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  • Quand un vent du Nord souffle sur la crise du RSA... - Localtis.info - Caisse des Dépôts
    http://www.localtis.info/cs/ContentServer?pagename=Localtis/LOCActu/ArticleActualite

    Une semaine avant la réunion conclusive des négociations entre l’Assemblée des départements de France (ADF) et le gouvernement sur la recentralisation du financement du #RSA - avec, à la clef, l’attente d’arbitrages de la part de Manuel Valls -, Dominique Bussereau, le président de l’ADF, n’avait pas choisi au hasard la destination de son premier déplacement de terrain. Direction le département du Nord, l’un des plus fragilisés par le gouffre financier du RSA. Son président, Jean-René Lecerf, en parle haut et fort depuis son élection il y a un peu moins d’un an. Et a lancé un vaste programme de « remise à l’emploi » des allocataires du RSA.

    Ce jeudi 25 février, les représentants des conseils départementaux ont rendez-vous avec Manuel Valls à Matignon. En jeu : conclure les négociations réengagées en octobre dernier avec l’Assemblée des départements de France (ADF) sur le financement du RSA. Et, plus précisément, sur les modalités d’une recentralisation du financement du RSA. (...)

    Remise à l’emploi
    La visite de Dominique Bussereau dans le Nord était également liée à l’approche d’une autre date : ce mardi 23 février, le département et Pôle emploi vont signer une convention visant à « mieux articuler leurs interventions respectives » en faveur du retour à l’emploi des bénéficiaires du RSA. Il s’agit de la déclinaison départementale d’un protocole signé il y a un peu moins de deux ans entre Pôle emploi et l’ADF (voir ci-contre nos articles du 2 avril 2014 et du 19 juin 2015) et déjà mis en œuvre dans de nombreux départements. Il s’agit aussi de l’un des volets d’une délibération-cadre plus large adoptée par l’assemblée départementale en décembre dernier, « Accès à l’emploi des allocataires du RSA ». Cette délibération prévoit en effet entre autres un partenariat renforcé entre les services du département et Pôle emploi mais aussi la région, la CAF, les CCAS, les Plie, etc. Ainsi qu’avec les réseaux d’acteurs économiques du territoire (réseaux consulaires, structures d’IAE...). La visite de Dominique Busserau du 18 février comprenait d’ailleurs un déjeuner de travail des deux présidents avec les têtes de réseaux économiques du Nord pour se pencher sur de nouvelles « pistes de travail en matière de remise à l’emploi » des allocataires.
    Egalement au programme de la journée pour les journalistes présents, la visite de l’une des 44 unités territoriales de prévention et d’action sociale (Utpas), qui représentent les « circonscriptions » de proximité de l’action sociale et médicosociale du département et regroupent à ce titre les services sociaux, l’ASE et la PMI. En l’occurrence l’Utpas de Villeneuve-d’Ascq.

    Un « virage très fort »
    Ici, les travailleurs sociaux ont déjà commencé à mettre en œuvre les nouvelles orientations du département. Et reconnaissent qu’il s’agit d’un « virage très fort ». Jusqu’ici, parmi les allocataires du RSA, ils suivaient avant tout les publics les plus éloignés de l’emploi (environ 30% des allocataires ne sont pas inscrits à Pôle emploi), centrant leur intervention sur l’accompagnement social. Le nouveau mot d’ordre : « l’accompagnement global ». Et désormais, ils sont invités à aider également les allocataires les plus proches de l’emploi, inscrits à Pôle emploi ("perdus à Pôle emploi") mais inconnus des services sociaux, afin de « lever les freins » d’un retour dans le monde du travail, qu’il s’agisse par exemple de problèmes de logement ou de garde d’enfants. Croisement des fichiers d’#allocataires et de demandeurs d’emploi, opérations « vis ma vie » entre agents de Pôle emploi et agents des Utpas... plusieurs outils ont été prévus. Et, surtout, la création de huit « plateformes de l’emploi et de l’insertion » au sein des services départementaux pour rapprocher les offres d’emploi du territoire, les allocataires prêts à être embauchés, les besoins en vue localement, les formations à prévoir... sans oublier des actions de lutte contre la fraude.
    « Si ainsi un tiers des allocataires du RSA du département retrouvait un #emploi (à savoir le tiers déjà le plus proche de l’emploi, NDLR), l’#économie pour le département serait de 220 millions d’euros, soit pratiquement le niveau du reste à charge actuel », résume un collaborateur de Jean-René Lecerf.

    #austérité #contrôle #travail

  • Traité de libre-échange transatlantique, omerta d’État
    http://www.politis.fr/articles/2016/02/traite-de-libre-echange-transatlantique-la-droite-conservatrice-tance-le-gou

    Les députés peuvent consulter le compte-rendu des 10 premières séances de négociation, dans « une salle fermée des services du premier ministre, escortés par un fonctionnaire de Matignon, en déposant leur téléphone portable à l’entrée et avec des sanctions pénales à la clef pour tout parlementaire qui divulguerait des informations recueillies en consultant ce document »

  • Yannick Jadot : « Je suis le dernier des “Mohicons” » - Terra eco
    http://www.terraeco.net/Yannick-Jadot-Je-suis-le-dernier,64425.html

    Le gouvernement, parlons-en ! Vos amis y retournent…

    Que dire… C’est du débauchage d’opportunistes et un terrible aveu de faiblesse pour Hollande qui ne parvient même pas à ses fins à travers un accord direct avec Europe Ecologie - Les Verts mais par de tristes tractations. Alors, pour ce qui est de Jean-Vincent [Placé] et de Barbara [Pompili], il y a zéro surprise. Ça fait tellement de mois qu’ils rabâchent partout leurs ambitions de carrière…

    C’est un peu différent pour votre secrétaire nationale, Emmanuelle Cosse. Elle vous lâche en rase campagne, non ?

    Tout cela est pathétique, oui. Emmanuelle a agi contre le parti et sans venir confronter sa décision avec nous. C’est la suite d’un mouvement qui se vide et dans lequel je crois que je suis le dernier des « Mohicons ». Alors bien sûr qu’ils vont essayer de faire des choses de l’intérieur. Mais qu’espérer à quelques mois de la présidentielle quand on connaît la fibre écologique de ce gouvernement ? L’écologie politique, je crois, consiste à secouer les clientèles, bousculer les certitudes qui reposent sur de vieilles visions, comme la croissance telle qu’on l’a toujours connue. Je ne suis pas persuadé que ce soit l’état d’esprit à l’intérieur de ce gouvernement et si près de 2017.

    #mohicons #carriérisme #EELV

    • Terra eco : L’annonce d’un référendum local sur la réalisation du projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes est-elle une bonne nouvelle ?

      Yannick Jadot : A ce stade, je n’en sais rien. Je dirais oui dans l’absolu, car c’est une opportunité d’expérimenter la démocratie environnementale. Mais attention aux modalités ! Pour moi, il y a plusieurs conditions indispensables à réunir pour que cet outil de démocratie fonctionne. D’abord, il faut une étude sensée sur les coûts-bénéfices d’une telle infrastructure. Ensuite il faut une étude approfondie sur l’optimisation de Nantes-Atlantique (l’infrastructure déjà existante, ndlr). Puis il faut intégrer dans cette réflexion les schémas régionaux de transport, et notamment la desserte Rennes-Paris. Enfin, il faut un débat public digne de ce nom, ponctué par un vote qui s’échelonne sur les deux régions concernées : Bretagne et Pays-de-la-Loire.

      D’ailleurs... selon RFI

      Le président François Hollande a annoncé jeudi un référendum local sur le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique. Le périmètre « sera défini à l’initiative des collectivités locales », a annoncé ce vendredi Matignon, ajoutant qu’il « pourrait correspondre au département de la Loire-Atlantique ».

      #NDDL

  • #Primaire à #gauche : « On dirait une réunion des alcooliques anonymes qui ont voté François Hollande en 2012 » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2016/02/04/primaire-a-gauche-on-dirait-une-reunion-des-alcooliques-anonymes-qui-ont-

    La féministe Caroline de Haas, ancienne du PS et organisatrice de « Primaire de gauche », initiative parallèle à « Notre Primaire », reprend la parole pour répondre à Cohn-Bendit : « Je ne dis pas que Hollande a raison ou tort, je ne suis juste pas d’accord avec lui ». Après la fin des débats, l’écolo vient la voir, il tente de lui expliquer qu’il ne faut pas qu’il y ait d’exclusive, que « si on est péremptoire, on ne fera pas venir les gens ». Sa réponse : pour que tous les participants à la primaire acceptent de soutenir le gagnant, il faut un « projet commun ». Et que ce que proposent Hollande avec Valls et Macron aujourd’hui, ce n’est « pas de gauche ». On touche en live la limite de l’exercice : comment réconcilier une gauche qui n’a jamais autant fait le grand écart qu’après cinq ans de Hollande avec Valls à Matignon malgré le risque d’élimination de tout le monde dès le 1er tour de la présidentielle de 2017 ? Jadot y croit quand même : « C’est le pari de cette primaire ! Oui c’est difficile mais personne ne sait comment ça va se finir. Ce sera au lauréat de construire une campagne qui tienne compte de ce qui se sera dit dans cette primaire. Si personne ne se sent respecté, c’est mort ». Mais à entendre les interventions de ce jeudi soir, on a du mal à croire que la direction du Parti socialiste puisse accepter de participer à des débats où le public lui demandera d’abord des comptes sur les « promesses non tenues ». Et on se dit que l’exercice peut prendre – très vite – les allures d’une primaire pour l’« alternative » à Hollande

  • Et maintenant, une loi pour criminaliser les supporters | Une balle dans le pied
    http://latta.blog.lemonde.fr/2016/02/04/et-maintenant-une-loi-pour-criminaliser-les-supporters

    Depuis des années, les supporters de football sont les cobayes du fichage et des privations de #liberté. Dans un contexte d’#état_d'urgence, susceptible d’être constitutionnalisé et prolongé indéfiniment, ils restent en première ligne.

