city:montreuil

  • Concert de soutien à Paris Luttes info et au Rémouleur le 16 décembre !
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L438xH614/affiche_concert-c6a75-612e9.jpg?1511129442
    https://paris-luttes.info/concert-de-soutien-a-paris-luttes-9085

    Oyez Oyez ! Le 16 décembre, un partenariat exclusif entre le collectif du local auto-organisé de luttes et de critique sociale Le Rémouleur et le collectif d’animation du site Paris-luttes.info permet l’organisation d’un concert de soutien pour faire la fête, mais aussi pour récolter quelques sous à Montreuil à partir de 18h.

    @lahorde @solitudemaisdishuits @lundimatin @larotative

  • Je m’allie à un marchand
    Du marché de Montreuil
    Pour un buffet de 20 personnes

    On me commande une fresque
    D’inspiration médiévale
    On me paie en Vosne-Romanée

    Ce matin je conduis
    En étant d’une tristesse
    Insondable et inexplicable

    Je n’ai le cœur à rien
    Je reçois un message de Sarah
    Pour déjeuner : je deviens souriant

    Déjeuner avec Sarah
    Clément et Juliette
    Salade de lentilles aux crevettes

    Je fais une tournée de cafés
    Pour toutes et tous
    Et je repars au travail, laissant les miens

    Je croise Philippe Rebbot
    Qui a l’air de mauvais poil
    Tirant derrière lui un chien neurasthénique

    Ce n’est pas aujourd’hui
    Que je vais l’aborder
    Pour lui dire que j’ai rêvé de lui

    Certains emploient Philippe Rebbot
    Dans leurs films
    Moi je l’engage pour mes rêves

    Sitôt rentré, le four à 150°
    Trois œufs, 500g de crème de marron
    100g de beurre, une heure et demie

    Ce soir je suis invité
    Par les amis de remue.net
    En l’honneur de Phil

    Sereine, Sebastien, Iris, Esther
    Chantal, Patrice, José, Dominique
    Laurent, fort malade

    On lève nos verres
    « À Phil ! »
    On ne va pas plus loin

    Sébastien évoque la soirée en son honneur
    Le 13 janvier à la Maison de la poésie
    Je donnerai une cassette. Rires

    Et puis c’est sujets libres
    Beaucoup de rires
    Et de sourires

    José nous ravit
    En nous expliquant reconnaître
    Les pervers à leur nombril

    Sébastien et moi
    Nous nous montrons le nombril
    Depuis le temps qu’on se connaît

    Avant de partir
    J’entrouvre la porte de la chambre des petites
    C’est Adrien qui a raison : je suis un père

    Je m’endors
    Epuisé, tard
    Et saoul !

    #mon_oiseau_bleu

  • 1,2,3 Parole ! Weekend de soutien à la Parole Errante Demain 1, 2 et 3 décembre |
    http://laparoleerrantedemain.org/index.php/2017/11/01/123-parole-weekend-de-soutien-a-la-parole-errante-demain-12-e

    1.

    Au départ, il y a un lieu hors-normes, la Parole errante, à Montreuil, qui s’est fabriqué à la croisée de deux histoires. Celle du travail d’Armand Gatti et de son équipe, entrelacée à celle des innombrables initiatives, rencontres et créations accueillies dans cette ancienne usine depuis plus de dix années. Au-delà de tout critère de rentabilité ou de reconnaissance, tout comme des frontières habituellement admises de « l’art », du « social » ou de la « politique ». À l’été 2015, le bail liant l’usage du lieu à son propriétaire, le Conseil Général, arrive à échéance. Face aux menaces de fermeture ou de normalisation, un collectif d’usagers et d’usagères se constitue pour défendre les suites possibles de la Parole errante.

    2.

    Contre toute idée de « projet » ou de « programmation » extérieure à l’histoire du lieu, un processus de réflexion et de réinvention est alors entamé. Il consiste à comprendre (collectivement et au plus grand nombre possible) ce qui a poussé là – les besoins, les usages – entre assemblées, réunions, concerts, spectacles, discussions, ateliers, répétitions, repas, projections, fêtes, festivals… Et à tenter d’y mettre des mots comme on replante sur un territoire en friche : solidarité, commun, soin, fabrique, rencontre, partage, lutte, accueil, hospitalité… Mots premiers et fragiles qui désignent moins des pratiques ou des activités définies qu’une façon de tenir ensemble des façons d’être et de faire, de fabriquer et de s’assembler. Une ligne de conduite : nous travaillons d’abord et avant tout à la fabrication d’un lieu.

    3.

    Depuis deux années, le collectif la Parole errante demain œuvre à exposer publiquement les enjeux liés à l’existence rare d’un tel espace en banlieue parisienne. Forts de ce parcours et des nombreux soutiens exprimés à l’idée que quelque chose continue ici, nous sommes plus que jamais déterminés-ées à poursuivre l’expérimentation en cours. Depuis le début, nous affirmons que « nous ne défendrons l’existant qu’à le réinventer » : c’est ainsi qu’un « centre social autogéré » a émergé ou qu’une grande partie de la programmation a été prise en charge par un nombre toujours croissant d’usagers et d’usagères… À l’heure où le Conseil Général a mis en place une mission de préfiguration pour déterminer « d’en haut » un avenir pour la Parole errante, plus que jamais, il s’agit d’habiter plus et mieux cet espace au quotidien, de le faire vivre comme une question adressée à tous : que peut un lieu aujourd’hui ? C’est le sens de ces trois journées ouvertes. Ni assemblée générale, ni festival, mais une invitation à venir mettre un pied au milieu de cette fourmilière, de cette auberge, de cette place de village, de ce grand point d’interrogation qu’est la Parole errante.

    … PAROLE !

    #Parole_errante #Montreuil

  • #Montreuil-Bobigny : demande de mise en liberté pour les copines incarcérées
    https://fr.squat.net/2017/11/21/montreuil-bobigny-dml-copines-incarcerees

    Jeudi 16 novembre 2017, trois camarades ont été incarcérées à la #prison des femmes de Fleury-Mérogis en attendant leur #procès le 7 décembre pour « tentative de vol par effraction en réunion », provocation à s’armer contre l’État et « refus de signalétique ». Elles ont été arrêtées à Montreuil à proximité d’une maison inoccupée. […]

    #Bobigny #rassemblement #Seine-Saint-Denis

  • [Montreuil-Fleury] Demande #de mise en liberté pour les compagnonnes incarcérées.
    https://nantes.indymedia.org/articles/39214

    Jeudi 16 novembre 2017, 3 camarades ont été incarcérées à la prison des femmes de Fleury Mérogis en attendant leur procès le 7 décembre pour « tentative de vol par effraction en réunion », provocation à s’armer contre l’état et « refus de signalétique ». Elles ont été arrêtées à Montreuil à proximité d’une maison inoccupée. Les copines ont fait des demandes de mise en liberté et au moins l’une d’entre elles passera devant la 17e chambre du TGI de Bobigny ce jeudi 23 novembre.

    #Répression #/ #prisons #centres #rétention #squat #logement #anti-repression #fleury-mérogis/bobigny #Répression,/,prisons,centres,de,rétention,squat,logement,anti-repression

  • #Montreuil (93) : trois copines en #prison, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion »
    https://fr.squat.net/2017/11/17/montreuil-93-trois-copines-en-prison-accusees-de-tentative-de-vol-par-effr

    Trois personnes ont été arrétées, déférées et incarcérées à la prison de Fleury Mérogis, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion » pour avoir été vues à proximité d’une maison inoccupée. Un #rassemblement est appelé samedi à 18h à Montreuil. Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 novembre, trois copines […]

    #procès #Seine-Saint-Denis

  • Irritzina, le cri de la génération climat
    (Sandra Blondel et Pascal Hennequin, France, 2017, 100 minutes)
    http://www.irrintzina-le-film.com

    Face au sentiment d’impuissance que provoque l’extrême gravité du dérèglement climatique, quelques militants de l’organisation basque Bizi font un pari fou : construire en quelques années une mobilisation sans précédent en vue de la COP21 et lancer un grand mouvement non-violent pour le climat : Alternatiba.

