city:magnanville

  • « Gilets jaunes » : face aux manifestants, de plus en plus de policiers choisissent l’anonymat au tribunal
    https://www.lemonde.fr/police-justice/article/2019/05/24/gilets-jaunes-face-aux-manifestants-de-plus-en-plus-de-policiers-choisissent

    Le titre est réducteur : on voit bien que l’anonymisation va bien au delà des seuls tribunaux.

    L’anonymisation des forces de l’ordre dans les procédures judiciaires, auparavant réservée aux dossiers d’antiterrorisme, s’est multipliée depuis le début du mouvement des « gilets jaunes ». Une disposition adoptée après l’assassinat de deux fonctionnaires de police à Magnanville (Yvelines) à l’été 2016, et entrée en vigueur en avril 2018, a permis d’élargir la possibilité de l’identification « sous RIO » d’un policier dès lors que « la révélation de son identité (…) est susceptible de mettre en danger sa vie ou son intégrité physique, ou celle de ses proches ». A charge pour la hiérarchie policière de délivrer les autorisations.

    L’identification sous RIO est apparue dans au moins une centaine de dossiers depuis le début des manifestations

    En Loire-Atlantique par exemple, la DDSP a autorisé dès 2018 ses 1 300 policiers à avoir recours à l’anonymat dans plusieurs situations : lorsqu’ils rédigent un procès-verbal ou sont amenés à témoigner ou à demander des dommages et intérêts pour des faits passibles de plus de trois ans d’emprisonnement. L’anonymat reste cependant impossible lorsque les policiers sont eux-mêmes mis en cause.

    Inutilisée jusqu’au mois de novembre 2018, l’identification sous RIO est apparue, depuis le début des manifestations des « gilets jaunes », dans plus d’une cinquantaine de dossiers jugés dans les tribunaux de grande instance de Nantes et de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), selon les remontées d’avocats de manifestants et de policiers recueillies par Le Monde. Le dispositif est encore inutilisé à Paris, Toulouse ou Lyon, selon plusieurs avocats, mais une dizaine de policiers l’ont demandé à Bordeaux, affirme leur conseil, Me Guillaume Sapata.
    Lire : Quand des « gilets jaunes » disent manifester « la boule au ventre »

    Ce recours à l’anonymat pour des procédures liées au maintien de l’ordre traduit un niveau de crainte inédit des policiers quant à l’exposition de leur identité. « Ce n’est pas le fait que le prévenu connaisse notre nom qui pose problème, mais le fait qu’il puisse, avec son entourage, le diffuser sur Internet », estime le fonctionnaire menacé. Le précédent du site CopWatch, qui diffusait en 2011 les noms et les photographies de fonctionnaires avant d’être fermé, hante encore une partie de la profession.

    « On sait où il étudie, fais gaffe »

    L’identification sous RIO est avant tout demandée par les fonctionnaires de la BAC et des compagnies départementales d’intervention, qui évoluent chaque samedi « à domicile », selon l’expression d’un policier, contrairement aux CRS et aux escadrons de gendarmes mobiles, opérant dans toute la France. A Nantes, un policier raconte qu’il y a quelques mois un manifestant l’a interpellé par son prénom et celui de l’un de ses enfants, avant de lui lancer : « On sait où il étudie, fais gaffe. »

    Selon Jean-Christophe Bertrand, directeur départemental de la sécurité publique en Loire-Atlantique, la présence d’une « mouvance d’ultragauche » dans la région de Nantes a favorisé la multiplication de ce type de menaces.

    « Les manifestations d’opposition au projet d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes, puis contre la loi travail, ont été très dures et très violentes pour les fonctionnaires, estime le chef de la police nantaise. L’anonymat est une bonne extension de la protection policière, notamment quand les menaces touchent leur famille. »

    A Nantes, le recours de plus en plus fréquent à l’anonymat par les fonctionnaires fait, cependant, débat. Le 14 mai, un manifestant « gilet jaune », jugé pour avoir lancé des pierres et des morceaux de grenade lacrymogène sur des fonctionnaires de police lors de l’acte XII de la mobilisation, le 2 février, a été relaxé par le tribunal. Les magistrats ont considéré que « la décision générale d’anonymisation n’apparaît pas motivée » pour les deux victimes présumées et les deux auteurs des procès-verbaux, et qu’« aucun élément ne permet d’établir l’existence du risque d’atteinte à l’intégrité physique des quatre agents concernés ».

    Les juges nantais ont décidé de la nullité de la procédure. Une logique qui a abouti à au moins trois relaxes de manifestants depuis janvier – dans le reste des dossiers, les magistrats ont mené la procédure jusqu’au bout, malgré l’anonymat des policiers.

    #maintien_de_l'ordre #police #justice

  • La bonne blague de la nuit
    (nop !)
    Une info signalée par Sylvain Ernault sur twitter : "Deux policiers nantais n’ont pas pu se constituer parties civiles car ils voulaient rester anonymes. Pour leur avocate, il s’agissait d’éviter que leur nom apparaisse sur « des sites très engagés dans la lutte armée » comme @Nantes_Revoltee ou Indymedia."
    https://twitter.com/SylvainErnault/status/1095807777660915712

    L’info provient d’un article du Télégramme : Nantes. Le jeune de Plounérin avait jeté des bouteilles sur les policiers depuis son balcon : https://www.letelegramme.fr/bretagne/nantes-le-jeune-de-plounerin-avait-jete-des-bouteilles-sur-les-policier

    Le procès a d’ailleurs fait l’objet d’une nouvelle passe d’armes entre les deux parties sur les constitutions de partie civile des policiers : deux d’entre eux, sur les trois, l’ont fait sous couvert d’anonymat. Cette disposition légale, imaginée pour les policiers infiltrés dans les réseaux terroristes, permet aux fonctionnaires de se prémunir de potentielles « représailles ».

    « C’est la première fois en France que des fonctionnaires sont amenés à faire des dépositions sous couvert d’anonymat dans de telles circonstances », a redit mercredi à l’audience leur avocate, Me Annie Hupé. « Depuis 2016, on voit en effet toujours les mêmes personnes dans la salle d’audience : elles relatent les condamnations, mais aussi les noms et prénoms des policiers, sur des sites très engagés dans la lutte armée comme Nantes Révoltée ou Indymedia. »

    « Chasse aux sorcieres »

    L’avocate s’était donc opposée à la levée de leur anonymat pour protéger ces fonctionnaires qui font l’objet d’une « véritable chasse aux sorcières ». Elle a rappelé qu’un couple de policiers avait été assassiné par un djihadiste sous les yeux de son fils de 3 ans à Magnanville (Yvelines) en 2016.

    Vendredi dernier, une demande de dommages et intérêts avait toutefois été jugée irrecevable par le même tribunal correctionnel pour « défaut d’identification » de fonctionnaires qui avaient déposé sous leur seul numéro de matricule.

