city:loupian

  • Nouvelles de Loupian - NON à l’internement de Jean Pascal

    Bonjour

    Depuis lundi que Jean Pascal a été interné, il n’est plus au secret,
    puisque nous avons fini par apprendre qu’il est à Montpellier à la
    Colombière.
    Vendredi Sophie, la compagne de Jean Pascal, a fini par obtenir un
    « droit de visite ».
    Hier, comme aujourd’hui, elle a pu le retrouver : « il est ensuqué,
    ...dans le gaz » puisqu’il est « cachetonné » (comme on sait si bien le
    faire dans la psychiatrie institutionnelle) mais elle nous rapporte
    aussi qu’il garde le moral et pense qu’il devrait tenir le coup.
    Nous l’espérons aussi.

    Pour rappel :
    C’est bien Turrel, le merdeux Loupian, qui lundi a pris un arrêté
    municipal enclenchant l’internement administratif de Jean Pascal. Il
    n’a pu agir de la sorte qu’avec l’accord du Préfet, mais aussi après
    l’avis d’un médecin de Mèze à qui il a demandé de venir pour établir un
    « diagnostique sur l’état mental de Jean Pascal ».
    Vendredi matin, à l’occasion du premier rassemblement qui a réuni
    une trentaine de personnes à la mairie de Loupian, Turrel le merdeux
    Loupian, recevant une délégation leur déclarait prendre l’engagement d
    intervenir « dès lundi auprès du préfet » pour (et là c’est bien la seule
    chose que nous attendons de lui) que celui ci mette un terme à cette
    mesure d’internement.

    Depuis l’annonce de ce sale coup, bien que « légal », nous sommes
    nombreux à le considérer comme illégitime.
    C’est pourquoi si demain lundi, Jean Pascal était maintenu enfermé,
    nous ne manquerons pas de rappeler aux autorités concernées notre
    détermination à obtenir la levée de la mesure prise à son encontre .
    Si vous pensez pouvoir nous rejoindre, nous l’exprimerons ensemble
    (merci de me faire savoir, par retour de courrier, vos disponibilités
    pour les jours à venir, afin de participer éventuellement à une action
    que nous nous proposerions de faire)

    MERCI de diffuser
    Clairetpierre

    Pour infos :
    http://paroledecitoyens.blog4ever.com/blog/lire-article-155111-9108238-internement_sous_contrainte_

  • Hospitalisation sous contrainte d’un militant non violent | Ligue des Droits de l’Homme – Section de Loupian
    http://www.ldh-france.org/section/loupian/2012/03
    /29/hospitalisation-sous-contrainte-dun-militant-non-violent/

    48 heures plus tard, personne n’a pu communiquer avec ce militant. La municipalité refuse de donner toute information. La gendarmerie indique que l’action troublait l’ordre public et que le militant présentait un danger… pour lui-même !Depuis la promulgation de la nouvelle loi du 5 juillet 2011, sur les hospitalisations psychiatrique sans consentement, des situations analogues sont malheureusement de plus en plus fréquentes envers les militants ou les syndicalistes. En effet, tous les « troubles à l’ordre public » peuvent être dorénavant psychiatrisés, solution de facilité qui entraîne une privation de liberté pendant au moins 48h.

  • Quand l’Etat fait interner les militants, sans procès, sans recours
    http://actualutte.info/nouvelles-du-monde/france/item/232-hospitalisation-psychiatrique-sous-contrainte-dun-militant-non-viol

    Lundi 26 mars 2012, un militant défenseur de l’environnement s’est rendu à la mairie de son village vers 18 h, ayant appris que le maire de sa commune, Loupian, avait demandé le déclassement de l’unique zone terrestre Natura 2000 du village. Il a alors entamé une action non violente dans les locaux de l’hôtel de ville en s’enchaînant à la grille d’un puits.

    Elus, gendarmes et pompiers se rendent sur place et décident, bien que l’action se déroule dans le calme, de l’hospitalisation d’office du militant par arrêté municipal !

    48 heures plus tard, personne n’a pu communiquer avec ce militant. La municipalité refuse de donner toute information. La gendarmerie indique que l’action troublait l’ordre public et que le militant présentait un danger… pour lui-même !Depuis la promulgation de la nouvelle loi du 5 juillet 2011, sur les hospitalisations psychiatrique sans consentement, des situations analogues sont malheureusement de plus en plus fréquentes envers les militants ou les syndicalistes. En effet, tous les « troubles à l’ordre public » peuvent être dorénavant psychiatrisés, solution de facilité qui entraîne une privation de liberté pendant au moins 48h.

    #répression

  • hospitalisation sous contrainte d’un activiste !
    Je retransmet un communiqué de la LDH qui a l’air de parler de
    cela comme d’une banalité. personnellement je n’étais pas au courant.

    Ligue des droits de l’Homme - Languedoc Roussillon
    Espace André Chamson
    2 place Henri Barbusse
    30100 ALES

    Hospitalisation sous contrainte d’un militant non violent

    Lundi 26 mars 2012, un militant défenseur de l’environnement s’est rendu à la mairie de son village vers 18 h, ayant appris que le maire de sa commune, Loupian, avait demandé le déclassement de l’unique zone terrestre Natura 2000 du village. Il a alors entamé une action non violente dans les locaux de l’hôtel de ville en s’enchaînant à la grille d’un puits.

    Elus, gendarmes et pompiers se rendent sur place et décident, bien que l’action se déroule dans le calme, de l’hospitalisation d’office du militant par arrêté municipal !

    48 heures plus tard, personne n’a pu communiquer avec ce militant. La municipalité refuse de donner toute information. La gendarmerie indique que l’action troublait l’ordre public et que le militant présentait un danger... pour lui-même !

    Depuis la promulgation de la nouvelle loi du 5 juillet 2011, sur les hospitalisations psychiatrique sans consentement, des situations analogues sont malheureusement de plus en plus fréquentes envers les militants ou les syndicalistes. En effet, tous les « troubles à l’ordre public » peuvent être dorénavant psychiatrisés, solution de facilité qui entraîne une privation de liberté pendant au moins 48h.

    C’est une atteinte considérable portée aux libertés et aux droits sociaux. De nombreuses organisations signataires de l’appel commun contre les soins sécuritaires dénoncent avec force cette loi liberticide, entre autres : la Ligue des Droits de l’Homme, l’Union Syndicale de la Psychiatrie, SUD santé sociaux, le parti de gauche ou le parti communiste…..

    La section de la Ligue des Droits de l’Homme « Loupian et les communes du Nord du bassin de Thau » et la LDH Languedoc Roussillon condamnent cet internement.
    De telles pratiques s’inscrivent dans les dérives autoritaires actuelles et ne sont pas compatibles avec un Etat de Droit.

    Nous exigeons que cette privation de liberté cesse le plus tôt possible.