Acte XIII. Paris : un Gilet jaune la main arrachée par une grenade GLI F4
▻http://www.revolutionpermanente.fr/Acte-XIII-Paris-un-Gilet-jaune-la-main-arrachee-par-une-grenade
Acte XIII. Paris : un Gilet jaune la main arrachée par une grenade GLI F4
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une femme s’est pris un tir de flashball dans le ventre à lille, mais rien dans les journaux so far.
Ce dimanche matin, rien dans la voix du mort à propos de cette femme blessée.
La presse officielle assure
Mardi, le gazage à Lille était impressionnant.
A propos du gars qui s’est fait détruire la main à Paris, retenez bien ce nom : ▻https://twitter.com/F_BACHELIER/status/1094244999439544320 (Ben ouais, maintenant je balance.)
@sombre, tu dis si on parle du même
Florian Bachelier
Député Ille-et-Vilaine (8e circonscription)
Source : ▻http://www2.assemblee-nationale.fr/deputes/fiche/OMC_PA719770
Le contacter : florian.bachelier@assemblee-nationale.fr
3° Les participations aux organes dirigeants d’un organisme public ou privé
Cabinet d’avocats
Commentaire : président non rémunéré avoxagérant rémunéré (cf supra)avoxa rennes(point particulier 2017 : 73522 € de janvier à mai 2017 + régularisation 2016 de 100518 € - ces valeurs 2017 sont en brut), soit 174 040 €
Organisme : avoxa et avoxa rennes │ De : 01/2011 à 07/2017
En 2016 : 2016 130 854 €
4° Les participations financières directes dans le capital d’une société à la date de l’élection ou de la nomination
Quelques euros dans diverses sociétés.
Les Ceaucescu
Sources, entre autres : ▻https://twitter.com/DeltaPapaBravo/status/1094303875648114689
C’est lui, le répugnant dont j’ai mentionné le tweet. Et là c’est une photo des « deux doigts » : ▻https://twitter.com/davduf/status/1094227191246802944
(Désolé pour cette image très trash mais ce n’est ça qui est le plus dégueulasse dans cette affaire parce que question #abjection pour arriver à la cheville de ce député d’Ille et Vilaine, Florent Bachelier en l’occurrence, faut déjà pouvoir s’aligner.)
Pass the SALT 2019 : Sécurité et Logiciels Libres reviennent à Lille
▻https://linuxfr.org/news/pass-the-salt-2019-securite-et-logiciels-libres-reviennent-a-lille
Après une première édition réussie en juillet dernier, Pass the SALT, conférence dédiée à la Sécurité et aux Logiciels Libres, revient à l’école Polytech Lille du 1 au 3 juillet 2019.
Son accès est gratuit et les conférences seront données en langue anglaise afin de permettre la participation la plus ouverte et accessible possible aux conférenciers et conférencières étrangers.
Pass the SALT a pour but de favoriser l’exposition et la coopération autour des Logiciels Libres dans le domaine de la Sécurité. En 2018, elle a accueilli 28 interventions et 5 ateliers. Ces interventions ont couvert 9 thématiques différentes comme le reverse, la sécurité réseau, la réponse à incidents, l’offensif ou la sécurité web.
L’appel à soumissions est ouvert jusqu’au 31 mars 2019. Le site pour déposer votre proposition (...)
Depuis quelques jours, le collectif Désarmons-les se fait régulièrement agresser. Voici son communiqué :
MISE AU POINT, sur les menaces que nous recevons.
▻https://desarmons.net/index.php/2019/02/04/mise-au-point-sur-les-menaces-que-nous-recevons
Depuis quelques jours, nous nous faisons régulièrement agresser.
Notre collectif existe depuis 2012. Depuis 2014, il s’organise quotidiennement auprès de personnes mutilées par la police, y compris déjà en 1999. Certain-es de ces blessé-es graves l’ont été dans les quartiers populaires, d’autres en marge de matchs de foot, tous n’ont pas les mêmes convictions politiques. Nous n’avons pas attendu le mouvement des gilets jaunes.
Oui, il y avait des blessé-es grave avant les gilets jaunes. Nous en comptions au moins 53 avant le mois de novembre 2018. On en parlait peu. Notre combat était peu visible. Nous n’avons jamais cherché la reconnaissance, notre priorité étant d’aider les blessé-es dans leur combat, en apportant un soutien juridique, psychologique, politique, selon des principes clairs et en accord avec une analyse radicale du système actuel.
Depuis quelques semaines, des enjeux de pouvoir ont pris leur place dans un combat que nous menons depuis des années avec bienveillance. Des gens se présentent en icônes d’un mouvement qui avait pourtant affirmé qu’il ne voulait pas de porte-paroles, écrasant au passage les pieds des autres. Certaines croient également pertinent de dire qu’ils sont « neutres » et que leur action est « apolitique », tout en laissant agir des populistes de la droite dure et en condamnant les militants antifascistes qui combattent l’hydre fasciste avec conviction (autant préciser qu’on ne la combat pas avec des fleurs).
Nous ne sommes pas d’accord avec cette neutralité, car pour nous les violences d’État, dont font partie les violences racistes et les violences policières, sont un problème politique. Depuis des années, nous essayons de faire admettre au plus grand nombre que ce ne sont pas des « dérapages », des « bavures », mais des violences systémiques, institutionnelles, assumées par le pouvoir.
Aujourd’hui, nous faisons l’objet d’insultes diverses et de menaces.
Des gens nous disent que nous mentons et que nous « ne maîtrisons pas notre sujet », sans avoir lu un seul des articles de notre site internet. Nous mettons au défi qui que ce soit de trouver un mensonge sur notre site ou une information qui soit fausse.
Depuis quelques jours, nous faisons également l’objet d’attaques verbales et de menaces de personnes qui ne supportent pas la critique politique et ne sont pas capables d’autocritique, exigeant de nous qu’on supprime des publications sous prétexte qu’elles leur déplaisent, confondent « critique » et « appel à la haine ».
Parmi elles, des personnes qui se disent « medics » et ont inventé un clivage entre « street medics » et « médics », comme si ces catégories existaient avant que ces mêmes personnes ne débarquent et négocient leur intervention avec les autorités, niant et piétinant du même coup des décennies de pratiques militantes, réfléchies et autonomes (qu’elles semblent mépriser). « street medic » n’est pas une identité, mais une pratique, au même titre que les « legal team » (soutien juridique), les « trauma team » (soutien psychologique), le « black bloc » (tactique collective permettant d’agir et se défendre en bénéficiant de l’anonymat), les « zones d’autonomie temporaire » ou les « cantines mobiles ». Cette pratique a une histoire et une philosophie, qui remonte au mouvement américain des droits civiques. Elle n’a jamais été neutre, ni apolitique.
Déjà en 2012, nous avions des liens constants avec des groupes de « street medics ». Sur certaines manifestations, nous avons nous-mêmes été street medics.
