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  • Art graphique : où le #graffiti trouve-t-il ses lettres de noblesse à #Moscou ? - Russia Beyond FR

    https://fr.rbth.com/art/80396-street-art-graffiti-moscou-photos

    Moscou est connue pour être peu tolérante à l’égard des graffiti. Bien que la notion d’esthétique en aménagement urbain soit sujette à débats dans cette mégapole, une chose est certaine, cette dernière a toujours fait son maximum pour supprimer toute sorte de créativité non désirable venant perturber son paysage architectural pourtant déjà très éclectique, que l’on pourrait croire être le fruit des travaux d’une personne souffrant d’un dédoublement de la personnalité. Mais suivez-nous, nous vous emmenons admirer certaines des plus belles œuvres de #street_art ayant toutefois survécu à ces purges moscovites.

    #art_de_rue

    • Je vous propose aujourd’hui la traduction pour ce blog d’un article de 1998 de George Kennan (1904-2005), qui était un diplomate, politologue et historien américain dont les idées eurent une forte influence sur la politique des États-Unis envers l’Union soviétique au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

      De 1944 à 1946, il est chef de mission à Moscou. À la fin de son mandat, il envoie au secrétaire d’État un télégramme de 8 000 mots proposant une nouvelle stratégie face à l’URSS, pour limiter son désir d’expansionnisme.

      En juin 1947, alors directeur des affaires politiques du Département d’État, il écrit sous le pseudonyme de X un article dans la revue Foreign Affairs, The Sources of Soviet Conduct (Les sources de la conduite soviétique), dans lequel il reprend et approfondit les idées émises dans son long télégramme. Il y explique la politique étrangère de Staline comme une combinaison de l’idéologie marxiste-léniniste, qui prône la défaite des forces capitalistes à travers le monde, et sa propre détermination à utiliser la notion d’« encerclement capitaliste » comme feuille de vigne pour légitimer sa régimentisation de la société soviétique et consolider son pouvoir. Il est donc nécessaire, selon Kennan, que les États-Unis répliquent par une politique d’endiguement destinée à contenir l’expansionnisme soviétique. C’est le fameux principe du containment, fondement de la Doctrine Truman.

      Entre avril 1947 et décembre 1948, lorsque George Marshall est Secrétaire d’État (= Ministre des affaires Étrangères), son influence est alors maximale, et il met ses idées en pratique en devenant l’architecte intellectuel du plan Marshall.

      Cependant, toute sa vie, il répètera que ces avertissements n’impliquaient pas forcément toutes les mesures prises pour contenir l’expansionnisme soviétique : « Mes idées au sujet de l’endiguement ont été déformées par les gens qui les ont comprises et exécutées uniquement comme un concept militaire ; et je pense que c’est cela qui nous a conduits aux 40 années du processus inutile, horriblement coûteux, que fut la guerre froide. »

      Interrogé en 1990 au sujet de la mauvaise interprétation de son article, Kennan répète qu’il n’a jamais considéré les Soviétiques comme une menace militaire.

      En 1948, il présenta le Mémo PPS23 du Conseil des relations extérieures : « Nous possédons 50% des richesses mondiales, mais nous ne constituons que 6,3 % de la population du globe. Cette disparité est particulièrement importante entre nous-mêmes et les peuples d’Asie. Pour cette raison, nous ne pouvons qu’être l’objet d’envie et de haine. Ce que nous devons faire dans la période qui vient, c’est de concevoir un mode de relation qui nous permettra de perpétuer cette position de disparité sans mettre en péril notre sécurité nationale. Si nous voulons atteindre ce but il nous faut nous débarrasser de toute sentimentalité et ‘rêve éveillé’ ; et quel que soit le lieu nous devrons concentrer notre attention sur nos objectifs nationaux immédiats. Ne nous mentons pas à nous mêmes en pensant que nous pouvons nous offrir le luxe aujourd’hui d’être des altruistes et des bienfaiteurs du monde… » [Mémo PPS23, John Kennan, 1948] (Texte, Source)

      Sa vision en 1998 (à 94 ans…) est donc particulièrement précieuse dans le contexte actuel.

