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  • Mis en cause dans les incendies en Californie, Pacific Gas and Electric Company déclare faillite AFP Los Angeles - 14 janvier 2019 - La Presse CA
    https://www.lapresse.ca/affaires/entreprises/201901/14/01-5210985-mis-en-cause-dans-les-incendies-en-californie-pacific-gas-and-el

    Mis en cause dans les incendies meurtriers qui ont ravagé le nord de la Californie en 2017 et 2018, avec des dommages et intérêts colossaux à la clef, le fournisseur d’énergie Pacific Gas and Electric Company (PG&E) a annoncé lundi qu’il allait se déclarer en faillite d’ici la fin du mois.


    Son cours de Bourse a chuté de près de 50 % après cette annonce. Photo Richard Drew, Associated Press

    Son cours de Bourse a chuté de près de 50 % après cette annonce.

    La compagnie basée à San Francisco est notamment visée par la plainte de victimes de l’incendie « #Camp_Fire », qui a détruit en novembre dernier la petite ville de #Paradise et fait au moins 86 morts. Selon la plainte, l’incendie de forêt aurait été déclenché par des « étincelles » provoquées par une ligne à haute tension de #PG&E dans la zone.

    La société est également mise en cause dans d’autres incendies survenus en 2017 dans le nord de la Californie (qui ont causé la mort de plus de 40 personnes au total) et fait l’objet d’enquêtes fédérales.

    L’origine exacte de ces incendies n’a pas encore été identifiée, mais si les enquêtes concluaient à la responsabilité de PG&E dans les morts et destructions de milliers de bâtiments, la firme s’exposerait à des dommages et intérêts colossaux, estimés à quelque 30 milliards de dollars au total.

    Sans préjuger de l’issue de ces enquêtes, PG&E a annoncé lundi dans un communiqué transmis à l’AFP qu’il allait se placer sous la protection du « chapitre 11 », une disposition de la loi américaine qui permet à une organisation de continuer à fonctionner normalement à l’abri de ses créanciers.

    Cette mesure doit entrer en vigueur à l’issue du délai légal de 15 jours, soit aux alentours du 29 janvier, précise le communiqué.

    PG&E « ne prévoit aucun impact de la procédure du chapitre 11 sur la fourniture d’électricité ou de gaz naturel à ses clients », au nombre de 16 millions environ dans le nord et le centre de la Californie.

    La société « reste engagée aux côtés des communautés touchées par les incendies en Californie du Nord et va poursuivre ses efforts en vue de la reconstruction », ajoute le texte.

    Dimanche, PG&E avait annoncé la démission de sa directrice générale, Geisha Williams, sans fournir d’explications sur les raisons de son départ.

    #électricité #énergie #Haute_tension #incendies

  • L’épidémie de typhus se propage à travers l’utopie libérale de Los Angeles en raison des montagnes de déchets et de la croissance de la population des sans-abri
    https://www.crashdebug.fr/international/15619-l-epidemie-de-typhus-se-propage-a-travers-l-utopie-liberale-de-los-

    Vive le capitalisme.... et le « chacun pour soit » Ils laissent les sans abris crever et se font rattraper par le typhus... Il y a une justice, mais ce n’est pas celle des hommes....

    Une épidémie de typhus s’aggrave dans l’utopie libérale de Los Angeles, en Californie, en raison d’une population croissante de sans-abri et de montagnes de déchets infestés de rats.

    Rien n’est plus « progressiste » qu’une maladie infectieuse médiévale comme la fièvre typhoïde qui se propage dans une ville en 2019.

    Le typhus se propage principalement parmi la population des sans-abri par le biais des puces qui vivent sur les rats qui fouillent dans les tas de détritus, mais Liz Greenwood, l’avocate municipale adjointe qui travaille à l’hôtel de ville a contracté cette maladie.

    Les symptômes (...)

    #En_vedette #Actualités_internationales #Actualités_Internationales

  • Les trottinettes électriques ont fait des centaines de blessés aux Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/02/07/les-trottinettes-electriques-ont-fait-des-centaines-de-blesses-aux-etats-uni


    Deux personnes conduisent une trottinette électrique à Venice, quartier de Los Angeles, en Californie.
    MARIO TAMA / AFP

    Au moins 1 500 personnes ont été soignées après des accidents survenus en trottinette électrique aux Etats-Unis depuis fin 2017, début de l’engouement pour ce mode de transport, selon une organisation de défense des consommateurs.
    Consumer Reports, qui édite un magazine sur les questions de consommation, précise que ces chiffres, fondés sur des statistiques hospitalières et services de police, n’est pas exhaustif et n’inclut pas quatre décès liés à des trottinettes électriques et rapportés par la presse.

    En contactant 110 hôpitaux et 5 services d’urgences dans 47 villes américaines où sont présentes les trottinettes en libre-service d’au moins un des deux plus gros noms du secteur, Bird et Lime, Consumer Reports a dénombré 1 542 cas de soins d’urgences pour des blessures liées à ces engins.

    Les trottinettes à louer via son smartphone sont devenues un mode de transport très en vogue dans de nombreux pays, dont la France. Mais elles apportent aussi leur lot de dangers, que ce soit sur la route ou sur les trottoirs.
    […]
    Consumer Reports affirme que beaucoup de professionnels lui ont indiqué que les chiffres étaient forcément sous-évalués car les hôpitaux, pompiers ou policiers ne précisent pas forcément dans les dossiers si la victime était sur une trottinette.

    Ainsi, plus de la moitié des services contactés n’avaient pas de données détaillées. Pas moyen non plus de calculer le taux d’incidents par rapport à la distance parcourue, ce qui permettrait de comparer la dangerosité de la trottinette à d’autres modes de transport, comme le vélo par exemple.

    • Ces chiffres manquent de contexte et ne prennent pas en compte le fait que les trottinettes réduisent le trafic automobile, a réagi dans une déclaration écrite Paul White, directeur de la sécurité chez Bird. « Conduire est bien plus meurtrier pour tout le monde, comme le montrent les 6 000 piétons tués sur les routes américaines en 2017 », a-t-il estimé. « Nous sommes fiers de proposer une alternative de transport qui permet d’éviter la voiture, non seulement pour réduire la mortalité sur les routes mais aussi pour contribuer à aider le climat, et aider les villes à aller vers un avenir plus sûr et plus connecté pour nous tous », a-t-il encore assuré.

    • Ce truc se déploie à Bruxelles les derniers temps. Il y a quelques soucis : on peut les laisser « où on veut » d’après les loueurs. Oui mais non, il y a le respect d’autrui, des règles et lois... Aucun rappel de ces éléments de base par les loueurs. Elles traînent partout. Elles emmerdent les PMR, les commerçants, les personnes agées...

      Il parait qu’il n’y a pas de statut clair pour le type de véhicule : la route ? La piste cyclables ? Le trottoir ? Le fait est que sur le trottoir c’est ou devrait être 6km/h la vitesse max, sinon ce n’est plus un endroit pour piétons. Les derniers temps je vois plein de trottinettes qui tracent entre 20 et 25km/h sur des espaces piétons. C’est dangereux, nombriliste et individualiste, comme la bagnole solomobile. Ni plus ni moins. En l’état, je suis contre. Que les trucs à moteur aillent sur la route et basta.

  • Poetic Justice (1993) [BluRay] [720p] [YTS.AM]
    https://yts.am/movie/poetic-justice-1993#720p

    IMDB Rating: 6.0/10Genre: Drama / RomanceSize: 956.78 MBRuntime: 1hr 49 minAfter witnessing the murder of her first and only boyfriend, young Justice decides to forget about college and become a South Central Los Angeles hairdresser. Avoiding friends, the only way for her to cope with her depression is by composing beautiful poetry. On her way to a convention in Oakland, she is forced to ride with an independent-minded postal worker whom she has not gotten along with in the past. After various arguments between them and their friends, they start to discover that their thoughts on violence, socially and domestically, are the same. Justice may finally feel that she is not as alone as (...)

    https://yts.am/torrent/download/0980368F4C9AB3F913EAAD01A2E451985F269C40

  • États-Unis : Une start-up facture 8000 $ le litre de sang des jeunes pour le vendre à des clients fortunés [Vidéos]
    https://www.crashdebug.fr/sciencess/15567-etats-unis-une-start-up-facture-8000-le-litre-de-sang-des-jeunes-po

    Ça se confirme, et c’est même devenu un business.... Mais ça, c’est le sommet de l’iceberg ne loupez pas la vidéo au milieu de l’article sur le plasma humain.... Ces financiers me donne envie de gerber... Quand à la croix rouge on les avait déjà épinglés....