Faire « street medic », c’est être capable d’humilité, refuser la professionnalisation, dans le but de protéger les manifestant-es de la répression et d’organiser le soin en manifestation autour de principes de lutte clairs, qui n’acceptent aucune négociation avec les flics pour quémander le droit d’agir. Oui, être medic en manif, ce n’est pas offrir un substitut à la sécurité civile ou aux pompiers : il s’agit d’un combat politique, pas de l’encadrement légal d’un événement festif.
Toutes celles et ceux qui voient dans ces pratiques une manière égocentrique d’exister, d’avoir de la reconnaissance, de se faire passer pour des héros, n’ont pas compris l’esprit de la chose.
On n’a pas à nous faire des pressions parce que nous dénonçons les compromis avec la police. Nous avons nos valeurs et principes, nous les défendrons. Que ceux à qui ça ne plaît pas passent leur chemin au lieu de nous empêcher d’agir et de nous faire perdre notre temps.
Laissez nous respirer !
(je l’ai copié en entier parce que je veux être sûre qu’il soit lu, tant ses bases politiques / éthiques sont importantes !)
#apolitisme #streetmedics #street_medic #trauma_team #legal_team #black_bloc #radicalité #oppression_systémique
ajout sur leur facebook : Une liste non exhaustive des avocat-es que Désarmons-les ! conseille, pour des raisons liées à leur compréhension des enjeux de la défense collective, leur fiabilité, leur accessibilité et leur engagement personnel dans la défense de personnes touchées par la répression ou les violences policières :
Lucie SIMON (Paris / IDF) : 06 33 50 30 64
Raphael KEMPF (Paris / IDF) : 06 28 06 37 93
Ainoha PASCUAL (Paris / IDF) : 07 68 97 17 68
Eduardo MARIOTTI (Paris / IDF) : 07 68 40 72 76
Alice BECKER (Paris / IDF) : 06 23 76 19 82
Samuel DELALANDE (Paris / IDF) : 06 01 95 93 59
Matteo BONAGLIA (Paris / IDF) : 01 40 64 00 25
Emilie BONVARLET (Paris / IDF) : 06 23 53 33 08
Xavier SAUVIGNET (Paris / IDF) : 01 56 79 00 68
Arié ALIMI (Paris / IDF) : 06 32 37 88 52
Chloé CHALOT (Rouen) : 06 98 83 29 52
Claire DUJARDIN (Toulouse / SUD OUEST) : 06 74 53 68 95
Romain FOUCARD (Bordeaux / SUD OUEST) : 07 62 07 73 56
Muriel RUEF (Lille / NORD) : 06 84 16 63 02
Florian REGLEY (Lille / NORD) : 07 83 46 30 82
Maxime GOUACHE (Nantes / OUEST) : 06 59 89 37 57
Pierre HURIET (Nantes / OUEST) : 06 15 82 31 62
Stephane VALLEE (Nantes / OUEST) : 06 09 93 94 61
Florence ALLIGIER (Lyon / EST) : 06 07 27 41 77
Olivier FORRAY (Lyon / EST) : 04 78 39 28 28
Christelle MERCIER (Saint Etienne / EST) : 06 28 67 53 52
Jean Louis BORIE (Clermont Ferrand / CENTRE) : 04 73 36 37 35
On remarquera que certain.e.s leaders blessé.e.s ne l’ont pas été dans un groupe de manifestant.e.s agité.e.s mais étaient seuls, dans un coin calme, presque en retrait.
Exemple, Louis Boyard :
à l’écart et sans gilet jaune, il prend la décision de s’éloigner « sans courir ».
▻https://www.liberation.fr/checknews/2019/02/04/le-president-de-l-union-nationale-lyceenne-louis-boyard-a-t-il-ete-victim
Questions :
Qui donne l’ordre aux policiers de blesser volontairement les opposant.e.s qui dérangent ?
Qui fournit les noms des opposants.e.s à « neutraliser » ?
– Ministère de l’intérieur ?
– Attaché au cabinet du président de la république ?
– Direction de la police ?
Lille, capitale de la ségrégation
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1040-lille-capitale-de-la-segregation
▻http://labrique.net/images/numeros/numéro57/segregation1.jpg
Un record. Avec 44% d’élèves scolarisé.es dans l’enseignement privé, de la maternelle à l’université, la métropole lilloise détient rien moins que le record de France en la matière, doublant la moyenne nationale qui s’élève à 22%. Dans des communes, comme Beaucamps-Ligny et Bondues, plus de 85% des élèves étudient dans des écoles privées. Des établissements privés à Roubaix, Tourcoing, Marcq, scolarisent plus de 2000 élèves qui se massent à l’abri des classes populaires. Comment expliquer ce phénomène ? Levons le voile, chiffres à l’appui, sur la réalité de cette ségrégation scolaire, particulièrement vivace dans la métropole.
Portraits d’expulsé.es
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/1045-portraits-d-expulse-es
▻http://labrique.net/images/numeros/numéro56/Motif-M.Bertrand.jpg
La destruction de la dernière barre d’immeubles du grand ensemble du boulevard de Strasbourg (BDS), nommée Marcel Bertrand a débuté1. Cette résidence gérée par Lille Métropole Habitat (LMH), mise à nu, dévoile ce qu’a été l’intérieur des maisons de plusieurs centaines de familles. La destruction est donnée à voir comme un spectacle. Une mise en scène qui a commencé le 10 septembre dernier par l’inauguration du premier coup de pelleteuse et qui s’est terminée silencieusement en décembre.
Le Racing en finale de la Coupe de la Ligue : une odyssée en 4 temps
▻https://www.rue89strasbourg.com/racing-finale-coupe-ligue-comment-parcours-148319
Le Racing a remporté mercredi 30 janvier la demi-finale de Coupe de la ligue face aux Girondins de Bordeaux (3-2). Comme le samedi précédent, les Bleus et Blancs ont battu les Bordelais (1-0) dans un stade de la Meinau bouillonnant, à guichets fermés pour la onzième fois cette saison. Retour sur le parcours du RCSA en Coupe de la ligue, qui jouera la finale le samedi 30 mars au stade Pierre-Mauroy à Lille face à Guingamp. (lire l’article complet : Le Racing en finale de la Coupe de la Ligue : une odyssée en 4 temps)
« Gilets jaunes » : « l’incompréhension » de deux hommes jugés sans même avoir manifesté
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/01/29/gilets-jaunes-l-incomprehension-de-deux-jeunes-hommes-juges-sans-meme-avoir-
A la barre, Arthur T., traducteur breton au pull marin et à l’allure solide, a un ton lapidaire qui trahit son incompréhension. Mardi 29 janvier, le jeune homme de 29 ans comparaissait aux côtés de son ami Théo*, 21 ans, devant le tribunal correctionnel de Nanterre pour « groupement en vue de la préparation de violences ou de dégradations » et « transport sans motif d’arme de catégorie D ». Pour avoir refusé de se soumettre à une demande de relevé d’empreintes, Arthur T. était aussi jugé pour « refus de signalétique ».
