city:molsheim

  • Spécial Saint-Valentin : deux gilets jaunes et un coup de foudre à Molsheim
    https://www.rue89strasbourg.com/special-saint-valentin-deux-gilets-jaunes-et-un-coup-de-foudre-a-mo

    Géraldine et Carlos sont tombés amoureux sur un rond-point de Molsheim (Bas-Rhin) en décembre dernier. Ils s’étaient perdus de vue depuis le lycée, il y a une vingtaine d’année. Le mouvement social les a réunis, la nuit souvent, dans une petite cabane. Aujourd’hui, les deux gilets jaunes sont sur le point d’emménager ensemble. Leurs camarades en veste fluorescente attendent impatiemment le mariage. Reportage en partenariat avec Nox, le média noctambule des étudiants du CFJ (Centre de formation des journalistes) (lire l’article complet : Spécial Saint-Valentin : deux gilets jaunes et un coup de foudre à Molsheim)

  • Novembre 1918 : le drapeau rouge flotte sur Strasbourg Jacques R. Pauwels - 16 Novembre 2018

    https://www.investigaction.net/fr/le-drapeau-rouge-flotte-sur-strasbourg

    http://www.jacquespauwels.net/november-1918-red-revolution-in-strasbourg
    https://www.globalresearch.ca/november-1918-red-revolution-strasbourg/5659993

    L’historien Jacques Pauwels nous rappelle un événement de la fin de la Première Guerre mondiale absent des grandes commémorations pour le centenaire de l’Armistice. Pas étonnant d’ailleurs… En novembre 1918, soldats allemands mutinés et ouvriers établissaient un soviet révolutionnaire en Alsace, instaurant bon nombre de mesures progressistes. Horrifiés, la bourgeoisie locale et les sociaux-démocrates allaient tout faire pour être “libérés”. (IGA)

    Dans le contexte de la révolution qui, en Allemagne, accompagna la défaite en novembre 1918, une situation révolutionnaire apparut en novembre 1918 à Strasbourg, ville appartenant toujours au Reich en ce temps-là. Inspirés par la proclamation d’une « république libre et socialiste » à Berlin par Karl Liebknecht le 9 de ce mois — et la proclamation, dès le 8 novembre, d’une république de soviets bavaroise (Räterepublik) à Munich, des soldats mutinés ainsi que des civils, majoritairement ouvriers, constituèrent un soviet révolutionnaire dans la capitale alsacienne et introduisirent immédiatement toutes sortes de réformes radicalement démocratiques, y compris l’abolition de la censure, des salaires plus élevés, de meilleures conditions de travail, le droit de faire grève et de manifester, etc. En outre, les révolutionnaires déclaraient qu’ils n’avaient « rien de commun avec les États capitalistes [et ne voulaient être] ni Allemands ni Français » mais vivre, à la suite du « triomphe du drapeau rouge », dans une « république d’Alsace-Lorraine » – Republik Elsaß-Lothringen – , libre, démocratique et tolérante sur le plan linguistique. Des drapeaux rouges flottaient sur toute la capitale alsacienne. Or, des mouvements révolutionnaires, sous la forme de soviets ou autres, surgirent simultanément dans bien d’autres villes alsaciennes, notamment Colmar, Mulhouse, Haguenau, Molsheim, Neuf-Brisach, Ribeauvillé, Saverne et Sélestat.


    Mais la bourgeoisie locale, majoritairement germanophone, ainsi que les sociaux-démocrates, furent horrifiés et décidèrent qu’ils préféraient être « français plutôt que rouges » ; ils firent appel aux chefs de l’armée française de « hâter leur entrée à Strasbourg » afin de mettre fin à « la domination des rouges ». Par conséquent, les troupes françaises firent leur entrée dans Strasbourg quelques jours avant la date prévue, à savoir le 22 novembre, renversèrent le soviet et annulèrent toutes les mesures démocratiques qu’il avait prises. Sans tarder, Strasbourg et le reste de l’Alsace (et le Nord de la Lorraine) furent annexés unilatéralement par la France et soumis à un processus draconien de « re-francisation », incluant une prohibition de l’usage de l’allemand et même de l’alsacien dans l’enseignement et les services publics et l’expulsion ou ostracisme des personnes soupçonnées de déloyauté envers la France ; le célèbre Docteur Albert Schweitzer fut l’une des victimes de ce genre de traitement.