    Une société basée en Floride tente de lutter contre le processus de vieillissement en prélevant le sang d’enfants et en le transfusant à des patients âgés de 30 ans et plus, dans le cadre d’une nouvelle lubie douteuse qui déferle sur les États-Unis.

    Ambrosia, fondée en 2016 par Jesse Karmazin, diplômé de la Stanford Medical School, a déjà ouvert des centres de transfusion dans cinq villes des États-Unis : Los Angeles, Tampa, Omaha, Houston et San Francisco. Leurs traitements aux allures macabres commencent à seulement 8000 dollars pour un (...)

    #En_vedette #Actualités_scientifiques #Sciences

  • Angel City
    https://www.nova-cinema.org/prog/2019/170-a-fabrica-de-nada/jon-jost/article/angel-city

    Jon Jost, 1976, US, 16mm, VO EN ST EN, 75’

    Frank Goya, personnage principal du film, est un détective privé embauché par le président d’un consortium international, Pierce del Rue, pour enquêter sur l’assassinat de sa femme. Avec ce deuxième long métrage, qui est à la fois une fiction et un essai sur Los Angeles, Jon Jost s’attaque de plein fouet à la machine Hollywood. Bien que ses films n’ont rien à voir avec ceux produits par cette industrie ("Angel City" avait été entièrement réalisé avec la modique somme de 6000 $), Jon Jost en connaît néanmoins les codes qu’il moque ici non sans humour. Frank Goya circule à travers le film, qui est structuré sous forme d’un compte à rebours allant de 12 à 1, s’adressant parfois face caméra, pour prendre le spectateur à témoin de ses progrès dans ses (...)

  • Aurions-nous tout faux au sujet de la #dépression ? - ★ ZINZIN ZINE ★
    http://www.zinzinzine.net/tout-faux-depression.html

    Annotations :

    L’exception du deuil semblait avoir créé une faille dans l’affirmation voulant que les causes de la dépression seraient déjà scellées dans votre crâne. Cela laissait entendre qu’il existait des causes dans l’environnement extérieur, et qu’elles devaient être appréhendées et résolues dans cet environnement. Ce fut un débat que la #psychiatrie traditionnelle (à quelques exceptions près) ne voulu pas avoir. Donc, iels répondirent d’une manière simple – en réduisant petit à petit l’exception du deuil. À chaque nouvelle édition du manuel, iels réduisirent la période de deuil permise avant d’être étiqueté·e comme souffrant de maladie mentale – jusqu’à ce qu’elle ne soit plus que de quelques mois et pour ensuite finir par disparaître complètement. (...)

    #travail #médicaments #Science

    • Mais alors, que ce passe-t-il réellement ? Lorsque j’ai interviewé des spécialistes des sciences sociales du monde entier – de São Paulo à Sydney, en passant par Los Angeles et Londres – j’ai commencé à entrevoir un tableau inattendu. Nous savons tou·tes que chaque être humain·e a des besoins physiques de base : en nourriture, en eau, en logement, en air pur. Il s’avère que, de la même manière, tou·tes les humain·es ont certains besoins psychologiques fondamentaux. Nous avons besoin de sentir que nous avons une place dans le monde. Nous avons besoin de nous sentir valorisé·es. Nous avons besoin de sentir que nous sommes bon·nes à quelque chose. Nous avons besoin de nous sentir securisé·es vis-à-vis de l’avenir. Et de plus en plus d’éléments montrent que notre culture ne répond pas à ces besoins psychologiques pour beaucoup de gens, probablement la plupart. J’ai appris que, de manières très différentes, nous avons fini par être déconnecté·es des choses dont nous avons vraiment besoin, et cette profonde déconnexion est le moteur de cette épidémie de dépression et d’anxiété qui nous entoure.

    • Il s’avère que si vous n’avez aucun contrôle sur votre travail, vous êtes beaucoup plus susceptible de devenir stressé·e – et surtout, déprimé·e. Les humain·es ont un besoin inné de sentir que ce qu’iels font, au jour le jour, est significatif. Lorsque vous êtes contrôlé·e, vous ne pouvez pas créer un sens à votre travail.

    • Il y a certes des facteurs sociaux et de travail dans de nombreux cas de dépressions, mais en faire l’explication centrale et la solution évidente qui va marcher pour tou·tes, c’est se foutre de la gueule du monde.

  • Les plus gros pollueurs exonérés, en silence, de taxe sur les #carburants. | Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/vilmauve/blog/061118/les-plus-gros-pollueurs-exoneres-en-silence-de-taxe-sur-les-carburan

    Les habitants des régions côtières courent le plus de risques, selon ces chercheurs qui estiment que la moitié de la #pollution de l’air liée aux particules dans les zones côtières et portuaires provient des émissions de bateaux. Des données provenant des services de surveillance de la santé publique de Long Beach dans le district de Los Angeles (Etats-Unis) révèlent que les populations vivant à proximité de l’enclave portuaire connaissent des niveaux d’asthme, de maladies cardiovasculaires et de dépression supérieurs de 3 % en moyenne à ceux des autres habitants de la ville. Des études révèlent que le carburant des navires, qui émet beaucoup d’oxydes de soufre, est à l’origine de 60 000 morts prématurées en Europe.

    Par comparaison, un paquebot à quai pollue autant qu’un million de voitures.

    • Par comparaison, un paquebot à quai pollue autant qu’un million de voitures.

      Je me suis souvent demandé si ces affolantes affirmations étaient vraies et d’où étaient leurs sources…

    • (oups, message envoyé involontairement, je continue)

      Pour exemple, le Harmony of the seas, le plus grand paquebot de croisière du monde, brûlerait quotidiennement quelque 250 000 litres du diesel le plus polluant du monde.

      Ça fait en volume, 1 plein de 50l de 5000 voitures par jour… Ce qui est déjà énorme ; sans tenir compte des différences d’émissions… mais millions de voitures… ça paraît tellement invraisemblable.

    • Les voitures ont un pot d’échappement avec filtres divers. Les paquebots n’ont rien d’autre qu’une cheminée qui ne filtre rien.
      Les voitures brulent un carburant raffiné. Les paquebots brûlent tout ce qu’il est possible de brûler, et en général la partie du pétrole que personne d’autre ne veut.

      Pas de filtre + carburant sale = pollution de l’air massive.

  • Children’s & Teens’ Suicides Related to the School Calendar

    We get very upset by school shootings, as well we should. Every such instance is a national tragedy. We should be ashamed of ourselves for not doing something about gun control, as essentially every other developed nation has. But as serious as this tragedy is, it is dwarfed by another school-related tragedy–suicide.

    Suicide is the third leading cause of death for school-aged children over 10 years old, and the second leading cause (behind accidents and ahead of homicides) for those over 15 (here). The evidence is now overwhelming that our coercive system of schooling plays a large role in these deaths and in the mental anguish so many young people experience below the threshold of suicide.

    Four years ago I posted data (here)—from a mental health facility in Connecticut—showing the relationship between pediatric emergency mental health visits and the school year over a three-year period (2011-2013). Those data revealed that the average monthly number of emergency mental health intakes for school-aged children declined from 185 in May (the last full month of school), to 102 in June (the month in which school lets out), and then down to 74 and 66, respectively, in July and August (the full months of freedom from school). In September the rate started its climb back up again. Overall, the rate of such visits during the school months was slightly more than twice what it was in July and August. When I wrote that article, I did not know of any other studies assessing mental health breakdowns as a function of the school calendar. Since that time, more research has emerged.
    Psychiatric Breakdowns and Suicide Attempts as a Function of the School Year

    Collin Lueck and his colleagues (2015) examined the rate of psychiatric visits for danger to self or others at a large pediatric emergency mental health department in Los Angeles on a week-by-week basis for the years 2009-2012. They found that the rate of such visits in weeks when school was in session was 118% greater than in weeks when school wasn’t in session. In other words, the rate of emergency psychiatric visits was more than twice as high during school weeks as it was during non-school weeks. It’s interesting to note that the sharp decline in such emergencies occurred not just during summer vacation, but also during school vacation weeks over the rest of the year.

