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  • Ordinateur à l’université : « Combien y’a-t-il d’étudiants dont on ne voit jamais les yeux ? » - Libération

    Par Olivier Estèves, Professeur à l’université de Lille, spécialiste de l’histoire britannique. — 18 septembre 2018 à 17:32

    Alors que l’interdiction des téléphones portables au collège a été officialisée à l’échelle nationale, l’utilisation des ordinateurs portables dans les universités devrait elle aussi faire l’objet d’un débat sérieux.

    Novembre 2017 : lors d’un séminaire de master 2 (en langue anglaise) sur les origines de la révolution conservatrice aux Etats-Unis, je présente les slides d’un PowerPoint qui égrène le bilan morbide des violences urbaines des années 60. Un tableau récapitule les douzaines de morts à Watts (quartier de Los Angeles), Newark, Detroit, Chicago, etc. En parlant, je vois au fond de la salle deux étudiantes, d’ordinaire sérieuses, qui rient ensemble, les yeux rivés sur l’écran de leur ordinateur portable respectif. De toute évidence, leur esprit et attention sont accaparés par un contenu n’ayant absolument rien à voir avec celui du cours. Je les rappelle à l’ordre, une énième fois, tellement ce type de comportement est routinier. Cette anecdote trouve des centaines, pardon des milliers d’échos dans l’expérience quotidienne de collègues universitaires.

    Incapables de participer

    On aurait tort de croire qu’il s’agit là d’un problème lié à la massification de l’enseignement dans l’université française, à laquelle le lamentable et opaque Parcoursup serait censé répondre. En effet, le cours en question est en master 2, pour lequel une sélection existe déjà depuis un an. De toute façon, des filières sélectives en France connaissent exactement le même problème. Ayant animé un séminaire sur la question raciale dans les séries américaines à Sciences-Po Lille, reposant sur un ouvrage que j’avais publié avec mon collègue et ami Sébastien Lefait (Presses de Sciences-Po, 2014), je me souviens distinctement avoir montré des extraits de The Wire, The Sopranos, dont on devait débattre ensuite auprès d’un public dont un tiers avait les yeux rivés sur leurs propres ordinateurs portables tandis que je procédais au visionnage de scènes des chefs-d’œuvre de David Simon et David Chase.

    Une fois ce visionnage terminé, une bonne proportion des étudiants était incapable de répondre aux questions, encore moins de participer au débat en anglais. Rien de plus normal : beaucoup d’entre eux venaient de s’amuser sur Facebook, de faire les soldes en ligne, de répondre à leurs mails, sans oublier qu’un écran d’ordinateur portable sert très souvent à cacher… un téléphone portable d’où l’on envoie des textos. Depuis, notamment dans les Instituts d’études politiques, le nombre de collègues imposant des cours « sans écran » (ni téléphone ni ordinateur portable) n’a cessé de croître. Un certain nombre d’entre eux, en France mais aussi ailleurs, sont des enseignants d’informatique, très bien placés pour connaître les torts que causent ces machines à l’attention étudiante.

    (...)

    La question de la réussite étudiante est, légitimement, dans la bouche de nombreux décideurs, depuis les directeurs d’UFR jusqu’aux cabinets ministériels. Poser sérieusement la question de l’interdiction de ces armes de distraction massive dans certains enseignements ne coûterait rien au gouvernement et réintroduirait les conditions de cours où l’on puisse débattre, discuter, illustrer des contenus et répondre à la contradiction étudiante, sans laquelle les universitaires ne peuvent guère avancer. Avec des étudiants rivés sur leurs écrans d’ordinateurs cela n’est tout simplement pas possible. Le temps est venu de mettre ces problèmes sur la table. A titre personnel, je procéderai à l’interdiction pure et simple de tout appareil connecté dès l’année prochaine, même si je trouve lamentable qu’il soit nécessaire d’en arriver là.❞

    #attention #numerisation #interdiction_de_l'ordinateur

    • Eh ben écoute plutôt pas mal. Je ne suis pas trop arrivé à la faire respecter aux deuxième année (ils avaient déjà pris le pli...) mais pour les première année c’est plutôt efficace. Je les trouve plus attentifs. C’est très subjectif : difficile de distinguer ce qui relève du fait de ne pas avoir d’écran devant les yeux de ce qui relève de « l’effet promo » (d’une année sur l’autre ce n’est jamais pareil). Mais quoi qu’il en soit je vais continuer.

      Je ne crois pas que l’auteur de l’article aie raison de trouver lamentable d’en arriver là. Après tout il s’agit d’un apprentissage des usages.

      En revanche, en TD, donc quand ils sont une trentaine, j’autorise ceux qui veulent à utiliser l’ordi, mais pas pour prendre des notes : ce sont des TD d’algorithmique programmation, donc si certains se sentent de tester leurs solutions s’ils ont le temps, pourquoi pas.

    • @ericw : excuse-moi, mais ça m’intéresse beaucoup, donc je vais te demander des précisions.
      As-tu également demandé aux premières années de ne pas sortir leurs téléphones portables ?
      Qu’est-ce que t’ont dit les secondes années, est-ce que vous avez eu une vraie discussion ?
      Est-ce que tu en as parlé avec des collègues, qu’est-ce qu’ils en pensent ?

    • On a qu’à dire « autre chose » ! Je suis l’affaire de l’appel de Beauchastel — des enseignant-e-s qui désobéissent aux injonctions au tout-numérique dans l’Éducation Nationale — ainsi que celle des tableaux noirs de Gaillac, dont on a déjà parlé sur seenthis. Il commence à y avoir pas mal de professionnel-le-s qui, dans l’enseignement, prennent position, et c’est très précieux.

    • Salut, si tu suis l’appel de Beauchastel tu peux aussi être tenu au courant par « Le rappel de Beauchastel », un format A3 alimenté par des enseignants signataires, qui se photocopie dans les collèges et Lycées et qui peut être envoyé à domicile à condition d’envoyer un carnet de 10 timbres.
      Je crois que nous en sommes au 3ème. Il se diffuse exclusivement au format papier pour éviter les critiques à la noix comme quoi l’Appel est en ligne alors que l’on critique l’informatique - alors qu’il a juste été publié par PMO ou par les journaux qui ont fait des articles.

  • 27 villes du C40 auraient atteint le pic d’émissions. Pourquoi à ce stade je me méfie de cette annonce ?
    https://www.c40.org/press_releases/27-cities-have-reached-peak-greenhouse-gas-emissions-whilst-populations-increas

    27 of the world’s greatest cities, representing 54 million urban citizens and $6 trillion in GDP have peaked their greenhouse gas emissions. New analysis reveals that the cities have seen emissions fall over a 5 year period, and are now at least 10% lower than their peak. City Halls around the world have achieved this crucial milestone, whilst population numbers have increased and city economies have grown. These 27 cities have continued to decrease emissions by an average of 2% per year since their peak, while populations grew by 1.4% per year, and their economies by 3% per year on average.
    The cities are: Barcelona, Basel, Berlin, Boston, Chicago, Copenhagen, Heidelberg, London, Los Angeles, Madrid, Melbourne, Milan, Montréal, New Orleans, New York City, Oslo, Paris, Philadelphia, Portland, Rome, San Francisco, Stockholm, Sydney, Toronto, Vancouver, Warsaw, Washington D.C.

