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  • Vers une civilisation de la gratuité Observatoire international pour la gratuité - Septembre 2018
    http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Alors que le vieux monde de la marchandisation systématique s’achève, expliquent les auteurs de cette tribune, il est temps de faire place à une nouvelle civilisation, celle de la gratuité économiquement, socialement, écologiquement et politiquement construite.

    L’Observatoire international de la gratuité (OIG) lance une mobilisation continue pour mettre la question de la gratuité du service public au cœur des prochaines élections municipales et de la reconstruction d’un projet global d’émancipation.

    Cette mobilisation se fait en trois temps forts : la publication début septembre du livre-manifeste #Gratuité vs #Capitalisme, signé par Paul Ariès au nom de l’OIG (éditions Larousse), le lancement d’un appel national le 1er octobre et l’organisation d’un forum national le samedi 5 janvier 2019 à Lyon.

    Vous pouvez signer cet appel en suivant ce lien : http://appelgratuite.canalblog.com/archives/2018/09/21/36722740.html

    Le vieux monde s’achève et ne peut prolonger artificiellement son existence qu’en sacrifiant le climat, les écosystèmes, les communs et plus d’un milliard d’êtres humains. Ce vieux monde crève de la marchandisation systématique de tout ce qui peut l’être. Il ne s’agit pas seulement d’un changement de politiques ni même de société mais de civilisation. Un autre monde existe déjà autour des expériences de gratuité qui se développent mondialement.

    Nous parlons bien sûr d’une gratuité construite, économiquement construite, mais aussi socialement, écologiquement, anthropologiquement et bien sûr politiquement construite. Le livre-manifeste Gratuité vs Capitalisme, signé par l’Observatoire international de la gratuité, rend compte de toutes les formes de gratuité existantes et à développer dans une perspective d’égalité sociale, de préservation du climat et des écosystèmes et de démocratie réelle. Comme nous y invitait le poète Rimbaud, il y a urgence à redevenir des voyants et à prendre conscience que des milliers d’ilots de la gratuité peuvent devenir demain des archipels et après-demain de véritables continents.

    Nous, toutes et tous, amoureux et amoureuses de la gratuité de l’#eau et de l’#énergie élémentaires, des #transports en commun urbains et des TER, de la restauration scolaire, des services culturels et funéraires, etc., nous clamons que l’heure est venue d’en finir avec une gratuité d’accompagnement du système, la gratuité pour les seuls naufragés, une gratuité qui ne va jamais sans condescendance ni flicage, pour passer à une véritable gratuité d’émancipation qui commence non seulement à démarchandiser, à démonétariser, mais aussi à sortir d’une conception individualiste des besoins. La gratuité est un chemin qui conduit à une société des usagers davantage maîtres de leurs usages.

    Nous voulons la gratuité du bon #usage face au renchérissement du mésusage. Pourquoi payer son eau le même prix pour faire son ménage et pour remplir sa piscine privée ? Ce qui vaut pour l’eau vaut aussi pour l’ensemble des communs.

    Nous voulons que la gratuité soit la condition pour repenser le contenu social, écologique, démocratique du #service_public dans le but d’en finir avec le capitalisme et son monde.

    Au moment où les débats fleurissent à propos des prochaines élections municipales, nous vous invitons à faire de la défense et de la promotion de la sphère de la gratuité un enjeu essentiel des prochains scrutins, nous appelons toutes les personnes de bonne volonté à partager les fruits des mille et une formes de gratuité et à coopérer pour faire pousser cette belle idée.

    http://appelgratuite.canalblog.com

    Les initiateurs de l’appel

    Paul Ariès (Observatoire international de la gratuité, OIG, rédacteur en chef de la revue Les Zindigné.e.s), Gabriel Amard (Co-président d’une association nationale de soutien à la gestion citoyenne et publique de l’Eau. Orateur national de la France insoumise), Danielle Simonnet (coordinatrice du PG, conseillère municipale de Paris), Eric Coquerel (coordinateur du PG, député France Insoumise), Viktor Dedaj (administrateur du site Le Grand Soir), Pierre Zarka (Observatoire des Mouvements sociaux, OMOS, Association des Communistes Unitaires/Ensemble !, ancien député communiste, ancien directeur du journal L’Humanité), Nathalie Perrin-Gilbert (Maire du 1er arrondissement de Lyon, conseillère municipale et métropolitaine de Lyon), Clémentine Autain (Députée FI, Ensemble !), Olivier Besancenot (dirigeant national du NPA), Jean-Michel Drevon, (Institut de recherche de la FSU), Alain Coulombel (secrétaire national adjoint EELV), Thomas Coutrot (économiste, ATTAC-France), Laurence de Cock (coordinatrice générale de la Fondation Copernic), Christophe Aguiton (sociologue, militant syndical et politique), Agnès Sinaï (Président de l’institut Momentum), Aurélie Trouvé (économiste et ingénieure, ATTAC-France), Francine Bavey (Coopérative Ecologie sociale), Myriam Martin (Ensemble !, Conseillère régionale FI d’Occitanie), Magali Giovannangeli (Présidente de la communauté d’agglomération d’Aubagne de 2011 à 2014), Pierre Khalfa (Fondation Copernic), Willy Pelletier (Fondation Copernic), Julien Bayou (EELV, Conseiller régional île de France), Maud Assila (secrétaire national du PG), Claudio Calfuquir, secrétaire national du PG), Laurence Pache (secrétaire nationale du PG), Sarah Legrain (secrétaire nationale du PG), Emilie Marche (conseillère régionale RCES, PG-FI), Jean-Christophe Sellin (secrétaire national du PG et membre du conseil régional d’Occitanie), Benoît Schneckenburger (Philosophe, FI), Mounia Benaili (PG), Corinne Morel-Darleux (Secrétaire national du PG et Conseillère régionale), Leila Chaibi (oratrice nationale de la FI, Co-fondatrice des collectifs jeudi noir et Génération précaire), Julien Poix (PG), Sophie Rauszer (PG), Theophile Malo (PG), Marie Laure Darrigade (PG), Hélène Le Cacheux (secrétaire national du PG), Fabienne Grebert (élue régionale RCES), Andréa Kotarac (Conseiller régional FI), Patrick Le Moal (Fondation Copernic), Noël Mamère (ancien député EELV et ancien Maire de Bègles), Patrick Farbiaz (Coopérative Ecologie sociale), Jean-Francois Pellissier (co porte-parole d’ ENSEMBLE !), Vincent Buard (Porte-parole de la cellule Ensemble ! des français de l’étranger), Serge Latouche (professeur émérite d’économie politique, courant de la décroissance), Germain Sarhy (village Emmaüs Lescar-Pau), Philippe Boursier (Fondation Copernic), Christine Poupin (porte parole du NPA), Denis Vichérat (co-président de la maison d’édition Utopia), Marc Humbert (Professeur émérite d’économie politique, vice-Président de l’association des amis des convivialistes), Pierre-François Grond, Sophie Wahnich (historienne), Jean Gadrey (économiste, ATTAC), Gustave Massiah (économiste, altermondialiste), Roger Martelli (historien, directeur de la revue Regards), Fabrice Flippo, Alain Véronèse, Jean-Louis Sagot-Duvauroux (homme de théâtre, penseur de la gratuité), Jacques Testart, Christian Vélot, Florent Bussy (philosophe et rédacteur les Zindigné.e. s/OIG), Thierry Brugvin (OIG, courant antiproductiviste), Bernard Gensane (administrateur du site Le Grand Soir), Maxime Vivas (administrateur du site Le Grand Soir)

    Les « premiers signataires »