    The researchers also found a continuous increase in the rate of psychiatric emergencies during school weeks, but not during vacation weeks, over the 4-year period of the study. This result is consistent with the hypothesis that the increase in suicidal ideation and attempts over time is the result of the increased stressfulness of school over this time period and not attributable to some factor independent of schooling. In another, more recent study, Gregory Plemmons and his colleagues (2018), found that the rate of hospitalization of school-aged children for suicidal ideation and attempts increased dramatically—by nearly 300%—over the seven years of their study, from 2008 to 2015, and each year the rate of such hospitalizations was significantly higher in the school months than in the summer.
    Actual Suicides as a Function of the School Year

    On the basis of the data I’ve described so far, someone could argue that the school-year increase in emergency psychiatric admissions is a result of attentive behavior on the part of school personnel, who referred children for admissions and thereby, perhaps, saved children’s lives. According to that view, parents are less perceptive of children’s problems than are teachers. There are no data suggesting that this is true, however, and there are very strong reasons to believe it is not. If this hypothesis were true, then the rate of actual suicides—as opposed to suicide ideation or attempts—should be lower when school is in session than when it is not. But, in fact, the actual suicide data parallel the data for suicide ideation and attempts.

    Benjamin Hansen and Matthew Lang (2011) used data collected from state agencies to analyze suicides for teenagers across the US between 1980 and 2004. This is an older study, with data largely from a time when school was at least somewhat less stressful than it is today and the total teen suicide rate was lower than today. Yet, they found a much higher rate of suicides during the school year than during the summer vacation months. They also—unlike any of the other studies I’ve found—analyzed the data separately for boys and girls. For boys, the suicide rate was, on average, 95% higher during the school months than during summer vacation; for girls, it was only 33% higher. This finding is consistent with the general observation that boys have a more difficult time adjusting to the constraints of school than do girls. Stated differently, when girls commit suicide, school is apparently less likely to be a cause than is the case for boys.

    Hansen and Lang also found that the school-year increase in teen suicide rate held only for those of school age. For 18-year-olds, most of whom would be finished with high school, the increase was barely present, and for 19- and 20-year-olds it had vanished. Other research shows that suicides and suicide attempts for adults vary only slightly by season and are somewhat higher, not lower, in the summer than in the fall and winter (Miller et al, 2012; Cambria et al, 2016)—a trend that is opposite to the finding for school-aged children and teens.
    Just the Tip of the Iceberg

    Actual suicides and emergency mental health admissions are just the tip of the iceberg of the distress that school produces in young people. I have summarized some of the other indicators of that stress elsewhere (here and here). One finding that bears repeating comes from a large survey conducted a few years ago by the American Psychological Association, which revealed that teenagers are the most stressed, anxious people in America; that 83% of them cite school as a cause of their stress; and that, during the school year, 27% of them reported experiencing “extreme stress” compared to 13% reporting that during the summer.

    School is clearly bad for children’s mental health. The tragedy is that we continue to make school ever more stressful, even though research shows that none of this is necessary. Young people learn far more, far better, with much less stress (and at less public expense) when they are allowed to learn in their own natural ways, as I have pointed out in many of my previous posts and in my book, Free to Learn.

    https://www.psychologytoday.com/us/blog/freedom-learn/201805/children-s-teens-suicides-related-the-school-calendar

    #jeunes #calendrier_scolaire #école #suicides #suicide #éducation #santé_mentale #USA #Etats-Unis

  • La #grève des #enseignants de #Los_Angeles pourrait faire boule de neige | JOCELYNE ZABLIT | États-Unis
    https://www.lapresse.ca/international/etats-unis/201901/14/01-5211014-la-greve-des-enseignants-de-los-angeles-pourrait-faire-boule-de-

    « Nous voici en ce jour pluvieux, dans l’un des pays les plus #riches du monde, dans l’un des États les plus riches du pays, un État aussi bleu (couleur du parti démocrate) que possible - et dans une ville qui regorge de millionnaires  ! - avec des enseignants obligés de faire la grève pour obtenir le minimum pour nos élèves », s’est exclamé Alex Caputo-Pearl, président du syndicat des enseignants de Los Angeles (UTLA), lors d’une conférence de presse.

    « Nous défendons l’essence même de l’#éducation_publique. La question est la suivante : est-ce que nous affamons nos écoles publiques de proximité pour aboutir à leur #privatisation  ? Ou bien est-ce que nous investissons dans ces écoles, pour nos élèves et pour une ville en plein développement  ? », a-t-il ajouté.

    #éloquence #etats-unis

    • The Rapid Victory of the West Virginia Teacher Strike Shows What Happens When Progressives Join the Fight Against School Privatization | naked capitalism
      https://www.nakedcapitalism.com/2019/03/rapid-victory-west-virginia-teacher-strike-shows-happens-progressiv

      He concedes, however, there are still unresolved issues in how progressives will coalesce on charters elsewhere. His progressive colleagues in states with lots of charters still feel an urge to not totally reject charters because parents whose children attend the schools are often from marginalized communities. And teachers who work in charters are potential targets for labor unions who want to organize the workers.

      But he finds in places such as West Virginia, and neighboring Virginia and Kentucky, where there are very few or no charters, opposition to the schools is about saving public education. Opponents are quick to point to high-profile charter school scandals in Ohioand Pennsylvaniaas examples of what would befall their states. “It’s been 20 years of experimenting,” he says, “and experiments often fail.”

      Frankenberry’s hope is that the solidarity shown by progressive opposition to school privatization in West Virginia can rub off on his colleagues in states where charters are more abundant. “We’re showing that we’re not going to accept these schools,” he says. “Maybe the progressive organizers in places where they already have them can get inspiration from us to rein charters in.”

      Zuckett foresees opposition to charter schools and voucher programs continuing to be more of a point of contention that progressives will push in their policy positions, and not just in West Virginia. “The fight is on,” he says. “Shame on us if it isn’t.”

  • January 10 strike date set for 33,000 Los Angeles teachers - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2018/12/24/laus-d24.html

    Le gouvernement des États Unis est en train de remplacer l’école publique par des charter schools privées. Les enseignants et parents d’élèves mènent un mouvement de résistance contre le démantèlement de l’institution publique.

    Last week, the United Teachers of Los Angeles (UTLA) announced that it had set a strike date of January 10 for 33,000 teachers after failing to reach an agreement with the district after more than 18 months of negotiations.

    The announcement came a few days after as many as 50,000 educators and their supporters marched in the nation’s second largest school district to demand increased wages, a reduction in class sizes and the hiring of nurses and other critical staff. Teachers in Oakland, Fremont and other California cities are also pressing for strike action as part of the resumption of teachers’ strikes, which saw statewide walkouts earlier this year in West Virginia, Oklahoma, Arizona and other states.

    Virginia teachers plan statewide protest to demand school funding - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2018/12/24/virg-d24.html

    The teachers’ movement that began last February in West Virginia—spreading to Kentucky, Oklahoma, Arizona, Colorado, North and South Carolina and Washington state—is clearly expanding in the face of the continued assault on public education. Charter school teachers have joined the growing number of walkouts as well, with a recent strike against Acero in Chicago.

    Meeting on Oakland school closure expresses hostility to attacks on public education - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/en/articles/2018/12/24/oakl-d24.html

    Last Tuesday, over 150 parents, students, educators and community members attended a public meeting to protest the planned closure of Roots International Academy, a middle school that serves low-income youth in East Oakland, California. After listening to district representatives attempt to justify the closure, numerous attendees spoke out forcefully against it and in favor of expanding public education funding and resources.

    Roots is one of 24 public schools in Oakland Unified School District (OUSD) that are slated to be closed or merged with other public schools over the next five years as part of the district’s and state’s savage assault on public education, which includes district budget cuts of $60 million over the next two years. All 24 schools slated for closure or merger are located in the “flatlands” regions of East and West Oakland, where poverty and crime are far more prevalent than in the rest of the city.

    In response to this unprecedented attack on education in Oakland, the city’s working class residents are beginning to mobilize. Among Oakland teachers, who have been working without a contract since July 2017, there is growing sentiment for a statewide teachers strike to unite with Los Angeles teachers, who last week announced that they will begin striking on January 10.

    Two weeks ago, roughly 100 Oakland teachers engaged in a wildcat “sickout” strike, largely out of frustration over the stalled negotiations and lack of initiative from the Oakland Education Association (OEA) teachers union.

    #USA #éducation #privatisation

  • Taylor Swift a scanné la foule grâce à la reconnaissance faciale à un de ses concerts
    https://www.numerama.com/pop-culture/447542-taylor-swift-scanne-la-foule-grace-a-la-reconnaissance-faciale-pend

    La chanteuse a utilisé lors d’un concert des technologies de reconnaissance faciale. Elles permettent de repérer les personnes normalement interdites dans ce type d’événements. Pour se protéger de ses harceleurs, la chanteuse Taylor Swift a mis les bouchées doubles. Lors d’un concert qui s’est déroulé le 18 mai à Los Angeles, a révélé le Rolling Stones lundi 10 décembre, une technologie de reconnaissance faciale est utilisée. Elle permet de repérer les individus problématiques. Un membre du service de (...)