    Cette saison, le nombre des interdictions de déplacements a explosé : 180 à la mi-saison – il y en avait eu trois en 2011/12. Si le motif de l’état d’urgence et de la mobilisation des forces de l’ordre sur d’autres missions en explique la plus grande partie, le nombre des autres a déjà dépassé celui de la saison dernière. Le symptôme d’une politique délibérée, et d’un arbitraire dont les #préfets sont les maîtres d’œuvre – peu importe que leurs arrêtés soient tissés d’arguments fantaisistes ou erronés.

    LÉGALISER ET PRIVATISER LA DISCRIMINATION

    La méthode n’est pas seulement le signe d’un abandon de responsabilités et de l’adoption d’une solution de facilité (lire « Les supporteurs victimes de l’état d’urgence »). Elle illustre aussi cet état d’exception dans lequel on court-circuite l’autorité judiciaire pour élargir les pouvoirs de #police, en privant une catégorie de citoyens de #droits_élémentaires. Et elle sert le vieux projet de diabolisation et de criminalisation d’un supportérisme qui embarrasse les dirigeants du football.

    Une étape supplémentaire pourrait être franchie si la proposition de loi « renforçant la lutte contre le hooliganisme », présentée par le sénateur (LR) Guillaume Larrivé, est adoptée. Rédigé avec l’aval de Matignon, le texte prévoit d’abord le doublement de la durée des interdictions administratives de stade : des IAS typiques des décisions prises sans contrôle du juge sur la foi d’informations policières non déclarées (presque toutes annulées quand elles sont contestées devant le tribunal administratif). (...)

    Brimades et provocations des forces de l’ordre semblent relever d’une stratégie de la tension qui recherche les incidents pour discréditer les supporters et dissuader la contestation. On en a eu un exemple lors de Le Havre-Lens (Ligue 2), où une intervention de la police hors de la tribune (#lacrymogènes, tirs de #flashballs et matraquages sur un groupe comportant des enfants) a précédé des jets de sièges à l’intérieur de celle-ci. Plusieurs récits indiquent la gestion désastreuse et dangereuse d’un déplacement qui n’avait aucune raison de dégénérer, mais qui a pris la tournure d’un traquenard pour les groupes Red Tigers et North Devils.

    Une vidéo sur l’intervention policière au Havre contre les Red Tigers, #supporters de Lens
    https://www.facebook.com/223299007833516/videos/555454067951340

    • Information judiciaire ouverte sur la blessure à l’œil d’un supporteur bastiais
      http://www.lemonde.fr/ligue-1/article/2016/02/17/ouverture-d-une-information-judiciaire-sur-la-blessure-a-l-il-d-un-supporteu

      Depuis le week-end, l’affaire a pris une tournure politique. Des incidents ont éclaté lundi soir à Corte, en Haute-Corse, entre manifestants et gendarmes mobiles, lors d’un rassemblement de cinq cents personnes environ devant la gendarmerie de la ville pour dénoncer les poursuites judiciaires à Reims contre huit autres supporteurs de Bastia.

      Le président de la collectivité territoriale de Corse, Gilles Simeoni, a par ailleurs mis en doute la « version officielle » concernant la blessure du supporteur bastiais. « La victime elle-même » affirme avoir été blessée par un tir de flash-ball, affirmait ainsi M. Simeoni mardi sur France Inter, et « c’est ce que disent un certain nombre de témoins ».
      D’après le procureur de Reims, le supporteur en question a été grièvement blessé en fuyant des policiers après qu’il eut, selon la version des autorités, dégradé l’une de leurs voitures. Ils « sont parvenus à le rattraper, l’ont fait chuter pour le neutraliser », et c’est en tombant la tête la première sur un poteau que l’homme se serait blessé, selon le procureur de Reims. Des propos commentés ainsi par Gilles Simeoni mardi :
      « Au moment où je vous parle, il semble qu’il n’y a pas de certitude, par contre il y a des éléments convergents qui me laissent penser que la version officielle ne correspond pas forcément à la réalité. Et je note, par ailleurs, que la version officielle a évolué, puisque, dans un premier temps, le dimanche, on disait qu’il n’y avait aucun tir de Flash-ball, avant de préciser le lundi qu’il y avait eu effectivement un tir mais que celui-ci avait atteint la victime à l’abdomen et donc qu’il n’était pas à l’origine de la blessure. »

  • El Blanco s’organise pour dézinguer Hollande
    http://lesactualitesdudroit.20minutes-blogs.fr/archive/2016/01/29/el-blanco-s-organise-pour-dezinguer-hollande-92

    Alors que Martine Aubry était première secrétaire du parti, El Blanco défendait toutes les positions de Sarkozy, des 35 heures à la maladie sécuritaire, avec une obstination telle que Martine Aubry lui avait adressé une lettre publique pour lui demander de quitter le parti, ou d’en respecter la ligne. El Blanco était parti faire du boudin, puis on l’avait retrouvé, excité comme une puce, pour faire croire que Ségolène avait gagné le congrès du Mans, et il avait annoncé un recours en justice, ce qui revenait à remettre au juge les fichiers du Parti socialiste et à paralyser la vie du Parti le temps du procès... Ce prétentieux infini s’était ensuite présenté aux primaires, où il avait pris une raclée remarquable, avec 5,63%…

    La plaisanterie El Blanco aurait dû en rester là, mais Hollande, qui n’a ni souffle ni idée, passe son temps dans des combines inter-relationnelles qu’il prétend contrôler, et il a fait d’El Blanco un des rouages de sa campagne présidentielle puis, sans gêne, l’a nommé sinistre de l’Intérieur. Bien sûr, « pour mieux le contrôler ».

    El Blanco s’est aussitôt allié avec la jeune garde des ambitieux – Montebourpif, Hamon, Peillon – pour saboter le travail de Jean-Marc Ayrault, jusqu’à le discréditer et obtenir son départ. Les trois petits couillons Montebourpif, Hamon, Peillon ont poussé à la nomination d’El Blanco à Matignon « pour mieux le contrôler », ce qu’a approuvé Hollande. Bien sûr, « pour mieux le contrôler ».

    Depuis, El Blanco a une seule stratégie : rester à Matignon le plus longtemps possible pour se donner un statut, et s’en servir pour dézinguer le Parti socialiste et Hollande. De manière très claire, El Blanco joue la défaite Hollande en 2017, pour être un recours pour 2022 et la suite. A ce tire, il se réjouit des défaites électorales du Parti socialiste, car il lui faut impérativement fragiliser le parti pour le refaire à sa main, et dans l’immédiat, il a besoin d’éliminer tout ce qui représente la Gauche dans le gouvernement. A ce titre, son bilan est remarquable.

    En juin 2012, les petits malins avaient convaincu Hollande de choisir Jean-Marc Ayrault et d’écarter Martine Aubry, qu’ils redoutaient. Dès le lendemain, ils ont entrepris la démolition d’Ayrault. El Blanco a pris ensuite les choses en main, pour éliminer les Verts, puis Montebourpif, Hamon, Peillon et Filipetti. Dernier épisode en faisant dégager Taubira, et nommer à sa place Urvoas, qui est son clone.

    Dans les temps qui viennent, il va rapidement s’occuper de régler le compte de Jean-Louis Bianco, président de l’Observatoire de la Laïcité, manifestement trop à gauche, et trop indépendant.

    Ce sera ensuite le nouveau gouvernement pour gérer le départ de Fafa à la présidence du Conseil constitutionnel. Ici, la seule question à suivre sera le sort réservé à Macron, plus instruit et connaisseur qu’El Blanco, et qui est donc une ombre,... sur la Droite cette fois-ci.

    Hollande est cuit : sur la Gauche, de fortes personnalités qu’il a évincées, et qui ne lui feront aucun cadeau ; sur la Droite, le clan d’El Blanco qui contrôle tout. Toute une classe politique dont l’avenir passe par sa défaite. Cette fois-ci, ça sent vraiment le sapin politique.

    L’ambiance va être âpre. Hollande n’aura aucun résultat crédible sur le chômage, et la gauche du parti va se libérer, car le problème n’est plus Hollande, mais la bataille contre El Blanco et la destruction du PS. Si Hollande se liquéfie totalement, El Blanco se posera en recours, mais l’hypothèse la plus crédible est qu’El Blanco va poursuivre ses provocations tout en obligeant la candidature Hollande, pour le laisser se fracasser sur le premier tour. Il prendra alors sa mine triste le dimanche soir, et le lundi matin il sera tout sourire pour s’organiser un avenir de leader d’une Gauche « sociale-libérale-sécuritaire », avec la perspective de 2022.

