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  • Au Forum toulousain de la Robotique Agricole : On achève bien la paysannerie - IAATA
    https://iaata.info/Au-Forum-toulousain-de-la-Robotique-Agricole-On-acheve-bien-la-paysannerie-2
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    Au Forum toulousain de la Robotique Agricole : On achève bien la paysannerie
    Publié le 14 décembre 2018

    Ce mardi 11 décembre, le Forum International de Robotique Agricole à Toulouse-Labège a été interrompu pendant une heure par une trentaine d’opposants. Nous avons occupé la scène du grand amphithéâtre du centre des congrès Diagora, en déployant plusieurs banderoles : « Des paysans, des animaux, pas des robots » ; « Des chantiers collectifs, pas des robots sélectifs » ; « Débranchez-les tous ». Un tract a été distribué aux centaines de personnes qui assistaient aux conférences depuis le matin. Quelques participants à cette perturbation étaient vêtus d’un gilet jaune.

    Nous sommes intervenus pendant le discours d’un haut cadre du fabricant de tracteurs John Deer. Nous avons lu des passages du tract, puis des agriculteurs de notre groupe ont pris la parole pour expliquer plus personnellement pourquoi le développement de la robotique leur est hostile. Nous avons été pris vivement à partie par des gens dans la salle, à l’image de ces Américains furieux d’avoir pris l’avion pour se retrouver face à nous. Nous avons été insultés par des élèves des écoles d’ingénieurs toulousaines, qui ne savent visiblement pas bien ce qu’ont été le fascisme et le nazisme.

    Les salariés et dirigeants du fabricant de robots Naïo Technologies, organisateurs du forum, nous ont fait un accueil moins agressif. L’une nous a certifié que si nous avions prévenu par avance de notre envie de prendre la parole, on nous aurait ouvert la porte et réservé une place dans le programme. L’autre (un des fondateurs de l’entreprise) nous a carrément dit qu’il était d’accord avec tout ce que nous disions, que c’était précisément pour toutes ces raisons qu’il travaillait à concevoir des robots agricoles. Nous lui avons demandé de le répéter au micro et de proposer un débat avec la salle sur les problèmes que nous soulevions, mais... il n’a pas voulu.

    Les roboticiens de Naïo ne voient pas la différence entre une bêche et un robot : « mais regarde, une bêche, c’est aussi une technologie ». Ils considèrent que nous sommes libres d’adopter les robots ou pas : « mais les gens qui n’en veulent pas comme vous, qu’ils restent à l’écart, ce n’est pas un problème » ; cela nous a donné l’occasion de revenir sur les lourdes sanctions infligées aux éleveurs qui refusent le puçage électronique leurs bêtes, imposé par la loi. Enfin, ils nient farouchement leur appartenance à la classe des puissants – ceux qui ont les moyens de configurer, normer et abîmer la vie des autres : « mais non, on n’a pas de moyens particuliers, on n’est pas soutenus par les institutions, c’est juste qu’on bosse énormément ; arrêtez de croire qu’il y a une ligne qui sépare les gens, on fait tous des efforts pour que la vie soit meilleure ».

    Et le tract suit !

  • Lourde condamnation d’un anti-Linky pour avoir barricadé son compteur
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15255-lourde-condamnation-d-un-anti-linky-pour-avoir-barricade-son-compte

    Clairement Enedis veux faire un exemple pour dissuader les autres usagers de s’opposer à l’installation d’un compteur linky, et ce qui est pitoyable, c’est que l’état est complice alors qu’il y a de plus en plus de preuves factuelles que les ondes sont nocives.

    GARO / Phanie / AFP

    A Foix, le tribunal d’instance civil a condamné un homme à verser une amende de plusieurs milliers d’euros à Enedis pour avoir barricadé plusieurs compteurs Linky.

    Les anti-Linky continuent leur bras de fer contre Enedis. Parfois, en devant avouer l’échec. Vendredi, un opposant au nouveau compteur intelligent a été condamné par le tribunal d’instance civil de Foix, dans l’Ariège, pour ses actions contre Enedis, rapporte la Dépêche du midi. La justice a ainsi demandé à Gérard (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Au MJS, des années d’omerta et de duplicité - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/14/au-mjs-des-annees-d-omerta-et-de-duplicite_1610116

    En pointe dans les combats féministes, le mouvement a pourtant occulté, sinon couvert, les agissements de son ancien président. Symbole d’un système où la parole des femmes était (auto)censurée pour « ne pas nuire à l’orga ».

    Personne n’a été surpris. Samedi 21 octobre, Mathilde M., dirigeante nationale du MJS sur le départ, lâche une petite bombe dans son discours d’adieu. Au sous-sol de La Maison, un bar parisien, une centaine d’amis et de militants l’écoutent retracer ses dix ans au service de la cause socialiste. En plein scandale Weinstein, elle transforme son allocution en plaidoyer pour la parole libérée et réclame des comptes à son organisation. Pour Mathilde M., il est « de notoriété quasi publique [qu’un] ancien président est un agresseur multirécidiviste ». Lisant clair entre les lignes, la petite assemblée applaudit. Lourde, la charge est surtout limpide. Elle vise Thierry Marchal-Beck, qui a présidé le MJS de 2011 à 2013.

    Jusqu’à ces mots, personne n’avait publiquement accusé l’ancien patron du MJS d’agression sexuelle. Certaines victimes, avec le soutien de camarades bienveillants, avaient pourtant tenté au fil du temps de tirer la sonnette d’alarme. Car ce que tout le monde savait, c’est que « TMB » était un « homme à femmes ». Rien de surprenant ni de répréhensible dans une organisation rassemblant des jeunes dans la fleur de l’âge. Mais pour certaines militantes, qui témoignent aujourd’hui dans Libération, ces relations n’avaient rien de consenti et relèvent de l’acte délictuel. Comment un mouvement progressiste, féministe, prônant le respect de l’autre et la défense des plus faibles a-t-il pu occulter pendant des années les agissements de l’un des siens en totale contradiction avec ses valeurs ?

    « Vous couchiez, vous montiez »

    Le MJS est un mouvement très personnifié. Il existe principalement à travers son président et non par ses fédérations locales. D’où une surprotection de la personne qui dirige l’organisation, quelle qu’elle soit. « S’attaquer au président, c’est s’attaquer au MJS », schématise un ex-salarié du mouvement. Sûrement, aussi, parce que l’intéressé cachait son jeu. A la manière d’un Cahuzac, ministre grand pourfendeur de fraude fiscale devant les caméras mais détenteur d’un compte offshore non déclaré, Thierry Marchal-Beck a été un grand président féministe du MJS. Capable d’entamer une réunion en lisant la liste des personnes inscrites pour prendre la parole et de piquer une colère s’il n’y avait qu’une femme et 14 hommes. Encourageant ses militants à rejoindre l’association Osez le féminisme ou rappelant les règles sur le consentement sexuel dans le bus roulant vers un congrès ou un rassemblement de jeunes socialistes européens.

    C’est pourtant le même qui, lors d’un camp d’été en Croatie en 2012, avait mis en place un jeu avec certains de ses proches. Une sorte de permis de baiser à points. « Vous couchiez avec un militant, c’était tant de points. Un cadre, c’était plus, un militant étranger plus et le président c’était bingo, rapporte une participante, revenue choquée de Savudrija. Il utilisait son pouvoir de président : vous couchiez, vous montiez dans les instances, c’était le deal. » Pour l’une des huit victimes, « on dit souvent au MJS que nous sommes un laboratoire pour l’avenir. Force est de constater que la jeunesse n’est pas épargnée dans la reproduction des saloperies que peuvent commettre nos aînés ».