    #algorithme #CCTV #biométrie #facial #surveillance #vidéo-surveillance #harcèlement

    //c2.lestechnophiles.com/www.numerama.com/content/uploads/2018/07/taylor-swift.jpg

  • C Powers
    http://www.radiopanik.org/emissions/mix-delivery/c-powers-

    The American underground is full of DJs, producers and promoters (often the same person) pushing distinct regional styles outside of the spotlight of the dance music media. These artists are often located outside of Chicago, Los Angeles and New York, situating them even further from the ever-churning hype cycle, although it’s not outlandish to say that America’s regional scenes are the driving force behind dance music’s upsurge in this country. Savannah, Georgia’s Chris Powers aka C Powershas existed on both sides of the conversation, a seasoned practitioner of kinetic American rave sounds who has also spent time in London as No Pain In Pop‘s in-house DJ, contributed to the Houndstooth-signed 18+ project and thrown parties with a range of international talent. Powers’ personal output is as (...)

    #electro #house #idm #letfield #strange #electro,house,idm,letfield,strange
    http://www.radiopanik.org/media/sounds/mix-delivery/c-powers-_05826__1.mp3

  • « Game girls », une histoire d’amour dans les rues d’un quartier populaire de Los Angeles
    https://www.bastamag.net/Game-Girls-une-histoire-d-amour-dans-les-rues-d-un-quartier-populaire-de-L

    Le documentaire Game girls, de la réalisatrice Alina Skrzeszewska, raconte une histoire d’amour entre deux femmes, Teri et Tiahna, dans le quartier pauvre et marginalisé de Skid row, à Los Angeles. Le film accompagne intimement un morceau de la vie des deux personnages, qui aspirent à des destinées différentes, tout en dressant un portrait du quartier et de ses rues, reflets d’une Amérique structurée par l’exclusion. Game Girls, ce sont ces femmes qui, malgré tout, « restent dans le jeu », et (...)

    #Chroniques

    / #Féminisme, #Amériques, #Classes_populaires

  • Samuel Little pourrait être le tueur en série le plus meurtrier des #Etats-Unis
    https://www.lemonde.fr/big-browser/article/2018/11/28/en-avouant-90-meurtres-samuel-little-pourrait-etre-le-tueur-en-serie-le-plus

    Trois perpétuités pour raconter ses crimes à des enquêteurs qui affluent de tout le pays pour l’interroger et qui ont déjà établi son implication dans 27 autres meurtres. Il en a lui-même avoué 40 de plus, portant le nombre de ses victimes à 90. Toutes sont des #femmes. L’homme a « semé » leurs cadavres dans plus de quatorze Etats américains, au fil d’une vie qui a pris la trajectoire d’une longue et mortelle randonnée ; car Little a passé près d’un demi-siècle à tuer.

    D’après le New York Times, qui lui a consacré un portrait, lundi 26 novembre, il pourrait être le tueur en série le plus meurtrier de l’histoire des Etats-Unis, un pays pourtant prolifique en la matière. Mais l’homme aurait pu finir ses jours dans l’anonymat d’un misérable refuge pour sans-abri du Kentucky si deux enquêteurs n’avaient retrouvé sa trace en 2012, grâce à son ADN identifié sur les corps de deux femmes tuées dans la région de Los Angeles dans les années 1990. [...]

    Des femmes dont la mort n’émeut pas les foules

    Comment un #meurtrier_de_masse comme Little a pu échapper si longtemps à la justice de son pays ? Sans doute en grande partie parce que ses victimes étaient des #invisibles, souligne le New York Times. Des femmes de quartiers déshérités, perdues, droguées, dont la disparition ou la mort n’émeut pas les foules et ne mobilise pas toujours la police. Des femmes pour lesquelles personne, aucun proche, ne réclame justice. A ceux qui l’interrogent, il décrit son terrain d’action : une Amérique parallèle, où survivent celles dont l’existence est insignifiante aux yeux des autres et où le tueur peut agir à sa guise.

    Son récit dresse une cartographie souterraine de zones miséreuses ravagées par la pauvreté et la drogue, où les meurtres demeurent souvent irrésolus. C’est le monde où il est né, lui qui a vu le jour dans une #prison, alors que sa mère prostituée était incarcérée. Samuel Little n’a pas de regret. Il révulse par ses crimes et sa conscience tranquille, tout en tendant à son pays un miroir cruel.

    https://www.youtube.com/watch?v=oqbnAFi_cwE

  • Juicio al “Chapo” Guzmán saca reveladores detalles sobre sus crímenes
    http://www.el-nacional.com/noticias/latinoamerica/juicio-chapo-guzman-saca-reveladores-detalles-sobre-sus-crimenes_260254

    El primer testigo estrella de la fiscalía ha sido Jesús «Rey» Zambada, exmiembro de la organización narco que ahora coopera con la Justicia. Zambada es el hermano menor de Ismael «Mayo» Zambada, actual líder del cartel de Sinaloa. «Es mi compa», afirmó al referirse a su amistad con el Chapo.

    El Rey fue jefe de la organización en Ciudad de México hasta su detención hace diez años y dio detalles de cómo funcionaba. Explicó que el precio de la droga crecía conforme el cargamento se adentraba en territorio estadounidense desde México. El kilogramo de cocaína tenía en origen un valor de 10.000 dólares. En Los Ángeles ascendía a 20.000 dólares por kilo, a los que había que descontar 7000 por el transporte y la seguridad. En Chicago el precio se elevaba a 25.000 dólares y tocaba los 35.000 dólares en Nueva York. Para mantener engrasada la maquinaria, solo en Ciudad de México, Zambada pagaba cada mes 300.000 dólares en sobornos.

  • En Californie, l’ère des « tempêtes de feu »
    https://www.mediapart.fr/journal/international/181118/en-californie-l-ere-des-tempetes-de-feu

    Ces derniers jours, de nombreux commentateurs ont fait référence à un article prémonitoire publié en 1995 dans une revue historique par le théoricien et historien #Mike_Davis, professeur à l’université de #Californie, auteur de nombreux ouvrages sur la ville néolibérale – il a notamment publié en France City of Quartz, Paradis infernaux, ou Le stade Dubaï du capitalisme.

    Un feu venait alors de détruire dix maisons à Malibu. « Laissons Malibu brûler », écrivit Mike Davis. « Cela ne va qu’empirer, prévenait Davis, convaincu de l’absurdité de faire payer la collectivité pour des maisons presque mécaniquement vouées à brûler. De tels désastres périodiques seront inévitables : installer votre maison à Malibu et vous finirez par être confrontés aux flammes. »

    Il y a vingt-trois ans, l’article décrivait par le menu la privatisation et l’« aristocratisation » progressive du territoire de Malibu peu à peu planté de « châteaux », au mépris de l’environnement et des règles de sûreté élémentaires.

    Davis annonçait aussi l’émergence d’une nouvelle ère où les « tempêtes de #feu suburbaines » risquaient de devenir plus « apocalyptiques », quasiment impossibles à combattre. « La densité nouvelle du logement sur les collines a transformé la bataille contre les feux de forêt : c’était une guerre de manœuvres, cela devient une bataille de rues. » À l’époque, son texte avait été accueilli par un déluge de critiques.

    Il y a un peu plus d’un an, alors que le feu venait de ravager le magnifique paysage de vignes de Sonoma et Santa Rosa, juste au nord de San Francisco, Mike Davis publiait dans la London Review of Books un texte lumineux, « El Diablo in Wine Country », pointant le refus persistant des Californiens d’admettre que leur « paradis » est en train de devenir un enfer.

    « Il y a, écrit-il, une suffisance mortifère à l’œuvre derrière les politiques environnementales “mainstream” en Californie. Certains pointent le feu, d’autres le changement climatique, mais tous ignorent le pouvoir destructeur de la finance et de l’immobilier qui pousse à la surburbanisation de nos paysages sauvages de plus en plus “enflammables”. »

    Après chaque incendie, expliquait Davis, « le paradis est vite restauré, avec des maisons plus immenses que les précédentes ». Elles sont confortables, suréquipées, situées dans des endroits sublimes où l’on peut passer des heures à regarder les étoiles. Mais elles sont aussi situées dans des culs-de-sac cernés de maquis.