(...)
Contrairement aux manifestants interpellés sur les lieux du rassemblement parisien, et généralement poursuivis pour des faits de rébellion ou de violences contre les forces de l’ordre, Arthur T. et Théo n’ont pas mis un pied à la manifestation.
(...)
C’est à la suite d’un contrôle routier que les deux hommes sont interpellés le 8 décembre vers 9 heures, à Villeneuve-la-Garenne (Hauts-de-Seine). Leur voiture présentant un feu défaillant, les policiers demandent les papiers du véhicule avant d’apercevoir, au pied du passager, « une bonbonne de peinture chromée et une barre de fer », relate la présidente du tribunal, précisant que les forces de l’ordre n’ont pas pris la peine « d’effectuer une fouille en bonne et due forme du véhicule ».
La barre de fer en question, qui sera un point central de ce procès, est en réalité une biellette de direction – une pièce de mécanique automobile ressemblant à une barre de fer. « On s’obstine à appeler cela une barre de fer, cela permet de faire vivre ce dossier, alors que c’est une biellette de direction », insistera Me Xavier Courteille, l’avocat de Théo, lors de sa plaidoirie. Considérée comme une « arme de catégorie D » par les policiers, cette pièce mécanique avait justifié le placement en garde à vue de ces deux hommes au casier judiciaire vierge. Car à l’intérieur du véhicule, les policiers n’avaient aperçu ni masque respiratoire, ni gants, ni casque… pas même un gilet jaune.
(...)
Devant la présidente, Théo, qui jongle entre ses études à Lille et des petits boulots en intérim, ne s’exprimera pas davantage. Arthur, vivant à Rennes, où il travaille ponctuellement comme traducteur pour une chaîne de télévision locale, se dit « stupéfait par l’ampleur de cette procédure » et déplore avoir « fait l’objet d’un placement sous contrôle judiciaire » l’empêchant de se rendre en Ile-de-France.
Combien d’autres cas absurdes comme cela, avec des conséquences odieuses à la clef ?
L’autre fois, on évoquait les mutuelles qui ne remboursent pas les mains explosées... combien de cas similaires ne faisant pas l’objet de médiatisation ?
La maison poulaga est en état de stress permanent. L’institution judiciaire nous fait un burn out. Ces gens-là sont dangereux. #antiterrorisme (mon cul)
Le journal communiste L’Humanité en cessation de paiement — RT en français
▻https://francais.rt.com/france/58429-journal-communiste-humanite-cessation-paiement
La souscription, c’est là :
▻https://www.donspep.caissedesdepots.fr/?journal=huma
Le quotidien fondé par Jean Jaurès en 1904 a été placé sous la protection du tribunal de commerce. Son directeur s’interroge sur la possibilité de conserver en France « une presse indépendante des grands groupes financiers ou de leur filiale »
En difficulté financière, le quotidien communiste L’Humanité a été placé « sous la protection du tribunal de commerce de Bobigny ». C’est ce qu’a annoncé le 25 janvier au soir son directeur Patrick Le Hyaric. Ce dernier réagissait à des informations de l’hebdomadaire Marianne selon lequel le journal s’était « vu contraint de se déclarer en cessation de paiement ».
Lire aussi
Un militant du parti communiste français (PCF), le 3 mars 2017 à Lille. Fini la faucille et le marteau : le Parti communiste français change de chef et de logo
« Depuis des mois », lecteurs et personnels du quotidien fondé en 1904 par Jean Jaurès ont été informés « des lourdes difficultés financières que devait affronter L’Humanité comme de nombreux autres journaux », a expliqué Patrick Le Hyaric dans un communiqué laconique, précisant qu’une audience aurait lieu « le 30 janvier prochain sur l’avenir de l’entreprise ».
Selon un journaliste de L’Humanité requérant l’anonymat, les salariés ont été informés de la nouvelle la veille en réunion de programmation et « se sont vu promettre qu’ils seraient payés, mais via le régime de garantie des salaires (AGS) », qui prend le relais lorsque une entreprise n’a pas les fonds nécessaires pour payer les salaires.
Les journalistes, qui représentent plus de la moitié des quelque 200 salariés du quotidien, ont été « pris de cours » lors de l’annonce, mais restent « combatifs ». « C’est surtout une crise de la presse papier dans sa totalité, cela pose la question de l’indépendance de la presse en France », analyse-t-il en se demandant s’il est encore « possible aujourd’hui d’avoir une presse indépendante des grands groupes financiers ou de leur filiale ».
Produire un journalisme de qualité est devenu de plus en plus difficile pour les médias d’information en lutte pour leur survie au niveau économique, en particulier le reportage à l’étranger et l’investigation, qui nécessitent plus de ressources.
Un plan de continuation a été présenté par la direction du quotidien, selon Marianne qui avance deux hypothèses. Si le plan devait être rejeté, le quotidien « serait placé en liquidation judiciaire et fermerait », mais « dans le cas le plus probable, c’est un redressement judiciaire qui sera prononcé, afin de lui laisser une chance de poursuivre son activité », poursuit l’hebdomadaire.
« Le journal de Jean Jaurès n’est pas encore mort », poursuit un journaliste de L’Humanité. Un meeting de soutien est annoncé le 22 février à la Bellevilloise dans le XXe arrondissement de Paris et une souscription a été ouverte pour permettre au journal de Jaurès de continuer à paraître.
Pollution : ce que vous respirez dans le métro
A Lyon, Toulouse et Lille, les milliers d’usagers quotidiens du métro respirent un air bien plus pollué aux #particules fines qu’à l’extérieur. Mediacités s’est plongé dans la jungle des mesures prises dans ces métropoles et met en lumière un enjeu de #santé public dont les collectivités commencent tout juste à se saisir.
Le livre de Stéphane Bortzmeyer « Cyberstructure : L’Internet, un espace politique » obtient le prix du livre Cybersécurité délivré par le Forum FIC 2019.
Cette semaine se tient à Lille le Forum International de la Cybersécurité (#FIC2019). Ce forum regroupe plus de 8600 participants venant de 80 pays, pour trois jours de débats et d’interventions, tantôt politiques et militaires, tantôt techniques (▻https://www.forum-fic.com/accueil.htm)
Comme chaque année, le Forum compose un jury d’experts pour décerner des prix aux livres les plus importants dans le domaine. Cette année, il y avait 42 ouvrages en compétition, et 4 livres primés (voir infra).
Dont le livre « Cyberstructure : L’Internet, un espace politique » de Stéphane Bortzmeyer publié par C&F éditions
(►https://cfeditions.com/cyberstructure)
Il faut dire que celui-ci possède un attrait particulier :
– il s’agit d’un ouvrage très précis techniquement ; une qualité qui lui permet également de ne pas se perdre dans des explications touffues, et au final de produire un livre très pédagogique. Tout étudiant en informatique devrait avoir lu un tel ouvrage pour comprendre la structure de l’internet, les enjeux de la cryptographie ou la blockchain, sans se noyer dans trop de détails, ni se contenter de visions superficielles, ou mal informées ;
– Cyberstructure fait aussi le pont entre les enjeux techniques de l’Internet et les questions politiques fondamentales, notamment les droits humains. Comment des interprétations du code informatique peuvent réduire les capacités d’expression et de vie privée des internautes ; et comment ces questions doivent être présentes dans l’esprit de tout développeur informatique, pour inscrire la défense des droits humains dans le code et l’architecture du numérique.
