city:longjumeau

  • France. « Il faut inverser la dynamique politique et médiatique qui est en train de détruire le pacte citoyen et de monter les gens les uns contre les autres », Marwan Muhammad du CCIF
    vendredi 12 août 2016
    http://www.lecourrierdelatlas.com/1176612082016Marwan-Mohammed.html

    (...)LCDA : Pensez-vous vraiment que la France est en train de « virer à la pure folie politique » ?

    Oui. Jamais la situation n’a été si grave sur le plan politique. On ne parle quasiment plus des problèmes du pays. L’espace public est pris en otage par des politiciens qui se lancent dans une compétition islamophobe. C’est à celui qui créera la polémique la plus stérile et la plus destructrice. Entre Geoffroy Didier (NDLR : candidat à la primaire de la droite)qui veut « tester » les enfants musulmans, Nathalie Kosciusko-Morizet (NDLR : députée Les Républicains de l’Essonne) qui calomnie les musulmans de Longjumeau, les menaces de mort contre les organisatrices d’une journée piscine ou Nadine Morano qui soutient les commentaires nazis d’un élu Républicain, la classe politique française sombre dans la folie. Le drame, c’est qu’ils souhaitent faire plonger le pays avec eux, puisque c’est désormais leur seule manière d’exister, face à leur échec sur le plan des idées.(...)

    • C’est bon, si j’avais su provoquer ce genre de réponses, je n’aurais pas posté mon message. Je le supprime de peur d’en induire d’autres du même niveau.

  • Soutenez « cultures-robinson »
    http://association-intermedes-robinson.aiderenligne.fr/cultures-robinson.html

    Depuis des années, l’association Intermèdes Robinson réalise à Longjumeau, particulièrement dans le quartier grand ensemble, un travail en pédagogie sociale, essentiellement un travail de rue.
    À partir d’ateliers qui prennent directement place dans les espaces publics, il s’agit de proposer aux parents, enfants, adolescents et adultes du quartier, une action de réappropriation des espaces et de la vie publique.
    […]
    Ces ateliers de rue sont une pratique caractéristique et commune en pédagogie sociale ; on la retrouve chez ATD Quart Monde, mais aussi dans toutes les organisations qui ont décidé de reconquérir les espaces publics , pour en faire des espaces de vie, pour produire et habiter ensemble.
    Le travail à partir d’ateliers de rue modifie profondément les relations sociales et éducatives. Nul n’est contraint, les enfants vont et viennent librement. De même tout est gratuit. De fait, autour des ateliers, les âges et les cultures se mélangent naturellement. On tisse petit à petit des relations conviviales qui vont s’intensifiant.
    Un des paradoxes dans ces pratiques de rue, c’est que leur apparente fragilité (pas de local, pas d’espace consacré) cache en réalité une grande force : les relations créées sont libres et authentiques ; elles sont durables, car les ateliers sont durables.
    […]
    Or, depuis quelque temps, la plupart de ces expériences ont en commun de rencontrer des difficultés qui sont trop massives, trop absurdes pour être considérées comme fortuites. Il faut bien que ce soit notre manière même de travailler qui soit aujourd’hui en butte aux politiques essentiellement locales et municipales.
    […]
    La fragilité de nos subventions, suspendues à des projets renouvelables chaque année, perpétuellement évaluables, nous oblige à un travail administratif et comptable complexe, professionnel, énorme… pour lequel nous n’avons aucun financement. Pire, nous devons sans arrêt définir et redéfinir nos actions en petits morceaux pour répondre à tel ou tel appel à projets. Et nous devrons bien entendu rendre des comptes sur chacun de ces petits morceaux
    Nous courons sans arrêt le risque de perdre les maigres moyens de nos activités. […]
    Et de fait, notre association n’est pas la seule, loin s’en faut, à se trouver ainsi en difficulté : toutes les initiatives que nous connaissons de ce type sont aujourd’hui en grande difficulté.
    […]
    Nous ne savons pas à ce jour si nous pourrons terminer l’année 2013, si nous pourrons poursuivre nos activités.

    #éducation #pédagogie_sociale #financement #Institution

  • Corbeil-Essonnes : Des Roms hébergés dans l’ancien hôpital Galignani
    http://www.corbeil-infos.fr/corbeil-des-roms-heberges-dans-l-ancien-hopital-societe-260313-994.htm

    Composé essentiellement de femmes, de personnes âgées et d’une soixantaine d’enfants dont certains en bas âge, le groupe de Roumains a pu prendre possession d’une quarantaine de chambres chauffées avec le concours de l’Association de Solidarité en Essonne aux Familles Roumaines et Roms (ASEFRR). C’est le docteur André Jeuffroy, pédiatre, qui a pris l’initiative, avec son épouse elle aussi pédiatre, d’offrir ce point de chute aux Roms menacés d’expulsion.