    De Bayonne à Paris, sur des vélos multiplaces, coup de pédale après coup de pédale, en multipliant les villages des alternatives, de petites victoires en grandes mobilisations contre les multinationales des énergies fossiles et les banques qui les soutiennent, le film raconte les étapes de cette mobilisation.

    Tourné de janvier 2015 à janvier 2017, Irrintzina est un cri d’alarme sur l’effondrement de notre monde mais c’est aussi un cri de joie poussé par des centaines de militants déterminés qui ont réalisé que si, ensemble, ils ne faisaient rien, personne ne le ferait à leur place.

    Tour Alternatiba, ATTAC, Action Non-Violente COP21, Faucheurs de chaises de la banque BNP Paribas, blocage du sommet pétrolier… Le film d’une génération qui ne se résigne pas, qui crée et invente un avenir désirable où bataille écologiste et sociale rime avec plaisir et joie d’agir ensemble. Soutenu par 1258 contributeurs, avec la participation d’une vingtaine de techniciens issus des médias « alternatifs », « citoyens » bref « pas pareils » à travers toute la France.

    En salle depuis le 8 novembre, le film a besoin de bouche-à-oreille pour assurer son succès. Il passe dans toute la France :
    http://www.irrintzina-le-film.com/les-projections

    Entre autres à Paris, au cinéma Les TROIS LUXEMBOURG, et à Montreuil, au cinéma Le Méliès, au moins jusqu’au 21 novembre.
    https://www.cinetick.fr/?p=XP18#P=%5B%22XP18%22%5D
    http://meliesmontreuil.com

    #Irritzina #Cinéma #Documentaire #Alternatiba #COP21
    #effondrement #collapsologie #catastrophe #fin_du_monde #it_has_begun #Anthropocène #capitalocène
    #réchauffement_climatique #dérèglement_climatique

    Ajouter à la compilation :
    https://seenthis.net/messages/499739

  • L’observatoire photographique du paysage
    http://www.montreuil.fr/environnement/etat-des-lieux-de-lenvironnement/lobservatoire-photographique-du-paysage

    ❝Le paysage est en mouvement, parfois de façon radicale parfois de façon beaucoup plus imperceptible. Pour détecter les changements qualitatifs que connaît le paysage urbain au fil des ans, Montreuil s’est inscrit dans la démarche de l’Observatoire photographique du paysage.
    Mis en place par le Ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, en 1992, les 20 observatoires nationaux ont pour objectif de constituer un fonds de séries photographiques permettant d’analyser les mécanismes de transformation des espaces de façon à en orienter favorablement l’évolution. Ainsi à Montreuil tous les ans depuis 1997, 42 points sont rephotographiés selon les conditions d’exposition prédéfinies. Ce fonds photographique exceptionnel (le seul en milieu urbain en France) est régulièrement cité dans des colloques ou des thèses sur le thème du paysage. Il a été présenté pour les travaux d’études du futur Atlas du Paysage de la Seine-Saint-Denis.
    Les premiers clichés ont été réalisés par deux photographes professionnels (Anne Favret et Patrick Manez) dans le cadre d’un contrat avec le Ministère de l’environnement (financement partagé ville / État). Depuis 2004, la ville effectue seule les reconductions photographiques en numérique pour mieux en garantir la pérennité.

    L’observatoire photographique du paysage de Montreuil
    Les sites des reconductions depuis 1997

    http://www.montreuil.fr/fileadmin/user_upload/Files/Environnement/etat_lieux_env/paysage/present.htm

  • Je visite une exposition avec Pierre
    Un artiste dont le nom ne me dit rien
    Ce sont des œuvres majeures

    À l’autoradio ce matin
    On s’extasie de la reprise
    De la croissance française

    C’est un 1,8%
    Au lieu de 1,7% attendu
    Extase de la speakerine

    Ce n’est pas très beau
    Un orgasme
    Économique

    Si j’étais dictateur
    J’interdirais les téléviseurs
    Dans les cafés

    Si j’étais dictateur
    J’interdirais les téléphones
    De poche

    Si j’étais dictateur
    J’interdirais les plans de sauvegarde
    De l’emploi

    Si j’étais dictateur
    On ne pourrait pas aller
    Comme un vendredi ou comme un lundi

    Si j’étais dictateur
    Le travail salarié
    Serait facultatif

    Mais alors quelle sorte
    De dictateur
    Je serais ?

    Pendant qu’on enterre Phil
    Je suis en réunion
    Et ça barde

    De la terrasse du café à Montreuil
    Au loin je vois passer Sylvain
    Qui hier soir jouait à Nanterre

    Je retrouve ma grande Sarah
    Dans le temple de consommation
    Elle me fait rire, elle est tellement belle

    Sarah aux caisses : ? je te surveille
    Moi (ironique) : ? ah zut j’ai oublié de payer cela
    Sarah : ? mais comment tu fais ? je te surveillais

    Je dépose Zoé au théâtre
    Elle imite sa prof d’histoire-géo
    Zoé, le théâtre c’est dans dix minutes

    En rangeant les courses
    Découverte et quelle
    De Garth Knox

    Quand j’y pense
    Cette semaine
    Deux concerts exceptionnels

    Vous êtes Philippe De Jonckheere ?
    Oui, je vois que je ressemble à ma photo
    J’ai beaucoup ri avec Une fuite en Égypte

     ? J’ai beaucoup ri avec Une fuite en Égypte
     ? Surtout la scène de la morgue ?
     ? Surtout la scène de la morgue !

    Ça vous dirait d’être
    Libraire d’un soir
    Et moi, pas la moindre gêne, oui !

    Et donc si je devais
    Être le libraire d’un soir à Charybde
    Mes sept livres fétiches ?

    Les Américains, I remember, Oui,
    Mon année dans la baie de personne
    Here, les Onze, les voix sous la cendre

    Robert Frank, Joe Brainard, Thomas Bernhard
    Peter Handke
    Richard Mc Guire, Pierre Michon, Zalmen Gradowski

    Je peine
    À écrire
    Trois lignes : au lit !

    #mon_oiseau_bleu

  • Je repars aux Etats-Unis
    Je confie mes photographies
    À une amie

    Je ne suis pas d’accord
    Avec la traductrice allemande
    D’Une Fuite en Égypte

    Je dépose Zoé
    J’emmène Émile
    Je ramène Émile

    Sous une pluie fine
    Dans la voiture garée
    Je lis Made in China

    Je préfère quand le temps permet
    De lire dans le jardin
    Du psychologue d’Emile

    Je rentre
    Il fait gris
    La maison est sale

    Je me fais un café
    Je me fais des promesses
    Je m’octroie un petit temps d’écriture

    Saumon citron piment
    Carottes soja basilic
    Riz. C’est bon Papa !

    Laurence vient
    Je l’attends à Mairie de Montreuil
    Puis Croix de Chavaux

    Elle finit par emprunter
    Un téléphone de poche
    Elle à la gare de Fontenay

    Nous faisons assaut d’excuses
    L’une et l’autre, je me suis trompé
    Non, c’est moi. Amis depuis 33 ans

    La forêt de Notre-Dame
    Est bruyante, couloir aérien
    Compétition motorisée, sirènes

    Bruyante, certes
    Mais ensoleillée
    Et on y trouve des champignons

    Quelques cèpes
    Des pieds de mouton
    Des bolets bais

    L’odeur de forêt
    Dans l’évier
    Une feuille de chêne

    Les poumons pleins
    D’un autre air
    Je retourne travailler, un peu

    Je retourne travailler, un peu
    Je retrouve mes Anguilles
    Et mes Fantômes

    Pieds de moutons
    Gnocchis au pesto
    Yaourt au miel

    Je regarde le Perce-neige
    Avec Emile et Zoé
    Quel film !

