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  • L’opposition grandit contre le train des riches Charle-de-Gaulle Express
    https://reporterre.net/L-opposition-grandit-contre-le-train-des-riches-Charle-de-Gaulle-Express

    Pour ses détracteurs, c’est un train des riches qui va se faire au détriment des trains des pauvres. A Mitry-Mory, en Seine-Saint-Denis, depuis début février, chaque jour les opposants reviennent à l’une des entrées du chantier de la future ligne Charles-de-Gaulle Express (CDG Express).

    « On va être la ville la plus impactée. Pendant les travaux, 150 engins et camions quotidiens sont prévus. Et ensuite, on aura un train toutes les sept minutes qui ira à l’aéroport et nous passera sous le nez sans qu’on puisse le prendre ! », s’indigne auprès de Reporterre Charlotte Blandiot-Faride, maire communiste de la ville en tête de la mobilisation. « Et les seuls travaux de transports en commun prévus à Mitry sont ceux du Charles-de-Gaulle express alors qu’il est aujourd’hui impossible pour nous d’aller à l’aéroport sans repasser soit par Aulnay, soit par Paris. »

    #transport #inégalités #pour_ceux_qui_réussissent

  • Nuit des lycées : « Vous croyez que le proviseur va appeler la police ? » - Libération
    https://www.liberation.fr/france/2019/02/08/nuit-des-lycees-vous-croyez-que-le-proviseur-va-appeler-la-police_1708093

    « Libération » s’est glissé jeudi soir dans une salle des profs d’un gros lycée de Seine-et-Marne, où 25 enseignants ont décidé d’occuper leur établissement pendant la nuit pour alerter sur les dangers de la réforme qui se met en place.

    Nuit des lycées : « Vous croyez que le proviseur va appeler la police ? »

    Les sacs étaient planqués dans le coffre des voitures, pendant la journée de cours. Chaussettes de laine, OK. Couverture chauffante, OK. Jeu de Uno et appareil à raclette, c’est bon aussi. Jeudi soir, au lycée de Mitry-Mory, en Seine-et-Marne, c’était ambiance soirée pyj. Dans ce gros bahut de 1 500 élèves, situé tout près de l’aéroport Charles-de-Gaulle, 25 enseignants ont décidé de dormir là, par terre, dans leur salle des profs. Une façon de protester contre cette réforme du lycée qui se met en œuvre, et le ministre de l’Education, Jean-Michel Blanquer, que « seuls les médias adorent ».

    Une petite dizaine de lycées, notamment à Toulouse et Dijon, ont aussi tenté le coup, selon eux, la nuit dernière : occuper les bâtiments avec l’espoir qu’enfin, on parle un peu plus de ce qui est en train de se passer. « On voit bien que la grève et la manif classique comme celle de mardi ne suffit pas, alors on tente d’autres moyens d’action. La nuit des lycées en est une. » Tout en parlant, Renaud, prof de sciences économiques et sociales (syndiqué au Snes-FSU), étale son stock de tracts et banderoles sur la grande table. Il vient de passer une heure devant le lycée à discuter avec des parents d’élèves venus assister à la réunion d’information organisée par la direction de l’établissement. « On aurait été plus je pense, sans l’épidémie de grippe. Mais bon, c’est bien quand même. Un tiers de la salle des profs est là, toutes les disciplines sont représentées. Pas vrai les collègues ? » Les profs sont assis en grand cercle, chacun y allant de son mélange de colère-découragement et aussi d’espoir. « Evidemment qu’il en reste un peu, sinon on ne serait pas là », dixit Camille, le prof de philo.

    Mitry-Mory, le 7 février 2019 Lycée polyvalent Honoré de Balzac. Occupation pour revendiquer contre les conditions.