    Bon sur le moment ça m’a fait marrer : https://twitter.com/ValKphotos/status/1095826082702544896 et https://nantes.indymedia.org/articles/44517#comment-299661 mais en fait, comme le dit une personne qui me répond, "C’est révélateur de leur état d’esprit quand même. Ils sont en guerre les gus."
    J’veux dire, outre le fait de présenter "indymedia" et "nantes revoltée" comme sites "de lutte armée" (du coup pour les seconds, c’est facebook et twitter les sites en question, ce qui rejoint ce dont parlait @arno https://seenthis.net/messages/759955 ) y’a une attitude complètement puérile à ne pas assumer un secret de polichinelle : toute personne qui assiste ne serait-ce qu’à deux aprèms (c’est mon cas) de procès liés aux manifs à Nantes peut faire le même constat : ce sont souvent les mêmes qui reviennent.... (comme le dit un dicton local : "ça crève les yeux") Entre la #zad, la #loi_travail et les dizaines d’autres mouvements sociaux, y’en a pourtant eut des centaines de procès... C’est tellement flagrant qu’un tableau avait été fait lors d’un des rassemblements estivaux de l’ACIPA (sans doute par la legal team)
    Donc les flics en sont au stade de réclamer de pouvoir toucher de l’argent anonymement ... et craignent que ça se sache ! Et le dénoncer serait participer à la lutte armée djihadiste ?!
    Il va falloir qu’ils fassent un stage auprès de la #CNIL qui leur expliquera le rendu du procès gagné contre l’#OCLCTIC sur le sujet : https://seenthis.net/messages/757648 et le communiqué de @indymedianantes : https://seenthis.net/messages/759682 :

    "l’existence d’une entreprise terroriste ne peut être déduite de la seule expression d’idées radicales au moyen de « communication au public par voie électronique »"

    #internet et #liberté #repression #terrorisme #1984

  • L’enquête sur l’attentat de Magnanville révèle des fuites au sein de la police
    https://www.mediapart.fr/journal/france/110418/l-enquete-sur-l-attentat-de-magnanville-revele-des-fuites-au-sein-de-la-po

    Jean-Baptiste Salvaing et #Jessica_Schneider, les deux policiers tués à Magnanville. © © Police Nationale Une figure du syndicalisme policier se retrouve en garde à vue, suspectée d’une négligence ayant permis au terroriste #Larossi_Abballa de connaître l’adresse du couple de policiers assassinés à leur domicile au printemps 2016. Et dans l’ordinateur d’une jeune fille impliquée dans l’affaire, les policiers ont découvert une liste de 2 626 membres des services du renseignement.

    #France #Al-Qaïda_dans_la_péninsule_Arabique_AQPA_ #Attentat_de_Magnanville #Jean-Baptiste_Salvaing

  • 9 nuits d’émeutes à Mantes la Jolie dans le silence absolu des médias... si ce n’est :

    Mantes-la-Jolie : surveillance maximale au-dessus du Val-Fourré - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/mantes-la-jolie-78200/mantes-la-jolie-surveillance-maximale-au-dessus-du-val-fourre-20-11-2017-

    C’est un drôle de temps qui plane au-dessus des tours du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie. Depuis quelques jours, ce quartier sensible est traversé par des accès de fièvre préoccupants. Ce week-end encore, les policiers ont été victimes de jets de projectiles divers, dont des cocktails Molotov. « Attention ! On parle de quelques petits groupes qui mènent des actions de cinq minutes et se sauvent très vite », tient à relativiser un policier qui, comme les élus ou les habitants, dit avoir vu « pire ».
    À l’origine de cette situation « tendue mais sous contrôle » selon les dires d’un autre fonctionnaire de terrain, il y a l’interpellation, le 7 novembre, d’un jeune de la cité qui accuse les fonctionnaires de lui avoir brûlé la main. Il a déposé plainte et une enquête est en cours.

    https://twitter.com/davidperrotin/status/930011265082232833

    Des policiers de Mantes-la-Jolie accusés de violences à caractère raciste : Alors que la victime a la main brulée, la chair à vif, l’un des policiers dit : « L’individu ne s’est plaint à aucun moment d’avoir mal ai poignet. Ces brûlures ont été constatées » au commissariat.

    Les deux vidéos prises par des riverains montrent une situation totalement calme. Mais l’un des policiers affirme que la victime est coupable « d’outrage et de rébellion ».

    Cet été, ce même commissariat de Mantes-la-Jolie a été accusé de multiples violences policières sur plusieurs femmes. En 2014 enfin, un des agents a été condamné pour avoir violé une femme en cellule de dégrisement

    je vous passe les photos des mains cramées et sans peau du jeune noir interpellé.

    #violences_policières #racisme #affrontements

    • La cité du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie sous tension
      La police est prise pour cible après une interpellation au cours de laquelle un homme a été brûlé aux mains, Le Monde

      Ce soir, ils ont décidé de suspendre les hostilités. Ils se contentent de suivre du regard les camionnettes de police et les voitures banalisées qui passent et repassent au coin de la rue, sans broncher. Leurs poches de survêtement sont vides : ni cocktail Molotov ni mortier. Il est plus de 22 heures ce lundi 20 novembre dans le quartier des Peintres-Médecins du Val-Fourré, cité de 20 000 habitants située dans l’ouest de Mantes-la-Jolie (Yvelines), l’heure à laquelle, depuis le week-end, quelques dizaines de jeunes prennent la police pour cible en attaquant leurs véhicules avec des tirs de mortiers d’artifice et " tout ce qui - leur - tombe sous la main ", raconte l’un d’eux : des pierres, des cailloux, des boules de pétanque… Plusieurs voitures ont été incendiées en quelques jours.

      Ces échauffourées font suite à l’interpellation, mardi 7 novembre, par des agents de la Brigade spécialisée de terrain, d’un homme de 27 ans, au cours de laquelle il a été brûlé " au deuxième et au troisième degrés " aux mains et aux poignets, selon le diagnostic des médecins de l’hôpital parisien où il a été conduit. Des brûlures " aggravées par le diabète " dont il souffre. Le parquet de -Versailles a ouvert une enquête et l’Inspection générale de la police nationale a été saisie.

      La rue du Docteur-Broussais, en plein cœur du Val-Fourré, est le lieu de rassemblement des jeunes du quartier. C’est là qu’ils se donnent rendez-vous, discutent entre copains et, depuis la semaine dernière, qu’ils se retrouvent avant de passer à l’action. " Je suis un professionnel de l’émeute ", fanfaronne Youssef (le prénom a été changé), 20 ans, tout sourire. Le jeune homme est une grande gueule, mais il ne rigole pas. Il vient de passer neuf mois en prison – " un traumatisme ", dit-il – mais il est prêt à prendre le risque d’y retourner. " Vous avez vu les photos de ses mains ? Vous avez vu comment ils lui ont cramé les doigts ?, gronde-t-il. On veut traumatiser les policiers comme eux le font avec nous. " Les quinze jeunes hommes qui l’entourent, âgés de 18 ans à 20 ans, acquiescent. " Cette bavure policière, c’est la goutte d’eau ", renchérit l’un d’eux.

      " Chauffage défectueux "
      Les policiers sont suspectés d’avoir traité le plaignant de " sale négro ", de l’avoir frappé puis maintenu contre un chauffage d’appoint dans le fourgon l’emmenant au commissariat, en ignorant ses " cris de douleur ", selon son -avocat. Dans un communiqué, le parquet a indiqué que l’homme se serait " rebellé ", qu’il aurait " tenté de prendre la fuite " avant d’être menotté puis " hissé avec difficultés dans le fourgon ". Pendant le trajet, il aurait refusé de s’asseoir et " donné des coups de pied dans la porte latérale ". Trois fonctionnaires l’auraient alors " allongé sur le dos où il continuait de se débattre " en tentant de " mordre " l’un d’eux.

