city:lisbonne

  • Ne pas confondre... le Conseil européen et le Conseil de l’Union européenne, par Christophe Deloire et Christophe Dubois (#2012/09)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/09/DELOIRE/48138

    Même si l’on frise l’homonymie, même s’ils se réunissent au même endroit, le Conseil européen et le Conseil de l’Union européenne sont deux institutions distinctes. Le célèbre Conseil européen, dont les réunions font l’objet d’une couverture médiatique intense, a été créé informellement en 1974, puis progressivement consacré par le traité de Maastricht (1992) et le traité de Lisbonne (2008), qui en fait une institution officielle. Cette réunion des chefs d’Etat et de gouvernement « donne à l’Union les impulsions nécessaires et définit ses orientations politiques générales ». Bref, c’est une instance de décision, comme le conseil des ministres en France.

    #Union_européenne #Conseil_de_l’Europe

    Voir aussi :

    L’avenir de l’#Europe se discute à huis clos

    D’un sommet de crise sur l’euro à l’autre, le Conseil européen s’invite à la « une » des médias. Cependant, hormis le ballet des voitures officielles et le ronron des conférences de presse, on ignore presque tout des débats qui agitent les salles feutrées où se réunissent les vingt-sept chefs d’Etat et de gouvernement. Seuls quelques initiés y ont accès.

    #Monnaie #Économie #Diplomatie #Démocratie #Libéralisme #Secret

  • Lisbonne et Paris ont donc « librement » choisi de fermer leur espace aérien à l’avion présidentiel bolivien sur la simple rumeur qu’il aurait pu transporter Snowden.

    Quelle plus belle illustration de la soumission totale du gouvernement Hollande à l’administration américaine ?

    L’avion du président bolivien Evo Morales a été contraint mardi 2 juillet à une escale imprévue à Vienne à son retour de Moscou. En cause : la décision de Paris et Lisbonne de fermer leur espace aérien à l’appareil officiel, selon les autorités boliviennes. La rumeur avait en effet couru qu’Edward Snowden, l’ex-consultant de la National Security Agency (NSA) à l’origine des révélations sur les pratiques de surveillance et d’écoutes du renseignement américain, se trouvait à son bord. La France et le Portugal se sont finalement ravisés, mais le mal était fait.

    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2013/07/03/une-rumeur-sur-snowden-provoque-une-crise-diplomatique-entre-paris-et-la-paz

  • L’UMPS, c’est quand même José-Manuel Barroso qui en parle le mieux

    « Quand il s’agit de réformes économiques, d’ouverture, de mondialisation, de l’Europe et de ses institutions, certains souverainistes de gauche ont exactement le même discours que l’extrême droite »

    Plus généreux en épithètes qu’en propositions d’octroi de sens à sa propre action, Barroso reconnait donc l’existence d’au moins une alternative à la destruction simultanée des institutions organisée par la Commission Européenne à condition que ce soit pour la disqualifier globalement par un amalgame indigne d’une cour de récré.

    Mais à admettre l’existence ne serait-ce que d’une unique alternative à la déconstruction à l’européenne organisée par la Commission, on admet également l’existence d’une parfaite convergence de vue sur l’absence d’alternative à cette déconstruction entre UMP et PS français, parfaitement unis sur ce sujet depuis la référendum de 2005 et la forfaiture de 2008. L’UMPS est donc cette génération d’hommes politiques forgée par la forfaiture du traité de Lisbonne, qu’il s’agit effectivement de chasser du pouvoir par tous les moyens, et quoi qu’il en coûte.

    Que se vayan, todos.

    • Je suggère de remplacer UMPS par un truc genre « double-parti unique », c’est juste symbolique, mais le premier terme ayant été trademarké-copyrighté par le FN, autant ne pas utiliser leur propriété rhétorique et ne pas donner à croire que Barroso et consorts auraient raison en disant qu’extrême-droite et extrême-gauche c’est kif kif pareil.
      Pour lutter contre les pensées binaires, faisons (aussi) l’effort de lever les ambiguïtés..