    Après leur prétendue libération, les Alsaciens se retrouvèrent donc moins libres qu’auparavant, et ne jouissaient plus de la liberté de parler leur propre langue. Le cas de l’Alsace fournit une preuve supplémentaire que les objectifs de la Grande Guerre, même du côté de la puissance la plus démocratique de l’Europe, la France, n’incluaient pas des idéaux tels que la démocratie, la justice et les principes wilsoniens de l’autodétermination des peuples, et qu’une guerre victorieuse signifiait un recul, un retour vers une politique autoritaire et un triomphe pour les variétés les plus fanatiques du nationalisme.

    Jacques Pauwels est historien, auteur notamment de « 1914-1918 La Grande Guerre des classes », deuxième édition (entièrement refondue, mise à jour et augmentée d’un index), Éditions Delga, Paris, 2016. https://editionsdelga.fr/1914-1918-la-grande-guerre-des-classes
    #Strasbourg #Alsace-Lorraine #guerre #Histoire #Soviet

  • You’ll Never Guess Who Invented The Gullwing Door
    http://oppositelock.kinja.com/youll-never-guess-who-invented-the-gullwing-door-1690724359

    C’est une histoire de corruption, de crimes de guerre, d’exploitation et de la tentative d’un homme qui malgré ses talents reste toujours au deuxième rang. Pendant la phase fondatrice du régime fasciste allemand les nouveaux maîtres achètent tout ce qui est de la nouvelle technologie allemande avec l’argent facile fourni par la Reichsbank sous Hjalmar Schacht . Plus tard l’ascension de Hans Trippel stagne parce qu’il y a de plus compétents ingéneurs et de plus importants intérêts industriels qui contrôlent les marchés. Trippel est issu de la petite bourgeoisie nationaliste et ne peut égaler la performance des héritiers des fortunes industrielles. Son itinéraire nous apprend également des choses sur les mecanismes derrière l’influence nazie dans l’Allemagne de l’Ouest après 1945 .

    Hanns was a pretty terrible race car driver. So bad, in fact, that he tried to see if he could attach a propellor to his DKW and make it float. Strangely, it worked, kind of, and in 1934 he started demonstrating Germany’s first amphibious car. Even though, or maybe because, he was always on the verge of sinking, the public went wild.

    It was called the Land-Wasser-Zepp Versuchswagen 3. This was presented to Hitler in Dec. 1935 (oh, good, Hitler’s involved) and Trippel was signed up by the Wehrmacht to build amphibious vehicles.

    In 1940, as things were really heating up, Trippel moved into the recently vacated Bugatti factory (Hitler and Bugatti! This story has everyone.) in Molsheim where the improved SG6/41 was built using Ettore’s old machinery.

    Only 800 were built, however, because the VW Schwimmwagen was easier and cheaper to manufacture as well as being all around better. So, the old Bugatti factory was converted to make munitions and Trippel was out of a job.

    To add insult to injury, Hanns was arrested as a war profiteer and spent 3 years in a French prison after Germany’s surrender. But, hey, that’s what you get when you build shit for Hitler. in 1949 when he happened to run into an old prison buddy and his beautiful daughter. As luck would have it, the guy had inherited a couple dormant factories that had produced cigarette papers and medical equipment. So, Hanns seduced and married the daughter and convinced his new father-in-law to help him get back in the amphibious car business.

    The idea was to build a cheap microcar for the masses that could also go in the water for some reason that no one understood, but didn’t question. So, to make it water tight, he came up with a novel way of getting in and out. Instead of a standard door, it had this hinged hatch which didn’t open as low so as to be above the water line. It all makes sense now.

    For whatever reason, he only put it on the passenger side.
    ...
    Mercedes bought Trippel’s patent.
    ...
    By the mid-50’s he was deeply in debt and in trouble with investors who he had been holding off for dear life. He found a savior in France of all places with Marathon, a company that wanted to make a small car using fiberglass. The French never shy away from a bad idea and the Trippel design seemed perfect. Hanns was off to Paris. There he tweaked his design into the Marathon Corsaire.

    To keep things consistently nutty, in 1956, he managed to sell a license to produce his Corsaire design in Norway as the “Troll” (!). Through some kind of miscommunication that could only happen to Trippel, while Hanns was in Germany waiting for the Norwegians to send him orders for plans and materials, they were in Oslo waiting for the plans and materials. Fed up with what they saw as a scam, they hired their own engineers and started building cars all by themselves, fuck that Nazi guy. Considering the license void, Hanns saw no royalties even though the Trolls looked just like Trippels.