    Ian Brossat (PCF, maire adjoint de Paris), Pierre Laurent (secrétaire national du PCF), André Chassaigne (Président des députés communistes à l’Assemblée nationale), Alain Bruneel (député communiste du Nord), Yvon Quiniou (philosophe), Raymond Zaharia (ATTAC, réseau Semences paysannes), Isabelle Granjon (conseillère municipale et conseillère du 1er arrondissement de Lyon), Elliott Aubin (Adjoint à la maire du 1er arrondissement de Lyon), Laurence Boffet (Conseillère du 1er arrondissement de Lyon), François Geze, Geneviève Azam (économiste, ATTAC-France), , Christine Bergé, Gilbert Rist, Didier Harpagès, Brigitte Giry (EELV), Sandrine Larizza (militante CGT, membre de la coopération intégrale du lyonnais), Tony Ferri, Jean-Pierre Garnier, Laurence Lyonnais, Laurent Paillard (Philosophe, rédacteur les Zindigné.e.s), Yann Fiévet (socio-économiste, rédacteur les Zindigné.e. s), Michel Husson (Economiste), LAURO Silvio (Adhérent à l’April pour la liberté de l’informatique, de l’information pour la coopération), Sylvie Larue (Association des Communistes Unitaires/Ensemble !), Roland Scheer (ACU/Ensemble !), Makam Rafatdjou (ACU/Ensemble !), Pierre Golberg (ACU/Ensemble !), Catherine Bottin-Destrom (ACU/Ensemble !), José Touar (ACU/Ensemble !), Pierre Cours-Salies (ACU/Ensemble !), Luc Quinton (ACU/Ensemble !), Christiane de Dryuer (ACU/Ensemble !), Patrick Daré (ACU/Ensemble !), Michel Mourereau (Observatoire des mouvements sociaux, OMOS), Bénédicte Goussault (OMOS), Benoit Borrits (OMOS), Daniel Vergnaud (OMOS), Josiane Zarka (OMOS), Laure Pascarel (co-Présidente de la maison d’édition Utopia), David Flacher (porte parole du mouvement Utopia), Jean-Pierre Hardy (membre d’Utopia, conseiller municipal d’Auzeville (31)), Franck Pupunat (co-animateur du mouvement Utopia), Jean-Luc Pasquinet (Objecteur de croissance), Enzo Traverso, Cyril CINEUX (Adjoint PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge des transports), Martin Rieussec Fournier (cofondateur LJH et Generations Cobayes), Gilles Lemaire, Jean-Pierre Hardy (Conseiller municipal), Gérard Leras (ancien Vice-Président de la région Rhône-Alpes, Vice- Président d’AGTER), Pascal Franchet (président du cadtm France), Bruno Della Sudda (militant altermondialiste et autogestionnaire, membre d’Ensemble !-Nice), Pascal Boissel (psychiatre, Union syndicale de la psychiatrie), Catherine Samary, économiste, membre du Conseil scientifique d’Attac, Jérémie Nestel (fondateur de Libreacces), Patrice Grevet (Économiste, Professeur honoraire à l’université Lille 1), Josef Zisyadis (ancien député national suisse, Président de Slow food Suisse), Catherine Gonnet (OIG), Luc et Christian Terras (revue Golias), Simon Lecomte (OIG), Charlotte Belge (OIG), Michel Guibert (OIG), Maurice Levy (OIG), Camille Lecomte (OIG), Christian Sunt (objecteur de croissance, Décroissance Occitanie), Christian Causse (FI et militant CGT), Eliane Vioennot (linguiste), Benoit Reiss (codirecteur des éditions Cheyne et poète), Pierre Lafond (PCF), Michel Lepesant (Maison commune de la décroissance), Baptiste Mylondo, Chloé Landriot (enseignante, poétesse), Paul Zveguinzoff (psychologue clinicien, formateur et coordinateur de l’association Agir pour sa santé), Jean-Pierre Garnier (sociologue urbain), Jean-Luc Roques (Maître de conférence Université de Perpignan), Christopher Pollmann (Professeur des universités agrégé de droit public), Vincent Lhuillier (Maître de conférence en Economie), Sophie Ozanne (ancienne élue municipale NPA à Louviers), Olivier Tonneau (Enseignant-chercheur à l’université de Cambridge), Christian David (altermondialiste, ATTAC), Roger Winterhalter (Maire honoraire de Lutterbach, ancien conseiller régional et représentant de la Maison de la citoyenneté mondiale), Alain Desjardin, Jacques Bidet (Professeur émérite à l’université de Paris-Nanterre), Alima Boumédienne Thiery (avocate), Didier Epsztajn, Renda Belmallem (étudiante, objectrice de croissance), Willy Gianinazzi, Bernard Duterme (Centre Tricontinental), Abderrahim Afarti (bibliothécaire Paris), Emmanuelle Vibert (journaliste), Eliane Viennot (chercheuse et féministe), Benoit Reuss (éditeur et poète), Jean-Pierre Siméon, Nelly Pégeault, Loiseau Pierre., Antoine Math, chercheur, Janie Arnéguy (Conseillère Municipale Ensemble ! Nîmes), Noémie Moreaux (luthier), Gilbert Guilhem (CGT), Sylvie Colin, Lysianne Cavallo, Alice Grinand (coordonnatrice des communications au Comité de Solidarité/Trois-Rivières), Monique Kaiser, Pascal Taine, Guillaume Tanneux (FI) , Anne Quecy (retraitée EN), Caroline CHATEAUX, Elise Lowy, Olivier Montigny, José Tovar, Martine Auzou (enseignante retraitée), Didier Epsztajn, animateur du blog « entre les lignes entre les mots », Germain Anne (docteur en médecine), Catherine Peltier (Alternatiba et Attac 14), Dominique Bouchery (musicien, France Insoumise), Martin Rieussec-Fournier (co-fondateur #LesJoursHeureux et Générations Cobayes), Serge Seninsky, Jean-Luc FLAVENOT (Assistant de Conservation aux Archives Départementales du Rhône, Élu CGT des personnels du Département du Rhône, Membre du PCF), Stef Vincent, Juliette Bouchery (comédienne et auteure, Insoumise et membre de collectifs citoyens), Danielle Montel, Pierre Fauconnier (retraité, projets opensource et apiculture de loisir), Aurélien Murith, musicien, membre de la Fédération anarchiste, Sylvie Giosa (salariée précaire, membre de la SFEPM et du GMHL, associations pour la protection de l’environnement), Chrysis Caporal, élue à Champigny sur Marne (EELV), Françoise Boireaud (Citoyenne engagée et défenseuse syndicale CGT), Chantal Zamblera (psychologue à la retraite), membre de la France insoumise), Axel Bony (Professeur d’EPS, Militant Snep-FSU 91), Philippe Gastrein (agrégé en SVT, animateur de groupe d’action de la France Insoumise), Christophe Didion Employé de la fonction publique, Adhérent d’associations comme Attac, l’April et Sortir du nucléaire), Amandine Touzeau, Docteure en Biologie, Alain AUMONT, Pierre Goldberg, Hervé Gatignol, animateur bénévole de Lab’idouillerie, ressourcerie autogérée et atelier participatif (vélo, bidouille) de l’association Rien Ne Se Perd, Michèle Kiintz (ACU), Jean Brafman (LFI), Guillaume Dubourg, Brunet Marc (Attac 84), Hubert Nadin - Collectif citoyen du pays de Dieulefit, Monique et Jean-Pierre Jeannin, Claire Hilgers (Belgique), David LEMUHOT (Ingénieur formation), Clémence Dethier, Sylvain BERNARD, Pierre Namur, Jeanine Fradin, Bérangère Toussaint, Héléna Aerts, Michel Barthélémy, Michel G. Dehon (Belgique, Membre mpOC et du CADTM), Pauline Oppé, Jean-Pierre Quayret, Benjamin Roy, Cécile Daude (Maître de Conférences de Grec retraitée), Damien Pennetreau, Rosemarie OSTER-GRELLETY, Robin Pringels, Danielle Montel (OMOS, ACU, Technicienne pharmacologue Retraitée de SANOFI), Brigitte Bonnefille, Eric Soriano, Robin Gérard, Daniel Vergnaud, technicien, OMOS, Maxence GALLICE, Bruno THIERY, Pierre Sarramagnan-Souchier, Gérard Bertre (FI), Tereza Estarque (Institute d’ Étude de la Complexité), Bruno Cadez (Militant communiste), Jean-Jacques Pascal (Utopia), Jean Pires, Christian Demey, Anne Querrien, JP Denotte, Antoine De Santis (retraité), Damienne Derreumaux, DarrietLionel, Patrick flambard, Vincent Bruyère, Brun Ludovic, Marcel Lopez, Eric Goujot, Christophe BLANCKAERT, Liliane Guillerm , Franck Barske (anarchiste, décroissant, délégué syndical CGT),Valérie Carlenc, Gilles Guiniot, Jocelyne Prudhon, Joaquin Valdivielso (Université de les îles Baléares, Majorque, Spain), Jean-Michel Cléricali, Karinne Grennier, Michel Peyrache, Eole Bonneault, Jocelyne Guillochet, Simon Olivieri ( ingénieur commercial / Norvège), Fanny Dulin, Agnès Ricciardi, Maxime Malecki, Jean-Pierre Cattelain, Dominique Liot (Ex Robin des bois de l’énergie, Ex Monteur eRDF à la retraite ), Bertrand Dubard de Gaillarbois, Angela Bovo, Marco Candore, Cédric Azière, François Roux (FI Briançon), Chantal Behar, Odile VEILLERETTE, Claudie BLANC URBITA, Marie Pichevin, Pascal Bonnefond ( chercheur), Bernard Lombardo, Hafid El Mehdaoui, Patrice Moingeon, Jean-Pierre Gay (retraité - France Insoumise), Jean Lafont (Membre du Comité exécutif de Mouvement Ecolo), Lucile DAUMAS (Retraitée), Isabelle Catalan, Yves Jean, Nicole ROGER (Militante associative), Jean Paul VANHOOVE, François Bonnes, Etienne Adam syndicaliste militant des droits de l’homme Caen, Jean Rouveyrol, Alain steinberg, Bernard Clément, Marie-Line Clément, Anne Lamouille, Xavier Sengelen, Pierre-Yves Chatagnier, Catherine Peltier (retraitée, militante associative), Régine Pactat, Mohand ACHERAR (écologue et millitant altermondialiste), Philippe Bayer, Gwenhaël Blorville (docteur en sociologie et rédacteur en chef de La Gazette de Gouzy), Agnès Bonnaud , Valérie Dessey, Didier COUPEAU, Marie-Christine Callet, Jean-Michel Masson, Louis Moreau de Bellaing (membre du MAUSS), Laurent Eyraud-Chaume, comédien, Benoît de Cornulier, Caroline Guibet Lafaye (CNRS – Centre Émile Durkheim), Richard Larmenier, Pascal PAQUIN (Militant associatif), Bernard Clément (Mouvement politique Ensemble ! 52), François Caussarieu (mouvement ENSEMBLE ! ), Monique Demare, Vincent Buard, Claude Layalle, Daniel Lessard, Denys Piningre (Cinéaste documentariste)

    Repris par, entres autres :
    https://reporterre.net/La-gratuite-porte-de-sortie-du-capitalisme
    https://www.legrandsoir.info/vers-une-civilisation-de-la-gratuite-33870.html

  • Écoutez ce soir la nouvelle face A de l’Écho des Gnous (@echodesgnous), l’émission de radio qui vous explique l’informatique libre !