    • Je crois profondément qu’être progressiste consiste à se nourrir de l’action de ses ennemis, de l’assimiler, de la digérer, de l’employer.

      Le FN, le PS, l’UMP et Barroso sont quatre parmi les nombreux ennemis du progrès, il faut juste savoir employer ce que chacun offre contre tous les autres.

      Qu’ils nous traitent de fachistes, de réactionnaires, qu’importe ! Ce verbiage n’existe que pour détourner l’attention de leurs actes, invariablement claniques, égoïstes, antisociaux ou à courte vue.

      Le meilleur moyen de neutraliser leur communication n’est pas d’y être indifférent : c’est de l’accepter. Traitez nous de fachistes un jour, de communistes le lendemain, d’idéalistes le surledemain, mais surtout parlez, parlez, parlez et qu’à force de mensonges chacun se noie dedans.

  • Expos,conférences et +encore ce we dans le 19eme Paris.

    « Le thème LA TAVERNE DU BAGNE, titré d’après l’enseigne de l’un des cafés fantastiques créés par Maxime Lisbonne, a été inspiré par la vie et l’implication dans la vie parisienne de l’époque de ce personnage littéralement extraordinaire, figure combattante bien connue de la Commune. »

    LA TAVERNE DU BAGNE - La ville des gens
    http://www.des-gens.net/LA-TAVERNE-DU-BAGNE

  • Le soulèvement d’Istanbul

    Ali Bektas

    http://www.lavoiedujaguar.net/Le-soulevement-d-Istanbul

    Le côté pile de la lutte anticapitaliste

    Il semblait que le monde était entré dans l’âge des émeutes contre l’austérité. Et puis vint Istanbul. Qu’il n’y ait pas de méprise, Istanbul ne peut pas être confondue avec Athènes, Barcelone, Lisbonne ou New York. Ce qui se passe en Turquie est le côté pile de la lutte anticapitaliste. C’est un soulèvement contre le développement. C’est une bataille de la rue pour des villes qui appartiennent aux gens et pas au capital. C’est une résistance contre un régime autoritaire enhardi par un boom économique.

    Ce qui se déroule sous nos yeux dans les rues d’Istanbul est la convergence entre, d’une part, une petite mais croissante gauche anticapitaliste qui a organisé diverses campagnes à caractère social ces dernières années et, d’autre part, une large part de la population urbaine loyale aux idées kémalistes de modernisme, sécularisme et nationalisme. Cela étant dit, la situation en Turquie est extrêmement complexe et nécessite une compréhension de nombreuses situations politiques différentes qui ont été développées durant la dernière décennie. (...)

  • Au moins, c’est clair : Fillon s’oppose donc même à la libre circulation des européens à l’intérieur de l’Europe :

    (Ce qui ne l’aura pas empêché de soutenir à quatre bras le traité de Lisbonne, contre l’avis des français, mais en sera-t-on à une contradiction près de la part de l’auteur revendiqué de deux réformes des retraites ?)

    Y-a-il trop d’immigrés en France, a demandé France 2 à l’ancien Premier ministre auquel était consacrée l’émission « Des paroles et des actes ». « Oui », a-t-il répondu. « la France est aujourd’hui dans l’incapacité d’accueillir dans des conditions décentes tous les gens qui veulent venir y vivre ».

    « Donc il faut réduire la politique d’immigration », a dit le député de Paris. « J’avais proposé que, comme au Canada, on ait chaque année un vote du parlement sur le nombre d’immigrés, qu’on peut accueillir, les métiers qu’on veut privilégier, les régions du monde pour lesquelles on veut fixer des quotas ».