    #mon_oiseau_bleu

  • Face à Macron et aux autres #syndicats, la #CGT joue en solo
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/191017/face-macron-et-aux-autres-syndicats-la-cgt-joue-en-solo

    La centrale de Montreuil défile ce jeudi, seule avec l’union Solidaires. Face à un gouvernement inflexible sur sa volonté de réformer, le syndicat souhaite s’afficher comme une force d’opposition incontournable. Mais son choix interroge : qu’y a-t-il à gagner, au sein d’un paysage syndical très divisé ? Le cortège du 12 septembre à Paris. © Amélie Poinssot

    #Economie #CFDT #FO #loi_travail_saison_2 #manifestations #ordonnances

  • Montreuil : une maisonnette pour héberger des réfugiés dans son jardin - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/montreuil-93100/montreuil-une-maisonnette-pour-heberger-des-refugies-dans-son-jardin-16-1

    Le projet In my back yard propose à des particuliers d’installer, dans leur jardin, une maisonnette destinée à accueillir des personnes en difficulté. Les travaux de la première « tiny house » ont débuté, ce lundi, à Montreuil.

    Quand Charlotte a entendu parler du projet, elle n’a « pas mis 24 heures » pour se décider. Elle, son conjoint Dominique et leurs deux enfants âgés de 6ans et 2 ans, accueilleront, courant novembre, deux réfugiés dans une « tiny house » (NDLR : « maison minuscule »). Kitchenette, douche, toilette, chambre en mezzanine… Ce petit studio de 20 m2, qui répond aux normes écologiques et ressemble à une roulotte, viendra se poser dans leur jardin, à l’arrière de leur maison située près de la mairie de Montreuil.
    Le projet, intitulé « In my back yard » (en français : « dans mon arrière-cour », en opposition au mouvement réactionnaire Not In My Back Yard) est porté par l’association Quatorze, qui prône une vision « sociale et solidaire de l’architecture ». D’ici à deux ans, elle espère implanter 50 tiny houses, Charlotte étant la première à avoir sauté le pas.
    « L’idée est d’accueillir chez soi des personnes en difficulté [NDLR : réfugiés ou SDF] pendant six mois à deux ans pour leur permettre d’accéder à l’emploi et de trouver un logement », détaille Romain Minod, directeur de l’association. Et ainsi venir en complément des « centres d’hébergement » qui « répondent à une urgence » mais qui ne permettent pas de « retisser du lien social ». Pour aider à cette réinsertion, le Samu social est partenaire du projet.

  • « Pédés », « Pirate somalien », mains au cul : garde-à-vue pour 4 lycéens de Bergson
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-gd2/5a/c2c8ddee2b439bbc15bba85c6971fb.jpg?1507672625
    https://paris-luttes.info/pedes-pirate-somalien-mains-au-cul-8853

    Quatre lycéens du lycée Bergson (Paris 19e) ont été mis en garde-à-vue à la suite d’une tentative de blocus ce 10 octobre. Ils passent la nuit au commissariat et y ont déjà subi harcèlement et humiliation.

    @rezo

    • Communiqué sur les arrestations devant le lycée Bergson mardi 10 octobre 2017, CGT Éduc’action Paris, CNT FTE 75, Sud éducation Paris
      https://paris-luttes.info/communique-syndical-sur-les-8873

      Mardi 10 octobre 2017 une journée de grève et de mobilisation était appelée dans la fonction publique. Des travailleuses et travailleurs du secteur privé s’y sont joints pour poursuivre la lutte contre la loi travail XXL. La grève a été très suivie dans l’éducation nationale.
      Dans la matinée, de nombreux lycées parisiens ont été bloqués par les élèves (Voltaire, Arago, Lamartine...).

      Devant le lycée Bergson (19ème arrondissement), bloqué par les élèves, quelques poubelles ont pris feu. La police est intervenue et a arrêté plusieurs collégiens et lycéens.
      Certains sont sortis après un contrôle d’identité, mais quatre d’entre eux ont été placés en garde-à-vue.

      Deux collégiens de 13 ans et deux lycéens sont restés jusqu’à 48 heures en garde-à-vue ! Ces deux derniers ont été déférés au tribunal et ont comparu devant un juge pour mineurs ce jeudi 12 octobre au matin. Nous ne savons pas ce qu’il en est.
      Les élèves relâchés après contrôle d’identité ont témoigné d’insultes à caractères racistes et homophobes, d’humiliations et de menaces de la part des policiers à l’intérieur du commissariat.

      Nous condamnons ces interpellations et l’usage d’intimidations et d’humiliations à l’égard de ces élèves qui sont resté enfermés pendant 48h !

      Déjà en 2016, pendant le mouvement contre la loi travail, des policiers avaient frappé des élèves devant le lycée Bergson. Un des policiers auteur des violences a été condamné depuis. Nous nous alarmons de cet acharnement.

      C’est la liberté de manifester pour les jeunes qui est gravement attaquée.

      Face à la répression, nous ne nous tairons pas et réaffirmons notre solidarité avec les jeunes mobilisés et leur famille.

      #Justice

    • « Que Bergson ne bouge ! », 1972, Paris XIX, lycée Bergson, trouvé dans Tiens ils ont repeint !
      https://seenthis.net/messages/656170

      Appel à manifester en soutien aux collégien.ne.s et lycéen.ne.s mobilisé.e.s Jeudi 18 janvier 2018 à 18h devant le lycée Bergson

      En 2016, pendant le mouvement contre la loi Travail, des policiers frappent des élèves devant le lycée Bergson. Le 24 mars notamment, A. reçoit un coup de poing. Un des policiers auteur de ces violences a été condamné depuis et un autre doit comparaître le 30 mars 2018.
      Ce 24 mars 2016, les lycéen.ne.s sont victimes de nombreux coups et certains subissent des gardes à vue violentes et humiliantes. Ainsi S.est frappé, perd connaissance et les pompiers doivent le ré-animer. Il est arrêté puis mis en garde à vue. S. est mineur au moment des faits.
      Trois éléments de loi essentiels à la Protection des Mineurs ne vont pas être respectés :
      – Il est gardé à vue pendant 48h sans qu’aucun responsable légal ne soit prévenu de sa détention.
      – Ses auditions ne sont pas filmées.
      – Il est relâché, seul, alors qu’il aurait dû être remis à un
      responsable légal à sa sortie du commissariat.
      Et pourtant c’est quand même lui qui a été convoqué par la justice et reconnu coupable un an et demi plus tard, le 27 novembre 2017. Condamné à 3 mois de prison avec sursis, 18 mois de mise à l’épreuve et 1 500 € d’amende ! La justice condamne, les violences policières continuent.

      Mardi 10 octobre 2017, une journée de grève et de mobilisation est appelée dans la fonction publique contre la loi Travail XXL. La grève est très suivie dans l’Éducation Nationale. Dans la matinée, de nombreux lycées parisiens sont bloqués par les élèves.
      Devant le lycée Bergson, quelques poubelles prennent feu. La police intervient et arrête plusieurs collégiens et lycéens. Certains sortent après un contrôle d’identité, mais d’autres sont placés en garde-à-vue.
      Au moins un élève de 13 ans et deux lycéens restent jusqu’à 48 heures en garde-à-vue. Ces deux derniers ont été déférés au tribunal et ont comparu devant un juge pour mineurs le jeudi 12 octobre. Certain.e.s, relâchés après contrôle d’identité, ont témoigné d’insultes racistes et
      homophobes, d’humiliations et de menaces à caractère sexuel de la part des policiers à l’intérieur du commissariat.