    Dans cette ambiance mêlant en permanence sexe et politique, la campagne de communication « Socialiste parce que féministe » pendant la présidentielle de 2012 apparaît comme l’hypocrisie ultime. « Vous êtes supposés vous battre pour ces valeurs d’égalité, de féminisme, et vous voyez que non seulement elles ne sont pas appliquées mais qu’elles sont foulées au pied. C’était un peu schizophrène, se souvient Ada R., ancienne animatrice fédérale ayant tenté de faire bouger les choses à l’époque. Ce paradoxe décrédibilise la parole des victimes et peut les dissuader de parler. » « Si j’avais adhéré au MJS sous sa présidence, je ne serais pas restée : il y avait trop de contradictions entre le message et l’homme, abonde Anouck J., l’une des victimes retrouvées par Libération. Beaucoup de dirigeants du MJS sont irréprochables et proches des valeurs que nous défendions au quotidien, mais lui, il renvoyait une sale image du mouvement. »

    « Un très grand mouchoir »

    Pendant des mois, les alertes vont sonner dans le vide. Quelques semaines avant le congrès de Strasbourg qui doit introniser Thierry Marchal-Beck en novembre 2011, trois femmes sonnent le tocsin, rencontrant ensemble un membre de la direction du mouvement. « On leur a dit : "Vous ne pouvez pas mettre ce type président, vous allez avoir des frasques tous les jours dans la presse et vous allez salir l’organisation" », se remémore l’une d’elles. A la même époque, le MJS envoie une de ses cadres rencontrer Anouck J., qui a maille à partir avec le futur président. Il s’agit de prendre la température et de vérifier de quoi il retourne. Mais sans le savoir, la direction va désigner pour cette mission une femme qui a elle-même eu affaire à TMB quelques mois plus tôt… « Comment j’ai pu faire ça alors que ça m’était arrivé à moi, je ne sais pas, raconte cette dernière à Libération. J’ai mis un très grand mouchoir sur ce qui m’était arrivé. Je m’entends encore lui dire : "C’est mauvais pour toi, il va être président." »

    Le problème, c’est que quand elles trouvent la force de parler, les victimes butent sur le choc de leur agression et sentent le poids de l’organisation peser sur elles. « Parler de harcèlement en interne sans toucher l’image du mouvement, c’est ça la question », déclare l’une des huit victimes. Douloureuse, leur parole peut être elliptique. Et en face, l’écoute dont elles bénéficient est, à tout le moins, sélective. Sur le papier, le MJS est du côté des femmes mais c’est aussi une organisation rompue aux manœuvres et aux coups bas. Déjà peu enclins à voir dans leur camarade un agresseur de femmes, les dirigeants ont tendance à ranger un peu facilement ces alertes dans la catégorie instrumentalisation politique. « Le poisson était noyé pour de mauvaises raisons », résume un ancien responsable parisien.

    « L’orga a couvert »

    Figure emblématique du MJS, consulté en cas de bisbilles, Benoît Hamon entend « vaguement des rumeurs » sur TMB en 2012, se souvient-il. Les rumeurs se font un peu plus précises en 2015, quelques mois après l’affaire Denis Baupin. A cette date, Mathilde M. évoque devant lui le comportement « à risques » de l’ancien président. « Je ne disposais d’aucune information tangible, solide, précise, explique, à Libération, l’ancien candidat à l’Elysée. Je lui ai redit ma ligne qui consiste à conseiller de porter plainte. Je pense que, jusqu’à il y a peu, nous n’étions pas culturellement préparés à tout ça. La société française est en train de faire un pas considérable sur les sujets de harcèlement : la maturité est là. » A l’échelle du MJS, « l’affaire Baupin a remué deux ou trois trucs et l’affaire Weinstein a fini de secouer tout le monde, confirme Aurélie R., ancienne secrétaire nationale du MJS, qui dit avoir alerté dès 2011 sur un « problème TMB ». « Tout ça met six ans à sortir, c’est long. Pour les victimes et pour l’organisation. » Pour elle, c’est clair, « l’orga a couvert » son patron.

    Dégagés des enjeux de pouvoir interne, certains anciens font ce qu’ils peuvent. En 2014, Matthieu Rouveyre, qui s’occupait de la communication du MJS entre 2005 et 2007, essaie de mener l’enquête, de récolter des témoignages. En vain. Un an plus tard, quand l’ex-numéro 2 du mouvement, Paul Meyer, relaie ses interrogations sur la situation de Mathilde M., qui aurait pu devenir présidente mais se trouve sur la touche, il se voit immédiatement reprocher de vouloir faire un putsch. Un classique. « C’est vrai que, sans procédure judiciaire, c’est compliqué de trouver la bonne solution », estime de son côté Antoine Détourné, qui a commencé à prendre conscience fin 2015 de la gravité des faits reprochés à TMB. Pendant son mandat à la tête du MJS, de 2007 à 2009, il a eu à gérer un cas d’agression sexuelle : un membre des instances nationales avait tenté de forcer une militante à lui faire une fellation. L’agression lui avait été rapportée par des proches de la victime, plus âgés et plus aguerris. Verdict : l’homme a été viré du MJS.

    Pendant les années TMB, une responsable départementale du sud-est de la France décide, elle, de porter plainte pour agression sexuelle contre un de ses alter ego, animateur fédéral en province. L’affaire sera classée sans suite. Mais c’est surtout la réaction du MJS qui l’avait choquée à l’époque : personne n’avait bougé. « Dans une organisation qui professe le "no means no", s’entendre répondre qu’on ne peut rien faire pour une femme qui dit que les limites ont été franchies, c’était très dur, témoigne cette ancienne dirigeante. Même dans un milieu politisé, la parole des femmes peut être minimisée. » La meilleure preuve que certains sont conscients du problème, c’est que le mouvement finira par mettre en place un système de protection autour de TMB. Au MJS, c’est la tradition, il y a toujours quelqu’un pour « gérer » le président. Pour son bien personnel et pour le salut de l’organisation, il faut veiller à ce qu’il prenne son train à l’heure, qu’il rencontre les journalistes prévus, qu’il ne soit pas importuné sans raison, qu’il dîne et qu’il dorme. Cette surveillance va prendre un autre tour entre 2011 et 2013. Quand il venait en province, il y avait une bulle de sécurité autour de lui, pour être sûr qu’il rentre dormir sans déraper. Les réunions de préparation d’événements nationaux ou en fédération, se terminent par la désignation d’un référent pour TMB. « Ce système de protection était tacite mais connu de tous, analyse avec le recul Chloé P., ancienne animatrice fédérale. J’aimerais qu’on trouve collectivement où on a failli en tant que mouvement. On a beau se dire féministes, on peut être pris dans une orga, un système qui nous dépasse. » Etre le référent de TMB - son « gardé » dans le jargon du MJS - implique parfois de le stopper physiquement quand il frôle la ligne jaune. « Quand il était lourd, je le prenais entre quatre yeux et je lui disais : "Maintenant, t’arrêtes tes conneries" », reconnaît aujourd’hui un permanent du MJS époque TMB. En janvier 2013, après les vœux de Hollande à la jeunesse à Grenoble, une responsable fédérale hausse le ton pour lui dire : « Fais attention, ça peut se retourner contre toi. » Lui élude. Ceux qui osent s’informer ou réagir récoltent au mieux de la colère, au pire des menaces. Quelques semaines après l’agression d’une de ses militantes dont il a connaissance, un responsable fédéral rentre en taxi avec Thierry Marchal-Beck. Entre aveu et pressions, le président glisse : « "Cette affaire, il ne faut pas que ça sorte", rapporte l’ancien cadre du MJS devenu entre-temps avocat. Je l’ai mal pris. J’ai répondu qu’elle ferait ce qu’elle veut. » Parce qu’il pose des questions après avoir appris l’agression d’une de ses camarades, un des militants embauchés au siège du PS pour la campagne de Hollande sera affublé du surnom de « ventilateur à caca » par TMB. Les allusions, sibyllines, prospèrent en parallèle sur le Tumblr du MJS, MJS Mi Amor, créé après la présidentielle. A la page 61, on peut lire un message inquiet de l’administrateur de la plateforme évoquant « plusieurs contributions relatives à des agressions sexuelles de la part d’une personne très importante au MJS ». C’était il y a trois ans.