  • La chute d’Afrin
    http://www.enbata.info/articles/les-enjeux-de-la-bataille-dafrin

    Depuis cinq ans, #Afrin faisait figure de havre de paix en #Syrie. Mobilisée sur d’autres fronts plus urgents, l’armée Syrienne avait abandonné le canton d’Afrin aux forces kurdes du YPG en 2012. Mais depuis plusieurs semaines ce territoire est l’enjeu d’une attaque d’envergure de la part de la Turquie. Voici un éclairage sur les raisons qui ont poussé le dictateur Turc à engager cette opération militaire contre les #Kurdes.

    Bien qu’isolée des autres régions tenues par le #YPG et ses alliés des Forces Démocratiques Syriennes (#FDS), situées plus à l’Est, le canton d’Afrin avait été épargnée par les combats. Ce n’est plus le cas depuis que la Turquie a lancé le 20 janvier l’opération “Rameau d’olivier”, un nom bien singulier pour une opération militaire de grande ampleur visant à reprendre le canton d’Afrin aux Kurdes.

    Cette opération militaire, le président turc Erdogan la souhaitait depuis longtemps. La perspective d’un #Rojava (#Kurdistan syrien) autonome et aux mains d’une organisation proche du PKK, la formation politique et militaire des Kurdes de Turquie, est en effet inconcevable pour les Turcs.

    Ces derniers vivent également très mal le fait que les États-Unis aient fait des FDS leur principal allié dans leur lutte contre l’État Islamique.

    En annonçant le 14 janvier que les #Etats-Unis allaient construire une force de 30.000 hommes incluant le YPG pour surveiller le frontière entre la Syrie et la Turquie, Washington a mis le feu aux poudres et servi de prétexte à Erdogan pour envoyer ses troupes à l’assaut d’Afrin.

    Changer l’équilibre ethnique

    Avec l’opération “Rameau d’olivier”, Erdogan cherche bien plus qu’une victoire sur le YPG : “D’abord, nous éliminons les terroristes, expliquait- il le 24 janvier, puis nous rendons l’endroit vivable. Pour qui ? Pour les 3,5 millions de Syriens qui sont chez nous. Nous ne pouvons pas pour toujours les héberger dans des tentes”. Ces réfugiés ne sont pourtant pas d’anciens habitants d’Afrin ayant fui la férule du YPG car la population de la ville a doublé depuis 2012, accueillant des réfugiés attirés par cette zone apaisée. L’objectif d’Erdogan est donc de changer l’équilibre ethnique de la région afin d’affaiblir l’emprise des Kurdes et de renforcer celle de ses alliés de l’Armée Syrienne Libre (#ASL). Il peut donc paraître surprenant que la Russie, qui combat l’ASL aux côtés des forces de Bachar el Assad, ait donné son aval à la Turquie pour qu’elle lance une telle offensive. C’est pourtant ce qui s’est passé : le 18 janvier, une délégation turque était reçue à Moscou, et le lendemain les forces russes en poste à Afrin se retiraient. L’opération “Rameau d’olivier” pouvait commencer… La première raison qui explique cet apparent revirement russe est la volonté de Moscou de distendre les liens entre les États-Unis et la Turquie. Si la #Turquie quittait l’OTAN dont elle est une pièce maîtresse pour se rapprocher de la Russie et de l’Iran, ce serait une véritable révolution géopolitique. On n’en est pas encore là, mais la tension entre les deux alliés atteint des niveaux inédits. Le 6 février, Erdogan a dévoilé son intention de ne pas s’arrêter à Afrin et de continuer son offensive jusqu’à Manbij, 60km plus à l’Est. Mais contrairement à Afrin, #Manbij héberge des troupes américaines “très fières de leurs positions, et qui tiennent à ce que tout le monde le sache”.

    Pas de quoi intimider le vice-premier ministre turc qui rétorque : “Si des soldats US sont habillés comme des terroristes et traînent avec eux, et qu’ils attaquent des soldats turcs, pas de doute que nous n’auront aucune chance de les distinguer”.

    Du coup, les gradés US plastronnent : “Si vous nous frappez, nous répondrons agressivement”

    On a vu atmosphère plus cordiale entre alliés !

    Le projet de Poutine

    La volonté d’enfoncer un coin dans les relations américano-turques n’est pas la seule motivation de Moscou qui avait explicité ses projets pour la Syrie lors du premier sommet d’Astana entre la Turquie, l’Iran et la Russie, en janvier 2017.