      Nous dénonçons ces interpellations, les violences policières et les intimidations et humiliations à l’égard des jeunes mobilisé.e.s., des pratiques qui sont quotidiennes dans ce quartier comme dans tous les quartiers populaires.

      Nous dénonçons aussi la complicité de l’administration du lycée qui filme les élèves, collabore éhontément avec la police et organise la double peine en convoquant des conseils de discipline qui votent l’exclusion des élèves « avec sursis ». Un langage emprunté aux tribunaux.

      À Bergson, comme au lycée Suger à St Denis, au lycée Léonard de Vinci à Levallois-Perret, la liste est longue des établissements qui collaborent avec la police et oublient leurs missions de protection en livrant les jeunes à la police. Plus récemment à Cachan, le 23 novembre dernier, une lycéenne a perdu un œil lors d’une manifestation devant son établissement suite à un tir de flash ball par la police. Déjà en 2010, à Montreuil, devant le lycée Jean Jaurès mobilisé contre la réforme des retraites, un autre jeune avait été mutilé après un tir de flash ball.
      Pourtant nous savons que dans d’autres établissements, des équipes éducatives s’assurent que la police n’interviendra pas lors des blocages.

      Nous dénonçons les récentes interventions de police dans les universités pour déloger une occupation ou empêcher des réunions : jeudi 7 décembre, pour la troisième fois en deux semaines, la police a expulsé de l’Université Lille 3 les étudiant-es et personnels qui tenaient une conférence. À Paris 8 le même jour, police et gendarmerie sont venus faire du recrutement au sein même de l’université lors d’un forum de l’emploi.

      Face aux violences, aux provocations, aux humiliations, visant à faire taire la jeunesse très présente et déterminée lors du mouvement contre la loi Travail, nous appelons tou-te.s les acteurs.trices du mouvement social à venir manifester pour dénoncer la répression policière, judiciaire et administrative*.

      Rendez-vous
      Jeudi 18 janvier 2018 à 18h
      devant le lycée Bergson
      rue Edouard Pailleron métro Laumière ou Jaurès
      pour aller en direction du commissariat
      du 19ème arrondissement rue Erik Satie

      *répression administrative : dans les collèges et lycées, le/la chef.fe d’établissement peut convoquer un conseil de discipline. Il est composé majoritairement de représentants de l’administration, de parents et de professeurs. Le/la chef.fe d’établissement peut cependant prononcer seul.e une sanction, sans passer par le conseil de discipline.

  • Alors voilà, je ne sais pas quoi faire de cette affaire tant elle est visqueuse. Mais j’ai le sentiment que dans le périmètre d’intelligence de seenthis , ce sont des choses que l’on peut partager.

    Dimanche j’ai perdu un ami. Ce n’était pas un ami proche, mais il était quelqu’un que j’aimais beaucoup. Je l’ai vu deux ou trois fois en tout, nous avons beaucoup échangé par mail il y a une dizaine d’années et nettement moins ces derniers temps, non que nous étions fâchés, c’est juste que nous ne travallions plus dans les mêmes cercles. Par ailleurs cet ami était un écrivain, et plus exactement un putain d’écrivain. Dimanche soir, quand mon ami J. m’a appelé, elle était en pleurs, elle m’a dit je t’appelle parce que je sais que tu n’es pas sur Facebook ― ben non je suis sur le Facebook bio comme tout une chacun sait ici ― mais voilà Phil Rahmy est mort aujourd’hui. J’étais fauché.

    J’étais tout seul dans ma chambre, en train de travailler sur un texte que j’ai d’abord intitulé les Fantômes quand j’ai commencé à l’écrire. Maintenant cela s’appelle Frôlé par un V1 . Le 15 septembre j’ai croisé dans la rue à Montreuil l’actrice Romane Bohringer et le soir même en me connectant j’ai appris que l’acteur Harry Dean Stanton était mort ce jour-là aussi. Et je me suis interrogé de savoir pourquoi cela me faisait étrange à la fois d’avoir croisé une actrice dont je ne sais pas grand chose, je la connais surtout pour une raison anecdotique, elle est la sosie d’une amie proche, elle, et pourquoi j’étais ému à l’annonce de la disparition d’un acteur dont je connais en tout et pour tout, je crois, trois films, Paris, Texas de Wim Wenders, dont il est l’acteur principal, mais aussi deux petits rôles, un dans Missouri Breaks d’Arthur Penn et un dans Alien de Ridley Scott.

    Par jeu je me suis amusé à rechercher de mémoire toutes les personnes célèbres que j’avais fortuitement croisées, le plus ancien de ces croisements étant celui de Lino Ventura dans une boulangerie à Saint Cloud en 74. Et, puis, parallèlement, j’ai remonté le fil de la rubrique nécrologique du Monde , juste avant Harry Dean Stanton, il y avait le guitariste John Abercrombie, j’ai commencé à écrire en quoi certains de ces morts célèbres avaient eu une influence parfois décisive ou au contraire très anecdotique sur le cours de ma propre existence qui par ailleurs croisait de temps en temps des gens célèbres eux vivants. Bref, vous me connaissez j’étais lancé.

    Et à vrai dire je n’aimais pas tant que cela ce que j’étais en train de faire pour ce qui était de partir à la recherche des morts récents, parce qu’il y avait un plaisir presque mauvais à en trouver des intéressants, comme par exemple, au fur et à mesure que je remontais dans le temps, Pierre Boulez, Sam Shepard, Gerri Allen etc..., c’est un drôle de truc que de se connecter à la rubrique nécrologique du Monde, pas tous les matins mais presque, j’écris surtout le matin en me réveillant ou encore au travail quand l’open sapce est encore désert, et de remonter ce fil. Je me suis exhorté à faire vite, de ne remonter que jusqu’au 13 novembre 2015 qui était la date où moi-même j’avais failli y passer et de me dépêcher avant que d’autres morts n’adviennent. J’ai réussi à produire ce premier jet d’une bonne soixantaine de pages avec lequel je sais désormais qu’à force de le relire de le corriger et de l’augmenter, et de produire cette opération une douzaine de fois, je sais, intitivement que c’est bon, c’est dans la boîte comme on dit en photographie. Et par chance, aucune personnalité, même parmi celles dont je n’ignore pas qu’elles soient âgées, voire très âgées, aucune n’est morte entre-temps. D’ailleurs c’était vendredi que j’ai fermé le périmètre de cette narration, soulagé.

    Et puis dimanche. Phil. Mon ami Phil. Cet auteur incroyable. Cet homme invraisemblable. Auquel il m’arrive souvent de penser et qui venait juste de sortir un livre, les Monarques , que je n’ai pas encore lu mais que je vais m’empresser de commencer, le livre est là, sur ma table. Dimanche soir, je pleurais seul. A un moment les filles qui se sont croisées à la salle de bain s’en sont rendues compte et comme elles savent si bien le faire, elles m’ont consolé. Je leur ai parlé de Phil, de l’auteur, du poète et de l’homme, notamment de son humour inclassable. Phil, quand le mal qui le rongeait le lui permettait, parvenait à se lever de son fauteuil roulant, et ne manquait jamais une occasion de produire ce spectacle étonnant quand il croisait des religieux dans la rue, pour leur donner à croire à un miracle.

    Dimanche soir je suis allé rechercher cette photographie de Phil que j’aime bien. Il a une bonne tête dessus et puis j’adore cette idée de ce fond photographique en arrière-plan, à la fois on voit que c’est pour de faux, l’angle est tellement pas compatible, mais il y a une fausse hésitation. Comme dans les toutes premières photographies de Cindy Shermann.

