city:luxembourg

  • Sea-Watch : les 40 migrants débarqués à Lampedusa, la capitaine Carola Rackete arrêtée
    https://www.mediapart.fr/journal/international/290619/sea-watch-les-40-migrants-debarques-lampedusa-la-capitaine-carola-rackete-

    Samedi 29 juin, les 40 migrants bloqués à bord du « Sea-Watch » depuis 17 jours ont pu débarquer sur l’île de Lampedusa à l’aube. La capitaine du navire a été arrêtée après avoir accosté sans autorisation dans le port de Lampedusa. Les 40 migrants seront répartis entre la France, l’Allemagne, le Portugal, le Luxembourg et la Finlande.

    #International #Sea-Watch,_migrants,_Carola_Rackete,_Italie,_Lampedusa,_Matteo_Salvini

  • L’#emploi_transfrontalier, signe d’un déséquilibre persistant
    https://www.banquedesterritoires.fr/lemploi-transfrontalier-signe-dun-desequilibre-persistant

    Plus de 360.000 Français vont travailler dans des territoires situés à moins de 25 kilomètres de la frontière dans des pays comme la Suisse, le Luxembourg, l’Allemagne et la Belgique. Un nombre en forte augmentation entre 2010 et 2015, selon une étude de l’Insee. En sens inverse, la France n’accueille que 10.000 travailleurs frontaliers. Autre enseignement : le travail frontalier a peu d’effet d’entraînement sur l’emploi de la région d’origine.

  • Les Africains qui migrent viennent de moins en moins en #France

    Selon la dernière note de l’#OCDE consacrée aux migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016, l’attractivité de l’Hexagone décroît sensiblement.

    Les tenants de la théorie du grand remplacement ou les agitateurs du spectre de la ruée africaine – vers l’Europe en général et la France en particulier – n’apprécieront sans doute pas la lecture de la dernière note de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) consacrée aux évolutions des migrations africaines vers les pays développés entre 2001 et 2016.

    On y lit en effet que « représentant un immigré sur dix, la migration africaine vers les pays de l’OCDE a vu son poids légèrement augmenter au cours des dernières années ; elle demeure toutefois faible par rapport à la part de l’Afrique dans la population mondiale […]. La France est toujours la principale destination, mais sa part se réduit. »

    Ces conclusions découlent de la dernière actualisation de la base de données développée depuis plusieurs années par l’OCDE, en coopération avec l’Agence française de développement (AFD), sur les immigrés dans les pays développés. Celle-ci compile des statistiques, par pays de naissance, des migrants internationaux, « définis comme les personnes [âgées de plus de 15 ans] résidant dans un pays autre que celui de leur naissance » sans tenir compte de leur « statut légal ou de la catégorie de migration. »
    « Pas de raz-de-marée annoncé »

    Ces données couvrent non seulement les effectifs d’immigrés par âge, sexe et niveau d’éducation, mais également des variables clés de l’analyse des migrations internationales et de l’intégration comme la nationalité, la durée de séjour, le statut dans l’emploi et la profession.

    Passées ces quelques précisions d’ordre méthodologique, il ressort de cette étude que « la part de la population originaire d’Afrique vivant dans un pays de l’OCDE a augmenté au cours des quinze dernières années, mais reste très modeste ». Le nombre de migrants africains y est en effet passé de 7,2 millions en 2000 à 12,5 millions en 2016. Mais ils ne représentent encore que 10,4 % des 121 millions de migrants répertoriés dans les pays développés, contre 9,2 % en 2000. A titre de comparaison, le nombre total de migrants venus du Mexique – pays classé en tête de liste des pays d’origine devant l’Inde et la Chine – s’établissait à 11,7 millions en 2016.

    L’OCDE remarque ainsi que « la croissance démographique africaine est encore loin de se traduire en un accroissement équivalent de la migration vers les pays de l’OCDE. » En marge de la polémique née de la publication en 2018 du livre de Stephen Smith – La Ruée vers l’Europe (éd. Grasset) –, le démographe François Héran remarquait également que « les projections démographiques de l’ONU actualisées tous les deux ans ont beau annoncer un peu plus qu’un doublement de la population subsaharienne d’ici à 2050 (elle passerait de 900 millions à 2,2 milliards dans le scénario médian), cela ne suffira pas à déclencher le raz-de-marée annoncé ». « Il n’existe pas de lien mécanique entre la croissance démographique et celle du taux de migration », ajoute Jean-Christophe Dumont, chef du département des migrations internationales à l’OCDE.

    #Féminisation et hausse du niveau d’éducation

    Et si la France demeure le principal pays de destination, « sa part s’est considérablement réduite, passant de 38 % des migrants africains installés dans les pays de l’OCDE en 2001 à 30 % en 2016 ». La part des immigrés dans la population totale (14 %), toutes origines confondues, a légèrement augmenté sur cette même période (environ 2 %), est supérieure à la moyenne des pays de l’OCDE (12 %), mais demeure très inférieure à celle de pays comme la Suède, l’Irlande ou l’Autriche (20 %).

    La « préférence » française s’explique en partie par l’origine géographique des migrants africains. En effet, 54 % d’entre eux provenaient d’un pays francophone, notent les auteurs, or « les liens historiques et linguistiques restent des déterminants clés des migrations africaines ». Dans cet espace continental, les pays d’Afrique du Nord demeurent, de loin, les premiers pays d’origine (46 % de l’ensemble des migrants africains en 2016 contre 54 % en 2000). Le Maroc devançant tous les autres, étant « le pays de naissance de près d’un migrant africain sur quatre, devant l’Algérie (1 sur 8) ». Si la part de la France demeure prééminente, la surprise vient des Etats-Unis, dont la part est « en forte augmentation » avec l’accueil de 16 % des migrants africains en 2016 – notamment éthiopiens et nigérians – contre 12 % seize ans plus tôt. Les Etats-unis sont ainsi la deuxième destination devant le Royaume-Uni, l’Espagne, l’Italie, le Canada et l’Allemagne.

    Si la jeunesse des migrants africains par rapport aux autres continents d’origine demeure une constante, les évolutions de deux autres données sont plus notables : la féminisation et le niveau d’éducation. Concernant ce dernier point, plus de 60 % des migrants ont au moins un niveau de 2e cycle du secondaire (lycée), dont la moitié (30 %) sont diplômés de l’enseignement supérieur (contre 24 % en 2000). « Cette évolution s’explique en partie par la conjugaison de deux facteurs, note Jean-Christophe Dumont. D’une part, la compétition entre pays de l’OCDE pour attirer les talents. D’autre part, la baisse des besoins de main-d’œuvre non qualifiée dans les économies des pays développées ».

    La part des femmes augmente également sensiblement. Alors que celles-ci représentaient 46,7 % des migrants africains en 2000, elles étaient 48,2 % en 2016. « Dans des pays comme le Royaume-Uni, la France, l’Irlande, le Portugal, Israël, le Luxembourg ou encore l’Australie, les femmes sont même devenues majoritaires dans les diasporas africaines », note l’OCDE.

    Enfin, si la recherche d’un emploi et d’une vie meilleure figure parmi les motivations des candidats à l’émigration, cette quête s’avère difficile. « Sur le marché de l’emploi des pays de l’OCDE, les migrants africains sont fortement touchés par le chômage (13 %) et l’inactivité (28 %). » Surtout, une grande part de ceux qui trouvent un emploi doivent accepter une forme de relégation par rapport à leur niveau d’études. Le taux de déclassement professionnel était ainsi de 35 % en 2016. Concernant les raisons, l’OCDE se montre prudente : « Cette situation peut être due à une discrimination sur le marché du travail, mais aussi à des questions de qualité et de reconnaissance des diplômes. »

    https://www.lemonde.fr/afrique/article/2019/06/11/les-africains-qui-migrent-viennent-de-moins-en-moins-en-france_5474740_3212.
    #attractivité #Afrique #migrations #réfugiés #préjugés #grand_remplacement #statistiques #chiffres #femmes #ruée #ruée_vers_l'Europe

    Ajouté à la métaliste autour du #livre de #Stephen_Smith, La ruée vers l’Afrique :
    https://seenthis.net/messages/673774

  • Fausse viande : Un grossiste français, un appel d’offre de l’état, la fraude était signalée depuis Mars ! . . . . _ actu.fr 8 Juin 2019
    https://actu.fr/bretagne/loudeac_22136/la-societe-voldis-loudeac-coeur-scandale-faux-steacks-haches_24892880.html

    La société Voldis à Loudéac (Côtes-d’Armor), appartenant à Valéry Le Helloco, est impliquée dans le scandale des faux steaks hachés fournis aux associations caritatives.

    La société de production agroalimentaire Voldis, basée rue de Pontivy à Loudéac, se trouve impliquée dans l’affaire des 780 tonnes de faux steack hachés à base de graisse et de soja livrés à des associations caritatives.

    Une pseudo-viande offerte par l’Union européenne, qui a été distribuée d’office pendant des mois à la Banque alimentaire, à la Croix Rouge, aux Restos du Coeur et au Secours populaire. Autant de bénévoles « scandalisés », « écoeurés » pour leurs bénéficiaires…

    Un marché public de 5,2 millions d’euros
    Voldis SA a remporté en 2018 (ainsi qu’en 2015 et 2016) le marché du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD) : trois lots de steaks hachés pour un montant total de plus de 5,2 millions d’euros, selon l’AFP.

    Voldis se fournissait auprès d’un industriel polonais qui livrait lui-même les associations, selon France info.