    200 000 entrées par an, « c’est trop dans un pays de situation de chômage, de crise économique, qui doit réduire sa dépense publique et qui a des problèmes de cohésion nationale », selon Fillon.

    http://www.liberation.fr/politiques/2013/06/07/fillon-estime-qu-il-y-a-trop-d-immigres-en-france_909022

  • Dérapage incontrôlé de Bruxelles sur l’huile d’olive de restaurant
    http://abonnes.lemonde.fr/europe/article/2013/05/27/derapage-incontrole-de-bruxelles-sur-l-huile-d-olive-de-restauration

    La crise, le chômage, les banques, la fraude... et l’huile d’olive : dans son ambition d’affronter tous les périls du moment, la Commission européenne ne sait, parfois, plus où donner de la tête. Et, jeudi 23 mai, elle a paru la perdre en annonçant un revirement spectaculaire concernant le conditionnement de l’huile dans les restaurants.

    En cause, les petites carafes en verre ou en métal que l’on trouve dans tous les restaurants, de Helsinki à Lisbonne. Pas hygiéniques, pas garants d’une qualité suffisante, estimaient les fonctionnaires bruxellois.

    #UE
    #Bruxelles
    #bureaucratie
    #lobby

  • En matière de défense comme en tout, le changement attendra. Notamment, la France restera dans l’OTAN, reste à savoir à quoi y faire (Lisbonne intégrant déjà un volet défense)

    Au risque de casser l’ambiance, déjà bien plombée, le Livre blanc de la défense et de la sécurité nationale (LBDSN) risque de décevoir tous ceux qui en attendent une nouvelle vision et un nouvel élan. Après plus de neuf mois de travaux, dans une ambiance qu’on a connu meilleure, le LBDSN doit être rendu public par l’Elysée ce lundi 29 avril, comme nous l’annoncions.
    Aucune des grandes orientations de notre défense ne sera remise en cause et, au final, on se demande bien pourquoi tant d’énergie a été dépensée pour le rédiger. Car les grands arbitrages politiques - ceux qui auraient pu bouleverser notre politique de défense et de sécurité - ont été rendu bien avant sa publication. Etat des lieux.

    http://www.marianne.net/blogsecretdefense/Pourquoi-il-ne-faut-presque-rien-attendre-du-Livre-blanc_a1019.html

  • Les apprentis sorciers de la finance
    http://www.humanite.fr/cactus/les-apprentis-sorciers-de-la-finance-525408

    Dans le salon Opéra du Grand Hôtel Intercontinental de Paris, rue de Castiglione, dans le 9e arrondissement, le 11 octobre 2010, Christine Lagarde, alors ministre de l’Économie et des Finances, assiste à un symposium organisé par Nyse Euronext, conglomérat de sociétés boursières, comprenant la Bourse de New York et celles de Paris, Amsterdam, Bruxelles et Lisbonne. Source : L’Humanité

    • Depuis la forfaiture de Lisbonne, la pseudogauche de gouvernement passe son temps à démobiliser tout ce qui bouge. Pas étonnant qu’après, elle se retrouve seule face à la réaction.

      Dans mon bled, la rumeur court déjà qu’ils vont squatter les investitures UMP, FN, et peut-être même PS aux municipales.

    • J’avoue être complètement déprimé de constater ce qui parvient à mobiliser plusieurs dizaines de milliers de personnes pendant plusieurs mois...

      Je me faisais la même réflexion. Qu’est-ce qui peut donner envie à la population de se bouger aujourd’hui ? La faim dans le monde ? Le chômage ? La protection de l’environnement ?
      Non.
      L’homophobie.

      Demain ce sera la xénophobie.
      La population est animée par ses phobies.
      La majorité effrayée par les minorités, qui viendraient envahir, corrompre ou défigurer l’humanité.
      C’est presque risible.
      Mais c’est un fait. La peur, le rejet des minorité est désormais la seule énergie qui arrive à pousser la plus grande partie de la population à prendre son destin en main, en réagissant de façon collective.
      Pas la moindre trace de désir, d’ambition collective positive, d’envie de progrès. Victimisation et posture de légitime défense à la moindre vibration sociale. Le pays est vraiment moisi...

    • On a essayé en 2005 pour le TCE, en 2008 pour Lisbonne, en 2010 pour les retraites, en 2012 pour une énième forfaiture, et cent fois auparavant depuis 1995, pour cent forfaitures.

