city:lutter

  • Lutter contre le plastique pour sauver les océans : cette solution miracle qui n’existe pas
    http://e-rse.net/lutter-plastique-oceans-solution-miracle-existe-pas-23837/#gs.wpOhEJU

    Vous le savez si vous suivez un peu les informations concernant notre bonne vieille planète terre : les océans sont une sentinelle précieuse pour nous avertir du futur qui nous attend si nous ne prenons pas un peu plus soin de notre planète bleue. “Sauver les océans” est donc devenu petit à petit un mantra, repris dans la bouche de personnes qui sont plus des communicants que de véritables acteurs de la préservation de ces espaces exceptionnels. Un sujet en particulier semble faire le buzz : la plastification des océans. Sur ce sujet, les défis sont nombreux et c’est un bon moyen pour de petits malins de faire parler d’eux. Heureusement, dans tout ce fatras de communication, il existe toutefois des projets bien plus sérieux qui font envisager un autre avenir pour nos océans.

  • BALLAST | Angela Davis appelle à la #résistance collective
    http://www.revue-ballast.fr/angela-davis-appelle-a-resistance-collective

    Ceci est une Marche des #femmes et cette Marche des femmes représente la promesse d’un #féminisme qui se bat contre les pouvoirs pernicieux de la #violence étatique. Un féminisme inclusif et intersectionnel qui nous invite toutes et tous à rejoindre la résistance face au #racisme, à l’#islamophobie, à l’#antisémitisme, à la# misogynie et à l’#exploitation capitaliste. Oui, nous saluons la lutte pour un salaire minimum à 15 dollars. Nous nous dédions à la résistance collective. Nous résistons face aux millionnaires qui profitent des taux hypothécaires et face aux agents de la #gentrification. Nous résistons face à ceux qui privatisent les soins de santé. Nous résistons face aux attaques contre les musulmans et les #migrants. Nous résistons face aux attaques visant les personnes en situation de #handicap. Nous résistons face aux violences étatiques perpétrées par la police et par le complexe industrialo-carcéral. Nous résistons face à la violence de genre institutionnelle et intime — en particulier contre les femmes transsexuelles de couleur.

    Lutter pour le droit des femmes, c’est lutter pour les droits humains partout sur la planète

    #convergence des #luttes

  • La KUL aide Israël à améliorer ses techniques d’interrogatoires Solidaire - Robin Bruyère - 11 Décembre 2016
    http://solidaire.org/articles/la-kul-aide-israel-ameliorer-ses-techniques-d-interrogatoires

    Le 26 septembre 2016, une trentaine d’académiciens de la KUL (université catholique de Louvain) ont adressé une lettre ouverte à leur recteur Rik Torfs pour demander l’arrêt d’un partenariat académique avec une université israélienne. Celle-ci sert le gouvernement israélien pour améliorer ses méthodes illégales d’interrogatoires contre des Palestiniens.

    Presque toutes les universités belges ont des liens avec les universités israéliennes (via des partenariats académiques et financements de projets directs et indirects).1 Sachant que certains de ces établissements universitaires sont complices de crimes de guerres et collaborent à leur manière l’occupation, tout partenariat académique avec eux est déjà en soi un problème éthique. Par exemple, la KUL collabore avec l’université israélienne de Bar Illan et ce partenariat sert directement le gouvernement israélien dans sa traque de la résistance palestinienne.


    Le projet « Law Train » est coordonné par l’Union européenne dans le cadre de son plan Horizon 2020, le grand programme européen pour la recherche et l’innovation. Celui-ci contient des partenariats et projets internationaux de recherche, notamment avec Israël. Ce projet, financé avec de l’argent public par les fonds européens à hauteur de 5 millions d’euros, est organisé en collaboration avec les ministères de la Justice et de l’Intérieur de Belgique et d’Espagne, le ministère de la Justice portugais, mais aussi avec le ministère de la Sécurité publique israélien.2 Problème : ce ministère gère notamment la police et les prisons israéliennes. Bien que l’argent soit 100 % fourni par des fonds européens, le projet est coordonné officiellement par l’université de Bar Illan. Les partenaires israéliens reçoivent donc 2,3 millions d’argent public pour ce projet. 

    Lutter contre le terrorisme ou contre la résistance ?
    Le projet consiste en une recherche menée par les psychologues des différentes universités pour améliorer les techniques d’interrogatoires des services partenaires du projet (les services de police, de la justice et des prisons donc). En créant une plateforme virtuelle qui fabrique des prototypes de criminels, les psychologues peuvent tester de nouvelles méthodes d’interrogatoire plus efficaces et les uniformiser sur une base commune, au delà des différentes « culture, législations et méthodes ».3 Ceci afin de mieux « interroger des suspects dans le domaine du crime international ». L’objectif principal, d’après les textes du projet, est de lutter contre le terrorisme. Si la lutte contre le terrorisme en Europe est liée à la lutte contre les mouvements djihadistes et les attentats qu’ils perpètrent, la vision de l’État israélien du terrorisme est tout autre. L’État israélien qualifie de « terroriste » toute forme de résistance de la part du peuple palestinien contre l’occupation et les crimes qu’ils subissent. 