    S’ils ne sont pas dangereux pour la santé, ces steaks sans viande n’en sont pas moins manifestement frauduleux. Tandis que la DGCCRF poursuit son enquête, l’interprofession Elevage et viande a porté plainte contre X .

    Le président d‘Interbev, Dominique Langlois, a déclaré :
    Nous demandons une sévérité exemplaire afin que de tels actes frauduleux ne puissent plus se reproduire en France. Il est de notre devoir de garantir à tous nos concitoyens une viande irréprochable en termes de qualité. Ainsi, INTERBEV, en collaboration avec INAPORC, travaille depuis plusieurs mois à la mise en place d’une association qui favorisera les dons de viande française aux plus démunis.

    Une société détenue par Valéry Le Helloco
    Voldis est dirigée par Géraldine Barthélémy mais appartient à l’homme d’affaires loudéacien Valéry Le Helloco à travers sa société financière VLH, basée… au Luxembourg. Lui-même est domicilié tantôt en Bretagne, tantôt à Jersey, tantôt au Togo. Notre confrère « Libération » a mené son enquête sur le sujet. https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/07/qui-est-l-entreprise-francaise-qui-a-fourni-de-faux-steaks-haches-aux-ass
    Voldis détient aussi l’abattoir Le Clézio (dinde), à Saint-Caradec. Toutes ces sociétés ainsi que l’agence d’intérim Flèche et des sociétés immobilières sont domiciliées au 42 rue de Pontivy, à Loudéac ; une maison particulière.

    Foodwatch dénonce l’inaction des pouvoirs publics
    Ingrid Kragl, directrice de l’information à Foodwatch, une association de défense des consommateurs sur le plan alimentaire, dénonce l’inaction des pouvoirs public :
    Comment se fait-il qu’ils aient pu passer entre les mailles du filet pendant des mois sans que les autorités ne mettent la main dessus ? Car ce sont les associations qui ont alerté la répression des fraudes.
    Et ce, dès le mois de mars dernier. Scandale après scandale (celui-ci rappelle beaucoup l‘affaire des lasagnes à la viande de cheval, une fraude d’ampleur européenne également), le scénario se répète avec toujours les mêmes ingrédients :
    Une traçabilité défaillante et beaucoup d’opacité ; il est très difficile pour le consommateur d’accéder à l’information.

    Il est aussi très difficile de remonter les filières jusqu’aux industriels concernés. 

    Le manque de moyens des autorités de contrôle, c’est un tapis rouge pour ceux qui voudraient frauder parce qu’ils se disent qu’ils ne vont pas se faire avoir. (…) Cela ne touche pas seulement la viande mais aussi les légumes ou le lait contaminé…

    #nutrition #pauvres #pauvreté #industrie #alimentation #fraude #contrôle #pologne #france #ue #union_européenne #agroalimentaire #santé #malbouffe #beurk #cantines #super_marché #grande_distribution #super_marché #promo #traçabilité

  • 780 tonnes de faux steaks hachés ont été distribuées aux plus démunis - Libération
    https://www.liberation.fr/direct/element/780-tonnes-de-faux-steaks-haches-ont-ete-distribuees-aux-plus-demunis_986

    C’est RTL qui le révèle : depuis le mois de juillet 2018, 780 tonnes de faux steaks hachés ont été vendus à des organismes d’aide aux plus démunis : La Croix Rouge, Les Restos du Cœur, le Secours Populaire Français, et la Fédération française des banques alimentaires. L’achat groupé a représenté une somme de 5,2 millions d’euros.

    « Le goût, la couleur et la texture » de cette viande « ne paraissaient pas habituelles », écrit RTL. « Après avoir suspendu la distribution, [ces associations] ont fait analyser ces steaks par les services de la répression des fraudes. Et le verdict est sans appel : ces steaks ne contenaient pas de la viande mais du gras, pas du muscle mais de la peau. Le tout mixé avec du soja et de l’amidon, des produits non-autorisés dans des steak hachés, avec un réemploi aussi de viande transformée. »

    Ces steaks hachés ont été fournis par une entreprise française s’approvisionnant auprès d’un industriel polonais. Un intermédiaire français a également été identifié. Les noms de ces sociétés n’ont pas été divulgués en attendant que la justice soit saisie.

    Les responsables de cette arnaque risquent 2 ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende pour tromperie et fraude en bande organisée.

    #viande

    • La partie soja n’est pas du déchet (et le gras et la peau en sont ils vraiment aussi, je ne pense pas), et c’est assez cher les faux-steak végé, encore plus avec un arome naturel de cadavre comme c’est le cas ici.
      Je me demande comment on peu avoir des achats de viande dans ces quantité et controlé la provenance sur des masses pareil. C’est pas de la viande local de petites exploitations, c’est des grosses centrales européennes à la Comigel-spangero-findus, des achats groupés pour cassé les prix, pour donner de la merde, mais carné, à des gens qui ne mangent pas souvent de viande mais qui veulent manger des cadavres comme le font les dominant·es
      De la pauvre viande faite de pauvres bêtes pour les pauvres gens.

    • Qui est l’entreprise française qui a fourni de faux steaks hachés aux associations ? - Libération
      https://www.liberation.fr/checknews/2019/06/07/qui-est-l-entreprise-francaise-qui-a-fourni-de-faux-steaks-haches-aux-ass

      Une des deux entreprises françaises impliquées, Voldis, est basée à Loudéac, dans les Côtes-d’Armor. Elle est dirigée par un homme d’affaires local, impliqué dans plusieurs autres projets dont l’immobilier et l’intérim, de la Bretagne à Jersey en passant par le Cambodge.

      780 tonnes de steaks hachés non conformes ont été distribuées aux plus démunis en France. C’est un nouveau scandale alimentaire, révélé par RTL ce vendredi. La viande a été livrée à quatre associations (la Fédération des banques alimentaires, la Croix-Rouge, le Secours populaire et les Restos du cœur), dans le cadre du Fonds européen d’aide aux plus démunis (FEAD), qui soutient 5,5 millions de personnes en France.

      La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a été saisie après signalement des associations. Précision d’importance : la viande n’était pas impropre à la consommation et ne comporte aucun risque sanitaire, soulignent les associations et la DGCCRF, mais n’était pas conforme aux cahiers des charges. Les steaks hachés surgelés en question, censés être à 15% de matière grasse, étaient en réalité composés de morceaux de gras, de tissus de mauvaise qualité et même de traces d’amidon et de soja. Leur distribution a immédiatement été interrompue.

      Ce sont des bénéficiaires qui ont alerté les associations fin mars après avoir constaté un goût, une texture et un aspect visuel inhabituels. « Après le retour des bénéficiaires, nous avons mené des analyses histologiques [qui traitent de la structure des tissus biologiques, ndlr] sur la composition des produits, et prévenu les autorités. On a décidé de suspendre la distribution de ce produit le 9 avril », explique la Fédération des banques alimentaires.

      Du côté de la DGCCRF, l’enquête est toujours en cours. Tous les échantillons analysés sont non conformes. Le fournisseur, une société française, se serait approvisionné auprès d’une entreprise polonaise par le biais d’un intermédiaire français. Les faits, susceptibles d’être qualifiés « d’escroquerie en bande organisée », sont passibles de deux ans de prison et 1,5 million d’euros d’amende. Les dirigeants des deux entreprises ont été entendus.

      Selon l’AFP, qui s’appuie sur une source proche du dossier, la société Voldis fait partie des entreprises citées dans cette affaire.

      L’appel d’offres passé par France Agrimer (qui gère les marchés publics d’achats de denrées alimentaires pour le compte des associations partenaires du FEAD) permet d’en savoir un peu plus : c’est l’entreprise Voldis SAS, installée dans les Côtes-d’Armor, qui a remporté le marché en 2018. Et elle avait déjà remporté ces marchés en 2015 et 2016, selon les rapports d’activité du FEAD. En 2018, des marchés pour trois lots de steaks hachés ont été passés, pour un montant total de plus de 5,2 millions d’euros.

      Cette entreprise se fournissait auprès d’un industriel polonais qui, selon la DGCCRF citée par Franceinfo, « livrait directement les associations ».
      Du Luxembourg au Cambodge

      Mais qui est derrière Voldis ? Sur le papier, l’entreprise est dirigée par Géraldine Barthelemy, qui n’a pas donné suite à nos sollicitations. Les statuts de l’entreprise indiquent toutefois qu’elle ne détient qu’une seule part sociale des 500 que compte l’entreprise. Le propriétaire est un certain Valéry Le Helloco. A travers la société Financière VLH qu’il contrôle, cet homme d’affaires de Loudéac (qui demeurait en 2007 au Togo) détient les 499 parts restantes.

      Depuis une maison d’habitation de Loudéac, où sont domiciliées plusieurs de ses entreprises, il semble surtout régner sur un petit empire financier… exotique, qui implique Jersey (où il demeurait en 2009), le Luxembourg (où la Financière VLH est domiciliée), des parts dans des casinos et un hôtel de luxe au Cambodge.

      Selon une déclaration rendue publique en 2017 par l’Autorité des marchés financiers, on sait en effet que Valéry Le Helloco, en plus de Voldis, contrôle une autre entreprise dans le domaine de l’industrie alimentaire : Le Clézio Industrie (« abattage et découpe de dindes »).

      Mais ses activités ne se cantonnent pas à l’alimentaire. Au pied de la maison de Loudéac se trouve une agence d’intérim, qu’il détient aussi : Flèche Intérim.