      Une vidéo amateur semble cependant montrer que l’interpellation s’est déroulée sans résistance, du moins jusqu’à ce que le plaignant monte dans le fourgon. Face aux caméras de télévision, le secrétaire départemental du syndicat Unité SGP-Police FO, Cyril Thiboust, a déclaré qu’un " chauffage défectueux " était à l’origine de l’incident, qu’il s’agirait donc d’un " dysfonctionnement totalement involontaire " et que " l’individu ne s’était plaint à aucun moment d’avoir mal ". Les brûlures n’auraient été constatées qu’une fois arrivé " dans le local de fouille ". Le jeune homme a dû subir une greffe de peau.

      Des émeutiers mineurs
      Depuis l’attentat commis par un habitant du Val-Fourré se réclamant de l’Etat islamique contre un commandant de police et sa compagne dans la ville voisine de Magnanville, le 13 juin 2016, " nos relations avec les policiers ne -cessent d’empirer ", souligne un jeune homme de 19 ans. Lui et ses copains racontent la même histoire : les contrôles d’identité incessants accompagnés d’insultes à caractère raciste – " bamboula ", " négro ", " bougnoule ", " kirikou " –, de brutalités et de provocations. Pointés du doigt surtout, les " petits nouveaux ", comme ils appellent les jeunes policiers " qui ne savent pas gérer le stress et se sentent vite menacés ". " Les plus âgés savent beaucoup mieux y faire ", souligne l’un d’eux, qui prêche pour une meilleure formation des agents de police.

      L’accalmie d’hier soir n’est ni une trêve ni le signe d’un apaisement, précisent-ils. S’ils sont restés tranquilles, c’est que le gros des troupes était au repos. " Demain, il y a école ", explique l’un d’eux. Car ce sont " les petits ", autrement dit les mineurs, qui sont en première ligne. Tout est organisé en amont par quelques " grands ", dont Youssef et ses amis font partie, qui vont acheter les mortiers à Paris, " chez un fournisseur à nous ", et s’occupent de plonger la rue dans le noir avant chaque attaque. Mais la plupart des émeutiers – entre 50 et 100 – sont âgés de 14 ans à 16 ans. " Les grands ont autre chose à faire, commenteYoussef, qui a arrêté l’école en troisième et -travaille dans un fast-food. Ils ont une vie, une femme, des enfants et un travail ". Les trois quarts des garçons du groupe de " meneurs " ont été en prison – le plus souvent, pour trafic de stupéfiants – et sont au chômage.

      " Quand on veut les raisonner, ils nous rembarrent, témoigne un aîné. On n’arrive à rien. Ils me -disent : “C’est toi qui vas me donner du taf ? Non. Alors ta gueule !”. "" Ce n’est pas ce qu’on veut, les violences policières et les émeutes, dit l’un d’eux. Nous, tout ce qu’on veut, c’est qu’ils arrêtent de nous traiter comme des animaux. Ce qu’on veut, c’est du travail, mais personne ne veut de nous. Notre seule perspective, dans le meilleur des cas, c’est l’usine Renault de Flins. " Assis sur un banc, à quelques encablures, Ousmane, 20 ans, reste silencieux quelques secondes, les yeux rivés sur ses baskets, avant de relever la tête : " Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse d’autre, souffle-t-il. On sait que c’est un truc de con de faire ça, qu’on n’y a jamais rien gagné et qu’on n’y gagnera rien, mais on ne sait tellement pas comment réagir. " Pour lui comme pour les autres, porter plainte ne " sert à rien ", de même que manifester.

      " Si on ne fait rien, les policiers vont recommencer ", juge Youssef. C’est aussi une question " d’orgueil " et " d’honneur " du quartier, admettent-ils. Alors qu’importent les voitures brûlées : " C’est que du matériel, ça se remplace. Mais pas une main ! ", s’emporte un jeune homme, qui -promet un nouveau face-à-face avec les forces de l’ordre dès le week-end prochain.

      Louise Couvelaire

  • #Police : vers l’alignement des règles d’#ouverture_du_feu sur celles de la #Gendarmerie_nationale.
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/12/21/vers-un-assouplissement-des-regles-de-la-legitime-defense-pour-les-policiers

    Interrogé par Le Monde, le ministre de l’intérieur, Bruno Le Roux, défend pour sa part un « progrès en matière d’unification des règles ». Mais il précise que « le gouvernement n’a pas la volonté de libéraliser les procédures d’ouverture du feu ». Le projet de loi de sécurité publique comporte deux autres dispositions. L’identité des policiers sur les actes de procédure (procès-verbaux, rapports…) ou sur les dépositions comme témoin pourra être remplacée par leur numéro d’identification, s’il existe un danger pour eux. Cela répond à une demande de protection exprimée avec force depuis le meurtre d’un couple de fonctionnaires du ministère de l’intérieur, le 13 juin, à Magnanville (Yvelines). Enfin, la peine encourue en cas d’#outrage à l’encontre d’une personne dépositaire de l’autorité publique sera doublée et portée à un an de prison, comme c’est le cas pour outrage à magistrat. Là encore, il s’agit pour le gouvernement de rassurer les policiers.

    #anonymat

    Comme rappelé dans l’article, la #CEDH a condamné la France pour la mort d’un détenu, tué par un gendarme après sommation alors qu’il tentait de s’enfuir de garde à vue : http://hudoc.echr.coe.int/eng?i=001-142426

    Article sur l’arrêt de la CEDH : http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/33000/le-gendarme-tue-le-garde-a-vue-la-france-condamnee-par-la-cedh.php

    • Un article d’analyse très riche.

      http://www.bastamag.net/Legitime-defense-dans-quelles-situations-policiers-et-gendarmes-ont-ils-ab

      Légitime défense : dans quelles situations policiers et gendarmes ont-ils abattu un suspect ?

      « Le gouvernement va-t-il répondre favorablement à l’une des plus vieilles revendications des syndicats policiers : la présomption de légitime défense ? Il s’apprête en tout cas à assouplir les règles encadrant l’ouverture du feu des policiers. D’après les représentants des forces de l’ordre, mais aussi les policiers qui ont manifesté il y a quelques semaines, le cadre juridique actuel de la légitime défense serait trop restrictif pour neutraliser un suspect dangereux. Dans ces conditions, les policiers n’auraient d’autres choix que de se faire tuer ou d’être condamné par la Justice s’ils font usage de leur arme à feu. Cette hypothèse est à l’origine de la réforme. Qu’en est-il vraiment dans la réalité ? Analyse. »

  • Olivier Roy : « La mort fait partie du projet djihadiste »

    Les jeunes radicalisés appartiennent à une nouvelle génération de djihadistes fascinés par la violence et le nihilisme, estime le directeur de recherche au CNRS.

    Directeur de recherche au CNRS, Olivier Roy enseigne à l’Institut universitaire européen de Florence, il vient de publier Le Djihad et la mort, ouvrage dans lequel il explique la nouveauté du terrorisme globalisé par « la quête délibérée de la mort » par les jeunes djihadistes. Auteur d’une oeuvre internationalement reconnue et largement débattue, il revient sur les origines et les moyens de résister à ce « Viva la muerte » mondialisé.

    Le djihadisme n’est-il qu’un nihilisme ou bien également un islamisme ?

