city:montreuil

  • CIP-IDF > Appel à soutien du collectif BARAS
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8704

    Nous sommes environ 200 migrants originaires d’Afrique de l’ouest et centrale, Maliens pour la plupart, rassemblés dans le collectif Baras depuis 2012. Après avoir passé plusieurs mois à la rue en 2012 et 2013, nous avons dû trouver refuge dans des bâtiments vides à Montreuil, puis à Bagnolet et aux Lilas. Nous en avons successivement été expulsés sans autre alternative que la rue.

    Le 29 juin dernier, nous avons été sortis manu miltari des locaux où nous vivions paisiblement depuis 3 ans.

    Nous campions depuis, sous un échangeur routier de la porte de Bagnolet, dans des conditions inhumaines et insoutenables.

    En attendant l’aboutissement de nos démarches, nous n’avons pas d’autre possibilité que de nous abriter dans un bâtiment vide, situé 42 rue des Bruyères, aux Lilas (Métro Mairie des Lilas ou Arrêt Chassagnolle du bus 115).

    Nous avons besoin de votre soutien, tous les matins dès 6h, mais aussi dans la journée. Toutes les personnes solidaires, les associations et les élu.e.s sont les bienvenu.e.s.

    Alors que nous sommes en France depuis 5 ans, nous sommes toujours sans papiers.

    Nous vivions auparavant en Libye, mais la guerre y a éclaté en 2011 et nous a forcés à fuir.

  • Alerte : les Champs Élysées contaminés par la bactérie de Montreuil
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/13765-alerte-les-champs-elysees-contamines-par-la-bacterie-de-montreuil

    L’alerte m’a parus justifié, et la source semble tout à fait fiable, vous trouverez les preuves photographiques ici.

    Merci à Voltigeur.

    f.

    Chers Consoeurs et Confrères,

    Votre attention URGENTE est sollicitée sur les récents développements de cette alerte sanitaire dont vous avez déjà été informé-e-s.

    Bien sincèrement à vous,

    Annie Lobé

    Journaliste scientifique indépendante http://www.santepublique-editions.fr

    Les Champs Élysées contaminés par la bactérie de Montreuil Une bactérie de putréfaction met à l’épreuve le président Macron

    Mise à jour du 16 juillet 2017 de l’article publié le 9 juin 2017 (Ave Macron ! Morituri te salutant)

    Par Annie Lobé, journaliste scientifique indépendante. Les sources de cet article figurent à la fin.*

    Télécharger cet article : (...)

  • #Les_Lilas / #Montreuil (93) : manif du #Collectif_Baras, samedi 8 juillet 2017
    https://fr.squat.net/2017/07/08/les-lilas-montreuil-93-manif-du-collectif-baras-samedi-8-juillet-2017

    MANIF COLLECTIF BARAS SAMEDI 8 JUILLET À 14 H Départ Mairie des Lilas (métro ligne 11) en direction de la Mairie de Montreuil Nous passerons devant nos anciens lieux de vie aux Lilas, #Bagnolet et Montreuil, dont on s’est à chaque fois fait expulser, depuis 2012 ! Notre dernière expulsion sans préavis, par ordre de […]

    #manifestation #prison #sans-papiers #Seine-Saint-Denis

  • Bien isoler sa maison pour réaliser
    50% d’économie de chauffage
    + 30% de crédit d’impôt

    Forget guns...
    Try this
    Free

    http://www.desordre.net/musique/guionnet.mp3

    Dans mon rêve
    Je fais un mauvais tour
    À mon ami Jean-Luc Guionnet

    Dans mon rêve
    Je déplace sa contrebasse,
    Il est saxophoniste

    Dans mon rêve
    Je me confonds en excuses
    Par ma faute, on lui a volé sa contrebasse

    Dans mon rêve
    Jean-Luc et L. vivent
    En bord de mer

    Dans mon rêve
    Il y a d’immenses photographies
    De L. sur les murs de chez eux

    Dans mon rêve
    Jean-Luc et L. me pardonnent
    Et, vous me prenez par la main

    Zut ! mon roman est fini
    Je n’ai plus besoin
    De récits de rêves

    Zut ! mon roman est fini
    Je n’ai plus d’endroits
    Où noter le récit de mes rêves

    Simple trick
    Fixes
    Baldness

    Tous les matins je regarde ma fille Sarah
    Partir au lycée, chaque matin
    Plus méconnaissable, grandie

    À la fin de cette semaine
    Pour Sarah, ce sera la fin
    De ses années de lycée !

    Comme Mussolini ou Ceausescu avant lui,
    Al-Assad est grand-croix de la Légion d’honneur.
    Emmanuel Macron va-t-il mettre fin à ces pratiques ??

    La rumeur bruyante
    Des collègues qui prennent le café
    Pluie de résultats sportifs, début de semaine

    Depuis ce matin
    Entièrement tendu à l’idée
    De la revoir (peut-être) ce soir

    Si j’oublie, jusqu’au thème,
    Le contenu de la séance précédente
    A quoi sert la psychanalyse ?

    La psychanalyse fait son apparition
    Dans mes poèmes
    Du mardi

    J’aimerais bien
    Lors de la séance de ce midi
    Pleurer un bon coup

    Parmi les ordures qui jonchent le trottoir
    Je trouve parterre un billet de 500
    Un billet de Monopoly

    Je croise Éric dans la rue
    Lui, libre
    Moi, retournant au bureau

    Je rencontre tant de personnes
    Dans les rues de Montreuil
    Mais jamais celle que je voudrais

    Et toi ça va ?
    Des soucis au travail, une peine de cœur
    Mais ce soir, je vois mon éditeur !

    Ton psychanalyste
    Mais qu’est-ce qui vous manque tant chez elle ?
    L’odeur et le goût de son sexe !

    Le hasard
    Fait mal
    Les choses

    Ils font du mal à relire
    Les petits poèmes
    D’il y a même pas deux mois

    Sur le chemin de la réunion
    Je pense
    À vos seins

    En rédigeant un rapport
    Je pense
    À vos mains me caressant

    On me demande un cahier des charges
    Je revois
    Vos fesses

    J’ai du courrier en retard
    Et je rêve
    De vous embrasser

    Au restaurant d’entreprise
    Je repense
    À des frites

    Buvant un café dans un gobelet
    Je songe
    Au goût de votre sexe.

    Analysant des données tabulaires
    Je rêve
    De vous caresser le dos

    J’ai le sentiment d’entrevoir
    Vos fesses (et vos poils)
    En extrayant des données

    Je suis devant mon écran
    Je voudrais
    Être dans votre bouche

    Concentre-toi un peu
    Me demande un collègue
    Si c’était si facile, vos seins me regardent.

    On peut lire un message
    De téléphone de poche
    Deux cents fois

    En fait,
    Tu n’es pas
    Du tout guéri.

    Une fin d’averse
    Dessine sur les marches de l’opéra
    Une partition pleine de croches

    Promis, juré, craché
    C’est bien comme titre non ?
    Une très jolie jeune femme fait son intéressante.

    Dans un café parisien
    Des jeunes gens rivalisent pour faire croire
    Qu’ils arrivent tout droit de Cannes

    Dans le même café parisien
    Je ne vaux guère mieux à corriger
    Mon tapuscrit en attendant mon éditeur

    Dans un café parisien
    J’écris des poèmes médiocres
    Dans les marges de mon tapuscrit

    J’aime bien
    Parler de rugby
    Avec mon éditeur

    Raffut
    Va rejoindre
    Une fuite en Egypte

    Raffut va rejoindre
    Une fuite en Egypte
    En septembre 2018

    Et Mon Oiseau bleu
    Sera-t-il publié
    De mon vivant ?

    Tu croyais quoi ?
    Que tu pourrais
    La revoir sans avoir mal ?

    J’espère que
    La douleur de ce soir
    Te servira de leçon

    Séance d’analyse frustrante
    Mathieu va publier Raffut
    La revoir est une souffrance

    #mon_oiseau_bleu

  • Chemise arrachée. Le licenciement du délégué CGT confirmé
    Modifié le 14/06/2017 à 20:38
    http://www.ouest-france.fr/societe/justice/chemise-arrachee-le-licenciement-du-delegue-cgt-confirme-5061470

    Le tribunal administratif de Montreuil a confirmé mercredi le licenciement de Vincent Martinez, ex-délégué syndical CGT d’Air France condamné pour avoir participé à l’agression d’un des cadres dirigeants de la compagnie dans l’épisode dit de la « chemise arrachée » en 2015.

  • @arno Je me désole de tes dernières déceptions cinématographiques ( https://seenthis.net/messages/602521 ). Et c’est à cela que je pensais hier soir au cinéma où je suis allé voir, deux soirs de suite, deux films qui ont, un soir après l’autre, changé ma vision de la vie. Du coup je me dis que ce serait dommage que tu passes à côté.

    Le premier, les Fantômes d’Ismäel d’Arnaud Desplechin, voir la version longue absolument. Retour rapide sur une petite polémique. Arnaud Despechin a réalisé un chef d’oeuvre avec les Fantômes d’Ismaël, un chef d’oeuvre de deux heures et vingt minutes. Pour une raison qui n’appartient qu’à lui, il a soumis son film aux championnats du monde de cinéma, en ce qui me concerne, l’endroit idéal pour des essais nucléaires, Cannes fin mai. Et à Cannes où se pressent les autoproclamés amoureux du cinéma, leur chef, Thierry Frémaux (je suis hyper fâché avec les Thierry en ce moment, c’est hallucinant) a imposé que le film soit remonté en dessous de deux heures, 1H50, ce qui donne un film dont on ne cesse de me dire qu’il est à peine compréhensible. Comme il était hors de question que je mégote sur mon barril annuel de Desplechin j’ai fini par trouver une salle qui le passait en version longue, ça tombait bien, mon cinéma, le Méliès à Montreuil. Et là je me dis que toute personne qui exige qu’un tel joyau soit remonté est aussi saine d’esprit qu’un détraqué s’attaquant à la Joconde au cutter et mérite donc, l’asile.