      En 2017, avec sa financière VLH et ses autres boîtes (Flèche Intérim, Le Clézio), il détenait 25% du capital d’une société, Viktoria Invest, « holding financier diversifié » présent dans le domaine de l’immobilier, du papier, des casinos et de l’hôtellerie. Holding qui a depuis retrouvé son nom d’origine, Electricité et Eaux de Madagascar, créée en 1928. En 2017, elle accusait une perte de près de 3 milllions d’euros.

      A l’automne 2017, Valéry Le Helloco réussit à se hisser à la tête de l’entreprise, après une rude bagarre interne contre l’ex-PDG, François Gontier, et l’actionnaire Guy Wyser-Pratte, « le célèbre activiste franco-américain qui s’est fait notamment connaître en tentant de secouer la gouvernance de Lagardère il y a quelques années », raconte Investir. Au cœur du conflit, notamment : le contrôle d’un hôtel de luxe au Cambodge, à Siem Reap, près d’Angkor. Loin, très loin, des abattoirs des Côtes-d’Armor.

      Les steaks sont comestibles mais ces 780 tonnes serons détruits car le hachis de cadavres est gâché par du méchant soja !

  • [Flowmap] How Europe moves
    Cartographie des flux européens de mobilités domicile-travail (2018)

    Mise en ligne d’une jolie carte animée représentant la mobilité professionnelle des actifs résident en Europe. Les données sont issues du Rapport annuel (2018) sur la mobilité de la main-d’œuvre intracommunautaire évoquent plus d’un million de navetteurs.

    La carte réalisée par Roxanna Torre (@RoxNL) Media Designer spécialisée dans la dataviz interactive souhaite montrer « Comment les citoyens européens utilisent aujourd’hui la possibilité de se déplacer et de travailler dans d’autres pays européens » qui leur est possible depuis la libre-circulation.

    Si l’Allemagne et le Royaume-Uni apparaissent comme les plus attractifs, en nombre de travailleurs, c’est plutôt le Luxembourg (45%), la Suisse (19%), de l’Irlande (12%) et Chypre (11%) qui accueillent le plus. Ces actifs ne s’installent pas pour autant dans leur pays de travail, vu les taux de retour élevés de certains pays, 69% pour la Roumaine par exemple.

    La représentation proposée est animée par un effet de clignotement porté sur la figuration du déplacement. Elle est également interactive concernant l’effet de ces flux sur les lieux, des informations complémentaires sur les flux entrants et sortants apparaissent au clic sur les pays

    https://pic.infini.fr/VBSclDJX/dF1We7vr.PNG

    Les données : 2018 Annual Report on Intra-EU Labour Mobility https://ec.europa.eu/social/main.jsp?catId=738&langId=en&pubId=8174&furtherPubs=yes

    En savoir plus : https://www.torre.nl/EUmoves

    ht @lecartographe (Alexandre Nicolas)

    #flowmap #cartedeflux #Europe #navettes #domicile-travail #workers #animation #gflowiz

  • La présence d’Eva Joly pourrait agiter le second procès de la banque Landsbanki
    https://www.mediapart.fr/journal/france/090519/la-presence-d-eva-joly-pourrait-agiter-le-second-proces-de-la-banque-lands

    Le procès en appel de la banque Landsbanki s’ouvre ce jeudi à Paris. La présence de l’avocate Eva Joly sur les bancs des parties civiles, alors qu’elle avait enquêté sur ce dossier pour le compte du gouvernement islandais, est dénoncée par l’ancien président de la banque.

    #France #Bjorgolfur_Gudmundsson,_Enrico_Macias,_Justice,_procès,_Islande,_Landsbanki,_avocats,_banque,_Luxembourg,_Eva_Joly,_Finance,_faillite

  • Populations, environnement : les impacts de l’injustice fiscale
    https://www.cetri.be/Populations-environnement-les

    L’injustice fiscale a un impact considérable, dramatique même, sur les populations et l’environnement. Les pays du Sud sont les plus affectés par cet argent qui leur échappe. Cédric Leterme est docteur en sciences politiques et sociales chargé d’études au Cetri, le Centre d’études sur le développement et les rapports Nord-Sud de Louvain-la-Neuve. Il a coordonné l’ouvrage collectif :Quelle #Justice_fiscale pour le Sud ?, thème qu’il a développé au cours d’une conférence donnée à l’Altrimenti à Luxembourg. (...)

    #Le_regard_du_CETRI

    / Justice fiscale, #Le_Sud_en_mouvement, #Le_regard_du_CETRI, #Homepage_-_Actualités_à_la_une, Le (...)

    #Le_Quotidien

  • « L’#espion_du_président », protecteur de #Benalla et toujours à l’Elysée
    https://www.marianne.net/politique/l-espion-du-president-protecteur-de-benalla-et-toujours-l-elysee

    Il a échappé à la vigilance des sénateurs, personne n’a même prononcé son nom lors des auditions au Palais du Luxembourg. Mais dans son livre consacré aux réseaux d’Emmanuel Macron, notre ancien collaborateur Marc Endeweld, aujourd’hui journaliste freelance, accorde une place importante à celui qu’il appelle même « l’espion du président ». #Ludovic_Chaker, 38 ans est un autre « #chargé_de_mission à l’#Elysée ». Pendant la campagne, il a été le premier salarié d’En Marche, introduit par le conseiller Ismaël Emelien qu’il a rencontré lors d’un déplacement au Caire. Et c’est lui qui propose à toute la bande d’utiliser l’application cryptée Telegram alors peu connue et qui est toujours le moyen de communication préféré de la macronie. C’est également lui qui conseille l’embauche comme garde du corps d’un certain

  • « L’espion du président », protecteur de Benalla et toujours à l’Elysée (Marianne)
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15953-l-espion-du-president-protecteur-de-benalla-et-toujours-a-l-elysee-

    Dans "Le grand manipulateur, les réseaux secrets de Macron", enquête publiée ce 24 avril, le journaliste Marc Endeweld lève le voile, au milieu d’une foule d’autres informations, sur un personnage méconnu et sulfureux de la macronie, Ludovic Chaker, aujourd’hui toujours chargé de mission à la présidence de la République.

    Il a échappé à la vigilance des sénateurs, personne n’a même prononcé son nom lors des auditions au Palais du Luxembourg. Mais dans son livre consacré aux réseaux d’Emmanuel Macron, notre ancien collaborateur Marc Endeweld, aujourd’hui journaliste freelance, accorde une place importante à celui qu’il appelle même « l’espion du président ». Ludovic Chaker, 38 ans est un autre « chargé de mission à l’Elysée ». Pendant la campagne, il a été le premier salarié d’En Marche, introduit par (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Une #taupe de la #DGSE au coeur des #paradis_fiscaux - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/societe/une-taupe-de-la-dgse-au-coeur-des-paradis-fiscaux_2070676.html

    Car si la suite des aventures de Maxime Renahy est à lire dans Là où est l’argent, elles ne s’achèvent pas au sein des services français. Au tournant des années 2010, il quitte #Jersey pour le #Luxembourg, mais ne tarde pas à tout plaquer : la finance, la DGSE, les paradis fiscaux... Mais pas ses idéaux. « Je suis parti mener une vie chiche et souple dans les Vosges », puis désormais dans les environs de Besançon. 

    « J’ai fini par éprouver de la lassitude à faire ces allers retours avec mes clés USB classées #secret-défense. A la fin, j’avais l’impression d’être un tout petit grain de sable pas si efficace que ça ». Surtout, il comprend que le renseignement français n’a d’autre objet que de préserver les intérêts des grands #groupes nationaux, qui ne lavent pas toujours plus blanc que leurs concurrents étrangers : « En bossant pour la boîte, même gratuitement, j’ai fini par comprendre que je bossais pour le #grand_capitalisme_français et pas autre chose ». « Au lieu d’aider les milliardaires et les champions tricolores à se maintenir à flot dans la #mondialisation, ils feraient mieux de servir directement les citoyens », rêve-t-il.

  • Outil pour une #répartition plus équitable des réfugié·e·s en Europe

    L’#accueil de personnes réfugiées peut se révéler très positif à long terme pour une société sur le plan démographique et économique, mais il est très coûteux pour l’Etat social durant les premières années de séjour et suscite de violents débats politiques. Au cours des dernières décennies, les pays d’Europe ont donc, à quelques exceptions près, tout fait pour laisser la #responsabilité de l’accueil à leurs voisins.

    Quelle serait une #répartition_équitable de cette #responsabilité ? Certains ont mis en avant la taille du pays, d’autres sa richesse ou un faible taux de chômage. Grâce à un nouvel outil cartographique développé par #Andreas_Perret, data manager du « nccr – on the move », le Pôle de recherche national (PRN) consacré aux études sur la migration et la mobilité de l’Université de Neuchâtel, sur la base de mon étude de 2014, il est désormais possible de choisir et de pondérer les critères de répartition sur la période 2008-2018. Il s’agit d’une base de réflexion fondamentale dont on espère qu’elle stimulera les Etats à coopérer.

    Une première série de cartes permet de comparer l’effectif de demandeurs·euses d’asile reçu·e·s (représenté par un demi-cercle rouge) avec l’effectif « équitable » en proportion de différents critères (autre moitié du cercle, en gris).