    Les rumeurs sont arrivées longtemps après

    Interrogés par Libération, de nombreux permanents du MJS expliquent qu’ils n’ont jamais été informés de la gravité précise du phénomène avant et pendant la présidence de TMB. Les « rumeurs » sont arrivées longtemps après son départ, disent-ils, à partir de la fin 2015. « Apprendre qu’il a pu y avoir des cas d’agressions sexuelles me rend malade, confie Laurianne Deniaud, à qui TMB a succédé. C’est intolérable. Je ne savais pas et je ne peux que me demander comment cela a pu arriver sans qu’on s’en rende compte », s’interroge l’ancienne présidente, très engagée sur ces questions d’égalité femmes-hommes. Pendant son mandat, son équipe avait même émis une règle, à mi-chemin entre la blague et la mise en garde : « Si vous sortez avec des militantes vous les épousez. » « Aujourd’hui, dit Laurianne Deniaud, ma place est avec ces femmes. J’apporte du crédit à leur parole, je soutiendrai leurs démarches. Elles doivent être entendues et la libération de la parole doit continuer. » Même credo pour Benjamin Lucas, l’actuel président du MJS, qui assure n’avoir jamais été interpellé personnellement par une victime. « Je préfère que les femmes parlent, y compris en mettant en cause le fonctionnement du MJS pour qu’il se transforme, dit-il à quelques mois de passer la main. La question n’est pas celle de notre image : s’il y a une sale image du mouvement, c’est qu’il y a eu de sales comportements dans le mouvement comme partout ailleurs. Nous avons aussi la responsabilité collective de les combattre. »
    Laure Bretton

    Je cite :

    Capable d’entamer une réunion en lisant la liste des personnes inscrites pour prendre la parole et de piquer une colère s’il n’y avait qu’une femme et 14 hommes.

    En même temps quand on est prédateur, plus il y a de femmes plus il y a de proies. Sa colère était sans doute sincère mais ses motivations moins avouables lol

    #TMB #harcèlement #MJS #agressions_sexuelles

  • Municipales au #Portugal : le #PS peut rêver de gouverner seul en 2019
    https://www.mediapart.fr/journal/international/021017/municipales-au-portugal-le-ps-peut-rever-de-gouverner-seul-en-2019

    Large victoire du PS, notamment au détriment de son allié parlementaire communiste. Lourde défaite du centre-droit, dont la crise de direction est ouverte. Insignifiance du “Bloco”, autre partenaire de la “geringonça” au pouvoir. Les #élections_municipales ouvrent un nouveau cycle politique au Portugal.

    #International #Almada #Antonio_Costa #Assunçao_Cristas #geringonça #Isaltino_Morais #Marcelo_Rebelo_de_Sousa #Oeiras #PCP #Pedro_Passos_Coelhos #PSD

  • A propos des difficiles choix du second tour (mis à jour régulièrement) :

    Pas de capitalisme sans racisme
    Mostafa Henaway, Le Devoir (Montréal), le 3 janvier 2017
    http://www.ledevoir.com/economie/actualites-economiques/488276/pas-de-capitalisme-sans-racisme

    Non, l’abstention ne favorise pas le Front national
    Antoine Peillon, Reporterre, le 3 mars 2017
    https://reporterre.net/Non-l-abstention-ne-favorise-pas-le-Front-national

    PENSER PRINTEMPS
    Olivier Foreau, Normalosphère, le 22 avril 2017
    https://normalosphere.wordpress.com/2017/04/22/penser-printemps

    Plus de 65% des électeurs français ont voté pour des connards en toute connaissance de cause !
    Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 23 avril 2017
    http://yetiblog.org/index.php?post/2398

    Je ne voterai pas Macron
    Paris Luttes Info, le 25 avril 2017
    https://paris-luttes.info/je-ne-voterai-pas-macron-7976?lang=fr

    Déclaration d’Attac France après le premier tour de l’élection présidentielle
    Attac France, le 25 avril 2017
    https://france.attac.org/actus-et-medias/salle-de-presse/article/declaration-d-attac-france-apres-le-premier-tour-de-l-election-preside

    Dédiabolisation
    Mona Chollet, La méridienne, le 26 avril 2017
    http://www.la-meridienne.info/Dediabolisation

    BATTRE MARINE LE PEN et nous épargner les arguments absurdes ou indignes
    Dominique Vidal, Médiapart, le 26 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/dominique-vidal/blog/260417/battre-marine-le-pen-et-nous-epargner-les-arguments-absurdes-ou-indi

    Le barrage ? Sans moi et sans émois.
    Paige Palmer, le 26 avril 2017
    http://paigepalmer.neowp.fr/2017/04/26/barrage

    Cessez de hurler que l’important est de faire barrage aujourd’hui et on verra demain
    Samia Hathroubi, Bondy blog, le 26 avril 2017 :
    http://www.bondyblog.fr/201704261716/cessez-de-hurler-que-limportant-est-de-faire-barrage-aujourdhui-et-on-verr

    Voter ou ne pas voter Macron, quand on est de gauche
    Mathilde Larrère, Karl Ghazi, Caroline de Haas et Olivier Tonneau, Médiapart, le 26 avril 2017
    https://www.youtube.com/watch?v=nzmK77m3auk

    Désintéressons-nous, une fois pour toutes, des élections !
    Alain Badiou, Médiapart, le 27 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/270417/desinteressons-nous-une-fois-pour-toutes-des-elections

    A genoux !
    Floréal, le 29 avril 2017
    https://florealanar.wordpress.com/2017/04/29/a-genoux-2

    Contre Le Pen et contre le « front républicain »
    Henri Goldman, Politique, le 29 avril 2017
    http://blogs.politique.eu.org/Contre-Le-Pen-et-contre-le-front

    « Avec moi » (le 7 mai)
    Pierre Tevanian, Les Mots Sont Importants, le 30 avril 2017
    http://lmsi.net/Avec-moi-le-7-mai

    Leur dire non. Une réponse au « votez Macron ! »
    Ludivine Bantigny, Médiapart, le 30 avril 2017
    https://blogs.mediapart.fr/ludivine-bantigny/blog/300417/leur-dire-non-une-reponse-au-votez-macron

    Dire non au désastre
    Edwy Plenel, Médiapart, le 1 mai 2017
    https://www.mediapart.fr/journal/france/010517/dire-non-au-desastre

    Je prends le risque, je vais m’abstenir, dans la joie
    Pierrick Tillet, Le monde du Yéti, le 01 mai 2017
    http://yetiblog.org/index.php?post/2413

    Un choix « physique »
    Benjamin Stora, Médiapart, le 1er mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/benjamin-stora/blog/010517/un-choix-physique

    Ni patrie ni patron ! Ni Le Pen ni Macron !
    Paris Sous Tension, le 1er mai 2017
    https://parissoustension.noblogs.org/ni-patrie-ni-patron-ni-le-pen-ni-macron

    Valls, Raffarin, Royal et Estrosi se rassemblent "contre l’abstention"
    BFM TV, le 2 mai 2017
    http://www.bfmtv.com/politique/valls-raffarin-royal-et-estrosi-se-rassemblent-contre-l-abstention-1155118.ht

    Face au FN, Jean-Luc Mélenchon (aussi) a raison
    Thomas Vampouille, Marianne, le 2 mai 2017
    https://www.marianne.net/debattons/editos/face-au-fn-jean-luc-melenchon-aussi-raison

    Il ne suffit pas de « faire barrage » au FN, il faut lutter contre l’origine du mal
    Jacques-Marie Bourget, Gérard Mordillat, Bertrand Rothé et Kevin Victoire, Le Crises, le 3 mai 2017
    https://www.les-crises.fr/il-ne-suffit-pas-de-faire-barrage-au-fn-il-faut-lutter-contre-lorigine-du

    Sortir de la nasse électorale
    Serge Quadruppani, Lundi Matin, le 3 mai 2017
    https://lundi.am/Sortir-de-la-nasse-electorale

    De la prise d’otages
    Frédéric Lordon, Les Blogs du Diplo, le 3 mai 2017
    http://blog.mondediplo.net/2017-05-03-De-la-prise-d-otages

    MACRON-LE PEN : LES DEUX FACES D’UNE MÊME PIÈCE
    Alexandre Penasse, Kairos, le 3 mai 2017
    http://www.kairospresse.be/article/macron-le-pen-les-deux-faces-dune-meme-piece

    La peur viscérale et l’instinct de survie
    Faïza Zerouala, Médiapart, le 3 mai 2017
    https://blogs.mediapart.fr/faiza-zerouala/blog/030517/la-peur-viscerale-et-linstinct-de-survie

    Pas avant le deuxième tour
    Nicolas Gregoire, Medium, le 3 mai 2017
    https://medium.com/@nicolasgregoire/pas-avant-le-deuxi%C3%A8me-tour-593526d58a2a

    Je sais pourquoi je voterai contre Marine Le Pen
    Bahia El Hamma, Les Mots Sont Importants, le 4 mai 2017
    http://lmsi.net/Je-sais-pourquoi-je-voterai-contre