    Les « méthodes différentes » d’interrogatoire et de lutte contre le terrorisme en Israël correspondent par exemple à l’emprisonnement d’enfants de 12 ans pour complicité de terrorisme, le viol et diverses pratiques de torture physique et psychologique condamnées chaque année par les rapports d’Amnesty International, entre autres.
    Le 26 septembre dernier, une trentaine de chercheurs de la KUL ont donc adressé une lettre ouverte à Rik Torfs, leur recteur, pour exiger l’arrêt de ce partenariat. « La KU Leuven est objectivement complice d’une politique qui nie leurs droits les plus fondamentaux aux Palestiniens », expliquent ainsi les signataires de la lettre ouverte. « La police et les forces de l’ordre impliquées dans les prisons israéliennes ont été inculpées à de nombreuses reprises par des institutions internationales comme l’ONU et l’Union européenne, et par des organisations de défense des droits humains comme Amnesty International et Human Rights Watch. Elles sont critiquées pour diverses pratiques violant les droits humains fondamentaux : l’utilisation systématique de la violence, la torture et d’autres violations flagrantes des droits de l’Homme. Le siège de la police nationale est également situé à Jérusalem-Est, occupée illégalement par Israël. La coopération avec eux est contraire au droit international. La coopération avec le ministère israélien de la Sécurité publique et ses organismes d’application de la loi est par conséquent inacceptable d’un point de vue éthique, sinon juridique. »

    Soutenir les droits des Palestiniens
    Depuis son lancement, le PTB soutien la campagne de boycott académique à l’égard de l’État d’Israël (la campagne BACBI). Cet appel, signé par des centaines de professeurs et chercheurs, vise à mener le débat au sein des établissements universitaires pour mettre un terme aux partenariats académiques avec Israël. C’est par la pression et les actions politiques comme le boycott que des États d’apartheid comme l’Afrique du Sud ont fini par être renversés. L’État colonial qu’est Israël se renforce par ses nombreux soutiens extérieurs, notamment en recherche militaire et policière comme le projet Law Train. Ce projet soulève également l’indignation ailleurs, puisque le Portugal s’est retiré depuis lors du partenariat, sous la pression du mouvement de boycott.

    1. « Les liens entre la Belgique et l’occupation israélienne », Katarzyna Lemanska, 2014 • 2. www.law-train.eu • 3. http://cordis.europa.eu

    #KUL #Belgique #Louvain #Israel #union_européenne #fonds_européens #UE #UEF #Université #prisons #psychologue #palestine #torture #viol #police_israélienne #projet_law_train #résistance #partenariat_académique #droits_de_l_Homme #KU_Leuven

    • « Monsieur le Recteur Torfs, les violations des droits de l’homme ne sont pas un sujet de plaisanterie (de mauvais goût) »
      Publié le 14 décembre 2016
      http://www.pourlapalestine.be/monsieur-le-recteur-torfs-les-violations-des-droits-de-lhomme-ne-son

      Le recteur Torfs de la KUL a posté un tweet des plus condescendants à propos d’un article de Solidaire qui critiquait la participation de la KUL au projet de recherche « Law-Train » de l’UE, mis sur pied en collaboration avec une université israélienne et la police d’Israël. Le professeur émérite Herman De Ley réagit par le biais de la présente lettre ouverte.

      Cher et estimé Recteur Torfs,

      N’étant pas moi-même un usager de Twitter, j’ai été informé par quelques lecteurs indignés du tweet que vous avez fait circuler : « “La KU Leuven aide Israël dans ses techniques d’interrogatoire illégales.” Enfin, un peu d’humour dans le journal communiste Solidaire ! », et ce, à propos d’un article de ce périodique concernant la participation de la KU Leuven au projet « Law-Train » d’Horizon 2000.

      Par votre réaction, vous semblez à première vue mettre en doute les inquiétudes justifiées – les faisant même passer pour « ridicules », lis-je dans l’une des réactions – exprimées par certains collègues de votre propre institution. Plus encore, vous suscitez l’impression que la politique israélienne de violation du droit international et des droits de l’homme peut faire l’objet de plaisanteries (de mauvais goût).

      Mais sans doute cela avait-il trait au titre de l’article, « La KU Leuven aide Israël dans ses techniques d’interrogatoire illégales » ? À ce propos, je voudrais vous renvoyer aux « Ethical Guidelines and Ethical Procedures » (Directives et procédures éthiques) élaborées par l’Université coordinatrice de Bar-Ilan et qui engagent tous les partenaires du projet « Law-Train ».

      J’y lis les exigences suivantes : « Chaque partenaire respectera les lois et réglementations des autres pays partenaires participants » (par. 2.4) et « (…) ce concept est fondamental pour l’exécution de Law-Train » (ibid., p. 14). Mais il est possible que cette clause ait échappé aux commissions éthiques de votre université qui ont approuvé le projet. (...)

    • Monsieur Rik Torfs est diplomé en droit canonique, et membre du (CD&V).
      Il a travaillé pour la Roumanie sur les sujet de la protection des minorités religieuses.
      Il a participé aux Assises de l’Interculturalité en 2009.
      C’est dire le boulot qu’il a réussi à y faire

      Un trés sale bonhomme.

  • Lutter pour le #Climat_ou appliquer le CETA : il faut choisir
    https://reporterre.net/Lutter-pour-le-climat-ou-appliquer-le-CETA-il-faut-choisir

    Les règles du traité CETA de libre échange entre l’Union européenne et le Canada s’opposent aux mesures à prendre pour lutter contre le changement climatique. A l’heure où s’ouvre la COP 22, l’auteur de cette #Tribune enjoint le gouvernement français à être cohérent. Maxime Combes est économiste et membre d’Attac France. Il est l’auteur de Sortons de l’âge des fossiles ! Manifeste pour la transition, (Seuil, 2015). Rêvons un peu. Imaginons qu’au lendemain de la présidentielle 2017, un gouvernement désireux de (...)

    #Climat, #Traités_de_libre-échange

  • Lois et homosexualité

    Le fil d’info de la NRK me dit que deux jeunes filles de 16 et 17 ans sont jugées aujourd’hui au Maroc pour avoir eu un comportement obscène et contre-nature parce qu’elle se sont embrassées. En fait, quelqu’un à fait une photo et l’a envoyé à la police. Elles risquent jusqu’à trois ans de prison. C’est cher pour un baisers.

    Lutter pour les droits humains. Y a encore du bouot.

    #homosexualité #droits_humains #société et profond dégoût de cette société décidément de plus en plus rétrograde

    NRK Nyheter
    https://www.nrk.no/nyheter/#1.13211237.1.13211237
    https://gfx.nrk.no/K-J4IExAFbjNEZptlpUn2gWpQRAOnlK19GAhsBjDQUSg

    To jenter på 16 og 17 år må møte i retten i Marrakech i Marokko, tiltalt for for uanstendig og « unaturlig » oppførsel. Et bilde av jentene som kysser hverandre skal ha blitt sendt til politiet. Hvis de blir dømt, risikerer de fengsel i opptil 3 år.