Appuyé sur une longue expérience d’ingénieur et écrit par un ardent défenseur de la liberté d’expression et du commun de la communication numérique, Cyberstructure est un livre qui s’adresse à de nombreux publics.
Les premiers lecteurs sont unanimes : un livre à conseiller sans arrière-pensées pour comprendre internet et pour agir en défense des droits humains dans le monde numérique.
Et ils/elles sont nombreuses : en un mois et demi, le premier tirage a été épuisé. Le deuxième tirage arrive vendredi, donc vous pouvez dès maintenant commander sans hésiter, auprès de votre libraire favori ou en ligne sur notre site : ►https://cfeditions.com
Résultats du concours de livres FIC2019
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▻https://www.forum-fic.com/accueil/prix/prix-du-livre.htm
1/ L’ouvrage consacré à Louis Pouzin a été classé « hors concours ».
Louis Pouzin recevra un hommage particulier en présence des auteurs lors de l’intervention de madame Parly, le mardi 22 janvier après-midi.
2/ Ont été primés (42 ouvrages candidats)
Prix « Grand public » : Gilles Fontaine, Dans le cyberespace, personne ne vous entend crier, éditions Jean-Claude Lattes
Prix « Cybersecurité » : Stéphane Bortzmeyer, Cyberstructure, l’internet un espace politique, C&F Éditions
Prix « Cyberdéfense » : Stéphane Taillat, Amaël Cattaruzza, Didier Danet, La Cyberdéfense, politique de l’espace numérique, éditions Armand Colin.
« Coup de cœur du Jury » : Stéphane Mallard, Disruption, préparez-vous à changer le monde, éditions Dunod.
#Cyberstructure #Stéphane_Bortzmeyer #FIC_2019 #Cybersécurité
ici, c’est juste @stephane ;-)
et on peut le féliciter…
►https://seenthis.net/messages/739052
Du coup pour le deuxième tirage, vous avez corrigé les coquilles ? :D
▻https://cyberstructure.fr/errata.html
Bravo et j’attends le livre aussi du coup. :)
Evidemment !!! Sinon, cela servirait à quoi de collationner les coquilles ? Elles sont également corrigées dans le livre numérique à paraître bientôt.
Excellent bravo ! Je le lis et le recense dans le @mdiplo dès que possible.
@stephane tu les vends sous le manteau ou tu conseilles de les acheter en librairie ?
Seras tu au Fosdem ?
@Sandburg C’est achetable légalement :-) ►https://cyberstructure.fr/ou-acheter.html
Et, oui, je suis au FOSDEM et j’aurais des livres avec moi ▻https://cyberstructure.fr/meetings.html
@sandburg Également en #EPUB, désormais ►https://cyberstructure.fr/ou-acheter.html
Utile (indispensable ?) pour les citoyens, nécessaire (obligatoire ?) pour les politiques et les journalistes...
je le recommande vivement !
Six prêtres traditionalistes en garde à vue pour violences sur des enfants
▻https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/01/16/six-pretres-traditionalistes-en-garde-a-vue-pour-violences-sur-des-enfants_5
Six prêtres de la communauté traditionaliste de Riaumont (Pas-de-Calais) ont été placés en garde à vue, mercredi 16 janvier à Lille, dans le cadre d’une enquête concernant des violences physiques sur des pensionnaires, a-t-on appris de source proche de l’enquête.
Cette enquête, menée par l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP) et la police judiciaire de Lille, concerne des faits de violences « non sexuelles » sur des pensionnaires qui « remontent » dans le temps mais qui « ont pu perdurer », selon cette source, confirmant une information de la chaîne M6.
Lutte contre « les idéologies anti-morales »
En mai, plusieurs informations judiciaires avaient été ouvertes pour des soupçons d’abus sexuels et de maltraitance dans cette communauté catholique traditionaliste sise à Lievin, qui lutte contre « les idéologies anti-chrétiennes et anti-morales ». Plus de 200 témoins et victimes ont été auditionnés par la police dans plusieurs pays depuis 2013, pour des faits remontant aux années 1990 et 2000. L’ancien prieur a notamment été mis en examen pour détention d’images pédopornographiques.
Cet institut traditionaliste comprend une école hors contrat qui dispense des cours de la sixième à la troisième, encadrés par des religieux de spiritualité bénédictine célébrant la liturgie en latin. La propriété abrite en outre un groupe scout traditionaliste et un centre de documentation baptisé « laboratoire scout ».
L’article soutiens que les violences ne sont pas sexuelles tout en affirmant que « L’ancien prieur a notamment été mis en examen pour détention d’images pédopornographiques. »
Mais détenir des images pedopornographique c’est une violence sexuelle, il a fallu violenter des enfants pour faire ses images, en avoir c’est etre complice ou/et commenditaire de celleux qui ont fait ces images.
#catholicisme #violence #éducation
Pas-de-Calais : quatre religieux mis en examen pour « violences légères » sur mineurs
Placés en garde à vue mercredi, ils sont ressortis libres, jeudi, et ont été placés sous contrôle judiciaire.
▻https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/01/17/pas-de-calais-quatre-religieux-mis-en-examen-pour-violences-legeres-sur-mine
Tout va bien, la justice française approuve la violence contre les enfants et l’intégrisme religieux.
[Ahwahnee] Projection de Génération Hate.
▻https://grenoble.indymedia.org/2019-01-14-Ahwahnee-Projection-de-Generation
Ce lundi 21 Janvier, nous projetons un documentaire sur le mouvement Génération Identitaire. C’est une investigation en caméra cachée dans les coulisses du local de Génération Identitaire (Lille) la Citadelle. Ce documentaire à été produit par la chaîne Qatari Al-jazeera, il faudra prendre cette donnée en compte lors de la projection. 19h ouverture des portes (et repas vegan) 20H30 proj Ça se passe à Ahwahnee, lieu occupé depuis plus de deux ans au nez et à la barbe de la mairie et des (...)
Gilets Jaunes Le Mans le 12 janvier
Nous étions selon le Maine Libre 2 000 personnes
Place de préfecture c’était tendu, les crs n’ont pas arrêté de lancer des gaz lacrymo. Je dirais que cela a duré une demie heure. Puis ils ont chargé avec les véhicules et un cordon de crs très agressifs pour dégager la place.
Ensuite les manifestant·es se sont engouffré·es dans des rues adjacentes mais je n’ai pas suivi car je craignais que cela dégénère.