    • en direct de 19h à 20h sur Radio Campus, 106,6 FM dans la région lilloise, ou via https://campuslille.com sur Internet
    • en différé via le podcast sur https://podcast.grossard.fr

    Au sommaire de cette émission, retrouvez l’actualité du Logiciel Libre, de la sécurité informatique et de la vie privé dans le monde numérique.
    Parmi les sujets du jour : sorties de #Java 11 et #Haiku Beta1, le projet #Solid de Tim Berners-Lee…
    Nous tenterons de degeekaliser le “code de bonne conduite” du projet Linux.
    Et pour finir nous vous annoncerons les prochains évènements à propos du Libre dans la région Lilloise.

    Pendant le direct, vous pouvez poser vos questions à l’équipe :

    • au téléphone : 03 20 91 24 00 pendant les pauses musicales
    • via IRC sur le canal #chtinux du réseau Freenode

    Envie de consulter nos sources et les titres des morceaux diffusés ? Retrouvez les notes de l’émission sur notre wiki :http://wiki.chtinux.org/doku.php?id=echo_des_gnous:emission_178

    #Écho-Des-Gnous #Echo-Des-Gnous #Radio-Campus #Radio-Campus-Lille #Logiciel-Libre #LogicielLibre #podcast #Lille

  • Lille : La librairie Meura elle aussi attaquée
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-petits-commerces-victimes-vague-vandalisme-cambri

    Qui en veut aux petits commerces lillois ? Après avoir subi des dégradations dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23, la librairie Meura, située rue de Valmy, a de nouveau été « visitée » cette nuit (26 Septembre ?) , a indiqué la librairie indépendante sur son compte Facebook.
    https://www.facebook.com/librairiemeura/photos/pb.167816196572383.-2207520000.1538120641./2090427327644584/?type=3&theater

    Une enquête a été ouverte, mais on ignore à ce stade si le ou les malfaiteurs se sont attaqués délibérément à ces librairies ou s’ils visaient les petits commerces sans discrimination.
     

    Moi, je ne peux pas faire face à des surcoûts comme ça

    Lylia Haït-Menguellet prévoit en tout cas de renforcer sa sécurité : grilles, vitrines renforcées, caméra... « C’est très coûteux de mettre des équipements qu’on voit habituellement dans des structures comme des banques » regrette-t-elle. « Moi, je ne peux pas faire face à des surcoûts comme ça... » 

    #Lille #violences #livres #librairies

  • La Ville irrespirable : bientôt 300 000 habitants supplémentaires à Lille ? Hors-Sol - 24 Septembre 2018

    La Ville irrespirable

    Le chantage au logement social nécessiterait de construire 150 000 logements à Lille

    Suivant le ratio de logements vraiment sociaux par construction nouvelle, comme par exemple à Saint-Sauveur, les élus devraient construire 150 000 logements et accueillir près de 300 000 personnes pour lutter contre le « mal-logement ». Soit multiplier par deux la population. Une aberration écologique, sanitaire et sociale.

    Face aux critiques à l’égard du projet Saint-Sauveur, ses promoteurs ne ratent pas une occasion de faire du chantage au logement social. Faisons le calcul, pas à pas, de ce que cela impliquerait s’ils faisaient ce qu’ils disent :

    – 2 500 logements sont prévus sur Saint Sauveur,

    – dont 35 % de logements sociaux, soit 875 logements,

    – dont 25 % de logements « vraiment » sociaux (minimum imposé par la loi, on ne connaît pas « l’ambition » de la Ville), soit 219 logements dits en « P.L.A.I. » (7,5 % du total).

    Aujourd’hui 14 689 ménages sont en attente d’un logement social à Lille, dont 75 % éligibles à un logement vraiment social. Soit : 11 017 ménages en attente d’un P.L.A.I.(1)

    – Au ratio de 7,5 % de logement vraiment social construit à chaque projet immobilier, il faudrait construire en tout 146 857 logements à Lille pour satisfaire la demande, et ne plus se voir tirer des larmes de crocodile par S. Dendievel et M. Aubry.

    – Puisque l’on compte en moyenne 2 personnes par ménage, Lille devrait ainsi accueillir 293 713 personnes supplémentaires sur son territoire.

    Combien se déplaceront en voiture à carbone, en métro à uranium ? Quelle quantité d’eau sera ponctionnée dans des nappes phréatiques qui déjà n’en peuvent plus ? L’élu lillois Jacques Richir peut balayer d’un revers de main notre « malthusianisme » (VDN, 24/6/18), il n’en doit pas moins répondre à la question : Comment fait-on matériellement pour faire vivre en bonne santé 526 454 personnes à Lille intra-muros ?

    N’attendez pas la ville irrespirable
    Rejoignez la contestation de la ZAC Saint-Sauveur : https://parcsaintsauveur.wordpress.com

    https://hors-sol.herbesfolles.org

    1. Agence d’urbanisme de lille, 2018.

    #Lille #Ville #Logement #ZAC #saint-sauveur

  • April Camp les 6 et 7 octobre 2018 à Marseille (et à distance)
    https://www.april.org/april-camp-les-6-et-7-octobre-2018-a-marseille-et-a-distance

    Début : 6 Octobre 2018 - 09:30Fin : 7 Octobre 2018 - 22:00

    Après Paris, Montpellier, Toulouse, Lille, un « April Camp » aura lieu samedi 6 et dimanche 7 octobre 2018 à Marseille. Ouverture des portes le samedi à 9h30. .

    Ce April Camp aura lieu au Foyer du peuple 50 rue Brandis 13005 Marseille. Des outils pour participer en ligne seront également disponibles.

    N’hésitez pas à vous inscrire, à proposer des thèmes de travail, à juste passer nous voir.

    Rappel sur ce qu’est un « April Camp » :

    L’idée d’un « April Camp » est de se réunir pendant plus de deux jours entre membres et soutiens de l’April pour faire avancer des projets en cours, lancer de nouveaux projets. Les projets peuvent être de nature technique, des outils de communication, etc. Tout le monde, membre ou (...)

    #L'association

  • Je relaie ici un événement d’importance à Lille.

    Depuis près de 2 ou 5 ans selon comment compte, des militant·e·s lillois·e·s cherchent à monter à #Lille un fournisseur d’accès à Internet (FAI).
    Suivant l’exemple de la @fdn et de @tétaneutral (Paris, Toulouse), ils ont découvert ce monde méconnu du grand public mais qui permet pourtant d’avoir Internet tous les jours.

    Alors en guise d’événement de lancement, yelles organisent une rencontre publique :

    Internet c’est politique, discutons-en !

    Venez nous rencontrer et découvrir les enjeux actuels d’Internet, et ce
    qu’il est possible de changer en créant son propre fournisseur d’accès à
    Internet.

    Le jeudi 27 septembre 2018 à 18h30 au 235 boulevard Paul Painlevé (auberge de jeunesse de l’arrêt Porte de Valenciennes).
    –> Gratuit, sans réservation ;
    –> Possibilité de prendre une bière sur place.

    Au plaisir de vous y voir !
    https://mycelium-fai.org/wiki/groupes_de_travail/sensibilisation/20180927


    https://lille.demosphere.eu/rv/6205

    #ffdn #fai #horssol #informatique #internet #open_source #Dégooglisons_l’Internet #communs

    Tout spécialement pour @ninachani, @tintin, @bce_106_6, @labrique, @echodesgnous, @tout_va_tres, @rezo, @demospherelille, @clementb, @clx_asso, @hlc, @framasoft, @ffdn, @laquadrature, @april, @mycelium

  • Ordinateur à l’université : « Combien y’a-t-il d’étudiants dont on ne voit jamais les yeux ? » - Libération

    Par Olivier Estèves, Professeur à l’université de Lille, spécialiste de l’histoire britannique. — 18 septembre 2018 à 17:32

    Alors que l’interdiction des téléphones portables au collège a été officialisée à l’échelle nationale, l’utilisation des ordinateurs portables dans les universités devrait elle aussi faire l’objet d’un débat sérieux.

    Novembre 2017 : lors d’un séminaire de master 2 (en langue anglaise) sur les origines de la révolution conservatrice aux Etats-Unis, je présente les slides d’un PowerPoint qui égrène le bilan morbide des violences urbaines des années 60. Un tableau récapitule les douzaines de morts à Watts (quartier de Los Angeles), Newark, Detroit, Chicago, etc. En parlant, je vois au fond de la salle deux étudiantes, d’ordinaire sérieuses, qui rient ensemble, les yeux rivés sur l’écran de leur ordinateur portable respectif. De toute évidence, leur esprit et attention sont accaparés par un contenu n’ayant absolument rien à voir avec celui du cours. Je les rappelle à l’ordre, une énième fois, tellement ce type de comportement est routinier. Cette anecdote trouve des centaines, pardon des milliers d’échos dans l’expérience quotidienne de collègues universitaires.