  • Fourest en service commandé par Christophe Kantcheff | Politis

    http://www.politis.fr/articles/2016/01/fourest-en-service-commande-139

    Derrière le Premier ministre, il y a sa milice. À peine celui-ci avait-il donné l’assaut contre l’Observatoire de la laïcité et son président, Jean-Louis Bianco, que l’une des fines lames du quarteron d’idéologues embarqués à Matignon dégainait. En l’occurrence, Caroline Fourest. Dans Le Monde en kiosque le jeudi 21 janvier, c’est-à-dire trois jours seulement après la sortie vindicative de Manuel Valls, l’essayiste a en effet publié une tribune intitulée : « Pourquoi Jean-Louis Bianco a-t-il fâché tant de laïcs ? »

  • Quel débat autour de la laïcité ?

    http://abonnes.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2016/01/19/quel-debat-autour-de-la-laicite_4850049_4355770.html

    Que renferme le concept de laïcité ? Le premier ministre, Manuel Valls, a sévèrement critiqué, lundi 18 janvier, lors d’une conférence des Amis du Conseil représentatif des institutions juives de France, les responsables de l’Observatoire de la laïcité – organisme rattaché à Matignon –, estimant que cette instance « ne peut dénaturer » les principes qu’elle doit défendre. Le rapporteur général de cet observatoire, Nicolas Cadène, s’en était pris à la philosophe Elisabeth Badinter, qui avait affirmé sur France Inter début janvier qu’il ne fallait pas avoir peur de se faire taxer d’islamophobe pour défendre la laïcité :

    « Il ne faut pas avoir peur de se faire traiter d’islamophobe. A partir du moment où les gens auront compris que c’est une arme contre la laïcité, peut-être [qu’] ils pourront laisser leur peur de côté pour dire les choses. »
    A cette intervention, Nicolas Cadène avait répondu par un tweet : « Quand un travail de pédagogie de trois ans sur la laïcité est détruit par une interview à France Inter d’une personne. A quand un vrai débat clair ? »

  • Emploi : les syndicats tentent de freiner l’offensive patronale sur le licenciement
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11147-emploi-les-syndicats-tentent-de-freiner-l-offensive-patronale-sur-l

    Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez (g) lors d’une réunion sur l’emploi avec le Premier ministre

    Manuel Valls (d) à Matignon, le 11 janvier 2016 © KENZO TRIBOUILLARD

    Les syndicats se sont efforcés lundi de freiner une nouvelle offensive patronale demandant des assouplissements du contrat de travail et du licenciement, au...

    Les syndicats se sont efforcés lundi de freiner une nouvelle offensive patronale demandant des assouplissements du contrat de travail et du licenciement, au cours d’une journée de consultation à Matignon consacrée au plan d’urgence sur l’emploi que prépare François Hollande.

    Le patronat a néanmoins obtenu gain de cause sur les indemnités prud’homales, avec la confirmation de leur futur plafonnement en cas de licenciement sans cause réelle et sérieuse, une mesure (...)

  • Entre le PS et les musulmans, rien ne va plus

    http://abonnes.lemonde.fr/religions/article/2015/12/19/debut-de-divorce-entre-les-musulmans-et-le-ps_4835056_1653130.html

    es régionales marqueraient-elles un début de divorce entre l’électorat musulman et la gauche, et plus particulièrement le Parti socialiste ? C’est une petite goutte dans l’océan quotidien de Twitter. Mais dans la semaine de l’entre-deux-tours des élections régionales, les hashtags #LeCopainPS (pas flatteur du tout pour ledit copain) et #PasDeJusticePasDeVoix (qui listait de nombreuses raisons de ne pas voter pour les listes socialistes) ont envahi les comptes de militants de l’anti-islamophobie. Une véritable campagne de défiance envers le gouvernement et sa politique à l’égard de la diversité et dans les quartiers.

    Lors du premier tour, c’est un tout petit pourcentage relégué au bas des résultats qui a attiré l’attention. En Ile-de-France, les listes de l’Union des démocrates musulmans de France (UDMF) ont réuni 0,40 % des voix. Récent, inconnu des électeurs et désargenté (7 000 euros en tout et pour tout pour faire campagne), le parti, né en 2012, n’a pu proposer des bulletins de vote partout et encore moins de propagande électorale. Pourtant, dans certaines communes, il a obtenu des résultats significatifs : 5,90 % à Mantes-la-Jolie (Yvelines) ; 4,38 % aux Mureaux (Yvelines) ; 4,44 % à La Courneuve (Seine-Saint-Denis). Si l’on descend au niveau des quartiers, on relève à certains endroits des pourcentages plus élevés, comme au nord de Poissy (Yvelines), avec près de 16 % des voix, affirme Najib Azergui, le fondateur de l’UDMF.

    Ces deux démarches sont différentes, mais elles semblent indiquer une amorce de rupture. Pourtant, ces dernières années, l’alliance entre les deux semblait solide. Aux élections présidentielles de 2007 et 2012, les électeurs musulmans, qui représenteraient environ 5 % du corps électoral, ont massivement soutenu la gauche. D’après une étude de l’IFOP de 2012, ils auraient ainsi voté, au second tour, « à 86 % pour François Hollande, soit plus de 34 points de plus que la moyenne nationale ». « C’est tout à fait massif, voire exceptionnel, note Claude Dargent, professeur à l’université Paris-VIII. Si l’on s’intéresse à la variable confessionnelle, ce sont traditionnellement les sans-religion qui sont les plus à gauche, et c’est de l’ordre de deux pour un. »

    « Une forme de protestation »

    Que faut-il déceler dans cette inclination à gauche ? Pour Jérôme Fourquet, de l’IFOP, la surreprésentation des jeunes et des milieux populaires dans la population musulmane n’est pas la clé de compréhension, « car les musulmans votent nettement plus à gauche que la moyenne des personnes du même âge et du même milieu ». Pour Claude Dargent, « la question est de savoir s’ils votent à gauche parce qu’ils sont d’origine immigrée ou parce qu’ils sont musulmans. Dans les enquêtes, quand on essaye de neutraliser les différents facteurs, on voit bien que tous les immigrés ne votent pas à gauche. Mon hypothèse, c’est que le fait d’adhérer ou de revenir à l’islam est une forme de protestation par rapport aux discriminations dont ces personnes font l’objet en tant qu’immigrés ».

    En outre, ce vote appuyé en faveur de François Hollande trouve une explication dans la présence, face à lui, de Nicolas Sarkozy. En agissant comme un repoussoir, après avoir tenu, durant son quinquennat, un discours offensif à l’égard de l’islam et des banlieues, il a été un véritable facteur de mobilisation à gauche. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Un autre processus est à l’œuvre.

    « Insatisfaction »

    Dans l’ouvrage collectif Karim vote à gauche et son voisin vote FN (éditions de l’Aube et Fondation Jean-Jaurès, 192 p., 17,80 euros), dirigé par Jérôme Fourquet et fondé sur l’analyse des votes selon la récurrence de prénoms d’origine « arabo-musulmane » sur les listes d’électeurs, un décrochage est observé dès les municipales de 2014. « Les musulmans n’ont pas vu le changement en matière de logement, de pouvoir d’achat, de chômage, d’insécurité… analyse Jérôme Fourquet. On est sur un mouvement de fond, une insatisfaction qui touche plus particulièrement cet électorat car il est plus fragile socialement. »

    Cette déception est flagrante du côté des militants anti-islamophobie. Marwan Muhammad, ancien porte-parole du Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), dont un tweet a déclenché la vague #LeCopainPS, décrit ce mouvement :

    « Lorsque j’étais au CCIF [de 2010 à 2014], nous avions pour stratégie de maximiser la participation des électeurs musulmans pour, ensuite, pouvoir peser sur le débat politique avec les partis de gouvernement. Mais ces dernières années, surtout depuis l’arrivée de Manuel Valls à Matignon, il y a eu une politique de mépris. Non seulement le gouvernement ne prend pas en compte ce qui se passe sur le terrain, mais en plus la gauche essaie de se servir de ces électeurs en les appelant au secours au motif que “les autres sont pires”. Cela n’a jamais rien apporté aux quartiers. Le seul moyen de faire changer les choses, c’est d’envoyer des signaux de choc, de rupture. La gauche a tout à prouver si elle veut être à la hauteur. »
    « Plafond de verre »

    Les militants de l’UDMF ont choisi une autre voie mais leur constat n’est pas très éloigné. Les musulmans, affirme Najib Azergui, font « partie de la nation » mais sont « pourtant souvent perçus comme un groupe à part ». « Certains d’entre nous ont tenté de passer par les partis de gouvernement, explique-t-il. Mais ils se sont tous heurtés à un plafond de verre qui leur a interdit l’accès aux vraies responsabilités. En nous engageant dans les élections, nous voulons justement témoigner que nous sommes des citoyens comme les autres. Aujourd’hui, la réponse ne peut plus être seulement associative. Elle doit être aussi politique. »

    Pendant la campagne, les affiches de l’UDMF, pourtant peu nombreuses, se sont parfois retrouvées seules sur les panneaux dans certains secteurs de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis. De fait, la forte abstention souvent constatée dans les zones de fort peuplement musulman va de pair avec une faible présence des partis de gouvernement. « Les variables classiques d’abstention jouent à plein car c’est une population plutôt jeune et fréquemment en situation précaire ou sans-emploi », ajoute Claude Dargent. Aux municipales de 2014, « l’électorat “arabo-musulman” s’est massivement abstenu, ce qui a coûté cher à la gauche », confirme Jérôme Fourquet.

    En revanche, le rejet du Front national semble demeurer un facteur de mobilisation puissant. C’est ce qu’a constaté Amar Lasfar, le président de l’Union des organisations islamiques de France (UOIF). Pour la première fois, dans le Nord et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’UOIF a donné une indication de vote et appelé à faire barrage au FN au second tour. Selon lui, elle a été très suivie. Mais il n’y avait plus de liste socialiste pour recueillir leurs voix.