    À ceux qui veulent nous faire voter Macron
    Paris Luttes Info, le 4 mai 2017
    https://paris-luttes.info/a-ceux-qui-veulent-nous-faire-8058?lang=fr

    Lettre ouverte à un futur président déjà haï
    François Ruffin, Le Monde, le 4 mai 2017
    https://www.anti-k.org/2017/05/05/francois-ruffin-lettre-ouverte-a-futur-president-deja-hai

    La gauche déchirée
    Philippe Bach et Christophe Koessler, Le Courrier (Genève), le 5 mai 2017
    https://www.lecourrier.ch/149181/la_gauche_dechiree

    LETTRE OUVERTE D’UNE POLONAISE AUX FRANÇAIS
    Julia, La Terrasse, le 5 mai 2017
    http://www.journal-laterrasse.fr/lettre-ouverte-dune-polonaise-aux-francais

    Comment voter contre Le Pen sans soutenir Macron dimanche ?
    Kim Hullot-Guiot, Libération, le 5 mai 2017
    http://www.liberation.fr/elections-presidentielle-legislatives-2017/2017/05/05/comment-voter-contre-le-pen-sans-soutenir-macron-dimanche_1567448

    La liste des soutiens d’Emmanuel Macron
    Librairie Tropiques, le 6 Mai 2017
    http://www.librairie-tropiques.fr/2017/05/pour-les-indecis.html

    Le 7 Mai, je fais ce qu’il me plait !
    Auto Média Nantes, le 6 mai 2017
    https://nantes.indymedia.org/articles/37670

    2017 a finalement eu lieu
    Paris-Luttes Info, le 6 mai 2017
    https://paris-luttes.info/2017-a-finalement-eu-lieu-8085?lang=fr

    Pour ceux tentés par le ni-ni : abstention ou vote blanc ?
    Olivier Berruyer, Les Crises, le 6 mai 2017
    https://www.les-crises.fr/pour-ceux-tentes-par-le-ni-ni-abstention-ou-vote-blanc

    Passer en force dans une France sous tension, c’est dangereux
    François Ruffin, France Info, le 6 mai 2017
    http://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/francois-ruffin-explique-sa-lettre-ouverte-a-emmanuel-macron-president-

    Trois interdictions de séjour en 24 heures, tristement ridicule !
    Paris-Luttes Info, le 7 mai 2017
    https://paris-luttes.info/trois-interdictions-de-sejour-en-8094?lang=fr
    –----------------------------------------

    Fernand Raynaud - Le Douanier (1972)
    https://www.youtube.com/watch?v=ppzQ-dsdquI

    A celles et ceux qui ont peur que Marine Le Pen passe dimanche prochain :
    Buzy, Adrénaline, 1983
    https://youtube.com/watch?v=N56BD0e6qUI

    Pour nous détendre et contribuer au débat sur le second tour, Serge Quadruppani propose aussi cette vidéo :
    Vidéos de chats à mourir de rire, 2013
    https://www.youtube.com/watch?v=cggl4WN77Mw

    Le FN n’est pas d’extrême droite
    Chorale de Siné Mensuel avec Sanseverino, Youtube, le 23 novembre 2013
    https://www.youtube.com/watch?v=wK80oQrT_No

    C’est la faute aux abstentionnistes !
    La Parisienne Libérée, Youtube, le 27 mars 2014
    https://www.youtube.com/watch?v=Ig4MZPt4gzI

    Peste, Choléra ou Brochet ?
    Dror, Le Psikopat, Janvier 2017

    Une petite BD d’Allan Barte, le 25 avril 2017 :
    https://twitter.com/AllanBARTE/status/856875590347042819

    La pêche aux carnassiers ouvre le 1er mai
    La Dépêche, le 26 avril 2017
    http://www.ladepeche.fr/article/2017/04/26/2563054-la-peche-aux-carnassiers-ouvre-le-1er-mai.html

    Ouverture de la pêche au homard en Gaspésie
    Radio Canada, le 29 avril 2017
    http://ici.radio-canada.ca/breve/88260/ouverture-de-la-peche-au-homard-en-gaspesie

    Une autre petite BD d’Allan Barte, le 2 mai 2017 :
    https://twitter.com/AllanBARTE/status/859386761507721216

    #France #Elections_présidentielles_2017 #Abstention #Barrage
    #recension

    • Bonjour.
      Avant tout merci pour le lien vers cette vidéo.
      A signaler, une chanson et son interprète.

      Luttopie , d’Alessandro Di Giuseppe
      https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=1692089591009921&id=1590195614532653

      Parmi les personnes qui ont contribué à la musique du film « Je lutte donc je suis », le PAP40 de l’Église de la Très Sainte Consommation a quitté sa soutane, son bandeau Nike et son collier à l’effigie du Saint Capital, pour une tenue civile, un chignon et une guitare.

      Il a mis en musique un poème de son ami Yannis Youlountas : « Utopie à l’horizon », qu’il a rebaptisé « Luttopie » en jouant sur le titre du film.

      Pour son refrain, Alessandro a choisi ce quatrain de Yannis :
      « Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière. »

      Alessandro a réalisé l’enregistrement à Aubenas, aux côtés de la chanteuse Farah Asbai et d’une équipe de joyeux drilles.
      Musique, chant : Alessandro Di Giuseppe
      Chant : Farah Asbai
      Chœurs : Gilles Saint-Leger, Robert Vaschalde, Hélène Detavernier, Jeanne Richez
      Prise de son et Mixage : Stéphane Momenceau
      Paroles : Yannis Youlountas , Alessandro Di Giuseppe

      LUTTOPIE
      Quand tu sauras t’aimer dans le miroir du monde,
      Terrasser à jamais ton ombre aux dents immondes ;
      Quand tu embrasseras les lèvres de la vie ;
      Quand partout montera la fièvre et l’envie

      D’être enfin généreux, ouvert et débonnaire,
      Compagnon chaleureux envers tes congénères ;
      Quand ton bouillon, l’hiver, sera celui de tous
      Et quand, l’été, ton verre aura la robe douce

      Du vin de l’amitié enivrant nos foyers
      Sans serrure, en quartier de bonheur festoyé ;
      Quand ton arme inutile, enterrée en morceaux,
      Sera l’engrais fertile et le grain au berceau...

      Refrain :
      Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière.

      Le temps de vivre, libres, insoumis,
      Je lutte, je suis, je luttopie

      Quand l’or ne sera plus qu’un minerai banal
      Et l’argent, révolu, un pion artisanal
      Pour les damiers de jeux sans nul autre intérêt
      Que le ludique enjeu d’être ensemble inspirés...

      Refrain : (x3)
      Il sera temps de vivre, heureux, libres et frugaux.
      L’utopie hors des livres et les humains égaux,
      Vivre sans se soumettre à la moindre frontière,
      Vivre sans dieu ni maître et sur la Terre entière.

      Le temps de vivre, libres, insoumis.
      Je lutte, je suis, je luttopie."

      Alessandro Di Giuseppe, vous le reconnaitrez dans cette vidéo :
      https://www.youtube.com/watch?v=ZPiygnSeqzk

      Trouvé aussi sur : http://www.campuslille.com/index.php/entry/le-registre-de-l-emotionnel

    • « La démocratie est la préhistoire de l’anarchie »
      by Yannis Youlountas · 15/01/2016

      http://blogyy.net/2016/01/15/la-democratie-est-la-prehistoire-de-lanarchie

      ML : Tu es souvent invité par des associations ou des organisations de gauche avec ton nouveau film. Que répondent-elles à ta critique ?

      YY : Ma métaphore de Sisyphe est irréfutable. Les exemples sont flagrants, nombreux et le dernier en date leur fait encore mal au ventre. C’est donc le moment de poser les bonnes questions, dans le respect et la franchise. En l’occurrence, la priorité n’est pas seulement d’établir un « plan B », très à la mode ces temps-ci, mais beaucoup plus de repenser l’organisation, le dispositif, les moyens réels de changer de politique. Sans remettre en question le pouvoir lui-même, la malédiction continuera.
      Parfois, certains de mes amis de gauche dite « radicale » tentent de me contredire en évoquant les congés payés et la sécurité sociale. Lourde erreur : les congés payés n’ont pas été donnés par Blum, mais arrachés par la puissante grève générale de juin 1936. De même, si le programme social du Conseil National de la Résistance a pu être mis en place à la fin de la guerre, c’est d’abord parce que des ouvriers avaient encore les armes de la Résistance dans les mains, alors qu’une grande partie du patronat avait collaboré. Bref, il s’agit de conquêtes sociales, pas d’autre chose. Le problème n’est donc pas seulement de concevoir des alternatives, quelles qu’elles soient, mais aussi et surtout de se donner les moyens de les mettre en œuvre.