    Les Fantômes d’Ismaël est une de ces narrations au long cours à la Desplechoin dans laquelle tous les fils , tous les spaghetti qui contribuent à constituer une expérience que l’on appelle l’existence humaine sont d’abord jetés en vrac dans une assiette et ensuite remués un bon moment, avant que l’on tente d’y voir un peu plus clair, bref une sorte de psychanalyse cinématographique, laquelle est soutenue par des images qui donnent le vertige tellement elles sont belles, avec notamment quelques mouvements de camera qui relève de la chorégraphie, évidemment c’est monté de façon admirable avec les effets habituels de vignette à la Desplechin pour les flashbacks , quelques effets de superposition absolument sublimes qui indiquent par endroits le maillage entre la fiction et le récit de la vie, et à tout cela on ajoute une véritable oeuvre d’art au milieu du film, une installation dans un grenier (à Roubaix, forcément à Roubaix) : la matérialisation des lignes de fuite de deux tableaux de la renaissance par des cordes grossières. Bref du grand art. @arno en sortant de ce film tu ne sauras même plus comment on épèle Ozon.

    Le deuxième film qu’@arno devrait aller voir pour se refaire un fond de l’oeil cinématographique, c’est Sayonara de Kôji Fukada. Film à l’admirable étrangeté, @arno, rien que pour te faire plaisir, j’ai trouvé un film pour toi avec une androide ! (intersection très improbable entre nos deux cinématographies, le premier Alien exclu). Cette Androide est handicapée et circule pendant tout le film en chaise roulante motorisée et prend des bains de soleil pour recharer ses batteries. Le personnage principal est une Sud Africaine qui parle le japonais, l’anglais et le français et qui se fait réciter de la poésie par son android en fauteuil roulant. C’est on ne peut plus #it_has_begun et rarement je n’ai vu au cinéma une aussi belle fin du monde.

    Merci qui ?

  • http://www.desordre.net/bloc/ursula/2015/sons/jlg_seijiro_murayama.mp3

    Assis à la terrasse d’un café à Montreuil, sur ma pause méridienne d’employé, je relis le tapuscrit d’un texte en cours. Je suis plus ou moins en train de relire et corriger le passage suivant :

    « Dans une même existence pouvaient tenir d’être allongé, les yeux clos, sur un lit dans une chambre d’hôtel à côté de Seijiro Murayama, lui-même allongé à côté de vous, et d’entendre, d’abord imperceptiblement, puis de façon de plus en plus prégnante, ses bruits de gorge percussifs dont il a le secret, puis, vous ayant plongé dans cette atmosphère déconcertante, vous surprendre à l’aide d’une cymbale qu’il avait cachée sous le lit et d’en jouer à l’aide d’un archet court, vous envahissant d’une résonnance métallique tourbillonnante d’écho et envisager votre reconversion professionnelle à cinquante ans passés au milieu d’un open space.

    Et. »

    Assis à côté de moi, Seijiro himself qui m’explique arriver tout droit du Japon. Petit monde.

  • C’est tard pour l’annoncer mais au moins pour info, aujourd’hui, mercredi 24 mai, jusqu’à 18 heures, à Montreuil, La Parole errante :

    Etats Généraux des Familles/Contre les discriminations à l’école

    Le Front de mères organise « les Etats Généraux des Familles » le 24 mai de 9h à 18h, à Montreuil, pour réfléchir et travailler à un plan d’actions concrètes en matière d’éducation et de transmission (stigmatisation des langues de l’immigration, préjugés et hiérarchisation racistes à l’école, problèmes de cantine, manuels et programmes scolaires, système d’orientation, carte scolaire, manque de moyens, harcèlement des enfants, mépris pour les parents, etc, etc)

    Le Front de mères a été crée le 15 mars 2017. C’est une émanation de collectifs locaux de parents. Il s’agit d’un réseau chargé de donner une résonance nationale aux combats que mènent ces collectifs de parents au niveau local.
    Il a vocation à participer à l’organisation politique des parents sur des enjeux d’égalité, de justice, et de bienveillance à l’égard des enfants. Il répond à l’urgence de construire des stratégies collectives nationales pour lutter contre les discriminations institutionnelles que subissent les enfants, notamment au sein de l’école.

    Appel du Front de mères (extrait) :
    Parce que nous aimons nos enfants,
    Parce que nous voulons mettre hors d’état de nuire le système raciste qui les détruit,
    Parce que nous voulons leur transmettre tout ce qui pourra les rendre plus forts, à commencer par notre dignité,
    Parce que nous voulons les éduquer à travers des valeurs d’égalité, de justice et de bienveillance,
    Parce que nous savons que sans lutte politique et collective, ce combat là est vain,
    Nous avons crée le Front de mères, et lançons les Etats Généraux des Familles qui auront lieu le 24 mai 2017 à la Parole Errante.

    L’intégralité de l’appel du Front de mères est ici :
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/appel-du-front

    Parents, profs, éducateurs, animateurs, acteurs associatifs, militants, etc, venez nombreux-ses pour travailler ensemble à un plan d’actions !!

    PROGRAMME DES TABLES-RONDES ET ATELIERS A VENIR TRES PROCHAINEMENT !

    Le Front de mères est coordonné par #Fatima_Ouassak et #Diariatou_Kebe. Contact : front2meres@gmail.com

    https://www.facebook.com/events/1447078778676480
    (j’ai pas trouvé l’info claire ailleurs)

    A 15 heures :

    A quel atelier souhaitez vous assister ?
    Atelier 3 : transmission des mémoires et des luttes
    Atelier 4 : La Transmission des langues de l’immigration
    Atelier 6 : L’importance des représentations positives et inspirantes pour nos enfants

    https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSfuMPBKpCDnE74L75f_WtpkrmTt706sVwuV98-6FE1PDENnIg/viewform?c=0&w=1

  • #Angers : Techno against fascism
    https://nantes.indymedia.org/articles/37725

    Le Réseau Angevin Antifasciste a co-signé avec Kartier SchmL (une association basée dans le 49 dédiée à l’organisation d’événements festifs qui se veulent ouverts, éclectiques et colorés) le texte ci-dessous qui rappelle : « Sur le terrain des idées, et sur nos lieux de fête, de travail, de vie, nous continuerons de lutter contre les réactionnaires. Nous ne cesserons d’affirmer que la techno, de par son histoire, de par ses modes de diffusion, de par les valeurs qu’elle véhicule, n’est pas compatible avec l’extrême droite.« 

    #/ #antifascisme #culture #art #/,antifascisme,culture,art

  • Fausse victime d’acte terroriste, du resto du cœur à Montreuil, jugée
    https://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3085

    Il serait fastidieux de citer les fausses agressions, en France, à la fois attribuées à l’islamisme et ayant pour motivation l’antisémitisme. Les autorités judiciaires optent pour la clémence et des soins psychiques, quand les enquêteurs concluent pour l’inexactitude des déclarations de ces fausses victimes. Alors que le code pénal prévoit 6 mois de prison et 7500€ d’amende. Au cours de la même période, pour ne pas s’étaler sur d’autres cas d’attaques fictives comme du Rabin Ferhi au 11ème arrondissement (...)

    2- Faits divers : Les interludes en marge de la société.

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet, fait divers, société, (...)

    #2-_Faits_divers_:Les_interludes_en_marge_de_la_société. #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #France_Sarkozy_justice_politique_scandale_UMP_PS_PCF

  • Fausse victime d’acte terroriste, du resto du cœur à Montreuil, jugée
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article3085

    Il serait fastidieux de citer les fausses agressions, en France, à la fois attribuées à l’islamisme et ayant pour motivation l’antisémitisme. Les autorités judiciaires optent pour la clémence et des soins psychiques, quand les enquêteurs concluent pour l’inexactitude des déclarations de ces fausses victimes. Alors que le code pénal prévoit 6 mois de prison et 7500€ d’amende. Au cours de la même période, pour ne pas s’étaler sur d’autres cas d’attaques fictives comme du Rabin Ferhi au 11ème arrondissement (...)

    2- Faits divers : Les interludes en marge de la société.

    / censure, presse, journaux, dictature, expressions, liberté, #diplomatie,_sécurité,_commerce,_économie_mondiale, Terrorisme , islamisme , Al-Qaeda , politique , , #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet, fait divers, société, (...)

    #2-_Faits_divers_:Les_interludes_en_marge_de_la_société. #censure,_presse,_journaux,_dictature,_expressions,_liberté #Terrorisme_,_islamisme,Al-Qaeda,politique,_ #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #France_Sarkozy_justice_politique_scandale_UMP_PS_PCF

  • Rencontres sur l’autogestion
    http://www.c-g-a.org/content/rencontres-autour-de-lautogestion-table-ronde

    Table ronde en présence de membres de la conquête du pain, Boulangerie Bio Autogérée à Montreuil et de la Cagette, coopérative intégrale du bassin de Thau

    à la Mauvaise Réputation, 20 rue Terral, quartier Ste Anne à Montpellier

    Des rencontres sur l’autogestion, pourquoi ?
    Il nous paraît important de montrer que l’autogestion est une pratique qui existe déjà, que les pratiques autogestionnaires peuvent constituer un outil porteur de perspectives et un chemin pour les luttes, de voir dans quelles conditions, et face à quelles difficultés. Ainsi, nous souhaitons mettre en lien et interroger les expériences autogestionnaires avec la nécessité d’un changement social, en rupture avec l’électoralisme et le capitalisme.