    « Une version rustique du couloir de la mort », commentait Davis, preuve « de l’absurdité de toute planification rationnelle dans une société fondée sur le capitalisme immobilier ».

    • En Californie, le blé protège des brasiers
      https://www.liberation.fr/planete/2018/11/15/en-californie-le-ble-protege-des-brasiers_1692372

      Dans la patrie du capitalisme débridé, l’inégalité existe pourtant, aussi, face au feu. Selon le site TMZ, spécialisé dans les célébrités, Kim Kardashian et Kanye West ont ainsi recruté une équipe privée de pompiers pour combattre les flammes qui menaçaient leur villa à 60 millions de dollars. Ces derniers ont creusé des fossés pour stopper la propagation de l’incendie. La résidence a été épargnée, tout comme celles de nombreux voisins reconnaissants, assure TMZ. Pour l’historienne Amy Greenberg, citée par The Atlantic, l’exemple des Kardashian illustre « les ramifications de la disparité économique aux Etats-Unis. […] Les riches ne sont pas censés disposer de "meilleurs" pompiers ».

      Le couple star n’est pas le seul à pouvoir se payer une protection haut de gamme en cas d’incendie. Depuis 2005, le géant des assurances AIG, pionnier en la matière, propose à ses clients les plus fortunés, membres du très sélect « Private Client Group », un service exclusif. Sobrement baptisé « Wildfire Protection Unit » (« Unité de protection contre les incendies »), il déploie ses camions et équipes pour protéger les maisons de ses richissimes clients. Selon NBC, 42 % des membres du classement des 400 Américains les plus fortunés, établi par le magazine Forbes, appartiennent au Private Client Group.

    • As Inmates, They Fight California’s Fires. As Ex-Convicts, Their Firefighting Prospects Wilt.
      https://www.nytimes.com/2018/11/15/us/california-paying-inmates-fight-fires.html

      As the Camp Fire rages in Northern California, the deadliest and most destructive in state history, and wildfires scorch western Los Angeles, about 1,500 inmates have been deployed to help fight active fires, out of a firefighter total of roughly 9,400, according to California state officials.

      [...] California relies on prisoners to fight wildfires more than any other state. In 1946, the state opened Camp Rainbow in Fallbrook, which housed inmates to fight fires. Over the decades, the program would grow.

      Today, 3,700 inmates work at 44 fire camps across the state, said Alexandra Powell, a spokeswoman for the California Department of Corrections and Rehabilitation, which helps run the fire camp program.

      https://seenthis.net/messages/656494

    • Sur le booming business in private firefighting aux Etats-Unis :

      Private firefighters fuel tensions while saving California vineyards and mansions [mai 2021]
      https://www.reuters.com/world/us/private-firefighters-fuel-tensions-while-saving-california-vineyards-mansio

      When they do battle blazes, private contractors run the risk of getting in the way or even accelerating a fire, state firefighters warn. That’s because the private groups are focused on saving a particular property rather than protecting entire communities.

      [...] A recent job advertisement seeking private firefighters in California offered pay of $13 to $15 per hour - far lower than the average of nearly $42 an hour for the state’s firefighters, according to the U.S. Bureau of Labor Statistics.

  • Fake fingerprints can imitate real ones in biometric systems – research
    https://www.theguardian.com/technology/2018/nov/15/fake-fingerprints-can-imitate-real-fingerprints-in-biometric-systems-re

    DeepMasterPrints created by a machine learning technique have error rate of only one in five Researchers have used a neural network to generate artificial fingerprints that work as a “master key” for biometric identification systems and prove fake fingerprints can be created. According to a paper presented at a security conference in Los Angeles, the artificially generated fingerprints, dubbed “DeepMasterPrints” by the researchers from New York University, were able to imitate more than one (...)

    #fraude #biométrie #empreintes

    https://i.guim.co.uk/img/media/132ddbcc93e3444767f5a1d170ca1b8273f9d665/0_0_1079_647/master/1079.png

  • Los Angeles, November 2019.
    https://hackernoon.com/los-angeles-november-2019-9194c6d4d588?source=rss----3a8144eabfe3---4

    Ballad of the CrytopunkLos Angeles, November 2019. A cityscape littered with an innumerable amount of lights, with a haze of pollution covering the sky. Perpetual lightning storms block the sun from ever reaching the ground floor of the city. Violent flames burst from the peaks of chemical factories. A lonely, single vehicle flies across the night sky.https://medium.com/media/b1d03eb5d9e524e0477ea460f79071a7/hrefThe decadence of pure technological achievement, driven by greed and profit at the expense of humanity, contrasted with the plight of the everyman: this is #cyberpunk.Along with being immersive windows into worlds of wondrous high #tech achievements and the struggle of living in such worlds, cyberpunk media provides us a glance at the sheer horror of a #future completely (...)

    #decentralization #cryptocurrency

  • Géographie du souvenir. Ancrages spatiaux des mémoires de la #Shoah

    Comme l’écrit Denis Peschanski dans sa préface, le livre de #Dominique_Chevalier apporte une pierre importante aux études sur la Shoah et, de manière plus générale, à la réflexion sur les relations entre mémoire et #espace qui furent au cœur des travaux de Maurice Halbwachs. L’ambition de l’ouvrage est en effet d’articuler des régimes de spatialité à des régimes d’historicité, voire de #mémorialité, dans la lignée de la réflexion alimentée depuis les années 1990 sur les « lieux spatiaux », alors même que la notion de « #lieux_de_mémoire » esquivait en partie la relation au territoire.

    Pour mener à bien son entreprise, Dominique Chevalier définit une problématique, un objet, des espaces et une méthodologie. Les politiques mémorielles et patrimoniales de la Shoah, dans leur dimension spatiale, constitue l’objet de cette recherche dont le pari est d’étudier sous l’angle géographique les différentes formes de territorialités et de mémorialités des principaux musées-mémoriaux urbains mondiaux consacrés au judéocide. Les connexions entre échelles spatiales, échelles temporelles et échelles mémorielles, corrélées aux relations des rapports sociaux/spatiaux permettent la co-construction et la co-production de lieux de mémoire singuliers si remarquables qu’il paraît tout à fait légitime de parler de « régime de spatialité », nous prévient l’auteur (p. 18). Le questionnement se déploie alors dans plusieurs dimensions : géopolitique d’abord, territoriale ensuite, spatiale, à l’intérieur des musées, pour finir. C’est ainsi que, de l’échelle la plus réduite à la plus grande, se constitue un continuum entre des espaces distincts qui dessinent in fine une forme de mondialisation de la mémoire de la Shoah, tissée de circulations intenses. Encore fallait-il échapper aux pièges que tend la mémoire de la Shoah d’un continent à l’autre : aux États-Unis, le terme de « survivor » désigne tous les Juifs ayant survécu aux années 1930 et 1940, y compris ceux installés en Amérique, alors que celui de « rescapé », dans la tradition européenne et israélienne, ne désigne que ceux qui survécurent à l’expérience des camps.

    Quelles sont les répercussions spatiales, géographiques et géopolitiques de cette mémoire qui semble constamment et partout présente, bien au-delà des lieux d’exclusion, de concentration et d’extermination des Juifs pendant la guerre ? L’enquête commence à une échelle « macro » où sont situés les lieux commémoratifs mondiaux, avec une attention particulière pour ces lieux « délocalisés » spatialement, loin du terreau des souffrances, loin des « lieux-témoins » centre-européens. Ces lieux ex situ, qui n’utilisent pas le substrat tangible des camps comme « ressource mémorielle » (p. 205), échappent donc à la concordance mémoire/lieu. Ils constituent une ressource idéelle accentuant une production culturelle et spatiale inédite et spécifique : Yad Vashem, les musées de Washington, de New York, de Los Angeles, de Montréal mais aussi de Budapest, de Berlin, de Paris et de Varsovie, sont ainsi mobilisés. Quant à la méthode, Dominique Chevalier s’appuie sur des observations in situ et des témoignages qui dénotent un goût pour les rapports subjectifs des individus à l’espace, notamment en ce qui concerne l’analyse des pratiques des usagers.