    J’ai donc copié l’url de cette image et je l’ai collée dans seenthis. Non pas que c’était un mystère, mais je n’ai pas voulu inscrire son nom et encore moins ses dates de naissance et de décès, comme je le fais de tous le snoms propres de mon récit en cours, manquerait plus que ça. D’autant que je ne connaissais pas si bien que cela Phil. Je l’ai vu deux ou trois fois. Trois fois. Une fois je l’ai porté dans un escalier parce que l’ascenseur n’allait pas jusqu’au dernier étage où se tenait une réunion de remue.net. C’était un souvenir merveilleux entre nous. Une étreinte.

    Mon amie J. me dit que sur Facebook c’est la consternation, toutes et tous sont inconsolables. J’imagine. Ou plus exactement je crois que je ne préfère pas imaginer.

    Et puis ces derniers jours je suis retourné à mon travail. En plus de Frôlé par un V1 , je travaille sur deux autres textes en ce moment qui nécessitent que leurs fichiers de traitement de texte soient ouverts un peu à tout moment pour que je puisse y noter, ici, mes rêves le matin ou après la sieste, les Anguilles les mains mouillées , mais c’est plus rare, là les petits trios de Mon Oiseau bleu . Bref, l’ordinateur est ouvert en continu. Et avec lui le navigaeur dans lequel je recherche des dates, des noms de lieux pour Frôlé par un V1 que je tente de rendre le plus précis possible. Et en voulant faire un peu de ménage dans les onglets ce soir, je m’aperçois que je suis encore connecté sur la page des Disparitions du Monde . Nous sommes le 3 octobre, presque le 4. Ces derniers jours le Monde a remarqué que Samuel Newhouse était mort, le propriétaire de nombreux magazines américains dont ni vous ni moi n’avions jamais entendu parler avant cela et dont on se fout il faut bien le dire, ou encore que le créateur de Playboy était mort, ce dont vous et moi on se fout, mais d’une force, ou même encore que le guitariste Tom Petty, dont je ne sais plus si j’ai déjà entendu quoi que ce soit de lui, je n’ai aucun souvenir d’un nom de groupe dans lequel il aurait joué et je préfère ne pas m’encombrer la mémoire avec ce genre de choses mais je devine désormais depuis que j’ai suivi cette chronique des disparitions qu’elle doit être tenue par des gens de mon âge parce que le moindre petit bassiste ou batteur de je ne sais quel groupe des années septante et c’est deux ou trois chroniques.

    En revanche Le Monde n’a toujours pas l’air d’avoir remarqué que Phil Rahmy est mort. Parce qu’au Monde , personne qui y travaille, pas même une personne de sa rubrique littéraire n’a l’air de savoir qui est Phil Rahmy.

    Un immense écrivain.

    Et mon ami, mais ça on s’en fout un peu.

    • Cet article ou cette section traite d’une personne morte récemment (1er octobre 2017).

      Le texte peut changer fréquemment, n’est peut-être pas à jour et peut manquer de recul. N’hésitez pas à participer, en veillant à citer vos sources.

      Les biographies étant habituellement écrites au présent de narration, merci de ne pas mettre au passé les verbes qui sont actuellement au présent. Par ailleurs, dans une rédaction encyclopédique, il vaut mieux parler de la « mort » de quelqu’un que de son « décès ». Cette page fait le point sur cette pratique.
      La dernière modification de cette page a été faite le 3 octobre 2017 à 00:31.

      @reka comme tu vois non seulement la fiche existe, préexistait, mais en plus elle est dramatiquement à jour. Non en fait, même Libération a l’air de savoir qui était Phil Rahmy, mais le Monde, non.

      Au passage je découvre que Phil avait gagné le prix Wepler en 2013, non pas que ce soit l’indication de quoi que ce soit, je ne crois pas beaucoup à la valeur des prix littéraires, mais cela veut dire que même dans leur échelle de valeur à eux, au Monde, Phil Rahmy existait.

      Je crois que je vais surtout essayer de passer à autre chose, je me demande si je ne me sers pas de cela pour transférer ma colère, ce n’est pas forcément bon.

    • Mais oui, en fait, cette absence (de plus) du Monde montre (une fois de plus) l’étroitesse de leur univers mental. Ce journal n’avance plus, même si, comme dans les autres journaux, il y a des trucs bien (la série d’articles sur le Yémen par exemple), mais c’est beaucoup trop rare pour continuer à dire que c’est un média intéressant. Langage marketing, utilisation de vocabulaire rétrograde ou démodé, titraille putassière, société du spectacle qui prédomine largement sur l’information et la production du savoir, pratiques vraiment douteuses de leurs journalistes lors des enquêtes comme témoigné à plusieurs reprise par ces amies et connaissances proches ayant été victime, et bien souvent inculture crasse quand ils ignorent des pans entiers de connaissance et de recherche, je ne parle même pas de leur approche d’Internet et de la vacuité de leur décodeurs. Ici, c’est une affligeante lacune de plus.

  • Lever, tel un ressort
    A cinq heures, je me rue
    Sur Les Anguilles les mains mouillées

    Rêve tellement frustrant
    Et tellement littéral
    Elle ne veut plus me voir

    Pierre
    Feuille
    Ciseaux (et puits)

    Pour
    Sophie
    une histoire de piano :

    Un jour on détruit un vieux piano
    Dans une grange, quarante ans plus tard
    Ce piano vient vous hanter dans vos rêves

    Puis. Perdu du côté de Sèvres
    Secouru par un agriculteur
    Qui me fait cadeau d’un beau morceau de viande

    Un péage acrobatique
    Pour rejoindre la A13
    Poursuivi par une voiture de course

    Sons et lumière à Rocamadour
    Produit par une Marie Richeux
    Qui préférerait faire bûcheronne

    Il m’a fallu une heure, de 5 à 6
    Pour retranscrire ce rêve
    Long de deux pages

    Incapable
    Ensuite
    De me rendormir

    Le mélange riche et copieux
    Des ingrédients de la veille
    Aura donc produit ce rêve tortueux

    Je me demande s’il existe
    Des outils pour mesurer
    Les séismes en moi en ce moment

    Le plaisir, presque, de retrouver
    L’open space ce matin
    Surtout les photos de mes enfants

    Le soleil rougeoyant de l’aube
    Tombe sur ces petites images
    Apposées contre mon écran

    Les échanges de textes avec Zoé
    Qui m’écrit depuis le bus
    Moi qui réponds depuis le bureau

    Doucement
    Le
    Café !

    Doucement
    Les
    Cafés !

    Des fois
    Je trouve, tout de suite
    Le mot juste, séjourné

    Au café, tout un chacun
    Bat la mesure et fredonne en chœur
    Au refrain, I’m just a gigolo !

    La serveuse du BDP
    Vérifie son maquillage
    Dans le rétroviseur de son scooter

    Alors que s’éteignent les éléphants d’Afrique,
    Les Chinois ont pris le contrôle
    Des routes de l’ivoire

    Zuckerberg contre Trump,
    L’affiche dont rêve
    La Silicon Valley

    Au café, je me retourne subitement
    Et vois, en pleine clarté, au travers de la baie vitrée
    La consultation de photographies d’un téléphone de poche

    Est-il possible
    Que j’ai déjà vu
    Ces photographies ?

    Ces photographies
    Représentent la femme qui
    Les regarde sur son téléphone

    Mais alors
    Où ai-je déjà vu
    Ces photographies ?

    Je tente d’apercevoir
    Le visage de cette femme
    Que je vois de dos

    Chaque fois qu’elle est
    Sur le point de se retourner
    Un passant la masque

    Quand enfin j’aperçois son visage
    Je comprends que je ne la connais pas
    Mais que je sais qui elle est

    Et, oui
    Je l’ai déjà vue
    Nue. Dans un film.
    Le Défenseur des droits
    Préconise un « droit à l’erreur ».
    Toubon dangereux révolutionnaire !