    Comme c’est beau ! Comme par hasard, aucune ville des pays actuellement en voie d’industrialisation, tel que la Chine par ex. n’est dans ce groupe. On peut se demander comme sont calculées ces émissions. Mon hypothèse est que ces données ne prennent pas en compte le cycle de vie des matières et des services produits dans les villes en question, seulement les émissions locales. Ce qui est sale est aujourd’hui en Chine, au MO, etc. Merci la mondialisation...
    D’autre part, des questions se posent également sur les contours des villes prises en considération, par ex. est-ce uniquement Paris intra muros ou bien la Métropole, voire l’IdF ? Probablement la première option. A ce stage les informations disponibles ne répondent pas à ces questions de base.
    Pour aller plus loin sur la question des méthodes de calcul, et notamment la différence entre la méthode territoriale et celle basée sur la consommation des ménages prenant en compte le cycle de vie, voir par ex. Pichler, Peter-Paul, Timm Zwickel, Abel Chavez, Tino Kretschmer, Jessica Seddon, and Helga Weisz, ‘Reducing Urban Greenhouse Gas Footprints’, Scientific Reports, 7 (2017), 14659 <https://doi.org/10.1038/s41598-017-15303-x>

    #changement_climatique #fake_news_possible

  • Les Feux qui Forgèrent Iceberg Slim

    Biographies en clair-obscur d’un mac de Los Angeles

    Par Robin D.G. Kelley

    Traduit par Samuel Lamontagne et Elvina Le Poul

    https://jefklak.org/les-feux-qui-forgerent-iceberg-slim

    Connu pour ses récits autobiographiques de maquereau, Robert Beck alias Iceberg Slim (1918-1992) est un personnage aussi paradoxal que populaire dans la culture US. Ses écrits ont marqué l’imaginaire du rap, notamment gansta, ainsi que la culture visuelle représentant la vie des Africain·es-Américain·es. Alors que son œuvre critique a abordé avec finesse les politiques raciales, son héritage dans la culture pop a rapidement nourri un regard voyeuriste porté sur le ghetto. Et la figure du maquereau, à laquelle il a pourtant donné de la substance, a pu contribuer à stéréotyper les masculinités noires. Les tumultes de ce personnage haut en couleurs nous emportent des rues du Milwaukee à la vie dorée hollywoodienne, en passant par la prison et les banlieues du South Los Angeles. Tout en contradiction, l’œuvre littéraire d’Iceberg Slim transcrit sans fioritures les expériences des Africain·es-Américain·es au sein d’une société raciste et sans merci.

    Texte original : « The Fires That Forged Iceberg Slim », The New Yorker , 19 août 2015.

  • Beyrouth 1978, la révolution au bout du pinceau

    En mars 1978, Israël lance une vaste offensive au Liban sud. Au même moment, l’Organisation de libération de la Palestine organise, à Beyrouth, une exposition d’artistes contemporains qui soutiennent la cause… Le Musée Sursock redonne vie à ce moment historique.

    LE MONDE | 07.09.2018 à 14h14 |
    Par Benjamin Barthe (Beyrouth, correspondant)

    https://abonnes.lemonde.fr/m-actu/article/2018/09/07/beyrouth-1978-la-revolution-au-bout-du-pinceau_5351742_4497186.html

    Il faut imaginer Yasser Arafat déambuler entre une toile de l’ex-maoïste parisien Gérard Fromanger, un triptyque du surréaliste chilien Roberto Matta et deux lithographies du maître catalan Joan Miro. Dans le public qui entoure le raïs palestinien, on croise des fedayins (combattants) en treillis, des étudiantes en jupe, des intellectuels tiers-mondistes et des bureaucrates en veste bon marché. Derrière le brouhaha du vernissage, on devine des coups de klaxon et des rafales d’arme automatique, la rumeur ordinaire d’une ville en guerre.

    183 œuvres, issues de 30 pays

    C’était le 21 mars 1978, à Beyrouth, capitale du Liban, de l’OLP et des passions révolutionnaires arabes. Une exposition d’art internationale en solidarité avec la Palestine était inaugurée dans le hall d’une université : 183 œuvres, issues de 30 pays différents, mêlant les genres – peintures, sculptures, gravures, dessins – et les styles – de l’expressionnisme arabe au modernisme japonais, en passant par le social-réalisme soviétique et l’art figuratif militant d’Europe de l’Ouest –, étaient présentées… Jamais un éventail de créations aussi large et diversifié n’avait été présenté jusque-là au Proche-Orient. C’est le croisement improbable du pinceau et de la kalachnikov, le mariage d’une internationale d’artistes et d’une organisation de réfugiés, l’alliance des sans-frontières et des sans-terre. Les deux semaines d’exposition forment une parenthèse enchantée dans le chaos des combats qui dévastent le Liban depuis trois ans. Avec ce coup de génie, la direction palestinienne s’invente une diplomatie culturelle et offre à son peuple, privé d’horizon, un imaginaire visuel haut en couleur.

    Et puis, comme un mirage, tout s’évanouit. La collection de Beyrouth endure le lot commun des musées hors sol. Des œuvres se perdent, d’autres sont détruites, notamment dans des bombardements israéliens, et d’autres encore sont détournées. Trop engagée, trop datée, snobée par l’histoire de l’art officielle, l’exposition de 1978 sombre dans l’oubli. Son souvenir s’étiole à mesure que ses participants s’éteignent.

    Et pourtant, quarante ans plus tard, ce moment unique dans les annales de l’OLP recommence à frémir. Deux curatrices passionnées d’art et de mémoire, la Libano-Palestinienne Rasha Salti et la Libano-Américaine Kristine Khouri, ont entrepris de reconstituer le puzzle. A la manière de détectives, elles ont interrogé tous les témoins encore en vie, fouillé la presse de l’époque, exhumé les archives, couru entre Tokyo, Paris, Le Cap, Casablanca, Potsdam et Los Angeles, en quête d’une bande-vidéo ou d’une coupure de presse.

    « ARAFAT AVAIT COMPRIS QUE LA REPRÉSENTATION N’EST PAS QU’UNE AFFAIRE DE POLITIQUE, QUE C’EST AUSSI UNE AFFAIRE ESTHÉTIQUE. » RASHA SALTI, CURATRICE
    Le résultat de leur enquête est présenté depuis fin juillet au Musée Sursock de Beyrouth, un hôtel particulier à la façade blanc satiné reconverti en musée d’art contemporain. Intitulée « Past Disquiet » (« inquiétude passée »), cette exposition sur l’exposition redonne vie aux fantômes de 1978, ressuscite cette aventure politico-artistique inscrite dans le bouillonnement d’une époque où le combat pour la Palestine, la lutte contre l’apartheid et la dénonciation du régime Pinochet formaient une seule et même cause.