    La première partie de l’ouvrage identifie quatre temps de la mémoire de la Shoah qui correspondent à quatre investissements spatiaux distincts. Le premier voit l’affrontement du mémorial de Paris et de Yad Vashem, à Jérusalem, dans les années 1950. La double concurrence, idéelle et idéologique, qui résulte de ces projets contraste avec le projet du kibboutz Lohamei Haghetaot, fondé par 196 rescapés de la Shoah. Le deuxième temps est celui de la guerre froide, de la guerre des Six Jours et de la guerre du Kippour qui contribue à lier étroitement la mémoire de la Shoah à celle de l’existence, un temps compromise, de l’État d’Israël. C’est sur ce substrat que la Shoah s’américanise rapidement, à partir de 1974-1977. Troisième temps, celui du Rideau de fer et de la chute du mur de Berlin où l’Allemagne s’impose comme un épicentre européen de la mémoire de la Shoah puis, dans son sillage, certains pays de l’Europe centrale comme la Hongrie et la Pologne. Enfin, à partir des années 2000, on assiste à une extension mondiale qui touche aussi bien l’Australie que l’Afrique du Sud, la Turquie ou, dans une moindre mesure, l’Iran.

    La deuxième partie de l’ouvrage se concentre sur les stratégies spatiales de chacune de ces créations ex situ qui révèlent une forme de globalisation des rapports au passé. En géographe, Dominique Chevalier avance une sorte de typologie des territoires mémoriaux de la Shoah sans s’éloigner du fil conducteur de sa réflexion qui est le phénomène de métropolisation des lieux de mémoire. Dans un premier cas de figure, le musée-mémorial s’articule de manière essentielle à l’histoire des Juifs dans un territoire donné : à Paris, le mémorial s’implante très tôt à proximité du Pletzl mais aussi, de façon plus étonnante, à Shanghai, Los Angeles ou Montréal, les musées s’implantent dans le quartier des rescapés. Deuxième cas de figure : la co-présence d’autres mémoires blessées qui établissent avec la Shoah un lien existentiel. À Melbourne, la mémoire du judéocide se trouve associée à celle des Aborigènes ; au Cap, à celle de l’esclavage ; à Fukuyama, à celle des bombes atomiques. En troisième lieu, les musées-mémoriaux s’enracinent dans des lieux symboliques mais dont la récurrence mémorielle n’est liée ni à un passé juif, ni à la possible communion avec d’autres mémoires douloureuses. Là, ils valorisent des territoires dans lesquels s’ancrent des architectures médiatisées, telles que celle de Berlin où intervint Daniel Libeskind mais aussi l’Holocaust Mahnmal de Peter Eisenman, et l’Holocaust Memorial Museum à Washington. La quatrième catégorie concerne les espaces offrant l’opportunité d’embrasser de larges paysages naturels, comme le mémorial de San Francisco, le Jewish Heritage Museum de New York et Yad Vashem à Jérusalem. Pour finir, Dominique Chevalier souligne combien la Maison de la Terreur, à Budapest, relève d’une logique à part qui est celle du non-lieu, d’un lieu excentré. Tous ces exemples ont en commun de constituer des instruments essentiels d’aménagement et de communication territoriale et politique, que ce soit celle de la catastrophe revendiquée pour légitimer a posteriori la création de l’État d’Israël, ou bien celle des culpabilités embarrassantes qui servent à expier les fautes, comme à Washington ou à Berlin. En bref, pour Dominique Chevalier, l’espace urbain est un « miroir social sur lequel se réfléchissent des intentions, des logiques d’acteurs, des temporalités, des références identitaires, des relations passé/présent et des rapports local/global particuliers » (p. 132).

    La troisième partie s’intéresse à la micro-échelle des lieux où se noue la connexion entre le lieu et le sujet sur le mode de l’expérience individuelle et collective. Accéder au musée, se déplacer en son sein puis franchir la distance qui sépare l’observateur d’un objet difficile à comprendre comme l’est la Shoah : tels sont les passages obligés auxquels se confrontent les visiteurs des lieux étudiés. Les corps sont de plus en plus mis à l’épreuve des mémoires blessées par des dispositifs architecturaux et muséographiques qui favorisent le déséquilibre, les troubles et les vertiges de l’espace. L’usage des sons et du jeu lumière/ténèbres y est intense. L’architecture se veut volontiers anxiogène afin de reproduire le récit mémoriel développé par les institutions muséales. Ces lieux mettent en scène trois formes spatiales privilégiées : l’espace de méditation, sorte de « cabinet de réflexion » (p. 167), qui prépare le visiteur à devenir témoin et à transmettre ce qu’il vient de voir ; des micro-territoires de reconstitution (une rue de ghetto, un wagon à bestiaux, etc.) ; des espaces de sacralisation de la nature qui sont autant de lieux de purification, de ressourcement moral à la gloire du Créateur ou de l’État, selon les versions. Cette mythification de la nature n’est pas propre aux musées de la Shoah mais elle y joue un rôle essentiel. L’auteur montre ainsi que les micro-agencements muséaux, organisés à travers des seuils, des passages, des déambulations, des frontières, des discontinuités, traduisent et incarnent des récits chronologiques et muséographiques. L’expérience souvent douloureuse de ces lieux cherche à se rapprocher, sur un plan physique et émotionnel, des trajectoires individuelles des victimes et des diasporas européennes.

    La dernière partie de l’ouvrage est consacrée au tourisme de mémoire, c’est-à-dire aux destinataires de tels lieux. L’expérience muséale n’a pas la même signification que le visiteur soit étudiant, chercheur, touriste, enfant de rescapé, juif ou pas, etc. Dominique Chevalier tente alors une comparaison des publics pédagogiques, qui constituent partout la part la plus importante des visiteurs, sur la base de trois cas d’étude (Washington, Jérusalem et Paris). Puis elle se concentre sur le touriste dont elle souligne les similarités avec les autres touristes patrimoniaux, culturels et urbains. À l’inverse, le thanatotourisme (dark tourism) des lieux de massacre ne trouve pas là de terrain privilégié dans la mesure où la relation matérielle et historique avec les lieux de la catastrophe y est distendue.

    En conclusion, l’auteur, à travers l’exemple de la Shoah, a indéniablement réussi à démontrer que la mémoire constitue (aussi) un objet spatial, et ceci à plusieurs échelles. La mémoire produit de l’espace « en conjuguant le global au local, le général au particulier » (p. 209). Ces lieux permettent à leur manière la circulation de savoirs entre les lieux mêmes de la destruction des Juifs d’Europe et les autres lieux attestant diverses mémoires douloureuses. Ces musées, qui sont bien souvent des vitrines architecturales, sont des éléments de valorisation des territoires, outils et produits du marketing culturel et patrimonial performant. En effet, le propre de ces lieux n’est pas le contenu de leurs collections mais leur capacité à raconter une histoire difficile. Au total, cet ouvrage remarquable ouvre une foule de nouvelles pistes de réflexion, des formes de l’autonomie du sujet à l’invention sociale des territoires. Il mérite indéniablement d’être lu.


    http://www.memoires-en-jeu.com/compte_rendu/geographie-du-souvenir-ancrages-spatiaux-des-memoires-de-la-shoah/
    #livre #mémoire #géographie #géographie_culturelle
    ping @reka

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    https://ww9.torrentvf.com/the-spy-who-dumped-me-2018-french-bdrip-xvid-extreme

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  • Camilo Jose Vergara | Tracking time.
    https://www.camilojosevergara.com/About-This-Project/1

    For more than four decades I have devoted myself to photographing and documenting the poorest and most segregated communities in urban America. I feel that a people’s past, including their accomplishments, aspirations and failures, are reflected less in the faces of those who live in these neighborhoods than in the material, built environment in which they move and modify over time. Photography for me is a tool for continuously asking questions, for understanding the spirit of a place, and, as I have discovered over time, for loving and appreciating cities. My focus is on established East Coast cities such as New York, Newark and Camden; rust belt cities of the Midwest such as Detroit and Chicago; and Los Angeles and Richmond, California. I have photographed urban America systematically, frequently returning to re-photograph these cities over time. Along the way I became a historically conscious documentarian, an archivist of decline, a photographer of walls, buildings, and city blocks. Bricks, signs, trees, and sidewalks have spoken to me the most truthfully and eloquently about urban reality. I did not want to limit the scope of my documentation to places and scenes that captured my interest merely because they immediately resonated with my personality. In my struggle to make as complete and objective a portrait of American inner cities as I could, I developed a method to document entire neighborhoods and then return year after year to re-photograph the same places over time and from different heights, blanketing entire communities with images. Studying my growing archive, I discover fragments of stories and urban themes in need of definition and further exploration. Wishing to keep the documentation open, I include places such as empty lots, which as segments of a sequence become revealing. I observe photographic sequences to discover how places evolve, and to formulate questions. I write down observations, interview residents and scholars, and make comparisons with similar photographs I had taken in other cities. Photographs taken from different levels and angles, with perspective-corrected lenses, form a dense web of images, a visual record of these neighborhoods over time. My photographic archive of poor, minority communities across the country evolved over decades. The stages can be divided according to the film and type of camera used. In the early 1970s, as a street photographer who focused on people, I used High Speed Ektachrome. Then, as I concentrated on time-lapse photography of the urban fabric, I turned to Kodachrome 64, a stable color film that came out in the mid-1970s. In combination with a small 35 mm camera, it provided me with the medium speed and fine grain emulsion appropriate for creating a lasting archive of buildings and city blocks. After it was discontinued in 2010, Fujichrome Provia 100 became my film of choice. I have used it concurrently with digital photography since 2005. For quick access to my collection I have made a selection of 2,500 digital images and archived them using Adobe LightRoom, which provides a system for organizing my digital collection according to place, time and subjects. It is also invaluable for gathering images to update, as well as to prepare articles, books and exhibitions.