    Le projet islamiste au sens strict (c’est-à-dire celui des Frères musulmans) est de construire un Etat islamique d’abord dans un pays donné, en obtenant le maximum de soutien populaire. Du Hamas palestinien au PJD [Parti de la justice et du développement] marocain, en passant par le Ennahda tunisien, les résultats sont variés, mais dans tous les cas le nationalisme l’a emporté sur l’islamisme. Les djihadistes, en revanche, s’inscrivent d’emblée dans la défense de l’oummah [communauté des croyants musulmans] globale et ne s’intéressent pas à la mise en place d’une société stable dans un pays donné. Le nihilisme n’est pas leur projet initial, bien sûr, mais devant l’échec de leur tentative de djihad mondial, ils se replient de plus en plus sur une vision apocalyptique et désespérée, qui, elle, est nihiliste. Et c’est cela qui attire des jeunes sans lien avec les conflits locaux, mais qui sont fascinés par le destin de martyr qui leur est soudain offert.

    Comment expliquer les causes de cette violence « no future » qui s’arrime à la religion musulmane ?

    Sans ignorer la longue généalogie du djihad dans le monde musulman, il faut bien constater que les formes de radicalité que l’on trouve dans le terrorisme et le djihadisme aujourd’hui sont profondément modernes. De Khaled Kelkal aux frères Kouachi, on retrouve les mêmes constantes, toutes très nouvelles : des radicaux venus d’Occident (en gros 60% de seconde génération et 25% de convertis), tous jeunes, tous en rupture générationnelle, tous « born again » ou convertis, tous s’identifiant à un djihad global qui se développe bien au-delà des formes de mobilisation classique (soutien aux luttes de libération nationale). La moitié d’entre eux ont, en France, un passé de petits délinquants. Et surtout, tous se font exploser ou se laissent rattraper par la police et meurent les armes à la main. Bref, pour presque tous, la mort fait partie de leur projet. Ce comportement n’est ni islamiste ni salafiste (pour les salafistes, seul Dieu décide de la mort).

    S’agit-il d’une variante, islamisée, d’un « Viva la muerte » globalisé ?

    Si on adopte une vision transversale (comprendre la radicalisation des jeunes djihadistes en parallèle avec les autres formes de radicalisation nihiliste) au lieu d’adopter une lecture verticale (que dit le Coran sur le djihad), on voit à quel point le nihilisme du terroriste islamique s’inscrit dans un modèle répandu, comme ces jeunes qui commettent des massacres de masse de type Columbine (deux lycéens américains retournent dans leur collège à Columbine en1999 pour massacrer leurs camarades et leurs professeurs), on trouve des analogies frappantes : annonce du massacre à l’avance sur Internet, mise en scène de soi-même avant et pendant (on se filme), référence apocalyptique (satanisme pour Columbine) et enfin suicide. Beaucoup d’observateurs ont remarqué à quel point le prestige de Daech [acronyme arabe de l’organisation Etat islamique] vient de sa maîtrise d’une certaine culture jeune (jeux vidéo, Call of Duty, mise en scène gore) ; Daech permet de se construire en héros négatif, qui occupera la « une » des journaux. Le nihilisme va de pair avec un narcissisme exacerbé : on s’assure, comme Amedy Coulibaly, que les télévisions sont bien là, on se filme en train de tuer, comme l’assassin du père Hamel et celui des policiers de Magnanville. Les décapitations lentement filmées, précédées de l’interrogatoire des prisonniers, suivies de leur dissémination sur Internet, est une technique mise au point par les « narcos » mexicains bien avant Daech. L’esthétique de la violence (que l’on trouve par exemple dans le film de Pasolini, Salo ) est une dimension importante de cette culture gore.

    Est-ce également un mouvement générationnel ?

    En plus de la fascination pour la mort, la dimension générationnelle est fondamentale chez les radicaux. Dans pratiquement toutes les cellules, on trouve au moins une fratrie (et des couples de frères pour le réseau Bataclan-Bruxelles). C’est énorme et inédit, aussi bien dans les groupes d’extrême gauche que dans la tradition radicale islamiste. Et quand ces jeunes ont des enfants, ils les abandonnent à l’organisation, comme s’ils ne pouvaient pas engendrer pour eux-mêmes, comme s’ils refusaient de s’inscrire dans la durée.

    D’où viennent cette haine générationnelle et cet iconoclasme culturel ?

    Les révolutions de jeunes ont été inaugurées par la Révolution culturelle chinoise. Si les révolutions attirent les jeunes, elles prétendent détruire un ordre ancien mais pas les anciens en tant que tels. Or la Révolution culturelle chinoise a visé non pas une classe sociale, mais la génération des parents : un rite d’appartenance était de dénoncer ses propres parents. La haine de la génération des parents va de pair avec l’iconoclasme : on détruit temples, statues et mémoire. Les Khmers rouges sont une parfaite illustration de cette révolution générationnelle. Mais la multiplication récente d’armées d’enfants-soldats (comme peut-être ce que prépare Daech s’ils en ont le temps) est aussi un signe de cette instrumentalisation d’une guerre de génération (ici manipulée, car les enfants ne choisissent pas). Les radicaux ne se révoltent pas au nom de leurs parents : ils dénoncent l’islam, ou plutôt le mauvais islam de leurs parents.

    Comment peut-on lutter contre la propagande de Daech ?

    On commet un contresens total sur la radicalisation djihadiste en pensant qu’elle est la conséquence d’un mauvais choix théologique : ces jeunes attirés par l’islam auraient, entend-on, mal compris le message et auraient suivi une fausse interprétation de l’islam. Bref, il suffirait de leur enseigner un « bon » islam pour les déradicaliser. Mais ils sont justement fascinés par la radicalité, pas par l’islam en tant que tel. Ils suivent le djihadisme parce qu’ils y trouvent ce qu’ils cherchent - la radicalité et la violence -, pas parce qu’ils se seraient malencontreusement trompés d’école. On ne guérit pas un joueur de poker en lui apprenant la belote.

    Ce qu’on appelle la « déradicalisation » n’est pas la solution, expliquez-vous, car « les djihadistes sont des militants ». Mais par quoi faudrait-il la remplacer, et quelles instances pourraient les faire parler ?

    Lors des procès aux assises des anarchistes autour de 1900 (comme celui d’Emile Henry en1894), on avait un forum de débat : le militant défendait ses idées (bien sûr, cela se terminait par la guillotine, mais on le prenait au sérieux). Or aujourd’hui, on fait tout pour médicaliser ou infantiliser le radical (et surtout la radicale : la djihadiste en burqa paraît incompréhensible). Je crois qu’il faut leur accorder la responsabilité, et donc, bien sûr, les punir, mais les pousser à parler politique au lieu de s’enfermer dans la secte.

    L’essor du salafisme, même dans sa version non violente, ne fournit-il pas malgré tout un cadre idéologique favorable au djihadisme ?

    En regardant de plus près, on voit que l’islam des radicaux et de Daech n’est pas vraiment salafiste, car ils ne sont guère obsédés par l’orthopraxie (le strict respect des règles) qui est la marque du salafisme. Mais le salafisme a une responsabilité non pas tant dans la radicalisation terroriste que dans la légitimation d’une sorte de séparatisme, celui de la communauté des croyants par rapport au reste de la société. La conséquence, c’est que le salafisme ne sait pas quoi répondre quand les jeunes radicaux poussent la logique de la rupture jusqu’au bout, car il n’a pas d’argument en faveur du « vivre-ensemble ». Et là il faut mettre les prédicateurs salafistes devant leur responsabilité qui est ici plus sociale que théologique.