    Ainsi, compte tenu de sa population en 2018 (1.6% de l’UE+AELE), la Suisse a reçu « trop » de demandeurs·euses d’asile (2.3%, soit 15’160 au lieu de 10’386) tout comme l’Allemagne, le Luxembourg, la Belgique, la France, la Suède et surtout la Grèce (66’965 au lieu de 13’615 !), tandis que le Portugal, la Norvège, Le Danemark, le Royaume-Uni et tous les pays de l’Est n’en ont pas reçu « assez ». Compte tenu de son produit intérieur brut (PIB) qui pèse 3.72% de celui de l’UE+, la Suisse aurait, par contre, dû accueillir nettement plus de personnes (24’418). Les mêmes simulations peuvent être effectuées en fonction de la surface géographique et du taux de chômage (proportion inverse) ou d’une combinaison de critères. Si l’on adopte la pondération suggérée dans un rapport de la fondation Mercator (Angenendt et al.), soit 40% pour le PIB et la population et 10% pour le chômage et la surface, on observe que la Suisse reçoit une proportion assez équilibrée des demandeurs·euses d’asile en 2017 et 2018. En 2016 par contre, en pleine crise syrienne, elle aurait « dû » accueillir plus de demandes, surtout en comparaison de l’Allemagne.

    Débat politique informé à l’aide de simulations cartographiques

    La deuxième série de cartes (#Choroplèthe) permet d’identifier en un coup d’œil les pays qui devraient recevoir plus (en rouge) ou moins (en vert) de demandeurs·euses d’asile.

    Un tableau de synthèse (Heat) permet de suivre l’évolution entre 2008 et 2018. Il en ressort – toujours avec la pondération « Mercator » – que si certains pays sont chroniquement « trop peu accueillants » (pays de l’Est européen, Portugal, Espagne, Irlande, Luxembourg, Royaume-Uni), d’autres comme la Suisse, la Grèce et la France ont alterné des périodes d’ouverture et de fermeture. L’Allemagne, la Suède, l’Autriche et la Belgique sont les pays qui ont le plus souvent été aux avant-postes de l’accueil.

    Les cartes n’apportent pas de réponses directes à la question d’une répartition « équitable ». Elles ne donnent pas non plus de réponses à la question des #critères à utiliser ni du nombre total de personnes qui devraient être accueillies. En permettant d’effectuer des simulations, elles ont pour ambition de faciliter un débat politique informé visant à faire progresser l’indispensable #harmonisation des politiques d’accueil à l’échelle du continent européen.

    Note : Exemple pas à pas pour créer une carte : dans le volet « Symbolic » choisir l’année 2018 et affecter un poids de 100% à l’effet de la surface : la carte présentée donne en demi-cercle rouge le nombre effectif de demandes d’asile reçues et en gris le nombre qu’un pays aurait dû recevoir compte tenu de sa taille (surface) par rapport à la surface totale de l’UE+. Pour la France, on compte 119’190 demandes d’asile effectives en 2018, mais la France occupe 11% du territoire ce qui correspond à 73’370 demandes d’asile (11% du total). La France a donc reçu « trop » de demandes d’asile si l’on prend la surface comme unique clé de répartition. En choisissant une autre pondération on peut combiner l’effet de la population, du chômage, du PIB et de la surface.

    https://blog.nccr-onthemove.ch/outil-pour-une-repartition-plus-equitable-des-refugie%c2%b7e%c2%b7s-en-europe/?lang=fr
    #cartographie #visualisation #équité
    #asile #migrations #réfugiés #Europe #quotas #coopération #pondération #statistiques #chiffres

    #Simulation interactive :
    https://public.tableau.com/profile/nccr.on.the.move#!/vizhome/FairShare_0/Symbolic
    #carte_interactive

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    –-> Petit commentaire (mais qui, évidemment, me semble indispensable pour une réforme du droit d’asile européen) :
    Mais... aucune référence est faite sur les besoins, envies, projets et aspirations des demandeurs et demandeuses d’asile !!!!!
    Les demandeurs d’asile sont considérés comme des paquets interchangeables qu’un bureau central pourrait envoyer à droite et à gauches selon son besoin et le besoin des petits bureaux situés sur le territoire européen... la poste, quoi !
    Il n’y a pas du tout l’idée de #matching entre les besoins et nécessités du pays et ceux des personnes concernées...

    ping @karine4 @isskein

    #paquets_de_la_poste

  • L’auto comme arme meurtrière. Quand la masculinité toxique rencontre une pédale d’accélération, la rue se transforme en champ de bataille


    L’Allemagne vient de condamner pour meurtre deux abrutis qui se livraient à un rodéo nocturne dans le centre de Berlin et ont ainsi tué un autre automobiliste. C’est une première.
    C’est une gifle à la culture de la branche automobile qui pue la testostérone. C’est aussi la loi du plus fort et une perversion de l’idée de liberté promue par le capitalisme qui est mise à mal.
    Si ceux qui pratiquent la violence d’État pouvaient en prendre de la graine…
    https://www.heise.de/tp/features/Mordwaffe-Auto-4355526.html

    Selten sorgt eine Gerichtsentscheidung für so viele Diskussionen wie das Urteil des Berliner Landgerichts, das zwei Autoraser, deren Fahrweise einen Unbeteiligten zu Tode brachte, auch in der Berufungsverhandlung wegen Mordes verurteilten. De beiden Angeklagten hatten sich an einer Ampel in der Berliner Innenstadt zum Autorennen verabredet. Das Gericht fand in der Urteilsbegründung klare Worte:
    Die Angeklagten hätten den Tod anderer Verkehrsteilnehmer nicht nur billigend in Kauf genommen, sondern darüber hinaus auch die Mordmerkmale der gemeingefährlichen Begehungsweise, der Heimtücke und der niedrigen Beweggründe erfüllt. Die Angeklagten hätten mit ihren schweren und PS-starken Autos, die beim Zusammenprall wie Geschosse gewirkt hätten, eine hohe Anzahl von anderen Verkehrsteilnehmern und Passanten auf dem auch nachts stark frequentierten Kurfürstendamm in Gefahr gebracht. Sie hätten es dem Zufall überlassen, ob und wie viele Menschen durch ihr Verhalten zu Schaden kommen. Der Getötete sei völlig arg- und wehrlos gewesen, weil er zu Recht darauf vertraut habe, dass ihm keine Gefahr drohe, wenn er bei grünem Licht die Kreuzung passiere. Das Motiv der Angeklagten, das Autorennen um jeden Preis zu gewinnen, sei sittlich auf tiefster Stufe stehend gewesen.
    Aus der Pressemitteilung des Berliner Landgerichts

    Das Urteil wird auch deswegen so heftig diskutiert, weil hier erstmals ein Gericht ein Verhalten als Mord bezeichnet und sanktioniert, das vielzulange bagatellisiert wurde. Schon der Begriff des Unfalls verharmlost ein Geschehen, dass häufig durch falsches menschliches Handeln verursacht wurde. So gibt es einige Politiker, die Autounfälle teilweise alkoholisiert verursacht haben und keinen Karriereknick befürchten mussten. Selbst wenn sie Verletzungen und Todesfälle verursachten, waren solche Taten gesellschaftlich nicht wirklich geächtet.
    Hier zeigen sich die menschenverachtenden Auswirkungen der Automobilpropaganda von der freien Fahrt für freie Bürger. Wer hier reglementieren wollte, für Geschwindigkeitsbegrenzungen oder auch autofreie Zonen eintrat, galt schon als gefährlicher Radikaler. Noch Ende der 1980er Jahre reichte es, dass die Grünen über einen Spritpreis diskutierten, wie er heutzutage längst erreicht ist, um sie als gefährliche Radikale hinzustellen, die die Freiheit für Automobilisten einschränken wollten. Die Straße war nach diesen Vorstellungen der Tummelplatz der schnellen Autos und wer sich vor denen nicht schnell genug in Sicherheit bringen konnte, hatte selber schuld.
    […]
    Der Ausstieg aus der Automobilgesellschaft gehört zu den drängenden Forderungen der Gegenwart, Ein starker Gegner dabei ist Bundesverkehrsminister Scheuer. Er agiert als Minister der Autolobby und damit als entschiedener Verteidiger der freien Fahrt für freie Bürger am Gaspedal. Deswegen lehnt Scheuer verpflichtende Eignungsprüfungen für ältere Autofahrer ebenso ab wie ein Tempolimit auf Autobahnen, wie es von einer Kommission gefordert wurde, die Pläne zur Erreichung der Klimaziele ausarbeiten sollte.
    Gleichzeitig will er freie Fahrt für Uber und andere Unternehmen des Plattformkapitalismus, was Proteste bei der Taxiindustrie und auch bei gewerkschaftlich organisierten Taxifahrern hervorrief. So ist Scheuer ein Verfechter der Parole „Freie Fahrt für freie Bürger“ und der Interessen der Konzerne.
    Das ist eine sehr geläufige Konstellation. So wie die Raser aller Länder die Straßen zum Schlachtfeld machen, wo alle unter die Räder kommen, die nicht schnell genug sind, so gilt auch im kapitalistischen Rattenrennen das Recht des Stärkeren und die Schwachen bleiben auf der Strecke. So wurde das Recht auf Mobilität im Kapitalismus zur freien Fahrt für freie Bürger pervertiert.

    #automobile #vitesse #violence #machisme

    • Où je découvre que sur une Porsche (en tout cas le modèle ici représenté, mais quelque chose me dit que c’est sans doute commun à tous les modèles) l’indication principale, celle au centre, c’est le compte-tours et que la vitesse, elle, est une information secondaire, sur le côté et en plus petit. Voilà qui est éloquent. Cela équivaut à dire en somme que pour la personne qui conduit une telle voiture, la santé du moteur est prioritaire sur la sécurité.

    • @philippe_de_jonckheere
      ... d’autant plus que le compte tours est parfaitement obsolète dans ces voitures dont chaque détail est contrôlé par une pléthore de mini-ordinateurs, ces fameux embedded systems .