    Vyse Avenue, South Bronx, NY (1980-2013)

  • Romain Gary, en 1975, dans « Radioscopie » : « L’absence de féminité dans notre civilisation est effrayante », Le Monde, 19.10.2018

    A l’occasion de la sortie du livre « Radioscopie », regroupant de grands entretiens réalisés par Jacques Chancel, « Le Monde » publie des extraits de la rencontre avec l’écrivain.

    Bonnes feuilles. Brassens, Adjani, Truffaut, Dalida, Foucault, Yourcenar… Pendant vingt ans, Jacques Chancel a reçu sur France Inter des artistes, des écrivains ou des intellectuels pour les confesser dans son émission « Radioscopie ». Parmi les grands entretiens regroupés dans un livre (« Radioscopie » , 352 pages, Les Editions du sous-sol, 49 euros), « Le Monde » a choisi de publier la rencontre avec l’écrivain Romain Gary, réalisée en juin 1975, alors qu’il recevra, cinq mois plus tard, un deuxième prix Goncourt, sous le pseudonyme d’Emile Ajar.

    Vous n’avez pas l’impression, Romain Gary, de vous être un peu trop dispersé ? Vous êtes écrivain, cinéaste, vous avez été consul, conseiller d’un ministre de l’information, vous avez sans doute été tenté par la politique…

    Je passe sur les métiers que j’ai faits dans ma préhistoire, pour survivre, parce que je suis d’un milieu extrêmement pauvre. Je me suis engagé dans l’aviation à l’âge de 23 ans, je suis resté aviateur neuf ans, instructeur de tir aérien à l’école de l’air de Salon-de-Provence. J’ai ensuite rejoint de Gaulle, il y a eu l’Angleterre, la bataille d’Angleterre, l’Afrique, l’Abyssinie, la Libye, la Syrie, tout le tralala jusqu’au débarquement en Normandie. Après quoi, j’ai été diplomate pendant dix-sept ans, et j’ai mené une carrière consulaire que j’ai terminée comme consul général à Los Angeles en 1961. Ensuite, j’ai été, en effet, conseiller d’un ministre, j’ai fait beaucoup de journalisme, et j’ai fait du cinéma comme metteur en scène.

    Mais, il y a plus grave que ça, dans cette dispersion. Si je m’examine au point de vue culturel, je vois trois choses. Je suis né en Russie, j’ai emmagasiné jusqu’à l’âge de 7 ou 8 ans la culture russe et la langue russe. Ensuite, ma mère a immigré en Pologne, et pendant cinq ans, j’ai emmagasiné la langue et la culture polonaise. Puis, à l’âge de 12 ans, je débarque à Nice, et j’emmagasine la culture française.

    Je pense souvent à cette histoire du caméléon, qui prend la couleur du milieu dans laquelle il se trouve, pour se protéger. On met le caméléon sur un tapis rouge, il devient rouge. On le met sur un tapis vert, il devient vert. On le met sur un tapis bleu, il devient bleu. On le met sur un plaid écossais, il devient fou. Je me demande comment je ne suis pas devenu fou. Et je crois que j’ai été sauvé par la compensation de la création littéraire, puisque j’ai à mon actif vingt-cinq romans.

    La vie vous a tout de même bien gâté. Il y a « Les Racines du ciel », ce livre qui a obtenu le prix Goncourt. Il y a vos films, il y a la vie elle-même : vous avez été le mari de Jean Seberg. (…) Avec la fringale de vie que vous avez, je vous soupçonne de rêver encore que vous serez amoureux ?

    Bien sûr. Il est permis de rêver. Surtout à 61 ans, il faut se dépêcher de rêver. Mais vous dites que la vie m’a comblé. Nous avons affaire à quelque chose d’assez désagréable, et d’assez affligeant pour moi – dont je vous sais gré, d’ailleurs, de me permettre d’en parler. C’est vrai qu’il existe cette image de l’homme comblé à laquelle vous vous référez. C’est une image de l’homme extérieur, Romain Gary, qui a été fabriquée entièrement par des gens qui ne le connaissent pas. Il y a une légende Romain Gary. Et je ne sais pas ce que j’ai fait pour en avoir une pareille. On dîne dans le monde sur le dos de Romain Gary. Or, si vous regardez mon agenda, je sors le soir neuf fois par an. Je n’ai presque pas d’existence extérieure mondaine. (…)

    Vous pouvez raconter votre vie, mais pouvez-vous lui donner un sens ?

    Dans quelle mesure peut-on donner un sens à une vie d’homme en général ? Le sens profond de ma vie, ça a été deux amours. Un amour total, dévorant, monstrueux – par son exclusion de tout le reste – du roman et de la littérature, qui me rend tous les autres engagements extrêmement difficiles, et qui me donne un air absent.

    C’est la maîtresse la plus fidèle ?

    Et la plus absorbante, et la plus dévorante. Et deuxièmement, enfin, mon amour de la féminité. Je ne dis pas des femmes, je fais véritablement une sorte de mystique de la féminité, puisque je passe mon temps à réclamer la féminisation du monde.

    Et toute votre œuvre, d’ailleurs, est marquée par cela, c’est presque une allégorie ?

    Je crois que ma mère, que j’ai racontée dans mon autobiographie La Promesse de l’aube, a joué un rôle décisif dans cet amour de la féminité. Mais si nous regardons autour de nous, il est évident que notre civilisation est en proie à des spasmes virils, profondément menaçants, et qui vraiment, nous menacent cruellement.

    D’ailleurs, pour vous, la virilité, c’est un leurre. Vous situez ce problème au stade de la puissance et de l’impuissance...

    Je crois que c’est un des grands problèmes de ce temps, cet abus de la virilité. Cette intoxication, cette infection virile, qui n’a que très peu de rapports authentiques avec la virilité. Je crois que l’Occident, l’Amérique en particulier – toute la littérature américaine, Jack London, Hemingway, aujourd’hui Norman Mailer –, est obsédé par la virilité. C’est le signe d’une dévirilisation profonde, d’une angoisse qui se manifeste à l’extérieur par le machisme, et par des fanfaronnades de virilité, une recherche de substituts virils, dont finalement la bombe nucléaire n’est qu’un exemple grotesque.

    Nous parlions tout à l’heure de cette légende, qui s’est créée autour de vous, mais peut-être à cause de votre physique. Il y a ce masque cuivré, ce collier de barbe grise, ces yeux bleus, il y a une certaine allure. Je crois que vous êtes victime de vous-même...

    Je ne suis pas victime de moi-même. Je suis victime de ma gueule. J’ai une tête qui, à mon avis, ne correspond vraiment pas à ce que je suis à l’intérieur. Et il y a à cela plusieurs raisons. D’abord le mélange des sangs, des ascendances tartares qui sont perçues étrangement dans le contexte occidental. Quand vous voyez en Russie un type un peu tartare, ça n’est pas grave. Mais ici, on l’interprète en termes de caractéristiques morales et psychologiques. Dureté, cruauté, sauvagerie, indifférence.

    En plus de cela, à la suite de blessures de guerre, j’ai une paralysie faciale qui me rend le sourire extrêmement difficile, je n’ai pas de nerf du côté gauche. Et finalement, il y a comme vous dites, ce teint un peu cuivré, probablement d’origine de l’Europe de l’Est. Et comme on ne tient compte dans la vie que de l’étalage, j’ai une tête que l’on juge mal. (…)

    Lorsque vous avez quitté Jean Seberg, ça a été un déchirement ou ça a été une décision logique ?