    Incapables de participer

    On aurait tort de croire qu’il s’agit là d’un problème lié à la massification de l’enseignement dans l’université française, à laquelle le lamentable et opaque Parcoursup serait censé répondre. En effet, le cours en question est en master 2, pour lequel une sélection existe déjà depuis un an. De toute façon, des filières sélectives en France connaissent exactement le même problème. Ayant animé un séminaire sur la question raciale dans les séries américaines à Sciences-Po Lille, reposant sur un ouvrage que j’avais publié avec mon collègue et ami Sébastien Lefait (Presses de Sciences-Po, 2014), je me souviens distinctement avoir montré des extraits de The Wire, The Sopranos, dont on devait débattre ensuite auprès d’un public dont un tiers avait les yeux rivés sur leurs propres ordinateurs portables tandis que je procédais au visionnage de scènes des chefs-d’œuvre de David Simon et David Chase.

    Une fois ce visionnage terminé, une bonne proportion des étudiants était incapable de répondre aux questions, encore moins de participer au débat en anglais. Rien de plus normal : beaucoup d’entre eux venaient de s’amuser sur Facebook, de faire les soldes en ligne, de répondre à leurs mails, sans oublier qu’un écran d’ordinateur portable sert très souvent à cacher… un téléphone portable d’où l’on envoie des textos. Depuis, notamment dans les Instituts d’études politiques, le nombre de collègues imposant des cours « sans écran » (ni téléphone ni ordinateur portable) n’a cessé de croître. Un certain nombre d’entre eux, en France mais aussi ailleurs, sont des enseignants d’informatique, très bien placés pour connaître les torts que causent ces machines à l’attention étudiante.

    (...)

    La question de la réussite étudiante est, légitimement, dans la bouche de nombreux décideurs, depuis les directeurs d’UFR jusqu’aux cabinets ministériels. Poser sérieusement la question de l’interdiction de ces armes de distraction massive dans certains enseignements ne coûterait rien au gouvernement et réintroduirait les conditions de cours où l’on puisse débattre, discuter, illustrer des contenus et répondre à la contradiction étudiante, sans laquelle les universitaires ne peuvent guère avancer. Avec des étudiants rivés sur leurs écrans d’ordinateurs cela n’est tout simplement pas possible. Le temps est venu de mettre ces problèmes sur la table. A titre personnel, je procéderai à l’interdiction pure et simple de tout appareil connecté dès l’année prochaine, même si je trouve lamentable qu’il soit nécessaire d’en arriver là.❞

    #attention #numerisation #interdiction_de_l'ordinateur

    • Eh ben écoute plutôt pas mal. Je ne suis pas trop arrivé à la faire respecter aux deuxième année (ils avaient déjà pris le pli...) mais pour les première année c’est plutôt efficace. Je les trouve plus attentifs. C’est très subjectif : difficile de distinguer ce qui relève du fait de ne pas avoir d’écran devant les yeux de ce qui relève de « l’effet promo » (d’une année sur l’autre ce n’est jamais pareil). Mais quoi qu’il en soit je vais continuer.

      Je ne crois pas que l’auteur de l’article aie raison de trouver lamentable d’en arriver là. Après tout il s’agit d’un apprentissage des usages.

      En revanche, en TD, donc quand ils sont une trentaine, j’autorise ceux qui veulent à utiliser l’ordi, mais pas pour prendre des notes : ce sont des TD d’algorithmique programmation, donc si certains se sentent de tester leurs solutions s’ils ont le temps, pourquoi pas.

    • @ericw : excuse-moi, mais ça m’intéresse beaucoup, donc je vais te demander des précisions.
      As-tu également demandé aux premières années de ne pas sortir leurs téléphones portables ?
      Qu’est-ce que t’ont dit les secondes années, est-ce que vous avez eu une vraie discussion ?
      Est-ce que tu en as parlé avec des collègues, qu’est-ce qu’ils en pensent ?

    • On a qu’à dire « autre chose » ! Je suis l’affaire de l’appel de Beauchastel — des enseignant-e-s qui désobéissent aux injonctions au tout-numérique dans l’Éducation Nationale — ainsi que celle des tableaux noirs de Gaillac, dont on a déjà parlé sur seenthis. Il commence à y avoir pas mal de professionnel-le-s qui, dans l’enseignement, prennent position, et c’est très précieux.

    • Salut, si tu suis l’appel de Beauchastel tu peux aussi être tenu au courant par « Le rappel de Beauchastel », un format A3 alimenté par des enseignants signataires, qui se photocopie dans les collèges et Lycées et qui peut être envoyé à domicile à condition d’envoyer un carnet de 10 timbres.
      Je crois que nous en sommes au 3ème. Il se diffuse exclusivement au format papier pour éviter les critiques à la noix comme quoi l’Appel est en ligne alors que l’on critique l’informatique - alors qu’il a juste été publié par PMO ou par les journaux qui ont fait des articles.

  • [Lille] Apéro PHP le 02/10 à l’Hybride | Meetup
    https://www.meetup.com/fr-FR/afup-hauts-de-france-php/events/254678543/?refund_policy=true&rv=ea1_v2&_xtd=gatlbWFpbF9jbGlja9oAJGRhMjg0ZmYxLTE5YmEtN

     ?L’AFUP Hauts de France fait sa rentrée ! ?

    Nous sommes ravis de vous donner rendez-vous le mardi 2 octobre à partir de 19h à l’Hybride (métro République) pour deux conférences inédites !

    Pour cette nouvelle édition, nous aurons deux invités exceptionnels. Nous accueillerons tout d’abord Luc Vieillescazes, développeur chez Blackfire.io, qui nous expliquera qu’écrire un parser, ce n’est pas si compliqué à travers différents cas d’usage (analyse lexicale, syntaxique, etc...).

  • Compteurs Linky : les propriétaires auront le droit de refuser l’accès à leur logement

    https://www.lemonde.fr/energies/article/2018/09/12/compteurs-linky-la-justice-confirme-le-droit-des-usagers-de-refuser-l-acces-

    Le tribunal administratif de Toulouse a tranché en faveur de la commune de Blagnac, qui a publié un arrêté interdisant à Enedis de changer un compteur sans l’accord du propriétaire.

    C’est une première. Mardi 11 septembre, le tribunal administratif de Toulouse a confirmé le droit des habitants de Blagnac de refuser l’accès à leur logement pour la pose d’un compteur Linky, ainsi que la transmission des données collectées par le compteur, selon France 3 Occitanie.

    Le maire de cette commune, Joseph Carles, avait en effet pris un arrêté, le 16 mai, réglementant la pose des compteurs Linky par Enedis. Il voulait garantir à ses habitants la liberté d’accepter ou de refuser, sans pression, l’accès à leur logement ou à leur propriété, ainsi que la transmission des données collectées.

    Comme plus de 600 autres communes, d’après un décompte réalisé par un site anti-Linky, le maire de Blagnac s’était appuyé sur les directives de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL) relatives au traitement des données de consommation détaillée pour justifier cet arrêté. Il permettait aussi à l’usager de stipuler son refus par lettre simple à Enedis.

  • À Lille, la plus grosse manifestation sur le climat depuis 10 ans Quentin Vasseur - 8 Septembre 2018 - France 3 Région
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille/lille-succes-du-rassemblement-climat-photos-1537588.htm

    Le rassemblement pour le climat, organisé de façon spontanée dans plusieurs villes françaises après la démission surprise de Nicolas Hulot, a été un succès à Lille.

    Organisée ce samedi à 15 heures sur la Grand Place, elle a rassemblé plus de 5000 personnes, selon notre journaliste sur place, au point que la place était complètement remplie.

    https://www.youtube.com/watch?v=rF45oAjPGq4

    • Le pouvoir de Facebook ?
      Parce que je ne vois pas ce qui la distingue d’une manif sur les retraites.
      Et pourtant, ça déplace un peu plus de monde.
      Arg, ce que je n’aime pas cette idée de « famille » qui me traverse la tête.

      J’en reviens toujours à me dire que les gens sont des gros mollassons qui ne bougent que lorsque ça flatte leur ego. (exemple, les 20 ans du CCL)

      J’aimerai comprendre les ficelles d’un tel rassemblement, parce que crève complètement la médiane. C’est donc anormal.

  • PyConFR 2018, du 4 au 7 octobre à Lille : programme et inscription - LinuxFr.org
    https://linuxfr.org/news/pyconfr-2018-du-4-au-7-octobre-a-lille-programme-et-inscription

    La PyConFR, c’est le rassemblement annuel francophone des passionnés et curieux du langage Python et de son écosystème. Pour ceux qui ne connaissent pas la formule, les deux premiers jours (jeudi et vendredi) sont dédiés à des sprints (hackathons), et le week‐end sera rempli de conférences et/ou d’ateliers découverte.

    Cette année, on vous présente fièrement notre programme (presque) complet ici : https://www.pycon.fr/2018/program.

    Tu as prévu de procrastiner sur un MOOC JavaScript ce week‐end‐là  ? Viens plutôt à la PyConFR  !

    Au passage, il est encore possible de proposer des sprints (et uniquement des sprints) jusqu’au 15 septembre.