    Pourquoi la recherche sur le djihadisme est-elle aussi divergente et divisée ?

    Il y a des enjeux intellectuels, voire idéologiques certains. La recherche en sciences humaines n’est pas une science exacte ; on s’identifie à son terrain, on peut aussi parfois le prendre en haine. Le chercheur fait partie de sa propre recherche. La réponse, c’est le débat dans le cadre assez normé de la rigueur universitaire. Mais le problème est que cette rigueur se trouve bousculée aujourd’hui par les exigences du marché. Il y a un marché de la recherche, à la fois structurel (répondre à des appels d’offres) et occasionnel, la vague de terrorisme a soudainement ouvert les vannes d’un financement dans l’urgence. Le premier qui présente un projet de recherche répondant aux attentes, ou plutôt aux angoisses, des autorités gagne le marché. D’où la tentation de délégitimer la concurrence.

    Comment résister à la terreur que veut répandre Daech ?

    Daech vit de la peur qu’il inspire. Car Daech n’est pas une menace stratégique. Le « califat » s’effondrera tôt ou tard et les attentats, aussi meurtriers soient-ils, ne touchent l’économie qu’à la marge et renforcent la détermination sécuritaire (l’Europe de l’Ouest qui doucement s’enfonçait dans un processus de désarmement y met fin). La crainte d’une guerre civile reste un fantasme, car Daech ne touche de jeunes musulmans qu’à la marge et ne fait rien pour gagner la population musulmane à sa cause (un tiers des victimes de l’attentat de Nice sont des musulmans). Il faut travailler avec les classes moyennes d’origine musulmane en ascension sociale, favoriser l’émergence non pas d’un islam français mais de musulmans français, en cessant de s’appuyer sur des pays étrangers, et en normalisant la pratique religieuse publique, c’est-à-dire en jouant la carte de la liberté religieuse, au lieu de s’enfermer dans une laïcité idéologique et décalée.

    Propos recueillis par Nicolas Truong

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2016/10/11/la-mort-fait-partie-du-projet-djihadiste_5011917_3232.html

    #OlivierRoy
    #Jihadisme

  • Attentats de Nice et Magnanville : la filiale d’Al-Qaïda qui #Inspire les terroristes
    https://www.mediapart.fr/journal/international/031016/attentats-de-nice-et-magnanville-la-filiale-d-al-qaida-qui-inspire-les-ter

    De l’auteur de l’attaque new-yorkaise courant septembre aux #frères_Kouachi, de nombreux djihadistes se réfèrent à Al-Qaïda dans la péninsule Arabique (AQPA). Les attentats de Magnanville et de Nice sont, eux, des décalques de « recettes » préconisées depuis six ans par Inspire, son magazine de propagande. Ce qui interroge sur les lacunes en matière d’analyse du contre-terrorisme français. Le manuel d’AQPA sur la façon de réussir un attentat à l’aide d’un véhicule. © DR

    #International #Al-Qaida #Attentat_de_Magnanville #Attentat_de_Nice #DGSI #Etat_islamique #terrorisme

  • Il est au placard de la "retraite", parfois aigri et souvent de mauvais poil, pas infaillible, mais, de métier (http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/a-propos ) , il connait le sujet.

    « But you stay so cool » (« Smooth », Santana ft. Rob Thomas) | Terrorismes, guérillas, stratégie et autres activités humaines
    http://aboudjaffar.blog.lemonde.fr/2016/08/16/telegram-road

    Les attaques qui nous ont touchés, depuis près de deux mois, ont mis en évidence, une fois de plus, l’inadaptation de notre dispositif. Les meurtres de Magnanville ou de Saint-Etienne-du-Rouvray ont confirmé, encore et encore, que les jihadistes, dont bien peu semblent décidément sensibles aux sanctions pénales, frappaient les cibles symboliques qui nous font le plus mal. Nous voilà confrontés à une menace qui, systématiquement, méthodiquement, s’en prend à notre cohérence sociale et à notre système politique, les deux semblant également malades.

    Il faut dire que ceux qui nous attaquent en priorité ne sont pas des chefs de l’EI, jihadistes syriens ou irakiens ou que sais-je encore, mais dans leur écrasante majorité des Français. Ils ont grandi ici, ont nourri à notre encontre une haine qu’il serait absurde de ne lier qu’à l’invasion de l’Irak par les Etats-Unis en 2003, et ils nous connaissent bien mieux que nous ne les connaissons. Surtout, ce sont eux les assaillants, les agresseurs, et ils ont à la fois l’initiative, la compréhension des enjeux et une capacité glaçante à identifier des cibles. Puisque nous glosons sur le jihad algérien, admettons qu’il y a aussi un jihad français, moins massif mais tout aussi déterminé.

    Depuis près d’une semaine circulent ainsi sur certains réseaux sociaux des listes de gens à tuer, de lieux à frapper, et des conseils pour réaliser de nouveaux carnages. Ces infographies, bien plus détaillées que ce qu’on trouve dans Dabiq, sont relayées, non pas par des millions de tueurs psychopathes, mais par quelques dizaines de sympathisants, et c’est déjà bien assez. Nous sommes quelques uns à les avoir vues, mais ça n’a pas été le cas de tout le monde, me dit-on.

    La menace jihadiste dans notre pays ne cesse de croître et de se densifier, malgré tous les efforts entrepris, et la question d’une profonde réflexion au sujet de nos moyens ou de notre stratégie (notre quoi ?) n’est toujours pas officiellement posée. Pire, alors qu’elle est sèchement refusée par des responsables gouvernementaux, on sent dans certaines administrations comme une forme de fatalité, et il semble y être admis que des outils anciens ou des méthodes anciennes vont continuer à être employés contre un ennemi qui, lui, ne cesse d’innover. La technique est importante, mais elle est sans effet si elle est inadaptée et/ou employée par des organisations en partie déconnectées. Il n’y a là, une fois de plus, aucune critique personnelle mais un appel à des mesures qui ne seraient pas que cosmétiques ou décidées dans l’urgence. On pourrait, par exemple, se renseigner au sujet de Telegram ou admettre qu’on ne gagne pas les guerres uniquement avec d’excellents cibleurs ou de grands policiers mais avec une politique, une stratégie, une identification des buts à atteindre. Je me permets d’ajouter ici que l’accumulation de succès tactiques ou de prouesses opérationnelles ne produisant pas d’effet durable devrait inciter à la réflexion.

  • Menace terroriste : la majorité des Français n’a plus confiance en Hollande et Valls
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/12185-menace-terroriste-la-majorite-des-francais-n-a-plus-confiance-en-ho

    Les Français n’ont pas encore compris la vérité (informations complémentaires) mais ils se doutent de quelque chose, ou alors plus probablement il ne veulent pas admettre que notre gouvernement puisse soutenir (et depuis si longtemps) des …Terroristes… Dans le but de reverser Bachar El-Assad et sur ordre des États-unis… Et après, on s’étonne que ça nous pète à la tronche…

    Deux Français sur trois estiment que François Hollande et le gouvernement de Manuel Valls "ne mettent pas en oeuvre tous les moyens nécessaires à la lutte contre la menace terroriste", selon un sondage Elabe pour Atlantico.