      Et pendant qu’on expulse les roms, les syndicats complices de la flexiprécarité MEDEF/PS obtiennent une amnistie sur mesure refusée aux faucheurs d’OGMs. Et pour couronner le tout, les salariés sont condamnés à cotiser à une mutuelle librement choisie par leur employeur auprès de son banquier. Et tout ce que la « gôche » trouve à dire est nous emmerder avec trois gays qui veulent convoler. Mais de qui se moque-t-on ?

      Qu’ils aillent tous au diable : que les démons qu’ils auront invoqué pour détourner l’attention du peuple les entraînent aux derniers cercles des enfers et qu’ils n’en reviennent jamais.

      Et si ça ne suffit pas, que pire vienne. Et souffrez qu’en attendant la fin, d’aucuns restent assis au bord de la rivière à simplement attendre quelque nouveau charroi.

  • Portugal : “Le gouvernement adresse le diplôme de Relvas aux procureurs et l’oblige à démissionner”
    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/3635061-le-gouvernement-adresse-le-diplome-de-relvas-aux-procureurs-et-l-

    Miguel Relvas, ministre des Relations avec le Parlement et proche du Premier ministre Pedro Passos Coelho, a démissionné à la suite d’allégations selon lesquelles il a reçu un traitement de faveur et obtenu un diplôme en science politique à l’Université lusophone de Lisbonne en seulement un an, en 2007.

    #menteurs

  • Corruption : Les politiciens en ligne de mire de la politique anti-corruption de l’UE | Presseurop (français)
    http://www.presseurop.eu/fr/content/news-brief/3371681-les-politiciens-en-ligne-de-mire-de-la-politique-anti-corruption-

    “L’Europe veut enquêter sur les familles des politiciens suspectés de corruption” , titre Diário de Notícias, alors que la Commission européenne a dévoilé son plan pour lutter contre le blanchiment d’argent, la corruption et le trafic de drogue. La directive vise à étendre la surveillance aux “personnes exposées politiquement” , qui peuvent être corrompues par des réseaux de financement du terrorisme et des organisations qui s’adonnent au blanchiment d’argent. Selon le quotidien de Lisbonne :


    Avec ces nouvelles politiques, les chefs d’Etat, les ministres et les juges sont dans la ligne de mire de la lutte contre le crime organisé. [...] Les enquêtes cibleront les membres de la famille les plus proches et les associés de personnes qui, de par leur position, sont politiquement exposées [...] ainsi que le personnel des organisations internationales.

    #Corruption

  • George Dandin - éditions Agone
    http://blog.agone.org/post/2012/12/03/George-Dandin

    Réclamer un changement de gouvernance, c’est au mieux l’expression d’un ras-le-bol, au pire un slogan creux. Ce qui importe, c’est de définir un changement radical de politique. Mais précisément, a-t-on entendu jusqu’ici, d’Athènes à Paris, de Rome à Madrid et Lisbonne, s’exprimer massivement un projet que l’on puisse qualifier expressément de « radical » ou même de « politique » avec ce que cela comporterait de vision d’ensemble et de principes fondamentaux en rupture totale avec le néolibéralisme ? Ceux qui auraient les moyens institutionnels de le faire, les appareils des grandes organisations politiques et syndicales, sont depuis longtemps passés à l’ennemi et se préoccupent seulement de contenir la grogne des salariés dans le registre des revendications salariales et celles-ci dans les limites de la négociation de bon ton entre « partenaires sociaux » de bonne compagnie. Qu’on ne compte pas sur eux pour faire la révolution !

  • Au sujet de la charge policière à São Bento [Saint Benoit – palais de la république]
    Section de l’#AIT-SP - #Lisbonne, #communiqué, #grève_générale, #répression
    http://www.federation-anarchiste.org/spip.php?article1087

    Le 14 novembre, dans la plus grosse manifestation en ce jour de grève générale, les chefs de la police, le ministre de l’intérieur et autres politiques ont essayé de justifier la charge policière sur les manifestants à São Bento, disant que les « forces de l’ordre » étaient très tolérantes car pendant plus d’une heure « avec sérénité et fermeté » ils ont subi des jets de pierres et de bouteilles lancées par « une demi-douzaine de provocateurs professionnels ».