    « L’OLP avait l’obsession de prouver que la Palestine existe, contre la vulgate sioniste qui parlait d’une terre sans peuple destinée à un peuple sans terre, explique Rasha Salti, 49 ans, une touche-à-tout, figure de la scène muséale arabo-occidentale, qui officie aussi comme programmatrice pour Arte. Arafat avait compris que la représentation n’est pas qu’une affaire de politique, que c’est aussi une affaire esthétique. Dans son entourage, il y avait plein de fils de réfugiés qui avaient vécu l’humiliation de la Nakba – l’exode forcé de 700 000 Palestiniens lors de la création d’Israël, en 1948 – et qui voulaient sincèrement refaire le monde pour changer leur destin. Pour eux, il était évident que les artistes devaient être embarqués dans cette entreprise et Arafat leur a donné son feu vert. »

    « EZZEDINE, C’ÉTAIT LA NOBLESSE DE L’OLP, UN VRAI PUR-SANG ARABE. IL VOULAIT FAIRE CONNAÎTRE LA CAUSE PALESTINIENNE PAR LA CULTURE, IL ÉTAIT TRÈS AVANT-GARDISTE. » LEÏLA SHAHID, EX-DÉLÉGUÉE GÉNÉRALE DE L’AUTORITÉ PALESTINIENNE EN FRANCE
    Le plus inspiré de ces rêveurs, qui sera l’âme de l’exposition, s’appelle Ezzedine Kalak. Agé de 42 ans en 1978, il dirige la représentation palestinienne à Paris, ce que l’on appelle à l’époque le bureau d’information et de liaison de l’OLP, installé 138, boulevard Haussmann. Ce natif de Haïfa, au physique d’acteur de cinéma, parle un français châtié, appris à l’université de Poitiers, où il a soutenu une thèse en physique-chimie. C’est un diplomate à part, avec une inclination affichée pour les milieux de gauche, proche des étudiants et des travailleurs arabes dans l’Hexagone. Aux réunions du Quai d’Orsay, il préfère les débats avec les jeunes cinéastes de la fac de Vincennes, le temple de l’expérimentation soixante-huitarde, et les rencontres avec ses amis de Politique Hebdo, la revue de la gauche non communiste. « Ezzedine, c’était la noblesse de l’OLP, un vrai pur-sang arabe, se souvient Leïla Shahid, qui travaillait à l’époque avec lui et qui ne se doutait pas que, vingt ans plus tard, elle occuperait le même poste. Il voulait faire connaître la cause palestinienne par la culture, il était très avant-gardiste. »

  • Lettre ouverte à #Emmanuel_Macron
    http://reformeraujourdhui.blogspot.com/2018/09/lettre-ouverte-emmanuel-macron.html

    Dans la tradition littéraire des pamphlets et de la satire politique, le philosophe et essayiste français #Michel_Onfray réagit à la nomination de #Philippe_Besson, ami du couple Macron, au poste de consul de France à Los Angeles. Cette affaire ainsi que d’autres abordées également dans cette lettre, révèle une nouvelle fois la dérive des institutions de la 5ème République et de la constitution du 4 octobre 1958, à caractère monarchique, qui accordent trop de pouvoir au président de la République et qu’Emmanuel Macron aime à amplifier un peu plus chaque jour... Votre Altesse,Votre Excellence,Votre Sérénité,Mon cher #Manu,Mon #roy, La presse a rapporté il y a peu que tu avais nommé un gueux pour représenter la nation à Los Angeles. Il aurait pour seul titre de noblesse diplomatique, disent les mauvaises (...)

  • Nestlé accusé de siphonner l’eau d’une Californie en pleine sécheresse Frédéric Boillat - 1 er Septembre 2018 RTS _
    http://www.rts.ch/info/monde/9813783-nestle-accuse-de-siphonner-l-eau-d-une-californie-en-pleine-secheresse.h

    Alors que la Californie a dû lutter cet été contre de gigantesques incendies de forêts consécutifs à une forte sécheresse, Nestlé est accusé de puiser de l’eau en toute liberté, contribuant au manque d’eau dans la région.

    La forêt de San Bernardino est un vaste territoire de plus de 3000 km2 à quelque 150 kilomètres de Los Angeles. Durant l’été, ce sont des dizaines de maisons et plus de 5000 hectares qui ont brûlé dans cette zone protégée, alors qu’une intense sécheresse a provoqué de multiples incendies à travers la Californie (voir encadré).

    Dans le même temps, des activistes environnementaux n’ont cessé d’accuser le groupe suisse Nestlé de surexploiter les ressources en eau de la région et ainsi d’affaiblir les sols, alors que tout l’Etat américain doit se rationner pour cause de sécheresse. A partir de 2022, l’eau sera même limitée à 208 litres par personnes et par jour, selon une nouvelle loi signée en mai par le gouverneur de l’Etat.

    Dans la nappe phréatique ou pas ?
    Le permis qui a été accordé à Nestlé pour opérer dans la forêt de San Bernardino et exploiter la source d’Arrowhead vient d’être renouvelé, pour trois ans au lieu de 10 habituellement. Le géant agroalimentaire a cependant dû adapter la quantité d’eau qu’il y puise, passant de 510 millions de litres prélevés par an à 177 millions.

    Mais Gary Earney, un activiste interrogé samedi dans le 19h30 de la RTS, a la conviction que Nestlé puise toujours trop d’eau de la forêt. Après avoir travaillé à l’agence chargée de la gestion des forêts durant 30 ans, il se bat désormais contre le géant vaudois depuis trois ans, estimant que celui-ci collecte l’eau certes légalement, mais sans véritable étude d’impact sur l’environnement.

    Les associations environnementales contestent en outre l’origine de l’eau pompée par Nestlé, qui provient selon elles directement de la nappe phréatique. Elles avancent comme preuve les tuyaux horizontaux qui s’enfoncent à des dizaines de mètres sous la montagne. Le numéro un mondial de l’alimentation assure lui ne pas toucher à la nappe et collecter uniquement l’eau qui coule naturellement.

    Un autre grief avancé contre Nestlé est d’ordre financier : pour mettre des millions de litres d’eau en bouteilles, la société basée à Vevey s’acquitte d’une somme fixée par la société qui gère la forêt. Et ce montant est jugé beaucoup trop modeste par ses détracteurs, même s’il a récemment été augmenté de 624 dollars à 2050 dollars par an.

    Nestlé dit respecter les normes
    Aussi interrogé par le 19h30, Larry Lawrence, responsable des ressources naturelles pour Nestlé Waters North America, assure que les opérations de sa société sont conformes au cahier des charges, qu’il partage ses données avec le service des forêts et que le plan de contrôle des incendies est respecté.

    « Nous prenons simplement l’eau disponible à la source. Et la source continue de couler, en dépit des années de sécheresse. Nos sources ont toujours de l’eau qui coule et l’environnement est en bonne santé », précise encore le représentant du groupe vaudois en Californie.

    Avec l’arrivée de l’administration Trump à Washington, les environnementalistes ont désormais peu d’espoir de limiter l’accès de Nestlé à la forêt de San Bernardino et à d’autres sources d’eau à travers les Etats-Unis. Le seul espoir pour eux demeure un recours auprès du gouvernement démocrate de la Californie. Mais là aussi, les procédures prendront encore beaucoup de temps.