    Au Togo, une marée humaine
    Dans les rues de Lomé
    À l’appel de l’opposition

    « Notons que la principale
    Qualité de Pierre Gattaz
    Est d’être sorti du vagin de sa mère ! »

    (@monolecte)

    Le jeune homme qui s’avance vers moi
    Sous la halle du marché à Montreuil
    Est l’auteur de l’Étreinte , Adrien

    J’aime qu’arrivant à la maison
    Adrien s’assoit comme s’il était déjà venu
    De tout temps

    Nous avons beaucoup à échanger
    Et nous avons aussi beaucoup de travail
    Quel désordre et quel labyrinthe !

    Où je découvre des méthodes de travail
    Et des façons de voir les choses
    Aux antipodes des miennes, envie de foncer

    Adrien et moi avons lu en même temps
    Tout ce qu’il y avait à lire à propos de la Shoah
    Mais pas au même âge !

    Je suis subjugué que parlant
    Des mêmes images
    Nous ne voyons pas les mêmes choses

    Photographies clandestines à Birkenau
    Shoot de Chris Burden
    Les sept pendues de Georges Méliès

    Avec Adrien nous avons en commun
    Que regardant de vieilles images
    Nous sachions regarder des morts

    #mon_oiseau_bleu

  • Journalistes au service de l’Europe libérale ? (SNJ-CGT)
    http://www.acrimed.org/Journalistes-au-service-de-l-Europe-liberale-SNJ

    « L’Académie Notre Europe », émanation du think tank Institut Jacques-Delors, organise à partir du mois d’octobre une formation en direction des journalistes.

    Le premier vendredi de chaque mois, d’octobre à juin, une vingtaine de journalistes suivront une formation de quatre heures dont l’objectif est de « favoriser les échanges entre relais d’opinion et protagonistes de la construction européenne ».

    Les intervenants seront « d’anciens commissaires européens, des dirigeants d’organisations internationales, d’anciens ministres et des décideurs européens et nationaux de haut niveau » (sic).

    Jusque-là, rien de répréhensible, mais les déclarations d’Enrico Letta, ex-premier ministre italien et libéral assumé, actuel dirigeant de l’École des affaires internationales de Sciences Po à Paris, président en exercice de l’Institut Jacques-Delors et initiateur du projet de l’Académie Notre Europe, ne sont pas pour rassurer : « Un vent nouveau souffle sur l’Europe (…). L’élection d’Emmanuel Macron, dont la campagne résolument pro-européenne a été une nouveauté et une réussite, a profondément renouvelé la politique française. Nous souhaitons accompagner ce renouveau et contribuer à la formation d’une nouvelle classe dirigeante pro-européenne, préparée et capable de faire face à la complexité des défis que traverse l’Europe. Une classe dirigeante jeune, avec des idées novatrices et l’enthousiasme nécessaire pour refonder le projet européen . »

    Les libéraux européens rêvent depuis longtemps de transformer les journalistes en simples « relais d’opinion », au détriment de leur responsabilité sociale de décrypteurs de l’information au service des citoyens.

    Le SNJ-CGT dénonce ces formations (payantes) et leur statut de formation continue, éligible aux crédits de formation des entreprises.

    Ce n’est pas la première fois que de telles formations en direction des journalistes sont organisées pour tenter d’intégrer la profession dans un processus européen qui, de plus en plus, tourne le dos aux citoyens.

    Pour le SNJ-CGT, le journaliste ne doit pas être dépendant des groupes de pression, quels qu’ils soient, et encore moins se transformer en agent de communication au service des pouvoirs.

    Le SNJ-CGT appelle à l’inverse les journalistes à enquêter, analyser, décrypter le fonctionnement de l’Union européenne, de plus en plus guidée par des valeurs ultralibérales.

    Montreuil, le 27/09/2017

    #journalistes #relais_d'opinion #Europe_libérale

  • Montreuil : des parents d’élèves qui bloquaient « l’usine toxique » délogés
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2017/09/27/a-montreuil-les-crs-delogent-brutalement-des-parents-d-eleves-qui-bloquaient

    Une centaine de personnes réclamaient, mercredi, la fermeture d’une société utilisant un produit cancérogène à proximité d’une école.

    LE MONDE | 27.09.2017 à 19h40 • Mis à jour le 28.09.2017 à 14h00 | Par Stéphane Mandard

    #violences_policières

  • À Aulnay-sous-Bois, les échauffourées se poursuivent après la mort d’un jeune homme
    Bondy Blog | mercredi 27 septembre 2017 |Par Alban Elkaïm
    http://www.bondyblog.fr/201709271708/a-aulnay-sous-bois-les-echauffourees-se-poursuivent-apres-la-mort-dun-jeun

    À l’origine de ces tensions, le décès de Yacine, 24 ans. Il a été retrouvé sans vie le 14 septembre dans la cave de son immeuble situé dans le quartier Savigny dans des circonstances troubles : face contre terre, le pantalon baissé et une barre de fer sous son corps. Dans un communiqué de presse publié le 15 septembre, le parquet de Bobigny indique que l’autopsie n’a “pas révélé de traces de coups susceptibles d’entraîner le décès et conduit à écarter l’hypothèse d’une mort violente ”. Le lendemain, il a fait savoir que l’analyse toxicologique a “ révélé la présence de cocaïne à un taux très élevé compatible avec un décès par surdose ”.
    #Yacine #Aulnay-sous-Bois
    Les proches de Yacine soulignent plusieurs zones d’ombre dans cette version officielle et réclament une nouvelle autopsie. Ils relèvent notamment des hématomes sur le visage qui ressemblent à des marques de coups. “ Quand on nous ment ouvertement, on nous dit qu’il a juste une trace sur le front et ensuite quand vous voyez son visage… ça n’est pas normal. On n’accuse personne. On voudrait juste pouvoir faire la contre-autopsie, pour que tout le monde connaisse la vérité et que ma mère puisse faire son deuil ”, demande Billel, le grand frère de Yacine.

    La manière dont l’enquête a été menée me dérange, poursuit le trentenaire. Les enquêteurs concluent tout de suite à l’overdose. Ils font une perquisition chez nous. La scène de crime a été laissée ouverte et sans surveillance, ce qui n’a pas permis de préserver les indices éventuels ”. Pour déposer une plainte pour “homicide volontaire contre X”, “ ça a été le parcours du combattant”, témoigne Billel. On m’a envoyé de commissariat en commissariat : Bobigny, Aulnay, Montreuil, Sevran, Aulnay à nouveau où j’ai enfin pu enfin déposer plainte ”, raconte-t-il, d’une voix fatiguée, le ton usé. “ Je travaille, je paie des impôts… La police n’est pas là que pour nous verbaliser. Elle est aussi là pour nous protéger et nous aider. Ils doivent jouer leur rôle quand on a besoin d’eux ”.

    #Yacine #Aulnay-sous-Bois

  • Je fais le rêve d’être placardisé
    Dans une entreprise de luxe
    Ma chemise ne tient pas dans mon pantalon

    Sur le chemin du travail
    En allant vers le bus
    Je croise Emile ! On rit

    Dans le bus une chaleur
    Subtropicale
    Quel été désordre !

    J’arrive au bureau
    Avec plus d’une heure de retard
    Personne pour s’en apercevoir !

    Je retouche le récit
    De mon rêve de cette nuit
    En plein open space !

    Manuel Valls
    Y croit
    Encore

    États-Unis.
    Les mystérieuses « attaques acoustiques »
    Sur des diplomates américains à Cuba

    Emmanuel Macron reçoit
    Lundi, les dirigeants tchadien
    Nigérien et libyen

    La demi-heure que je passe
    À la terrasse du BDP à relire
    Élever des chèvres en open space

    Autrefois j’allais lire
    Sur un petit banc garanti des regards
    Alentour à quelques encablures de mon bureau

    Lire
    Écrire
    Résister (un peu)

    De retour dans l’ open space
    Reporter mes corrections
    Un jour une chèvre sera là !