      ML : Dans un tel contexte, pourquoi les anarchistes n’arrivent-ils pas plus à se faire entendre ?

  • Climat : une académie sous influence

    http://www.lemonde.fr/sciences/article/2015/11/30/climat-une-academie-sous-influence_4820870_1650684.html

    Cette lettre est sèche comme un coup de ­trique. Elle mesure tout juste six lignes sur un écran d’ordinateur, mais à sa suite s’enquillent six pages de signatures. Le 1er juin dernier, ils sont près de 200 astrophysiciens français à écrire à d’autres astrophysiciens, leurs pairs qui siègent à l’Académie des sciences. Ils sont abasourdis. «  C’est avec stupeur que nous avons appris par voie de presse la teneur de certains débats se tenant à l’Académie au sujet de l’avis qu’elle doit émettre sur le changement climatique (…), écrivent-ils. Astrophysiciens ou planétologues comme vous, nous sommes consternés qu’une position niant la réalité du réchauffement climatique an­thropique puisse encore être soutenue à l’Académie, face à l’accumulation objective des preuves et dans une démarche déontologiquement douteuse.  »

    La missive n’accusait pas ses destinataires  : elle enjoignait plutôt aux astrophysiciens membres de l’Académie de monter au combat. «  Nous mesurons avec effroi les dégâts qu’une telle position pourrait produire, quelques mois avant la COP21, si elle venait à s’exprimer dans l’avis officiel de l’Académie, précisaient les chercheurs. Vous avez tout notre soutien pour que l’Académie émette un avis sans ambiguïté.  »

    Des proches de Claude Allègre

    Aujourd’hui, plus personne ne doute de la réalité et des causes humaines du changement climatique en cours. Plus aucune institution scientifique – ni dans les grands pays producteurs d’hydrocarbures, ni n’importe où d’ailleurs – ne les remet en cause. Plus aucune ? Pas tout à fait. l’Académie des sciences française, un petit groupe d’irréductibles – pour la plupart proches deClaude Allègre – résiste encore et toujours au consensus scientifique. (...)

    Avec l’imminence de la COP21, le psychodrame était inévitable. Il s’est irrémédiablement produit. En 2014, un an avant la conférence de Paris, l’Académie forme un groupe de dix académiciens – dit « groupe COP21 » – avec pour mission de préparer un avis sur le climat, en appui des négociations qui se tiendront l’année suivante. Au sein du groupe, le géophysicien Vincent Courtillot soutient une position climatosceptique. « Les premières ​réunions du groupe se sont très mal passées, le ton est monté, et il a été rapidement clair que le groupe ne parviendrait pas à se mettre d’accord », dit un académicien qui, comme presque tous ceux interrogés par Le Monde, a requis l’anonymat – à l’Institut, semble-t-il, règne un surprenant climat de peur.

    « Problème déontologique »

    Personnage flamboyant, grand orateur, habitué des médias, Vincent Courtillot est l’ancien bras droit de Claude Allègre. Fin 2014, ce spécialiste mondialement reconnu du magnétisme terrestre présente en séance publique de l’Académie des séries de courbes et de données supposées soutenir ses idées sur le climat. Des courriels assassins circulent. Le climatologue Edouard Bard, académicien et membre du groupe COP21, met crûment en cause la déontologie de son collègue. « Tu as remontré cinq planches de tes travaux de 2008, 2009, 2010 qui ont tous été réfutés dans plusieurs articles expertisés par les pairs », écrit-il à Vincent Courtillot, en copie à tant d’académiciens que l’interpellation devient largement publique. La présentation de travaux invalidés pose « un problème déontologique », notifie le professeur du Collège de France, qui ajoute en substance qu’une bonne part de la présentation de son adversaire est soit tirée d’une fausse revue scientifique éditée en Chine, soit inspirée d’un blog climato​sceptique...

    M. Courtillot n’a pas répondu. Lourde ambiance sous la coupole.
    Sans surprise, le groupe COP21 a fini par se désintégrer. Il aura suffi de deux articles de presse racontant le pataquès, l’un dans Le Monde, l’autre dans le mensuel La Recherche, pour que le groupe cesse de se réunir sans avoir accouché du moindre avis. Fin de l’histoire ? Pas tout à fait. « Dans la dernière semaine d’octobre, nous avons été estomaqués de recevoir dans nos boîtes aux lettres électroniques, par la bande, un projet de texte non signé de huit pages dont on ne sait pas qui l’a rédigé », raconte un membre de l’institution. Dans un message adressé au Monde, M. Courtillot suggère que tous les membres « ou presque » du groupe COP21 « ont mis la main à telle ou telle partie de cet avis ». Selon nos informations, plusieurs membres du groupe n’ont pourtant pas été officiellement informés de l’existence du document. « L’avis n’a en aucun cas été rédigé par le groupe COP21 », confirme de son côté le physicien Edouard Brézin, membre du groupe en question et ancien président de l’Académie.

    La version de travail est ensuite ramenée de huit à quatre pages, au terme de « 24 itérations », précise M. Courtillot. Mais plusieurs académiciens interrogés par Le Monde dénoncent l’opacité du processus. Et pour cause : dans cet avis sur le climat, il est au final très peu question de climat. Car une fois le texte ramené de huit à quatre pages, la plupart des considérations exclusivement
    climatiques ont disparu. « La 24e mouture [du texte] a été discutée et débattue devant l’assemblée plénière des membres (environ 100 présents) et diverses modifications ont été apportées en séance, précise M. Courtillot. Il n’y a pas eu unanimité sur la partie climatique, mais en revanche une quasi-unanimité sur les conclusions en matière d’énergie, jugées être la partie la plus importante de l’avis. »

    Un avis passé inaperçu

    « Au départ, on devait avoir un avis sur le climat, ensuite c’est devenu “climat et énergie”, et en réalité on se retrouve avec un avis qui porte essentiellement sur l’énergie, grince de son côté un académicien. Ce qui est complètement ridicule puisque l’Académie a déjà rendu un avis sur la transition énergétique en début d’année... »

    L’avis du 3 novembre transpire à grosses gouttes le compromis âprement négocié : aucune référence explicite à la responsabilité humaine dans le réchauffement en cours, aucune mention des projections climatiques conduites par la communauté scientifique, aucune caractérisation des risques posés le réchauffement... L’avis est discuté en assemblée générale le 3 novembre, mis au vote et adopté par 78 % des membres présents. ​Publié le jour même, il passe remarquablement inaperçu, nul ne l’ayant jugé ​digne d’intérêt... « Le texte n’est tout de même pas honteux, tempère M. Brézin. Au moins, nous avons évité le pire. »

    Ce n’est pas l’avis de tous, certains académiciens n’ayant pas de mots assez durs pour qualifier l’avis pris en définitive. Comment expliquer l’influence des climatosceptiques à l’Académie des sciences ? Pour comprendre, il faut faire un saut de cinq ans dans le passé.
    On s’en souvient : début 2010, Claude ​Allègre publiait L’Imposture climatique (Plon), l’un des best- sellers de l’année, dans lequel il accusait la communauté des climatologues d’être une « mafia » usant de diverses tricheries et de « méthodes totalitaires » pour imposer l’idée du réchauffement anthropique... « C’était une situation incroyable, se souvient le climatologue Eric Guilyardi (CNRS, université de Reading). Toute une communauté scientifique, qui se faisait insulter à longueur d’émissions de télévision, attendait que ses tutelles réagissent... et pendant de longues semaines, il ne s’est rien passé. »

    Crever l’abcès

    Les chercheurs en sciences du climat se sont en définitive défendus eux-mêmes, avec une initiative sans précédent dans l’histoire de la recherche française : plus de 600 scientifiques signant une lettre collective qui dénonçait les « accusations mensongères » de deux de leurs éminents pairs – Claude Allègre et Vincent Courtillot, membres influents de l’Académie... Interrogée, la physicienne Catherine Bréchignac, secrétaire perpétuelle de l’Institut, relativise et rappelle en substance que l’histoire des sciences est émaillée de violents affrontements : la farouche opposition de Marcelin Berthelot (1827-1907) à la théorie atomiste ; ou encore les virulentes passes d’armes sur la théorie de Jacques Benveniste (1935-2004), la célèbre « mémoire de l’eau »...