    Photo Frédéric Stucin
    « Tout dégommer »

    A vrai dire, ils sont tous un peu flippés de la façon dont leur proviseur va réagir quand il va les savoir là. « Je le vois mal appeler la police quand même… », veut rassurer Renaud. René-Louis, trente ans de professorat dans les pattes et la cravate, n’a jamais fait un truc pareil de sa carrière. « C’est pour dire l’ampleur de ma colère ! » Parmi les points qui le hérissent : ce calendrier, à l’envers. « On met en place une réforme sans aucune visibilité. En marchant, comme ils disent. On ne sait toujours pas à quoi vont ressembler les épreuves du nouveau bac. C’est quand même de la folie. » Une collègue : « Nos élèves de seconde nous demandent notre avis sur leurs chances de réussite dans telle ou telle matière. Comment répondre quand on ne sait même pas à quoi ressemblera l’épreuve ? »

    Pour eux, cette réforme n’est qu’une pièce du puzzle supplémentaire. Elle s’emboîte parfaitement dans la réforme Chatel de 2010 et même celle du collège de 2015 de Vallaud-Belkacem. « Ce n’est même pas une question de bord politique, tranche Camille. Ils sont tous dans la même logique. Donner toujours plus d’autonomie aux chefs d’établissement et petit à petit, tout dégommer… Et créer des baccalauréats locaux, qui n’auront pas la même valeur partout. » « L’objectif c’est aussi de nous mettre en concurrence entre enseignants », ajoute Solène, prof d’histoire-géo. Qui donnera le cours de géopolitique par exemple ? Les profs d’histoire géo ou de SES [sciences économiques et sociales ndlr] ? » Autre question : « Va-t-on laisser vraiment les élèves choisir comme le dit la réforme, ou est-ce qu’en fait ils n’auront pas le choix ? »
    « Les élèves, ils savent qu’on les carotte »

    Dans la nouvelle architecture du lycée, les filières S, ES et L disparaissent. A la place, les élèves doivent choisir trois spécialités parmi un éventail de douze. « Sauf que pour nos élèves, ce ne sera pas douze, mais juste sept », ce qui veut dire tout juste un peu plus de la moitié des combinaisons possibles. La spécialité « informatique-numérique » par exemple ne sera pas proposée ici. « Pour les élèves qui voudraient la suivre, ils pourraient théoriquement aller dans un autre lycée situé à une heure de bus… Vous croyez vraiment que des gamins de 15 ans vont se taper une heure de bus le temps du midi pour aller suivre la matière dans un autre lycée ? C’est mort », rit Laure.

    Mitry-Mory, le 7 février 2019 Lycée polyvalent Honoré de Balzac. Occupation pour revendiquer contre les conditions.

    Photo Frédéric Stucin

    Renaud : « Les élèves, ils savent qu’on les carotte, ils sont pas débiles. Même si évidemment devant eux, on essaie d’être rassurant. En fait, exactement comme notre proviseur devant nous, qui ne dit rien parce qu’il n’a pas le choix. » Dans la salle du rez-de-chaussée, justement, la réunion d’infos avec les parents d’élèves s’achève. « Pas besoin d’y être, on sait exactement ce qu’il leur dit : le discours de confiance, blabla. » Les profs l’attendent devant la porte pour lui annoncer leur soirée pyjama, la boule au ventre, comme des enfants qui préparent une ânerie. Les grands sont envoyés devant. C’est plutôt drôle. Le proviseur se montre compréhensif (moins avec le journaliste et le photographe). Ils peuvent passer la nuit là. Quelques consignes tout de même : interdiction de mettre un orteil dans la cantine, sous peine de déclencher l’alarme. « Ah et le chauffage s’arrête automatiquement à 21 heures… »

  • La France devra verser 6,5 M d’euros à un homme handicapé après une arrestation - Libération
    http://www.liberation.fr/societe/2018/05/31/la-france-devra-verser-65-m-d-euros-a-un-homme-handicape-apres-une-arrest

    La Cour européenne des droits de l’Homme a condamné la France à verser 6,5 millions d’euros à un homme, devenu lourdement handicapé après son interpellation par des agents SNCF et des policiers en 2004, a-t-on appris jeudi auprès de la CEDH.

    Rendu le 15 février et devenu définitif le 15 mai, l’arrêt de la Cour, dévoilé par Le Parisien jeudi, a conclu que le réquérant, Abdelkader Ghedir, avait subi des mauvais traitements lors de son interpellation dans une gare en Seine-et-Marne il y a 14 ans.