      Pour les utilisateurs de véhicules anciens le compte tours sert á éviter que le moteur cale suite á une tentative de démarrage avec un nombre de tours trop petit et surtout á protéger le l’engin contre la déstruction par un conducteur le faisant tourner trop vite. Pour les pilotes de course dans les véhicules équipés de moteurs á explosion le compte tours facilite le choix de la vitesse qui fait tourner la machine avec la puissance maximale.

      Les trois problémes classiques de la conduite étant éliminés depuis longtemps par les boîtes de vitesse automatiques le compte tours n’a plus de raison d’être technique. Il fait partie des signaux symboliques dont sont composés les tableaux de bord virtuels sur les écrans tactiles à la mode.

      Les Ferraris de la derniére génération sont complètement modifiable par la programmation des systèmes de contrôle numérique. Le client qui remplace sa voiture par le modéle le plus récent profite uniquement d’un nouveaux réglage par ordinateur parce qu’il est quasiment impossible de pousser plus loin les paramétres définis par les qualités physiques et chimiques des composantes en dur.

      Conduire une voiture moderne est un acte aussi abstrait et symbolique que le paiement par carte bancaire á la différence près qu’il est réservé aux ninjas spécialisés de transformer une carte de paiement en arme mortelle.

      L’utilisation des systèmes automobiles de luxe étant réservé normalement à une clientéle restreinte protégée contre toute poursuite judiciaire par son énorme richesse nous sommes confrontés depuis quelques années à un nouveau type d’utilisateur plus répandu que les princes saoudiens et enfants d’oligarches russes.

      Les banques européennes et étatuniennes n’arrosent pas seulement les nantis traditionnels. L’abondance d’argent liquide fait également profiter les secteurs économiques nouveles et illicites pour ne pas dire criminelles. Un modéle d’affaire trés populaire auprés des blanchisseurs d’argent est la location de voitures de luxe. Ces entreprises ont souvent leur siége social au Luxembourg alors que les clients se recrutent parmi la pègre locale. Ce sont de jeunes malfrats qui louent à plusieurs une Mercedes AMG ou une A8 pour une semaine pour impressionner les copains. Certains s’endettent pour devenir propriétaire, mais ils sont plus rares et ne font généralement pas partie des cercles fermés qui gérent le trafic de stupéfiants.

      L’accident dramtique de Berlin et la condamnation á la perpuité de deux marginaux font les gros titres, mais le fond du problème se trouves dans les coffres et esprits des dirigeants de l’industrie automobile qui sont en train de ruiner la vie de milliard d’habitants de la terre par les mesures violentes dont ils se servent pour imposer au monde entier leurs produits inutiles.

      Volkswagen et Apple mènent le même combat !

  • « Vous n’avez pas le choix » : la campagne toujours plus manichéenne du camp Macron pour les européennes…
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15765-vous-n-avez-pas-le-choix-la-campagne-toujours-plus-manicheenne-du-c

    Toujours le même leurre depuis 30 ans ils veulent faire « une nouvelle Europe », alors qu’à 27 cela est juridiquement impossible, puisqu’un seul pays peut mettre son veto à chaque modification de traités, et vous pensez que la Pologne voudra mettre un terme aux travailleurs détachés ? Ou que le Luxembourg voudras mettre fin à l’évasion fiscale ? Bref, restont sérieux, et puisqu’on parle d’Europe, sachez de quoi vous parler…. Et remontez à ses origines pour bien comprendre QUI sont les fascistes dans cette histoire…

    Quant à savoir quoi voter, je croie que le choix est effectivement assez simple, et ce n’est certainement pas LREM ou RN. Mais le seul parti qui prône réellement le FREXIT, à savoir l’UPR. Et vous gagnerez ainsi l’équivalent 464€ de pouvoir d’achat par mois, en plus de redonner à notre (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

  • Une équipe de recherche a fait témoigner 12 anciens magistrats ! Ce qu’on y lit révèle la brutalité stupéfiante d’une lutte constante…

    Quand l’histoire se heurte à la justice - Administratif | Dalloz Actualité
    https://www.dalloz-actualite.fr/flash/quand-l-histoire-se-heurte-justice

    Une équipe de recherche a fait témoigner douze anciens magistrats, qui reviennent sur leur parcours et leurs affaires marquantes. Un document riche, qui montre l’évolution de la justice et sa confrontation à l’histoire. Avec des récits stupéfiants sur la préparation du procès Papon ou la peine de mort.
    par Pierre Januelle 30 janvier 2019

    Cette recherche, sous l’égide de la mission de recherche Droit et Justice, a été menée par équipe autour de la professeure Sylvie Humbert, qui a été interroger douze magistrats, certains ayant eu des carrières notables (Simone Rozès, Pierre Arpaillange, Pierre Truche, Bruno Cotte). Elle vise à permettre une histoire du temps présent à travers les témoignages d’acteurs de leur vivant. Si la mémoire peut tromper, ce rapport montre qu’elle est une source précieuse.

    Ces témoignages forment un corpus foisonnant et passionnant, qui montre l’évolution profonde de la justice depuis l’après-guerre. Au sortir de la guerre, la justice est délaissée, paupérisée, avec des salaires médiocres, d’autant que les deux premières années ne sont pas payées. Le magistrat Pierre Truche raconte ainsi : « Je ne suis pas rentré en me disant : je vais dans une profession où je gagnerai ma vie. Pour moi c’était le goût pour la fonction publique. […] Il n’y avait pas d’infractions financières, la grosse difficulté c’étaient les accidents de la circulation. Rappelez-vous, à cette période-là, il y avait 18 000 à 20 000 morts chaque année, et je peux même vous dire qu’il y a des jours c’était une façon de compléter nos fins de mois parce qu’on ouvrait une information chez le juge d’instruction, il ordonnait un transport sur les lieux, on l’accompagnait et on touchait des frais. »

    Progressivement, la justice se modernise et se féminise. Le rapport livre ainsi le témoignage de Simone Rozès, l’une des premières magistrates et la seule à avoir dirigé la Cour de cassation. De nombreuses pages sont également consacrées à l’arrivée du syndicalisme judiciaire, qui ne s’est pas déroulée sans heurt, et à la massification de la justice qui a conduit à une évolution profonde des contentieux.

    Quand la justice se heurte au politique - Administratif | Dalloz Actualité
    https://www.dalloz-actualite.fr/flash/quand-justice-se-heurte-au-politique

    Mais sur le rapport entre politiques et magistrats, les témoignages donnent l’impression d’une lutte continue.

    « Oser envoyer promener son ministre ! »

    Ainsi Simone Rozès qui a été au ministère de la Justice entre 1950 et 1962 : « le désespoir de ce pauvre Michelet arrivant à la justice (entre 1959 et 1961), il avait été à la Défense nationale avant, et quand il appuyait sur un bâton, il y avait toujours un général au garde-à-vous qui se présentait, mais, quand on lui signalait quelque chose sans grande importance, il ne pouvait pas imaginer qu’il ne pouvait pas régler une affaire de quatre sous. Cela rendait les choses difficiles ».

    Vingt ans, en 1980, après 7 heures de délibérés entre « elle-même et la corbeille », comme présidente du tribunal de grande instance de Paris, elle refuse, en référé, un droit de réponse à son ministre, Alain Peyrefitte :« C’était amusant parce que je me suis dit que je mettais ma carrière en route et je le pense toujours, je me suis retrouvée à Luxembourg après, il ne faut pas l’oublier, je devenais très gênante. Oser envoyer promener son ministre ! On pensait que j’aurais pu trouver, et c’est vrai si je n’avais pas été convaincue, une astuce quelconque ».

    Si les magistrats ont toujours défendu leur indépendance, on voit quand même le renforcement progressif. Elle est loin l’époque où en 1958 « la carrière des magistrats se fait au ministère de la Justice, sur décision du garde des Sceaux, du "staff", sur intervention des parlementaires ». En 1987, un discours critique à une audience solennelle et à un courrier courroucé du député-maire de la ville au ministre de l’Intérieur peut entraîner une inspection.

  • Chômage : le faux suspense du gouvernement | Mediapart
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/260219/chomage-le-faux-suspense-du-gouvernement?onglet=full

    Une semaine après l’arrêt des négociations entre les syndicats et le patronat sur les nouvelles règles de l’assurance-chômage, le premier ministre et la ministre du travail ont relancé mardi 26 février une grande phase de concertation. Ils ont refusé de dévoiler les contours de la réforme, annoncée pour cet été. Mais les priorités de l’exécutif sont connues, et les perdants du futur système aussi.

    Je croi que la loi s’appelle « loi de confiance dans l’ #équarrissage »

    • ui, pour la réforme des règles régissant l’assurance-chômage, il y a un plan. Et non, il n’est toujours pas l’heure de le dévoiler. C’est le message que se sont employés à faire passer, lors d’une conférence de presse ce mardi 26 février, le chef du gouvernement Édouard Philippe et la ministre du travail Muriel Pénicaud, appuyés par des explications données aux journalistes par le cabinet de la ministre.