J’étais située de l’autre côté du nuage qu’on voit sur la photo.
J’ai le sentiment que le mouvement prend de l’ampleur, au moins au Mans, 2 000 personnes selon les médias.
Toulouse
▻https://iaata.info/An-01-ap-GJ-Suivi-du-7-au-13-janvier-3001.html
Bilan à 20h de l’#ActeIX
Environ 20 000 personnes, 33 #interpellés , au moins 5 #blessés dont une main arrachée , une joue perforée, plusieurs têtes touchées au flashball selon les medics.
Environ 500 à Angers (d’après « Fouette-Rance »), ce qui, en soi, n’est pas si mal pour le Maine-et-Loire et pour un « mouvement qui s’essouffle » (ou pas) ...
Le Mans : 300 femmes « gilets jaunes » marchent contre les violences et le gouvernement
▻https://seenthis.net/messages/752509
Des peines de prison prononcées à l’encontre de gilets jaunes
Arrêtés en fin de journée, ils ont tous les trois été placés en garde à vue. Aux trois, il leur est reproché des faits de violence sur une personne dépositaire de l’autorité publique sans incapacité.
La plus grosse peine, cinq mois de prison avec mandat de dépôt dont deux avec sursis, a été prononcée pour le dernier à comparaître.
Avec une interdiction de manifester pendant trois ans sur le territoire de la Sarthe et de porter une arme pendant cette même période.
Il a reconnu avoir renvoyé une grenade lacrymogène en direction des forces de l’ordre. « Je n’aurai pas dû le faire », reconnait-il.
Son casier judiciaire portant onze mentions et neuf condamnations ne l’a pas aidé.
Un autre des trois prévenus a été condamné à de la prison : huit mois avec mandat de dépôt dont deux avec sursis. Mais la peine sera exécutée sous le bénéfice d’un bracelet électronique.
Lui aussi a une interdiction de manifester sur le territoire sarthois pendant trois ans ainsi que de porter une arme pendant cette période.
Il lui est reproché des insultes envers les forces de l’ordre et d’avoir jeté une cannette en verre. Il reconnaît les premiers faits, pas le second.
Enfin, le troisième prévenu écope de six mois avec sursis et mise à l’épreuve. Il est convoqué au service pénitentiaire d’insertion et de probation le 31 janvier.
▻https://www.lemainelibre.fr/actualite/justice-des-peines-de-prison-prononcees-a-l-encontre-de-gilets-jaunes-1
Lycéen en garde-à-vue : des lycéens manifestent
▻https://www.lemainelibre.fr/actualite/le-mans-lyceen-en-garde-a-vue-des-lyceens-manifestent-17-01-2019-237558
Ce mercredi, un lycéen de 17 ans, scolarisé à Malraux, à Allonnes, a été placé en garde à vue "pour des jets de projectiles place de la République et place Aristide-Briand" dans le cadre de la manifestation des Gilets jaunes remontant au samedi 5 janvier.
Ce jeudi matin, des lycéens de Malraux, Touchard et du lycée sud se sont retrouvés devant la préfecture. Ils ont ensuite rejoint le tribunal où leur « camarade » devait être présent, selon eux.
Au Mans, la manifestation des Gilets jaunes tourne à la guérilla urbaine
▻https://www.ouest-france.fr/societe/gilets-jaunes/en-images-au-mans-la-manifestation-des-gilets-jaunes-tourne-la-guerilla
Manifestation des gilets jaunes au Mans : un acte 10 totalement pacifique et sans confrontation avec les forces de l’ordre ?
▻https://actu.fr/pays-de-la-loire/mans_72181/manifestation-gilets-jaunes-mans-acte-10-totalement-pacifique-sans-confrontatio
Si avec deux marches organisées ce week-end des 19 et 20 janvier 2019 à Sablé-sur-Sarthe fait figure d’épicentre, Le Mans reste un point névralgique pour « un rassemblement du grand ouest » surtout après l’interdiction de manifestation à Angers. La frange pacifique du mouvement appelle à une nouvelle manifestation au départ de la gare SNCF du Mans à 11 h.
Action symbolique contre les violences
Cette marche « ultra-pacifique » doit notamment rallier la Cité judiciaire. Le groupe « Colère 72 » invite les manifestants à venir avec du ketchup ou un mélange de farine eau colorant pour fabriquer du faux sang. Il s’agit de « dénoncer les violences faites sur les gilets jaunes ».
Pour éviter les tensions des dernières semaines devant la préfecture de la Sarthe, les plus pacifiques devraient ensuite rejoindre le rond-point des Fontenelles, dans le quartier des Maillets.
Vers une convergence des luttes ?
Le mouvement se veut toujours « apolitique, non syndical, non associatif de toute obédience, non philosophique ou religieux » mais un rapprochement s’est opéré. Une réunion a d’ailleurs eu lieu cette semaine avec plusieurs organisations syndicales sarthoises sur fond de convergence des luttes, un gilet jaune précise :
Les revendications prioritaires des gilets jaunes portent sur les points suivants : pouvoir d’achat, justice fiscale, démocratie, justice climatique… Beaucoup de ces revendications ressemblent à celles de nombreux syndiqués, à celles portées par des organisations syndicales.
L’appel au calme de Stéphane Le Foll
A LIRE AUSSI. Au Mans, des gilets jaunes s’invitent à la mairie et rencontrent Stéphane Le Foll
Le mouvement gilet jaunes s’organise. Après la rencontre avec le maire du Mans Stéphane le Foll, le cabinet du maire a proposé aux gilets jaunes une salle à la maison des associations pouvant servir de QG. Les gilets jaunes ont également rencontré le sénateur Jean-Pierre Vogel.
2000 gilets jaunes à Strasbourg aujourd’hui
Curieux contrastes
Lille : selon notre comptage, près de trois mille personnes (1 800 selon la préfecture)
▻http://www.lavoixdunord.fr/520004/article/2019-01-12/l-acte-9-des-gilets-jaunes-en-cours-ce-samedi-dans-le-centre-ville
Amazon, vendeur de destruction massive
▻https://www.lemonde.fr/televisions-radio/article/2019/01/11/amazon-vendeur-de-destruction-massive_5407944_1655027.html
Amazon organise la #destruction massive de ses #invendus. Près de 300 000 objets neufs ont été jetés en trois mois dans son entrepôt de Chalon-sur-Saône, le plus petit des cinq établis en France par le géant de la vente en ligne – les autres sont à Montélimar, Orléans, Amiens et Lille. Au niveau national, cela représente 3,2 millions d’objets manufacturés neufs jetés en 2018, selon les estimations d’élus CGT.
Des boîtes de Playmobil, vendues 36 euros sur le site, de #Lego, de couches (31 euros), des machines à pop-corn, le tout dans leurs emballages d’origine, mis à la poubelle.
