city:marignane

  • http://cqfd-journal.org/Marignane-chemin-de-croix-1845
    Comme un micro-climat : l’extrême droite s’est toujours très bien portée autour de l’étang de Berre. Et particulièrement à #Marignane, ville de 34 000 habitants où Marine Le Pen s’est taillé la part du lion au premier tour des présidentielles, raflant 42,5% des suffrages. Dans cette agglomération sans âme et en mal d’identité, les valeurs ultradroitières, la peur de l’autre et l’angoisse du déclin font des ravages. Reportage.
    #FN @cqfd

  • Les classes populaires et le FN - Willy Pelletier Intégrales - Radio Campus Lille
    http://www.campuslille.com/index.php/entry/les-classes-populaires-et-le-fn-willy-pelletier

    Ce lundi 24 avril 2017, les Amis du Monde Diplomatique de Lille organisaient une rencontre à Lille, avec Willy Pelletier autour de l’ouvrage collectif : Les classes populaires et le FN aux éditions du Croquant.


    Les votes FN ne forment pas un « électorat », mais « un conglomérat ». 


    Dans ce « conglomérat » particulièrement volatile ne figure qu’un ouvrier sur sept, mais il inclut néanmoins une composante populaire qui n’est pas négligeable : plus de la moitié des votes FN se recrute chez les ouvriers et les employés (actifs ou retraités). Si ce vote FN d’une fraction des classes populaires – dont le premier parti est, et de loin, celui de l’abstention – ne surprend pas ceux qui les assimilent à la figure du « beauf » machiste et homophobe, raciste et xénophobe, il interpelle les autres. Les enquêtes ethnographiques rassemblées dans ce livre tentent d’élucider les raisons et les causes de ces votes populaires en faveur du FN. Que veut dire l’ouvrier ou la femme de ménage qui votent FN ? Un ouvrier qui vote FN est-il un « ouvrier raciste » et que signifie « raciste » dans son cas ? L’est-il au même sens qu’un aristocrate qui vote, lui aussi, FN ? Ces enquêtes portent à conséquences politiques : outre qu’elles invitent à rectifier la vision stéréotypée de « l’électeur FN », elles montrent que la lutte politique contre le FN peut prendre appui sur les contradictions latentes au sein de ce « conglomérat » pour travailler à son implosion.

    Intégrales, c’est la mise en ligne des documents originaux, dans leur totalité, non retouchés, diffusés lors des émissions de Radio Campus Lille. Document libre d’usage, suivant le respect du droit des auteurs.

    #Audio #Radio #Radios_Libres #Radio_Campus_Lille #fn #Sociologie #Willy_Pelletier #Classes_Sociales

    • Effectivement, j’aurai aimé que le conférencier utilise un peu plus l’expression : Re créer du lien social, des activités communes.

      Passé ce Dimanche dans la commune de Berthen (pas loin de Godewaersvelde), au Nord de #Lille.
      Un patelin à 20 Km de la fabuleuse métropole européenne, dans un paysage superbe, prés du mont noir.
      Sommes rentré au hasard dans un bistrot vide, qui servait des tartines, enfin c’était ce qui était marqué sur la porte. Tout était fermé dans le village, un Dimanche à 13h.

      Pas de beurre sur le pain, ils n’y en avait pas dans la maison.
      La déglingue décrite par Willy Pelletier, elle est là !
      Le résultat des élections aussi.
      http://www.rtl.fr/election-presidentielle/region-hauts-de-france/departement-nord-59/commune-berthen-073

    • A écouter aussi : La Brique Lille sur les ondes - le numéro 50 : Les chiens ne font pas des chats

      
- Le collège sécuritaire de Lille Moulin : Bienvenue à Alcatraz ! Chacun(e) à sa place.

      – Le beau bar de génération identitaire : La Citadelle à Lille.
      
- Métro de Lille, drôle d’odeur à Saint Maurice Pellevoisin.

      – Plus il y a de riches au M2, plus il y a d’arbres : L’Argent des Mulliez planqué chez les 3 Suisses. Notre bourgeoisie locale.

      http://www.campuslille.com/index.php/entry/la-brique-lille-numero-50

    • Marignane, chemin de croix provençal Un reportage de Jean-Baptiste Bernard. CQFD n° 154 Mai 2017

      Comme un micro-climat : l’extrême droite s’est toujours très bien portée autour de l’étang de Berre. Et particulièrement à Marignane, ville de 34000 habitants où Marine Lepen s’est taillé la part du lion au premier tour des présidentielles, raflant 42,5% des suffrages. Dans cette agglomération sans âme et en mal d’identité, les valeurs ultradroitières, la peur de l’autre et l’angoisse du déclin font des ravages.