    De nombreuses expériences autogestionnaires existent, portées par des collectifs de personnes soucieuses d’expérimenter des relations humaines basées sur l’entraide, la démocratie directe, la responsabilité, la liberté. Nous avons donc invité des intervenant-e-s pour échanger autour de leurs expériences et projets en cours.

    Nous pourrons au cours de ces rencontres tenter de mieux définir la notion d’autogestion, en affiner notre propre conception, à travers des questionnements pratiques et immédiats.

    Dans une période où nous subissons les attaques toujours plus violentes du capitalisme et ses conséquences, où les idées réactionnaires, les replis identitaires, les logiques guerrières, ont le vent en poupe, il nous semble nécessaire de partager nos pratiques, voir comment peuvent s’envisager des basculements politiques, économiques et sociaux, et explorer les voies pouvant mener vers un indispensable changement social sur des bases émancipatrices.

  • http://towardgrace.blogspot.fr/2017/04/ponctuer-labsence.html

    Car ici, le point-virgule est pluriel, il ne dit pas toujours la même chose, il est différence et répétition, c’est une variable, mais c’est aussi tantôt une coupure, tantôt une suture. Certes, sa fonction première dans Une fuite en Egypte semble évidente à première vue : éviter le point et, dans le même temps, refuser la virgule. Empêcher la finitude, affirmer la fragmentation. Continuer en trébuchant. Dès lors, le point-virgule devient une balise flottante, capable de trancher, de retarder, de déséquilibrer, etc. Une notation musicale inédite, contrainte d’assumer à elle seule le rôle de toutes les notes, toutes les nuances

     :

    Bon c’est pas tous les jours non plus que je reçois les traces d’une lecture tellement attentive et tellement fine. Claro, plus connu pour son maniement du lance-flammes, a lu Une Fuite en Egypte et il en pense apparemment du bien. Je serais carbonisé une autre fois sans doute

    #shameless_autopromo
    #une_fuite_en_egypte

  • [Mise en application et en échec de la loi Travail.]
    Réseau de Transport de l’Electricité
    Un véritable camouflet pour la Loi Travail et la direction de RTE !
    jeudi 30 mars 2017
    Communiqué commun de la CGT et de la Fédération CGT Mines-Energie

    Les agents du RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) ont clairement refusé l’accord soumis à référendum.

    Pour contourner l’opposition de la CGT majoritaire à 58,4% au sein de l’établissement Maintenance de RTE, la #CFDT et la #CFE-CGC ont demandé un référendum, en application de la Loi Travail.

    Avec 76.3 % de participation et 70.8 % de votants contre le projet d’accord, les agents ont signifié leur refus de voir leurs horaires flexibilisés.

    L’accord portait sur le recours au travail posté (2x8, 3x8) et les interventions en dehors des horaires habituels, pour réparer les avaries qui surviennent sur le réseau électrique.

    Les agents ont le service public à cœur et se rendent disponibles 7j/7 pour assurer l’alimentation électrique.

    La CGT était d’ailleurs prête à conclure un accord sur le #travail_posté pour réaliser des réparations urgentes.

    Mais cela ne suffisait pas à la direction de RTE qui voulait en plus avoir la possibilité de désigner les intervenants les week-end et jours fériés, sans leur consentement, ce qui pour la CGT est inacceptable en dehors de la mise en place d’une #astreinte.

    Le vote des salariés non concernés par l’accord a fait courir un risque d’instrumentalisation et de division au sein du personnel. Ils ne sont pas rentrés dans ce jeu-là alors même que la direction a essayé ouvertement d’influencer le vote, considérant qu’elle n’était pas tenue de rester neutre.

    La mise en œuvre de ce #référendum à #RTE a permis de confirmer toute la nocivité de la #Loi_Travail et validé la pertinence des mobilisations du printemps 2016, alors que certains répétaient que les salariés de ce secteur n’étaient pas concernés.

    Le référendum de la loi #El_Khomri n’est en fait qu’un moyen supplémentaire donné aux employeurs pour imposer des accords au rabais.

    La #CGT invite les salariés à s’unir dans les entreprises pour refuser les reculs sociaux et continuera à contester la Loi Travail devant toutes les juridictions.

    Montreuil, le 30 mars 2017.

    http://cgt.fr/Un-veritable-camouflet-pour-la-Loi.html

    #flexibilité #travail #syndicat #syndicalisme #droits

  • Il était une légende vivante, mais peu connu du grand public. Armand Gatti s’est éteint à l’âge de 93 ans. Né en 1924, résistant dès l’âge de seize ans, évadé, parachutiste, journaliste (prix Albert-Londres en 1954), cinéaste et dramaturge, il commence à écrire pour le théâtre en 1961 : il sera mis en scène notamment par Jean Vilar. Il fonde L’Atelier de création populaire en 1982 à Toulouse, puis en 1986 La Parole errante, qui vivra à La Maison de l’Arbre, à Montreuil en Seine Saint Denis (dont la pérennisation est aujourd’hui menacée). Il y a toujours poursuivi un même objectif, qu’il décrit ici : donner la parole aux exclus du langage, à ceux qu’il appelait les « loulous ».

    Mon théâtre, mes films, qu’est-ce que c’est ?
    https://www.monde-diplomatique.fr/1992/02/GATTI/44163 #st

    http://zinc.mondediplo.net/messages/57952 via Le Monde diplomatique

  • Racial cities: the segregation of Romani people in urban Europe

    Going beyond race-blind approaches to spatial segregation in Europe, Racial Cities argues that race is the logic through which stigmatized and segregated “Gypsy urban areas” have emerged and persisted after World War II. Building on nearly a decade of ethnographic and historical research in Romania, Italy, France and the UK, Giovanni Picker casts a series of case studies into the historical framework of circulations and borrowings between colony and metropole since the late nineteenth century.

    By focusing on socio-economic transformations and social dynamics in contemporary Cluj-Napoca, Pescara, Montreuil, Florence and Salford, Picker detects four local segregating mechanisms, and comparatively investigates resemblances between each of them and segregation in French Rabat, Italian Addis Ababa, and British New Delhi. These multiple global associations across space and time serve as an empirical basis for establishing a solid bridge between race critical theories and urban studies.

    Racial Cities is the first comprehensive analysis of the segregation of Romani people in Europe, providing a fine-tuned and in-depth explanation of this phenomenon. While inequalities increase globally and poverty is ever more concentrated, this book is a key contribution to debates and actions addressing social marginality, inequalities, racist exclusions, and governance. Thanks to its dense yet thoroughly accessible narration, the book will appeal to scholars, undergraduate and postgraduate students, postdoctoral researchers, and equally to activists and policy makers, who are interested in areas including: Race and Racism, Urban Studies, Governance, Inequalities, Colonialism and Postcolonialism, and European Studies.


    https://www.routledge.com/Racial-Cities-Governance-and-the-Segregation-of-Romani-People-in-Urban/Picker/p/book/9781138808782
    #livre #Roms #urban_matter #villes #ségrégation #marginalisation

    • http://www.bastamag.net/IMG/arton6075.jpg?1487946984

      « Soyons ingouvernables » : de manifestation en manifestation, la banderole présente dans les cortèges de tête à Paris a fini par devenir l’un des emblèmes du mouvement contre la loi travail. Elle résume une philosophie que des militants veulent aujourd’hui inscrire dans la durée. Après un premier week-end de débat national à Montreuil, fin janvier, les militants du collectif « Génération ingouvernable » ont scellé leur union autour d’une action très symbolique : un feu de fausses cartes électorales. « 2017 sera une année décisive, marquée par un climat politique confus et organisé autour des idées de l’extrême droite : racisme et austérité, nationalisme et sécurité. (...) On nous impose différents programmes et à nous de les valider par notre vote, en d’autres termes de « choisir le moins pire ». Nous sommes nombreuses et nombreux à ne plus croire dans ces élections », écrivent-ils.