Gilets Jaunes : La répression s’essouffle sur les braises
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/hors-canard/1041-gilets-jaunes-la-repression-s-essouffle-sur-les-braises
Des rond-points aux frontières, des péages aux grilles des ministères, la trêve des confiseurs n’aura existé que sur l’antenne des chaînes d’info. Le mouvement s’essouffle ? Non, il n’a pas cessé de s’époumoner et reprend de plus belle en cette nouvelle année. Dans la rue, ça donnait l’acte 8, samedi 5 janvier : une mobilisation comme les pavés de Lille en avaient rarement vécue. Récit.
Depuis 2007, les #facs à la peine
L’augmentation du nombre d’étudiants et la loi LRU minent les #budgets des établissements.
#Lille n’est pas la seule université dans la panade financière. De nombreux établissements ne parviennent pas à boucler leurs budgets.
Combien de facs ont des #difficultés_financières ?
Situation « très dégradée », avec un « risque d’#insoutenabilité à court ou moyen terme ». Voilà ce qu’écrivait en mai dernier la #Cour_des_comptes au sujet des universités de #Grenoble_Alpes, #Limoges, #Orléans, #Pau, #Toulouse-III, l’université de technologie de #Troyes et l’Ecole centrale de Nantes (ingénieurs). Outre ces six établissements, elle observait aussi des problèmes, bien que moins prononcés pour Paris-I et Rennes-II. « Cette situation n’est plus exceptionnelle, précise Khaled Bouabdallah, vice-président de la Conférence des présidents d’université (CPU). Depuis dix ans, entre 7 et 10 universités se retrouvent confrontées chaque année à de graves #problèmes_financiers. »
Pourquoi ?
« La raison est très simple, répond Khaled Bouabdallah. Les universités voient s’accumuler une série de #dépenses obligatoires, de l’ordre de 150 millions d’euros, que l’Etat ne compense pas intégralement. Donc au bout d’un moment, ça coince. » Un exemple : l’évolution de carrière. « Plus les enseignants-chercheurs ont des années d’#ancienneté, plus leur salaire augmente. Mais ce surplus, qui représente 50 millions d’euros par an, n’est pas automatiquement pris en charge par l’Etat. » Mi-décembre, en plein vote des budgets prévisionnels, les présidents d’université ont eu une frayeur. Le ministère de l’Enseignement supérieur leur a adressé un courrier « tellement abscons qu’aucun de nous n’a compris sur quelle somme, en définitive, on pouvait compter. On a voté des budgets à l’aveugle ». La #dotation_de_l’Etat représente entre 80 % et 85 % du #financement des universités.
L’Etat verse-t-il moins d’argent qu’avant ?
Le budget de l’Enseignement supérieur n’a jamais été aussi élevé, assure le ministère. « Vrai dans l’absolu, concède Pierre Chantelot, du Snesup-FSU, le principal syndicat des enseignants-chercheurs. Mais le budget par étudiant, lui, il baisse. » La CPU dit la même chose : « La courbe a une pente négative, vu que le nombre d’étudiants ne cesse de progresser. Ils sont 30 000 de plus cette année. » Pour Pierre Chantelot, le baby-boom des années 2000 n’est pas la seule explication. « Le point de rupture, ça a été la loi sur l’autonomie des universités [LRU de 2007, ndlr]. Depuis, les dotations de l’Etat ne sont plus corrélées au nombre d’étudiants. C’est dérégulé. En gros, chaque président d’université négocie sa dotation et donc ça dépend du rapport de force. Les universités parisiennes prestigieuses négocient directement avec la ministre par exemple. Les petites universités n’ont aucune prise. »
Quelles sont les conséquences ?
Une fois dans le rouge, les universités sont soumises à un régime drastique… Avec la menace qui plane au-dessus de leur tête de se retrouver sous la tutelle du rectorat. Les plans d’#austérité se ressemblent : « On réduit la #masse_salariale, qui représente environ 80 % du budget d’une université », poursuit la CPU. Comment ? D’abord, en ne mettant pas au concours des emplois laissés vacants par les départs à la retraite. « On a fait les calculs et cela peut paraître difficile à croire mais, vu les effectifs, il devrait y avoir dans les universités françaises quasi deux fois plus d’enseignants-chercheurs ! » assure le Snesup. Conséquences, dénonce le syndicat : des cours de travaux dirigés bondés, des labos de recherche aux budgets insuffisants pour bien tourner… Et un retour massif aux #contractuels. Bouabdallah de la CPU résume : « Un emploi de contractuel coûte en moyenne 30 % moins cher qu’un titulaire. »
▻https://www.liberation.fr/france/2019/01/08/depuis-2007-les-facs-a-la-peine_1701734
#université #crise #histoire #LRU #précarisation
Gardes à vue, gare à vous : brochure de défense anti-répression
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/repressions/1038-gardes-a-vue-gare-a-vous-brochure-de-defense-anti-repression
Avec les mobilisations de cet automne, gilets jaunes, lycéen.nes et étudiant.es subissent une répression policière et judiciaire très brutale. Partout en France, des milliers de personnes sont envoyées en garde à vue. Lille n’y échappe pas. On connaît souvent trop mal nos droits, et les peines de prison se ramassent comme les douilles de lacrymo : à la pelle. La Brique vous propose un guide anti-répression, pour connaître ses droits et éviter le pire. Cette briquette est complétée par les réflexions menées dans le cadre de l’atelier anti-répression organisé par Lille 0 le mercredi 12 décembre.
Le social dégradé... mais le social déchaîné
▻http://labrique.net/index.php/thematiques/lutte-des-classes/1035-le-social-degrade-mais-le-social-dechaine
▻http://labrique.net/images/numeros/numéro57/Social_Lecerf.jpg
Le secteur de l’action sociale, à force d’être méprisé et de se faire matraquer, a fini par se soulever. Les graves défaillances de la protection de l’enfance sont à l’origine de la colère des salarié.es. Grèves, actions, manifestations et une journée nationale de mobilisations dont Lille a été l’épicentre. Cette contestation inédite par son ampleur et par ses soutiens ne demande qu’à continuer de s’étendre.
Écoutez ce soir l’actualité du Logiciel Libre, de la sécurité informatique et de la vie privée sur Internet grâce à l’Écho des Gnous (@echodesgnous) :
• en direct de 19h à 20h sur Radio Campus, 106,6 FM autour de #Lille, ou via ►https://campuslille.com
• en différé via le #podcast sur ►https://podcast.grossard.fr
Retrouvez les sources et la playlist sur : ▻http://wiki.chtinux.org/doku.php?id=echo_des_gnous:emission_184
Venez discuter via IRC : Freenode canal #chtinux ►https://webchat.freenode.net/?channels=chtinux
Lille / Gilets jaunes : acte VIII
▻http://philipperevelli.com/lille-gilets-jaunes-acte-viii
Il y avait du monde, ce samedi 5 janvier, place de la République, à Lille, pour la huitième journée d’action des gilets jaunes. Pas l’impression que le mouvement s’essouffle, mais se cherche plutôt, tâtonne, ne sait comment passer à l’étape suivante, aurait plus que jamais besoin de l’expérience des organisations de gauche, des syndicats.