      " Tu vois cette place ? Pour les racistes, c’est l’endroit le plus chaud de Marignane. Mais en vrai, elle est toute paisible . Tu te sens en insécurité ici ? Pas moi, en tout cas. «  Et Mohammed, troisième chaise, de se gondoler :  » Tu m’étonnes... T’es arabe, t’es pas censé être concerné. Au contraire, c’est de toi qu’ils ont peur..." Mario encore : " On côtoie au quotidien des gens qui votent FN. Des gens avec qui on discute depuis longtemps. Et quand on leur fait remarquer qu’ils votent d’abord contre nous, ils répondent toujours : " Non, mais toi, c’est pas pareil..." Razmik approuve, avant de faire le lien : " Au fond, il y a un truc qu’on partage avec les électeurs frontistes : la souffrance. Ce que tu vois dans cette ville, c’est la souffrance de la France, de A à Z. " A Marignane, même l’alphabet est un chemin de croix.

      On n’est pas les seuls à tirer la langue. A Manosque, Sisteron ou Istres, c’est la même chose. Toutes les villes de 30 000 habitants du sud de la France se meurent doucement.

  • Villes face au djihad : Marseille sourde aux sirènes

    La cité phocéenne serait parée d’antidotes au départ de jeunes vers la Syrie. Une thèse balayée par la police et la justice.

    « El hamdou lillah ! Marseille a jusqu’à présent été épargnée par l’islamisme violent. » Pour Haroun Derbal, l’imam d’Islâh, la mosquée du marché aux puces, c’est « grâce à Dieu » que la deuxième ville de France, la plus musulmane d’Europe, échapperait au phénomène du djihadisme ; pour d’autres, c’est en raison de sa sociologie. Une exception d’autant plus étonnante pour une ville portuaire, point névralgique et historique de tous les trafics, haut lieu du narcobanditisme, où cinq arrondissements sont classés parmi les plus pauvres de France.

    C’est pourtant dans ces facteurs que Raphaël Liogier, sociologue et philosophe à l’IEP d’Aix-en-Provence, recense les antidotes marseillais au djihadisme. « Marseille est aussi la ville où le tissu associatif de solidarité est le plus intense, analyse-t-il. Les Marseillais pauvres ne se sentent pas exclus, à la différence de villes comme Lyon, Bordeaux, Paris avec leur centre-ville bourgeois et leurs banlieues livrées à elles-mêmes. A Marseille, les minorités sont dans le tissu urbain ». Pour le sociologue, la « vieille tradition de régulation sociale par le banditisme » joue son rôle. Les profils susceptibles de commettre des attentats sur le sol français sont, selon lui, des individus attirés par le statut de « "petit caïd" : or, à Marseille, il y a des débouchés offerts - avant l’islam - comme moyen de trouver cette reconnaissance, cette aura ».

    « La menace est la même qu’ailleurs »

    Le narcobanditisme et l’économie souterraine de la drogue qui ont envahi de nombreuses cités siphonneraient-ils des « vocations » d’islamistes radicaux, comme ils auraient empêché, en2005, l’explosion des quartiers Nord de Marseille alors que les banlieues parisiennes flambaient ? Un avocat pénaliste marseillais l’assure : « Les jeunes ont moins envie de faire une révolution islamiste lorsque, en bas de chez eux, ils peuvent gagner 100 euros par jour en faisant le guetteur. Ou même beaucoup plus d’argent en dirigeant un réseau, pour s’acheter un petit snack ou une maison au pays. »

    Cette analyse est radicalement combattue par les autorités, police et justice confondues. Au lendemain de l’agression, le 11 janvier, d’un enseignant marseillais juif frappé avec une machette par un lycéen revendiquant agir « au nom de Daech », le préfet de police a souligné qu’il ne fallait pas minorer le phénomène. « Même si tous ne sont pas prêts à passer le cap, certains ont des profils inquiétants. La menace est la même qu’ailleurs. »

    Au palais de justice, on se refuse également à donner le moindre crédit au postulat selon lequel le banditisme éviterait le terrorisme. Au contraire même, la prégnance de réseaux criminels dans la ville, en particulier dans les cités, pourrait rendre l’accès aux armes de guerre plus aisé qu’ailleurs. Les kalachnikovs qui servent à la trentaine de règlements de comptes commis chaque année à Marseille entre trafiquants pourraient facilement tomber entre d’autres mains, considère un magistrat.