    Ces projets prévoient une reconnaissance politique et administrative pour les Kurdes, mais à l’Est de l’Euphrate. Le canton d’Afrin, situé nettement à l’Ouest, doit quant à lui revenir à Damas. Poutine a donc vu dans l’offensive turque un moyen de parvenir à ses fins.

    Al-Monitor rapporte ainsi les propos d’un leader kurde d’Afrin : “Les forces Kurdes de Syrie ont reçu un ultimatum : laissez vos positions au régime syrien ou affrontez la fureur d’Ankara. Ils ont choisi de rester et la Turquie a lancé son assaut sur Afrin”.

    Les Kurdes semblent avoir réagi selon les prévisions du Kremlin en demandant à Damas “de protéger ses frontières avec la Turquie des attaques de l’occupant turc”. Au terme de négociations secrètes et après de nombreuses fausses rumeurs, des forces pro-régime sont arrivées à Afrin pour prêter main forte aux Kurdes, mais ce soutien n’a pas été suffisant : au terme de 58 jours de combats, Afrin est tombée le 18 mars. Selon les estimations, entre 100.000 et 150.000 habitants ont fui la ville à l’arrivée des forces turques et de leurs alliés… Erdogan peut maintenant se concentrer sur Manbij où sont stationnées des troupes américaines. La perspective d’un affrontement entre la Turquie et les Etats-Unis semble donc se concrétiser chaque jour davantage. Pour Poutine, il semblerait que ce soit un enjeu qui justifie le sacrifice des Kurdes

  • [Affaire Skripal] Le grotesque document anglais censé présenter les preuves contre la Russie
    https://www.les-crises.fr/affaire-skripal-le-grotesque-document-anglais-sense-presenter-les-preuves

    Le 27 mars, le quotidien russe Kommersant a publié un document rédigé par le gouvernement britannique. Il a, selon ce journal, été distribué aux représentants d’ambassades étrangères lors d’un briefing à l’ambassade britannique à Moscou le 22 mars. On restera évidemment prudent à ce stade. Dans ce document, distribué sous forme imprimée à 80 diplomates […]

    https://www.les-crises.fr/wp-content/uploads/2018/03/UK_Briefing.pdf

  • Les parlementaires néerlandais réclament la fermeture du site de l’UE « anti-fake news russes » _
    https://ruptures-presse.fr/actu/pays-bas-ue-desinformation-gelderlander

    Les dirigeants du Service européen pour l’action extérieure ( #SEAE ) de l’UE n’en sont toujours pas revenus. Leur cellule de contre-propagande (baptisée « #East_Stratcom ») créée pour pourchasser les « mensonges » russes a poussé le zèle #inquisiteur si loin qu’il a déclenché la colère des #députés_néerlandais. Au point que ces derniers réclament désormais la fermeture pure et simple du site Internet géré par Bruxelles, EUvsdisinfo.eu, https://euvsdisinfo.eu censé mettre en garde contre la « #désinformation » en provenance de Moscou.

    L’histoire commence début mars, quand le site en question pointe un index accusateur contre trois médias des #Pays-Bas (dont le grand quotidien régional #De_Gelderlander) : ceux-ci sont accusés d’avoir relayé des informations sur l’ #Ukraine osant affirmer que ce pays était corrompu et abritait des fascistes ; et d’avoir relaté des éléments factuels fournis par une firme russe d’armement invalidant la thèse selon laquelle la Russie serait coupable d’avoir abattu le vol #MH17 de la Malaysian Airlines (une tragédie aérienne qui avait fait 300 victimes le 17 juillet 2014). Il n’en fallait pas plus pour qu’EUvsdisinfo.eu, véritable #Torquemada 2.0, octroie un sceau d’infamie aux médias en question.

    Ces derniers, qui estimaient n’être coupables de rien du tout si ce n’est d’avoir informé leurs lecteurs, ont menacé EUvsdisinfo de poursuites judiciaires. Le site a rapidement fait machine arrière, admettant, dans un communiqué le 8 mars, avoir agi de manière erronée. Les médias ont alors retiré leur plainte.