  • Des migrants attaqués sous les yeux des secouristes au large de la Libye

    « Des hommes à bord d’un navire des gardes-côtes libyens », autrement dit des garde-côtes libyens, attaquent à coups de bâtons des migrants dans un canot en pleine nuit au large de la Libye, sous les yeux de secouristes allemands qui ne parviennent à sauver que 120 des quelque 150 personnes à bord.

    Commentaire de FRANCE 24 :

    « Ce nouvel incident illustre les défis auxquels fait face le projet européen de former et équiper les gardes-côtes libyens pour lutter contre le trafic qui a fait de cette partie de la Méditerranée l’une des frontières les plus mortelles au monde. »

    Défi. Projet européen. Lutter contre le trafic.

    http://www.france24.com/fr/20161021-migrants-attaques-sous-yeux-secouristes-large-libye?ns_campaign=r

    #migrants #réfugiés #Europe #Sophie #UE #gardes_côtes #Libye #trafic #Méditerranée #frontières

  • A propos #de mon arrestation (Lukas Borl)
    https://nantes.indymedia.org/articles/35884

    J’ai été arrêté par la police dimanche 4 septembre 2016 et ensuite j’ai été conduit à la #prison de Litomerice. Ce que je ne souhaitais pas est arrivé, mais je savais tout le temps que ça pourrait arriver à n’importe quel moment. Je m’y suis préparé en avance psychologiquement ce qui me permet de passer calmement par un nombre de situations désagréables auxquelles je suis confronté et auxquelles sont probablement confronté.es mes proches. Je suis devenu prisonnier de celleux qui défendent la domination du capital sur nos vies. Pourtant, ça ne change rien à ma volonté de continuer le chemin que j’ai choisi. Je vais continuer à détruire et à créer. Lutter et aimer. Je continue à être un anarchiste, avec tout ce que ça implique. J’ai décidé d’écrire quelques paragraphes par rapport à mon arrestation. Et je (...)

    #/ #prisons #centres #rétention #anti-repression #tchèque #république #/,prisons,centres,de,rétention,prison,anti-repression,tchèque

  • Centre Hubertine Auclert
    http://www.centre-hubertine-auclert.fr

    Le Centre Hubertine Auclert contribue avec l’ensemble de ses membres, à la lutte contre les inégalités et les discriminations fondées sur le sexe et le genre et promeut l’égalité femmes-hommes.

    Ses missions se déclinent en quatre pôles :

    Construire une plateforme régionale de ressources et d’échanges sur l’égalité femmes-hommes : « l’égalithèque ».
    Renforcer le réseau des acteurs et actrices franciliennes de l’égalité femmes-hommes à travers des accompagnements individuels et l’organisation de cadres d’échanges collectifs.
    Promouvoir l’éducation à l’égalité, notamment via la réalisation d’études et d’analyses des représentations sexuées et sexistes dans les outils éducatifs.
    Lutter contre toutes les formes de violences faites aux femmes, avec l’Observatoire régional des violences faites aux femmes intégré au Centre Hubertine Auclert.

    #éducation #égalité_filles_garçons #ressources #genre #sexisme

  • Sans Canal Fixe : chronique de la naissance d’une utopie télévisuelle (épisode 1)

    http://larotative.info/sans-canal-fixe-chronique-de-la-1614.html

    Lancement d’une série sur Sans Canal Fixe, une télé libre née à #Tours en 1999 et qui survit encore aujourd’hui

    A la fin des années 90 se créent, à l’image des radios libres, deux décennies auparavant, des médias d’expression libre, dont le credo est « On filme, on monte, on montre. » Ces télés libres se revendiquent comme non-commerciales, totalement indépendantes et non alignées sur des pouvoirs économiques, politiques ou religieux.

    C’est également la naissance des télé-brouettes. Le principe est simple, amener la télévision dans les endroits encore inaccessibles pour les canaux hertziens, proposer une alternative locale réalisée de manière participative, diffuser vite en accompagnant les projections.

    A Tours, Sans Canal Fixe se crée autour de journalistes reporters d’images et de cinéastes. L’idée est de confronter le regard documentaire à l’expérience du petit écran. Lutter contre la télé-poubelle en revendiquant un autre regard sur le monde. SCF est alors définie par ses créateurs comme une « espèce de télé » qui fabrique des programmes qui ne passent pas à la télévision. Un laboratoire qui ne passe pas par les stations obligatoires de la télévision (écriture, pré-achats, commissions de sélection). 
Libre, donc.

    De 1999 à 2001 sont créés et diffusés des programmes de courts-métrages, qui évoquent la vie locale (mais pas seulement), en croisant la culture, la politique, le quotidien, avec, avouons-le, une très nette propension à ridiculiser la droite. Les projections se font dans les cafés tourangeaux et des lieux plus interlopes (une chapelle par exemple). Il faut une télé, un magnétoscope, des flyers distribués dans divers lieux, du public, et les réalisateurs. On regarde, on échange, on boit. On vit. La première transformation se fait précisément dans cette réalité : les spectateurs viennent à la télé.

    http://larotative.info/home/chroot_ml/ml-tours/ml-tours/public_html/local/cache-vignettes/L650xH505/btv1b90182601-57ca2.jpg?1474271532

    #mediaslibres #télé

  • Répressions des anarchistes en République #tchèque
    https://nantes.indymedia.org/articles/35570

    La longue vague des répressions du mouvement anarchiste en République tchèque qui a commencé en 2015 avec l’opération Fénix continue avec une nouvelle arrestation d’un camarade qui vivait en clandestinité pendant presque un an. Voici quelques traductions #de textes concernant la situation, les procès, les personnes en détention et leurs coordonnés pour des lettres de soutien du site #antifenix.cz : Lutter contre la #Répression n’est pas une affaire isolée politiquement ou géographiquement. Elle fait partie de la lutte large et internationale. Si tu ne sais pas comment nous soutenir ou si tu es trop loin, ce n’est pas grave. Le plus important c’est d’apprendre de notre expérience et continuer à se battre contre les structures d’hiérarchie et d’oppression de là ou on est. Ni l’Opération Fénix, ni la (...)