    Il y a eu plusieurs personnes à jeter des pierres et d’autres objets vers le cordon policier qui défendait le Parlement et ils n’étaient pas plus d’une demi-douzaine, la plupart des gens sont resté là sans bouger.

    Il y a eu une charge très violente sur les manifestants, hommes, femmes, personnes âgées, enfants, tout ce qui bougeait fut balayé, jeté au sol, menacé par des cris et des balles de caoutchouc. Il y a aussi eu des persécutions dans les rues adjacentes, où ont été arrêtés des gens sans distinction. Des dizaines de personnes ont été contrôlées sans savoir pourquoi. Dans les commissariats ils n’ont pas eu la possibilité de parler avec un avocat, d’aller aux toilettes ou même de recevoir une assistance médicale.

  • Le petit monde du libéralisme portugais | Owen Jones
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/JONES/47570

    L’avantage de Lisbonne sur Athènes ? Son « consensus politique et social », assurait récemment le directeur du bureau portugais du FMI. Une « harmonie » qui décrit l’endogamie des élites locales, (presque) toutes formées au sein d’une même université. / #Capitalisme, Économie, Éducation, #Finance, #Idéologie, (...) / Capitalisme, Économie, Éducation, Finance, Idéologie, #Inégalités, #Politique, #Néolibéralisme - 2012/04

    #Économie #Éducation #2012/04

  • Le petit monde du libéralisme portugais | Owen Jones (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/04/JONES/47570

    L’avantage de Lisbonne sur Athènes ? Son « consensus politique et social », assurait récemment le directeur du bureau portugais du Fonds monétaire international (FMI). Cette « harmonie » décrit toutefois moins un assentiment populaire aux mesures d’austérité que l’endogamie des élites locales, (presque) toutes formées au sein d’une même université. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • Voyage au coeur de la « génération fauchée » du Portugal
    http://reporterre.net/spip.php?article3161

    Autre illustration de ce phénomène, Rita Isabel Miguinhas de Oliveira est elle aussi à l’affût des moindres astuces. Pour cette diplômée en webdesign récemment installée à Lisbonne, les seules perspectives professionnelles sont précaires, et en dehors de son champ d’étude : « Comme beaucoup d’autres de ma génération, je n’espère même plus trouver un stage non rémunéré dans mon domaine. »

    Elle a travaillé dans un supermarché un an et se trouve actuellement au chômage. Alors elle fait attention au quotidien et préfère aller se faire couper les cheveux dans une école de coiffure, gratuitement, quitte à prendre une demi-heure pour y aller à pied. Car l’augmentation du prix des transports est ressentie par chacun à Lisbonne : « Le prix du bus a cru d’environ 50%, et celui du tramway a doublé », s’indigne Justine. Un collectif lisboète appelle même à la fraude en signe de protestation, via notamment sa page Facebook.

    Pour les bas salaires, la crise découle d’ailleurs plus des hausses de prix que des baisses de revenus. Pour Daniel, ouvrier du BTP à Lisbonne, « les salaires étaient déjà bas, pas de changement de ce côté-là. Par contre, on voit les prix augmenter depuis quelques mois ». En particulier pour les transports : « Si avant tu avais ton transport, c’est l’essence qui a augmenté, et tu es passé aux transports publics. Et si tu étais aux transports publics, tu es passé à pied », résume-t-il.

    Outre l’augmentation du prix des transports, d’autres mesures d’austérité sont mal vécues par les Portugais au quotidien, comme la hausse de la TVA, de 13% à 23% pour le taux basique. En y ajoutant le tassement des salaires, l’effet est sensible.