      #élection #contestation #démocratie

  • J – 57

    J. Episode N°15

    Comme on le comprend, sans le savoir, mais tout en le comprenant, j’ai connu Jessica avant qu’internet n’existe, ce serait beaucoup dire, mais avant qu’il ne se généralise, avant même qu’il soit snob de dire un peu fort dans la rue, je t’envoie un émail, mais déjà alors elle s’en moquait bien, je voyais bien qu’elle m’écoutait moins quand je mentionnais des articles du Monde Diplomatique évoquant les fameuses autoroutes de l’information, sujet que je jugeais passionnant, pensant, en 1993, que ces articles décrivaient un monde que nous rejoindrions dans une vingtaine d’années, plutôt que quand je lui parlais de Maurice Blanchot, je me faisais la réflexion que Jessica goûtait peu la science-fiction au contraire des grands auteurs à l’abstraction poétique qui vous égarent dès la première page, mais où exactement dans la première page, vous ne sauriez dire, en fait ce que je ne comprenais pas c’est que dans ce désintérêt, ne serait-ce que pour la politique, il fallait surtout comprendre un intérêt dévorant et monomaniaque pour la contrebasse. Si quoi que ce soit pouvait être rapporté, d’une façon ou d’une autre à ce sujet centripète, alors ce quoi que ce soit était digne d’intérêt, cela passait donc par la poésie, la littérature, l’abstraction, le yoga même, la diététique, autant de domaines dans lesquels elle pouvait se lancer à corps perdu parce qu’elle était capable de les traduire en contrebasse, en quelque chose qui aurait quelque chose à voir avec la contrebasse, la poésie, la littérature, l’abstraction, oui, on voyait bien, le yoga, on pouvait toujours imaginer que ce fût une pratique qui ne serait pas complètement inutile à la joueuse de contrebasse, mais la diététique ? eh bien la diététique avait à voir avec la contrebasse parce que Jessica puisait dans de telles connaissances, notamment dans ce qu’elles étaient relatives à la digestion, des connexions avec, par exemple, les vibrations qu’elle recevait de son instrument, dans le ventre justement, quand elle en jouait, en revanche j’aurais eu toutes les peines du monde à lui faire admettre que la politique avait quelque chose éventuellement à voir avec le fait d’être musicienne, artiste, pensez les autoroutes de l’information, internet, tout ça, monde technique, monde informatique, binaire, un peu trop binaire pour une contrebassiste et pas n’importe quelle contrebassiste, Jessica Marchant, qui si elle n’était pas encore tout à fait la Jessica Marchant dont le nom est sur toutes les lèvres des architectes quinquagénaires de Vancouver à Montreuil, en passant par Hobart, n’en était pas moins déjà une fichue instrumentiste, avec un goût et un courage hors du commun pour tout ce qui relevait de l’expérimental, elle irait loin, un lointain qui n’inclurait pas nécessairement les grandes salles de concert, théâtres des pince-fesses de par le monde, mais un lointain adventice, c’était l’évidence.

    Mais c’était quand même dommage que cela reste cantonné aux architectes quinquagénaires déjà mentionnés, bientôt grands-pères de leur propre enfant.

    En fait Jessica n’avait qu’une seule passion, une seule idée en tête, un seul amour, la contrebasse. La chose, dite comme ça, paraît un peu galvaudée, mais c’était rigoureusement vrai. Il n’y avait qu’à voir le fétichisme que Jessica nourrissait, ou au contraire sa grande négligence, pour Grand-Mère, l’entourant de soins maniaques et d’une sensualité troublante, comme de passer une sorte de soie d’une grand finesse sur le corps gigantesque de Grand-Mère, un chamois aurait été jugé trop rude, et au contraire, dans le jeu — mais parfois aussi dans des moments de frustration, notamment de la pratique, des gammes, des exercices, bref le quotidien d’une relation d’une musicienne avec son instrument — Grand-Mère était alors violentée de toutes sortes de façons, notamment pour ce répertoire restreint mais dont Jessica s’était fait une spécialité, et à mon avis pas par hasard, celui de la contrebasse préparée et alors c’était toutes sortes d’objets, certains fort contondants, qui affublaient Grand-Mère bien incapable de se défendre de pratiques qui n’étaient certainement pas de son âge, quant à la violence parfois de certains gestes de Jessica, on se demandait ce que Jessica pourrait ensuite raconter comme bobards à celui qu’elle appelait le vétérinaire, son luthier, pour excuser de tels accrocs, de tels dérèglements et de positions coupables du chevalet sur l’âme, la grande âme de cette grande dame, un ou deux degrés d’écart, d’accord, on pouvait le concevoir, mais une fois un angle de trente degrés tout de même, ça dépassait très largement ce que l’on appelle les bonnes pratiques, mais le luthier, un Iranien neurasthénique, était débonnaire, ne faisait aucun reproche à Jessica qui, elle, le tenait en respect par d’habituels reproches sur la mauvaise santé de ses plantes vertes, à la fois nombreuses, grasses et presque toutes mourantes, reproches d’autant plus pervers de la part de Jessica, qu’elle n’ignorait pas, elle me l’avait dit, mezza voce — je ne résiste pas, désolé, je ne le referai plus —, lors d’une des visites chez le luthier, visite pour lesquelles j’étais souvent réquisitionné pour ce qui était d’installer Grand-Mère sur le siège arrière de ma voiture et l’emmener se faire soigner par le luthier perse dépressif, que toutes ses plantes vertes étaient ce qui lui restait d’une femme qui l’avait quitté, et dont, finalement, la faible santé des plantes en question, était le baromètre parfait de cette dépression carabinée du luthier dont il aurait fallu prendre les plantes vertes en charge tout aussi urgemment qu’il aurait fallu le prendre lui en charge, et il n’était même pas impossible que les soins à l’un auraient pu sauver les autres et inversement. Le vétérinaire perse était bien le seul qui avait le droit de toucher Grand-Mère, je jouissais du privilège remarquable d’avoir le droit de la porter dans son étui, mais les soins que ce dernier lui prodiguait relevaient surtout de la médecine, voire de la chirurgie, et combien de violoncelles ai-je vus dans cet atelier, le ventre ouvert et que, sans le savoir, quelques semaines plus tard, je revoyais et écoutais Salle Pleyel, où j’avais mes entrées par le truchement de relations d’amitié que Jessica entretenait avec une amie violoniste, à peine moins dépressive que le vétérinaire, mais qui, elle, s’adressait à un luthier tout à fait bonhomme et jovial, et dont je ne serais pas étonné d’apprendre, même vingt ans plus tard, que Jessica attisait l’espoir que cette violoniste dépressive, et déprimante, et moi puissions nous unir, et débarrasser par-là Jessica de ce qu’elle devait quand même bien sentir de ma part comme une attirance physique, sexuelle, peut-être même libidineuse et dont elle ne savait que faire, quelques semaines plus tard donc, parfaitement remis et sur pied les violoncelles, et dont je me serais volontiers plu à croire que certains de ces instruments portaient en eux un peu de la mélancolie du luthier ormuzien, tout particulièrement bienvenue dans les mouvements lents, surtout les russes. Jessica ne faisant cependant pas trop la maline quand elle allait chez le luthier et quand ce dernier relevait Grand-Mère pour la tendre à Jessica, cette dernière n’aurait pas essayé sa contrebasse en faisant résonner les premières mesures d’une pièce de Georges Asperghis qu’elle travaillait justement en ce moment, mais bien plutôt elle entonnait le fameux solo de l’Hymne à la joie de Beethoven, une vraie première de la classe dont je ne dirais pas qu’elle trompait son monde, mais entretenait avec ce luthier une relation dont le mensonge, l’absence de franchise et une certaine forme de perversion n’étaient pas tous étrangers, dans des dosages et des concentrations très différents de ceux qui étaient imprimés dans nos rapports de cette amitié qui m’aura laissé frustré, puis interdit et ensuite révolté, et de nouveau, en face de mon écran d’ordinateur relié au réseau, dans un état d’interdiction qui me dégoûtait, tant ce dernier me reliait à un moi, dont je ne pouvais ignorer qu’il ne fut pas très différent de mon moi d’aujourd’hui, donc vraiment moi.