    Aucune investigation ne démontre un soutien ou un financement d’un réseau de stupéfiants à l’islamisme radical, ni de djihadiste avéré avec une velléité de départ vers la Syrie ou l’Irak qui serait en même temps dans le narcobanditisme. Les deux mondes sont décrits comme totalement étanches, bien que les services surveillent étroitement la radicalisation en prison du patron d’un des plus importants réseaux de stupéfiants dans les cités. « Mais ça n’en fait pas un futur djihadiste, indique un enquêteur. Je le vois mal partir avec les autocars d’Eurolines vers la Syrie quand il sortira de prison. Il a plus d’intérêts même en termes de reconnaissance sociale à reprendre son business. »

    400 fichés « S »

    Mais ce fin connaisseur du banditisme marseillais s’inquiète davantage du « prolétariat » du narcotrafic, les guetteurs, les petits vendeurs. Rien ne dit que ceux-là, estimant qu’ils ne gravissent pas assez vite les échelons, ne basculent pas dans le terrorisme. Du côté de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) qui suit des milliers de mineurs délinquants, les éducateurs sont particulièrement attentifs aux signes de radicalisation. Très peu de signalements sont pourtant remontés, au point que la direction a soupçonné ses personnels de renâcler à dénoncer des adolescents en dérive. Ce n’est pas le cas.

    Les dix-huit fonctionnaires qui travaillent au renseignement pénitentiaire recensent, eux, une cinquantaine de détenus radicalisés à surveiller en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Le matelas par terre en cellule, la présence de livres salafistes, la venue au parloir d’une épouse portant subitement la burqa... Le repérage donne lieu à une surveillance de ces prisonniers et à leur isolement lorsque des actions de prosélytisme sont mises au jour.

    Avec 400 individus radicalisés et fichés « S » dans les Bouches-du-Rhône, et une dizaine d’assignés à résidence depuis l’instauration de l’état d’urgence, le département se place néanmoins dans une moyenne nationale. Mais, en proportion, il y aurait moins de départs vers la Syrie, l’Irak ou l’Afghanistan depuis Marseille que depuis Nîmes, Montpellier, Lunel, Cannes et Nice où se recensent des foyers idéologiques.

    La ville serait-elle pour autant immunisée ? C’est aller vite en besogne car, en 2014, Marseille a servi de base à Mehdi Nemmouche, l’auteur présumé de l’attentat du Musée juif de Bruxelles qui a fait quatre morts le 24mai 2014. Ce Roubaisien, radicalisé lors d’une incarcération au centre pénitentiaire de Salon-de-Provence (Bouches-du-Rhône) puis vraisemblablement parti rejoindre un groupe combattant en Syrie en2013, a, six jours après l’attentat de Bruxelles, été interpellé à sa descente d’un bus à la gare routière de Marseille.

    Complicités

    La justice belge a mis en examen deux Marseillais, anciens compagnons de cellule de Nemmouche considérés comme « les seuls contacts ayant été en mesure de [lui] assurer le financement nécessaire à son séjour à Bruxelles et à l’acquisition du matériel indispensable à l’exécution des actes qui lui sont reprochés, particulièrement les armes ». Selon les policiers français, l’arme de calibre 38 ayant été utilisée par Nemmouche provenait d’Avignon. Ces complicités marseillaises prouvent au moins que la ville n’est pas totalement à l’abri de l’islamisme radical.

    Des départs de Marseillais vers la Syrie ont aussi eu lieu. Comme celui de Mohamed, un fils de notables marseillais exerçant des professions libérales, ayant pignon sur rue. Avant son départ vers la frontière turco-syrienne, l’étudiant fréquentait deux mosquées de la ville et avait pris contact avec un passeur régulier de futurs combattants de Daech. Marseillais encore, l’un des auteurs de l’attentat déjoué contre des militaires du sémaphore du cap Béar (Pyrénées-Orientales)...