    #Resistances #/ #prisons #centres #rétention #anti-repression #Répression,Resistances,/,prisons,centres,de,rétention,anti-repression,antifenix,tchèque

  • Debout l’École ! Manifeste de la Commission Éducation de Nuit Debout Paris
    http://nuitdebouteduc.wix.com

    Ce manifeste a été élaboré par la Commission Education de Nuit Debout Paris, qui réunit régulièrement des personnes intéressées par les questions d’école et d’éducation au sens large, place de la République. Il s’agit d’un point de départ. Son contenu a élaboré en groupe restreint puis débattu, amendé collectivement et enfin adopté par vote lors de la Commission du 65 mars.

    Debout l’École !

    Le système éducatif français est à l’image de la société qui l’a construit : violent et inégalitaire. Inégalitaire car il ne se contente pas de refléter les inégalités sociales existantes mais les perpétue et les aggrave. Violent car cette reproduction, le tri et le dressage qu’elle opère, sont oppressifs pour les élèves de la maternelle à l’université.

    Les gouvernements successifs portent une responsabilité majeure dans ce processus : par leur refus d’accorder les moyens nécessaires à une éducation pour tous et toutes et d’entendre tous les acteurs et toutes les actrices de l’éducation ; par leur conservatisme sur les contenus enseignés et les pédagogies utilisées ; par leur peur et stigmatisation, enfin, des élèves des quartiers populaires et des zones délaissées.

    Nous ne pouvons accepter cet état de fait. Contre une éducation de structure répressive, du tri social et de l’obéissance irréfléchie, battons-nous pour une éducation émancipatrice, qui développe l’esprit critique des élèves, qui favorise leur autonomie et leur épanouissement personnel.

    Une telle démarche signifie pour nous :

    1. Combattre les politiques inégalitaires en matière d’éducation qui sacrifient des quartiers et des populations entières. Une véritable politique d’éducation prioritaire doit prendre en compte les besoins de tous les établissements, doit permettre la baisse significative des effectifs par classe et donner les moyens humains suffisants pour répondre aux enjeux sociaux. Il faut mettre fin aux politiques d’austérité et attribuer les moyens nécessaires à un système éducatif de qualité.

    2. Lutter contre la soumission des politiques d’éducation à des objectifs utilitaristes, économiques et de court terme. Combattre l’École du tri social suppose de remettre en question le modèle des filières, notamment des trois voies du lycée et des classes préparatoires.

    3. Faire du bien-être des élèves une priorité, dans et hors les murs de l’École. Des parents ne peuvent assurer l’éducation d’un enfant sans un logement digne, sans des ressources suffisantes, sans un titre de séjour régulier. Tous les lieux où vit l’enfant sont des lieux d’éducation qui doivent garantir ses droits et répondre à ses besoins.

    4. Affirmer notre conviction que les élèves sont tous et toutes également capables de tout. Aux éducateurs et éducatrices, à l’École et à la société de leur en donner la possibilité. Les savoirs transmis doivent être diversifiés et leur hiérarchisation critiquée ; et les pédagogies émancipatrices doivent être largement diffusées dans la formation des personnels d’éducation.

    5. Questionner le système hiérarchique et défendre la mise en place d’institutions démocratiques pour la gestion au quotidien des lieux de l’éducation. Tous les travailleurs, toutes les travailleuses, tous les usagers et toutes les usagères, dans l’Éducation Nationale et ailleurs, ont le droit de prendre part aux décisions qui affectent l’École.

    6. Assurer une véritable formation, initiale et continue, de toutes les personnes amenées à travailler à l’éducation des enfants. Les modalités des concours doivent être revues afin de permettre un recrutement véritablement démocratique. Nous demandons la titularisation de tous les travailleurs et toutes les travailleuses précaires et l’arrêt immédiat du recours aux contrats précaires dans l’Éducation.

    7. Améliorer la situation matérielle des travailleurs et travailleuses de l’éducation, car la qualité de l’éducation en dépend. Nous demandons une augmentation de tous les salaires selon les modalités les plus justes possibles et la fin des dispositifs de rémunération « au mérite » qui sont illusoires et divisent les personnels.

    8. Combattre les discriminations sociales, liées aux handicaps, de genre, racistes, LGBTQI-phobes, qui sont des freins importants à l’éducation et au développement de la personne. Les responsables politiques ne peuvent pas abandonner la lutte contre les discriminations sous la pression de groupes politiques intolérants et violents. Ils et elles doivent mettre en place des politiques d’information, de prévention et de protection des personnes discriminées. Les programmes scolaires doivent refléter les évolutions de notre société en évoquant les identités multiples des élèves.

    9. Défendre la laïcité à l’École, la séparation des cultes et de l’État et la liberté de conscience des élèves et de leur famille. Il faut supprimer le financement public de l’École privée. Nous dénonçons les usages stigmatisants du principe de laïcité à des fins d’ordre social ou de dissimulation des causes réelles de l’échec scolaire.

    Nous invitons les personnes soucieuses de l’avenir de l’École à lutter pour le retrait de la loi travail. Nous les invitons à discuter de cet appel sur les lieux d’éducation et ailleurs. Nous les invitons à participer à la Commission Éducation de Nuit Debout. Nous les invitons à se joindre aux collectifs et aux luttes en cours dans l’éducation. Nous les invitons à lancer leurs propres luttes et à faire converger les luttes existantes pour cette éducation émancipatrice dont notre société a profondément besoin.