    Magnanville, Nice, Saint-Etienne-du-Rouvray... La litanie des actes terroristes ont fini par avoir raison de la confiance des Français envers le gouvernement sur ce sujet aussi. Selon un sondage Elabe pour (...)

  • Dramaturgie de la domination
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2016/06/16/dramaturgie-de-la-domination

    Orlando, Magnanville, Euro 2016. Les points communs sont nombreux. Dans un contexte où médias et gouvernements s’adonnent, main dans la main, au jeu du cumul des frontières et des transfuges qu’elles génèrent, les trois événements semblent être écrits par le même dramaturge : un ou des êtres, de sexe masculin, se battent, tuent parfois, au nom … Lire la suite →


    http://0.gravatar.com/avatar/9756ba41fe8333157071419a20733f4a?s=96&d=https%3A%2F%2F0.gravatar.com%2Fa

  • Oui, mais contre qui ? et qui bénéficierait de cette soit-disant « pitié » ? ceux des terrains lointains ? ridicule. Les raccourcis tonitruants sont toujours simples et simplistes. L’heure est peut-être venue d’expliquer clairement les actions menées pour éviter ce genre de discours faisant le lit de ce que Patrick Calvar disait craindre en réactions . . .

    Une riposte sans pitié
    http://www.lefigaro.fr/vox/politique/2016/07/15/31001-20160715ARTFIG00286-une-riposte-sans-pitie.php

    Car les soldats du califat, eux, ne font pas la guerre à moitié. Ils viennent jusque dans nos bras « égorger nos fils et nos compagnes », et nous offrons la protection de nos lois à ceux-là mêmes qui veulent nous détruire ! Jamais dans l’Histoire un ennemi n’a bénéficié d’autant de complaisance de la part de celui qu’il combat.

    Cet aveuglement volontaire n’a que trop duré. Pour gagner la guerre, il faut la mener sans demi-mesure ni pusillanimité. Et pour donner à ceux dont c’est la mission quelque chance de l’emporter, il nous faut réarmer. Réarmement militaire et policier, bien sûr. Réarmement législatif, partout où cela est nécessaire. Réarmement moral, surtout, pour surmonter collectivement ce syllogisme pervers drapé dans les oripeaux du « vivre ensemble » qui prétend disqualifier, en France, toute action un peu énergique contre les racines de l’islamisme radical au motif que « ce serait faire le jeu des terroristes ». Comme si nous les combattions mieux en tendant notre cou à leur couteau ! Comme si le plus sûr chemin vers des affrontements intercommunautaires n’était pas précisément la démission de l’État, seul détenteur de la force légitime, et seul garant de la paix civile…

    Évidemment, pour venir à bout de l’hydre islamiste il n’existe aucune arme miracle. Nous n’écarterons jamais tout risque d’attentat. Est-ce une raison pour ne pas tout tenter ? Bien sûr, cette guerre qui nous a été déclarée sera longue et difficile. Nous essuierons sans doute d’autres défaites. Raison de plus pour ne pas perdre davantage de temps. Merah, Charlie, le Bataclan, Magnanville, Nice… C’est maintenant qu’il faut agir si nous voulons un jour interrompre la sinistre litanie.

  • Après la tuerie de Mantes, « il peut y avoir un mouvement vers l’extrême #droite »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/190616/apres-la-tuerie-de-mantes-il-peut-y-avoir-un-mouvement-vers-lextreme-droit

    C’est à #Mantes-la-Jolie que vivait Larossi Abballa, le terroriste qui a tué lundi soir un couple de policiers à Magnanville. C’est aussi dans cette ville LR de 45 000 âmes que travaillait Jessica Schneider, l’une des deux victimes. Sous le choc de cette nouvelle attaque, les Mantais voient arriver la campagne pour l’élection présidentielle de 2017 avec méfiance. Certains ont déjà prévu de s’abstenir quand d’autres ne ferment pas la porte à l’extrême droite.

    #France #Attentat #élection_présidentielle_2017

  • NON @VSD, le policier qui a refusé de serrer la main à #Hollande et #Valls n’est pas @SJallamion
    https://gauchedecombat.net/2016/06/19/non-vsd-le-policier-qui-a-refuse-de-serrer-la-main-a-hollande-et-val

    Intrigué par le geste pour le moins discourtois de ce policier qui, lors de la cérémonie d’hommage aux policiers tués à Magnanville, a refusé de serrer la main au Président de la République et au premier ministre (je croyais que les fonctionnaires d’Etat que sont les policiers étaient soumis au devoir de réserve ? Et au […]

    http://0.gravatar.com/avatar/9faa4d044bbecc32a5bef02aba121599?s=96&d=&r=G

  • Les attentats de l’#Etat_islamique ont fait plus de 2 500 morts en deux ans

    Les attentats qui ont frappé successivement Orlando (Etats-Unis) et Magnanville (France) les 12 et 13 juin ne sont que les derniers en date d’une longue série d’exactions meurtrières menées par l’organisation Etat islamique (EI), qui est de loin l’organisation terroriste la plus meurtrière dans le monde. Depuis la proclamation par l’EI d’un « califat » aux confins de la Syrie et l’Irak en juin 2014, puis l’allégeance de la secte Boko Haram en 2015, Le Monde a recensé 169 actes terroristes commis par l’organisation ou ses « filiales » dans 23 pays, qui ont fait plus de 2 500 morts (voir notre méthodologie).

    https://o.twimg.com/2/proxy.jpg?t=HBiOAWh0dHA6Ly9zMS5sZW1kZS5mci9pbWFnZS8yMDE2LzA2LzE3LzY0NHgzMjI

    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/visuel/2016/06/17/les-attentats-de-l-etat-islamique-ont-fait-plus-de-2-500-morts-en-deux-ans_4
    #attentats #cartographie #visualisation #EI #ISIS

    • Et surtout l’empressement de tous (nous compris) à reprendre en choeur ce refrain si entraînant qui dit que n’importe quel dingue un peu bronzé qui prend un flingue est forcément un militant qui répond aux injonctions personnellement envoyées par le leader de l’EI...

  • Meurtres de Magnanville : Daesh, la CGT et les casseurs dans le même panier télévisé
    http://television.telerama.fr/television/meurtres-de-magnanville-daesh-la-cgt-et-les-casseurs-dans-le-mem

    « Il faut autoriser les policiers à porter une arme en tous lieux, tous temps », déclare un syndicaliste. Il est 10h14 ce mardi sur BFMTV et, quelques heures après le meurtre de deux policiers à Magnanville, « l’armement des policiers hors service » (sic) occupe les débats. « Aujourd’hui, c’est possible mais c’est parce qu’on est en état d’urgence », rappelle le présentateur. Je peine à saisir la logique. En quoi autoriser le policier tué pendant l’état d’urgence à porter son arme en dehors de l’état d’urgence lui aurait-il sauvé la vie ? Source : Ma vie au poste

  • Démonter la dictature de l’émotion :
    Des liens indispensables sur l’instrumentalisation autour de l’hôpital #Necker :

    – alerte immédiate sur la rupture du secret professionnel & de la protection d’un mineur (cible d’un « attentat » 24h auparavant) par Sophie Saint-Geours, professionnelle de la santé :