    Ça a été les deux. Nous avons eu neuf ans de bonheur et pour un homme marié avec une vedette de cinéma de vingt-quatre ans sa cadette, neuf ans de bonheur, c’était parfait. Mais nous avons constaté tous les deux que ça tendait à se déglinguer, qu’il y avait des compromis, des facilités, et nous avons divorcé. Ça a été vraiment pour moi un grand déchirement. Et pour elle aussi, je crois.

    C’est un écueil, pour vous, cette différence qu’il peut y avoir entre un homme et une femme sur le plan de l’âge ?

    Je ne crois pas, mais c’est une question dont on pourrait parler pendant des heures. La grande différence, sur le plan de l’âge, entre un homme et une femme, n’est pas la plupart du temps de l’ordre sexuel, sauf peut-être des cas que je ne connais pas. Là où le drame est profond – je mets sérieusement en garde les personnes jeunes qui veulent épouser des gens plus âgés –, c’est qu’il y a une certaine lassitude devant ce qu’on connaît déjà, et qu’on a beaucoup de peine à vivre une deuxième fois.

    Vous avez 50 ans, vous vivez avec une jeune femme de 22 ans, 23 ans. Vous vous êtes déjà tapé le monde, plusieurs fois, de tous les côtés. Vous avez vécu, beaucoup. Et vous vous retrouvez accompagné d’un être jeune qui commence, et qui a envie de commencer ce rapport avec le monde. C’est extrêmement difficile parce que vous voyez cette jeune personne faire les mêmes erreurs que vous avez faites. Elle n’écoutera pas vos conseils. Et plus vous lui donnerez de conseils, plus vous aurez l’air d’être son père, ce qui est très mauvais pour votre couple. Plus vous la mettez en garde, et plus vous transformez vos rapports homme-femme en rapport fille-père. Et tout cela fait qu’au bout d’un certain temps, on s’est trouvé entre mari et femme, et on finit par se trouver entre un père et une fille, ce qui n’est pas une situation idéale, la plupart du temps, pour un couple.

    Ne peut-on pas parler de toutes ces choses simplement ? Parfois les hommes et les femmes évitent ce genre de discussions. Ils ne veulent pas parler de ce qui touche leur cœur…

    La question que vous soulevez est un grand drame de communication des couples. C’est d’ailleurs l’un des sujets de mon dernier roman, Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable. Même au plus profond de l’amour, l’homme et la femme n’ont pas de fraternité. Le drame des hommes et des femmes, en dehors des situations d’amour, en dehors des situations d’attachement profond, est une sorte d’absence de fraternité. De sorte que parler sur ce qu’il y a de profond, de dangereux, de menaçant, leur est totalement impossible.

    Il y a des couples qui finissent une vie sans avoir parlé de ce qui les sépare et de ce qui aurait pu leur être épargné. Là évidemment, la psychanalyse peut jouer un rôle. Mais très souvent, ces problèmes ne sont même pas d’ordre psychanalytique profond. Ils sont simplement dus à des siècles et des siècles de préjugés, qui font que l’homme doit conserver son image virile et supérieure, la femme doit conserver son image féminine douce et soumise. Finalement cette égalité dans l’explication franche, ouverte, libre, y compris des problèmes sexuels, leur est un tabou. Et cette absence de communication, que j’appelle absence de « fraternité » entre les hommes et les femmes est un des grands drames du couple. (…)

    Vous accordez un extraordinaire intérêt aux femmes qui, à votre avis, ne sont pas assez considérées. Même en ce moment, où on s’occupe beaucoup d’elles...

    Même sans s’engager dans le domaine du féminisme proprement dit, il y a une absence de féminité dans notre civilisation qui est effrayante. Je ne veux pas me lancer dans des propos religieux, d’autant plus que je suis incroyant, mais si vous regardez la parole du Christ, elle est essentiellement féminine. La voix du Christ était une voix de femme, du moins au sens traditionnel que l’on donne à ce terme. Tendresse, pitié, amour, bonté, pardon. Mais ces vertus sont totalement absentes de deux mille ans de notre civilisation. En dehors de l’égalité hommes-femmes, qui est évidente, il faut une transformation des valeurs dites masculines en valeurs féminines.

    C’est pourquoi je ne comprends pas les mouvements féministes qui se réclament d’une sorte de masculinité, à part égale avec les hommes. Elles devraient au contraire se retrancher de plus en plus, et élaborer des valeurs féminines pour en féconder notre civilisation. Mais c’est sans doute une vue un peu trop idéaliste des choses.

    Dans votre nouveau roman, « Au-delà de cette limite votre ticket n’est plus valable », vous rendez peut-être aux femmes leur juste valeur, mais vous remettez surtout les hommes à leur place. Qu’est-ce qu’ils prennent, les hommes ! On va vous dire que vous trahissez la caste...

    Ça m’a été dit. J’ai reçu des lettres de ce genre. J’ai reçu également des insultes d’une dame qui m’a affirmé que je minais la virilité de son mari, et que j’étais un salaud d’avoir écrit ce livre-là. Mais quelle est la critique que je fais, là-dedans ? Je ne critique pas les hommes. Je critique deux mille ans de civilisation qui font peser sur l’homme une hypothèque de fausse virilité et de fanfaronnade de coq, de manifestation extérieure d’une virilité inexistante, ce qui est catastrophique. (…)

    Les séducteurs, les Don Juan, qu’est-ce qu’ils prennent !

    J’ai toujours eu horreur de ça. Le Don Juan, c’est le petit consommateur, c’est lui qui a inventé la société de consommation. Ce besoin de changer de femme continuellement, qu’est-ce que ça veut dire ? C’est un signe d’impuissance ! Ce n’est d’ailleurs pas moi qui le dit, c’est un cliché, du point de vue psychanalytique. L’homme qui a continuellement besoin de changer de femme pour se renouveler, pour se ranimer, est en réalité un homme qui est sur le déclin, ou qui n’a jamais été d’ailleurs bien fort.

    Le véritable plus grand amant de tous les temps, c’est quelque paysan de Corrèze ou du Lot, qui fait l’amour à sa femme deux fois par jour depuis trente-cinq ans. Ça, chapeau ! C’est un véritable Don Juan, mais l’autre, le pauvre, c’est un minable.

    Et il faudrait absolument en sortir, et nous n’en prenons pas le chemin. Les femmes elles-mêmes s’animent quand elles entendent parler de séducteurs, prennent des petits sourires intrigués et ravis. Et les hommes ont des sourires bêtes, ineptes. Cela fausse complètement tout rapport authentique et de profondeur entre l’homme et la femme. Cela rend le couple absurde. Je crois profondément au couple.

    Et à la fidélité ?

    Oui, mais pas à la fidélité épidermique, quand même. La fidélité de dévouement profond de l’un à l’autre, qui peut se contenter très bien de quelque égarement en cas d’absence. Je crois que la vérité des rapports de l’homme et de la femme, c’est le couple, et tout le reste c’est de la crème chantilly. C’est très bon, la crème chantilly, mais enfin la vérité et la profondeur, c’est cette espèce d’équipe à deux, de soudure profonde, de complicité, cette entente instinctive de tous les instants, ce partage de tous les buts dans la vie et de tout ce qu’on veut faire, des rêves aussi, qui est absolument irremplaçable et qui a été l’une des grandes beautés, l’un des grands fleurons de la civilisation occidentale. Parce que c’est nous, quand même, qui l’avons inventé. (…)

    Vous avez l’impression de vous être éloigné de votre enfance ? D’être sorti de « la promesse de l’aube » ?

    Non. Je crois que le jour où je m’éloignerai complètement de mon enfance, je ne pourrai plus écrire, je ne serai plus un romancier. Je crois avec Groddeck, avec Adler, avec Freud, que la fonction créatrice est très profondément liée à l’enfance. Tuer l’enfant, c’est vraiment tuer tout rapport avec la créativité.

    #féminité #amour #radio #caméléon

  • Palantir, l’embarrassant poisson-pilote du big data
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2018/10/09/palantir-l-embarrassant-poisson-pilote-du-big-data_5366568_4408996.html

    L’entreprise américaine de visualisation de données travaille avec des dizaines de services de police ou de renseignement, dont la DGSI. Une liste de clients où figurent la National Security Agency (NSA) américaine et la police de Los Angeles. Un financement initial obtenu auprès de la CIA, les services extérieurs des Etats-Unis. Un cofondateur, Peter Thiel, qui siège au conseil d’administration de Facebook et a l’oreille du président américain Donald Trump, pour qui il avait publiquement pris (...)

    #Palantir #DGSI #CIA #NSA #Facebook #algorithme #backdoor #sécuritaire #surveillance #BigData (...)

    ##data-mining