    Julia Pascual

  • Le danger de l’extrême droite n’est pas écarté, dit Manuel Valls
    http://www.capital.fr/a-la-une/actualites/le-danger-de-l-extreme-droite-n-est-pas-ecarte-dit-manuel-valls-1091566

    « Ce soir il n’y a aucun soulagement, aucun triomphalisme, aucun message de victoire », a dit le chef du gouvernement dans une déclaration à Matignon. « Le danger de l’extrême droite n’est pas écarté, loin de là. »

    Donc c’est clair, Valls met le curseur du triomphe entre la droite et l’extrême droite. Il est très content du moment que les gens votent à gauche et/ou à droite. Sûrement la gauche décomplexée ça ...

  • Jusqu’à quand #Manuel_Valls ?
    https://www.mediapart.fr/journal/france/081215/jusqu-quand-manuel-valls

    Manuel Valls et #François_Hollande. © Reuters Lundi soir sur TF1, le premier ministre n’a pas pu s’empêcher de se faire bravache : « Je ne suis pas là pour m’excuser ». Mais au bout de deux ans à Matignon, son bilan est celui de l’émergence du FN au-dessus de 30%, de la montée du chômage et de la disparition de la gauche.

    #France #élections_régionales_2015 #GAUCHE_S_ #Vitrolles

  • Noël Mamère : « La dérive sécuritaire a toujours été mortelle pour la gauche »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2015/12/07/que-la-gauche-cesse-de-gouverner-par-la-peur_4826486_3232.html

    L’état d’urgence a été instauré et prolongé, nous dit-on, pour donner à la police une efficacité qu’elle n’aurait pas en temps normal. Mais en quoi les interdictions de manifestations, en raison « de troubles à l’ordre public », comme celles des écologistes, ou en faveur des migrants, servent-elles à la lutte contre le terrorisme ? Comment peut-on affirmer respecter l’Etat de droit quand tout individu peut être suspecté en fonction de son « comportement », être assigné à résidence ou empêché de se déplacer librement en fonction de « menaces fondées sur des présomptions sérieuses » ? Comment ne pas s’inquiéter de perquisitions administratives, qui relèvent de la décision des préfets, en dehors de tout cadre judiciaire ? Sans oublier la mise sous contrôle d’Internet, la conservation de données informatiques ou des fadettes de téléphone… Trop, c’est trop.

    La dérive sécuritaire a toujours été mortelle pour la gauche et celle-ci le paiera cher. Les démiurges cyniques qui gèrent la communication de l’Elysée et de Matignon s’imaginent sans doute qu’ils peuvent à eux seuls remplacer la société et décréter quelles sont les bonnes et les mauvaises manières de se mobiliser contre le terrorisme. Ils pensent que la démagogie sécuritaire, inefficace mais spectaculaire, va leur permettre de déstabiliser leurs adversaires politiques de droite et de gauche, tout en rassurant les citoyens. Ils ont peut-être raison à très court terme, mais dans quelque temps, au prochain attentat, à la prochaine catastrophe, ceux qui les applaudissent aujourd’hui se retourneront contre eux.

    #13novembre #police

    • Je ne comprends pas trés bien : Le PS n’a jamais été de gauche !. Il s’est qualifié de gauche, c’est vrai.
      Les journalistes de la presse officielle l’écrivent aussi.

      Mais pourquoi Monsieur Mamére affirme t’il une chose pareille ?
      Pour pouvoir passer dans le journal « Le Monde » ?
      A qui appartient ce journal ?
      Les journalistes du monde ont un employeur et gare à eux s’ils n’écrivent pas ce qu’il faut, ou si un de leurs invités ne dit pas ce qu’il faut.
      La Doxa on appelle ça.

    • C’est un tantinet plus compliqué que ça (« Les journalistes du monde ont un employeur et gare à eux s’ils n’écrivent pas ce qu’il faut, ou si un de leurs invités ne dit pas ce qu’il faut. »), je vous assure.

      Mais c’est surtout pas le propos, ici.
      Mais bien la droitisation absolue de la « gauche » parlementaire

    • Le PS n’a jamais été de gauche.

      – Vote des pleins pouvoir à pétain
      – Guerre d’Algérie
      – françois mittérand, anciennement décoré de la francisque, c’est pas pour rien.
      – 1914, l’union nationale avec la droite afin d’envoyer les ouvriers, qui devenaient trop remuants, se faire trouer la peau, par ceux d’en face, pour qui les socialistes allemands avaient aussi voté la guerre.
      C’est dans les livres d’histoire, même les plus anecdotiques.

      Le PS n’a jamais été de gauche, il a toujours fait semblant.
      Il n’a même pas réhabilité les fusillées pour l’exemple de 1917.
      gauche : prononcer avec un grand G et un long o. Gôôôôche.

      Droitisation ?
      Leur donneurs d’ordres deviennent nerveux, dans les salons parisiens. Vous savez, la bourse, c’est terrible, et las banques sont dans un tel état . . . .

  • À propos des attentats du 13 novembre, Alain #Badiou, 23/11/2015, Le Club de Mediapart
    https://blogs.mediapart.fr/edition/mille-communismes/article/241115/une-seance-exceptionnelle-du-seminaire-dalain-badiou-propos-des-atte
    Retranscription de la séance du séminaire d’’Alain Badiou au Théâtre de la Commune d’Aubervilliers.

    https://soundcloud.com/sofiepetridis191/23-novembre

    Un résumé reçu par mel.

    Dans son introduction, Badiou a dégagé tout d’abord trois périls à quoi nous exposent les affects suscités par ces attaques. Premièrement, que l’#État s’autorise à prendre des mesures inutiles et inacceptables. Deuxièmement, que ces affects conduisent à un renforcement des pulsions identitaires. Troisièmement, que l’on fasse ce que les meurtriers désirent.
    Selon Badiou, on peut parer à ces risques à condition seulement que l’on s’efforce de comprendre ce qui a conduit ces jeunes français issus de l’immigration ouvrière à devenir des #tueurs_fascistes et qu’on ne
    s’abandonne pas au registre de l’impensable.

    On peut diviser le mouvement général de son analyse en trois moments :

    I (19’45) Le premier moment s’applique à rapporter les figures subjectives du monde contemporain au règne sans partage du #capitalisme depuis les années 80. Il construit ce rapport en proposant une analyse des structures du monde ordonnées selon la logique du capitalisme néo-libéral, de l’évolution de la fonction jouée par les États et des nouvelles pratiques impérialistes et coloniales. Ce qui le conduit à examiner les effets sur les populations en termes de #rapports_de_propriété. Il s’attarde en particulier sur la fonction opérée par la #classe_moyenne dans l’#économie_du_pouvoir. Trois figures subjectives sont alors identifiées : celle qui incarne la classe moyenne, celle du désir d’occident et enfin, celle animée par le désir de revanche et de destruction.

    II (1’27’’40) Le second mouvement consiste à examiner le mouvement réactif : d’une part, le #djihadisme comme fascisme nouveau, comme perversion interne au capitalisme -et ce depuis la façon dont il peut, pour une partie de la jeunesse, constituée un pôle d’attraction- et d’autre part, la réaction présente de l’État ainsi que des intellectuels identitaires.

    III (1’36’’15) Le troisième et dernier mouvement de son intervention s’attache à redescendre de ce niveau d’analyse générale à la situation telle qu’il serait souhaitable de la #polariser. Badiou insiste sur « l’absence à l’échelle mondiale d’une politique disjointe de toute intériorité au capitalisme qui fait que se créée une jeunesse fasciste (...) » . Et cette politique passe nécessairement pour lui par une liaison avec le #prolétariat nomade faites de trajets, de gestes, de rencontres,
    d’alliances inattendues. Sans quoi, annonce-il, la grande guerre sera au
    rendez-vous.

    Terminons sur ce mot aussi bon que réaliste de Badiou à propos de notre cher locataire de Matignon : « Mr Valls. […] On dirait un adjudant de cavalerie à qui on vient de dire qu’il avait maintenant le droit de faire courir ses chevaux... »

  • Fin du « monde d’après » sur Politis - Chroniques du Yéti
    http://yetiblog.org/index.php?post/1503

    Pour info, fin de mon « monde d’après » sur Politis. Denis Sieffert, directeur de la rédaction, a décidé de mettre un terme à ma collaboration en raison de trop grandes divergences d’opinion avec la ligne éditoriale de la rédaction sur la question du Moyen-orient, « surtout en cette période sensible” » (je cite).

    Je dois avouer que ça m’a bien consterné quand je ne l’ai pas fait, mais je n’ai pas eu le courage de me réabonner, tellement je trouvais le contenu de ce journal insipide et peu engagé (il y a de cela déjà un an ou deux...). Journal de gauche ok, mais quelle gauche molle ! ... qui continue à considérer le PS comme un parti de gauche !...

    • Pour rappel : Sieffert en 2013 insultait Georges Corm, « favorable au régime syrien », histoire de « donner la parole à un autre point de vue que celui que nous défendons dans ce journal, notamment au travers des analyses de Jean-Pierre Filiu » :
      http://www.politis.fr/Georges-Corm-%E2%80%89Je-ne-vois-pas-de,22428.html
      http://www.politis.fr/A-propos-d-une-lettre-de-Georges,22535.html

      Puis en juillet 2015 tentait de dire du bien de son dernier livre – mais pas trop, parce qu’il ne faudrait pas peiner Filiu :

      Au total, un livre passionnant pour qui veut connaître et comprendre les courants de pensée qui traversent le monde arabe depuis deux siècles. On regrettera tout juste une vision un peu trop « française ». L’analyse du phénomène islamiste, qui aurait mérité plus de complexité, s’en trouve parfois affaiblie.