    Mais, pour les parlementaires du pays, le mal était fait. Deux d’entre eux – un du Parti socialiste (SP, équivalent du PG en France), l’autre du Parti libéral VVD (la formation du premier ministre Mark Rutte) – ont sommé le gouvernement d’intervenir auprès de #Bruxelles pour faire fermer le site. Selon les deux députés, leurs collègues sont prêts à voter « à une très large majorité » une motion enjoignant au chef du gouvernement d’agir. Ils font valoir qu’une instance européenne n’a aucune légitimité pour surveiller les #médias et #journalistes nationaux.

    Gêné aux entournures, le ministre de l’Intérieur a promis « d’essayer de trouver des soutiens dans les instances européennes pour faire valoir cette requête parlementaire ». Problème : la création de cet organe « anti-fake news russes » avait été approuvée par tous les chefs d’Etat et de gouvernement, y compris M. #Rutte, ce qui place ce dernier en porte-à-faux.

    Depuis 2005 et le Non massif (61,6%) au projet de constitution européenne, les Pays-Bas étaient considérés à Bruxelles comme l’un des nombreux maillons faibles de l’UE. Onze ans plus tard, les électeurs déclenchaient un nouveau cataclysme en rejetant, également par référendum, un accord de libre échange entre l’UE et l’Ukraine (dont le résultat fut finalement piétiné par un vote parlementaire ; et désormais, cette possibilité de référendum a été supprimée…).
    En mars 2017 cependant, M. Rutte sortit des élections générales avec la possibilité de former une nouvelle coalition, l’« eurosceptique » Geert Wilders progressant, mais restant isolé. Cela fut présenté à Bruxelles comme un signe indubitable du retour de flamme des citoyens européens en faveur de l’UE, un amour qui aurait ensuite été confirmé par l’élection d’Emmanuel Macron.

    A la lumière de l’humiliation batave infligée aujourd’hui à l’Union européenne, cette interprétation relevait donc bien de la méthode Coué. Ou de la désinformation.

    #ue #union_européenne #censure
    Source : La revue de presse du site Les Crises : https://www.les-crises.fr/revue-de-presse-du-27-03-2018

    • L’Ukraine européenne, le grand pays Démocratique où il fait bon vivre (libre).

      La Pologne européenne, le pays où la santé des Femmes passe avant la Religion

      La France européenne, le pays En Marche (dans quoi ?)

    • Des juristes français et états-uniens s’y mettent aussi. On notera la pudeur du Monde qui, à aucun endroit, ne nomme le service concerné, se contentant de donner le nom de sa publication. Il est vrai que le service en question est une référence du #Decodex (cf. supra)

      « Fake news » : des juristes s’inquiètent des contrôles de l’Union européenne
      http://www.lemonde.fr/europe/article/2018/03/30/fake-news-des-juristes-s-inquietent-des-controles-de-l-union-europeenne_5278

      La Clinique juridique sur l’Union européenne, un organisme résultant d’un partenariat entre HEC Paris et la New York University School of Law, a déposé, mercredi 28 mars, une plainte auprès du médiateur de l’Union européenne (UE) contre le service de fact checking (« vérification des faits ») de l’UE, qui publie chaque semaine une Disinformation Review. Cette branche du service européen d’action extérieure (SEAE), dirigée par la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, Federica Mogherini, a été créée sur décision du Conseil européen, au printemps 2017. Les chefs d’Etat et de gouvernements s’étaient alarmés de la multiplication de fausses nouvelles pouvant, notamment, influencer des résultats électoraux.
      […]
      Il en a déduit, explique-t-il, que « l’Union bafoue la liberté d’expression et le droit à une procédure régulière, même si son action part d’une bonne intention ». Le professeur Alemanno estime que la Disinformation Review tente, en réalité, de contrôler des contenus, ce qui peut avoir un effet dissuasif pour le travail journalistique, « pourtant au cœur de la démocratie ». Une menace d’autant plus pernicieuse, à ses yeux, que beaucoup de médias vivent une situation de crise et sont confrontés à des gouvernements de plus en plus hostiles.

      Répondre à la crise de confiance dont les médias sont l’objet ? « Oui, répond le juriste, mais pas en violant des droits fondamentaux. Même si les idées exprimées sont parfois désagréables, honteuses, ou carrément fausses. »
      Les plaignants, qui ont envoyé au médiateur un mémoire de treize pages, assimilent les pratiques actuelles des services européens à de la mauvaise gouvernance. Notamment parce qu’ils ne respecteraient pas les standards internationaux en matière de vérification des faits.