    Un peu de soutien
    Un de support téléphoniques
    À Sarah qui s’inscrit à l’université

    Elle
    Est
    Inscrite

    Je suis le père
    D’une étudiante
    En psychologie !

    Trois filles sur la photographie de mon magnet
    Une dont je suis le beau-père, une dont je suis le père
    Et la dernière, toute petite, dont je suis le grand-père

    Et après avoir reporté
    Toutes mes corrections
    Je bazarde mon tapuscrit !

    Les heures creuses en open space
    Dans une heure j’ai rendez-vous
    Avec Daphna !

    Que ma besace est légère
    Qui ne contient plus les trois cents pages
    D’ Élever des chèvres en open space à la corbeille

    Les heures pleines d’une discussion
    À bâtons rompus avec Daphna
    Quand on est rapidement au centre de soi

    Je reviens à pied de chez Daphna
    Lumières chaudes dans les rues de Montreuil
    Je suis en nage et heureux, souriant même

    Croiser Philippe Rebbot
    Devant la piscine de Montreuil
    C’est l’Effet aquatique !

    Croiser Yves Montand
    À la Verboise à Garches
    Cela aurait été comme de débarquer dans Python 357

    Soupe froide
    Un peu de Brie
    Quelques raisins secs

    Des échanges de mails avec elle
    Le soir, il fait nuit
    Et je suis jaloux, elle est gentille

    #mon_oiseau_bleu

  • Montreuil : ils attaquent Pôle emploi devant le tribunal - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/montreuil-93100/montreuil-ils-attaquent-pole-emploi-devant-le-tribunal-21-09-2017-7276791

    Khedidja Mezidi est désemparée. Accompagnée d’une vingtaine de membres de la CGT, cette chômeuse en fin de droits s’est rendue devant le tribunal administratif de Montreuil ce jeudi matin. Elle compte réclamer des dommages et intérêts auprès de Pôle emploi, qui a agréé et financé une formation de cuisinier « jugée bidon » par la CGT, à laquelle elle a participé de juin 2016 à février 2017 à Paris et Créteil (Val-de-Marne). « Ces huit mois m’ont achevé… », soupire cette mère de famille de trois enfants qui habite à Neuilly-sur-Marne. « On n’a fait que 4 semaines de pratique. La théorie, c’était n’importe quoi, ça consistait à recopier un livre. A la fin, on ne faisait plus rien », fustige Khedidja Mezidi.
    Dès le début de la formation, une partie des élèves s’était mise en grève pour dénoncer la mauvaise qualité des enseignements, tant sur le plan matériel que pédagogique, dispensés par l’organisme ISP. Sur les 17 stagiaires, « il ne restait plus que trois ou quatre personnes dans les sessions », appuie Khedidja, qui se retrouve aujourd’hui dans une situation très embarrassante. Sans formation et donc en fin de droits, elle ne touche que l’allocation de solidarité spécifique équivalente à 500 € par mois.

  • La souffrance au travail | L’Actualité des Luttes
    https://actualitedesluttes.info/?p=2620

    Intervention de Christophe Dejours lors du festival de la CNT qui se tenait à la Parole errante de Montreuil le 24 juin dernier. Christophe Dejours expose ses recherches sur la « souffrance au travail » qu’il a initiées à partir des années 1980. En effet, depuis une quarantaine d’années, les transformations de l’organisation du travail n’ont pas eu d’autres objectifs que celui d’assujettir un peu plus les travailleurs et les travailleuses aux impératifs de la rentabilité économique. Christophe Dejours a dévoilé les conséquences néfastes de ces transformations sur leur santé et leur vie et depuis il cherche à comprendre ce qu’ils et elles vivent en relation avec leur travail. Durée : 1h05. Source : Fréquence Paris (...)

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2017/09/170915.mp3

  • A Montreuil, des parents d’élèves bloquent « l’usine toxique »
    http://www.lemonde.fr/pollution/article/2017/09/05/a-montreuil-des-parents-d-eleves-bloquent-l-usine-toxique_5181430_1652666.ht

    Depuis lundi 4 septembre, la dizaine de salariés de la #SNEM sont au chômage technique. Le portail d’entrée est obstrué par du mastic et de la colle qui empêchent son ouverture. Et sa façade décatie est recouverte de messages qui appellent à la fermeture du site, à sa dépollution et au reclassement des salariés : les trois mots d’ordre des associations de riverains et de parents d’élèves qui font le pied de grue entre l’école et l’usine. « Tant qu’elle continue à fonctionner, il est impossible que les écoles accueillent des enfants », expliquent Nicolas Barrot, le président des Buttes à Morel, qui alerte les pouvoirs publics depuis plus de 10 ans sur la situation de la SNEM, et Antoine Peugeot, le responsable local de la FCPE. Alors plutôt que de s’enchaîner aux portes de l’école, ils bloquent celles de l’usine.
    Le Chrome 6 interdit à partir du 21 septembre

    La SNEM, qui compte comme principaux clients #Airbus et #Safran, est spécialisée dans le traitement des pièces mécaniques d’avion. Selon les dernières données du Registre des émissions polluantes, elle a déclaré produire plus de 37 tonnes de « déchets dangereux » en 2015.

    Après avoir employé pendant des années du perchloroéthylène, un solvant reconnu comme cancérogène, elle utilise toujours des bains d’acide chromique (ou Chrome 6). Très prisé dans l’aéronautique pour ses qualités anticorrosives, le #Chrome_6 est classé #cancérogène, mutagène et reprotoxique. Le règlement européen Reach interdit définitivement son usage dans l’Union européenne à partir du 21 septembre.

    Airbus a cependant obtenu une dérogation pour continuer à l’utiliser.

    #pollution #toxicité #santé

  • Logement : les révoltants abus de la « division pavillonnaire » - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/economie/logement-les-revoltants-abus-de-la-division-pavillonnaire-21-08-2017-7203

    ❝La division pavillonnaire consiste à acheter des maisons pour y créer plusieurs logements... pas toujours décents.

    La rue Guy-Môquet à La Courneuve (Seine-Saint-Denis) ressemble à une rue d’un quartier résidentiel comme un autre. La porte blindée d’une maison s’ouvre et Saïd nous fait découvrir son logement, l’un des deux, aux faux airs d’ancien grenier, situé au deuxième et dernier étage du pavillon.
     
    Cet agent de sécurité de 35 ans partage avec son épouse et ses trois enfants, de 2, 11 et 14 ans, cet appartement de 28 m² loué 700 euros par mois. Non seulement la famille est à l’étroit, mais elle vit dans un logement insalubre. En témoignent le mur donnant sur l’extérieur couvert de moisissures à cause de l’humidité, les planches clouées au mur pour séparer sommairement le salon de la chambre, et le plafond de la salle de bains tapissé de taches noirâtres.

    « C’est invivable, on en a marre de vivre ici », s’exaspère Saïd qui a emménagé dans ce pavillon de La Courneuve depuis son arrivée d’Algérie en 2012. Mais ses demandes au droit au logement opposable — la loi du 5 mars 2007 permet aux personnes mal logées de faire-valoir leur droit à un logement décent — ou de 1 % logement n’ont obtenu aucune réponse. « Dans ce pavillon, le propriétaire a aménagé jusqu’à neuf logements », explique Jennifer Belkadi, chargée de l’hygiène à la ville de La Courneuve. Sur place, il en reste encore six alors que le propriétaire a été condamné en 2014 pour avoir proposé des hébergements « dans des conditions de suroccupation manifeste ». Il a écopé de quinze mois de prison avec sursis et de 20 000 euros d’amende. Ce qui ne l’a pas empêché de continuer.