    La Commission Éducation de Nuit Debout Paris, le 65 mars (4 mai)

    (via Médiapart : https://blogs.mediapart.fr/edition/nuit-debout-paris-educ/article/090516/debout-l-ecole-manifeste-de-la-commission-education-de-nuit-debout-p)

    #éducation #NuitDebout #alternatives #réformes

  • Les syndicats sont-ils plus efficaces que le patronat en matière d’égalité entre hommes et femmes ?
    http://www.bastamag.net/Les-syndicats-sont-ils-plus-efficaces-que-le-patronat-en-matiere-d-egalite

    Les syndicats de salariés font-ils mieux que le patronat en terme de parité ? Les femmes constituent près de la moitié des adhérents des syndicats. Mais les instances dirigeantes de ces organisations restent encore majoritairement masculines. Les femmes sont pourtant les premières à subir les temps partiels forcés, les horaires décalés, l’arbitraire des employeurs. Leur présence dans les instances dirigeantes permet pourtant une meilleure prise en charge des questions d’égalité ou de lutte contre les (...)

    #Décrypter

    / #Féminisme, #Luttes_sociales, #Syndicalisme, #Transformer_le_travail, #Enquêtes, #Inégalités, A la (...)

    • Embarras face au harcèlement au travail

      Comment, justement, les syndicats s’engagent-il sur le problème des violences sexuelles ? « Les choses ont bougé, c’est évident. Nous sommes de plus en plus sollicitées par les syndicats pour intervenir dans des colloques, des conférences, des formations, témoigne Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail. Nous avons aussi plus de demandes de renseignements par des délégués du personnel ou des élus syndicaux. Il y a une ouverture sur cette question des violences sexuelles et sexistes commises dans les relations de travail. Il n’empêche que les femmes rament encore à contre-courant sur ces questions au sein des syndicats. »

      Selon la responsable associative, le bât blesse lorsque des adhérents des syndicats sont eux-mêmes mis en cause pour des faits de harcèlement. « Les responsables syndicaux nous disent que c’est compliqué pour eux, qu’ils doivent défendre les élus et adhérents mis en cause. À ma connaissance, il n’y a que l’union départementale de Paris de la CFDT qui a pris position clairement en disant “on ne défend pas les harceleurs, même s’ils sont adhérents à la CFDT”. Lutter contre le harcèlement sexuel ou pour l’égalité professionnelle, cela peut être un obstacle à la prise de responsabilité pour les femmes. »

      #discrimination #oppression #harcèlement

  • Laurent Joffrin, chien de garde de l’« antiracisme à papa » | Etat d’Exception

    http://www.etatdexception.net/laurent-joffrin-chien-de-garde-de-l-antiracisme-a-papa

    « Ces visages contestés de l’antiracisme ». C’est le titre du journal Libération du 04 avril 2016, qui consacre un dossier spécial à ce que le quotidien appelle « le nouvel antiracisme ». Un dossier qui s’accompagne évidemment d’un éditorial de son rédacteur en chef, Laurent Joffrin, qui met en garde ses lectrices et ses lecteurs contre un « Piège grossier ».

    « Le « nouvel antiracisme » que nous décrivons pose plusieurs questions. D’abord parce qu’il est délibérément communautaire. »

    Voilà le souci premier de Joffrin, le communautarisme sous couvert d’antiracisme. Lutter contre la négrophobie en tant que Noir-e-s, mais quelle idée absurde ! Ces militant-e-s brisent le pacte républicain colorblind qui veut que nous soyons tou-te-s des citoyens libres et égaux en droit, mais isolés, atomisés, et sans autres attaches qu’une vague identité de citoyens.

    Et effectivement, la situation avait déjà été décrite par un certain Jean-Paul Sartre, qui à ses heures perdues avait fondé avec des ami-e-s au début des années 1970 un quotidien appelé… Libération :

    « L’antisémite reproche au Juif d’être Juif ; le démocrate lui reprocherait volontiers de se considérer comme Juif ». (Réflexions sur la question juive, p.69)

    En quelle année ces lignes ont-elles été écrites ? 1946 ? Ah ouais, quand même. Bon, poursuivons.

    « Les musulmans défendent les musulmans, les Noirs défendent les Noirs. Ainsi chacun s’occupe de sa paroisse, de son clocher, de son origine. Au nom d’une légitime autodéfense ? Certes.
    Encore faut-il le faire aussi au nom de valeurs communes, et non de simples réflexes communautaires. »

    Voilà comment des luttes collectives, des initiatives pensées et réfléchies, qui se matérialisent sur le terrain pratique et théorique, sont totalement dépolitisées et ramenées à de simples « réflexes communautaires », opposés aux valeurs communes. Communes à qui d’ailleurs ? Faut-il emprunter aux valeurs de l’hégémonie bourgeoise-blanche pour lutter contre l’hégémonie bourgeoise-blanche ?

    • Laurent Joffrin, le journaliste le plus bête de France !
      source : http://www.homme-moderne.org/plpl/n24/p8.html
      Le procès de Laurent Joffrin - LePlanB.N°5
      http://bernard-gensane.over-blog.com/article-laurent-joffrin-et-tonton-le-pen-103349702.html
      L’imagination au pouvoir
      Que le PDG de Libération censure un journaliste dans un numéro spécial titré "Quarante ans après. Vive 68. [...] Libération s’engage pour revendiquer un héritage que certains aimeraient « liquider » (1.2.08), même Serge July ne l’aurait pas imaginé. Laurent Joffrin, si. Après avoir supprimé la chronique de Daniel Schneidermann consacrée aux déboires du Monde , Joffrin a expliqué qu’il ne fallait pas critiquer trop durement

      « un journal que nous respectons »

      . Puis il a ajouté sur France Inter (1.2.08) :

      « On a le droit à une opinion, mais pas n’importe laquelle. »

      Monarchie élective ou dictature barbichue ?
      source : Le PlanB.N°12 page15 - février 2008
      Joffrin, chien de garde et bichonnet de salon, servile, rampant, obséquieux ... Rasons le sur la place publique !