    Sujet TV : Aviva Fried
    Adaptation web : Frédéric Boillat

    #nestlé #eau #multinationales #agriculture #etats-unis #Californie #impact_sur_l'environnement #privatisation #prédation #nappe_phréatique #ressource_naturelle #nappe_phréatique #pillage

  • A Cherbourg, Hollande critique le changement d’heure sans le nommer
    Pourquoi Macron est si critiqué

    Des syndicats font hésiter l’exécutif
    Prélèvement à la source : les quatre risques qui veulent bloquer la nomination de Philippe Besson comme consul général à Los Angeles.

    Hécatombe de dauphins et de phoques : le gouvernement sera « au complet » mardi.
    Remaniement après la démission de Hulot sur les côtés américaines

    En France la difficile reconnaissance du passé simple
    A quoi la précarité menstruelle doit-elle sa survie ?

    « The Ballad of Bus ter Scruggs » : ma vie de Syrienne exilée à Beyrouth
    « Je veux récupérer lé d »pailles de mon amie », le western des frères Coen présenté à la Mostra de Venise

    #de_la_dyslexie_creative

  • #nepotisme #copinage
    Philippe Besson — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Besson

    #Consul_général à Los Angeles[modifier | modifier le code]
    Le 30 août 2018, il est nommé consul général de France à Los Angeles19 remplaçant Christophe Lemoine, diplomate et ex-chef de cabinet de Laurent Fabius, en poste depuis 2015. Lors du conseil des ministres du 3 août, le ministre des Affaires étrangères a en effet présenté un décret modifiant les règles concernant la nomination des diplomates qui ne relève plus du Quai d’Orsay mais du gouvernement, qui est libre de nommer des non-fonctionnaires20. Selon les déclarations de l’Élysée au Monde, il s’agit là d’une « politique d’élargissement des viviers de nomination, comme partout dans la fonction publique ». Néanmoins, ce nouveau mode de nomination est critiqué en interne, pouvant entraîner « une forme de népotisme sur des postes honorifiques »21. Emmanuel Macron se défend d’aucun « copinage » et justifie son choix conforme à une « tradition » française d’écrivains diplomates22. Le Porte parole LREM Benjamin Griveaux a affirmé que cette "nomination de Philippe Besson s’inscrivait dans une tradition française de l’Exécutif d’avoir déjà procédé à des nominations d’écrivains à des postes d’Ambassadeurs" mais #Romain_GARY (qui occupa ce même poste de Consul à Los Angeles) était déjà diplomate de métier avant d’être romancier. En 2008, David MARTINON, l’ancien porte-parole de l’Élysée sous Nicolas Sarkozy, avait été nommé lui aussi consul de Los Angeles. Une décision qui, déjà, avait fait grincer des dents alors que Martinon était pourtant issu de la fonction publique avec pour administration d’origine de cet énarque, le Quai d’Orsay. Jean-Christophe RUFIN nommé Ambassadeur au Sénégal en 2007 connaissait déjà depuis longtemps l’Afrique pour avoir été médecin sans frontières en Erythrée et en Ethiopie, il a fait un IEP et fut conseiller pour les droits de l’homme avant de devenir Administrateur pour la Croix rouge, donc un parcours qui s’inscrit dans le souci de servir l’intérêt général et qui n’a rien à voir avec celui de Philippe Besson, lequel est pourtant un auteur de talent qui a un vrai style littéraire, nul ne le conteste, mais dont on cherche, vainement, dans son parcours un rapport même ténu avec la diplomatie, la politique, l’administration ou la Californie ? Fait du prince : Philippe Besson a-t-il été choisi pour ses compétences ou récompensé pour ses louanges ?

  • Fenced out: Los Angeles businesses find new way to keep away homeless | Society | The Guardian

    https://www.theguardian.com/society/2018/aug/24/where-the-sidewalk-ends-businesses-keep-out-homeless-with-fences

    he day the fence arrived, Gabe was sitting next to his tent, right at the heart of Los Angeles’ Skid Row. It was a chain link fence – about six feet tall – placed at the edge of the sidewalk, where it neatly enclosed Gabe, his neighbors, and the tented homes they have made for themselves on the streets of what is sometimes called the homeless capital of the country.

    “They put the whole sidewalk inside the fence,” said Gabe, an older black man with kind eyes and a disarming demeanor who has lived on the streets of Skid Row for about five years. He was scaling a fish over a red plastic cooler as he talked. “I felt like we were in prison on the sidewalk. It felt like we were in prison and could get out, but still in prison, you know what I mean?”

    #mur #barrière #los_angeles #pauvreté #sdf #discrimination #séparation

    • J’y étais en avril... Il y avait là un quartier de... 12 îlots (?) dont les trottoirs étaient intégralement occupés par des tentes réelles ou de fortune. Traversée en voiture avec un proche qui nous montrait « la ville » comme elle est. Un kilomètre plus loin, le site des sports : stade de basket qui se transforme en stade de hockey sur glace en 8 heures. Frissons. Sous 23°C en avril.

  • Ascension et chute des réalisatrices à Hollywood - le genre et l’écran
    http://www.genre-ecran.net/?Ascension-et-chute-des-realisatrices-a-Hollywood

    Un récent rapport de l’Université de Southern California montre que les femmes restent globalement sous-représentées derrière la caméra de cinéma et de télévision. Cela n’a pas toujours été le cas. Comme le révèle l’historienne et critique Carrie Rickey, les premières décennies de l’industrie du film ont mis en vedette des réalisatrices aussi talentueuses qu’audacieuses, comme Lois Weber qui a fait une série de films sur l’avortement, l’infidélité et le harcèlement sexuel au travail, dès 1915.

    Suivent des décennies d’exclusion systématique des femmes scénaristes et réalisatrices.
    Avec le développement du mouvement féministe moderne, arrive un grand nombre de nouvelles opportunités, mais elles disparaissent aussi vite dans une industrie qui reste massivement dominée par les hommes. « En 1980, l’année où je suis devenue critique de cinéma », raconte Carrie Rickey à Robert Scheer, « les réalisatrices de cinéma et de télévision représentaient 0,5% de la profession. Et en 2000, le chiffre est monté à 11%, donc j’ai pensé : « OK, nous allons dans la bonne direction. » Mais vous savez quoi ? 18 ans plus tard, on est toujours à 11%. Nous sommes en panne. »

    Dans l’entretien qu’elle donne à Robert Scheer, Carrie Rickey met à mal quelques-unes des rationalisations les plus courantes pour expliquer le manque de femmes à Hollywood, et déclare que la seule façon de rendre l’industrie plus inclusive est de cesser d’en parler pour le faire. « Que les hommes soient majoritaires derrière la caméra est contraire à une politique d’égalité dans l’emploi, dans les salaires, dans la représentation », soutient-elle. « Si vous regardez le monde tel qu’il est aujourd’hui, 89% des images se font à travers les yeux des hommes réalisateurs, il y a donc beaucoup de choses que vous ne voyez pas. »
    La série de cinq entretiens de Carrie Rickey pour le site Truthdig, intitulé « Qu’est-il arrivé aux réalisatrices à Hollywood ? » a gagné le prix du Club de la presse de Los Angeles, dont le jury a déclaré que « elle se penche sur les inégalités entre les sexes dans l’industrie cinématographique, pour expliquer comment cela a commencé, et pourquoi cela a duré si longtemps. Son enquête est exhaustive et son écriture vigoureuse. »

    #sexisme #cinema #invisibilisation #femmes #historicisation

  • Women House, une exposition sur l’art féministe à voir d’urgence à la Monnaie de Paris - FéministOclic
    https://feministoclic.olf.site/women-house-exposition-art-feministe-monnaie-paris

    Les femmes sont restées assises à l’intérieur de leurs maisons pendant des millions d’années, si bien qu’à présent les murs mêmes sont imprégnés de leur force créatrice.