    L’homme, âgé aujourd’hui de 35 ans, avait été arrêté le 30 novembre 2004 en gare #RER de Mitry-Mory par des agents de sécurité de la SNCF, qui l’avaient ensuite remis à la police. Ils le soupçonnaient de faire partie d’un groupe de lanceurs de cailloux sur un train dans une gare du réseau RER, repérés précédemment.

    Après les mauvais traitements subis lors de son interpellation, M. Ghedir était tombé dans un coma profond pendant plusieurs semaines. Depuis les faits, il vit confiné dans un fauteuil, avec une incapacité partielle permanente (IPP) estimée à 85%.

    Ses avocats avaient contesté l’interpellation de leur client et les conditions de celle-ci, affirmant que M. Ghedir n’avait rien à voir avec les faits reprochés.

    Après enquête, l’affaire s’était soldée par un non-lieu prononcé par le juge d’instruction du tribunal de Meaux. La décision avait été confirmée par la cour d’appel de Paris et en 2011 par la Cour de cassation.

    En 2012, Abdelkader Ghedir avait saisi la CEDH, estimant notamment que la justice n’avait pas admis le lien entre les coups portés et son état de santé actuel. La Cour de Strasbourg, dans un premier arrêt en 2015, avait noté que « des éléments contradictoires et troublants » avaient été rassemblés dans cette affaire.

    Ces contradictions concernaient « notamment la violence dont Abdelkader Ghedir aurait ou non fait preuve lors de l’arrestation et celle dont il aurait été victime, ainsi que des variations dans les déclarations de certains fonctionnaires de police ».

    Alors que les agents de la Sûreté ferroviaire avaient affirmé avoir procédé à « une interpellation modèle (...), les fonctionnaires de police y ayant assisté la qualifièrent de +musclée+ », selon les juges de Strasbourg.

    En outre, certains policiers avaient raconté avoir vu un agent de la Surveillance générale (Suge, la police ferroviaire de la SNCF) « donner un coup de genou au visage à Abdelkader #Ghedir, alors qu’il était maintenu au sol », selon le rappel des faits par la #CEDH.

    L’arrêt de la Cour européenne des droits de l’Homme, devenu définitif, ne peut plus être contesté par la France qui devra verser 6,5 millions d’euros au requérant, au titre du préjudice matériel et moral dans cette affaire.
    AFP

    Donc il faut aller jusqu’à la CEDH pour avoir gain de cause dans ce genre d’affaire ? Et ça prend 14 ans pour épuiser les recours ! C’est ça qu’on appelle la justice ? Honte aux juges français !

    #violences_policières #Suge #racisme

  • La CEDH condamne la France pour une arrestation violente dans une gare RER en 2004
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2015/07/16/la-cedh-condamne-la-france-pour-une-arrestation-violente-dans-une-gare-rer-e

    La Cour européenne des droits de l’homme a condamné la France, jeudi 16 juillet, pour « traitements inhumains et dégradants » après une interpellation musclée menée en 2004 par des agents de la SNCF.

    Abdelkhader Ghedir, qui avait reçu des coups à la tête ayant notamment occasionné la fracture d’une vertèbre, s’était vu reconnaître une incapacité partielle permanente estimée à 95 %. Cet habitant de Villepinte, alors âgé de 21 ans, avait été interpellé le 30 novembre au soir en gare de Mitry-Villeparisis, par des agents du Service de surveillance générale (SUGE) de la SNCF qui le soupçonnaient à tort d’avoir jeté des pierres sur des trains dans l’après-midi.
    Non-lieu de la justice française

    Confié aux policiers du commissariat de Mitry-Mory, il perd rapidement conscience en cellule de garde à vue. Le jeune homme tombe dans un coma dont il ne sortira qu’au bout de trois mois. Selon l’avocat de la victime, Me Dominique Tricaud, « il a été jeté au sol et a reçu plusieurs coups pendant son interpellation, dont un coup de genou qui lui a occasionné une fracture du crâne et l’a plongé dans le coma ». Selon un témoin, il aurait également reçu un coup de matraque en montant dans la voiture des policiers.