  • Lutter contre la #haine sur le net - Slideshare
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/141594188418

    L’indispensable Olivier Ertzscheid (blog, @affordanceinfo), maître de conférence en sciences de l’information et de la communication à la Roche-sur-Yon, publie sur Slideshare une présentation réalisée pour ses étudiants à l’occasion des assises de la lutte contre la haine sur internet. Une présentation qui met en perspective les questions de droit en rapport des discours de haine sur le net, insistant sur l’ouverture nécessaire d’un #dialogue entre les #plateformes et leurs utilisateurs pour “mettre en délibéré la partie du code qui relève de l’éditorialisation” des contenus qui posent problèmes. A lire ! 

  • Face au #viol : Lutter contre le #sexisme, lutter contre l’Etat - Non Fides - Base de données anarchistes
    http://www.non-fides.fr/?Face-au-viol-Lutter-contre-le-sexisme-lutter-contre-l-Etat

    En posant la femme comme objet sexuel de l’homme, cette #domination générale représente un terreau propice au viol, le rendant même acceptable dans la plupart de ses formes. La majorité des viols et des agressions sexistes est d’ailleurs commise au sein des schémas encouragés par l’Etat : le #couple et la #famille.

  • Lutter contre la loi travail : nul ne devrait jamais travailler !
    http://sous-la-cendre.info/4409/4409

    « Lutter contre la loi travail : nul ne devrait jamais travailler ! Publié le 1er mars 2016 | Mis à jour le 2 mars « Nous sommes des exploité·e·s comme les autres et nous voulons en finir, tout de suite, avec l’exploitation. » À couteaux tirés avec l’Existant (...) — A la une, Actualité nationale, Anarchisme, Chômage / Précarité / Travail / Syndicalisme / Capitalisme, Luttes sociales, Action directe, Autonomie, Collectifs, Emeutes et révoltes

  • La ligne de partage. Entre état d’urgence et politiques de la frontière – une condition commune


    http://paris-luttes.info/la-ligne-de-partage-entre-etat-d-4846

    L’accélération des mesures sécuritaires et l’état d’exception ne semblent pas passagers. La politique actuelle du gouvernement français est aujourd’hui regardée par ses voisins européens comme une expérimentation à ciel ouvert de la « gouvernance » de demain. De même, les modèles de contrôle aux frontières extérieures sont repris pour fabriquer de nouvelles barrières à l’intérieur de l’Europe. Lutter aux côtés des migrant-e-s, à Calais ou ailleurs, n’est dès lors pas seulement une question de solidarité, mais participe de la reconnaissance d’une condition commune. Le sort réservé aux militantes italiennes lors de la manifestation du samedi 23 janvier 2016 permet en ce sens de mieux cerner les contours des alliances à venir.

    #calais #expulsion

  • La ligne de partage

    Entre état d’urgence et politiques de la frontière – une condition commune

    Par Des camarades rital-e-s

    https://paris-luttes.info/la-ligne-de-partage-entre-etat-d-4846

    L’accélération des mesures sécuritaires et l’état d’exception ne semblent pas passagers. La politique actuelle du gouvernement français est aujourd’hui regardée par ses voisins européens comme une expérimentation à ciel ouvert de la « gouvernance » de demain. De même, les modèles de contrôle aux frontières extérieures sont repris pour fabriquer de nouvelles barrières à l’intérieur de l’Europe. Lutter aux côtés des migrant-e-s, à Calais ou ailleurs, n’est dès lors pas seulement une question de solidarité, mais participe de la reconnaissance d’une condition commune. Le sort réservé aux militantes italiennes lors de la manifestation du samedi 23 janvier 2016 permet en ce sens de mieux cerner les contours des alliances à venir.

    (...)

    La normalisation de ce régime d’exception par un État membre de l’UE sert donc de laboratoire pour tracer de nouvelles formes de gouvernance concernant l’ensemble du territoire européen. Les milliers de personnes à Calais ont affirmé leur indisponibilité radicale à une telle gouvernance. Que ce soit à l’encontre des migrant-e-s ou des militant-e-s européen-e-s, la menace de rapatriement fait partie d’une volonté d’invalider les conditions de possibilité d’une action politique européenne et transnationale.

    #calais #italie #migrant-e-s #état-d'urgence #solidarité #laboratoire_europe #repression

  • Lutter contre le racisme avec des misogynes et des homophobes ? C’est quoi le plan ?
    https://nantes.indymedia.org/articles/33172

    Le 6 mars prochain se tiendra un meeting contre l’islamophobie et les dérives sécuritaires. Mon premier réflexe ? "Intéressant, j’irais bien faire un tour". D’ailleurs, ce meeting est annoncé dans l’édition « Les Invités de Médiapart », une valeur sûre (...) — Genre/sexualités, Genre/sexualités

  • Le deuil de la démocratie représentative | Grise Bouille
    http://grisebouille.net/le-deuil-de-la-democratie-representative

    Moi, j’ai passé le cap. Je suis à l’étape 5, à l’acceptation. La démocratie représentative est morte, point. Que cela soit une bonne chose ou non, l’avenir le dira, mais le fait demeure : ce système est mort. Tu penses que retourner à l’étape de marchandage, c’est garder de l’espoir et qu’accepter la mort de notre système, c’est le désespoir. Je ne suis pas d’accord. Faire son deuil, c’est bien. C’est même nécessaire pour passer à autre chose et, enfin, avancer.
    La démocratie est morte, vive la démocratie !

    Tu remarqueras que je persiste à ajouter «  représentative  » quand je parle de mort de la démocratie. Parce que je ne crois pas que la démocratie elle-même soit morte : je pense que la démocratie réelle n’a jamais vécu en France. Le système dans lequel nous vivons se rapproche plus d’une «  aristocratie élective  » : nous sélectionnons nos dirigeants dans un panel d’élites autoproclamées qui ne change jamais, là où la démocratie voudrait que les citoyens soient tour à tour dirigeants et dirigés. Le simple fait que l’on parle de «  classe politique  » est le déni même de la notion de représentation qui est censée faire fonctionner notre démocratie représentative : la logique voudrait que ces politiciens soient issus des mêmes classes qu’ils dirigent. Attention, ne crachons pas dans la soupe, notre système est bien mieux qu’une dictature, à n’en pas douter. Mais ça n’est pas une démocratie. Je te renvoie à ce sujet à ce documentaire, J’ai pas voté, que tout le monde devrait voir avant de sauter à la gorge des abstentionnistes.