  • Lille : pourquoi les files d’attente de Transpole sont-elles si longues à la rentrée ? Quentin Vasseur - 6 Septembre 2018 - France 3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/lille-metropole/lille-pourquoi-files-attente-transpole-sont-elles-si-lo

    Transpole a mis en place un dispositif spécial, insuffisant pour les collectifs d’usagers.
    https://www.youtube.com/watch?v=nVzRCppYupY


    Un afflux qui correspond au renouvellement ou à la souscription d’abonnements Transpole pour des milliers de collégiens de lycéens ou d’étudiants qui font tous le déplacement au début du mois de septembre.

    Ces files interminables interrogent, notamment au Collectif d’Usager-e-s de Transpole. « Il y a une époque où c’était pas à ce point-là » se souvient Fabien Delecroix, l’un de ses membres. Selon le collectif, comptez jusqu’à une, voire deux heures d’attente à certaines heures de la journées. « Certaines personnes doivent même partir et revenir plus tard parce qu’elles doivent aller travailler. »
     

    Pourquoi une telle congestion ?
    Pour lui, cette attente est d’abord due à la complexité des dossiers à constituer pour les demandes d’abonnement, le nombre et la diversité des pièces qui sont demandées. Il est possible de renouveler son abonnement sur internet, mais « les services ne sont pas adaptés, pas terribles » regrette Fabien Delecroix. En témoignent les tweets d’usagers agacés après avoir tenté de passer par le site.
     
    Sans parler des doublons, ceux qui "font des abonnements pour rien" sans savoir que la tarification sociale s’applique déjà à l’ensemble de leur foyer, sur la base du revenu (explications sur le site de Transpole).

    Pour lui, les files d’attente seraient plus fluides avec « de meilleures conditions d’accès aux tarifs », qui viennent d’augmenter. Ou bien en instaurant à long-terme la gratuité pour une partie des usagers comme c’était le cas auparavant : les retraités sur présentation d’une carte d’identité, les personnes sans emploi avec une carte d’allocataire, etc.

    Autre piste envisagée par le collectif d’usagers : l’ouverture de nouveaux guichets pendant cette période : "On ne découvre pas maintenant que c’est une période d’abonnements !"

    . . . . . .

    #Lille #transpole #transport #smartcity #lille_métropole #MEL #métro #incompétence

    Un SDF reçoit 200 euros d’amende pour « mendicité » dans le métro
    https://seenthis.net/messages/676957

    Édito n°54 - Urbaine à ordures
    https://seenthis.net/messages/676693

    #Lyon, #Lille, #nantes, #toulouse : qui finance les #transports en commun ? (Mediacités)
    https://seenthis.net/messages/671160

    Transports lillois : Keolis joue à qui veut perdre des millions
    https://seenthis.net/messages/651108

    LILLE MÉTROPOLE SERT LA SOUPE À KEOLIS... ET CRACHE DANS CELLE DES PAUVRES
    https://seenthis.net/messages/455325

    Fraude : Transpole et la SNCF mènent la guerre aux pauvres
    https://seenthis.net/messages/260089

  • CHU Lille : “Faut-il faire de la santé un business ? ” Témoignage de deux syndicalistes mis en cause Alex Anfruns 4 Septembre 2018 - Investigaction

    https://www.investigaction.net/fr/faut-il-faire-de-la-sante-un-business-temoignage-de-deux-syndicalist

    Près de cinq cents personnes se sont rassemblées le 28 août devant le Centre Hospitalier Universitaire (CHU) pour exprimer leur soutien à deux salariés syndiqués, convoqués à un entretien en vue d’une procédure disciplinaire. Un nouveau rassemblement aura lieu le 6 septembre devant la direction du CHU qui semble décidée à mettre à l’index les deux syndicalistes. Le droit à la santé devrait-il être sacrifié au profit de la “rentabilité” ? Entretien
     
    Pouvez-vous nous rappeler le contexte de vos deux convocations ?

    Isa  : On a reçu une première lettre en recommandée et en courrier simple à notre domicile, nous convoquant à des entretiens. On a vite compris que Fred n’était pas convoqué en tant qu’aide soignant aux urgences, ni moi en tant qu’éducatrice spécialisée en psychiatrie, mais qu’on était convoqués parce qu’il était le secrétaire général du syndicat CGT des ouvriers et employés du CHU Lille et moi la secrétaire générale du syndicat CGT des médecins, ingénieurs, cadres et techniciens du CHU Lille, et que nous avions mené des luttes tout au long de l’année, des luttes que la direction souhaite réprimer.
     

    Quel a été le motif de cette convocation à un entretien disciplinaire ? 
    Fred : Nous pensons que cela a été à cause d’une défense des droits de nos collègues qui travaillent dans la stérilisation. Il s’agit du droit de retrait -quand on se sent en danger au travail- qui n’est pas un droit collectif comme le droit de grève. On a fait valoir le droit de retrait de ces agents de la stérilisation le 29 juin dernier. C’est arrivé en juin et bizarrement nous avons été mis en cause disciplinairement en juillet. Étonnant, n’est-ce pas ?
     
    Quelle était la revendication de vos collègues ?
    Fred  : Ils s’occupent de tous les instruments des blocs opératoires -ou des services de soin- qui sont à stériliser pour ensuite permettre les interventions chirurgicales, les pansements, etc. Ces agents-là sont dans une structure qui a été créée en 2013 de façon très fermée. Elle a été organisée comme une sorte d’unité de production, qui est là pour produire des instruments et qui doit être rentable. On leur demande de produire dans tel temps, tel plateau opératoire… Or, ce qui devrait nous intéresser c’est la qualité et pas la productivité. Ces agents travaillent quotidiennement en dessous des effectifs qui devraient être les leurs. Et dernièrement, il y a eu deux de leurs collègues qui ont été mis en cause et qui ont été suspendus. Donc il y a encore eu deux collègues en moins sur la zone de production. Cela les a fait réagir et les a amenés à être présents le jour de l’action du 29 juin, où ils ont fait valoir collectivement leur droit de retrait. Une majorité des agents en activité étaient là, à l’exception d’une partie qui était absente. Nous les avons accompagnés syndicalement. La direction n’a pas pu entendre que les agents choisissent individuellement leur droit de retrait.
     
    Comment cette action s’est-elle concrétisée par la suite ?
    Fred : Les agents ont arrêté de travailler. Ce droit de retrait, c’est un droit individuel lorsque l’agent considère qu’il y a un danger suffisamment grave et imminent devant soi et qui l’amène à se retirer du travail, pour ne pas encourir des risques.
     
    Pouvez-vous décrire quels sont ces risques ?
    Isa  : Lorsque le matériel sort des blocs opératoires, il y a un protocole de stérilisation du matériel, qu’il faut nettoyer et potentiellement décontaminer. Car il y a des patients avec des maladies irréversibles, avec de fortes probabilités de contamination. Quand les agents reçoivent ce matériel et qu’ils ont des protocoles de sécurité à respecter, mais qu’ils sont en dessous des effectifs minimum pour pouvoir le produire, que se passe-t-il ? Eh bien, ces agents vont de plus en plus vite. Donc ils prennent de moins en moins de précautions. Donc il y a de plus en plus d’accidents de travail, et notamment des piqûres et des coupures avec du matériel potentiellement contaminé par des virus irréversibles sur la santé. Le résultat c’est qu’il y a une mise en danger de la propre santé de ces agents. Les conséquences peuvent être très longues, voire même irréversibles. Ce risque-là, la direction du CHU le connaît. Sauf qu’il est aggravé par l’absentéisme des collègues non remplacés, et aggravé plus que jamais depuis le 29 juin, avec la suspension des collègues dans le cadre d’une procédure administrative.
     
    Plus concrètement, quels sont les faits que la direction vous reproche ?
    Isa : Ce qu’on nous reproche principalement c’est l’envahissement des instances, notamment du conseil technique d’établissement et du conseil de surveillance de l’hôpital, avec des agents en lutte. Cela a été le cas des Ehpad, aussi le cas des urgences, ou encore de l’hôpital de Pierre Swynghedauw.
     
    Justement, pouvez-vous revenir sur la situation dans cet hôpital ?
    Isa : Il y avait eu une annonce de suppressions de postes sur les aides-soignants de nuit dans cet hôpital. L’argument de la direction c’est qu’elle prévoyait de commander pour les patients, des couches qui absorbaient davantage d’urine, et donc qu’il faudrait en changer moins. S’il n’y avait plus de couches à changer la nuit, plus besoin d’aides-soignants non plus.
     
    Quelle a été la réaction des aides-soignants concernés ?  
    Isa : Les personnels se sont mobilisés : ils ont fait appel à la CGT, il y a eu des préavis de grève qui ont été déposés et des actions ont été décidées collectivement dans les assemblées générales du personnel. Il y a eu notamment celle d’envahir le conseil technique d’établissement ou le conseil de surveillance, pour alerter nos dirigeants, les représentants des usagers et les autres organisations syndicales sur les projets qui sont mis en œuvre dans cet établissement, qui selon nous, nuisent aux conditions de travail des agents, mais aussi aux conditions d’accueil et des soins des patients.
     
    Comment avez-vous pris connaissance de ces projets visant à supprimer des postes ? Y a-t-il eu un dialogue ou des négociations préalables avant leur concrétisation ?
    Isa : C’est fait, les licenciements sont déjà faits.
     