    « La démarche scientifique est faite de discussions, et maintenir la diversité intellectuelle est important, dit le chimiste Bernard Meunier, président de l’Académie des sciences. Nous ne souhaitons pas le formatage des esprits. Il n’y avait que du temps de l’URSS qu’on ne trouvaitque des avis avec des majorités absolues. »

    Au risque de calomnier ses adversaires ? En 2010, saisie par 600 chercheurs furieux d’être insultés, la ministre de la recherche d’alors, Valérie Pécresse, ordonne à l’Académie d’organiser un débat scientifique contradictoire sur le climat. Il fallait crever cet abcès.
    Sont invités une brochette de chercheurs spécialistes de la question, dont Eric Guilyardi. Peu de choses ont filtré de la réunion, mais dans un livre très récemment publié (Que feriez-vous si vous saviez ? Des climatologues face à la désinformation, Le Pommier, 190 pages, 17 euros), le chercheur raconte les dessous du débat : « aucune transparence dans la préparation des réunions », « processus d’invitation obscur », « contributions, écrites à l’avance, interdites de diffusion », « échanges menés à huis clos, aucun journaliste n’ayant été admis », « prises de parole organisées en fonction des luttes internes »... Quant au débat lui-même, « il n’a pas semblé vouloir dépasser le niveau du Café du commerce », raconte Eric Guilyardi, qui note toutefois que « de nombreux académiciens ont aussi fait barrage » aux climatosceptiques.

    Une Fondation soutenue par EDF, Alstom, Schlumberger et Cristal Union

    « Le sommet est atteint par un académicien qui se lève pour affirmer avec assurance que “les climatologues disent n’importe quoi puisqu’ils avaient prévu une glaciation dans les années 1970, qui n’est pas arrivée !” », écrit Eric Guilyardi. Curieux, des climatologues l’interrogent pour connaître ses sources. « L’académicien, gêné, finit par avouer, à la pause-café, qu’il tire cette information du film catastrophe Le Jour d’après [de Roland Emmerich], qui vient de passer à la télévision... » Le débat accouchera dans la douleur d’une brève déclaration, là encore âprement négociée et dénuée de toute référence scientifique, reconnaissant du bout des lèvres le consensus : oui, le ​climat se réchauffe, et oui, les activités humaines en sont responsables...
    Mais quelques mois plus tard, alors que les braises de la polémique sont encore vives, l’Institut de France accepte, à la demande de Claude Allègre, d’abriter une nouvelle fondation dont il est fondateur, la Fondation Ecologie d’avenir...

    Bronca immédiate. Echaudés par les scandales à répétition autour du climat, une soixantaine d’académiciens, dont l’ancien président, le physicien Edouard Brézin, s’adressent fin octobre 2011 au chancelier de l’Institut, Gabriel de Broglie, pour lui demander de renoncer au projet. « Comme vous le savez, notre confrère Claude Allègre est pour l’opinion française le porteur du climatoscepticisme, écrivent-ils. Alors qu’à l’évidence le changement climatique est sans doute l’une des thématiques majeures nécessitant des actions immédiates pour préserver l’environnement et permettre l’adaptation des sociétés humaines. »

    En vain. La Fondation Ecologie d’avenir, soutenue par EDF, Alstom, Schlumberger et Cristal Union, sera bien abritée par l’Institut. A la condition – surprenante pour une structure destinée à traiter d’environnement – de s’abstenir d’aborder la question climatique. Un engagement qu’elle a jusqu’à présent respecté...
    Mais plusieurs de ses membres appartiennent aussi aux instances exécutives de l’Académie.

    A commencer par Catherine Bréchignac, qui ne fait pas mystère de ses penchants climatosceptiques. Ou encore le président Meunier qui, « n’étant pas spécialiste du climat », ne se prononce ni en faveur ni en défaveur du consensus scientifique. Dans son édition de juin, La Recherche notait ainsi que deux des quatre membres du bureau, le saint des saints de la société ​- savante, appartiennent à la Fondation Ecologie d’avenir. En outre, ajoutait le mensuel scientifique, sur les quatorze académiciens membres de la fondation, plusieurs siègent au comité restreint – deuxième instance dirigeante de l’Académie...
    Comme promis, la fondation ne s’exprime pas sur la question climatique. Ses membres, eux, ne s’en privent pas, bien qu’aucun ne soit spécialiste en la matière.

    Une Fondation épinglée par la Cour des comptes

    La fameuse fondation a toutefois du plomb dans l’aile. La faute en revient à la Cour des comptes. Publié en avril, son rapport sur le fonctionnement de l’Institut de France et des cinq académies notait en effet que le « fonctionnement de [cette] fondation apparaît très particulier ». « Aux termes d’une convention conclue avec une association, dénommée “Association Ecologie d’avenir Claude Allègre”, l’ensemble des dépenses de la fondation, notamment pour l’organisation de colloques, transitent par cette association, créée à cet effet et présidée par un autre membre de l’Académie des sciences », détaillent les magistrats de la Cour, jugeant « injustifié » un tel montage. Avec quelque perfidie, les « sages » de la rue Cambon ajoutent : « L’association, au demeurant, est une structure légère ; elle compte un seul salarié, proche parent du fondateur [M. Allègre]. » Le chancelier de l’Institut de France, Gabriel de Broglie, n’a pas donné suite aux sollicitations du Monde.

    Le chimiste Christian Amatore, académicien, membre de la fondation et président de l’association Ecologie d’avenir de Claude Allègre, est, lui, scandalisé par la mise en cause de la structure créée par Claude Allègre. Il dit avoir démissionné de certains de ses mandats à l’Académie « pour ne pas risquer que des propos tendancieux dont les connotations sont diffamantes rejaillissent sur [ses] actions ». « Le résultat de cette présentation calomnieuse de la fondation et de l’association a été que le chancelier a décidé de supprimer tous les moyens de financer des employés sur les comptes des associations liées aux fondations de l’Institut, ajoute M. Amatore dans un message au Monde. En conséquence, j’ai dû licencier Laurent Allègre [proche parent de Claude Allègre] et n’ai engagé personne à sa place, ce qui de facto a stoppé l’organisation des colloques. » Pour autant, le climatoscepticisme qui règne sous la coupole en sera-t-il stoppé ?

  • Un bateau norvégien qui participe à une opération frontex près de l’ile de Lesbos a secouru 122 personnes, mais deux enfants sont morts noyés.

    Merci la Norvège. Et Merci Bruxelles de continuer de forcer les réfugiés voyager dans ces contditions atroces avec vos règlements et directives criminelles.

    Norsk skip måtte plukke to døde barn opp av vannet utenfor Lesvos i dag - nyheter - Dagbladet.no

    http://www.dagbladet.no/2015/10/28/nyheter/utenriks/flyktningkrisa/siem_pilot/41718973

    Norsk skip måtte plukke to døde barn opp av vannet utenfor Lesvos i dag

  • Pêle⋅dé⋅mêle, énumération sans numéro, désordre du carnet

    Témoignage, t’es moi, t’ai moi, t’hais moi, tais moi.

    Je de maux, jeux de mots, deux mots, que de maux…

    Point médian ; trait d’union ; accolades.

    Conflit⋅s, clash⋅s, {emprise, distance, promiscuité}⋅mentale, {Contenir (con⋅tenir), refouler (re⋅fouler), dé⋅border} les⋅d’{attaque⋅s et Émotion⋅s}.

    Dire vs Écrire ; spontanéité vs relecture-(auto)coupures, renoncement⋅s, vouloir ne pas abandonner (avoir le⋅s dernier⋅s mot⋅maux) (#tabou) ;
    déni, dé⋅mentir, renommée, (ne pas) savoir lâcher l’affaire (sans lâcheté), parfois antonymes : rigidité ± force, souplesse ± faiblesse.