    écrivait Virginia Woolf dans Une chambre à soi en 1929. Mettre en avant une quarantaine de femmes artistes à travers la relation qu’elles entretiennent avec l’espace domestique, voilà le sujet de la passionnante exposition Women house, qui se tient à la Monnaie de Paris jusqu’au 28 janvier.
    Un hommage aux artistes féministes des années 70

    Le titre de l’exposition, Women house, est un hommage à l’exposition Womanhouse qui avait été organisée en 1972 à Los Angeles par Miriam Schapiro et Judy Chicago. Ces deux artistes avaient transformé temporairement une maison en un espace d’installations et de performances artistiques féministes. Les artistes impliquées y avaient dénoncé le rôle domestique réservé aux femmes par la société de l’époque.

    C’est par un reportage sur cette expérience artistique que commence l’exposition et tout de suite, le ton est donné : entre les interviews d’hommes totalement dépassés par les installations et performances proposées, et la présence à l’entrée de la salle d’un immense vagin tricoté au crochet conçu pour la Womanhouse de 1972, on comprend vite que le sens de l’humour et l’ironie seront à l’ordre du jour.
    Des Desperate housewives à Une chambre à soi

    Drôle mais aussi très documentée et pédagogique, l’exposition présente à travers huit salles la diversité des points de vue et messages transmis par les femmes artistes depuis les années 70 au sujet de leur vie domestique. Évidemment, elles sont nombreuses à montrer la maison comme un espace d’enfermement et à dénoncer l’ennui des tâches domestiques. Cela donne l’occasion de constater (pour ceux qui en doutaient encore) que le poids de la « charge mentale » ne date pas de 2017.

    L’artiste autrichienne Karin Mach, toute de noir vêtue, transforme une planche à repasser en sépulture, pendant que Valie Export parodie une madone de Michel-Ange et accouche par le tambour d’une machine à laver. Ces femmes rêvent toutes de liberté, comme en témoigne l’affiche de l’exposition où l’artiste nous dit qu’elle ne rêve que d’une chose : s’échapper de chez elle (« Ich möchte hier raus ! » / « je veux sortir d’ici ! »).
    Des femmes « architectes d’un nouveau monde »

    Mais, plus on progresse dans la visite, plus on découvre aussi la maison comme un espace de conquête d’une forme d’indépendance et comme lieu de construction d’une identité artistique. La maison est détournée, elle devient un studio photo ou un moyen de conquérir sa liberté par le voyage et le nomadisme.

    Même si certaines installations plus conceptuelles et contemporaines sont peut-être un peu moins convaincantes, en particulier la salle consacrée aux “Empreintes”, on est, dans l’ensemble, enthousiasmé par la diversité des techniques utilisées : si la photo est très présente, les murs sont parfois recouverts de tentures créées avec des vêtements recyclés, des vidéos, des sculptures en céramique ou encore des installations grandeur nature (et plus encore, puisque l’exposition se conclut par une œuvre spectaculaire de Louise Bourgeois). Des créations de femmes « puissantes », « architectes d’un nouveau monde », comme le rappelait récemment Camille Morineau, la commissaire de l’exposition.

    Si vous voulez les découvrir, dépêchez-vous : vous n’avez plus que jusqu’au 28 janvier pour visiter cette passionnante Women house !

    L’expo est fini, je découvre seulement aujourd’hui son existence.

  • Can the Manufacturer of Tasers Provide the Answer to Police Abuse ? | The New Yorker
    https://www.newyorker.com/magazine/2018/08/27/can-the-manufacturer-of-tasers-provide-the-answer-to-police-abuse

    Tasers are carried by some six hundred thousand law-enforcement officers around the world—a kind of market saturation that also presents a problem. “One of the challenges with Taser is: where do you go next, what’s Act II?” Smith said. “For us, luckily, Act II is cameras.” He began adding cameras to his company’s weapons in 2006, to defend against allegations of abuse, and in the process inadvertently opened a business line that may soon overshadow the Taser. In recent years, body cameras—the officer’s answer to bystander cell-phone video—have become ubiquitous, and Smith’s company, now worth four billion dollars, is their largest manufacturer, holding contracts with more than half the major police departments in the country.

    The cameras have little intrinsic value, but the information they collect is worth a fortune to whoever can organize and safeguard it. Smith has what he calls an iPod/iTunes opportunity—a chance to pair a hardware business with an endlessly recurring and expanding data-storage subscription plan. In service of an intensifying surveillance state and the objectives of police as they battle the public for control of the story, Smith is building a network of electrical weapons, cameras, drones, and someday, possibly, robots, connected by a software platform called Evidence.com. In the process, he is trying to reposition his company in the public imagination, not as a dubious purveyor of stun guns but as a heroic seeker of truth.

    A year ago, Smith changed Taser’s name to Axon Enterprise, referring to the conductive fibre of a nerve cell. Taser was founded in Scottsdale, Arizona, where Smith lives; to transform into Axon, he opened an office in Seattle, hiring designers and engineers from Uber, Google, and Apple. When I met him at the Seattle office this spring, he wore a company T-shirt that read “Expect Candor” and a pair of leather sneakers in caution yellow, the same color as Axon’s logo: a delta symbol—for change—which also resembles the lens of a surveillance camera.

    Already, Axon’s servers, at Microsoft, store nearly thirty petabytes of video—a quarter-million DVDs’ worth—and add approximately two petabytes each month. When body-camera footage is released—say, in the case of Stephon Clark, an unarmed black man killed by police in Sacramento, or of the mass shooting in Las Vegas, this past fall—Axon’s logo is often visible in the upper-right corner of the screen. The company’s stock is up a hundred and thirty per cent since January.

    The original Taser was the invention of an aerospace engineer named Jack Cover, inspired by the sci-fi story “Tom Swift and His Electric Rifle,” about a boy inventor whose long gun fires a five-thousand-volt charge. Early experiments were comical: Cover wired the family couch to shock his sister and her boyfriend as they were on the brink of making out. Later, he discovered that he could fell buffalo when he hit them with electrified darts. In 1974, Cover got a patent and began to manufacture an electric gun. That weapon was similar to today’s Taser: a Glock-shaped object that sends out two live wires, loaded with fifty thousand volts of electricity and ending in barbed darts that attach to a target. When the hooks connect, they create a charged circuit, which causes muscles to contract painfully, rendering the subject temporarily incapacitated. More inventor than entrepreneur, Cover designed the Taser to propel its darts with an explosive, leading the Bureau of Alcohol, Tobacco and Firearms to classify it a Title II weapon (a category that also includes sawed-off shotguns), which required an arduous registration process and narrowed its appeal.