    #qui_ca

  • J – 58

    J. Episode N°14

    J’y vois presque un désintérêt de l’Autre. Avec un grand A. Je m’explique. Soit on sait qui est Jessica Marchant, on l’a déjà écoutée en concert ou même sur un disque du répertoire contemporain, en formation suffisamment réduite pour remarquer quand même qu’en arrière-plan ce n’est pas exactement une manchote qui pelote la grand-mère, et alors on peut faire des kilomètres pour aller voir et écouter cette femme de taille moyenne, aux cheveux mi-longs, aux yeux noisettes, jouer comme personne, cum arco ou pizzicato — notez comme je vous gâte avec ces doublements de z italiques en Garamond ! — de cet instrument gigantesque, soit on ne sait rien de tout cela, on peut tout ignorer de la contrebasse ou même du répertoire contemporain, de ses plus grands compositeurs, et alors on ne risque pas de tomber sur je ne sais quel lien vers je ne sais quelle page de site internet avec quelques ressources à propos de Jessica, de son jeu, de sa discographie et des salles de concert qu’elle fréquente assidument, lieux improbables pour les profanes, mais dans lesquelles on croise toujours les mêmes quinquagénaires un peu bedonnants, trop jeunes pour avoir eu l’occasion d’écouter Cecil Taylor avec l’Art Ensemble of Chicago, mais déjà trop vieux pour subir sans protester les murailles de son d’un Stephen O’Malley, beaucoup d’hommes, quinquagénaires donc, nettement moins de femmes, mais alors avec des allures un peu caricaturales de Carla Bley, l’organiste — Carla is composing and she thinks she is Beethoven — bref de psychanalystes en goguette, allez n’importe quel soir aux Instants Chavirés à Montreuil, en sortant des bureaux de plus en plus nombreux autour du désordre sympathique de cette salle alternative, mais serait-ce à Vancouver, en Colombie britannique, ou même Hobart en Tasmanie, que Jessica aurait choisi d’aller promener sa Grand-Mère, ce serait dans les mêmes salles exiguës à la sonorisation parfois aléatoire, et devant le même parterre de quinquagénaires mâles avec des allures d’architectes déjà empâtés par l’âge, au bras desquels on trouverait invariablement des jeunes femmes, plus jeunes d’au moins quinze ans, parfois même enceintes, et du coup Stephen O’Malley ou Otomo Yoshihide et leur infernal volume sont-ce de si bonnes idées que cela ? ces hommes feignent-ils d’ignorer que leurs corps n’ont plus vingt-cinq ans, que les hommes c’est comme les poires ça commence à pourrir par la queue, et qu’ils auront 65 ans quand cette nouvelle progéniture — nul doute qu’une autre jeune femme, plus très jeune, s’occupe des premiers chapitres de la progéniture de ce sémillant architecte quinquagénaire — entrera dans les belles turbulences de l’adolescence, je ne vous fais pas un dessin, vous voyez très bien la salle de concert, les quinquagénaires aux allures d’intellectuels en question, lunette en écaille pour signifier qu’on a beaucoup lu, et tout cela, quelque chose me dit que Jessica s’en moque éperdument, elle se moque comme d’une guigne de la moquette usée jusqu’à la corde dans laquelle elle plante Mère-Grand par la pointe et lui inflige toutes sortes de traitements, pas tous très corrects, pourtant tous prescrits par des partitions dont le déchiffrement n’est pas donné à l’homme de la rue, même quinquagénaire, même architecte, même intellectuel, faisant appel à de lointaines leçons de musique du temps où les enseignants de musique ne bradaient pas nécessairement Pierre Boulez pour je ne sais quel chanteur de variétés françaises, elle se moque comme de son premier sous-tif, son expression, pas la mienne, j’adorais cette expression de Jessica, que le public soit là, qu’il soit composé de quinquagénaires architectes ou pas, avec à leur bras leur dernière jeunette, ou pas, elle se moque même bien de savoir combien ce soir-là sera payé, et même s’il sera payé, ce n’est certainement pas à ses coupons d’intermittence qu’elle pense quand elle monte sur scène, relève Grand-Mère de sa position couchée sur le côté, plante la pointe dans le bout de moquette rase qu’elle a demandé, accorde en un clin d’œil les quatre cordes épaisses et légèrement tendues, Jessica elle serait du genre à jouer légèrement détendu, hypotendu, non que son style de jeu manque de nerf, mais parce que détendues, légèrement, d’un huitième de ton, de toute façon à la contrebasse personne ne fait la différence et elle corrige au manche par des doigtés autrement fautifs, elle peut aller chercher des effets sourds, plus longs, qui ne manquent pas de tenailler l’auditoire assez directement au ventre, pose son ventre, petit, mais ventre, contre les flancs de Grand-Mère et commence rapidement à lui faire subir les derniers outrages, Jessica est alors possédée, ses cuisses enserrant Grand-Mère, peloter Grand-Mère, oui, peut-être, Jessica pratique plutôt le corps-à-corps, la position de Jessica autour de sa contrebasse est aussi peu orthodoxe que la position de départ au service de John Mac Enroe, c’est comme si la contrebasse tenait en équilibre serrée entre ses deux cuisses, on a dû lui dire que ce n’était pas comme ça qu’on fait, pensez si elle a écouté, pensez si Mac Enroe a écouté son professeur de tennis, et vous imaginez bien que l’écoutant en concert, la photographiant dans de tels états, j’avais parfois le sentiment de la violer, violant Grand-Mère. Et donc vous pensez que dans de pareilles conditions s’emmerder, Jessica parle et jure comme un charretier, un charretier polonais précise-t-elle eu égard à ses origines de l’Est, à tenir à jour je ne sais quelle présence sur internet, oui pensez comme elle s’en moque. Comme du public, de son premier sous tif, de la moquette rase, des architectes quinquagénaires dans le public. De tout. Autrui.

    Elle joue. Point.

    #qui_ca

  • Pour la fin de l’armée française en Afrique | L’Actualité des Luttes
    https://actualitedesluttes.info/?p=1642

    Dans l’émission d’aujourd’hui, un reportage réalisé lors du contre sommet France Afrique organisé par l’association SURVIE en janvier 2017 à Montreuil. Le thème de cette table ronde : Pour la fin de l’armée française en Afrique. Durée : 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle

    http://actualitedesluttes.info/wp-content/uploads/2017/03%20mars/170303.mp3

  • Entretien sur le transhumanisme avec le journal « Inf’OGM »
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=920

    Le journal Inf’OGM publie dans son numéro 144 (mars/avril 2017) un entretien où nous avons tâché de répondre aux questions suivantes : Qu’est-ce que le transhumanisme ? Quelles sont les différences entre des lunettes et des implants neurologiques ? Où s’arrêtent les soins « classiques » et où commence l’homme augmenté ? Pourquoi parlez-vous des humains comme des « chimpanzés du futur » ? Pourquoi vous opposez-vous à ces « progrès », comme les tenants de ces technologies les nomment ? Est-ce que le transhumanisme est acceptable par la population ? Est-elle au courant de ce qui se trame actuellement ? Le journal est en vente (6 €) dans les magasins bio et à la rédaction :

    infOGM c/o Mundo M 47 avenue Pasteur – 93100 Montreuil Tel : 01 48 51 65 40 infogm@infogm.org

    Pour en savoir plus sur le sujet, on (...)

    #Documents
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/IMG/pdf/infogm144_mars2017_pmo.pdf

    • « Nous déplacerons ces blocs, nous les graverons, nous les taillerons, nous les sculpterons et nous reviendrons si cela est nécessaire car la pierre, la petite et les autres, a valeur d’éternité et de symbole. Et nous ne voulons pas que ce symbole soit celui de la lâcheté », est-il écrit dans un message daté de mercredi. « Nous sommes tailleurs de pierres, alors c’est un matériau qui nous parle », a expliqué à l’AFP l’un des organisateurs, Richard.

    • À Paris, les tailleurs de pierre aux côtés des exilés

      Un reportage photographique de #Célia_Bonnin aux abords du centre de la porte de la Chapelle. Le camp dit « humanitaire » est saturé et participe des dysfonctionnements orchestrés par la préfecture de police et le ministère de l’intérieur. Un collectif de tailleurs de pierres s’est rendu sur place pour déplacer et inscrire des messages de solidarité avec les personnes exilées contraintes de survivre entre ces blocs.



      http://www.lacimade.org/a-paris-les-tailleurs-de-pierre-aux-cotes-des-exiles

    • Publié sur FB par Chowra Makaremi, le 10.03.2018 :

      Karim, 1988-2008.
      Today, a gathering in the North of Paris porte de la Chapelle commemorated the death of a soudanese man, last week among these stones, at the gates of Paris’ humanitarian centre, where hundreds of people queue and wait for a shelter.
      Instead of increasing housing capacities, the city council put these stones in order to “deter” migrants from waiting there (in the trend of anti-homeless urban furniture and situational prevention strategies).
      In resistance, the stones have been carved by activists stone masons (@coeurs de pierre et solidaires) with the words “Welcome” and “Freedom”.
      Today, these stones are literally becoming grave stones. And mirroring the horror.


      https://www.facebook.com/chowra.makaremi/posts/10156254094452363

    • J’ai trouvé cela, @sinehebdo

      « Je suis ici à la mémoire de #Karim, mort de l’incurie de l’Etat français »

      Pour honorer sa mémoire, Clarisse Bouthier a lu un texte, traduit en plusieurs langues : « La #mort est partout ici porte de #la_Chapelle. Dans les souvenirs du pays, de la route, de ceux qui ont disparu en mer, dans la vallée de la Roya, ou porte de la Chapelle. Mais Karim, tu sais que la vie est aussi partout. Difficile mais riche, elle est dans la solidarité de tous envers tous. » Avant d’encourager chacun à se saisir d’une bougie ou d’une fleur blanche, jaune ou violette, et de la déposer sur l’une des pierres disposées par la mairie, en février 2017, sous l’un des ponts voisins de la Bulle, officiellement pour « éviter de constituer des camps de migrants à l’endroit où des travaux [étaient] prévus » selon le communiqué de l’Hôtel de Ville.

      Quand les pierres ont été installées, cela a révolté #Yan_Noblet, un habitant de Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui traverse le quartier pour aller jouer au football en salle au Five, à quelques rues de là. Avec son collectif #Cœur_de_pierre, un regroupement d’artistes tailleurs de pierre et de compagnons, il est venu en faire des sculptures. Les mots « liberté » ou encore « Salut à toi le Soudanais » ont été gravés sur les blocs. « On aimerait savoir dans quel cerveau malade cette idée a germé… Ça me fout hors de moi, je vois des bâtiments entiers qui sont chauffés et restent vides. En bas, il y a des gens qui crèvent de froid », juge-t-il.


      http://www.liberation.fr/france/2018/03/11/je-suis-ici-a-la-memoire-de-karim-mort-de-l-incurie-de-l-etat-francais_16

    • Et un deuxième article aujourd’hui. Je met les deux in extenso ici pour éviter d’aller sur le site de Libération qui limite à 4 articles gratuits par jour :

      Je suis ici à la mémoire de Karim, mort de l’incurie de l’Etat français
      Kim Hullot-Guiot et Edouard Caupeil, Libération, le 11 mars 2018
      http://www.liberation.fr/france/2018/03/11/je-suis-ici-a-la-memoire-de-karim-mort-de-l-incurie-de-l-etat-francais_16

      Une centaine de personnes se sont réunies à Paris ce dimanche pour honorer la mémoire d’un trentenaire soudanais, mort jeudi 8 mars dans la rue, en face du centre de premier accueil de la porte de la Chapelle, dans le XVIIIe arrondissement.