    Régulièrement, les juges des enfants marseillais sont saisis pour signer des interdictions de sortir du territoire frappant des mineur(e)s qui ont manifesté le désir de rallier Daech. Le parquet de Marseille a ainsi « bloqué » in extremis une mère de famille qui entendait partir faire le djihad avec ses très jeunes enfants. En janvier, un habitant de Marignane a été condamné à six ans de prison pour un « délire djihadiste » qui l’avait conduit à s’armer et à préparer des explosifs. Cet admirateur de Mohamed Merah n’avait jamais mis les pieds dans une mosquée, ni ne connaissait les rudiments de l’islam.

    L’un des principaux contrepoisons au djihadisme tiendrait aussi à la présence de nombreux musulmans d’origine algérienne

    Haroun Derbal, l’imam de la mosquée du marché aux puces, évoque, lui, ces matches de foot où l’arbitre et les joueurs s’arrêtent pour faire la prière, le club de boxe d’une cité où l’on prie avant chaque entraînement et où les filles boxent en voile. Mais, déplore l’imam, c’est au sein de la famille que la radicalité gagnerait du terrain. A l’image de ce père de famille, fiché « S », qui doit être jugé en février par le tribunal correctionnel. « Si je réveille mes enfants à 5 heures du matin pour la première prière, c’est pour leur bien », a-t-il expliqué aux policiers. L’allégation de violences sur l’aîné de ses enfants - placés depuis juillet - a entraîné ces poursuites judiciaires. Ce père de famille revendique une « pratique religieuse rigoriste mais ce n’est pas pour cela que j’irai poser des bombes ».

    Sur les quatre-vingt salles de prières marseillaises, une demi-douzaine seraient dans le viseur de la préfecture de police. Des perquisitions ont eu lieu, comme à la mosquée d’Air Bel où la présence d’individus très radicalisés vaut à cette importante cité des quartiers Est de Marseille le surnom de « Petite Kaboul ». Deux autres mosquées, celles de la cité Consolat dans le 15e arrondissement et de La Bastide Saint-Jean dans le 12e, ont aussi été perquisitionnées. Des opérations jugées par la police « très intéressantes en termes de renseignement et de connaissance des relations entre les personnes ». A Consolat, un pistolet automatique et une somme de 130000 euros ont été saisis au domicile de l’associé d’un des responsables de ce lieu de prières. Les enquêteurs penchent pour une « origine stupéfiants ».

    « Un islam de chibanis »

    Mais les Marseillais musulmans - beaucoup préfèrent placer en tête leur identité marseillaise- seraient protégés de la radicalité par l’exercice d’un islam apaisé, « un islam de chibanis [vieux] », selon l’expression de l’imam Abdelaâli Kallab. Pour ce jeune imam, la plus grande ville musulmane d’Europe - on évoque le chiffre de 250000 musulmans - aurait pu « facilement être un foyer du djihadisme, un centre idéologique » mais elle ne l’est pas devenue. Il se garde cependant de parler d’une « poche de résistance » marseillaise, craignant toujours une dérive « qui peut s’opérer par Internet ».

    L’un des principaux contrepoisons au djihadisme tiendrait aussi à la présence de nombreux musulmans d’origine algérienne et aux liens encore très forts entre Marseille et l’autre rive. « Avec 250000 morts durant les années noires, les Algériens sont vaccinés dix fois contre le djihadisme », explique Abdessalem Souiki, imam itinérant et fondateur de l’association La Plume des savoirs qui organise un soutien scolaire auprès d’une centaine d’élèves. Comme d’autres, il prêche pour la création d’un collège d’imams et de théologiens, « à l’instar d’une chambre des métiers ou une chambre des artisans. Nous aurions les moyens de faire le tri, de valider ou non l’ouverture d’une salle de prière, mais il faudrait un geste fort des autorités locales, comme de mettre à la disposition des musulmans des lieux de prière salubres et dignes de ce nom ».

    Cette reconnaissance de la présence de musulmans à Marseille aurait dû se faire depuis des années, notamment avec la construction d’une grande mosquée. Une première pierre a été posée en mai 2010, mais elle ressemble bien à la dernière.