    A few years after Tasers went on the market, Rick Smith added a data port to track each trigger pull. The idea, he told me, came from the Baltimore Police Department, which was resisting Tasers out of a concern that officers would abuse people with them. In theory, with a data port, cops would use their Tasers more conscientiously, knowing that each deployment would be recorded and subject to review. But in Baltimore it didn’t work out that way. Recent reports in the Sun revealed that nearly sixty per cent of people Tased by police in Maryland between 2012 and 2014—primarily black and living in low-income neighborhoods—were “non-compliant and non-threatening.”

    Act II begins in the nauseous summer of 2014, when Eric Garner died after being put in a choke hold by police in Staten Island and Michael Brown was shot by Darren Wilson, of the Ferguson Police. After a grand jury decided not to indict Wilson—witness statements differed wildly, and no footage of the shooting came to light—Brown’s family released a statement calling on the public to “join with us in our campaign to ensure that every police officer working the streets in this country wears a body camera.”

    In the fall of 2014, Taser débuted the Officer Safety Plan, which now costs a hundred and nine dollars a month and includes Tasers, cameras, and a sensor that wirelessly activates all the cameras in its range whenever a cop draws his sidearm. This feature is described on the Web site as a prudent hedge in chaotic times: “In today’s online culture where videos go viral in an instant, officers must capture the truth of a critical event. But the intensity of the moment can mean that hitting ‘record’ is an afterthought. Both officers and communities facing confusion and unrest have asked for a solution that turns cameras on reliably, leaving no room for dispute.” According to White’s review of current literature, half of the randomized controlled studies show a substantial or statistically significant reduction in use of force following the introduction of body cameras. The research into citizen complaints is more definitive: cameras clearly reduce the number of complaints from the public.

    The practice of “testi-lying”—officers lying under oath—is made much more difficult by the presence of video.

    Even without flagrant dissimulation, body-camera footage is often highly contentious. Michael White said, “The technology is the easy part. The human use of the technology really is making things very complex.” Policies on how and when cameras should be used, and how and when and by whom footage can be accessed, vary widely from region to region. Jay Stanley, who researches technology for the American Civil Liberties Union, said that the value of a body camera to support democracy depends on those details. “When is it activated? When is it turned off? How vigorously are those rules enforced? What happens to the video footage, how long is it retained, is it released to the public?” he said. “These are the questions that shape the nature of the technology and decide whether it just furthers the police state.”

    Increasingly, civil-liberties groups fear that body cameras will do more to amplify police officers’ power than to restrain their behavior. Black Lives Matter activists view body-camera programs with suspicion, arguing that communities of color need better educational and employment opportunities, environmental justice, and adequate housing, rather than souped-up robo-cops. They also argue that video has been ineffectual: many times, the public has watched the police abuse and kill black men without facing conviction. Melina Abdullah, a professor of Pan-African studies at Cal State Los Angeles, who is active in Black Lives Matter, told me, “Video surveillance, including body cameras, are being used to bolster police claims, to hide what police are doing, and engage in what we call the double murder of our people. They kill the body and use the footage to increase accusations around the character of the person they just killed.” In her view, police use video as a weapon: a black man shown in a liquor store in a rough neighborhood becomes a suspect in the public mind. Video generated by civilians, on the other hand, she sees as a potential check on abuses. She stops to record with her cell phone almost every time she witnesses a law-enforcement interaction with a civilian.

    Bringing in talented engineers is crucial to Smith’s vision. The public-safety nervous system that he is building runs on artificial intelligence, software that can process and analyze an ever-expanding trove of video evidence. The L.A.P.D. alone has already made some five million videos, and adds more than eleven thousand every day. At the moment, A.I. is used for redaction, and Axon technicians at a special facility in Scottsdale are using data from police departments to train the software to detect and blur license plates and faces.

    Facial recognition, which techno-pessimists see as the advent of the Orwellian state, is not far behind. Recently, Smith assembled an A.I. Ethics Board, to help steer Axon’s decisions. (His lead A.I. researcher, recruited from Uber, told him that he wouldn’t be able to hire the best engineers without an ethics board.) Smith told me, “I don’t want to wake up like the guy Nobel, who spent his life making things that kill people, and then, at the end of his life, it’s, like, ‘O.K., I have to buy my way out of this.’ ”

    #Taser #Intelligence_artificielle #Caméras #Police #Stockage_données

  • Les fumées des incendies géants en Californie traversent la Suisse
    Rens - 17 Aout 2018 - RTS

    http://www.rts.ch/info/sciences-tech/environnement/9782014-les-fumees-des-incendies-geants-en-californie-traversent-la-suisse.html

    La série d’incendies qui a touché la Californie ces dernières semaines a un impact jusqu’en Suisse. Les fumées projetées par les feux aux Etats-Unis ont atteint l’Europe dès mercredi, dont le ciel suisse.

    Depuis le 27 juillet, le « Golden State » est frappé par le plus grand incendie jamais observé sur ses terres. Les feux, qui ne sont toujours pas entièrement maîtrisés, ont ravagé 128’000 hectares, soit une superficie proche de la ville de Los Angeles. Au moins huit personnes ont perdu la vie.

    Les fumées issues de ces incendies aux Etats-Unis sont projetées dans l’air et peuvent parcourir des milliers de kilomètres au gré des vents.

    En raison d’un courant d’ouest au-dessus de l’Atlantique, elles ont atteint plusieurs pays d’Europe en dix jours (voir ci-dessous). Parmi eux, on retrouve l’Italie, l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie ou encore la République tchèque. Et la Suisse n’est pas épargnée.


    Peu d’incidence sur la qualité de l’air suisse

    MétéoSuisse a observé ces fumées californiennes au-dessus de Payerne, dans le canton de Vaud, à une altitude située entre cinq et dix kilomètres.


    Ce graphique de MétéoSuisse montre la présence des fumées venues de Californie (entourées d’un trait rouge) au-dessus de Payerne, entre le mercredi 15 et le vendredi 17 août. [MétéoSuisse]

    Les particules ont également été mesurées à une altitude plus basse - entre trois et sept kilomètres - à la station de recherche du Jungfraujoch, dans les Alpes bernoises, note MétéoSuisse.

    Selon l’institut météorologique, ces fumées n’influencent que très peu la qualité de l’air en Suisse. En revanche, elles « illustrent bien le caractère mondial des problématiques climatiques », précise-t-il sur son blog.