      (Dans son livre, Corm explique clairement que tenir à tout prix à consacrer la plus grosse partie des études sur les « Pensée et politique dans le monde arabe » à l’islamisme est justement un fantasme typiquement français.)

      Alors est-ce que cette fois Filiu a obtenu la peau du blog du Yéti ?

    • #pauvre_politis c’est dommage, ces titres prestigieux ou prometteur, finalement confisqués par des une clique autoritaire et infréquentable. Je suis heureux que notre présent et notre futur sur Internet entre autre nous offre des perspectives alternatives alléchantes, plurielles et collectives. bye bye Politis.

    • Le gouvernement va stopper l’aide postale aux magazines de loisirs et de divertissement.
      Le 02/06/15
      http://www.lesechos.fr/02/06/2015/lesechos.fr/021107560391_vaste-refonte-du-systeme-d-aides-a-la-presse.htm

      C’est la fin d’un vieux serpent de mer. Critiquées depuis des années pour leurs excentricités, les aides à la presse vont enfin être revues. Fleur Pellerin a dévoilé, mardi, les contours d’une vaste réforme, lors de la remise rue de Valois du rapport du sociologue Jean-Marie Charon sur l’état de la presse tricolore. Le soutien au secteur, c’est 820 millions d’euros inscrits au budget de l’Etat : 260 millions d’aides directes et indirectes, plus le manque à gagner lié à la TVA réduite. « Mais jusqu’ici, des titres comme “Charlie Hebdo” ou “Le Monde diplomatique” n’étaient pas éligibles » au dispositif en place, s’étonnait mardi la ministre de la Culture et de la Communication.

      ≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈≈
      Des aides à la presse étendues à 50 titres, Valeurs Actuelles exclu
      Par AFP , publié le 09/11/2015
      http://lentreprise.lexpress.fr/actualites/1/actualites/des-aides-a-la-presse-etendues-a-50-titres-valeurs-actuelles-ex

      (...)Deux conditions : ne pas dépasser les 300.000 exemplaires et ne pas avoir été condamné pour racisme, antisémitisme ou incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années.

      Cette dernière condition exclura notamment Valeurs Actuelles, un des dix grands magazines généralistes français, condamné pour provocation à la haine contre les Roms en mars. Ou encore des publications moins importantes comme Minute, condamné en 2014 pour incitation à la haine homophobe, ou Rivarol, condamné pour provocation à la haine antisémite, deux publications marquées à l’extrême-droite. (...)

    • Pour financer cet élargissement de l’assiette (qui concerne quelques dizaines de titres, comme « Le 1 », « Politis », « Society », « Le Point » ou encore « Rivarol »), l’Elysée et Matignon ont validé une enveloppe de cinq millions d’euros, qui s’ajoutera aux 130 millions d’aides directes actuels.

    • Suite à ce brillant edito de DS, en mars 2013 je crois, où il explique que dans certains cas il peut y avoir des « guerres nécessaires », puis cet espèce d’assurance insupportable, en privilégiant ceux qui abondent, sans débats ou presque, ce qui s’est confirmé pour la Syrie, m’ont amenè a me désabonner aussi. Quand au qualificatif de « gauche », je crois que cela ne veut plus rien dire !

  • Bravitude : Le gouvernement contre les APL sous condition de ressources - Ration (de confusion et d’escamotage, de fabrication étatico-médiatique de la #xénophobie)
    http://www.liberation.fr/france/2015/11/03/le-gouvernement-contre-les-apl-sous-condition-de-ressources_1410954

    Dans l’hémicycle mercredi, l’exécutif s’opposera aux amendements pourtant votés par sa majorité en commission .

    Le gouvernement démine à tour de bras. S’étant déjà mis à dos une partie des retraités modestes avec un bug fiscal et les élus locaux sur la dotation globale de fonctionnement, l’exécutif désamorce un dossier potentiellement explosif : celui des #aides_personnalisés_au_logement que sa majorité voulait conditionner aux ressources des familles.

    Soucieux d’éviter de voir les étudiants former des cortèges en pleine période électorale, Matignon a ainsi choisi de ne prendre aucun risque et annonce à Libération vouloir s’opposer ce mercredi à l’Assemblée nationale, lors de l’examen du projet de loi de finances, à deux amendements pourtant adoptés par sa majorité, jeudi dernier, en commission. Pour récupérer plusieurs centaines de millions d’euros - et financer de nouvelles aides à la pierre et les mesures d’accueil pour les #réfugiés le gouvernement propose ainsi plusieurs mesures de réformes des APL. Parmi elles, les députés PS avaient eux choisi de modifier « le mode de #calcul » pour les étudiants « âgés de moins de 28 ans [...] et qui ne sont pas en situation de rupture familiale ».

    Ce changement devait tenir compte des « ressources des parents et de l’éloignement géographique entre le lieu d’études et le domicile des parents ». « Cet amendement vise à mieux #cibler les aides vers les étudiants qui en ont le plus besoin », avait justifié le député PS du Val d’Oise, #François_Pupponi dans l’exposé de cet amendement [des élus PS veulent apparaître en défense de leurs mandants putatifs en proposant de réserver des allocs aux vrais pauvres, ndc] . Beaucoup de députés y voient pourtant une mesure de « #justice_sociale » mais savent que toucher aux APL est explosif. « Ça peut prendre des proportions épouvantables, met en garde une députée, pourtant favorable à la mesure. Si ça part dans le mauvais sens, on peut être très mal. » Principal syndicat étudiant, l’Unef estime que cela revient à « priver jusqu’à 500 000 jeunes d’une aide », qui contraindrait une partie d’entre eux à « retourner vivre chez leurs parents » . La Fage dénonce, elle, une attaque contre les « classes moyennes ».

    Mercredi cet amendement sera tout de même « présenté » en séance, confirme le rapporteur de la mission Logement, le député PS Daniel Goldberg (Seine-Saint-Denis), mais « retiré avant le vote » [avec de telles palinodies parlementaires, il ne reste plus qu’à lancer de nouveaux sondages pour monter qu’un exécutif d’experts non élus aurait les faveurs des électeurs, tant qu’à répondre dans les cases proposées, cela signifie aussi : notre vote n’a pas de conséquences, démerdez vous entre dominants, ndc] . En revanche, les députés socialistes veulent voir pousser [sic] l’exécutif à être plus souple [sic] sur les nouveaux critères censés encadrer à l’avenir les APL pour récupérer 225 millions d’euros en 2016 .

    Avec ces derniers mots, la bouillie journalistique n’occulte finalement plus tout à fait la vigueur du coup de couteau. Ce dernier a été rendu incompréhensible, qui est visé ? comment ? rien n’en a été dit, rien n’en sera dit.
    Avec le titre de l’article, tout avait mal commencé puisque, comme chacun sait (sauf Ration ?), le droit à allocation logement et son montant est par construction tributaires des conditions de #ressources. Lesquelles ? comment ? ces questions n’ont pas lieu d’être dans le débat et l’espace public.

    On a vu l’Unef jouer une crédibilité ruinée parmi les étudiants en faisant mine d’ignorer que la réforme va prendre en compte des #loyer_plafond pour rendre dégressifs les montants versés, ce qui attaquera un grand nombre d’étudiants qui paient les petites surfaces les plus chères au m2. Cet escamotage est, sans surprise de la part de ce syndicat jaune, un soutien tacite au programme néolibéral du PS.

    Voilà, le projet de réforme prévoie d’instaurer une #dégressivité des allocs logement en fonction de l’épargne, du patrimoine et de l’ampleur des dépassements de loyers plafonds tout à fait « théoriques ». On en dira rien mais c’est la faute aux #migrants.

    • Réforme des aides au logement : les députés amendent la proposition du Gouvernement, ou quand les comptable commencent à mesurer les effets sociaux et les risques politiques...
      http://tempsreel.nouvelobs.com/immobilier/logement/20151102.OBS8677/reforme-des-aides-au-logement-les-deputes-amendent-la-propositi

      Les députés ont relevé le loyer à partir duquel l’APL serait dégressive : au lieu de correspondre à 200 % du montant du loyer plafond actuel comme le voudrait le gouvernement, il serait de 280 %.

      A Paris et sa petite couronne, des loyers représentant deux fois le loyer-plafond applicable à cette zone sont malheureusement plus la norme que l’exception et les locataires n’ont pas nécessairement le choix face à une offre limitée", justifie Christophe Caresche [un des multiples ministres de l’intérieur potentiel du PS, ndc].

      Donc, on ne réduira pas les loyers (le soit disant encadrement des loyers permet, dans les quartiers les moins chers de Paris, un loyer légal hors charges de 500€ pour 20m2, de 750€ pour 30m2) et il sera possible à Paris et en petite couronne de toucher une APL non réduite avec 840 euros de loyer hors charges pour une personne seule. Et bien sûr on continuera à devoir exciper d’un revenu 3 fois supérieur au loyer hors charges pour entrer dans un logement.

      #rente_foncière

    • Ben oui @rastapopoulos, mais non. Là je crois qu’on passe à un niveau inédit, assez différent quant à la manière de fabriquer la guerre de tous contre tous, de chacun contre tous les autres, pendant que prospère actuellement le seul collectivisme réellement existant, celui des capitalistes, de la bourgeoisie.