    Mais on lit du n’imp quoi .Faites les taire SVP #Necker .Meme le corps medical n’a eu connaissance de cet enfant

    source : https://twitter.com/SophieStGeours

    – témoignage lucide d’un parent d’enfant très malade de l’hôpital Necker :

    Des centaines de milliers de personnes défient le gouvernement dans la rue. Une ou deux cassent le double vitrage d’un hôpital. Une ordure tue deux policiers à l’arme blanche. Leur fils de trois ans est en soin à Necker. M. Cazeneuve établi un rapport émotionnel, affectif et psychique entre ces deux séries de faits : le lutte contre la Loi Travail et son gouvernement, le choc produit par la brutalité de ce double meurtre et la situation dramatique de cet enfant. Si les jeunes émeutiers qui ont cassé les vitres de Necker ont été idiots, MM. Valls et Cazeneuve, eux, sont obscènes .

    source : https://lundi.am/Sur-l-instrumentalisation-des-vitres-de-l-hopital-Necker-Un-parent

    – Démontage de l’énorme manipulation médiatique, concernant l’affaire de « la casse de l’hôpital Necker-enfants malades » durant la grande manifestation d’hier par Yannis Youlountas :

    Selon plusieurs témoignages de manifestants, les compagnons et camarades qui se sont progressivement retrouvés aux alentours de l’hôpital Necker ont été piégés par une stratégie policière complètement intentionnelle, un procédé qui n’est pas nouveau.
    /.../
    En effet, c’était l’endroit idéal, car symbolisant l’action de l’État au service des plus vulnérables avec, qui plus est, le petit garçon des policiers assassinés lundi soir par un fanatique religieux parmi les enfants soignés.
    /.../
    En plus, ce procédé allait réussir autre chose : semer le trouble au sein du mouvement social. Au cour de la soirée d’hier, il suffisait d’observer son fil d’actualité : les plus modérés des opposants à la Loi Travail tombaient, les uns après les autres, dans le panneau du « méchant casseur », en partageant les articles fallacieux et en se désolidarisant des insurrectionnalistes auteurs, selon eux, de ce « scandale ».

    source : http://blogyy.net/2016/06/15/machiavelisme-du-pouvoir

    • J’ajoute cette explication plutôt complète de Nantes Révoltée qui a le mauvais goût de ne publier que sur facebook hélas...

      De l’hôpital Necker dans l’offensive spectaculaire marchande
      source : https://www.facebook.com/Nantes.Revoltee/photos/a.336512019718311.70910.294803323889181/1035221733180666/?type=3&theater

      Aujourd’hui, le storytelling policier orchestré par Valls a de nouveau parfaitement fonctionné. Personne, ou presque, ne parle plus du million de manifestants dans les rues de la capitale hier 14 juin. Une mobilisation historique. Personne ne parle non plus de la résistance collective aux offensives policières, des dockers forçant les barrages, des syndicalistes nassés alors qu’il rejoignaient leurs cars, des dizaines de blessés.

      Partout, en « une » des journaux, en boucle sur les écrans, dans la bouche des politiciens : les vitres étoilées d’un hôpital. Jusqu’à l’écœurement. Une fois ce contre-feu allumé, le tourbillon médiatique noie déjà cette journée de lutte gigantesque dans l’insignifiance du flux d’informations.

      Mais que s’est-il réellement passé ? Quelques mises au point.

      1- D’abord, l’hôpital Necker n’a pas été "attaqué", mais certaines de ses vitrines étoilées par deux individus, au beau milieu d’un affrontement confus.

      2- La préfecture de Paris avait déployé son dispositif pour que l’affrontement éclate précisément au niveau de l’hôpital. En prenant en étau le cortège de tête, en empêchant la manifestation d’avancer, et surtout en lançant une série de charges violentes devant le bâtiment. C’est donc au niveau de l’hôpital Necker qu’un point de fixation a été artificiellement créé, et qu’à peu près tout ce qui se trouvait à proximité des lignes policières a été abîmé. Y compris un car de touriste. Et certaines vitrines.

      3- Il était très difficile pour les non-parisiens – autrement dit, une très grande partie du cortège – de deviner depuis le défilé arrivant de la Place d’Italie qu’il s’agissait d’un hôpital. Visuellement, seule une longue baie vitrée grise longeant le boulevard s’offrait à la vue des manifestants - ce qui n’est pas le cas dans le sens inverse de la marche. Nul doute que les quelques égarés pavloviens venus casser du verre – une petite librairie juste à côté à subi le même sort que l’hôpital – n’ont même pas compris ce à quoi ils touchaient.

      4- Quelques centaines de mètres plus haut, Boulevard de Port-Royal, alors que la manifestation venait de s’élancer et que la police semblait décidée d’entrée de jeu à faire monter la tension, des grenades lacrymogènes sont tombées dans la cour d’un hôpital, noyant la cours sous les gaz. Pénalisant à l’évidence bien plus patients et personnels que quelques étoiles sur du verre, préjudice essentiellement esthétique.

      5- Des dizaines de grenades de désencerclement ont été envoyées sur les manifestants juste devant l’hôpital, provoquant de gigantesques détonations, explosant les tympans, faisant bondir les cœurs, lacérant les chairs. La rue a été inondée d’un puissant gaz lacrymogène s’insinuant partout pendant des heures. Si les enfants soignés dans cet hôpital ont été incommodés, c’est probablement plus par l’usage massif de l’arsenal policier que par des coups, aussi idiots soient-ils, sur la baie vitrée du bâtiment.

      6- Derrière cet acte isolé, une opération médiatique et politique obscène. Celles et ceux qui cassent méthodiquement l’hôpital public depuis 30 ans sont les gouvernements successifs. La situation est devenue intenable pour les personnels hospitaliers depuis des années. Des milliers de postes sont supprimés, des milliards économisés sur les dépenses de santé. Les personnels soignants sont par ailleurs régulièrement mobilisés contre la marchandisation de leurs services, et leurs revendications sont ignorées. En ce sens, les gesticulations de la ministre de la santé sont particulièrement ignobles. De même que le parallèle entre manifestation et terrorisme, répété par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. Ou que l’instrumentalisation d’enfants gravement malades pour parvenir à imposer une loi largement rejetée.

      La vérité, c’est que le gouvernement ne sait plus quoi faire pour étrangler cette lutte. Il a tout essayé : la violence, les procès expéditifs, les procédures d’exceptions, la propagande médiatique, la transformation de banales actions de blocages en "association de malfaiteurs", l’usure ... Malgré tout cela, ce sont encore des centaines de milliers de personnes qui résistent dans les rues. Le pouvoir en est donc rendu à faire croire que les manifestants attaquent des hôpitaux. Ne les laissons pas faire.