  • Quel regard pose une auteure de #BD libanaise sur #Berlin ? Comment un auteur de BD allemand perçoit-il #Lisbonne ? Retrouvez ici les parcours et les impressions des artistes de #bande_dessinée invités en Belgique, en France, au Liban, en Espagne, en Italie, au Portugal et en Allemagne. #Comic_Transfer est un projet des Instituts Goethe du Sud-Ouest de l’Europe.
    Les artistes sont : Zeina Abirached, Nicolas Wild, Paula Bulling, Arne Bellstorf et Reinhard Kleist
    http://blog.goethe.de/comic-transfer

  • Salaires : le consensus de Berlin | Anne Dufresne (Le Monde diplomatique)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2012/02/DUFRESNE/47427

    Grèce, Roumanie, Belgique… Depuis quelques mois, Bruxelles place l’évolution des salaires au cœur de sa stratégie de résolution de la crise qui secoue l’Europe. Mieux, elle somme les autorités nationales d’obtenir des baisses. Le traité de Maastricht, entré en vigueur le 1er novembre 1993, stipulait pourtant que « la Communauté n’apportera ni appui ni soutien aux activités des Etats membres en matière de rémunération » (art. 2.6), clause reconduite dans le traité de Lisbonne. (...) Source : Le Monde diplomatique

  • #PORTUGAL • La chasse aux bonnes affaires tourne à la bataille rangée | Courrier international
    http://www.courrierinternational.com/article/2012/06/01/la-chasse-aux-bonnes-affaires-tourne-a-la-bataille-rangee

    Le 1er mai, le chaos s’est abattu sur les plus grands supermarchés de l’enseigne Pingo Doce [la principale chaîne de supermarchés du Portugal, avec 350 points de vente], envahis par des hordes de consommateurs voulant profiter des 50 % de réduction offerts à partir de 100 euros d’achat. Les prises de bec entre clients, certains essayant de dépasser les autres dans les files d’attente aux caisses, ont nécessité l’intervention de la police à Almada, dans le quartier Quinta do Mocho à Loures, mais aussi Rua Carlos Mardel à Lisbonne.

    misère !

  • Je sais pourquoi ils vont voter pour Jean-Luc Mélenchon. Deux fois, si possible. par Maxime VIVAS
    http://www.legrandsoir.info/je-sais-pourquoi-ils-vont-voter-pour-jean-luc-melenchon-deux-fois-si-p

    Il faudrait que vous soyez prêts à passer sous les fourches caudines du vote par défaut, brandies par ceux qui méritèrent l’élimination au premier tour des présidentielles de 2002, qui appelèrent alors à voter Chirac pour limiter leurs dégâts, qui militèrent pour le « oui » au TCE et qui nous ressortent les mêmes scénarii : oui au traité de Lisbonne, oui aux MES (Mécanisme européen de stabilité), oui à un programme électoral Canada-dry mâtiné de tisane tiède. Que vous aimiez ou pas, vous en boirez : Manuel Valls tient l’entonnoir de marque Votuthil. Et arrêtez de gigoter, sinon le grand méchant loup, le Croque-mitaine, Barbe Bleue, l’ogre, la fée Carabosse, le père Fouettard vont débarquer dans l’Hexagone et vous allez souffrir pire que si vous aviez mal voté à un référendum.

  • Triple A au Nord, triple ruine au Sud - LeMonde.fr
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/02/21/triple-a-au-nord-triple-ruine-au-sud_1646344_3232.html

    Vivre « troïkés », c’est un peu comme vivre à Jerez, mais avec en prime la visite des fonctionnaires étrangers qui viennent dispenser leur expertise au gouvernement. "Ils sont là, sur la photo du « Diario de noticias », traversant la place du Commerce à Lisbonne, jeunes, modernes, souriants, en costume, avec leurs lunettes de soleil et leurs ordinateurs portables dans leurs petites sacoches noires", écrit le journaliste d’El Pais. Et cette image tranche terriblement avec celle d’un pays qui se délite, où les ambulances restent garées dans les parkings, où l’on ferme des salles de classe car le nombre d’enseignants a été réduit de 10 %, où les autoroutes magnifiques sont désertes. Comme résignés devant « cette vie qui recule de jour en jour ».