    #Suisse #Californie #incendies #fumées #vents

  • Le plus beau métier du monde
    http://fr.audiodrame.wikia.com/wiki/Le_plus_beau_m%C3%A9tier_du_monde

    « Le plus beau métier du monde » est une dramatique radiophonique écrite par Jean Cosmos et réalisée par Pierre Billard. Elle a été diffusée le 23 février 1954 dans l’émission Faits divers (la date de première diffusion est inconnue). Alors qu’on célèbre la carrière du journaliste José Stephanopoulos dans les bureaux du Los Angeles Chronicles, un homme qui se fait appeler John Smith appelle la rédaction et insiste pour parler à Stephanopoulos. Les reporters Buster et Lewis tiquent au nom de Smith, leur rappelant une récente affaire criminelle. Ils décident donc de le faire parler pour en savoir plus. Durée : 50 min. Source : Wiki (...)

    http://www.audiolitterature.com/wp-content/uploads/2017/01/Le-Plus-Beau-Metier-Du-Monde-Jean-Cosmos-1954.mp3

  • Le mystère et la masse - En attendant Nadeau

    https://www.en-attendant-nadeau.fr/2018/07/03/mystere-masse-tiberghien

    Le mystère et la masse
    par Cécile Dutheil
    « Nous quittons Paris exténués […] De l’aéroport de Los Angeles à l’hôtel le trajet semble interminable. » Et nous partons. Pour le Nevada, le 9 juin 1991, in medias res, aux côtés de #Gilles_Tiberghien, une des figures qui ont contribué à définir et à unir sous un même vocable ce qu’on appelle le Land Art. Édité une première fois de façon confidentielle, ce journal de voyage est désormais accessible.

    #land_art #cartographie #art_contemporain

  • Generation wealth: how the modern world fell in love with money | Global | The Guardian

    https://www.theguardian.com/global/2018/jul/08/generation-wealth-how-the-modern-world-fell-in-love-with-money

    Lauren Greenfield has spent years photographing the world’s richest people. Now she’s made a documentary on society’s obsession with extreme wealth – and its cost to us all

    by Rupert Neate

    Sun 8 Jul 2018 08.00 BST

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    Documentary photographer Lauren Greenfield was trying to form trusting relationships with members of a Mayan tribe in Mexico in the early 1990s when she picked up a discarded copy of Bret Easton Ellis’s Less Than Zero. Before she’d finished the cult novel – which charts the parties, drug taking and sex lives of rich college kids in Los Angeles – Greenfield had decided to swap photography subjects from the Maya of Chiapas to the rich kids of her home town.

    #riches #très_très_riches #pauvres #très_très_pauvres

  • Street art : Banksy envahit Paris par surprise...
    http://www.telerama.fr/sortir/street-art-banksy-envahit-paris-par-surprise,-la-chasse-aux-tresors-est-lan

    Venu incognito comme toujours, le célèbre street artist a déjà laissé deux œuvres qui témoignent de son passage dans les 18e et 19e arrondissements, et livrent un message fort au gouvernement français.

    La rumeur circulait depuis quelques jours : Banksy, le boss incontesté du street art mondial, serait à Paris. Pour quoi faire ? Comme toujours avec lui, le mystère demeure, puisqu’il n’a pour l’instant toujours pas revendiqué officiellement ses œuvres, et qu’il a pris l’habitude de ne plus les signer. Pourtant, les murs de la capitale révèlent peu à peu les preuves de son passage.

    Croix gammée à la Chapelle

    C’est mercredi 20 juin, pour la journée mondiale des réfugiés, que l’Anglais aurait démarré sa virée parisienne. Porte de la Chapelle, en bordure du périphérique, près de l’ancien Centre de Premier Accueil des réfugiés, la peinture choc d’une petite fille qui recouvre d’un joli motif tapisserie rose une croix gammée.

    Dans sa thématique (les migrants), sa technique (pochoir noir), dans son habitude d’opposer l’innocence de l’enfance face à la barbarie de l’adulte, tout comme dans le motif rose, identique à celui qui recouvrait l’éléphant de son expo « Barely Legal » à Los Angeles en 2006, beaucoup d’indices portent à croire que, même sans signature, l’œuvre est à attribuer à Banksy, qui donnerait ainsi une suite à sa peinture de 2009, Go Flock Yourself.

    Elle fait aussi écho à celles que l’Anglais avait laissées dans la Jungle de Calais en 2016, notamment une version remaniée du Radeau de la Méduse, et un Steve Jobs grandeur nature avec son baluchon sur le dos.

    La force de cette réalisation parisienne, au-delà de l’aspect graphique, tient aussi à son contexte : voir cette pièce au milieu de dizaines de migrants qui font silencieusement la queue est simplement bouleversant.

    #Street_art #migrants #Banksy

    • Belle sélection américaine pour une si petite liste, mais ce sont les seuls que je n’arrive pas à écouter :

      Atlanta
      Future Mask Off
      Migos Bad and boujee
      Outkast Elevator (Me & You)
      Russ Do It Myself
      Boston
      Guru Lifesaver
      Breaux Bridge
      Buckshot Lefonque Music Evolution
      Brentwood
      EPMD Da Joint
      Chicago
      Saba LIFE
      Dallas
      #Erykah_Badu The Healer
      Detroit
      Clear Soul Forces Get no better
      Eminem The Real Slim Shady
      La Nouvelle-Orléans
      $uicideboy$ ft. Pouya South Side Suicide
      Mystikal Boucin’ Back Lexington
      CunninLynguists Lynguistics
      Los Angeles
      Cypress Hill Hits from the bong
      Dilated Peoples Trade Money
      Dr. Dre The next episode ft. Snoop Dogg
      Gavlyn We On
      Jonwayne These Words are Everything
      Jurassic 5 Quality Control
      Kendrick Lamar Humble
      N.W.A Straight outta Compton
      Snoop Dogg Who Am I (What’s my name) ?
      The Pharcyde Drop
      Miami
      Pouya Get Buck
      Minneapolis
      Atmosphere Painting
      New-York
      A tribe called quest Jazz (We’ve Got) Buggin’ Out
      Big L Put it on
      Jeru the Damaja Me or the Papes
      Mobb Deep Shook Ones Pt. II
      Notorious B.I.G Juicy
      The Underachievers Gold Soul Theory
      Wu-Tang Clan Da Mistery of Chessboxin’
      Newark
      Lords of the Underground Chief Rocka
      Pacewon Children sing
      Petersburg
      Das EFX They want EFX
      Philadelphie
      Doap Nixon Everything’s Changing
      Jedi Mind Tricks Design in Malice
      Pittsburgh
      Mac Miller Nikes on my feet
      Richmond
      Mad Skilzz Move Ya Body
      Sacramento
      Blackalicious Deception
      San Diego
      Surreal & the Sounds Providers Place to be
      San Francisco
      Kero One Fly Fly Away
      Seattle
      Boom Bap Project Who’s that ?
      Brothers From Another Day Drink
      SOL This Shit
      Stone Mountain
      Childish Gambino Redbone
      Washington DC
      Oddisee Own Appeal

      Limité mais permet des découvertes.

      Mark Mushiva - The Art of Dying (#Namibie)
      https://www.youtube.com/watch?v=rZZrp4TMAgQ

      Tehn Diamond - Happy (#Zimbabwe)
      https://www.youtube.com/watch?v=T5tjMAy5ySM

      #rap

    • « Global Hip-Hop » : 23 nouveaux morceaux ajoutés dans la base grâce à vos propositions ! Deux nouveaux pays (Mongolie et Madagascar) et 11 nouvelles villes, de Mississauga à Versailles en passant par Molfetta, Safi, Oulan-Bator ou Tananarive ?