    Des gens sont morts pour qu’on puisse voter ? Non, ils sont morts parce qu’ils voulaient donner au peuple le droit à s’autodéterminer, parce qu’ils voulaient la démocratie. Est-ce qu’on pense sérieusement, en voyant la grande foire à neuneu que sont les campagnes électorales, que c’est pour cela que des gens sont morts ? Pour que des guignols cravatés paradent pendant des semaines pour que nous allions tous, la mort dans l’âme, désigner celui dont on espère qu’il nous entubera le moins ? Je trouve ce système bien plus insultant pour la mémoire des combattants de la démocratie que l’abstention.

    #abstention #merci #démocratie #autoritarisme

    • Notre système est un vieil ordinateur à moitié déglingué. Tu peux continuer d’imaginer qu’en réinstallant le même logiciel (PS ou LR, choisis ton camp camarade), il finira par fonctionner. D’autres utilisent la bonne vieille méthode de la claque sur la bécane (le vote FN) : on sait bien que ça ne sert à rien et que ça ne va certainement pas améliorer l’état de l’ordi, mais ça soulage.

      Belle image.
      Sauf que sur le fond, pour une transition de la démocratie, il n’est pas interdit de peser en donnant du poids aux « représentants » qui tirent dans la bonne direction (écolos ou fdg qui parlent de 6è république).
      En s’abstenant, on laisse tout le poids à nos opposants, ceux qui tirent vers la régression démocratique (culte du chef, dérive monarchiste, peopolitique..)
      Qu’on s’abstienne à la présidentielle, à la rigueur, c’est la pire des dérives monarchiques et anti-démocratique du pouvoir.
      Mais les élections régionales, ça donne quand même accès à une grande diversité de candidats encore non pervertis par le pouvoir et relativement accessibles.

      Je ne pense pas que l’auteur soit dans la phase 5 du deuil.
      On ne m’enlèvera pas de l’idée que quand on s’abstient, c’est qu’on boude (phase 2). S’y a personne pour nous représenter, alors on se présente..
      En tous cas si on est dans la phase 5, se mettre de côté en attendant que tout s’écroule, c’est un drôle de pari, car pas sûr qu’on voie une amélioration de son vivant..

    • Déjà que pris isolément, cratos et démos sont des termes plus que problématiques...
      le moins serait de chercher à se donner les moyens de discuter, par exemple, de ce que les deux termes recouvrent, et de savoir si cela est si intéressant qu’on nous le vend ad nauseam pour les résultats que l’on sait, avant de se lancer dans une entreprise aussi extravagante que chercher à faire, par un moyen ou un autre, une « démocratie », ou, pire encore, un « gouvernement démocratique ».

      Mais depuis que j’en entends causer, il me semble qu’on fait exactement l’inverse.

      Les effets pervers des élections, proportionnelles ou non, régionales ou nationales, sur celleux qui y participent (en termes d’adoption du calendrier du Pouvoir, de pensée en ses termes, mais pire encore, d’effets psychologiques à long terme liés au fait de ses laisser dire par ce Pouvoir que nous serions « libres », que nous aurions un « choix », et d’obéir ensuite librement mais docilement à sa demande de participation en ses termes et selon ses modalités, sans même parler des discours sur la responsabilité, etc. - ainsi que sur celleux qui, pour s’en tenir à distance, ne les subissent guère moins - me semblent encore leur principale raison d’être. Le scrutin, avec son faux suspens, ses tréteaux de bateleur et ses simulacres d’enjeux en carton pâte, me semble être avant tout le prétexte qui permet d’obtenir l’essentiel : d’extorquer aux votants leur participation, pour les conséquences qu’elle entraîne, par les phénomènes de rationalisation qui l’accompagnent, sur leur conscience et leurs aspirations politiques , conséquences qui en sont attendues.

      En ce sens, je pense que les élections produisent et visent à produire une forme de conscience et de pensée politique compatible avec le monde libéral, avec les rapports marchands, qu’elles fabriquent les citoyens : des personnes qui ne sont bientôt plus guère capable de vouloir grand chose d’autre, politiquement, que de « vivre en démocratie », que de disputer sans fin sur ce que serait la Vraie Démocratie, et qu’elles servent avant tout à cela.

      Et que le moins que l’on puisse faire, c’est de s’en tenir le plus loin possible, même si rien ne garantit que nous parvenions à faire beaucoup plus...

      (je constate depuis des années que l’approche matérialiste la plus élémentaire de l’événement « élection » et de ses conséquences chez celleux qui la font demeure inaudible, recouverte qu’elle est de pléthores d’avalanches de tombereaux de foultitudes de prétendues et plus ou moins savantes perspectives, analyses et critiques auxquelles chacune donne lieu des mois durant)

      @Petit écran de fumée
      Il y a aussi un autre cas de figure : considérer que l’on s’est trouvé jeté malgré soi dans une situation qui a tout de désespérée et désespérante, au sein de laquelle les moyens de chacun sont non seulement limités, mais d’abord gauchis en faveur de la perpétuation de cette situation.
      Une situation dont rien ne garantit jamais qu’elle connaisse une amélioration, « de notre vivant » ou non.
      Pour autant, ne renoncer ni à la conscience de nos limites, ni à juger le moment et ce que nous y sommes - ni à partager et confronter ce jugement, en dépit du succès que rencontrent de plus rassurantes illusions.