      Pendant une minute, ce dimanche, le silence a régné sur un bout de trottoir de la porte de la Chapelle (Paris XVIIIe). Une centaine de riverains et d’exilés s’y étaient réunis en début d’après-midi pour rendre hommage à Karim Ibrahim, un trentenaire soudanais mort, jeudi 8 mars, à deux pas de « la Bulle », le centre de premier accueil et d’hébergement pour migrants installé en novembre 2016 par la mairie de Paris et géré par Emmaüs. Les circonstances de son décès sont pour l’heure incertaines : est-il mort de froid ? De maladie ? D’épuisement ? Pour Clarisse Bouthier, membre du collectif Solidarité migrants Wilson, Karim Ibrahim est surtout mort « de désespoir ».

      « Il est mort sur la bouche d’aération, 3 m2 où il y a un tout petit peu de chaleur », explique cette habitante de la Plaine-Saint-Denis, de l’autre côté du boulevard périphérique. Avec son collectif, fondé au moment de l’ouverture du centre, « c’est la débrouille tous les jours. Pour les nourrir, pour les faire soigner… Des milliers de gens à Paris et en banlieue se relaient pour donner des repas, des vêtements, des serviettes hygiéniques… Ça devient mission impossible. [Les migrants] ne sont pris en charge que par les citoyens ! », s’insurge-t-elle.

      Ces 3m2, c’est aussi la « maison » d’Ali, arrivé de Libye il y a un mois, de Kaba et Alpha Diallo, venus de Guinée, et de Vidal, débarqué il y a deux mois du Cameroun, au même moment que Karim Ibrahim. Lequel était « comme un frère », disent-ils. Ils décrivent un personnage avenant, qui « donnait le sourire. Depuis qu’il est mort, le coin est mort. Il se débrouillait en français et en arabe donc il parlait à tout le monde », explique Vidal.

      « Il disait "moi je suis français" »

      « Il disait "moi je suis français". Il faisait rire, il ambiançait le coin. C’est lui qui balayait [il montre les détritus sur le trottoir, ndlr]. Pour encourager les gens à ramasser leurs déchets, il leur donnait de l’argent », raconte Kaba. Avant son décès, Karim Ibrahim « était malade, il était gris. Il faisait froid. Il a dormi longtemps, longtemps, ce n’était pas normal. La police a essayé de le réanimer, mais je pense qu’il s’est étouffé » sous les couvertures lestées d’eau de pluie, raconte encore Vidal. Et d’ajouter, dépité : « S’ils avaient trouvé une maison pour lui, il ne serait pas mort, il ne serait pas mort. »

      Pour honorer sa mémoire, Clarisse Bouthier a lu un texte, traduit en plusieurs langues : « La mort est partout ici porte de la Chapelle. Dans les souvenirs du pays, de la route, de ceux qui ont disparu en mer, dans la vallée de la Roya, ou porte de la Chapelle. Mais Karim, tu sais que la vie est aussi partout. Difficile mais riche, elle est dans la solidarité de tous envers tous. » Avant d’encourager chacun à se saisir d’une bougie ou d’une fleur blanche, jaune ou violette, et de la déposer sur l’une des pierres disposées par la mairie, en février 2017, sous l’un des ponts voisins de la Bulle, officiellement pour « éviter de constituer des camps de migrants à l’endroit où des travaux [étaient] prévus » selon le communiqué de l’Hôtel de Ville.

      Quand les pierres ont été installées, cela a révolté Yan Noblet, un habitant de Montreuil (Seine-Saint-Denis) qui traverse le quartier pour aller jouer au football en salle au Five, à quelques rues de là. Avec son collectif Cœur de pierre, un regroupement d’artistes tailleurs de pierre et de compagnons, il est venu en faire des sculptures. Les mots « liberté » ou encore « Salut à toi le Soudanais » ont été gravés sur les blocs. « On aimerait savoir dans quel cerveau malade cette idée a germé… Ça me fout hors de moi, je vois des bâtiments entiers qui sont chauffés et restent vides. En bas, il y a des gens qui crèvent de froid », juge-t-il.

      « La France n’est pas à la hauteur »

      Une dame d’environ 65 ans, rose blanche à la main, porte un panneau autour du cou : « Je suis ici à la mémoire de Karim, mort de l’incurie de l’Etat français ». Sur un trottoir, les mots « Sorry Karim » ont été peints à la bombe de peinture jaune. Le chanteur Francis Lalanne est là aussi. Depuis Sangatte, au début des années 2000, il est engagé contre « la situation inacceptable des demandeurs d’asile en France. Les dirigeants politiques surfent sur la peur des étrangers pour mettre en place des mesures liberticides, qui trouvent leur paroxysme dans le projet de loi de Collomb. Gérard Collomb, il transforme Marine Le Pen en modérée ! » L’artiste, qui a été candidat aux dernières législatives, milite désormais, via le lancement d’une pétition, pour sortir des accords du Touquet, qui font selon lui des policiers français les « mercenaires de l’Angleterre, ce qui n’a aucun sens depuis que l’Angleterre a quitté l’Europe ».

      Traverser la mer, arriver porte de la Chapelle, et y mourir : le destin de Karim révolte, au-delà de la tristesse, Vidal, Kaba, Ali et Alpha Dialo. « La France n’est pas à la hauteur. Elle a perdu, juge Vidal. Ce n’est pas seulement les immigrés : j’ai vu un Français qui avait travaillé toute sa vie aller aux Restos du cœur… Macron, il est parti en Afrique dire qu’il allait investir, pour le développement, pour aider les gens, mais nous on est là et on meurt ! »

      Vidal reprend : « C’est eux [les dirigeants européens, ndlr] qui disent que nos présidents sont des dictateurs. On fuit. Et voilà comment on est accueillis. Liberté, égalité, fraternité, mais c’est quoi ça ? La liberté de dormir dehors ? L’égalité de dormir dans le froid ? Macron donne des leçons mais chez lui c’est pourri. » Kaba ajoute, de plus en plus énervé : « La France nous a colonisés. On nous a dit : "Ici, il y a les droits de l’homme, il y a l’humanité, il y a la dignité." On est venus et on n’a pas trouvé ça ici. En Afrique, quand il n’y a pas la guerre, il n’y a pas d’homme qui meurt dans la rue. Même les animaux ne meurent pas comme ça. »

      Tous les quatre s’inquiètent de ce que va devenir le corps de leur ami. Sera-t-il enterré ? Sera-t-il « brûlé », comme ils disent ? Sous le pont, à côté du terminus de la ligne de tramway T3b, Karim Ibrahim aura au moins un ersatz de pierre tombale. Comme personne ne connaît son âge exact, on y lit : « Karim, 198...-2018 ».
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      Réfugié mort à Paris : « Karim a vu des choses atroces, il était livré à lui-même »
      Kim Hullot-Guiot, Liberation, le 12 mars 2018
      http://www.liberation.fr/france/2018/03/12/refugie-mort-a-paris-karim-a-vu-des-choses-atroces-il-etait-livre-a-lui-m

      Jeudi, un trentenaire soudanais et érythréen a été retrouvé mort porte de la Chapelle, à Paris, un an après avoir obtenu l’asile. S’il disposait bien d’un logement, l’absence de suivi psychiatrique lui a été fatale, selon des associations.

      Au mois de mars l’année dernière, la France a accordé sa protection à Karim Ibrahim, un migrant d’origine soudanaise et érythréenne, en le reconnaissant comme réfugié. Un an plus tard, le 8 mars, Karim Ibrahim est mort dans une rue du XVIIIe arrondissement de Paris. Que s’est-il passé durant cette année pour que ce trentenaire perde la vie sur une bouche d’aération ? La France a-t-elle failli à sa mission d’accueillir et protéger ? Dimanche, lors du rassemblement citoyen en sa mémoire, c’est le sentiment qui dominait parmi la centaine de personnes présentes. Ce lundi, de nouvelles informations viennent éclairer la funeste trajectoire de Karim Ibrahim.

      S’il vivait ces derniers temps porte de la Chapelle, il semble que Karim Ibrahim n’était en fait pas « réellement » à la rue. Il y a environ un an, Yannick Martin, le vice-président de l’association Rallumeurs d’étoiles qui propose des activités sportives et culturelles au centre d’accueil et d’orientation (CAO) de Laval (Mayenne), a fait sa connaissance. Il décrit un homme traumatisé par son passé, dont la famille avait quitté son Erythrée natale pour le Darfour : « Il a vu des choses atroces, sa famille a été massacrée devant lui. Il s’est réfugié dans l’alcool. Et puis Karim n’avait pas de but. La demande d’asile c’est une procédure longue, qui génère de l’ennui. Laquelle est la mère de tous les vices… Il était livré à lui-même. » « Il avait un vrai problème d’addiction tout à fait identifié », confirme Pierre Henry, le directeur général de France Terre d’asile, association qui intervient aussi au CAO de Laval.

      « On pressentait qu’un drame allait arriver »

      Après avoir obtenu son statut de réfugié, en appel auprès de la Cour nationale du droit d’asile, Karim Ibrahim s’est vu proposer un logement dans une résidence sociale en Mayenne. Il y disposait de sa propre chambre mais partageait la cuisine avec d’autres hommes. « Karim avait du mal à rester tout seul, explique Yannick Martin. Il revenait régulièrement au CAO. Parfois il se montrait difficile, enfantin. Il était aussi assez malin. Son problème, c’était qu’il avait besoin de se raccrocher à des gens. » Seul, Karim Ibrahim n’arrivait pas à prendre soin de lui. Pour Pierre Henry, « on retombe sur la question du système de soins disponibles pour les personnes malades, alcooliques, sur la misère de la psychiatrie. Ce secteur est sinistré ».