    (auto)citation⋅s(d’autre⋅s), in⋅consciente⋅s (#silence)

    Comment taire(?) le⋅s commentaire⋅s (#troll)

    Jacques BREL, CES GENS-LÀ,

    […]
    J´ai #jamais tué de chats
    Ou alors y a longtemps
    Ou bien j´ai oublié
    Ou ils sentaient pas bon
    […]

    DUB INC http://www.dub-inc.com/fr/home, Bang Bang

    […]
    Et s’il faut que l’on plie, non on ne bougera pas,
    On a fait un pari, on reste dans la même voie,
    On ne se construit pas seul, pas besoin de leur accueil,
    On ne reste pas sur le seuil, met mon nom sur ta feuille !
    Pendez-les, il est temps d’aller au #clash les médias sont immondes,
    Fuyez-les, éteins ta télé les infos qu’ils passent nous inondes
    Je cours, cours,
    Et on préfère être sourd, sourd et sans faire de détour
    Nous on reste clean et fier de notre bande
    Lourde, lourde est la résistance qui m’entoure
    Et bien fuyez-les, butez-les, shootez-les, ou pendez-les !
    […]

    Comme un palier après http://seenthis.net/messages/393234

    PALIER : Définition de PALIER
    http://www.cnrtl.fr/definition/palier

    3. Au fig. [Dans une évolution, un processus] Période intermédiaire de stabilité, de répit.

  • Le #cerveau ne pense pas tout seul, par Evelyne Clément, Fabrice Guillaume, Guy Tiberghien et Bruno Vivicorsi
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/CLEMENT/50779

    Les progrès de l’imagerie cérébrale ont réactivé un vieux fantasme : celui de pouvoir tout expliquer par l’observation du cerveau — la pauvreté, la délinquance, l’échec scolaire… Lourde de dérives potentielles, cette illusion repose sur de fausses évidences.

  • Lyon, Toulouse, répression des manifs en mémoire de Rémi Fraisse, pour le droit de manifester et le désarmement de la police.

    Lourde condamnation, la répression n’aime pas être contestée - Rebellyon.info
    https://rebellyon.info/Lourde-condamnation-apres-la-manif-la.html

    la Caisse de Solidarité rappelle qu’il est conseillé de refuser les comparutions immédiates (malgré le risque de préventive) qui statistiquement donnent lieu à des peine plus lourdes.

    Répression de la manif anti répression
    https://iaata.info/Suivis-en-direct-de-la-repression.html

  • Céline Alvarez, une institutrice révolutionnaire (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/festival/article/2014/09/04/celine-alvarez-une-instit-revolutionnaire_4481540_4415198.html

    L’ancienne enseignante a démissionné de l’éducation nationale, mais n’a pas renoncé à diffuser les outils de l’école de demain

    […]

    Et pourtant, c’est bien « l’effet d’une bombe » que l’on a pu ressentir en entrant, ce printemps, dans la classe multiniveau – mêlant petite, moyenne et grande sections – de Céline Alvarez. Pas seulement parce que les enfants savaient lire à 5 ans (parfois avant), maîtrisaient le sens des quatre opérations, comptaient jusqu’à 1 000 et même au-delà…

    Pas seulement parce que la salle colorée regorgeait d’un matériel en libre accès (« lettres rugueuses », « cabinet de géographie »…) inconnu de la plupart des écoles, vers lequel les enfants pouvaient se tourner au moment précis où ils en éprouvaient l’envie, « pour ne jamais rater la fenêtre de tir permettant d’entrer dans les savoirs », expliquait la jeune femme lors de notre première rencontre. Non, c’est surtout l’entraide, l’empathie, la joie, la curiosité que manifestaient ces tout-petits qui retenaient l’attention.

    […]

    « Tous ces jeunes que je trouvais intelligents mais qui n’arrivaient pas à se fondre dans le moule et qui décrochaient, ça m’indignait ! », se souvient-elle. Dans son cercle familial, aussi, cette fille d’une employée de banque et d’un ouvrier tourneur-fraiseur se forge la conviction que « l’être humain possède un potentiel inné pour penser, créer, partager… et que le système scolaire l’empêche d’émerger ».

    #éducation #école #Montessori #innovation_pédagogique #système_scolaire #neurosciences

    • Même si dans un sens, ça l’est, c’est toujours aussi fou qu’on continue d’appeler « révolutionnaire » ou « pédagogie nouvelle » des méthodes inventées il y a plus d’un siècle et qui ont fait leur preuve (tout du moins avec l’effectif humain qu’il faut et le matériel qu’il faut). Si un truc de 100 ans est nouveau, c’est dire à quel point les pédagogies courantes sont VIEILLES.

    • À noter :

      Les résultats obtenus à Gennevilliers dépendent directement de cette recherche. Ils ne sont en aucun cas garants des résultats d’écoles dites « Montessori », dont le cadre théorique et pédagogique diffère.

      Car ça s’inspire de plein plein de choses de Montessori (et d’autres) mais l’école continue la recherche scientifique, des tests réguliers de là où ça en est, etc. D’après ce que je comprends, ils sont partis d’une pédagogie précise (très nettement Montessori) mais ensuite ils ne font pas que suivre un truc tout prêt, ils continuent d’améliorer en testant ce qui marche ou pas. C’est cool !

      Bon, quand même, d’après toutes les vidéos, c’est immensément Montessori. Je reconnais tout le matériel ! :)

      et cc @sloumpy

    • Notons aussi que l’expérience se fait dans une école publique, avec à priori tout le matos payé par le service public, et pas dans un quartier de bourges avec des parents qui ont un gros capital temps/culture.

      Mais évidemment, on en a déjà parlé, l’EN paye et aide à mettre en place ce genre d’expérience qu’en tant… qu’expérience. Un îlot. Un truc à part qui n’est jamais reproduit massivement et encouragé partout.

    • Ce qui semble la distinguer des autres pédagogues et qui semble lui ouvrir les portes de l’illustre journal Le Monde c’est ses liens avec Stanislas Dehaene (neuroscientifique) et Manuela Piazza (cognitiviste et neuroscientifique).

      Il y a tout juste une semaine c’est à l’université d’été du Medef qu’on (en particulier Martine Daoust) espérait faire entrer les neurosciences dans les écoles.

      Est-ce lié ?

      http://www.medef.com/medef-universites-dete/videos/detail-videos/medeftv/lecole-de-la-reussite.html

      Conférence-débat le mercredi 27 août de 15h30 à 17h15.

      – Nouvelles expertises, nouvelles compétences, nouveaux métiers
      – Méritocratie vs égalitarisme
      – Enseignants et chefs d’entreprise partagent-ils les mêmes valeurs ?
      – Chaque année 150 000 jeunes sans qualification. Comment mettre en adéquation besoins des entreprises et offres de formation ?
      – Up to date, all life long !
      – Les ruptures technologiques au service de la formation
      – La Finlande, un exemple à suivre
      – Pourquoi le décrochage français dans les classements internationaux ?
      – Redorer le blason des ingénieurs et techniciens

      Animateur : Jean-Luc Placet, président d’IDRH

      Intervenants :

      Laurent Bigorgne, directeur de l’Institut Montaigne
      Martine Daoust, professeure à la faculté de pharmacie de l’Université de Picardie Jules Verne,ancienne rectrice des académies de Limoges et Poitiers
      Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
      Pr. Eric Fouache, vice-chancelier de l’Université Paris-Sorbonne Abu Dhabi
      Gérald Karsenti, PDG de Hewlett-Packard France
      Jorma Kauppinen, directeur à la Direction générale de l’enseignement de Finlande
      Denis Olivennes, président du directoire de Lagardère Active

    • Merci @gastlag pour ce complément d’informations. Dans la vidéo à la fin, elle dit d’ailleurs :

      Le cerveau humain est doté d’algorithmes puissants d’apprentissage. Comme dit Stanislas Dehaene, c’est un super ordinateur programmé pour apprendre.

      ARG. Ça donne tout de suite moins envie de la suivre. Le cerveau n’est pas « comme un ordi » mais en plus puissant. C’est un réductionnisme de certains neuro-merdes ça (pas tous heureusement).

      Moi ce qui m’intéresse c’est plutôt ça :

      Non, c’est surtout l’entraide, l’empathie, la joie, la curiosité que manifestaient ces tout-petits qui retenaient l’attention.

      Pour ce qui est du fonctionnement du cerveau, je n’arrive pas encore à ne pas être mitigé (oui ma phrase est tordue).
      Il reste encore dans cette discipline quelques gens qui tentent uniquement de comprendre ce qui se passe, et non de vouloir le changer (exemple : Catherine Vidal versus Clinatec).