      Ce que dit cette communication (guerre à l’entendement) c’est « si vous êtes pauvres, si vous vous appauvrissez, si on vous rabote l’APL, si l’huissier arrive, si vous risquez l’expulsion, c’est à cause des migrants ». Il y’a là quelque chose de spécifique et aussi d’étrange, s’agissant d’une mesure d’état qui pouvait être revendiquée au nom de la gestion, de l’équité (tous baratins qui sont aussi présents mais de manière peu insistante, trop rebattus sans doute, la com est aussi guerre de mouvement...) puisque dire « c’est la faute aux migrants » c’est dire aussi « nous sommes raisonnables (on expulse, on flique) et humains (on accueille, un peu) mais nous avons pris la décision de payer pour eux avec vos allocs », c’est à la fois s’éxonérer de la responsabilité de la réforme, et la revendiquer.

      Je vois venir d’ici le qualificatif « schizophrénie », mais alors au lieu d’en rester à l’usage du terme comme insulte, elle créerait quoi cette schizophrénie là ?

      Ce qui migre, ce qui est déplacé avec ces propos c’est le discours délétère sur l’armée industrielle de réserve (c’est les migrants et les chômeurs qui sont responsables du blocage ou de la baisse du salaire), c’est le discours nationaliste sur la division internationale du travail (pardon, mais il n’y a plus d’emploi pour vous car les Chinois le font pour moins cher), ils migre de la sphère emploi/salaire direct vers celle de besoins fondamentaux (et pas de l’emploi...) dont la prise en charge partielle avait été socialisée, et dont la socialisation (toujours plus partielle) est désormais utilisée non pas simplement pour mener la guerre aux pauvres mais pour créer la #guerre_entre_pauvres. On pourra y voir une manière de revitaliser la foi dans l’emploi, qui si on en use correctement à titre individuel devrait être suffisant pour ne pas dépendre de l’APL. Mais ce qui est plus spécifique ici est que l’état xénophobe sous traite aux précaires la gestion de la guerre aux pauvres, l’idéologie idoine était là, il s’agit de mieux en faire usage, de désolidariser encore et encore.

      Quant en janvier 1998, Jospin a déclaré, en réponse aux mobilisations de chômeurs et précaires, « je préfère une société de travail à l’assistance » sa dénonciation de l’assistance assumait pour le compte du PS tout entier un retournement complet par rapport aux traditions de solidarité de la Révolution française et des autres moments émancipateurs que l’histoire a connu. Et, plus que le passé lointain, ce qui était à l’oeuvre c’était l’explicitation d’une position contre révolutionnaire, au présent. Avec ces assonances au « le travail c’est la liberté » dont Sarkozy usera en 2007 pour sa campagne, ce sont des remugles du nazisme qui servent de toile de fond à la parole et à l’action publique. Tout comme avec cette dose de « social » où est mise en scène la dignité du travailleur national, et dans ce cas celle du travailleur pauvre, ce français de la diversité qui sait sacrifier son égoïsme aux nécessités de l’économie, démuni mais digne, un travailleur pauvre dont la dignité est el modèle dont fainéants et parasites de l’état social ont à prendre exemple (vers le plein emploi précaire), sous peine de déchéance matérielle et morale.

      Quand Valls déclare en septembre 2013 « Les Rroms ont vocation à rentrer en Roumanie », c’est une réplique tardive, affaiblie mais néanmoins terrible, du vote des pleins pouvoirs à Pétain qui nous est vomie en pleine face. La Nation est généreuse, la République est intégratrice, mais ne soyons pas naïfs, leur identité les en sépare, c’est par leurs meneurs que - comme disaient les P"C" staliniens - ils s’en excluent d’eux mêmesL Le débat sur l’identité nationale proposée par Sarkozy a donc été tranché parmi ses collègues. Depuis des similis pogroms (qui n’en étaient heureusement pas car il n’y eu pas de morts) ont eu lieu, des voisins se chargeant d’ajouter une expulsion de bidonville autogérée à toutes celle répétitivement réalisées par les préfectures.

      Quand aujourd’hui une obscure ministre du logement fait sa com’ en attribuant aux migrants l’appauvrissement et la précarisation que leur réforme de l’APL est en train de programmer, à quoi a-t-on affaire ? Personne ne fait attention, non seulement à la brutalité de la mesure qui s’annonce mais à ce qui est supposée la justifier. Qu’est ce que ça signifie ? Ça semble fou.
      Je ne suis pas surpris, personne ici ne l’est j’imagine, que le gouvernement vise à faire des économies aux détriment des prolos et autres précaires. Mais lorsqu’on nous dit, « nous sommes généreux avec les migrants, un état bienveillant, et cela va vous coûter à vous, les démunis », je suis étonné. La manœuvre est ignoble, abjecte, haïssable. Mais je ne la comprends toujours pas. Je me demande ce qui peut bien être visé par cette manipulation perverse : faire grimper un FN tout juste en train de penser à s’implanter dans les quartiers et banlieues pour jouer de l’urgence à sauver la démocratie à la prochaine votation ? Attribuer aux pauvres la montée d’un FN (comme elle fut attribuée aux ouvriers, quitte à gommer la prépondérance de l’abstention parmi eux) qui deviendrait (avec, au premier chef, le millénarisme musulman le plus mortifère comme ennemi utile et quelques micro refuges idéologiques ou contre culturels rescapés des mouvements extraparlementaires du XXème siècle) l’un des seuls recours disponible pour qui refuse que l’économie, la politique du capital, règne en maître sans qu’aucune invention politique n’intervienne ?
      Avec quelle digues sont ils en train de chercher à canaliser la violence, le refus ? Et à quel prix ?

      Faute de comprendre, car après tout, ce qui précède est déjà inscrit dans la situation, une touche personnelle est peut-être à prendre en compte. Depuis son appartenance à une deuxième génération d’immigrés (faussement présentée comme antifranquiste), Valls est l’exemple et le défenseur farouche d’une intégration profondément normalisatrice. Devenir français c’est devenir un dominant, ou au moins vouloir l’être. On peut et doit traiter le dernier venu moins bien qu’un chien, et si on est au bon endroit pour participer aux grosses subtilités actuelles, prétendre avoir inventée une SPA renouvelée pour quelques abandonnés. (love love love disait une chanson, Valls obéissant à ses conseillers a essayé de jouer cette carte en déclarant son « amour »... aux agriculteurs de la FNSEA, leur solidarité est réelle mais on peut parier quelle repose sur de tout autre sentiment, l’admiration pour les milliardaires de Macron parait plus sincère).

      On ne peut accueillir toute la misère du monde (et on sait qu’ils sont en train d’essayer d’organiser un tri drastique) doit devenir une évidence sensible, partagée. On en prend notre part, eh bien cela suppose des sacrifices.

      Pour faire accepter ce discours, il faut mettre de côté toutes les observations qui montrent et prouvent l’apport économique des migrations, s’aligner sur ce qui peut être ressenti par exemple dans les queues devant les CAF : il y a trop d’étrangers (y compris le cas échéant lorsque j’en suis un moi même) pour que ma part de gâteau ou mes miettes ne s’en trouve pas réduite et menacée.
      Comme Ménard avec les cordes à linges.

      Peur, misère matérielle et morale, le paysage devient terrifiant.

      #socialistes_ni_oubli_ni_pardon

    • “Baisse des APL : le Front national surfe sur l’erreur de communication [?] du gouvernement", et bien d’autres sur des post presse, sur twitter attribuent le rabotage au coût de l’accueil des migrants
      http://www.huffingtonpost.fr/2015/09/30/baisse-apl-front-national-budget_n_8220106.html

      Le gouvernement annonce une économie de 225 millions d’euros sur les APL dont 120 millions seront consacrés à l’accueil des réfugiés ? Il n’en fallait pas moins pour que le Front national s’engouffre dans la brèche et instruise un procès en « préférence étrangère » à l’encontre du gouvernement.

      Car oui, en annonçant un coup de rabot sur des prestations sociales justifié en partie par l’aide aux migrants, le gouvernement a offert un boulevard au parti de Marine Le Pen. « Le summum du révoltant ! », a par exemple tweeté le numéro 2 du parti, Florian Philippot. « Les Français les plus modestes sacrifiés pour l’accueil des clandestins », a surenchéri Nicolas Bay, secrétaire général du FN.

      Il faut dire que l’occasion est trop belle pour le Front national dans la mesure où 500.000 bénéficiaires devraient voir leur allocation baisser selon les estimations faites dès l’annonce de cette mesure. Pourtant, le gouvernement avait pris soin ces dernières semaines de contrecarrer la communication du Front national en expliquant que l’accueil des migrants ne se faisait pas au détriment des Français.

      Mais en donnant l’impression de déshabiller Paul pour habiller Jacques, le gouvernement contredit donc la ligne qu’il s’était fixé... Pour le plus grand bonheur du Front national.

      « On ne prend pas aux Français »

      Sur le plateau de « Des Paroles et des Actes » le 24 septembre, Manuel Valls avait pourtant balayé cet argument. « On ne prend pas aux Français, ou à ceux qui vivent en France, on n’oppose pas. Il n’y a pas cette concurrence des pauvretés », avait indiqué le premier ministre.