  • Petite causerie entre amis
    http://www.dedefensa.org/article/petite-causerie-entre-amis

    Petite causerie entre amis

    Mardi dans la matinée, on en causait de plus en plus. Parmi les félicitations d’usage international après la réélection de Vladimir Poutine, avec le distinguo de ceux qui félicitent sans plus et ceux qui félicitent en disant qu’il faut coopérer-malgré-tout, ou coopérer tout court, il y avait l’absence remarquée de UK et de USA. Pour les Britts, aucun souci à se faire : la plongée extraordinaire dans la politique-invective et la coopération-ultimatum impliquait nécessairement cette réserve. Restait le Grand Sachem, The-Donald. Quelques heures plus tard, dans la matinée pour Washington et dans l’après-midi pour Moscou, on apprenait qu’il y avait eu un appel de Trump, qui s’avéra très vite être une conversation assez longuette Trump-Poutine...

    (A partir d’un exemple, une curiosité du (...)

  • L’agenda américano-russe ne contient plus qu’une ligne : éviter la ...
    https://diasp.eu/p/6885529

    L’agenda américano-russe ne contient plus qu’une ligne : éviter la guerre

    Le président russe Vladimir Poutine prononce son discours présidentiel annuel à l’Assemblée fédérale dans la grande salle d’exposition du Manège de Moscou. © Sergey Guneev / Spoutnik

    Par Bryan MacDonald – Le 2 mars 2018 – Source Russia Today

    Le discours annuel reporté de Vladimir Poutine a ébouriffé de nombreuses plumes alors qu’il livrait quelques vérités de base : la Russie a l’intention de suivre sa propre voie de développement et veut que l’Occident s’éloigne de ses frontières et de ses intérêts vitaux.

    Il peut y avoir deux faces dans chaque histoire. Mais ce n’est pas souvent que nous voyons deux interprétations complètement différentes d’un seul discours politique. Et pourtant, cela s’est passé jeudi [1er mars], alors que (...)

  • Die Polizei und ukrainische Medien berichteten am Sonntag, dass der...
    https://diasp.eu/p/6890206

    Die Polizei und ukrainische Medien berichteten am Sonntag, dass der 29-jährige Vladyslav Voloshyn, ein ehemaliger Kampfpilot, vermutlich Suizid begangen hat. Er hatte im Rahmen der sogenannten Antiterroroperation (ATO) gegen die Separatisten gekämpft und erhielt eine Ehrung als ATO-Held. Er soll sich selber mit einer nicht registrierten halbautomatischen Makarow-Pistole erschossen haben und ist auf dem Weg in Krankenhaus seinen Verletzungen erlegen. Seine Familie hielt sich im Haus auf, seine Frau will den Schuss gehört haben.

    Interessant ist, was Interfax.ua berichtet, nämlich dass Voloshyn zwischen 2012 und 2016 Pilot eines SU-25 Kampfflugzeugs auf dem Flugwaffenstützpunkt Mykolaiv bei der dort stationierten 229. Taktischen Luftwaffenbrigade tätig war. 2014 flog er angeblich 33 (...)

  • Le doute plane sur les allégations britanniques sur le poison « #Novitchok » dans l’affaire #Skripal - World Socialist Web Site
    https://www.wsws.org/fr/articles/2018/03/20/novi-m20.html

    Alors que Londres intensifie les tensions avec la Russie en accusant Moscou d’empoisonner l’ancien espion britannique Sergei Skripal avec du « Novitchok » à Salisbury le 4 mars, les milieux diplomatiques et scientifiques s’interrogent de plus en plus sur les allégations britanniques. Il n’est même pas clair si l’arme chimique « Novitchok » existe. Londres n’ayant toujours fourni aucune preuve tangible pour étayer ses accusations, on peu légitimement se demander si toute l’affaire contre la Russie est fondée sur des mensonges.