    • C’est compliqué, ces histoires de neurosciences (quand je pense que j’ai fait un DEA dans un labo de sciences cognitives dans une vie précédente…).
      C’est compliqué, cette articulation entre neurosciences (parfois orientées très « dressage ») et les pédagogies « actives ».
      C’est compliqué Stanislas Dehaene et l’apprentissage de la lecture, on finirait par croire qu’il ne faut entraîner que les zones que SD voit s’allumer quand quelqu’un lit avec des électrodes sur la tête :)
      C’est compliqué de manière générale, les gens qui pensent avoir tout compris au cerveau humain, en oubliant qu’à une époque on ne jurait que par la bosse des maths.
      Même Catherine Vidal, c’est compliqué (cf. http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1218933-sexe-et-cerveau-la-neurobiologiste-catherine-vidal-a-tort-).
      Bref, j’ai acheté ça :
      http://www.educavox.fr/editorial/article/les-neurosciences-au-coeur-de-la
      Faudrait que je le lise… :)

    • Haha, Peggy Sastre… hum… J’avoue immensément préférer la rigueur, la précision, et l’exhaustivité des arguments d’Odile Fillod. L’article sur Vidal se base intégralement sur Nicolas Gauvrit, dont Fillod a (re)parlé récemment :
      http://allodoxia.blog.lemonde.fr/2014/07/23/camion-poupee-jeux-singes/#part5L

      Le pseudo-scepticisme a été décrit par le sociologue Marcello Truzzi, l’un des fondateurs de la première société savante de scepticisme scientifique (ou zététique) dans les années 1970 et de sa première revue, dont il s’est ensuite démarqué en raison de qu’il percevait comme un dévoiement de la démarche sceptique. Dans un éditorial de Zetetic Scholar publié en 1987, il définit le pseudo-scepticisme comme une attitude consistant, plutôt que d’en rester à la formulation de doutes concernant la force des éléments de preuve avancés à l’appui d’une théorie (caractérisant le scepticisme véritable), à affirmer que cette théorie est fausse. Alors que le sceptique se contente d’arguer que la validité d’une théorie n’est pas démontrée par les données avancées à son crédit, le pseudo-sceptique prétend trancher le débat scientifique. Le pseudo-scepticisme de Nicolas Gauvrit a été plusieurs fois dénoncé sur http://pseudo-scepticisme.com/spip.php?page=recherche&recherche=gauvrit, et j’en donne ici un nouvel exemple. Nicolas Gauvrit tient également un blog sur la plateforme Scilogs de Pour la science hébergeant celui de Sébastien Bohler.

      (Bohler dont elle a démontré plusieurs fois qu’il était soit peu rigoureux, soit qu’il racontait carrément n’importe quoi.)

      Sinon pour l’article de Pierre Frackowiak :

      Ce n’est pas parce que nos aïeux s’éclairaient à la bougie que nous refusons l’électricité.

      et

      Dans ce livre, il n’est donc pas question de prôner le retour ou le maintien de la bougie et de la diligence.

      Quand je lis ou entends des phrases comme ça, j’ai juste envie d’éteindre l’écran, de courir dans la montagne planter ma tente, et d’allumer une bougie en écoutant les oiseaux. :D

    • À propos des neurosciences, un article révélateur sur le Monde Diplo papier de ce mois : « Le cerveau ne pense pas tout seul »
      Un aperçu :
      http://www.monde-diplomatique.fr/2014/09/CLEMENT/50779

      Les progrès de l’imagerie cérébrale ont réactivé un vieux fantasme : celui de pouvoir tout expliquer par l’observation du cerveau — la pauvreté, la délinquance, l’échec scolaire… Lourde de dérives potentielles, cette illusion repose sur de fausses évidences.

    • Il y a pas mal de problématiques soulevées dans les derniers messages. Quelques pistes, rapidement :
      – Historiquement, ce qu’on appelle l’éducation nouvelle rassemble des courants très diverses voire philosophiquement incompatibles (à la racine on trouve aussi bien des rationalistes qui se réclament de la philosophie des Lumières que des héritiers d’un Romantisme nourri de spiritualité : leur seul point commun est que tout le monde se réfère à un moment ou un autre à Rousseau :) ).
      – Philosophiquement, pour prendre les 3 figures les plus connues, c’est assez contrasté. Rudolf Steiner était un philosophe spiritualiste, occultiste et penseur social qui a fondé l’anthroposophie (je vous laisse regarder). Maria Montessori était médecin, a collaboré avec la Société théosophique (je vous laisse regarder) et est partie vivre des aventures mystiques en Inde. Célestin Freinet est un instituteur nourri de laïcité, de principes émancipateurs, libertaires et autogestionnaires, qui fraya avec le PCF.
      – L’Éducation nouvelle a toujours dû faire les preuves de son efficacité (alors que l’éducation traditionnelle jamais), et ses lieux d’expérimentations ont toujours été aux deux extrêmes : l’élite (voire même sous la forme de préceptorat cf. Rousseau) ou les laisser-pour-compte dont tout le monde se fout et sur qui on peut bien expérimenter (handicapés, orphelins, délinquants, pauvres, etc.).

      Du coup, on retrouve une certaine logique historique dans le fait que les écoles Steiner/Montessori soient des établissements privés souvent chers et que des écoles Freinet ont revendiqué leur place dans l’école publique. Néanmoins, il y a aussi des établissements privés qui se réclament de la pédagogie Freinet, et les méthodes Montessori ont nourri les pratiques de nombreux enseignants de l’enseignement public en maternelle notamment.

      Par ailleurs, il me semble que les classes supérieures ne sont pas spécialement friandes de pédagogies nouvelles, au contraire on les retrouvera massivement dans des établissements très sélectifs, très traditionnels, très transmissifs, très reproducteurs (ceux qui préparent aux très grandes écoles dès la maternelle), la classe dominante reste conservatrice et réactionnaire. C’est la sous-classe supérieure des bobos qui revient en vélo de la calandreta Montessori avant de passer à l’Amap :)

      Par ailleurs, il me semble que plus qu’à un problème de démocratisation, l’enseignante s’est heurtée à la culture de l’EN incapable historiquement et structurellement de laisser vivre en son sein (i) l’expérimentation et (ii) le partage horizontal des pratiques.

    • Faute de pouvoir élargir l’expérimentation, elle a pris la lourde décision de donner sa démission. Ensuite parce que ce n’est pas pour « professer », comme elle dit, que cette jolie trentenaire a passé en candidat libre, il y a cinq ans, le concours de l’enseignement. Et elle le justifie sans s’embarrasser de fausse modestie : « C’était pour infiltrer le système et parvenir à le changer, pas pour enseigner. Je me laissais trois ans pour proposer un environnement de classe faisant l’effet d’une bombe pédagogique, explique-t-elle, trouver les bons outils permettant de révéler spontanément tout le potentiel des enfants, et réussir à les diffuser auprès des enseignants. »

      #jolie_trentenaire #sexisme

  • Lourde peine : Un trou dans le #CV. (semi-fiction) | Au Ras Du Sol
    http://rasdusol.wordpress.com/2014/06/14/lourde-peine-un-trou-dans-le-cv-semi-fiction

    Donc, pour postuler tu dois étaler ton parcours d’études, tes expériences professionnelles, tes références administratives, tes loisirs, ton compte FB, Twitter, ton orientation sexuelle, ta religion, ton engagement politique, la qualité de ton papier toilette, les points qu’il te reste sur ton permis, ton taux de Gamma Gt,… le tout accompagné d’une lettre dite de #motivation histoire de préciser que tu veux bosser pour CETTE boîte parce qu’elle est la meilleur de toute.

  • #Algérie #Algeria : génération d’islamo- #terroristes qui veut à la #SONTRACH
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article1607
    Lourde #responsabilité des #ressortissants #algériens au #Sahel

    En commettant de nouveaux #attentats contre SONTRACH, après celui de #Tiguentourine à #InAmenas , les islamo-terroristes algériens se justifient avec la rhétorique : l’inadmissible ouverture de l’espace national au survol des avions #français pour faciliter leur #intervention au Mali. Mais à bien analyser ce déchaînement, la main d’ #AlQaeda jouit de dangereuses #complicités strictement « algéro-algériennes » au service d’une main étrangère qui est « l’internationale islamiste ».