city:mornans

  • Les moutons ouvrent la marche par Tomjo
    http://cqfd-journal.org/Les-moutons-ouvrent-la-marche

    Aux ingurgiteurs de plats préparés : le mouton est une boule à poil laineux montée sur quatre pattes qui se déplace en troupeau. Fin janvier, une « transhumance hivernale » contre l’identification électronique est allée de Mornans (Drôme) jusque sous les fenêtres de la préfecture de Valence.

    Sur la route nationale qui mène au centre de Valence, deux cents bêtes tiennent en respect les automobilistes. Trois cents personnes, éleveurs, amis, militants, les suivent. Direction la préfecture. Les passants s’arrêtent un instant, prennent des photos. Une manif de bergers en pleine ville, imaginez l’étonnement. « Tous moutons, tous pucés, non aux RFID », leur lancent certains depuis le cortège. Sous le bureau du préfet, qui ne veut pas recevoir les doléances des éleveurs, on parque les moutons. Sur une remorque garée là, les prises de parole s’enchaînent.

  • Transhumance contre le puçage électronique | Collectif d’éleveurs drômois (26)
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=401

    Le collectif d’éleveurs drômois (26) organise du lundi 28 janvier au vendredi 1er février 2013, une transhumance contre le puçage électronique (RFID) des ovins et contre l’introduction de nouvelles contraintes génético-industrielles dans l’élevage. Chaque étape, entre Mornans et Valence, sera l’occasion d’une projection du film « Mouton 2.0 - La puce à l’oreille » et d’un débat (voir Agenda). Ci-dessous le courrier du collectif 26 aux médias. Lire aussi, sur ce sujet : Des moutons et des hommes Occupation du Pôle Traçabilité à Valence (21/11/09) Les cyber-moutons et les chèvres cyborgs arrivent * Nous sommes des collectifs de différents départements, regroupant essentiellement des éleveurs mais aussi des non-agriculteurs. Chaque collectif est indépendant et ne se revendique d’aucun syndicat ni parti politique. En tant qu’éleveurs, nous sommes soumis à des contraintes de plus en plus fortes qui nous obligent à accepter les normes de l’élevage industriel. Considérant que ce mode d’élevage est une impasse, alors même que d’autres voies existent, nous refusons de nous y soumettre et nous revendiquons le droit des paysans à rester maîtres de leur pratiques. Pour ce faire, nous organisons une transhumance de plusieurs jours à travers la Drôme pour attirer l’attention de la population et des pouvoirs publics sur deux mesures qui s’opposent à notre vision de l’élevage et qui contribueront à fragiliser un grand nombre de fermes : l’identification électronique des ovins (...)

    #Nécrotechnologies