    La semaine dernière, l’ancien ambassadeur britannique en Ouzbékistan, Craig Murray, a écrit une note brève mais dévastatrice sur le « Novitchok ». Son article, intitulé « L’histoire de Novitchok est une arnaque comme les ‘ADM’ irakiennes », compare l’affirmation que la Russie a du « Novitchok » aux mensonges américano-britanniques selons lesquels l’Irak possédait des armes de destruction massive (ADM), qu’ils ont utilisé pour justifier une invasion de l’Irak en 2003.
    Les allégations que Moscou a utilisé du « Novitchok » proviennent de l’Etat britannique et de son installation de guerre biochimique à Porton Down, tout près de Salisbury. Cependant, comme le souligne Murray, le Dr Robin Black, chef du Laboratoire de détection à Porton Down, avait émis des doutes quant à l’existence d’agents neurotoxiques « Novitchok » tout récemment, en 2016.

  • « Mémoires et Écrits » de #Nestor_Makhno


    En ces temps d’instabilité, le capitalisme, s’appuyant sur le nationalisme et le patriotisme, a montré sa sauvagerie avec ses guerres, ses infamies, ses actes ignobles et sa logique de monopolisation des richesses. La finance et les grands groupes industriels sont prêts à dévaster la terre entière au nom de la croissance. La place de l’Homme s’efface derrière consommation, coffre-forts, taux de rendements et de chômage, PIB, etc. L’avenir des générations futures et notre milieu naturel sont en péril.

    Pourtant, d’autres idées de vie en société existent, avec d’autres manières de vivre ensemble, sans concurrence, division, compétition ou écrasement du voisin. Il faut réfléchir et agir pour le bien commun, avec un système fondé sur l’entraide, la solidarité, la liberté. C’est pour tenter de bâtir un monde fondé sur ces valeurs que des anarchistes révolutionnaires ont sacrifié leur vie. Le mouvement des paysans et ouvriers dans l’Ukraine de 1917 en est un exemple. Nestor Makhno les décrit dans son ouvrage « Mémoires et écrits ».

    Il ne l’a pas fait pour rendre un hommage à octobre 1917 qui s’est hélas soldé par le pouvoir exclusif des bolcheviks, l’avènement de leur dictature contre le prolétariat et l’édification de toutes les structures nécessaires visant à renforcer le pouvoir d’un seul homme ; lequel deviendra par la suite un dictateur sanguinaire. Staline, avec son lot de massacres, a marqué l’histoire. Lénine et Trotsky (et d’autres bolcheviks) se sont ainsi détournés de la révolution et de tous ceux qui aspiraient cette société nouvelle. Reprenons ici une phrase lue on ne sait où : « Les staliniens sont des léninistes qui ont tous réussi, les trotskystes sont des staliniens qui ont tous échoué ».

    Dans ses mémoires, Makhno décrit sa vie, son engagement pour la révolution russe et ukrainienne, la place qu’il y occupa en tant que révolutionnaire, dans une période où le système tsariste avait été laminé par la révolution et où la classe laborieuse avait pris conscience de sa force, un processus pour un changement radical était en cours.

    Tout commença, pour lui, par une enfance difficile. Fils de paysan pauvre et orphelin de père, il connaît le servage qui soi-disant a été aboli mais qui, en fait, a pris une autre forme. Ce faisant, il vit l’injustice au quotidien. Une histoire de son enfance lui fit prendre conscience que, face à l’injustice, la crier ou la dénoncer pouvait déjà être une étape pour un changement. Ainsi, alors qu’un autre fils de paysan subissait des harcèlements de la part de la progéniture bourgeoise du propriétaire d’un koulag, les cris de Nestor alertèrent les ouvriers agricoles, ces esclaves modernes, qui laissèrent tous éclater leur colère face à de tels actes et le bourgeois propriétaire n’eut d’autre choix que de mettre au pas sa descendance insolente et mal éduquée. Ce fut un premier combat collectif victorieux car, à partir de ce jour-là, cet autre enfant ne fut plus humilié bien que toujours exploité.