    Luc Leroux

    Source : Le Monde
    Dimanche 31 Janvier - Lundi 1er Février 2016 - p.9

    #Daesh #Djihadisme #Marseille

    • Bonjour,
      Avant, ma vie me semblait satisfaisante jusqu’au jour où ma mère nous a quittés. Elle est partie vivre avec un autre homme et mon père ne pourrait pas nous rendre heureux tout seul parce qu’il n’avait pas assez de salaires. Et moi, je suis l’ainé de la famille donc cela devrait être moi qui gère tout et remplace ma mère. Je ne savais pas quoi faire, car la vie est très dure et c’est également dur de trouver du travail rapidement. C’était ma voisine qui m’avait suggéré de contacter un Prêteur qui offres de crédits entre particulier à court, moyen ou long terme au meilleur taux 2% dont elle m’a donné l’adresse. Le Prêteur Mr Jean Coudray m’avait dit que j’aurais mon prêt après une semaine si je suis ses conseils comme il faut. Maintenant tout va à merveille car j’ai reçu mon virement de 20.000 €. Grâce au Prêteur Mr Jean Coudray j’ai pu avoir un avenir meilleur plein de bonheur et ma vie fut heureuse comme tous les autres au tour de moi. Vous pouvez le contacter directement par émail pour de plus amples renseignements : mr.jeancoudray@gmail.com

  • SOLIDARITÉ POUR MOHAMED SAÏD
    http://mars-infos.org/solidarite-pour-mohamed-said-457

    Jeudi 12 novembre, l’État français va tenter d’expulser le jeune Mohamed Saïd contre sa volonté. Retrouvons nous à l’aéroport de Marignane pour résister à cette expulsion. RDV à 9h devant l’entrée de la Fac St Charles, avec vos pieds et vos voitures (...) — Migrations - Sans Papiers, expulsions, centre de rétention, sans papiers, Marignane, manifestation

  • Les Inrocks - FN : une victoire en trompe l‘œil
    http://www.lesinrocks.com/2014/03/25/actualite/fn-victoire-en-trompe-loeil-11490977

    A l’épreuve du pouvoir local, le FN prend également un gros risque : celui de perdre sa quasi-virginité politique à l’horizon de la présidentielle de 2017. “C’est l’épreuve de vérité ou bien la mort subite, tout dépend si l’on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein, explique Nicolas Lebourg. Si le FN échoue dans sa gestion municipale, c’est une catastrophe politique dont il aura du mal à se remettre mais s’il réussit, il apparaîtra crédible et notabilisé. L’avenir de Marine Le Pen tient peut-être sur les épaules de Steeve Briois.”

    En 1995, année faste où le FN avait raflé trois mairies (Toulon, Marignane, Orange), elles étaient présentées comme des “villes laboratoires” qui seraient “force de démonstration”. Délégué général du mouvement, Bruno Mégret parlait de ces villes comme de “l’avant-garde d’une stratégie territoriale” qui devait permettre au FN de remporter une “cinquantaine de villes en 2001”. Au final, la plupart des maires frontistes ont fini devant les tribunaux pour des irrégularités de gestion… “Une lourde responsabilité repose sur nos maires mais nous allons passer cet obstacle, promet Marine Le Pen en anticipant sur les résultats. Vous vous trompez si vous pensez que nous fuyons la gestion du pouvoir. Le FN n’est plus le parti contestataire des années 80. Nous avons envie de faire nos preuves en gérant des mairies. Je pense d’ailleurs que c’est le seul moyen pour nous de conquérir le pouvoir en 2017. Nos équipes sont prêtes !”

    #FN #municipales

  • Le FN en ses mairies : endettement et préférence nationale | Mediapart
    http://www.mediapart.fr/journal/france/120912/le-fn-en-ses-mairies-endettement-et-preference-nationale

    Alors que le Front national a fait son retour au Parlement et vise des mairies en 2014, Mediapart dresse le bilan de ses expériences municipales à Toulon, Orange, Marignane et Vitrolles à la fin des années 1990. Quatre gestions, quatre échecs. Troisième de notre série.

    #dette #économie #front_national #politique #xénophobie

  • Info à l’instant sur M. Ribeiro
    Son embarquement est prévu ce vendredi à 15 h 55 sur le terminal 2F.
    Marseille demande une présence militante à Roissy, car il est décidé à refuser l’embarquement (s’il est en mesure de le faire...)

    l’histoire
    Expulsion programmée le 13 janvier pour M. Ribeiro, emprisonné depuis le 3 septembre

    En tant que parent d’enfant français, M. Ribeiro a été en situation régulière. Puis, suite à une condamnation, son titre de séjour lui a été retiré.

    Le 3 septembre 2012, à l’issue de sa peine, il est placé au centre de rétention de Marseille. Il y est enfermé la durée maximale en rétention (45 jours) puis emmené à l’aéroport où il refuse d’embarquer. Danger public M. RIBEIRO ? Assurément non, juste un père qui veut rester auprès de son fils. Mais pour ce « délit », il écope de 2 mois de prison, retour aux Baumettes !