      La réaction du gouvernement était attendue, à la suite de l’échec des négociations entre syndicats et organisations patronales, acté la semaine précédente. « Je regrette évidemment très profondément qu’un accord n’ait pu être trouvé, a déclaré Édouard Philippe. J’ai parfaitement conscience qu’il n’était pas facile d’obtenir cet accord, parce que c’est toujours difficile de remettre à l’endroit un système qui s’est constitué par une sédimentation de règles année après année. »

      Cinq jours plus tôt, le président de la République avait été plus tranchant, ironisant devant les présidents de département réunis à l’Élysée sur des « corps intermédiaires » incapables de se mettre d’accord. « On est dans un drôle de système ! Chaque jour, dans le pays, on dit : “Corps intermédiaires, démocratie territoriale, démocratie sociale, laissez-nous faire”, s’est-il exclamé. Et quand on donne la main, on dit : “Mon bon monsieur, c’est dur, reprenez-la.” Et le gouvernement va devoir la reprendre, car on ne peut pas avoir un déficit cumulé sur le chômage, comme on a depuis tant d’années. »

      Mais si l’exécutif est bien décidé à prendre la main, il se donne encore un peu de temps avant de dire précisément comment il entend modifier les règles, et donc dévoiler qui seront les perdants de sa réforme. Les décisions finales, qui seront prises par décret et ne passeront donc pas devant le Parlement, ne seront pas annoncées avant plusieurs semaines, dans le cours du printemps. Leur mise en œuvre est annoncée pour l’été, sans plus de précision.

      Édouard Philippe et Muriel Pénicaud, à Matignon le 26 février. © capture d’écran - site internet de Matignon Édouard Philippe et Muriel Pénicaud, à Matignon le 26 février. © capture d’écran - site internet de Matignon

      Dans l’intervalle, va s’ouvrir « une concertation très approfondie et très intense », a annoncé Muriel Pénicaud. Dès ce mercredi, la ministre du travail et son cabinet vont commencer à recevoir, un par un, les représentants des salariés et du patronat, mais aussi des associations de chômeurs, des parlementaires ou des lobbys patronaux non représentatifs. Dans un premier temps pour tenter d’« aboutir à un diagnostic partagé ». Puis une seconde fois pour, enfin, dévoiler les mesures que le gouvernement mettra en place. Une « cinquantaine de réunions » en tout, selon une méthode rappelant celle qui avait abouti à l’adoption des ordonnances réformant le code du travail – et qui avait fortement déplu.

      Sur le papier, rien ou presque n’a donc changé depuis la mi-septembre, quand le gouvernement avait présenté sa lettre de cadrage encadrant la négociation qu’il demandait aux partenaires sociaux d’ouvrir. Cinq mois plus tard, les mêmes thèmes et les mêmes mots reviennent. « Il est vrai que nous avons connu quatre mois de négociation, et que certains sujets sont labourés depuis six ans, reconnaît-on au ministère du travail. Mais des points névralgiques n’ont pas été assez discutés, approfondis. » « Les partenaires sociaux sont passés à côté de certains sujets fondamentaux, assure-t-on. Nous avons envie de repartager les choses le plus clairement possible, pour mieux préparer le terrain pour les solutions. »

      Officiellement, il n’est pas encore question d’évoquer ces « solutions », que le gouvernement entend pourtant mettre en œuvre dans les six mois à venir. Il faut laisser passer la séquence actuelle du grand débat, et sans doute les élections européennes, pour trouver plus tard une fenêtre de tir favorable à la présentation de mesures qui risquent de faire grincer beaucoup de dents.

      Pourtant, aujourd’hui comme au mois de septembre, il n’est pas sorcier de comprendre les axes que l’exécutif souhaite favoriser, et dont beaucoup sont explosifs. Les mots employés dans la lettre de cadrage, ceux-là mêmes qui ont abouti à un échec des négociations entre partenaires sociaux, sont plus que jamais d’actualité. En coulisse, le ministère du travail a affûté ses arguments pour convaincre que ses choix étaient les bons. Le cadre financier d’abord : il s’agit toujours de trouver 4 milliards d’économies en trois ans, même si le cabinet de Muriel Pénicaud assure que « le but poursuivi n’est pas économique » et qu’il s’agit avant tout d’« améliorer le fonctionnement du marché du travail ».

      Les priorités, ensuite. À commencer par le désormais fameux « bonus malus » sur les contrats courts, qui verrait les cotisations patronales sur les salaires modulées en fonction du nombre de contrats courts utilisés dans une entreprise. Emmanuel Macron défend cette mesure depuis sa campagne présidentielle et le ministère du travail assure depuis 18 mois qu’elle sera mise en œuvre si une alternative équivalente n’est pas proposée. Mais le patronat n’en veut absolument pas. Ce mardi, Édouard Philippe a rappelé qu’« à ce stade », « personne » ne lui a « proposé […] une meilleure solution ». « L’instrument est sur la table », a-t-il donc martelé, rappelant que la mesure était à ses yeux une « contrepartie » demandée aux chefs d’entreprise, à qui les ordonnances ont assuré « plus de souplesse et de sécurité » dans le licenciement de leurs salariés.

      Les organisations patronales assurent depuis des années que cette mesure est un contresens car utiliser des contrats courts est obligatoire dans certains secteurs, qui ne peuvent pas s’organiser autrement. Le ministère du travail souligne que cette position ne tient pas la route : « Dans tous les secteurs, pour une même taille d’entreprise, pour le même business et les mêmes contraintes, il existe des pratiques très différentes. » Ainsi, parmi les traiteurs – un exemple régulièrement utilisé par le patron du Medef Geoffroy Roux de Bézieux –, certaines entreprises utilisent quarante fois plus les contrats courts que leurs concurrents. « Il y en a un qui fait subventionner sa flexibilité par les autres », traduit un conseiller, agacé.
      Réduire l’indemnisation des salariés les mieux payés, un précédent dangereux

      Le gouvernement reste tout aussi attaché à une réforme du système qui, selon lui, avantage certains travailleurs précaires, qu’il nomme les « permittents ». Il s’agit des demandeurs d’emploi qui travaillent régulièrement, mais sur de petites périodes. Pour le gouvernement, il faut modifier les règles encadrant les droits rechargeables à l’assurance-chômage. Depuis 2014, il est prévu que si un chômeur travaille pendant qu’il touche son allocation-chômage, il allonge la période pendant laquelle il peut toucher de l’argent de Pôle emploi. Un mécanisme qui peut durer indéfiniment, pour peu qu’il travaille au moins 150 heures, c’est-à-dire environ un mois.

      Ces paramètres sont incontestablement bénéfiques pour les chômeurs et les incitent à trouver un travail, même court et peu rémunéré. Le ministère du travail en convient, mais souligne que depuis 2014, la part de ceux qui se trouvent dans cette situation depuis plus de deux ans « a quasiment doublé, passant de 9 % à 16 % » des demandeurs d’emploi qui utilisent les droits rechargeables. « On enferme les gens dans la précarité plutôt que de les en sortir », assure le ministère. Un argument qui ne devrait guère convaincre les syndicats, logiquement très hostiles à une réforme qui serait défavorable aux plus précaires.

      Le débat devrait être tout aussi virulent sur la question, en apparence technique, du calcul du salaire journalier de référence. C’est en se fondant sur ce calcul qu’est établi le montant de l’allocation chômage versée à chaque demandeur d’emploi. Or, se plaint le ministère, environ 20 % des chômeurs indemnisés « touchent une allocation chômage supérieure à la moyenne de leurs revenus » lorsqu’ils travaillaient. La raison ? Le calcul de l’indemnité est établi en fonction du revenu touché uniquement les jours travaillés, et non selon le revenu mensuel global, qui inclut jours travaillés et jours chômés et qui est donc plus faible. Le système actuel « favorise mécaniquement le fractionnement des contrats de travail », plaide-t-on au ministère, et ne pousse pas assez au retour à l’emploi.

      Cette argumentation met de côté le fait que les règles en vigueur depuis octobre 2017 ont déjà corrigé en grande partie les inégalités pointées par l’exécutif, celles qui concernent les contrats de moins de cinq jours. L’assurance-chômage avait trouvé des cas frappants : deux demandeurs d’emploi ayant travaillé 90 jours pour un même salaire pouvaient toucher 1 000 euros de différence en quatre mois d’indemnisation, si l’un avait travaillé avec un CDD de dix-huit semaines, et l’autre avec dix-huit CDD de cinq jours. La situation a déjà été corrigée, 20 % des demandeurs d’emploi ont vu leurs allocations baisser en conséquence.

      Les salariés concernés par cette future réforme font partie des plus précaires. Est-ce parce qu’il en est conscient que le gouvernement insiste en parallèle pour réduire les droits au chômage des salariés les mieux payés ? « Nous devons revoir notre système qui permet d’obtenir des niveaux d’indemnisation pour les salaires élevés qui sont trois fois supérieurs à ce qui se passe chez nos voisins », a prévenu le premier ministre. Les plus pessimistes craindront qu’en touchant d’abord aux droits des plus riches, le gouvernement ne s’autorise un précédent qui fera peu de mécontents, mais qui installera l’idée qu’il est possible de diminuer les allocations chômage.

      Aujourd’hui, le niveau maximal de l’allocation est fixé à 7 750 euros brut (soit 6 615 euros net). Un plafond qui est le plus haut d’Europe, mais qui concerne… seulement 0,05 % des demandeurs d’emploi, selon l’Unédic – et seuls 5 % d’entre eux touchent plus de 1 810 euros net par mois. Muriel Pénicaud et son cabinet ont tellement envie de convaincre que ce plafond maximal est trop haut qu’ils assurent que « le deuxième pays qui indemnise le plus en Europe » est le Danemark, où le plafond est fixé à 2 700 euros par mois. Problème, selon l’Unédic elle-même, il existe des cas où les niveaux sont plus hauts, sans atteindre celui de la France : presque 5 000 euros au Luxembourg, 4 400 en Allemagne.