      Les deux responsables associatifs s’accordent à dire que si l’Etat n’a pas failli en proposant bien à Karim Ibrahim une solution d’hébergement, l’absence de prise en charge psychiatrique et sociale lui a été fatale. Pour Yannick Martin, « l’accueil c’est une bonne chose mais l’intégration c’est une autre paire de manches. Ce garçon n’a pas eu le suivi psychiatrique ou psychologique qu’il aurait dû avoir. Je ne jette la pierre à personne, les assistantes sociales ont déjà beaucoup de dossiers à traiter. Mais on pressentait qu’un drame allait arriver, il était retombé dans ses démons ».

      Même discours chez Pierre Henry : au-delà du cas de Karim Ibrahim, c’est toute la prise en charge psychiatrique des personnes réfugiées ou exilées, dont certaines sont par leur parcours et leur histoire particulièrement fragiles, qui est défaillante. « On a de plus en plus souvent ce type de pathologie, il y a un phénomène de décompensation lourde et on est très, très mal outillés pour y faire face, juge-t-il. Les centres d’accueil pour demandeurs d’asile ne sont absolument pas équipés pour traiter ces sujets. Sans accompagnement, les gens ne s’en sortent pas. On est démunis. »

    • Et autre décès à Paris. Le décès de #Nour.

      Un mineur isolé pris en charge par l’ASE de Paris meurt faute d’un suivi adapté

      Il se prénommait #Malik_Nurulain mais préférait qu’on l’appelle Nour. Nour est mort le 14 février 2018, retrouvé noyé dans la Seine à Paris. Il avait 17 ans. Victime de tortures, il avait fui le Pakistan à l’âge de 15 ans.

      En France depuis un an, sous la responsabilité de l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE) de Paris, il bénéficiait depuis peu de la protection subsidiaire accordée par l’OFPRA (Office français de protection des réfugiés et apatrides).

      Depuis cinq mois, il était pourtant logé seul à l’hôtel sans encadrement adéquat et en grande détresse psychique. Il avait déjà été pris en charge à deux reprises en hôpital psychiatrique avant que l’ASE ne décide de le mettre à l’hôtel faute de place adaptée en foyer.

      Quelques mois après son placement à l’hôtel, il est sauvé d’une première tentative de suicide dans la Seine et pris en charge pour la troisième fois en hôpital psychiatrique. À sa sortie, il est à nouveau relogé à l’hôtel, seul face à ses traumatismes. Son corps inerte est repêché sept jours après sa sortie de l’hôpital.

      Seule responsable légale de ce mineur non accompagné, l’ASE l’a maintenu à l’hôtel, dans un environnement manifestement inadapté pour assurer sa protection et ce malgré les risques avérés de suicide et les signalements répétés de l’entourage (amis, associations, administrateur ad hoc). En conséquence, nous dénonçons l’inaction de l’ASE de Paris qui, selon nous, relève d’une situation manifeste de non assistance à personne en danger.

      Interrogée par l’entourage de Nour cinq jours après sa sortie de l’hôpital, l’ASE affirmait n’avoir aucune nouvelle de lui. Le signalement de la disparition à la Brigade des mineurs ne sera fait que douze jours après sa sortie de l’hôpital. Au moment du signalement de sa disparition par l’ASE, il était déjà mort depuis cinq jours. Sans la mobilisation d’associations et d’individus qui ont croisé le chemin de ce garçon, la mort de Nour serait probablement passée sous silence.

      Le système actuel de la prise en charge de ces jeunes est totalement inadapté. Il est inadmissible qu’un mineur, qui relève de la protection de l’enfance, reste seul dans un hôtel sans l’accompagnement régulier de professionnels, alors qu’on connaît, de surcroît, sa vulnérabilité puisqu’il sort d’un séjour en hôpital psychiatrique. L’ASE a failli à son obligation de protection.

      Comme de nombreux autres exilés, Nour avait risqué sa vie pour venir chercher la protection de la France. Ce n’est pas l’exil qui l’a tué, mais la défaillance du système de prise en charge des mineurs non accompagnés à Paris.
      Le 15 mars 2018

      http://www.gisti.org/spip.php?article5880

    • Idem à #Calais :

      Calais : la France doit fournir de l’eau potable et des services d’assainissement aux migrants (experts de l’ONU)
      ONU info le 16 octobre 2017
      https://seenthis.net/messages/705052

      Et à #Nice :

      Dans sa place forte de Nice le Duc d’Estropier installait mille camera et chassait par mille moyens les pauvres au nom de La Défense des valeurs chrétiennes qui édictait d’aimer son prochain comme soi même. Il avait déduit que ses prochains étaient les riches qu’il fréquentait
      Duc de Saint-Frippon, Twitter, le 13 juillet 2018
      https://seenthis.net/messages/708067

      #eau

    • Paris : Un dispositif anti-SDF retiré d’une banque après un tollé sur les réseaux sociaux
      J.-L. D., 20 Minutes, le 28 juillet 2019
      https://seenthis.net/messages/794770

      Quels sont les pires dispositifs anti-SDF « primés » par la Fondation Abbé-Pierre
      Delphine Bancaud, 20 Minutes, le 13 février 2019
      https://seenthis.net/messages/794770

      Site web de la Fondation Abbé-Pierre consacré à ces dispositifs anti-SDF en France, et qui organise la cérémonie des « Pics d’or » :
      https://soyonshumains.fr
      https://seenthis.net/messages/650079

      #Pics #dispositif_anti-SDF #Fondation_Abbé-Pierre #Soyons_Humains #anti-SDF #SDF #pauvreté #Pics_d’or

  • Déjà que les films de mon multiplexe ne cassent pas des briques, mais là ça semble totalement acquis : les gens regardent leur téléphone à intervalle régulier pendant le film. Genre tu essaies de te concentrer, et un abruti devant consulte son smartphone, et tu ne voies plus que son écran qui brille dans la salle noire. Je viens de passer, je sais pas, une demi-heure du film de ce soir à tenter de masquer des écrans avec la main et d’essayer de me reconcentrer sur le film.

    Déjà que les gens puent, au cinéma. Maintenant ils regardent leur téléphone parce qu’ils n’arrivent pas à se concentrer plus d’une demi-heure ? Et puis l’abruti qui décroche dix minutes avant la fin, et qui se consacre entièrement à la lecture de son téléphone pendant que tu essaies désespéremment de te concentrer pour savoir comment ça va se terminer.

    Ce qui est vraiment exapérant, c’est pas la bêtise de pas être foutu de regarder un film d’une traite, ou de se casser si on trouve ça chiant, c’est d’être soit trop con pour se rendre compte qu’on fait chier une salle entière, soit de s’en contrefoutre. (C’est à ajouter à ma théorie du #jtenmerdisme.)

    • Y a ça aussi dans les concerts ! Non seulement c’est insupportable « en soi », mais en plus ça arrive surtout au moment où les musiciens « ralentissent un peu ». Il faut qu’ils soient à fond, sinon les gens préfèrent regarder leur portable !

    • Ils s’en contrefoutent, tous des #nombrils_du_monde. Dans sa salle, monsieur Monolecte redoute certaines séances où il est pratiquement assuré de devoir faire le flic en expliquant à des jeunes qu’ils ne sont pas dans leur salon ou le centre d’intérêt du spectacle… ce qu’ils ne comprennent pas.
      Même dans le public art et essai (traditionnellement plus engagé, plus âgé, plus courtois), on constate un certain relâchement, parfois…
      Il y a aussi le refus d’augmenter la marge avec la vente de confiserie, parce que là, c’est garanti, les gens se comportent comme des gorets, font du bruit et dégueulassent les sièges, le sol, tout. En ville, tu te retrouves avec les semelles qui collent à la moquette, tellement c’est beurk !

    • C’est pas que chez les bouffeurs de popcorn ou chez les djeuns, j’ai vécu ça aussi au TNT (Théatre National de Toulouse).
      Juste devant moi, une femme d’une cinquantaine, genre bourgeoise, qui a décroché du spectacle et qui s’est mise à chatter...

    • Hier, rebelotte en pire. Cette fois les types de la rangée derrière moi ont enlevé leurs chaussures et glissé leurs chaussettes-qui-puent entre les fauteuils pour s’aérer les arpions. Pendant tout le film je me suis dit que vraiment ça chlinguait plus que d’ordinaire (vraiment c’était grave de chez grave), et c’est vers la fin que je me suis rendu compte qu’il y avait ces chaussettes dégueulasses glissées à côté de moi. Ah putain ça c’est beurk !

    • @philippe_de_jonckheere @monolecte Sérieusement ? Oui. Quand je veux voir un bon film dans de bonnes conditions, je le regarde à la maison. La sortie au cinéma, c’est soit le week-end avec les enfants (et les films pour enfants sont généralement vachement mieux travaillés que les navets mainstream), soit c’est pour me vider la tête avec du grand spectacle.

      Le cinéma, j’y allais plus d’une fois par semaine depuis ma jeunesse. Je voyais plus de 70 films par an au cinoche, du mainstream, du moins mainstream et des classiques. Et puis j’ai commencé à me passionner pour les séries B des années 60/70, et puis il y a eu Titanic, qui a fait l’unanimité chez mes amis, et que j’ai vraiment vraiment vraiment pas supporté. J’ai arrêté d’aller au cinéma quasiment du jour au lendemain. Quand je découvre la fermeture d’un de ces cinoches que j’affectionnais, comme le Grand Pavois, c’est des années après et par hasard.