Mais ils n’étaient pas là.
Militants et représentants de la gauche (communistes, insoumis, anars, LO…) brillaient par leur absence.
Syndicalistes, idem (CGT, Solidaires, FSU… rien).
Alors oui, il y avait dans le cortège trop de drapeaux tricolores, trop de Marseillaise – que venaient foutre des croix de Lorraine dans cette galère ? – et oui, ça me gène, me dérange, me démange…
Mais faut-il leur abandonner la rue ?
Il y avait aussi ceux qui réclament le rétablissement de l’ISF, plus de justice sociale…
Faut-il les laisser seuls ?
Convergence des luttes… mais chacun de son côté ?
Grève générale… mais pas avec tout le monde ?
Encore si nous, à gauche, étions capable d’être à l’initiative, peut-être pourrions-nous faire la fine bouche, nous permettre un tri sélectif des manifestants, mais…
via @fil
Quand il y a 300000 insoumis à Paris dans la rue, on fait la gueule aussi, en disant qu’il n’y a pas de convergence des luttes.
Parmi les GJ, il y a aussi de ces insoumis, forcément.
Est il possible d’imaginer que, par exemple, les militants de la CGT manifestent avec un gilet jaune ?
Ne serait ce que pour ne pas diviser la manifestation en chapelles.
Lille : un jeune homme blessé par balle par la police est mort
▻http://lavdn.lavoixdunord.fr/515161/article/2019-01-01/le-jeune-homme-blesse-par-balle-par-la-police-est-mort
Son agonie a duré 32 jours.
▻https://seenthis.net/messages/748340
Mort d’un jeune après un tir de la police à Lille : ouverture d’une information judiciaire AFP - 28 Janvier 2019
▻http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2019/01/28/97001-20190128FILWWW00239-mort-d-un-jeune-apres-un-tir-de-la-police-a-lille
Une information judiciaire a été ouverte concernant la mort d’un jeune homme à Lille, touché par balle par un policier lors d’une intervention pour le vol d’une voiture, a appris l’AFP aujourd’hui de source judiciaire.
« En l’état, il n’apparaît pas d’éléments susceptibles de mettre en cause la responsabilité pénale des fonctionnaires de police nationale intervenant », a déclaré à l’AFP le parquet, sur la base du rapport que l’inspection générale de la police nationale (IGPN) lui a remis, une fois ses investigations terminées. « Cependant, en vue de répondre au désir légitime de la famille de pouvoir accéder aux pièces de la procédure, le parquet a décidé d’ouvrir une information judiciaire en recherche des causes de la mort », a-t-il ajouté.
Les avocats de la famille de Brahim Moussa, Me Abderrahmane Hammouch, Me Benoît Cousin et Me Alice Cohen-Sabban avaient déposé plainte contre X mi-janvier pour violences volontaires avec arme ayant entraîné la mort sans intention de la donner par agent dépositaire de l’autorité publique.
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Lille Le jeune homme blessé par balle par la police, rue Solférino, est mort Lakhdar Belaïd - 1 Janvier 2019 - la voix du nord
▻http://www.lavoixdunord.fr/515161/article/2019-01-01/le-jeune-homme-blesse-par-balle-par-la-police-est-mort
Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, la police ouvrait le feu sur un véhicule rue Solférino, dans le centre de Lille. Grièvement blessé, son chauffeur est décédé dans la nuit de lundi à mardi.
Il avait 24 ans et avait été très gravement blessé par balles à l’issue d’une intervention de police en plein secteur festif lillois. Abderrahmane Hammouch, l’avocat de la famille de B., 24 ans, confirme officiellement le décès de ce jeune habitant du quartier de Fives. Longtemps resté dans le coma, B. a finalement succombé à ses blessures dans la nuit de lundi à mardi. « La famille veut clairement savoir ce qui s’est passé il y a un mois », poursuit Me Hammouch.
Le Fivois aurait paniqué
Dans la nuit du 30 novembre au 1er décembre, la police surveille une Clio blanche stationnée rue Solférino. Ce véhicule de location n’a pas été rendu à temps et a été signalé aux autorités. Un Renault Scenic noir finit par déposer un passager près du véhicule. Cet homme se dirige alors vers la Clio.
À ce moment, B. est au volant du Renault Scenic, un véhicule totalement en règle, précisent ses proches. Face à l’opération de police visant à interpeller la personne venue récupérer la Clio, le Fivois aurait paniqué et tenté de prendre la fuite. A-t-il cherché à éviter un contrôle ? Des policiers ont-ils craint pour leur sécurité ? La Direction départementale de la sécurité publique évoquera un « coup de feu en légitime défense pour stopper le véhicule ».
Une enquête de la police des polices
Le monospace terminera sa course un peu plus loin. Blessé au ventre, B. en a perdu le contrôle. Quand les secours arrivent, il est en arrêt cardiaque et sera réanimé par le SAMU. Les proches du défunt exigent dorénavant l’ouverture d’une information judiciaire et la désignation d’un juge d’instruction.
« La famille n’a pas accès au dossier »
« Pour le moment, seule l’Inspection générale de la police nationale est saisie de l’affaire, rappelle Abderrahmane Hammouch. La famille n’a pas accès au dossier. » Le défenseur de la famille n’exclut pas non plus le dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile. Il annonce d’ores et déjà la constitution d’un pool d’avocats pour se saisir de l’affaire, avec ses confrères Alice Cohen-Sabban et Benoît Cousin.
#violence_policière #Lille #Fives
#police #violences #guerre-aux-pauvres #répressions #luttes_sociales #répression_policière #violence_policière #Lille #Lille_Fives #France
« Le mouvement des “#gilets_jaunes” est avant tout une demande de revalorisation du #travail », Yann Le Lann, sociologue, propos recueillis par Sylvia Zappi
▻https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/12/24/le-mouvement-des-gilets-jaunes-est-avant-tout-une-demande-de-revalorisation-
Le sociologue Yann Le Lann (université de Lille) a coordonné une enquête d’un mois sur le mouvement de protestation. Il revient pour « Le Monde » sur les enseignements de l’étude.
Yann Le Lann est maître de conférences en sociologie à l’université de Lille. Spécialiste du travail, il a coordonné l’#enquête du collectif Quantité critique, composé de chercheurs et de doctorants de Lille et de Sciences Po Paris, qui a analysé le mouvement des « gilets jaunes » durant un mois. Le sociologue estime que l’identité du mouvement est centrée sur la reconnaissance du travail.
Quel est le profil des gilets jaunes que vous avez interrogé ?
Ce qui resort de nos questionnaires recoupe les informations déjà publiées sur ce mouvement : ce sont les #classes_populaires, employés et ouvriers, qui sont présentes sur les barrages. On y retrouve aussi beaucoup de #femmes qui ont pris une place importante dans le mouvement, souvent en position pivot : c’est à elles qu’on fait confiance pour gérer des caisses de solidarité ou mener des actions. On trouve aussi une part importante de #retraités. Tous nos questionnaires montrent qu’on a affaire à des personnes aux revenus inférieurs à 1 600 euros mensuels, voire très souvent juste au niveau du SMIC.