      « Il y a une tradition d’accueil, il faut pleinement la respecter », avait-il ajouté. « C’est ce que nous faisons avec les communes, avec l’Etat, l’hébergement d’urgence, qu’il ne faut pas confondre avec l’habitat social (...) Il y a des solutions, et en Île-de-France, ce sont des bâtiments qui, pour la plupart, étaient désaffectés » qui accueillent les réfugiés, a-t-il affirmé. « C’est ça qui est insupportable dans notre pays parfois, l’opposition entre les publics », avait déploré l’ancien ministre de l’Intérieur, répondant indirectement à l’extrême droite qui accusait déjà le gouvernement de pratiquer la « préférence étrangère ».

      Sauf que, en expliquant qu’on piochait dans des prestations sociales pour financer l’accueil des réfugiés, le gouvernement a lui même versé dans la confusion entre hébergement d’urgence et logement. Croyant bien faire en annonçant un geste envers les réfugiés censé amoindrir le coût social d’une annonce anxiogène (la baisse des APL) [le « croyant bien faire » m’échappe, bien faire quoi ? ndc] , le gouvernement a donc involontairement _ [?!?] _ donné du grain à moudre au Front national. Autrement dit, c’est ce qui s’appelle « tendre le bâton pour se faire battre ».

      Le PS nous dit "le grand remplacement, il commence chez toi, qui ne pourra plus raquer ton probloc".

  • Consultation sur le projet de loi numérique : quatre mesures plébiscitées par les internautes et qui peuvent mettre le gouvernement dans une position délicate | Atlantico.fr | Par Claude-Etienne Armingaud, avocat
    http://www.atlantico.fr/decryptage/consultation-projet-loi-numerique-quatre-mesures-plebiscitees-internautes-

    Le Gouvernement vient de clore la consultation publique ouverte à l’occasion du projet de loi pour une République numérique, défendu par Madame le Secrétaire d’État au Numérique Axelle Lemaire (le « Projet Lemaire »). Si cette procédure n’est pas nouvelle au niveau européen (voir par exemple les consultations initiées par la Commission Européenne sur le géo-blocage et le rôle économique des plateformes en ligne), c’est la première fois qu’un projet de loi français fait l’objet d’une telle démarche, d’une manière aussi ouverte, publique et transparente.

    A l’image de l’internet, dont a émergé à la fois la Wikipedia et 4chan, et tout comme le Conte de Deux Cités de Charles Dickens, l’ouverture d’un débat au plus grand nombre peut être à la fois « the best of times » et « the worst of times ».

    Retour sur certains aspects contributifs des quelques 20.000 internautes qui ont participé à cette première.

    Le Projet Lemaire était initialement composé de 30 articles. Après trois semaines de consultation publique, ce sont près d’un millier de propositions de modifications d’articles et 600 propositions d’articles nouveaux qui devront à présent être étudiés par le Gouvernement.

    Parmi ces nouvelles propositions, les participants ont notamment plébiscité la réintroduction de mesures qui avaient été évoquées dans une version du Projet Lemaire antérieur aux arbitrages de Matignon et à la mise en ligne officielle.

    1.Des actions de groupe pour les litiges numériques

    2.Domaine public informationnel et liberté de panorama

    3.Interdiction des ventes liées ordinateur/système d’exploitation

    4. « e-sport », une discipline à part entière ?

    (…) A présent, il appartient au Gouvernement de faire la synthèse des propositions reçues. Un premier compte rendu est attendu pour le 26 octobre prochain et des entretiens ont d’ores et déjà eu lieu avec les porteurs des propositions les plus populaires. Certes, l’intention est louable et ce procédé, s’il était amené à être déployé plus régulièrement, pourrait restaurer la confiance du peuple en son législateur. Cependant, il risque également de mettre le Gouvernement en position difficile lorsqu’il s’agira de justifier les abandons de proposition, voire même l’adoption au cours du débat législatif à suivre, d’articles allant à l’encontre des suggestions populaires.

    #PJLNumérique

  • Asphyxier les départements pour dynamiser la #chasse aux pauvres. "RSA : les fraudeurs dans le collimateur" - paris-normandie.fr
    http://www.paris-normandie.fr/detail_communes/articles/4235274/rsa--les-fraudeurs-dans-le-collimateur

    Le financement du #RSA et l’envol des #dépenses_sociales se trouveront au cœur du congrès des #départements de France, aujourd’hui et demain à Troyes. Environ 80 présidents de conseils départementaux sur 102, dont beaucoup de nouveaux élus lors du scrutin de mars (qui a vu de nombreux départements basculer à droite), sont attendus pour ce grand rassemblement annuel.

    Marylise Lebranchu, la ministre de la Décentralisation, doit présenter aujourd’hui des « mesures d’urgence » proposées par le gouvernement. Un groupe de travail réunissant des représentants du gouvernement et des départements doit par ailleurs être constitué pour réfléchir à des mesures structurelles pour assurer le financement du RSA sur la durée. Selon Matignon, « une quarantaine de départements peuvent être considérés comme fragiles » financièrement. La situation d’un « petit nombre » est jugée « préoccupante ». Ce serait le cas notamment en Seine-Maritime.

    La guerre est déclarée. Les Départements de la Seine-Maritime et de l’Eure sont bien décidés à traquer les #fraudeurs au RSA (Revenu de solidarité active), à l’heure où son versement les pousse au bord de la faillite. Alors que l’État assure toujours l’attribution du RSA « activité » (complément de revenus), les Conseils départementaux restent comptables de la partie « socle » (pour les foyers sans #revenu), une portion qui n’a cessé en effet d’augmenter ces dernières années.

    En Seine-Maritime, l’assemblée présidée par Pascal Martin a présenté la semaine dernière son plan « Pour un juste droit », voué à améliorer la détection des fraudes (lire ci-dessous). Dans l’Eure, là même où fut expérimenté le RSA en 2007, sous la présidence du socialiste Jean Louis Destans, son successeur, Sébastien Lecornu (Les Républicains), s’est montré très critique tout en annonçant lui aussi la création d’un service dédié à la traque des tricheurs.

    « Douze petits contrôles de la CAF [Caisse d’allocations familiales, organisme qui instruit les dossiers et verse les prestations, N.D.L.R.], par an, ce n’est pas lutter contre la fraude. Et jusqu’alors, il n’y a eu aucune politique de #contrôle ! », a même taclé l’élu en séance plénière, la semaine dernière. Or, signale-t-on à la CAF de l’Eure, le RSA fait déjà l’objet de contrôles pointus et permanents, dans le cadre d’une politique globale de #surveillance de l’ensemble des prestations.

    PRÈS DE 35 000 CONTRÔLES

    Chaque bénéficiaire du RSA est tenu, pour commencer, d’effectuer une déclaration de ressources trimestrielle. Ces données sont passées au peigne fin grâce à des outils informatiques et statistiques sans cesse perfectionnés, mais aussi recoupées avec celles transmises par les finances publiques, Pôle emploi, l’Urssaf, etc. « Tout le monde ici est concerné par la question du contrôle », affirme Annick Sourd, directrice de la CAF de l’Eure. Les anomalies détectées font l’objet, selon leur importance, de contrôles sur pièce ou directement sur place, chez l’#allocataire.

    À ce titre, près de 35 000 procédures ont été déclenchées l’année dernière dans l’Eure en lien avec le RSA, révèlent les services de la #CAF : environ 33 600 contrôles sur pièce, un peu plus de 1 500 sur place. Cinq agents sont spécifiquement dédiés à cette mission dans le département. « Des personnes solides sur le plan relationnel », précise Annick Sourd.

    Ces procédures ont donné lieu à plus de 4,5 millions d’euros d’indus (trop-perçus par les allocataires) et 3,6 millions de rappels (sommes dues par la CAF), sur un total de 85 millions d’euros de prestations versées pour le RSA.

    « Tout le monde n’a pas d’intention frauduleuse, note la directrice de la CAF. Le contrôle sur place permet justement de vérifier l’#intentionnalité d’une déclaration erronée. » Les fraudes au RSA les plus fréquentes restent « la non-déclaration de revenus, ou encore la déclaration d’#isolement alors que la personne vit en couple », précise Annick Sourd.

    Justement, « le RSA devrait être systématiquement individualisé, y compris pour les personnes en couple », estime de son côté Roger Smadja, pour l’Association havraise des chômeurs et des précaires. « Le système est pénalisant pour les couples, ce qui incite aux fausses déclarations. » De même, le calcul du RSA reste défavorable aux allocataires qui le perçoivent en plus d’une activité à faibles revenus, déplore Roger Smadja. Ce qui, selon lui, encourage la fraude, voire la non-recherche de travail.

    Sur 96 cas de triches officiellement détectées par la CAF de l’Eure, en 2014 et toutes prestations confondues, près de 80 % concernaient le RSA. Preuve que le renforcement des contrôles n’est pas qu’une préoccupation départementale, les services eurois doivent répondre cette année à l’#objectif de 226 tromperies démasquées. Plus de 190 l’ont d’ores et déjà été.

    Un #plan « Pour un juste droit »
    Vice-présidente de la Seine-Maritime en charge de l’action sociale, Agnès Firmin Le Bodo est chargée de mettre en œuvre un plan baptisé « Pour un juste droit ».❞

    Dans des départements socialistes aussi des objectifs de contrôle et de radiations (cf exemple de l’Ariège)
    http://seenthis.net/messages/88223

  • Condamné pour contrôles au faciès, l’Etat se pourvoit en cassation
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/10/16/condamne-pour-controles-au-facies-l-etat-se-pourvoit-en-cassation_4790793_16

    La nouvelle a tout à la fois surpris et atterré. Le gouvernement a pris la décision, mardi 13 octobre, de contester la décision de la cour d’appel de Paris, le 24 juin, de condamner l’Etat pour « faute lourde » sur des contrôles d’identité au faciès par la police. Et s’est pourvu en cassation. Les instructions ont été données après un arbitrage que la ministre de la justice Christiane Taubira a perdu. Tout s’est joué entre la mi-août et la mi-septembre entre la place Vendôme et Matignon.