      Mais il y a un an et demi ils ont ouvert ce magnifique multiplexe à dix minutes de chez moi (il est vraiment très beau et très confortable), avec des places hors de prix (genre 14 euros la place), et je me suis dit que j’allais prendre une carte d’abonnement histoire d’aller au cinoche toutes les semaines juste pour faire un break du boulot (je bosse à la maison, c’est un peu usant à la longue). Au bout de la première année, j’ai regardé la liste des films que j’avais vus (avec la carte, c’est facile, c’est archivé dans mon compte internet) : une catastrophe absolue. En dehors des films pour les gamins (généralement bien faits, parfois même plutôt originaux), rien que des navets. J’ai compté : je n’avais vu que 2 films potables en un an.

      Alors je ne me fais pas d’illusions : les bons films c’est à la maison, le cinéma c’est pour les navets. (Je vois tout de même aussi beaucoup de navets à la maison, faut pas trop se la jouer non plus…) Mais ça ne veut pas dire que je voudrais pas un peu profiter de mon moment de détente sans les odeurs de chaussettes qui puent et les écrans qui allument leur téléphone dans le noir…

      Ah, sinon, @philippe_de_jonckheere j’ai vu qu’il ressortaient le premier Alien sur grand écran. Je crois que je vais y aller. Je te dirai si ça fait peur :-))

    • @arno Ah mais oui, mais non. Vue de ma fenêtre tu fais le truc à l’envers. Ne me dis pas qu’il n’y a pas un bon petit cinéma de quartier art et essai près de chez toi ? Je pense que je dois avoir, depuis encore un peu plus longtemps que toi, les mêmes habitudes, sauf que moi cela doit être au moins deux fois par semaine et quand j’étais étudiant c’était quasiment une fois par jour (sauf le week end). Pour quatre euros (carte d’abonnement), je vois régulièrement des films de qualité dans de très bonnes conditions de confort, de qualité de projection et sonore au Méliès à Montreuil et au Kosmos à Fontenay, parfois au Cin’Hoche à Bagnolet et je trouve que pour des films comme Masculin Féminin de Godard, ou Seven Chances de Keaton, vus donc récemment, c’est quand même autre chose que de les voir chez soi. Alors que pour ce qui reste des navets, je préfère les scanner vite fait mal à la maison.

      Je suis sûr que cela continue de faire hyper peur Alien , veux-tu que nous y allions ensemble pour se donner du courage ?

    • Ah, sinon, la séance d’Alien, c’est vendredi 28 à 20 heures, j’ai pris la place au deuxième rang de mon multiplexe (Levallois). Si tu viens, je te prends la place à côté de moi (j’ai pris la place illico pour moi : c’est une salle pas trop grande et c’est déjà bien remplis au centre de la salle, y’avait plus que les premiers rangs libre au milieu).

  • J – 81 : La plupart du temps j’arrive le premier à mon étage, parfois même le premier pour tout l’immeuble la sécurité et la dame de l’accueil mis à part. Et lorsque j’arrive à mon étage, je choisis, même aux jours voisins du solstice d’hiver de ne surtout pas allumer et de progresser seul dans un open space à la fois désert et enténébré. Je m’installe devant mon poste dans le noir, je l’allume, pendant ce temps-là je vais me faire un café dans le noir, je suis bien, je me sens bien dans l’open space seul. Et bien souvent j’en abats du travail pareillement seul et donc garanti de nombres de sollicitations pas toutes bienvenues, comme celle, notamment, du grelot du téléphone. Je relève mon courrier, j’y réponds, parfois je profite de l’heure matinale pour mettre en ligne sur seenthis mes dernières chroniques de Qui ça ? Et du coup je jette un œil aux signalements des unes et des autres et c’est seulement une bonne heure plus tard qu’arrivent les premiers collègues, les premières lumières les premiers coups de téléphone. Je regrette presque cette arrivée. Même s’il serait parfaitement déraisonnable de rêver avoir l’open space pour soi seul.

    Ce matin un peu avant que n’arrive mon premier collègue, j’ai commencé à sentir une forme de douleur très inhabituelle sur le côté gauche à la hauteur du cœur. Et cela a commencé à me faire de plus en plus mal en fait, au point que j’ai accueilli avec soulagement l’arrivée de ce premier collègue auquel j’ai tout de suite, le pauvre, déclaré que je ne me sentais pas bien du tout. Ni une ni deux je l’ai entendu se ruer sur mon poste téléphonique pour composer le numéro de la sécurité, le 2222. Le type de la sécurité est monté tout de suite et très rapidement il a appelé les pompiers, rien moins, tout en me recommandant de ne plus bouger. Et d’ailleurs les pompiers je les ai entendus et vus arriver depuis les fenêtres de mon bureau de même que j’avais assisté au printemps dernier à cette scène de petit accident de la circulation et sa résolution inédite, ce dont j’avais fait un passage d’Élever des chèvres en Ardèche ( http://www.desordre.net/bloc/ursula/2017/textes/extraits/chevres002.htm ) . Les choses auxquelles on pense en ne sentant pas très bien au travail et en attendant l’arrivée des secours. Et les secours sont arrivés.

    Au nombre de trois pompiers amplement harnachés avec un matériel pas possible qu’ils ont autoritairement installé sur mon bureau et auquel ils m’ont branché de partout, et tout d’un coup là où d’habitude j’analyse des données réparties dans des feuilles de calcul, ce sont des données très personnelles qui se sont affichées presque toutes relatives à mon système sanguin. De même les pompiers ont commencé à me poser des questions drôlement personnelles de savoir si par exemple je consommais du tabac, de l’alcool, des drogues, là j’ai eu une pensée pour mon ami @reka qui se demande toujours comment je fais pour autant écrire et auquel je réponds en plaisantant que je prends des produits, les choses auxquelles on pense pendant que des pompiers vous prennent la tension en plein open space et même vous pivotent sur votre siège à cinq roulettes pour vous soustraire à la vue de vos collègues qui arrivent, de plus en plus nombreux, c’est leur heure d’arrivée à eux, et vous brancher désormais à un appareil d’électro cardiogramme, les pompiers ne vous écoutant pas quand vous leur dites que vous savez de façon certaine que vous n’êtes pas cardiaque, d’ailleurs vous ironisez parce que le chef de ce trio de pompiers transpire abondamment et vous lui faites remarquer que si cela se trouve son rythme cardiaque à lui est plus rapide que le vôtre en ce moment même, mais vous, c’est la procédure. Et une procédure cela ne se discute pas. C’est une procédure.

    Finalement tout cet appareillage finit par vous donner raison, le cœur, j’ai bon cœur, n’est apparemment pas le coupable dans cette affaire, vous ironiseriez presque sur cette erreur de distribution, je crois que l’on parle d’erreur de casting , il n’empêche les pompiers sont fermes, vous avez la mine d’aller passer la journée à l’hôpital.

    Si l’accueil à l’hôpital aura été d’une célérité stupéfiante, en moins d’un quart d’heure j’ai été dispatché, ausculté, perfusé et radiographié, un quart d’heure plus tard surtout j’étais parqué là où on a pu, c’est-à-dire, gisant sur un lit à roulettes en face d’une batterie d’ascenseurs parce qu’en ce moment il y a des travaux à l’hôpital et qu’on ne sait plus où ranger les patients qui devront donc être compréhensifs autant que patients. Et qui dit travaux aussi, dit outils mécaniques en action, à tous les coups à défaut d’une pathologie cardiaque j’allais hériter d’une bonne céphalée. Et pareillement parqué je le suis resté pendant huit heures. Sans lecture et 41% restants de charge sur mon téléphone de poche, ce qui est très peu, qui m’a permis de prendre une dizaine de photographies de ma condition d’alité en face des ascenseurs et de prévenir Madeleine de ma condition qui, ne t’inquiète pas ma grande fille, ils sur réagissent beaucoup, je ne suis pas cardiaque, ne me permettrait pas nécessairement de prendre en charge la confection du repas du soir, j’avais prévu de faire des tomates farcies au fromage de chèvre mais cela risquait de finir en pâtes à rien, les choses auxquelles on pense en étant alité pendant huit heures devant une volée d’ascenseurs, c’est bon aussi les pâtes à rien Papa a répondu Madeleine.

    Comment décrire l’ennui compact de ces huit heures, si ce n’est en exhortant mon lecteur à regarder la photographie en haut de cette page pendant huit heures et n’est-ce pas un peu excessif et trop attendre d’un lecteur même très attentif, le numérique cela ne fait pas tout comme expérience de lecture, quand bien même j’ajouterai un enregistrement sonore de marteau piqueur à cette page.

    Et n’en ai-je déjà pas suffisamment demandé comme cela à mon lecteur ?

    Tandis que je sortais, vers 18H, littéralement affamé, de l’hôpital, chopant le bus qui à ma plus grande surprise, je ne connais pas du tout cet itinéraire, l’hôpital de Montreuil, étant un lieu où je ne me rends jamais, me déposa tout près de chez moi par un froid de canard et une lumière radieuse, j’ai repensé à la remarque d’un des jeunes pompiers accourus à mon secours et avisant mon cahier de notes d’ingénieur, vos dessins reflètent votre état d’esprit du moment ?

    #qui_ca