    Fred : Il n’y a pas eu de dialogue. C’est ce qu’ils appellent la “rationalisation” du soin dans les hôpitaux, qui existe depuis 2004 avec la tarification des activités. Il y a un budget qui est établi pour l’année, où le personnel est financé selon ce qu’il fait, au détriment de tout projet politique. En gros la logique c’est “Vous faites telle activité, vous êtes financé pour telle activité”.
     
    Cette logique répond-elle aux besoins des usagers ?
    Fred : Non, car il n’y a pas de projet politique du genre : “On va répondre à tel besoin de la population”. On n’est plus dans cet ordre des choses là en France. A l’hôpital Swynghedauw la direction a essayé de gagner un peu d’argent à partir du budget existant en supprimant des postes. Mais ce n’est pas le seul cas, il y en a d’autres comme celui de l’Institut Cœur Poumon, où l’on a construit un bâtiment tout neuf. Le projet est d’augmenter l’activité de 20% d’ici à 2020. Donc, d’ici à deux ans il faut qu’on augmente l’activité avec les mêmes collègues qui sont là. Il suffit d’imaginer 20 lits qui sont déjà remplis. Alors on va ouvrir 25 lits, il va falloir gérer 25 patients mais on va laisser le même personnel…
     
    Isa : Il faut savoir qu’au service de cardiologie l’objectif d’augmentation de l’activité de 20 % inclut aussi 60 suppressions de postes. Augmenter l’activité, diminuer le nombre du personnel pour continuer à accueillir et soigner les patients…ils appellent cela un “retour sur investissement”. L’hôpital public aujourd’hui, quand il y a des investissements à faire, n’a plus les financements extérieurs pour pouvoir construire un bâtiment et il doit s’autofinancer. Alors pour s’autofinancer à l’hôpital public, il faut faire des économies en interne. Cela veut dire augmenter l’activité, donc la possibilité de facturer à la sécurité sociale davantage d’actes, donc faire rentrer des recettes et faire des économies de personnel pour qu’il y ait moins de dépenses de la masse salariale.
     
    Quels sont les effets de ce “manque de projet politique” ?
    Isa : Cela oblige les personnels à se mobiliser, à s’organiser et à résister à ces politiques là, parce que leurs métiers sont saccagés et leurs vies aussi. Ce n’est plus supportable pour eux non plus d’être amenés à traiter les patients de manière dégradante. Partout on nous dit que c’est dégradé et qu’on fait le strict minimum…Voire même pas le minimum : cela a été le cas dans les Ehpad cet hiver dans les maisons de retraite du CHU de Lille. Par cette politique, ils en arrivent à parler de “maltraitance aux patients” ! Puisqu’il n’y a plus de moyens de les accueillir et les accompagner…
    Être aide-soignant à l’hôpital ce n’est pas simplement changer des couches. La nuit, on a des patients qui ne vont pas bien physiquement – ou psychologiquement, parce qu’ils sont malades, ou en fin de vie. Et ils sollicitent les aides-soignants pour discuter, pour évacuer leurs angoisses…Ils sont disponibles pour cela.
     
    Fred : Les soins ce n’est pas juste des actes. C’est une présence, un tas de choses. Mais on est en train de décider de l’offre des soins en fonction de sa rentabilité, et en quantifiant les actes qui sont purement physiques. L’essentiel n’est pas là, mais qu’il y ait au moins de la place pour tout le monde.

    Il suffit d’interroger la population du Nord pour savoir combien de temps les gens mettent pour avoir un rendez-vous pour telle ou telle consultation, avec tel ou tel spécialiste. Vous verrez qu’il y a des spécialités qui sont devenues inabordables, et vous pouvez attendre six mois pour un rendez-vous. C’est ce qui amène les gens à aller dans le secteur privé. Il y a donc une offre de soins à proposer aux patients du secteur public, et justement la politique actuelle est menée pour que les patients aillent dans le privé, pour des raisons de rentabilité.
     
    Est-ce qu’il faut faire de la santé un business ? Nous, on dit Non. Nous n’avons pas un regard unilatéral, juste en faveur des droits des salariés qu’il faudrait respecter. Ce que nous avons fait en tant que syndicalistes, c’est à la fois pour les agents et pour l’hôpital public. C’est aussi une réponse aux besoins de santé.
     

    “La direction du CHU de Lille persiste dans sa volonté de réprimer l’expression syndicale et ainsi, de museler les personnels pourtant soumis à des décisions destructrices qui dégradent leurs conditions de travail et la qualité/sécurité des soins aux usagers. Elle convoque ce 6 septembre Isabelle, poursuivie pour l’exemple tout comme Fred !!
    Toutes et Tous ensemble pour montrer à la direction et aux nombreux regards dorénavant tournés vers le CHU de Lille que ni les personnels hospitaliers, ni leurs représentants syndicaux ne se laisseront réduire au silence !!
    Soyons encore plus nombreux à défendre notre droit et notre liberté de protester et de revendiquer !! Il en va de l’avenir de notre travail et de l’Hôpital Public !! Les agents du CHU doivent se mobiliser !!”

    #Lille #CHU #Santé #business #CHU #violence #Santé #fric #répression
     

  • Lundi c’est la rentrée dans mon petit département d’IUT. Comme j’assure la charge de direction des études 1ère année, c’est moi qui fais le découpage de la promo en groupes de TD & TP.

    J’ai 65 noms, mais, au contraire des années précédentes, je ne sais absolument pas combien vont se pointer lundi matin. D’habitude je sais, et je sais aussi que 3 ou 4 ne seront pas là, ou arriveront plus tard pour des problèmes de visa, de logement, etc. Là non, je ne sais pas... Du coup je ne sais pas combien je fais de groupes.

    Le système est complètement bloqué comme prévu depuis le départ : comme les candidat⋅e⋅s retenu⋅e⋅s peuvent conserver une option sur un autre choix pour lequel ils ou elles sont en liste d’attente, ben ils ou elles ne disent pas ce qu’ils ou elles font, en espérant jusqu’au bout, alors qu’ils ou elles sont pris⋅es dans un système victime d’interblocage https://fr.wikipedia.org/wiki/Interblocage. Et il faut bien comprendre qui sont celles et ceux qui sont bloqués de cette façon, il suffit de regarder la file d’attente : c’est pas lycées « bien côtés », vous pouvez en être certains...

    J’adore lire sur la mine de certains collègues (pas tous, et pas la majorité heureusement !) le dégoût qui se veut masqué sur le fait qu’il va peut-être falloir appeler « d’autres candidats »... Berk berk berk, va falloir faire venir de la plèbe, quelle horreur !

    #parcoursup #tri_social #saloperie

  • L’enfer vert s’étend au Palais Rameau – Contre la cyber-agriculture Hors-sol, Braderie 2018 - 31 Aout 2018 - hors-sol.herbesfolles

    http://hors-sol.herbesfolles.org/2018/08/31/lenfer-vert-setend-au-palais-rameau-contre-la-cyber-agricultu

    La Ville de Lille vient de céder le Palais Rameau à trois écoles d’ingénieur qui en feront un laboratoire d’agriculture automatisée et hors-sol. Alors que la Ville détruit les derniers espaces possibles de verdure, îlot Pépinière et friche Saint-Sauveur, elle recrée une nature artificielle, sous cloche, et pilotée par des capteurs. Cette artificialisation des terres et de l’agriculture avance d’un pas serein grâce l’appui des Verts qui voient là une réponse aux « enjeux écologiques du XXIe siècle ». Avec des amis pareils, la nature n’a plus besoin d’ennemis.


    Le calendrier se passe parfois de commentaire. Dans le même Conseil municipal, Martine Aubry rappelle son engagement dans la bétonnisation de l’îlot Pépinière, ancienne parcelle horticole, et cède le Palais Rameau, du nom d’un horticulteur lillois, à trois écoles d’ingénieur spécialisées dans l’« agriculture de précision ». Donc : Martine Aubry remplace des horticulteurs avec de la terre sur les mains par des agro-informaticiens du substrat chimique. Après que la mécanisation des champs ait saigné les rangs des paysans, l’automatisation supprime les derniers « travailleurs de la terre ».

    Une agriculture sans terre ni agriculteurs
    Les trois écoles d’ingénieur en question appartiennent à la Catho et se nomment ensemble « Yncréa ». Leur regroupement forme des ingénieurs et chercheurs en nanotechnologies, smart farming, chimie verte, smart grids (ex : Linky) ou maison intelligente. Yncréa est donc un agent du renouvellement actuel du capitalisme dans les technologies de pilotage de la planète, de la ville, de la maison et du vivant, pour aller decrescendo dans la perspective. Détail qui ne manque pas de saveur : le directeur d’Yncréa est ingénieur militaire, à la fois chevalier de la Légion d’honneur et du Mérite agricole, passé par la Délégation générale à l’armement et la sûreté nucléaire. Ses rangs de topinambours seront bien désherbés sur les côtés.