    Deux mois plus tôt, treize jeunes hommes Français d’origine maghrébine ou subsaharienne qui avaient dénoncé des contrôles policiers qu’ils estimaient abusifs car non suivis d’une quelconque poursuite judiciaire. Cinq d’entre eux avaient obtenu gain de cause par un jugement inédit de la cour d’appel. Cette dernière avait estimé que « des présomptions graves, précises et concordantes » permettaient de juger que les #contrôles_policiers avaient été réalisés « en tenant compte de l’apparence physique et de l’appartenance, vraie ou supposée, à une ethnie ou une race ».

    #valls #racisme #justice ou pas #police #état_policier

  • Manuel Valls a rejeté la demande de l’Assemblée des #départements de France (ADF) d’une compensation par l’État de hausse de la hausse des #dépenses du Revenu de solidarité active (#RSA). Des « mesures d’urgence » seront toutefois prises. avec une #carte : Combien de foyers touchent le RSA dans votre département
    http://www.rtl.fr/actu/economie/carte-interactive-combien-de-foyers-touchent-le-rsa-dans-votre-departement-77800

    « Le Premier ministre a estimé que tous les éléments nécessaires pour poser de façon objective et partagée les termes du débat sur la recentralisation éventuelle du RSA n’étaient pas réunis à ce jour », indique Matignon dans un communiqué. Manuel Valls ne ferme toutefois pas complètement la porte, en annonçant une prochaine mission confiée à un parlementaire, « dans le cadre d’une réflexion plus vaste que le gouvernement souhaite conduire sur la politique de solidarité et la gestion des minimas sociaux dans notre pays ». La condition fixée par Matignon pour envisager une « éventuelle » recentralisation est de bien « déterminer en commun les conditions financières », avec notamment un retour dans le giron de l’État de l’"intégralité des ressources" des départements consacrées au RSA. (...)
    Selon les termes même de Matignon, « une quarantaine de départements peuvent être considérés comme fragiles » financièrement et la situation « d’un petit nombre de départements » est jugée « préoccupante ».

    Un groupe de travail afin de réfléchir aux évolutions du RSA

    La création de ce groupe de travail confirme l’engagement pris par le Premier ministre à l’occasion du Congrès de l’ADF à Pau l’année dernière. Il avait alors annoncé la « réunion d’un groupe de travail afin de réfléchir aux évolutions du RSA socle, de son mode de gestion et de son articulation avec les autres #allocations » dans le cadre d’une #réforme globale concernant les #minimas_sociaux.

    Il y a la réforme rampante, la réforme globale, bref, on programme dne mettre plein la tronche aux #pauvres par tous les moyens nécessaires.

    RSA, APL, minimum vieillesse... Ce qui pourrait changer dans les prestations sociales
    http://www.rtl.fr/actu/economie/rsa-apl-minimum-vieillesse-ce-qui-pourrait-changer-dans-les-prestations-sociales

    En modifiant la date de revalorisation des prestations sociales ainsi que leur mode de calcul, l’État pourrait économiser 500 millions d’euros. (...)

    Une seule et unique date pour les revalorisations sociales : le 1er... avril.

    Actuellement, les revalorisations sont basées sur l’#inflation prévue pour l’année à venir. Une méthode qui oblige l’État à réévaluer ces revalorisations et à calculer les « trop-perçus » d’aides l’année suivante. Un fonctionnement qui exclut de fait le RSA et les aides au logement, deux prestations non soumises au correctif.

    L’inflation pour 2015 a été estimée à 0,9%, entraînant une hausse des prestations d’autant, mais a été ramenée à 0% par la suite, explique Metronews. Une méthode qui entraîne donc un décalage, l’inflation restant très régulièrement inférieure aux prévisions. C’est pourquoi l’État souhaite dorénavant baser les revalorisations des prestations sociales sur les douze derniers mois écoulés. Une évolution qui permettrait notamment au gouvernement d’éviter la hausse annoncée de l’inflation en 2016.

    C’est dit.

  • – Ils lui ont arraché sa chemise au manager ?
    – Ouais, ils voulaient en découdre. (lu sur touiteure)
    Air France va porter plainte pour « violences aggravées » après une réunion agitée
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/05/air-france-confirmerait-2-900-suppressions-d-emplois-lors-d-un-cce-interromp

    La situation se tend à Air France. Plusieurs centaines de salariés ont envahi le siège de la société, interrompant la réunion du comité central d’entreprise (CCE) extraordinaire. Selon plusieurs sourcs syndicales, la direction venait de confirmer que 2 900 postes étaient menacés par le nouveau plan de #restructuration, principalement au sol. Un chiffre similaire à celui annoncé vendredi en conseil d’administration.

    Près d’une heure après le début de la réunion, « plusieurs centaines » de manifestants sont entrés dans le siège d’Air France aux cris de « De Juniac démission » et « On est chez nous ». Le PDG d’Air France, Frédéric Gagey, est sorti précipitamment, indemne. Mais des #salariés ont malmené leur directeur des ressources humaines (#DRH), Xavier Broseta. Sa chemise arrachée, il s’est enfui de la salle de réunion torse nu, entouré d’un important service d’ordre. Après ces événements, Air France a annoncé le dépôt d’une plainte pour « violences aggravées ». Le CCE qui devait reprendre à 14 h 30 ne reprendra pas lundi.

    Plus de cinq cents personnes avaient commencé à manifester à 10 heures devant le siège à l’appel d’une large intersyndicale intercatégorielle. « Gagey dégage », « le plan D ? Démission de la direction » ou « Valls arbitre vendu ! » pouvait-on lire sur les pancartes tenues par des salariés vêtus de leur uniforme. « Direction irresponsable » ou encore « ras-le-bol d’être mis les uns contre les autres », criaient certains devant les fenêtres du siège. Trois syndicats (FO, CGT et UNSA) ont également appelé les personnels à la grève.

    2 900 personnes menacées

    La mise en œuvre du plan « alternatif » au projet de développement « Perform 2020 » concernerait 300 pilotes, 900 PNC (hôtesses et stewards) et 1 700 personnels au sol, selon elles. La direction avait chiffré à 2 900 postes le sureffectif induit par ce « plan B », vendredi en conseil d’administration. Mais elle avait alors évoqué 700 postes menacés chez les PNC et 1 900 au sol.

    Le président d’Air France, Frédéric Gagey, a également confirmé que cinq avions quitteraient la flotte long-courrier en 2016, puis neuf autres en 2017. La compagnie dispose actuellement de 107 avions sur ce réseau, actuellement déficitaire pour moitié. Air France procèdera à des réductions de fréquences sur 22 lignes en 2016 et à une « plus forte saisonnalité » sur six autres lignes, qui « n’existeront que l’été ou l’hiver par exemple », a rapporté une source syndicale. En 2017, la compagnie fermera par ailleurs cinq lignes, en Inde et en Asie du sud-est, ont indiqué plusieurs sources.

    #management #action_collective

  • Burkina, feu orange de la France en faveur des putschistes | Mondafrique.com
    http://mondafrique.com/lire/decryptages/2015/09/23/burkina-feu-orange-de-la-france-en-faveur-des-putschistes
    « L’ancien chef de la garde présidentielle de Blaise Campaoré et chef des putschistes burkibabés, le général Gilbert Diendéré posséde de nombreux réseaux au plus huat niveau, Elysée et ministère français de la Défense. Le militaire félon a bénéficié du soutien discret à Paris de deux hommes clés : l’ancien ambassadeur français au Burkina, le général Emmanuel Beth et, le chef de l’Etat Major particulier de l’Elysée, le général Benoit Puga. Les trois généraux se connaissent depuis leurs années de formation ; et les liens ne se sont jamais démentis. Il arraivait au général Diendéré de sauter en parachute avec son ami l’ambassadeur Beth.

    Le général Puga, qui occupait les mêmes fonctions à l’Elysée sous Nicolas Sarkozy, joue un role majeur dans la politique française en Afrique. Il fut un des artisans de l’intervention en Libye sous le quinquennat précédent et un des maitres d’oeuvre de l’opération Serval. De bonne source, Mondafrique peut affirmet qu’il était au courant des intentions belliqueuses de son ami le général Diendéré. Autant dire que l’Elysée était au parfum et n’a rien fait pour dissuader le militaire putschiste.

    La Françafrique, le retour

    Quant au général Beth, il travaille désormais dans un cabinet connu d’intelligence économique ESL Network : Lequel passe pour avoir recruté d’anciens conseillers de Manuel Valls au ministère de l’Intérieur et pour entretenir les meilleures relations avec Matignon. De là à penser que le Premier minsitre actuel Manuel Valls était au parfum de la tentative de prise de pouvoir, il n’y a qu’un pas que nombre d’observateurs de la scène africaine franchissent volontiers.

    Autre indice d’une complaisance française en faveur des putschistes, les quelque 320 militaires français des COS (Commandos d’opérations spéciales) présents au Burkina n’ont pas bougé durant la tentative de coup d’Etat du général Gilbert Diendéré. L’accomapgnement de la transition burkinabé par les autorités françaises connait quelques ratés. Et l’image de la France, rattrappée par la Françafrique, n’en sort pas grandie. »
    #burkina #afrique #françafrique #democratiebafouée