    ...

    Ils donnent six mois aux parties, Abdelkhader Ghedir et sa famille d’une part, le gouvernement français de l’autre, pour trouver un accord sur une indemnisation, faute de quoi la question sera tranchée dans un nouvel arrêt.

    #violences_policières #justice #impunité

  • Enquête du Monde à Mitry-Mory sur les raisons du vote #FN par une partie non négligeable de la population. La fin de l’article :

    La zone industrielle mitoyenne, où deux usines à haut risque chimique fournissent du carburant à Roissy, apporte depuis les années 1970 d’importantes taxes locales. La mairie emploie 700 agents municipaux, dont 500 titulaires. Ses équipements sont nombreux, au regard de la taille de la ville : trois gymnases, une piscine, un cinéma, un conservatoire, cinq maisons de quartier, plus de 600 000 euros de subventions par an pour les associations, deux crèches, plus de 300 enfants envoyés en colonies de vacances cette année, un studio d’enregistrement pour les jeunes et deux foyers des anciens...

    Et pourtant, Jeanne en est convaincue, « la mairie ne fait rien pour nos enfants ». On presse un peu, on refait la liste des équipements. Une autre maman s’invite dans la conversation, alors que le grondement des cartables à roulettes commence à envahir la place. Elle rappelle que son fils fait, lui, du football, du solfège et du violon dans les bâtiments municipaux. Mais Jeanne n’a pas de voiture, et le terrain de foot est trop loin. « Il y a des bus », dit la maman. C’est vrai : pour assurer la cohésion de la ville à travers « la plaine », la mairie dépense 650 000 euros par an dans les transports. Jeanne opine derechef. Mais il n’y a rien à faire. « On survit à peine pendant que d’autres se les roulent », et madame le maire finira par payer cela de son mandat, Jeanne l’assure.

    http://www.lemonde.fr/municipales/article/2013/12/02/municipales-a-mitry-mory-on-parle-beaucoup-du-fn-en-attendant-le-candidat_35

  • #Perturbations trafic #ratp et #sncf #transilien le 19 août #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-ratp-et-sncf-transilien-le-19-aout-2013

    #RER B : Reprise des circulations après travaux exceptionnels du week-end du 15 août. Tous les #trains entre Paris et Mitry / Roissy Charles De Gaulle 2 sont omnibus. RER C : D’importants travaux...Cet article Perturbations trafic RATP et SNCF Transilien le 19 août 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_IDF #19_aout #banlieue #bus #lignes #metro #Tramway

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes les 15-16 juin #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-les-15-16-juin-2013

    #retards sur l’axe Paris Laon. Des #travaux sont actuellement réalisés entre Mitry et Aulnay suite à un affaissement aux abords des voies. La vitesse des #trains dans cette zone est réduite. ...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes les 15-16 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #15_juin #Elipsos #greve #Intercités #lunea #Teoz #TGV

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes le #11_juin #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-le-11-juin-2013

    #retards sur l’axe Paris Laon. Des #travaux sont actuellement réalisés entre Mitry et Aulnay suite à un affaissement aux abords des voies. La vitesse des #trains dans cette zone est réduite. ...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes le 11 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #Elipsos #greve #Intercités #lunea #Teoz #TGV

  • #Perturbations #trafic #sncf grandes lignes les 8-9 juin #2013
    http://www.transports-en-commun.info/perturbations-trafic-sncf-grandes-lignes-les-8-9-juin-2013

    #retards sur l’axe Paris Laon. Des #travaux sont actuellement réalisés entre Mitry et Aulnay suite à un affaissement aux abords des voies. La vitesse des #trains dans cette zone est...Cet article Perturbations trafic SNCF grandes lignes les 8-9 juin 2013 est apparu en premier sur Point Info Transports.

    #Infos_Trafic #Infos_Trafic_Grandes_Lignes #8_juin #Elipsos #greve #Intercités #lunea #Teoz #TGV