    Le 6 décembre 2012, il sort de prison… pour atterrir de nouveau au CRA. Et le 30 décembre, après 4 mois d’enfermement et en guise de bonne année pour son fils, il est de nouveau emmené à Marignane pour être expulsé. A l’appel du RESF, une vingtaine de militants informent les passagers du vol Air France de la situation. Finalement M. RIBEIRO n’embarquera pas, retour à la case CRA.

    Enfin 5 janvier 2013, un ultime référé-liberté est jugé au tribunal administratif de Marseille.

    L’avocate plaide l’intérêt supérieur de l’enfant, indique qu’il y a une audience au tribunal des affaires familiales le 18 janvier. La mère de son fils, les enseignants de l’école où il est scolarisé à Martigues sont présents pour témoigner des liens affectifs entre M. RIBEIRO et son petit garçon de 6 ans.

    Malgré cela, le jugement est en faveur de la Préfecture, laissant la voie libre à une nouvelle expulsion déjà prévue le 13 janvier…

    Dernière heure : M. Ribeiro transféré à Paris pour le couper de ses soutiens.

    Craignant sans doute la forte mobilisation qui se développait pour empêcher, à l’aéroport de Marignane dimanche 13 janvier, l’expulsion de Mr Ribeiro, sans papiers père d’un enfant français de 6 ans, des policiers l’ont littéralement kidnappé au centre de rétention de Marseille. Nous avons retrouvé sa trace dans les locaux de la PAF à Marignane destination inconnue d’abord puis embarquement vers Paris ensuite pour un nouvel enfermement dans un C.R.A.

    Le petit E.... ne reverra plus son père. Ainsi en ont décidé le ministre de l’Intérieur, M. Manuel Valls et son préfet, M. Jacques Parant.

    Nous exigeons qu’il soit ramené à Marseille, qu’il soit mis en liberté, que sa situation soit régularisée et qu’on rende enfin un père à son fils.

    #RESF #expulsion

  • [ DALLOZ.fr ]
    http://www.dalloz.fr/Document?produit-id=AJDA&famille-id=REVUES#

    Considérant qu’il ressort des pièces du dossier, et notamment de l’échange de courriers antérieurs à l’arrêté attaqué entre l’association ADIMAD et le maire de Marignane, que l’association avait adressé au maire une description complète et précise de la #stèle pour l’installation de laquelle elle demandait l’autorisation d’occuper un emplacement dans le cimetière ; que cette stèle ne constituait pas un simple monument commémoratif à la mémoire de personnes défuntes mais manifestait une prise de position politique et procédait à l’apologie de faits criminels ; qu’ainsi, en délivrant par l’arrêté attaqué l’autorisation d’occuper pendant quinze ans un emplacement dans le #cimetière en vue d’y installer cette stèle, le maire a autorisé l’occupation du domaine public communal pour un usage qui, d’une part, n’était pas compatible avec la destination normale d’un cimetière et, d’autre part, était de nature à entraîner des troubles à l’ordre public ;

    Considérant qu’il résulte de l’instruction que la stèle a été effectivement installée le 6 juillet 2005 et que, en exécution de l’injonction prononcée par le jugement du 7 juillet 2008, le maire de Marignane l’a fait enlever le 17 novembre 2008, avant de la tenir à la disposition de l’ADIMAD ; que, dès lors que celle-ci n’a pas été privée de la possession de la stèle qu’elle avait fait réaliser et qui est demeurée à sa disposition après son enlèvement, le coût de réalisation de cette stèle ne constitue pas un préjudice indemnisable ; qu’en revanche, le coût des travaux d’installation de la stèle ultérieurement enlevée, exposé en pure perte par l’association, constitue un préjudice en lien direct avec l’autorisation illégale d’occupation du domaine public qui avait été accordée par le maire ; que, s’il est établi par les pièces du dossier que l’ADIMAD a versé une somme de 8 200 € au marbrier qui a réalisé et installé la stèle, ces pièces ne permettent pas d’identifier la fraction de cette somme correspondant au seul coût des travaux d’installation ; que, dans ces conditions, il sera fait une juste évaluation de la créance non sérieusement contestable de l’ADIMAD à ce titre en la fixant à 3 000 €, tous intérêts compris ;