    #europe #crise #dette

  • Patrick Le Hyaric explique le traité du mécanisme européen de stabilité qui organise la purge sociale
    http://le-chiffon-rouge-pcf-morlaix.over-blog.com/article-patrick-le-hyaric-explique-le-traite-du-mecanisme-europeen-de-stabilite-qui-organise-la-purge-social-99432078.html

    Le traité #MES sera soumis au parlement français le 21 février. Toute la gauche doit se rassembler pour les combattre et les mettre en échec lors du vote. Tant qu’à modifier le traité de Lisbonne, l’efficacité commanderait de changer les missions de la Banque centrale européenne et de lui permettre d’initier un nouveau système de crédit. Elle pourrait prendre tout ou partie de la dette des Etats et prêter directement à ceux-ci aux mêmes taux qu’elle le fait pour les banques privées, c’est-à-dire aux alentours de 1%.

    Il n’y a aucune fatalité aux choix actuels. Ils ne sont dictés que par le service aux marchés financiers.

    Voter ces textes reviendrait par avance à accepter d’être matraqués après les élections présidentielles : diminution des retraites et des pensions, diminution des services publics, nouveaux déremboursements de médicaments, impôts sur les allocations familiales, augmentation de la TVA… C’est une purge qui se prépare. Ne laissons pas faire !

    • Ce qui va être voté aujourd’hui est profondément anticonstitutionnel. Il est important de comprendre de quoi il s’agit et d’observer que les partis de « gauche tradi » (PS, Verts and co) ont choisi officiellement l’abstention devant ce qui s’annonce comme un coup d’État parlementaire. Seuls les partis dits « d’extrême gauche » vont voter non.
      Ce traité et l’attitude des forces politiques en présence n’est jamais qu’un mauvais remake du vote du TCE en 2005, mais cette fois, en gardant bien le peuple loin de toute possibilité de se prononcer.
      Une fois cette formalité passée, notre prochain gouvernement, quelle que soit sa couleur, n’aura d’autre choix que de valider tout programme de rigueur dicté par l’Europe, y compris (et surtout !) un programme à la Grecque.
      Seul un gouvernement se proposant ouvertement de rompre ces traités illégitimes pourra nous sortir de ce piège. Soyez attentifs aux détails du programme des gens auxquels vous comptez laisser votre voix !

  • « Le vote utile, je me torche avec » | Rue89 Présidentielle
    http://www.rue89.com/rue89-presidentielle/2012/02/02/le-vote-utile-je-me-torche-avec-229014

    La menace d’un nouveau 21 Avril n’y fera rien : ils ne cèderont pas à la pression du vote utile. Ces électeurs de tous âges nous expliquent pourquoi.

    Je n’irai pas sauver la République »

    Ces trois hommes constatent autour d’eux que la pression en faveur du vote utile émane souvent « des jeunes ».

    Une question d’expérience ? Si Sophie, 18 ans, explique que le vote utile lui semble « malheureusement nécessaire pour pouvoir voter à gauche au deuxième tour », Christine, 55 ans, estime qu’elle a passé l’âge de sacrifier sa liberté : « Je voterai comme je veux. » Mélenchon, « probablement ».

    Mais le bon critère n’est sans doute pas tant l’âge que le degré de politisation. Pierre, 26 ans, enseignant qui milite à Sud, refuse ce qui lui apparaît comme une « négation de la démocratie, le renoncement à toutes ses aspirations pour la logique du moins pire ». Il dit :

    « Si le FN et l’UMP sont au deuxième tour, je ne me déplacerai même pas. Que l’on ne compte pas sur moi pour soutenir un parti qui s’acharne à détruire la vie de millions de travailleurs, qui méprise jusqu’à la notion même de vote – je pense à l’épisode du traité de Lisbonne – et qui s’affiche ouvertement xénophobe.

    Non, je n’irai pas sauver la République car il y a bien longtemps que celle-ci ne sauve plus grand monde, excepté ses élites. »