Ce mouvement est passé d’une revendication contre les taxes sur les carburants à une demande de hausse des salaires. Vous expliquez que c’est une bascule très signifiante. Pourquoi ?
Parce que c’est important pour comprendre le décalage entre la première perception de cette mobilisation et sa réalité politique, ce qui a donné lieu à un malentendu sur ce mouvement. Les premiers temps, les chaînes d’information l’ont présenté comme l’expression d’un ras-le-bol des territoires périurbains braqués contre la taxe sur les carburants. Le mouvement a eu l’intelligence de subvertir cette audience pour déplacer la revendication vers des enjeux de #salaire et de #retraite qui sont devenus le cœur de leur plate-forme.
A nos yeux, c’est donc la question de la reconnaissance du travail qui est en jeu. Ceux qui se mobilisent sont des salariés qui n’ont pas les moyens de se mettre en grève. Parce que leur budget est trop contraint ou parce qu’ils n’ont pas les ressources politiques autour d’eux pour porter une revendication salariale auprès de leur patron. Ou parce qu’ils ont déjà fait l’expérience d’une négociation salariale qui a échoué.
Et pourtant, les « gilets jaunes » sont passés à une plate-forme revendicative beaucoup plus large…
Oui, parce que l’écho médiatique leur a permis de se faire entendre sur d’autres enjeux. Mais la question centrale demeure celle du travail. Comme, pour eux, le canal classique de la revendication collective, organisée sur les lieux de travail, est bouché, ça a débordé ailleurs : ils ont en quelque sorte contourné cette impossibilité en s’organisant en dehors des heures de travail, sur des barrages et des places, en occupant l’espace public. Du coup, ce n’est pas le patron qui est interpellé mais l’#Etat, qui est jugé comme ayant une responsabilité en matière salariale et se retrouve à devoir gérer ces #revendications. C’est tout à fait nouveau et c’est un défi pour lui.
N’est-ce pas une remise en cause des syndicats ?
C’est un coup de semonce. Les « gilets jaunes » sont très loin des organisations syndicales. Ceux que nous avons interrogés portent un regard très varié sur leur action ; nous avons tenté de les répartir en trois groupes. Le premier, très largement majoritaire, regroupe tous ceux qui n’ont aucun contact avec les #syndicats. Cela concerne les nombreux salariés des petites et moyennes entreprises (PME) ou des très petites entreprises (TPE) dans lesquelles il n’y a pas de structuration de la négociation collective.
Ensuite, il y a ceux qui ont été en contact avec des syndicats, ont tenté de négocier des hausses de salaire et de meilleures conditions de travail, et n’ont pas obtenu gain de cause. Ils en ressentent une forme d’amertume. Le troisième profil, minoritaire, correspond à des personnes plus politisées qui veulent qu’il y ait convergence de luttes avec d’autres secteurs professionnels emmenés par les syndicats.
Quel est le positionnement politique des « gilets jaunes » de votre échantillon ?
On a trois blocs quasi égaux de 20 % entre les #abstentionnistes et #votes_blancs, les électeurs de Jean-Luc #Mélenchon et ceux de Marine #Le_Pen. On a vu se confirmer une polarité au sein du mouvement entre la gauche radicale et l’#extrême_droite, avec, au milieu, une zone grise difficile à cerner. Mais le sentiment que le gouvernement ne respecte plus la souveraineté populaire, qu’il est en rupture avec les intérêts du peuple, unifie ces trois pôles. D’une manière générale, nous avons perçu une défiance totale vis-à-vis de tous ceux qui ont été aux affaires depuis quarante ans.
[comme souvent, ici "le travail" est un vocable qui unifie tout et exempte d’une analyse concrète de ses modalités, on remarquera que stage, chômage, en activité à temps réduit ou pas, AAH, etc ne sont pas cités parmi les variables prises en compte, ndc]
Comment cela se traduit-il en matière de valeurs politiques ?
Il y a indéniablement, parmi les « gilets jaunes », une part importante qui ressent une vraie crainte à l’égard de la crise migratoire et qui, lorsqu’on l’interroge sur l’#immigration, porte des idées xénophobes ou #racistes. Ainsi, 48 % des personnes que nous avons interrogées estiment qu’en matière d’emploi, « on devrait donner la priorité à un Français sur un immigré en situation régulière ».
Malgré cela, le mouvement s’est politisé sur des slogans qui empruntent aux valeurs de la gauche. Car les porte-parole des ronds-points ont privilégié les mots d’ordre qui permettaient de fédérer. Ce sont les revendications sur les salaires, les retraites, le référendum d’initiative citoyenne (RIC), qui se sont avérées les plus consensuelles et ont permis au mouvement de durer. Les « gilets jaunes » ont eu cette intelligence collective d’orienter leur parole publique vers le social et d’éviter de faire caractériser leur mobilisation comme un mouvement de « petits blancs » récupérable par l’extrême droite.
Votre constat ne contredit-il pas les observations des chercheurs de Bordeaux dont « Le Monde » a publié les résultats ?
Non, ils sont complémentaires. Il y a deux niveaux de pensée : les valeurs que l’on n’assume pas dans le face-à-face avec un enquêteur, et celles que l’on affirme seul en répondant à un questionnaire en ligne. Ces deux types d’enquête donnent des résultats souvent très différents.
Nous avons mesuré qu’une partie des « gilets jaunes » est très sensible aux thèses présentant l’immigration comme un danger mais qu’ils ne les défendent pas à l’intérieur du mouvement. Les slogans xénophobes sont demeurés minoritaires. Ce sont la critique du gouvernement et la dénonciation d’une politique économique du pays qui ont soudé tout le monde.
On a senti une lutte d’influence entre deux ailes du mouvement, les « mélenchonistes » et les sympathisants de Marine Le Pen. L’avez-vous perçue ?
Cette opposition existe à l’évidence mais elle demeure difficile à capter parce qu’il y a très peu de militants organisés . Cela reste sourd, latent, entre des petits noyaux qui veulent que le mouvement s’organise autour des enjeux de démocratie et de justice sociale, et des tentatives de récupération de l’extrême droite sur les questions identitaires. Cette dernière a cependant échoué à l’intérieur du mouvement : j’ai le sentiment que le pôle abstentionniste des « gilets jaunes » n’est pas en train de basculer dans les bras de Marine Le Pen.
Le fait que la revendication de hausse du #smic ait été autant centrale en est le signe. Tout comme la réaction massive contre les violences policières vécues sur les barrages et dans les manifestations du 1er décembre. Ce qui ne dit pas pour autant que le Rassemblement national ne puisse pas gagner, auprès d’une partie des Français, la bataille sur le sens du mouvement, alors qu’il n’est pas arrivé à imposer ses thèses à l’intérieur.