    In 1957, he penned and built the Trippel Alligator which was later morphed into the legendary Amphicar. The production cars wouldn’t have any Trippel engineering , but the Alligator is considered the first prototype and proved the idea was sound. It was bought by German industrialist heirs, the Quandts , and that’s a whole other story, but over 4,000 Amphicars floated out of the factory in the 1960’s.

    Hans Trippel
    https://de.wikipedia.org/wiki/Hans_Trippel

    Seit Kriegsbeginn entwickelte und baute Trippel nur noch Fahrzeuge für das Militär. Seine politischen Kontakte und die deutsche Besetzung des Elsass brachten Trippel 1940 als „Betriebsführer“ an die Spitze der Bugatti-Werke in Molsheim. Allerdings war Trippel nach Streitigkeiten mit SA-Chef Lutze inzwischen zur SS übergetreten und war Führer beim Stab SS-Hauptamt. Zeitweilig erfreute er sich der persönlichen Unterstützung des Leiters des SS-Hauptamts, Gottlob Berger, und des Reichsführers SS Heinrich Himmler. Berger hatte den Trippel-Schwimmwagen als „zur Partisanenbekämpfung (…) besonders geeignet“ empfohlen.
    ...
    Nach 1945

    Bei Kriegsende setzte sich Trippel vor den heranrückenden französischen Streitkräften nach Bayern ab. Hier wurde er von amerikanischen Truppen verhaftet und an die Franzosen ausgeliefert, die Trippel im Frühjahr 1947 durch ein Militärgericht wegen Verbrechen gegen die Menschlichkeit zu einer fünfjährigen Haft und 20.000 RM Geldstrafe verurteilten. Trippel wurde jedoch begnadigt und kam nach dreijähriger Haft im Dezember 1948 vorzeitig frei. Die Trippel-Werke waren zu Kriegsende mit 8,5 Mio. RM verschuldet.

    1949 wurde vor der Zentral-Spruchkammer von Nord-Württemberg in Ludwigsburg Trippels Entnazifizierungsverfahren durchgeführt. Die Kammer stufte ihn am 27. Dezember 1949 vom mutmaßlichen „Hauptschuldigen“, so die Klageschrift vom 15. November 1949, zum „Mitläufer“ herab. Verlauf und Ergebnis des Verfahrens gaben Raum für Spekulationen, ob Trippel Profiteur einer Bestechungsaffäre war, in die der damalige Chefankläger dieser Spruchkammer verwickelt war.

    Noch bevor Trippels Entnazifizierung abgeschlossen war, heiratete er die Tochter des Trossinger Zigarettenpapierfabrikanten Fritz Kiehn, eines prominenten ehemaligen NS-Funktionärs, der im Dritten Reich u.a. Präsident der IHK Stuttgart und Mitglied im Freundeskreis Reichsführer SS gewesen war. Beide hatten sich in einem Haftlager der Alliierten kennengelernt.

    Zusammen mit Kiehn und unter Gewährung von Staatskrediten des Landes Württemberg-Hohenzollern konnte Trippel in Tuttlingen mithilfe eines Millionenkredits die heruntergewirtschafteten Chiron-Werke übernehmen und sich dort – wirtschaftlich abermals erfolglos – als Konstrukteur eines Kleinwagens versuchen.
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    Bereits 1951 wurde die Geschäftsverbindung zu Kiehn gelöst und die Ehe zur Tochter Kiehns wieder geschieden. Der Staatskredit an Kiehn bescherte dem Land Württemberg-Hohenzollern seinen ersten und einzigen Parlamentarischen Untersuchungsausschuss.

    Troll Plastik og Bilindustri
    https://de.wikipedia.org/wiki/Troll_Plastik_og_Bilindustri

    Troll (bil)
    https://no.wikipedia.org/wiki/Troll_%28bil%29

    Karosseriet var fremstilt ved hjelp av former fra Hanns Trippel, fra tidlig på 1950-tallet. Bilen var utstyrt med en tretrinns girkasse fra Hurth.

    #Allemagne #France #Norvège #corruption #automobile #histoire #nazis #BMW #amphicar