    #expulsion #Rroms

    • Expulsions pour tous (Association Intermèdes)
      http://recherche-action.fr/intermedes/2013/03/26/1337

      Cette expropriation concerne les espaces, mais aussi tout ce qui est commun et objet de partage : l’expression, la fête, la manifestation, et même le travail. Cette expropriation vise les nomades que nous devenons tous petit à petit (sans travail fixe, sans amour fixe, sans domicile fixe) mais s’en prend particulièrement à ceux qui sont soupçonnés de trop vouloir s’installer (les Rroms par exemple)
      Ces derniers jours, dans notre travail, dans notre relation nous avons dû faire face à l’inimaginable. Nous sommes ainsi attaqués par une grande et triste illusion : il suffirait d’éparpiller les pauvres pour qu’il n’y ait plus de pauvreté ; il suffirait d’éradiquer les bidonvilles pour qu’il n’y ait plus de problèmes de logement. Il suffirait de donner raison aux aigris, à l’intolérance et au racisme pour qu’il n’y ait plus d’extrême droite.
      Cette illusion n’est pas dangereuse, ELLE EST LE DANGER. C’est la vie même et la réalité qui sont foulées et expulsées.

    • Témoignage de Laurent Ott (statut public sur sa page Fb)
      http://www.facebook.com/laurent.ott.52/posts/572961482723463

      Les femmes et enfants sont retournées hier soir au campement de Moulin Galant après avoir vécu une nuit et une journée en enfer.
      Mouvements de panique, annonces angoissantes, attitude menaçante de la police surtout quand elle a été remplacée par une armé de CRS. Intrusion dans le lieu, panique, encore.
      Enfants en pleurs, nuit longue les uns contre les autres, tous ensemble, entre amis, mais en partageant les mêmes angoisses et les mêmes doutes.
      […] Aux uns on dit : il n’y aura plus d’expulsion du camp, rentrez chez vous
      Et on ajoute : il y aura des OQTF Qui ? Combien ? On parle de 60...
      Aux autres, on dit : expulsion mardi
      A tous on promet : hébergement et solutions. Lesquelles ? Une semaine d’hôtel à l’autre bout du département ?
      Scolarité perdue, coupée, liens amicaux et de vie, brisés, environnement et orientation perdue. Retour à l’errance , plus pauvre encore ?
      Quand on aura fait croire qu’on vaincra la pauvreté en vainquant les pauvres
      […]
      Nous avons plus de 100 enfants amis, enfants de l’Essonne, enfants en DANGER , et rien qu’à Moulin Galant
      Et dans une semaine on recommence le même jeu à RIS ? à Wissous ? On fabriquera encore la pauvreté qu’on déclarer après trop grande pour pouvoir y remédier ?

  • À Longjumeau l’association qui réunit enfants des villes et des bidonvilles (L’Humanite)
    http://www.humanite.fr/tribunes/517677

    Pour l’ancien instituteur, adepte des pédagogies actives, s’adresser à la fois aux habitants des quartiers et aux familles roms relevait de l’évidence : «  Les expulsions qu’elles subissent ne sont-elles pas à l’image de toutes les petites expulsions de nos vies quotidiennes ? interroge-t-il. Expulsions éducatives et scolaires, perte d’emploi, perte de repères, perte de visibilité et de représentation dans les espaces publics… Dans les zones défavorisées, comme ici, les gens font face à des ruptures économiques, sociales, politiques, légales, avec de moins en moins de ressources. Sur ce plan, les Roms sont en avance sur nous et nous obligent à regarder la réalité en face.  »
    […]
    La ville de Villabé a obtenu l’autorisation de démanteler son camp le 26 mars prochain. […] Ce sont des années de travail anéanties : «  Démanteler ce camp ne sert à rien, s’il n’y a pas de solutions à proposer. Beaucoup de gamins qu’on a connus au début ne parlaient pas un mot de français. Aujourd’hui, ils sont scolarisés et parlent le français. La police fait tellement peur aux gens des camps qu’ils finissent par s’auto-expulser.  »

    #éducation #Rroms #animation #association

  • Arrêt sur images - NKM, la main dans la purée
    http://www.arretsurimages.net/vite.php?id=10794

    Quel plaisir, quand on peut en prendre un, ou une, en flagrant délit de #mensonge et de bidonnage ! Si vous voulez bien commencer la journée, lisez donc (si ce n’est encore fait) l’enquête de Sebastien Rochat, sur le gravissime problème du hachis parmentier dans les cantines scolaires de Longjumeau (Essonne). Pourquoi Longjumeau ? Parce que la maire de la ville, Nathalie Kosciusko-Morizet, par ailleurs ministre, sanglotait hier au micro de France Inter, sur « ce problème qui se pose quotidiennement, et qui commence à casser la tête de tout le monde », de ces enfants de six ans qui refusent de manger le hachis parmentier, de crainte que le bœuf n’ait pas été abattu dans des conditions rituelles. Ah oui ? Sébastien Rochat a donc empoigné son téléphone, et appelé la mairie, ainsi que plusieurs écoles de la ville, qui sont tombées des nues : jamais entendu parler d’un problème de hachis parmentier. Sur le front du hachis parmentier, tout est calme à Longjumeau. Après plusieurs heures, c’est le directeur de cabinet de NKM, souhaitant sauver la mise de la maire, qui nous a rappelés, en expliquant qu’une dame de service d’une école, en effet, un jour, avait glissé dans le creux de l’oreille de la maire le cas de deux ou trois enfants, qui, parait-il...