    Une pratique légale si elle est déclarée et si les locaux sont décents

     
    Les maisons individuelles ainsi divisées en plusieurs logements se multiplient. La « division pavillonnaire », dans le jargon administratif, permet de s’enrichir facilement grâce aux loyers et de revendre plus cher son bien. Une pratique légale, à condition de proposer des logements décents et de respecter le plan local d’urbanisme (PLU). En réalité, le phénomène « pose un problème de spéculation et de logements insalubres », souligne Gaylord Le Chéquer, adjoint à l’urbanisme de Montreuil (Seine-Saint-Denis).
     
    Les abus se concentrent dans les zones où se croisent « forte demande de la part des populations défavorisées et beaucoup de biens à des prix d’acquisitions faibles », signale Anne-Katrin Le Doeuff, directrice générale déléguée d’Espacité. Selon ce cabinet conseil spécialisé dans la politique de l’habitat, près de 120 000 logements seraient issus de la division pavillonnaire en France entre 2003 et 2013.
     
    « Un chiffre fortement sous-évalué car il ne concerne que les logements déclarés », note Anne-Katrin Le Doeuff. Les Yvelines, le Val-d’Oise, le Val-de-Marne mais aussi le Nord et le Pas-de-Calais sont particulièrement touchés. En Seine-Saint-Denis, un quart environ des logements mis en location seraient issus de la division pavillonnaire.
     
    Mais ils sont difficiles à repérer. Les moyens sont souvent artisanaux. « Cela va du trop grand nombre de compteurs électriques à un nombre anormalement élevé d’élèves dans l’école voisine », raconte Corinne Cadays-Delhome, adjointe chargée du logement à La Courneuve. Quant aux locataires, « certains sont en situation irrégulière et ne souhaitent pas attirer l’attention », confie Jennifer Belkadi.
     
    Jusqu’à deux ans de prison en cas d’infraction

    Les propriétaires qui se transforment en marchands de sommeil en divisant illégalement leurs pavillons en appartements risquent gros : jusqu’à deux ans de prison et 75 000 euros d’amende. Mais les communes ont du mal à contrer ce phénomène, faute de moyens pour identifier les propriétaires indélicats. Depuis décembre 2016, la loi Alur oblige les propriétaires à demander une autorisation à la commune pour réaliser les travaux s’ils se trouvent dans une zone où l’habitat dégradé est important. Ils doivent aussi passer par la mairie pour obtenir un permis de louer et un permis de diviser.

    Afin d’enrayer la spéculation, Montreuil (Seine-Saint-Denis) veut imposer que « le quatrième logement issu d’une division soit un logement social », explique l’adjoint à l’urbanisme Gaylord Le Chéquer. Action Logement et l’Etablissement public foncier d’Ile-de-France réfléchissent aussi à une forme de réquisition de ces pavillons.

    #logement #DALO... (mis l’article entier car après 3 articles PL on est en paywall)

  • Vente solidaire de fruits et légumes le 17 août dans de nombreuses villes d’Ile de France | L’Humanité
    http://www.humanite.fr/vente-solidaire-de-fruits-et-legumes-le-17-aout-dans-de-nombreuses-villes-d

    « L’ouverture des États généraux de l’alimentation a eu lieu en grandes pompes, avec une volonté de grand battage médiatique. Pour diversion ? Les dernières décisions gouvernementales ne laissent en effet entrevoir aucune volonté de répondre à la nécessaire augmentation du pouvoir d’achat des citoyens. Elles ne s’attaquent pas plus aux chantiers urgents de la rémunération du travail paysan et des salarié-e-s. », juge le Parti communiste français dans un communiqué qui annonce l’initiative qui se déroule jeudi 17 août toute la journée.

    Il s’agira de proposer des fruits et légumes directement du producteur au consommateur, dans des dizaines de villes d’Ile de France (voir liste des points de vente ci-dessous). « Moins cher pour les consommateurs, plus rémunérateur pour les producteurs, le circuit court à prix juste, la population est invitée à en discuter... et à en bénéficier », commente le PCF dont une délégation sera reçue à 11h à Matignon.

    Une initiative identique aura aussi lieu les 1er et 2 septembre dans le Territoire de Belfort, dans le Jura, les 22, 23 et 24 septembre en Isère…

    Les points de vente solidaire en Ile de France de ce jeudi 17 août

    Paris

    8h. Place de la Bastille

    Hauts-de-Seine

    Bagneux. 10h rond-point de la Fontaine Gueffier.

    Gennevilliers. 9h30 parking Victor Hugo. 10h45 Place du marché du Luth. 12h Ferme de l’horloge. 14h45, Grésillons face à l’Espace. 16h mairie.

    Nanterre. 9h, Petit Nanterre (5 allée des Iris). 11h : Esplanade Charles de Gaulle.

    Val de Marne

    Alfortville. 10H30 PCF, 1 Square Véron.

    Boissy Saint Léger. 10h, Halle Griselle, rue Gaston Roulleau.

    Bonneuil-sur-Marne. 10h : pharmacie de Fabien, laboratoire de Verdun, République (place des Libertés). 12h, mairie.

    Champigny-sur-Marne. 10h : place Rodin et MPT Gagarine. 12h : Mairie. 14h30 : parking avenue de Coeuilly. 14h30 gare des Boullereaux. 17h au Maroc (centre Jean Villar).

    Chevilly-Larue. 18H30 : Maison pour tous ( 23 rue du Béarn ). 19H15 Quartier Anatole France.

    Choisy le Roi. 16h30 place Jean Jaurès (Marché)

    Fontenay sous Bois. 10H Hôtel de Ville.

    Gentilly. 12H parvis du gymnase Carmen Lerou. 17H30 Mairie.

    Ivry-sur-seine. 9h, Mairie.

    Kremlin-Bicêtre. 17h45, 48 avenue Charles Gide (piscine).

    La Queue-en-Brie. 9h30 Mairie, avenue Martier (Parking du centre commercial)

    Nogent-Le Perreux. 10h, angle des rues Losserand et Anquetil.

    Orly Ville. 10h, Espace Gérard Philipe.

    Orly aéroport. 10h, section PCF de l’aéroport, 2 rue Georges Baudelaire.

    Valenton. 18h, place du marché.

    Villejuif. 10h, face à la Mairie. 17h, Marché Auguste Delaune.

    Villeneuve-Le-Roi. 10 h, cité Paul Bert, cité Raguet Lépine.

    Vitry-sur-Seine. 11h, Hôtel de Ville. 14h, Section PCF place de l’église. 18h Cité Colonel Fabien et

    Place du 8 mai.

    Seine Saint-Denis

    Bagnolet. 10h30 Place du 17 octobre 1961, 78 rue Robespierre. 12h Hôtel de Ville. 17h30 Centre de santé rue Sadi Carnot.

    Bobigny. 10h Espace citoyen 160 Avenue Jean Jaurès.

    Drancy. 18h Quartier Salengro, ancien marché.

    Epinay. 18h30 Section PCF 39 avenue de la Marne.

    La Courneuve. 18h Franprix centre ville.

    Le Blanc-Mesnil. 17h30 Section PCF 8b rue Claude Terrasse

    Montreuil 17h. Section PCF 10 rue Victor Hugo, La Noue (Barrière de l’AFUL), Morillons (Leader Price) Bel Air (Château d’eau).

    Noisy-le-Sec. 17h30 Maison des communistes 27 rue Henri Barbusse.

    Pantin. 17H30 Ciné 104 Avenue Jean Lolive.

    Pierrefitte 10h, Place de la mairie.

    Saint-Denis. 18h, Floréal (promenade de la basilique). Francs-Moisins (La Poste), Square Fabien. 18h30 Place du 8 mai 1945.

    Saint-Ouen. 17h vieux Saint-Ouen, boulangerie du haut. 18h30 Docks, parvis des bateliers et Place de la mairie.

    Stains. 10h, 38 rue Paul Vaillant-Couturier.

    Villepinte. 16h Quartier Pasteur (Espace Prévert) et quartier Fontaine Mallet (face pharmacie).