      Pour réduire les plus hauts niveaux d’allocation chômage, il y a deux solutions. Mettre en place la dégressivité dans le temps, d’abord. Une idée qui a longtemps séduit l’exécutif, mais qui est unanimement refusée par les syndicats, et battue en brèche par l’immense majorité des études économiques. Une étude de l’OFCE a ainsi rappelé fin 2017 que la dégressivité des allocations était tout sauf efficace.

      L’autre possibilité est de baisser le plafond maximal, et c’est l’option que semble désormais privilégier l’exécutif. Une piste qui serait « légitime », compte tenu d’une « situation de quasi-plein-emploi » chez les cadres, dont moins de 4 % sont au chômage. Au ministère du travail, on détaille que « plus le niveau d’indemnisation augmente, plus la durée d’indemnisation augmente » : 419 jours indemnisés en moyenne pour des demandeurs d’emploi touchant 2 000 à 3 000 euros d’indemnités, contre 575 jours pour ceux qui touchent plus de 5 000 euros, et l’écart se maintient même chez les moins de 50 ans, qui retrouvent plus facilement un emploi.

      « Ce ne sont pas les gens qui sont en cause, ce sont les règles », répètent les conseillers de Muriel Pénicaud, qui conviennent que pour le patronat ou les syndicats, les « diagnostics » alignés par le gouvernement « sont difficiles à poser, à accepter ». De fait, il paraît inconcevable qu’ils deviennent des constats partagés par tous. Mais ce n’est de toute façon pas le but poursuivi par le gouvernement, qui ne cache pas son ambition de mettre en place une « réforme systémique ». Que les organisations qui étaient jusque-là aux manettes l’approuvent ou non.

    • Gagner plus au chômage qu’en travaillant : l’étonnante statistique du gouvernement, Hélène Fily
      https://www.franceinter.fr/economie/gagner-plus-au-chomage-qu-en-emploi-l-etonnante-statistique-du-gouvernem

      Le gouvernement reprend la main sur l’assurance chômage en s’attaquant aux contrats courts et aux règles d’indemnisation. En s’appuyant sur une donnée qui interroge : selon lui, un #allocataire sur cinq perçoit un revenu plus élevé en étant au #chômage qu’en travaillant. Qu’en est-il vraiment ?

      De nouvelle règles seront applicables dès cet été pour le calcul des indemnités chômage, a annoncé mardi le Premier ministre Édouard Philippe, accompagné de la ministre du #Travail, Muriel Pénicaud. Cette dernière reçoit dès cette semaine les leaders syndicaux et patronaux, pour une phase de diagnostic, qui, juge-t-elle, n’a pas été assez creusé ces quatre derniers mois.

      Qui touche quoi ?

      La moitié des allocataires touche moins de 860 euros nets par mois. 45% touchent entre 860 et 1 810 euros. Seuls 5 % des allocataires touchent donc plus de 1 810 euros nets chaque mois.

      Il existe également un plafond. À ce jour, il se situe à 6 615 euros nets mensuels, une somme qui est « versée à 0,05 % des bénéficiaires », précise l’Unedic, soit un millier d’allocataires sur les 2,7 millions de personnes qui sont aujourd’hui indemnisées au titre de l’Assurance chômage. Les cadres représentaient, en 2017, 43 % de la masse salariale soumise à contribution sur l’assurance chômage.

      Comment se calcule l’allocation

      Aujourd’hui, l’allocation minimale versée est de 29,06 euros par jour pour un demandeur d’emploi qui a travaillé à temps plein sur une durée suffisamment longue pour en être bénéficiaire. Le montant de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est calculé à partir de votre salaire journalier de référence (SJR). Ce salaire de référence prend en compte tous vos salaires bruts perçus au cours des 12 derniers mois, primes comprises, mais hors indemnités liées à la rupture de votre contrat.

      En moyenne, précise l’Unédic, l’allocation nette correspond à 72 % de l’ancien salaire, sur la base d’un temps complet et le taux varie en fonction de l’ancien salaire : 79% pour un SMIC net et, par exemple, 64 % sur un salaire de 3 000 euros nets mensuels.

      Comment expliquer la statistique du ministère ?

      Un demandeur d’emploi sur cinq gagne t-il vraiment plus au chômage qu’en travaillant ? Prenons un exemple : entre la situation d’un chômeur qui aurait été salarié à mi-temps pendant douze mois et celle d’un chômeur salarié 15 jours par mois, tous les mois ( donc avec un contrat différent chaque mois), le ministère estime que le système actuel favorise le fractionnement des contrats.

      Car dans le premier cas, celui du salarié à mi-temps, on applique un coefficient de temps partiel. Et pas dans l’autre. La salarié à temps partiel qui se retrouve sans emploi ne touchera que 740 euros par mois. Alors que le salarié qui cumule les contrats percevra 900 euros, plus que lorsqu’il travaillait.

      Mais ce qu’il ne faut pas oublier de préciser, c’est que le contrat de longue durée permet une indemnisation plus longue que les contrats courts. Dans notre exemple, le mi-temps sera indemnisé pendant douze mois, tandis que le salarié qui a cumulé les contrats courts pendant 12 mois ne sera indemnisé, lui, que pendant 6 mois. Son capital est grignoté plus vite parce qu’il a travaillé moins longtemps.

      Le gouvernement tient-il compte de cette donnée ? Inclut-il les chômeurs qui travaillent (la moitié des allocataires), et qui cumulent donc allocation et salaires ? L’Unédic a été bien en peine de trouver la moindre donnée qui confirme cette étonnante statistique.

  • Agenda du Libre pour la semaine 9 de l’année 2019
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-9-de-l-annee-2019

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 30 événements (0 en Belgique, 29 en France, 0 au Luxembourg, 1 au Québec, 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche. lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Librelien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre QuébecSommaire

    [FR Châteaubriant] Initiation au système AccessDV Linux - Du samedi 9 février 2019 à 14h00 au jeudi 28 février 2019 à 16h30.

    [FR Paris] Atelier Hebdomadaire de Contribution au Libre - Le mardi 26 février 2019 de 10h00 à 19h00.

    [FR Paris] (...)

  • L’excellent discours de Mélenchon sur l’évasion fiscale en Europe, ce scandale des scandales !
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/15660-l-excellent-discours-de-melenchon-sur-l-evasion-fiscale-en-europe-c

    Sur le banc des accusés, comme il se doit (et comme les médias alternatifs le soulignent depuis des années) : Jean-Claude Juncker et le paradis fiscal du Luxembourg, Pierre Moscovici son complice de la Commission européenne, et bien sûr la myriade de multinationales fraudeuses et voleuses qui, grâce à la connivence de ces traîtres d’hommes politiques, ôtent année après année aux Européens les moyens de vivre normalement.

    OD

    « Le 14 février 2019, Jean-Luc Mélenchon intervenait à la tribune de l’Assemblée nationale pour dénoncer une convention fiscale entre la France et le Luxembourg. Il a expliqué que la fraude et l’évasion fiscale coûtaient chaque année à la France 80 milliards d’euros, soit plus que le déficit du budget de l’État. Jean-Luc Mélenchon a dénoncé les rescrits fiscaux luxembourgeois et les (...)

  • En #Europe, plus une entreprise est grande, plus son taux d’imposition est faible
    https://www.bastamag.net/En-Europe-plus-une-entreprise-est-grande-plus-son-taux-d-imposition-est-fa

    Dans la plupart des pays européens, les #Multinationales paient nettement moins d’impôts que ne le suggère le taux d’imposition officiel. C’est ce que démontre, chiffres à l’appui, un rapport commissionné par le groupe des Verts au Parlement européen. La palme en la matière revient au Luxembourg où le taux d’imposition théorique est de 29 %, mais où les multinationales ne reversent au fisc en moyenne que 2 % de leurs bénéfices, grâce à des arrangements du type de ceux dénoncés dans le scandale des LuxLeaks. (...)

    #Décrypter

    / #Inégalités, A la une, Europe, #Capitalisme, Multinationales, #Finance, Paradis (...)

    #Paradis_fiscaux

  • Juan Branco, le radical chic qui veut la peau de la Macronie - L’Express
    https://www.lexpress.fr/actualite/politique/juan-branco-le-radical-chic-qui-veut-la-peau-de-la-macronie_2061348.html


    Comme j’avais vu que certain⋅e⋅s ont des réserves ici sur le personnage, j’ai parcouru cette bio qui est effectivement… déroutante.

    Avant de rencontrer le phénomène Branco, on s’était penché sur ses hauts faits d’armes : il aurait été vu participant à une course de chevaux dans le désert à l’invitation du cheikh d’Abou Dhabi ; passant la main dans le dos d’un Julian Assange reclus à l’ambassade d’Equateur à Londres ; jouant les photographes pour un tabloïd de New Delhi ; enfilant un gilet pare-balles pour se perdre dans la brousse centrafricaine en pleine crise humanitaire. Tout ça avant l’âge de 30 ans.

  • Agenda du Libre pour la semaine 7 de l’année 2019
    https://linuxfr.org/news/agenda-du-libre-pour-la-semaine-7-de-l-annee-2019

    Calendrier web, regroupant des événements liés au Libre (logiciel, salon, atelier, install party, conférence), annoncés par leurs organisateurs. Voici un récapitulatif de la semaine à venir. Le détail de chacun de ces 39 événements (1 en Belgique, 38 en France, 0 au Luxembourg, 0 au Québec, 0 en Suisse et 0 en Tunisie) est en seconde partie de dépêche. lien n°1 : Aprillien n°2 : Agenda du Librelien n°3 : Carte des événementslien n°4 : Proposer un événementlien n°5 : Annuaire des organisationslien n°6 : Agenda de la semaine précédentelien n°7 : Agenda du Libre QCSommaire

    [FR Rennes] Expolibre d’April - Du lundi 21 janvier 2019 à 09h00 au vendredi 15 février 2019 à 18h30.