    • Je ne pourrais jamais assez remercier François Hollande. Il m’a aidé à terminer mon deuil. En me renvoyant ma voix en pleine figure, en m’appuyant bien profondément la tête dans les restes puants et décomposés de notre système politique. Le quinquennat de François Hollande aura été la plus parfaite, la plus magnifique démonstration que le vote est une arnaque et que le pouvoir du peuple est une immense illusion. Le changement, c’est maintenant ! Rappelle-toi, le PS avait tous les pouvoirs en 2012 : la présidence, l’Assemblée, les villes, les régions… merde, même le Sénat était passé à gauche ! Une première ! Les types avaient les mains libres et carte blanche pour tout. Il fallait écouter Copé, la pleureuse «  profondément choquée  », nous expliquer l’énorme danger que représentaient ces pleins pouvoirs. Lutter contre la finance ? Imposer les revenus du capital comme ceux du travail ? Interdire le cumul des mandats ?

      LOL NOPE.

      Au lieu de ça, nous aurons eu la même merde qu’avant. Parfois en pire. Course à la croissance alors même que nous produisons déjà trop pour la planète. Course au plein emploi alors que le travail est condamné à disparaître (ce qui, je le rappelle, devrait être une bonne nouvelle). Course à la productivité alors que les syndromes d’épuisement professionnel se multiplient et que le mal-être des travailleurs se généralise. Diminution de ce qu’on nous matraque comme étant «  le coût du travail  » mais qu’un employé sensé devrait comprendre comme «  mon niveau de vie  ». Détricotage méthodique des services publics qui devraient au contraire être renforcés.

    • Vous avez dit abstention ?

      Si les récents attentats et la trouille qu’ils ont engendrée peuvent être en partie responsables d’une progression du Front national, cette affirmation commode comme cette condamnation stupide de l’abstentionniste exonèrent un peu trop facilement d’autres « directeurs marketing » du FN, qui auront grandement contribué, avant que Daesh existe, à la progression incessante de ce parti fascisant. Le premier d’entre tous reste et restera François Mitterrand, politicien retors s’il en fut, qui fit tout ce qu’il put pour favoriser l’émergence de cette organisation. Les preuves abondent. Electeurs de gauche aujourd’hui aux abois, cela ne vous gêna guère, il faut bien le dire. Ni sur le plan politique, le FN n’étant pas alors ce qu’il est numériquement devenu aujourd’hui, ni surtout sur le plan éthique, la stratégie d’utilisation aussi dangereuse que dégueulasse de ce parti, dans le seul but de faire chier la droite classique, ne vous ayant guère posé de problèmes moraux. Au contraire, dans un premier temps, ça vous a paru plutôt marrant, hein, de voir cette droite-là empêtrée dans ses problèmes à cause de cet encombrant Front national plus droitier qu’elle !
      Il faudrait bien sûr évoquer aussi cette politique désastreuse menée par ceux-là mêmes que vous avez portés au pouvoir, politique dont vous êtes, par là même, en partie responsables, gens de gauche. Tous ces Cahuzac, ces Macron, ces Valls, après tous ces Tapie et ces Kouchner, toute cette caste richissime de possédants, de décideurs, de gavés, qui ne cesse de s’enrichir et de s’enrichir encore à côté de toute cette misère qui ne cesse de s’accroître et de s’accroître encore, et cela sous la présidence d’un homme que vous avez élu, gens de gauche, et qui disait de la finance qu’elle était son ennemi. Ne venez pas nous dire que vous n’êtes pour rien dans ce désastre lamentable. Comme l’affirmait avec raison George Orwell, « un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime, il est complice ! ».

      lu ici : https://florealanar.wordpress.com/2015/12/09/a-genoux

    • Sur les luttes pour la démocratie :

      Des gens sont morts pour qu’on puisse voter ? Non, ils sont morts parce qu’ils voulaient donner au peuple le droit à s’autodéterminer, parce qu’ils voulaient la démocratie. Est-ce qu’on pense sérieusement, en voyant la grande foire à neuneu que sont les campagnes électorales, que c’est pour cela que des gens sont morts ? Pour que des guignols cravatés paradent pendant des semaines pour que nous allions tous, la mort dans l’âme, désigner celui dont on espère qu’il nous entubera le moins ? Je trouve ce système bien plus insultant pour la mémoire des combattants de la démocratie que l’abstention.

  • Genève, 03.12.2015 | Conférence : « Lutter contre la torture : qui sont les tortionnaires ? »
    http://asile.ch/2015/11/30/geneve-03-12-2015-conference-lutter-contre-la-torture-qui-sont-les-tortionnair

    La discussion du 3 décembre va s’attacher à explorer la « fabrication » des bourreaux, les processus qui peuvent les pousser à l’acte et les stratégies qui pourraient les en empêcher. Les panélistes engageront aussi un dialogue sur les réponses, notamment de la part des acteurs humanitaires, qu’il est possible d’apporter dans la lutte contre la torture […]

  • Ni protectionnisme, ni néolibéralisme mais une « relocalisation ouverte », base d’une nouvelle internationale
    http://www.bastamag.net/Ni-protectionnisme-ni-neoliberalisme-mais-une-relocalisation-ouverte-base-

    Revenir au protectionnisme ? Tenter d’encadrer les marchés ? Lutter contre le chômage en favorisant la croissance à tout prix ? La gauche semble en panne de projet économique et social cohérent, émancipateur, et écologiquement soutenable. Face à cette absence d’imaginaire, le thème de la relocalisation de l’économie commence à séduire. Mais une relocalisation ouverte et altruiste, à l’opposé de l’anxiogène et dangereux repli sur soi, et en capacité de « retrouver de justes équilibres entre l’efficacité, la (...)

    #Débattre

    / #Politique, #Souveraineté_populaire, Démocratie !

    #Démocratie_ !

  • Lutter contre les frontières...et bien plus !
    http://mars-infos.org/lutter-contre-les-frontieres-et-403

    À l’heure où les Etats de l’Union Européenne tentent d’améliorer leur coordination en ce qui concerne la gestion de « flux migratoires », nous voudrions prendre le temps de réfléchir à ce que pourraient être les contours de dynamiques de luttes qui puissent saper les rouages permettant aux frontières (...) — 1