    Adolescent, les événements de 1905 le font s’intéresser à la politique et il rejoint les anarcho-communistes. Son activité militante le fera passer par la case prison. Il approfondira ses connaissances et ses idées, il fera régulièrement des séjours au cachot, ses tentatives d’évasion ne seront que des échecs. En février 1917, les révolutionnaires le sortent de prison avec tous les autres prisonniers. Tout s’accélère, et de retour à Gouliaï-Polié, sa ville natale, il voit sa vie s’imprégner d’une intense histoire collective dans un monde en pleine ébullition. Il développe et pratique l’anarchisme dans les comités révolutionnaires, dans les unions de paysans, dans les soviets locaux, dans les assemblées, dans les meetings, dans les réunions des groupes anarcho-communistes, dans les échanges entre ouvriers et paysans, et avec toute cette population laborieuse qui s’organise en une société nouvelle qui se construit jour après jour. La parole, comme l’action commune, se libère et les chaînes se brisent. C’est avec entrain et espoir que Nestor le raconte. #A peine libéré, le gouvernement russe provisoire de Kérensky tente de museler les élans de solidarité et de prendre en main le destin de tous. Les socialistes révolutionnaires ont du pain sur la planche pour garder le pouvoir, et les critiques à leur égard fusent.

    L’histoire de Makhno, très entouré et bien occupé, continue et son parcours en croise d’autres qui nous sont totalement inconnus : des noms, des moments intenses, qui ne sont pas cités dans les livres d’histoire. Comme cet exemple dans lequel les paysans, suite à une décision collective, prennent des chariots, des fusils, des fourches ou des bâtons, et, chemin faisant, les bourgeois propriétaires prennent la clé des champs pendant que eux collectivisent les terres et adieu, ou plutôt au revoir, les bourgeois – et tout cela, la plupart du temps, sans effusion de sang, même si, parfois, bien sûr, des propriétaires récalcitrants s’opposent à la liberté des ouvriers et des paysans.

    Dans cette vie trépidante, vient le temps des critiques et des méfiances envers le parti bolchevique. Dès la chute de Kérensky, d’autres s’avancent pour prendre la place, et c’est là que « l’astucieux lénine », comme Makhno le nomme, fait son entrée en scène. Son mot d’ordre « Tout le pouvoir aux Soviets », déjà dans le cœur de la révolution, fait écho, mais dans les faits ça sera plutôt « Tout le pouvoir au parti bolchevique ». Si, partout en Russie, la sauce bolchevique a la cote ; en Ukraine, et notamment chez les paysans, elle aura un goût amer. Pendant ce temps, en Ukraine, les expériences d’autonomie font leurs preuves. Makhno confirme que la voie et la façon d’agir du groupe anarcho-communiste, qui est aux côtés de la classe laborieuse, est la bonne solution.

    « Prolétaires du monde entier, descendez dans vos propres profondeurs et cherchez-y la vérité. Créez la vous-mêmes ! Vous ne la trouverez nulle part ailleurs ».

    En 1918, Nestor nous fait partager son désarroi quand Gouliaï-Polié tombe aux mains des Autrichiens et des Allemands. Mais son retour, il le prépare. Patience. Les départs vers le front, pour beaucoup de révolutionnaires ukrainiens, étaient probablement une des causes. L’entrée de traîtres au sein des comités révolutionnaires, et autres outils de l’organisation collective comme les Soviets, en sont la vraie raison. Avec d’autres révolutionnaires, Nestor se fixe une date de retour, mais sa destination à ce moment sera celle d’autres villes russes, afin d’observer et d’analyser où en sont les forces révolutionnaires et la contre-révolution, Moscou, Pétrograd et Kronstadt. Il nous fait part de son écœurement à propos de certains groupes anarchistes ayant rejoint les rangs des bolcheviks.

    Nestor continue a nous faire vivre ces événements et il nous raconte toutes ces rencontres constructives, ou pas, nous faisant rire ou bien pleurer. Si des anarchistes paraissent être sur la « bonne » voie, certains sont vraiment sur le bas-côté et regardent passer le train sans même chercher à s’accrocher au wagon, mais d’autres, plus lucides, sont bien présents. Pour leur action et leur dévouement à la révolution sociale, pour leur soif de liberté mais aussi pour leur courage, Nestor nous amène à avoir de la compassion pour ces hommes et ces femmes qui ne cherchent ni le pouvoir, ni la gloire, et sont prêts à prendre les armes pour s’opposer à la contre-révolution grandissante venant de partout. Ensuite, tous ceux qui s’opposeront à la direction du parti bolchévique seront déclarés contre-révolutionnaires. Les arrestations, les fusillades, les nombreuses disparitions d’anarchistes et la suppression de toute propagande anarchiste deviendront monnaie courante.