  • Des employés de Disneyland réclament des salaires leur permettant de « vivre » Belga - 15 Juin 2018 - RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_des-employes-de-disneyland-reclament-des-salaires-leur-permettant-de-viv

    Manifestation, pétition : les employés du parc d’attraction Disneyland en Californie font monter la pression sur le géant du divertissement pour réclamer des salaires leur « permettant de vivre », Disney dénonçant de son côté une « mise en scène politique ».


    Une lettre signée par plus de 120.000 personnes d’après le site de pétitions Actionnetwork.org https://actionnetwork.org/petitions/tell-disney-ceo-pay-your-workers-a-living-wage?nowrapper=true&referre a été remise à la direction du groupe vendredi. La veille, des centaines d’employés de « l’endroit le plus heureux du monde » _surnom du célèbre parc ont manifesté dans le site d’Anaheim, au sud de Los Angeles, a affirmé le syndicat SEIU qui a diffusé des vidéos de ce rassemblement sur les réseaux sociaux.

    « Les bénéfices de Disney n’apparaissent pas par magie : ils sont gagnés par les employés qui travaillent dur pour s’assurer que les visiteurs bénéficient d’une agréable expérience » et « devraient être partagés », dénonce la lettre, qui souligne que la multinationale va bénéficier « de retombées de 1,5 milliard de dollars des baisses d’impôts » _ de l’administration Trump. Les derniers résultats trimestriels du groupe affichaient un bond des bénéfices de 23% sur un an, notamment grâce à la bonne santé des parcs d’attraction.

    Une étude de l’université californienne Occidental, publiée en début d’année, affirmait qu’un dixième des employés de Disneyland a été sans domicile fixe et que la majorité d’entre eux ne pouvait se payer trois repas quotidiens. Disney qualifie cette enquête d’"inexacte" et biaisée, ajoutant que la crise du logement et des SDF en Californie dépasse largement le cadre du parc d’attraction.

    Verser au moins 15 dollars de l’heure
    Les syndicats représentant les employés de Disneyland ont aussi déposé une pétition auprès des autorités du comté d’Orange, où se trouve Anaheim, pour demander un référendum visant à forcer les principaux employeurs de la ville -Disneyland est le premier avec 30.000 travailleurs- à verser au moins 15 dollars de l’heure à leurs salariés à partir de 2019, 18 dollars d’ici 2022.

    Disney affirme qu’une telle mesure « aurait des conséquences graves et non souhaitées » sur l’emploi, qu’il paie déjà ses salariés au-dessus du salaire minimal et a proposé aux syndicats une augmentation de ses taux horaires planchers de 36% en trois ans pour 9500 employés.

    Cela les ferait passer de 11 dollars actuellement à 15 dollars de l’heure d’ici 2020, « deux ans avant le relèvement obligatoire en Californie » du salaire minimum à 15 dollars. Ce serait l’une des augmentations « les plus fortes dans l’histoire du groupe », insiste Disney, qui se targue d’avoir créé 10.000 nouveaux emplois en une décennie.

     #disney #disneyland #pauvreté #économie #travail #états-unis #stopDisneyPoverty

    • 120,697 Signatures Collected : Tell Disney CEO : Pay your workers a living wage Actionnetwork.org - 15 Juin 2018
      https://actionnetwork.org/petitions/tell-disney-ceo-pay-your-workers-a-living-wage?nowrapper=true&referre

      To: Disney CEO, Robert Iger 
From:
      [Your Name]

      Workers are the backbone of Disney’s theme parks, and they deserve to be paid fairly so they can afford a good quality of life. Disney’s profits do not magically appear — they’re gained by the employees who work hard to ensure that visitors have a joyful experience. And these profits should be shared with the people who make them happen.

      And now Disney is getting a $1.5 billion a year windfall from the Trump-GOP tax cuts. This is your opportunity to lead by example and do the just and moral thing for the workers who make Disney a special place to visit. Workers should not be forced to sleep in their cars because Disney pays them so little. They deserve to be treated with dignity and respect. They deserve a living wage.

      Every year, Walt Disney Co. profits tens of billions of dollars, including earnings directly from their Disney theme parks. The corporation even receives subsidies from the city of Anaheim at Disneyland in California. But their workers still aren’t being paid a living wage.

      Disneyland employees report that they struggle to make ends meet and pay for basic necessities as a result of pay cuts and low wages; two-thirds don’t have enough food to eat and 1 in 10 have recently been homeless. Meanwhile, Disney’s CEO, Robert Iger, reportedly made over $36 million in 2017 alone, and over the next four years will make the same as 6,178 of his employees. Where is the justice?

      Plus, thanks to the Trump-GOP tax cuts, Disney is raking in another $1.5 billion in profits this year but is sharing just one-tenth of that amount with its workers in one-time bonuses.

      A coalition of workers and unions in Southern California have come together to propose a ballot measure that will raise wages for workers of hospitality businesses like Disney to $18 an hour by 2022. But profit-hungry local entities like the California Restaurant Association and the Anaheim Chamber of Commerce don’t want this to pass. They’re more concerned with generating revenue and future profits than they are with their workers’ quality of life and eradicating income inequality.

      Workers at the “happiest place on earth” deserve to earn livable wages that reflect how hard they work. And Disney’s profits and anticipated $1.5 Billion in tax cuts annually are more than sufficient to provide much-needed wage hike to its employees. Sign now to demand that Disney CEO Robert Iger end the culture of greed and guarantee Disney workers a living wage.

    • Trolley Hunters - Hexagon Gallery
      https://hexagongallery.com/catalog/artist/banksy/trolley-hunters

      Trolley Hunters is a darkly humorous print and Banksy’s most popular image from the Barely Legal Set. It was reprinted in higher edition and a blue-and-yellow colorway in 2007. Trolley Hunters shows caveman crouching in a field, staking out their target, which consists of a “herd” of trolleys (the British word for shopping carts). In Trolley Hunters, Banksy infers one of two things — either that humans have innately been drawn to the addiction of consumerism since they began walking upright, or that the stupidity of the human race is such that they hunt down receptacles for their possessions and spend their energy acquiring (both interpretations at once are entirely possible). In the original Modern Multiples and Pictures On Walls editions, the caveman on the right holds a hammer-like tool made from wood with a pointed piece of stone tied around it. In the later Pictures On Walls editions, he holds a drumstick-shaped club instead.

      When Barely Legal opened to the public on September 16, 2006, it was enormously well-attended by arts aficionados, curious museum curators, and a list of celebrities from Angelina Jolie to Jude Law. Among the highlights of the exhibition were an Indian elephant painted to match brocade wallpaper, a graffiti-covered van, and numerous paintings and installations. Banksy sold the unsigned prints for $500 apiece. After the show ended, Pictures On Walls ordered Modern Multiples to destroy the plates for the Barely Legal Print Set. Pictures On Walls produced their own limited edition run of the set in late 2006 with 50 signed and 100 unsigned editions of each print. Many sets were broken up at that time and over the years as Banksy’s value rose, and to possess a matched set is a very rare and wonderful acquisition indeed. Barely Legal spurred the first major museum exhibitions of street art, including the Museum of Contemporary Art Los Angeles’ Art In The Streets, which is the institution’s highest attendance exhibition to date.

      #art