    Leur agriculture hors-sol (préférez « urbaine », « de précision », « connectée » ou « verticale » si vous deviez masquer vos intentions) passe au stade 2.0. Les semences sont toujours sélectionnées pour ce type de terroir hydroponique. Les légumes plongent toujours leurs racines dans un substrat et des intrants artificiels. Mais les bâtiments sont désormais « pilotés par des technologies contrôlant les paramètres de production (luminosité, apports en eau, en nutriments…) et alliant les compétences en conception de bâtiments intelligents, agronomie et automatisation. »1 Les Pays-Bas par exemple, surnommés la « Silicon Valley de l’agriculture », ont les meilleurs rendements du monde grâce à des serres où la lumière, l’arrosage, les intrants ou la ventilation sont entièrement automatisés. Le modèle vaut aussi pour les élevages de porcs, de volailles – sans parler des citadins. Le smart farming est à l’agriculture ce qu’un « réseau social » est à l’amitié. Une relation à la terre pilotée par ordinateur, privatisée par des ingénieurs et leurs firmes, produisant une alimentation sans goût pour une vie sans qualité.

    L’avancée du désert vert
    L’élu Julien Dubois soutint l’initiative au nom du groupe écologiste. Reprenant les éléments de langage de circonstance, celle-ci répondrait aux « enjeux écologiques du XXI° siècle ».2 Quels sont ces « enjeux » ? En quoi Yncréa y « répond » ? Nulle explication chez les élus qui s’écharpent à peine sur le superflu, l’absence d’appel d’offres ou la privatisation du Palais Rameau. Mais sur le fond : rien.

    Dans les Hauts-de-France comme au niveau global, les terres cultivables manquent. La planète compte bientôt 10 milliards d’estomacs en même temps que les terres arables disparaissent sous les effets conjoints de l’urbanisation, de la pollution et l’appauvrissement des sols, de l’élevage intensif ou du manque d’eau. Près de nous, autour de l’ancien site Metalleurop, 500ha de terres saturées en plomb interdisent toute culture comestible. À Lille, les 23 ha de la friche Saint Sauveur seront enfouis sous du logement intensif et des bureaux, plutôt que rendus – enfin ! – à des activités plus humaines.

    Face à ce dilemme comptable, les technocrates ont leurs solutions. Pour aller des plus lointaines aux plus proches, Elon Musk (Tesla) souhaite coloniser Mars ; Peter Thiel (PayPal, Facebook) bâtit des villes flottantes alimentées aux algues3 ; Larry Page (Google) finança le premier steak in vitro ; et toute une flopée d’urbanistes se gaussent d’agriculture urbaine : soit en utilisant les toits des buildings, soit sur les sols pollués des friches industrielles, soit encore dans les souterrains des grandes villes, ainsi qu’Anne Hidalgo l’expérimente à Paris. Après avoir épuisé la Terre, la cyber-agriculture s’attaque aux océans, aux sous-sols, et pourquoi pas à l’espace, dans une fuite en avant technologique. Les écologistes applaudissent. Et l’Union européenne s’interroge sur une labellisation « bio » du hors-sol.

    Ce scénario d’artificialisation et de privatisation du vivant ne devrait surprendre aucun Lillois. Non seulement parce qu’il est d’une banalité confondante au regard de l’état du monde. Surtout parce que la Ville nous avait prévenus, dès 2013, dans une exposition « Natures artificielles » à la Gare Saint-Sauveur. Les artistes convoqués nous y jetaient leurs « visions originales d’un réel transfiguré par une époque mutante où l’homme joue de son emprise ambiguë [sur la nature]. On y crois[ait] des expérimentations scientifiques qui réécrivent l’Histoire, théâtres de robots agriculteurs, parcelles de cosmos comprimées, poupées mutantes issues d’expérimentations génétiques, végétaux à humeurs variables, terre tremblant au son de la voix, etc. »4 L’enfer vert était annoncé.

    Quant à ceux qui ne veulent pas ajouter de l’artifice au désastre, qui ne souhaitent pas gérer les nuisances mais bien les supprimer, ils peuvent se joindre à nous dans une opposition résolue à la bétonnisation de Saint-Sauveur et à la reconversion technologique du Palais Rameau.

    Hors-sol, Braderie 2018

    1Yncrea.fr

    2Conseil municipal du 22 juin 2018, site d’Europe écologie – Les Verts

    3Paradis Pourri – Smart islands en Polynésie, https://hors-sol.herbesfolles.org/2017/10/02/paradis-pourri-smart-islands-en-polynesie

    4L’art de nous acclimater à la technopole – Visite de l’expo « Natures artificielles », http://hors-sol.herbesfolles.org/2013/07/31/lart-de-sacclimater-a-la-technopole-contre-visite-guidee-de-l

    #Lille #artificialisation #martine_aubry #écologie #agro-informaticiens #Catho #Yncréa #nanotechnologies #smart_farming #chimie_verte #smart_grids #agriculture_urbaine #agriculture_connectée #agriculture_verticale #smart_farming #hydroponique #Julien_Dubois #Hauts-de-France #écologistes #enfer_vert #nuisances

  • Dunkerque : la gratuité totale des bus (qui démarre ce week-end) en 5 questions Youssrah Mahadali - 31 Aout 2018 - France 3 Régions
    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/nord-0/dunkerque/dunkerque-gratuite-totale-bus-qui-demarre-ce-week-end-5

    C’est bientôt l’heure du grand changement, pour les transports en commun de l’agglomération de Dunkerque. Tout le réseau devient gratuit 
    pour tous dès ce samedi, en plus d’un renouvellement des lignes et équipements.

    Depuis septembre 2015, les bus de l’agglomération dunkerquoise sont gratuits le week-end. A partir de ce week-end, ils le seront tout le temps, et pour tout le monde. C’était l’une des promesses qui a permis, contre toute attente, à Patrice_Vergriete de l’emporter aux élections municipales, en 2014, avec 30 points d’avance sur le maire socialiste sortant.

    Pour cet ancien directeur d’agence d’urbanisme, la gratuité des transports publics « ne devait plus être un tabou », mais une manière"de faire de la politique autrement, concrètement". Mais pourquoi ce choix, et comment est-ce possible ? On va essayer de vous éclairer. 

    1. Pourquoi les transports sont désormais gratuits à Dunkerque ?
    C’est pour le maire Divers Gauche de Dunkerque, un "véritable choix politique" nourri par plusieurs arguments. Écologique d’abord, car il permet aux usagers de privilégier des modes de transports autres que la voiture. Économique, ensuite. "Généralement, on fait baisser les impôts locaux quand on veut aider le pouvoir d’achat, et ce sont les plus riches qui en profitent", détaille le maire.

    Cet élu de 48 ans voit cette mesure comme un « choc psychologique et social », dans une agglomération où les bus n’étaient utilisés que pour 4,7 % des déplacements. Il estime qu’il fallait « changer l’image d’une ville marquée par la pauvreté et incapable de se projeter dans l’avenir », également président de cette communauté urbaine de dix-sept communes et 200 000 habitants, il souhaite redonner vie à la mobilité dans ces communes. 

    2. Le transport gratuit, combien ça coûte ? 
    La communauté urbaine assure qu’il n’y aura pas de hausse d’impôt pour compenser cette mesure. La vente de titres de transport représentait 10% des coût du transport de DK’bus et 2% du budget de la communauté urbaine en 2017. Un manque à gagner de 4,5 millions d’euros.

    « C’est un choix politique, explique Patrice Vergriete. Dans le même temps, on a annulé le projet d’une nouvelle Arena défendue par l’ancien maire ». Un projet qui a permis de débloquer 60 millions d’euros pour des travaux d’aménagements du réseau qui datait des années 1970.

    Le service est déjà financé par un versement transport, une taxe de 1,55% sur les entreprises pour financer le réseau de transports et qui génère entre 6 et 7 millions d’euros. Pas besoin donc d’une hausse d’impôts.

    « On garde le versement transport. Cela va servir au fonctionnement du réseau et permet son aménagement », explique à L’Express Patrice Vergriete. « Il n’y pas d’impact sur la fiscalité, ni au niveau des entreprises, ni pour les ménages. » 

    Dunkerque n’est pas la seule ville à passer à la gratuité des transports publics. Dans l’agglomération de Compiègne, les bus sont gratuits depuis 1975. Là aussi, ce sont les entreprises qui paient : le versement transport provient de celles de plus de onze salariés et rapporte 5,3 millions d’euros, selon Le Monde. Cela couvre quasiment la totalité des coûts de la gratuité des bus, soit 5,7 millions d’euros. 

     
    3. Le réseau de bus a-t-il été adapté ?
    Un nouveau réseau plus efficace grâce à ses cinq nouvelles lignes dites « Chrono » avec une fréquence de 10 mn entre 7 et 19h. Mais aussi par des aménagements de la voirie (site dédié aux bus) et la priorité donnée aux bus dans les carrefours importants qui vont accroître la performance du réseau.
     
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    120 bus dont 40 tout nouveaux circuleront à la rentrée scolaire contre une centaine actuellement. Et ces nouveaux équipements derniers cris annoncés (nouveau mobilier urbain, multiplication de ports USB et installation de Wi-fi, nouveaux véhicules électriques…)

     
    4. Gratuité : quels avantages ? Quels inconvénients ?
    A Dunkerque, l’enjeu du bus gratuit est de lutter contre une désertification du centre-ville, difficile à contrer à l’heure où tout se vit dans les zones commerciales de périphérie mais également faciliter la mobilité de la population. Autour de la place Jean-Bart, on ne compte plus les locaux commerciaux vides et les panneaux « à louer ».