    [FR Châteaubriant] Initiation au système AccessDV Linux - Du samedi 9 février 2019 à 14h00 au jeudi 28 février 2019 à 16h30.

    [FR Montpellier] (...)

  • Une histoire des #micro-états

    #Paradis_fiscaux : une longue histoire ?

    Indissociables du fonctionnement de l’économie mondiale, les paradis fiscaux, du #Luxembourg aux #îles_Caïman, de l’état américain du #Delaware au #Panama en passant par la #Suisse n’ont pas toujours bénéficié de leur récente surexposition médiatique. Retour sur une histoire qui remonte au XIXe siècle.

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-14-paradis-fiscaux-une-longue-histoire

    Le #Vatican, un Etat à part ?

    Créé le 11 février 1929 par les #accords_du_Latran, le Vatican est avec moins de 900 habitants le plus petit état souverain du monde. Mais le Saint-Siège, état théocratique où le pape dispose d’un pouvoir absolu, se considère-t-il comme un micro-état ?

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-24-le-vatican-un-etat-a-part

    L’Etat libre de #Fiume (1919-1924)

    A la suite du #Traité_de_Versailles et de la paix de 1919, l’Italie a récupéré le #Trentin et #Trieste, mais malgré l’ampleur de ses protestations, d’autres territoires convoités n’ont pas été obtenus. Fiume, en #Dalmatie, symbolise cette frustration devant une « victoire mutilée ».

    https://www.franceculture.fr/emissions/la-fabrique-de-lhistoire/une-histoire-des-micro-etats-34-letat-libre-de-fiume-1919-1924


    #histoire

    Et le 4ème épisode, sur la #république_des_Escartons :
    https://seenthis.net/messages/758082

    #micro-nations

  • Politique des lanceurs spatiaux : les cinq bombes de la Cour des comptes
    https://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/politique-des-lanceurs-spatiaux-les-cinq-bombes-de-la-cour-des-comptes-806


    "Il y a un risque important que le lanceur (Ariane 6, Ndlr) ne soit pas durablement compétitif face à SpaceX, qui continue de progresser", affirme la Cour des comptes dans son rapport annuel.
    Crédits : ArianeGroup

    La Cour des comptes évoque dans son rapport annuel une série de problèmes qui plombe la filière européenne des lanceurs spatiaux. A commencer par Ariane 6, qui n’est qu’une « réponse transitoire » au défi du marché des lanceurs.

    Enfin un rapport qui évoque les vrais problèmes de la filière spatiale. La Cour des comptes lance une énorme météorite dans le marigot spatial en traitant dans son rapport annuel la politique des lanceurs spatiaux. Il montre la filière sous son vrai profil. Ce rapport pourrait être une bénédiction pour la filière européenne s’il n’est pas rangé rapidement dans un des placards des ministères concernés (Armées, Recherche, Outre-Mer). Pourquoi ? Parce qu’il énumère simplement noir sur blanc ce que tout le monde dans la filière spatiale sait mais ne dit surtout pas par intérêt corporatiste ou par manque de courage.

    1/ La bombe Ariane 6, un lanceur transitoire
    […]
    2/ La bombe du soutien à exploitation d’Ariane 6
    Pressentant le défi que représentait #SpaceX, les pouvoirs publics français ont soutenu en décembre 2014 le projet d’Ariane 6 et d’une nouvelle gouvernance du spatial proposé par les industriels Airbus et Safran. Ce projet, juraient alors les industriels, devait assurer la compétitivité du lanceur européen sur le marché commercial et mettre un terme aux dispositifs de soutiens financiers publics à l’exploitation : […].

    C’est raté pour ne pas dire plus. Ce postulat, qui avait servi aux industriels pour prendre le pouvoir dans la filière des lanceurs au détriment du CNES, ne semble curieusement plus valide aujourd’hui : les industriels demandent toujours autant d’argent pour le soutien à l’exploitation. Le secteur privé se colle finalement à ce que faisait le secteur public.

    3/ La bombe du juste retour géographique
    Éternel dilemme... Le juste retour géographique - un boulet pour une industrie mature - permet à la fois le financement des programmes spatiaux non obligatoires en faisant bénéficier de retombées industrielles les pays qui les financent, à hauteur de leurs investissements.
    […]
    4/ La bombe Vega qui concurrence Ariane 6
    […]
    5/ La bombe de la filière lanceur, aspirateur des crédits du spatial
    Au cours des années récentes, l’engagement financier de la France s’est traduit par la souscription de la moitié des 4 milliards d’euros décidée pour le développement d’Ariane 6, lors de la réunion ministérielle de l’ESA au Luxembourg en 2014.
    […]
    Cet effort, au profit de la politique spatiale européenne en matière de lanceurs, « s’effectue au détriment des autres activités spatiales », affirment les magistrats de la Cour des comptes. Résultat, l’effort consenti pour les lanceurs risque donc d’avoir « un effet d’éviction sur les moyens consacrés à d’autres domaines, notamment les systèmes orbitaux et les nouvelles applications du spatial, pourtant essentiels dans le cadre du développement du New Space », estime-t-elle.
    […]
    Et le CNES ? Le président du Centre national d’études spatiales n’a fait curieusement aucune observation à la suite du rapport de la Cour des comptes, tandis que le ministre de l’Action et des Comptes publics n’a tout simplement pas répondu.

  • Sierra Leone : heurts mortels autour des plantations Socfin
    http://www.lequotidien.lu/a-la-une/sierra-leone-deux-morts-et-des-milliers-de-deplaces-autour-des-plantatio

    Deux morts, des villageois battus par les forces de l’ordre et des milliers d’autres fuyant leurs domiciles dans le chefferie de Sahn Malen, dans le sud-est de la #Sierra_Leone : ces événements d’une extrême gravité se sont déroulés le lundi 21 janvier dans les villages riverains d’une plantation de #palmiers_à_huile exploitée par SAC, une filiale de la multinationale luxembourgeoise Socfin dont les deux principaux actionnaires sont l’homme d’affaires belge Hubert #Fabri (50,2% du capital) et le groupe français Bolloré (38,7%), contrôlé par le milliardaire Vincent #Bolloré. Outre l’huile de palme, un marché en pleine expansion, Socfin est également spécialisée dans la culture de l’#hévéa dont est extrait le caoutchouc naturel.

    Selon une vingtaine d’organisations de la société civile, la répression à Sahn Malen est intervenue après le déclenchement d’une grève pour protester contre les mauvaises #conditions_de_travail et les faibles rémunérations des employés de SAC. Ce mouvement s’inscrit dans un conflit plus large sur l’occupation des terres, soit plus de 18 000 hectares, dont Maloa, une association de défense des riverains, juge qu’elles ont été accaparées par la multinationale. « Avant, nous avions de quoi cultiver et nous pouvions nourrir nos familles, ça allait plutôt bien. Maintenant, nos villages sont dans la #plantation, Socfin a pris nos terres, nous ne pouvons plus cultiver, nous n’avons plus de nourriture. Nous dépendons entièrement de Socfin pour le travail », témoignait en octobre dernier une représentante des riverains, invitée au Luxembourg par un collectif d’ONG (lire ci-dessous). L’élection du président Julius Maada Bio, en mars 2018, leur avait pourtant fait espérer une résolution du conflit foncier.

    #terres #alimentation #meurtres

  • Une fourmi de 18 mètres : la politique migratoire de l’UE - Variances
    http://variances.eu/?p=3848

    Les immigrés ne représentent qu’un peu plus de 10 % de la population européenne. S’y ajoutent moins d’un million de demandeurs d’asile. Le bruit politique et médiatique en relation avec ces personnes est sans commune mesure avec leur importance numérique. Il importe de comprendre que la relative impuissance de l’UE en matière migratoire résulte de deux faits majeurs. Le premier est l’absence de politique communautaire en la matière. En effet les Etats considèrent comme essentielle toute prérogative liée à la citoyenneté. Il en résulte, second fait, une grande diversité des politiques migratoires dans les Etats membres. Cependant des mécanismes de coordination et d’incitation à la convergence de ces politiques ont été mis en place, ainsi qu’à l’épreuve, lors de crises récentes.

    UN RÉSIDENT DE L’UE SUR NEUF N’EST PAS NÉ DANS SON PAYS DE RÉSIDENCE
    L’UE comptait au 1er janvier 2017 (dernières données publiés par Eurostat) 512 millions d’habitants dont 57 millions sont des immigrés au sens « international » du terme (il s’agit de résidents nés dans un autre pays que celui de résidence), soit 11 %. Parmi ces immigrés, 37 millions sont nés dans un pays hors Union européenne à 28 (UE 28), soit 7 %. Ces moyennes ne rendent pas compte de l’extrême diversité des situations par pays. Le Luxembourg compte 45 % d’immigrés, la Pologne 1,7 % (et la France 12 %). La Suède compte 12 % d’immigrés non communautaires, la Slovaquie 0,6 % (et la France 8 %). Environ deux tiers des immigrés sont non communautaires, cette part étant sensiblement plus importante en France et aux Pays-Bas, moins importante en Belgique et en Autriche.

    Description intéressante (cf. les nombres ci-dessus), conclusion à l’eau tiède

    La « politique migratoire de l’UE » n’existe pas,…
    … mais on la rencontre fréquemment.

    (assemblage de deux inter-titres consécutifs)