    • Et donc la vidéo originale du « groupe de casseurs prêts à tuer qui vandalisent l’hôpital pour enfants dont l’orphelin de Magnaville » est là : https://www.periscope.tv/w/1YpKkpXeevmGj
      On y voit CLAIREMENT, et seulement, deux gus qui, pour l’un, casse à toute vitesse une série de vitres, et l’autre donne un coup de pied. Une personne arrive et gueule que c’est un hôpital (vu d’où arrivent les gus, ils n’ont pas pu le lire) et la casse arrête directement.
      Le photographe qui passe et que certains ont pris pour un flic

      s’est signalé sur twitter (et j’aime bien ses réponses !)
      https://twitter.com/psterc/status/743115981933977600

      Cette autre video est bigrement intéressante : on y voit ce qui se passe avant l’étoilage des vitres : les flics semblent débordés et passent par petits groupes devant les vitres de #Necker pour se rassembler sous des jets de projectiles, dont certains sont effectivement très impressionnants. A la fin de la séquence, le vidéaste se retourne et on voit toutes les vitres intactes. C’est là : https://youtu.be/uZsp7i--Df0?t=4m54s

      mais en regardant toute la séquence on pige aussi que c’est l’arrêt de la brigade, enfin rassemblée, des flics devant les vitres qui a entrainé un redoublement de caillassage...
      Cependant il faut visionner une deuxième fois, ou même plutôt aller voir un extrait au ralenti pour bien voir un autre passage pour le moins gênant : après qu’un (très gentil ?) photographe ait tendu un objet (perdu ?) à un flic, un autre flic juste derrière balance une grenade en visant un drapeau rouge... et du coup les gens autour qui passaient très calmement. Une énième image démontrant l’ irresponsabilité et la dangerosité totale de ceux qui sont formés pour faire le « métier du maintient de l’ordre » ....
      https://youtu.be/iIg0kb_Sz0I

      Du coup je crois qu’on peut se dire que France TV fait le service minimum avec son semblant de remise en cause par là : http://www.francetvinfo.fr/economie/emploi/carriere/vie-professionnelle/droit-du-travail/hopital-necker-apres-le-passage-des-casseurs-l-operation-politique-du-g mais ce qui est intéressant, en fait, dans cet article, c’est de se rappeler qui porte la parole de l’hôpital : #Martin_Hirsch !!!
      Dans le communiqué qu’il a donné, il fait une ellipse entrainant l’image que des salles d’opération sont derrière les vitres http://www.aphp.fr/actualite/vandalisme-contre-lhopital-necker mais il ne semble pas prendre ombrage de la révélation de la présence du "petit Mathieu" par #Bernard_Cazeneuve... Il ne s’est visiblement remis ni de son passage au gouvernement, ni du drame #Charlie_Hebdo (non non il n’y a rien d’ironique dans mon propos...)

      Au final reste la sensation troublante que ces videos montrent un moment où la police s’est fait totalement déborder... et de ça, étonnamment, il n’est question nulle part dans les mainstream.
      En fait tout ce bruit médiatique ne cache pas seulement les blessés, dont certains dans un état très préoccupant, ni la masse de manifestant-e-s. Il cache surtout l’esquisse d’une possible victoire . Chose évidemment très flippante pour l’Etat à l’approche de la #manif23juin et en plein #Euro2016...

    • Hop je rajoute l’article des amis de l’Autre Quotidien Nuit & Jour signalé par @monolecte ici http://seenthis.net/messages/500673 :
      La vérité sur l’attaque de l’hôpital Necker, et les conclusions qu’on peut en tirer
      http://www.nuitetjour.xyz/gratuit/2016/6/16/la-vrit-sur-lattaque-de-lhpital-necker-et-les-conclusions-quon-peut-en-t
      N’ayant pas été sur place je me garderai bien d’en tirer les mêmes doutes, mais aussi de les démentir : il y a indéniablement un truc d’espace temps de 16 secondes et deux quidam qui cristallisent l’attention d’un pays entier !

      Aucun soutien de la part de personne autour de lui. C’est clair dans la vidéo. Au contraire, une intervention pour arrêter cela en quelques secondes dès que quelqu’un réalise ce qui se passe.Et aucune résistance ni discussion de la part de l’autre homme, celui qui est venu après coup donner un coup de pied dans la vitre, quand on lui dit que c’est un hôpital pour enfants. Il arrête tout de suite.

      Quant à l’homme à la masse, qui était si déterminé à casser, on ne le voit plus. Il n’est pas là pour continuer ce qu’il a commencé. Son but (sa mission ?) s’arrêtait, semble-t-il, à ébrécher dix vitres en un temps record (dix secondes). Curieux émeutier quand même. On ne peut évidemment exclure qu’il le soit (auquel cas c’est en effet devenu un « professionnel de la casse »...). Mais on ne peut pas exclure non plus qu’il ne le soit pas. En tout cas, cela ne ressemble pas du tout à une scène d’émeute comme on en a vu autour de cassage de vitrines ces trois derniers mois.

      .
      Et il y a aussi le témoignage de l’auteur des vidéo :
      .

      Apres diffusion de cette séquence, je me suis ravisé et mis en ligne la vidéo en entier pour bien avoir le contexte.
      Au niveau du timing, il me semble que la casse à la masse était après ma capture.
      Quand je suis arrivé les très épaisses vitres n’étaient pas brisées.
      Ni après le caillassage, c’est du verre très très résistant(je me suis abrité derrière). Je ne suis pas sûr que les « photographes » étaient des flics, mais on entend bien la femme crier dans le talkie « on capitule » avant de le remettre a son collègue qui le remettra au CRS, juste avant le jet de grenade de désencerclement. J’ai fait des images, mais je ne suis pas capable actuellement d’avoir des éléments de réponses fiables.
      Bien à vous les copains, on lâche rien !"

  • Le #tueur_de_policiers voulait frapper la #France depuis 2011
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140616/le-tueur-de-policiers-voulait-frapper-la-france-depuis-2011

    Larossi Abballa #Larossi_Abballa a tué lundi soir un couple de policiers de Magnanville, suscitant une vive émotion chez les forces de l’ordre. Dès 2011, le terroriste manifestait son envie de commettre des exactions en France. Récemment, Mediapart a publié une série d’articles sur les services de renseignement dans laquelle plusieurs officiers témoignaient de leur énervement à l’encontre d’un système qui les noie dans une masse d’informations au détriment d’une analyse qualitative.

    #attentats #Etat_islamique

  • L’Etat islamique revendique le meurtre d’un couple de policiers dans les Yvelines
    https://www.mediapart.fr/journal/france/140616/letat-islamique-revendique-le-meurtre-dun-couple-de-policiers-dans-les-yve

    Un commandant de #Police et sa compagne ont été tués lundi soir à Magnanville, dans les Yvelines, dans une attaque à l’arme blanche revendiquée par l’organisation État islamique (EI) via son agence Amak. L’exécutif confirme qu’il s’agit d’un « acte terroriste ».

    #France #Fil_d'actualités #Assassinat #terrorisme

  • Prisons israé­liennes - Témoi­gnage d’une femme pales­ti­nienne
    http://www.alsacelibertaire.net/spip/spip.php?article149

    Transmis depuis Coco Magnanville Samidoun, lundi 30 septembre 2013 L’article suivant est traduit de l’arabe. Il est écrit par Leena Jawabreh, ancienne pri­son­nière poli­tique pales­ti­nienne dans les prisons israé­liennes. Leena Jawabreh a purgé une peine de quatre ans de prison dans les prisons israé­liennes jusqu’à sa libé­ration le 16 juillet 2008. Elle a été arrêtée à nouveau le 15 août 2013, en même temps que Myassar Atyani et Linan Abu Ghoulmeh et condamnée à un mois de prison et à 1000 shekels (environ (...)

    #Autres #Féminisme #Anticolonialisme #Antiimpérialisme #Palestine
    http://www.france-palestine.org/Affronter-l-emprisonnement-dans