    Le retour des jeunes vers ce centre déserté est une aubaine le week-end. Patrice Vergriete s’inscrit dans une logique d’accessibilité : "Il faut que tout le monde puisse accéder à la ville, même sans avoir de voiture." Il rappelle que dans certaines communes de l’agglomération, près d’un tiers des ménages ne possède pas de voiture. La gratuité des transports leur permettra donc d’avoir accès à l’emploi et aux loisirs plus aisément. 

    https://www.youtube.com/watch?v=AA4qq3rkcFE

     Des critiques récurrentes pointent notamment le risque de voir le réseau se détériorer faute de financement suffisant. Les demandes des associations d’usagers portent d’ailleurs plus sur la qualité du réseau que sur une baisse du prix du billet.
    Pour répondre à ces attaques, l’agglomération dunkerquoise a décidé d’une vaste réorganisation de son réseau, jugé « injuste, vétuste et pas fiable » par le maire de Dunkerque. Le budget a été adapté en conséquence.

    Tous les chauffeurs ne sont pourtant pas convaincus par ces bouleversements profonds à venir. L’un d’entre eux, qui travaille à DK’Bus depuis sept ans, dit craindre « un changement dans la relation avec les clients ». Les employés de DK’bus craignent le changement de comportement des usagers au sein des bus dû à la gratuité des transports. 

    Selon le rapport du cabinet VIGS, les actes d’incivilités ont pourtant baissé de 59% depuis septembre 2015, grâce notamment à une plus grande mixité sociale et une féminisation de la clientèle. 

    5. Et à Lille, un jour, les transports gratuits ? 
    En se disant favorable à une étude sur la gratuité des transports en commun parisiens, Anne Hidalgo, maire de la capitale, a remis la machine en marche. Et rendu espoir aux (rares) partisans d’un service public de la mobilité en accès libre. Mais l’idée a du mal à se frayer un chemin dans la métropole lilloise. 

    La gratuité ? Une chimère, aux yeux du président de la MEL. Damien_Castelain balaie d’un revers de main une idée réputée infinançable, sauf à affoler le compteur des impôts pour compenser les 91 millions d’euros de recettes évaporées.

    En 2016, le financement des transports en commun sur Lille équivaut à 95 millions d’euros de recette pour la vente des titres de transports, 202 millions d’euros de subvention de la MEL : le contribuable paye 68% du prix du billet.

    #Dunkerque #transport #transports #mobilité #gratuité #économie #haut-de-france

  • Droit à la Ville et luttes dans les quartiers populaires : défendons nos logements ! - Université d’été solidaire et rebelle des mouvements sociaux et citoyens

    https://ue2018.org/Droit-a-la-Ville-et-luttes-dans-les-quartiers-populaires-defendons-nos

    spécialement pour @cdb_77

    Droit à la Ville et luttes dans les quartiers populaires : défendons nos logements !

    Samedi 25 – 9h30-16h30 Amphi 5

    Modules

    Démocratie, municipalisme, droit à la ville

    50 ans après la publication du Droit à la ville, la question de la place des habitants dans la prise en main de leurs conditions de vie et de leur environnement urbain reste plus que prégnante. De nombreux quartiers sont concernés par des processus de gentrification, de spéculation immobilière, de financiarisation ou de rénovation urbaine entrainant l’éviction des classes populaires du centre vers les périphéries des métropoles. Face à ces dynamiques d’exclusion urbaine, des luttes d’habitant.es s’organisent, multipliant les initiatives et les résistances. Qu’il s’agisse de la politique de rénovation urbaine, ou plus récemment de la Loi ELAN, nous faisons face aujourd’hui à la déstructuration du logement social et à l’aggravation de la situation sociale notamment dans les quartiers populaires. A partir des expériences des participants, cette rencontre vise à articuler nos luttes, échanger sur nos stratégies communes et construire des campagnes d’action. Nous discuterons des perspectives des luttes d’habitants dans les quartiers populaires souvent liées au projet de rénovation urbaine. Nous prolongerons également les échanges suite aux activités organisées pour les 50 ans du Droit à la Ville dans plusieurs villes (Marseille, Lille, Paris, Nanterre, Lyon, Grenoble...). Quels ponts sont à construire, par exemple entre militants et universitaires, pour peser dans la production et l’organisation des villes ? Quelles articulations avec les collectifs qui luttent contre les démolitions de logements sociaux et la destruction du modèle du logement social ? Quelles initiatives pour défendre les communs urbains ? Quels sont nos besoins de formations et d’expertise citoyenne ? Quelles alternatives pour élaborer de nouvelles politiques urbaines municipales ou nationales favorables aux habitants des quartiers populaires ?

    #urban_matter

  • Alimentation. La lutte des classes se joue aussi dans l’assiette
    https://www.humanite.fr/alimentation-la-lutte-des-classes-se-joue-aussi-dans-lassiette-659552

    Avec leur vente solidaire annuelle de fruits et légumes, PCF et Modef démontrent, le temps d’une journée, que les classes populaires ne sont pas condamnées à se priver de produits de qualité et à un prix juste.

    Déguster un gratin de courgettes, une tarte aux prunes ou même une salade de tomates relève parfois du luxe pour des familles aux revenus modestes ou des retraités aux pensions faibles. Mais, au pied des immeubles des villes populaires d’Île-de-France comme sur la place de la Bastille, au cœur de Paris, ils seront encore des milliers aujourd’hui à pouvoir s’offrir des fruits et légumes frais, de qualité, et à des prix justes, aussi bien pour le producteur que pour le consommateur. En réalisant leur initiative annuelle de vente à prix coûtant, la Confédération syndicale agricole des exploitants familiaux (Modef) et le Parti communiste français réduisent, le temps d’une journée, la différence du contenu des assiettes entre les couches sociales.

    Les plus modestes, davantage victimes de diabète et d’obésité

    Car, si la France est le 4e producteur de fruits et légumes en Europe (après l’Espagne, l’Italie et la Pologne), tous ses citoyens n’y ont pas accès de la même manière. Un rapport réalisé tous les sept ans par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, et publié l’an dernier, démontre combien les habitudes alimentaires sont un reflet saisissant des inégalités sociales. Dans ces habitudes, la consommation de fraises, petits pois, tomates et aubergines est davantage le fait d’individus ayant un niveau d’études supérieur à bac + 4 que de leurs compatriotes ayant quitté les bancs de l’école en primaire ou au collège, qui en mangent en proportions moindres. Ces derniers, davantage touchés par le chômage ou occupant des emplois d’ouvriers ou d’employés, perçoivent des revenus moins importants. Leurs choix se portent davantage sur de la viande rouge, pourtant peu bon marché, mais symbole de l’assiette des catégories aisées, ou sur des pommes de terre et des produits issus de céréales, jugés plus nourrissants. D’autant que, selon Faustine Régnier, docteur en sociologie de l’alimentation à l’Institut de recherche agronomique (Inra), les ménages modestes, qui consacrent une part importante de leur budget à leur alimentation, sont plus sensibles aux variations des prix. Or, saisonnalité oblige, les prix des fruits et légumes frais passent parfois du simple au double en quelques mois sur les étals. Le résultat de ces arbitrages contraints n’est pas sans conséquence sur la santé, puisque les Français aux revenus modestes sont davantage victimes de maladies cardio-vasculaires, de diabète ou d’obésité...

    https://www.humanite.fr/fruits-et-legumes-au-juste-prix-les-points-de-ventes-solidaires-paris-et-il

  • Les impôts pris d’assaut Olive - 13 Août 2018 - La Brique

    À Lille, les salarié.es de la Direction générale des finances publiques (DGFiP) sont en grève depuis avril. Ces dernièr.es protestent contre le fameux projet de réforme des services publics Cap 2022 lancé le 13 octobre 2017 par le gouvernement. Le volet concernant la gestion des impôts prévoit en effet la suppression de 20 000 postes de fonctionnaires dans le Nord – 120 000 à l’échelle nationale – le remplacement partiel des fonctionnaires par des salarié.es contractuel.les et renforce drastiquement la dématérialisation de la majorité des démarches administratives.
     
    Le mot d’ordre de #Cap_2022 est à la réduction des dépenses publiques pour les contribuables... à leur dépens. Quand Edouard Philippe s’engage à « redonner du sens, de la cohérence et de la lisibilité aux services publics », il faut comprendre le calcul : modernisation + progrès technique = #Taylorisme 2.0. Une conception de la rationalisation qui prendrait la forme de portails informatiques et téléphoniques pour toutes les démarches fiscales. L’heure du « tout numérique » a la malséance d’estimer que tout le monde dispose d’un accès à l’#internet et que les services rendus par les agent.es physiques sont archaïques.

    L’État social en pop-up !
    Le défenseur des droits alertait d’ailleurs dans son dernier rapport des conséquences désastreuses de la dématérialisation des services publics en terme d’accès aux droits. L’expertise dénonce expressément « l’amplification de l’inaccessibilité de l’information en raison de la suppression des services d’accueil, de la dématérialisation » et de plateformes téléphoniques inopérantes. Un euphémisme qu’il faut comprendre comme l’éviction d’une partie de la population en situation de précarité des dispositifs assurant le service public (1). . . . . . . . .

    La suite : http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1009-les-impots-pris-d-assaut