    Au fur et à mesure de la lecture, nous avons la sensation de l’accompagner dans sa quête, mais aussi dans ses émotions qu’il nous fait partager, dans ses espoirs, ses craintes, ses envies de vengeance après tant de traîtrises. Le traité de Brest-Litovsk, signé par les bolcheviks, donne l’Ukraine aux Allemands. C’est un mélange de guerre, de révolution et de contre-révolution. C’est entre la joie, la liberté, la tristesse et la souffrance. Il arrive à Moscou, la ville où se déroule, comme le narrateur l’appelle, « la révolution de papier ». Il y fait des rencontres ; celle avec Kropotkine – enrichissante – et celle avec Lénine – inutile. Ensuite, viendra l’heure de son retour, et de la Makhnovchtchina, et de tout ce que les paysans et ouvriers d’Ukraine ont mis en œuvre malgré d’énormes difficultés. Mais ceci sera raconté prochainement dans un autre article. D’ailleurs, pour en savoir plus sur l’Ukraine de 1918 à 1921, Voline, dans son livre « la révolution inconnue », dédie un chapitre à ce mouvement et conseille la lecture des livres de Piotr Archinov qui a croisé le chemin de Nestor Makhno à maintes reprises.

    Citons un texte de La Voie vers la Liberté, organe de la Makhnovchtchina :

    « La Makhnovchtchina n’est pas l’anarchisme. L’armée makhnoviste n’est pas une armée anarchiste, elle n’est pas formée par des anarchistes. L’idéal anarchiste de bonheur et d’égalité générale ne peut être atteint à travers l’effort d’une armée, quelle qu’elle soit, même si elle était formée exclusivement par des anarchistes. L’armée révolutionnaire, dans le meilleur des cas, pourrait servir à la destruction du vieux régime abhorré ; pour le travail constructif, l’édification et la création, n’importe quelle armée, qui, logiquement, ne peut s’appuyer que sur la force et le commandement, serait complètement impuissante et même néfaste. Pour que la société anarchiste devienne possible, il est nécessaire que les ouvriers eux-mêmes dans les usines et les entreprises, les paysans eux-mêmes, dans leurs pays et leurs villages, se mettent à la construction de la société anti-autoritaire, n’attendant de nulle part des décrets-lois. Ni les armées anarchistes, ni les héros isolés, ni les groupes, ni la Confédération anarchiste ne créeront une vie libre pour les ouvriers et les paysans. Seuls les travailleurs eux-mêmes, par des efforts conscients, pourront construire leur bien-être, sans État ni seigneurs. »

    @Anarchosyndicalisme ! n°158 / Mars - Avril 2018
    http://cntaittoulouse.lautre.netb

  • Bienvenue à #Innopolis, la vitrine #high-tech du #Tatarstan
    https://www.mediapart.fr/journal/international/160318/bienvenue-innopolis-la-vitrine-high-tech-du-tatarstan

    Grâce à la manne pétrolière, le Tatarstan s’est imposé comme la deuxième région la plus innovante de #Russie après Moscou. À 40 km de Kazan, une ville a poussé au milieu de nulle part. Son université forme des spécialistes de hautes technologies dans un décor flambant neuf. Très loin des préoccupations politiques du moment.

    #International

  • Washington annonce des sanctions contre Moscou pour son ingérence dans la présidentielle
    http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/03/15/washington-annonce-des-sanctions-contre-moscou-pour-ingerence-dans-la-presid

    L’absence de sanctions concrètes et la seule publication d’une liste avaient soulevé des questions quant à la réelle volonté de l’administration de les appliquer.

    « L’absence de » ... preuves concrètes ne semble gêner personne.

  • Au #Tatarstan, le Kremlin encourage un islam traditionnel et patriotique
    https://www.mediapart.fr/journal/international/150318/au-tatarstan-le-kremlin-encourage-un-islam-traditionnel-et-patriotique

    Vladimir Poutine rencontre les muftis de la région et les représentants de l’Académie islamique, le 25 janvier 2018 à Kazan. République musulmane à 54 %, le Tatarstan vante son modèle de coexistence pacifique, sous l’œil attentif de Moscou. Mais derrière la vitrine d’un islam traditionnel et tolérant, une répression féroce touche les musulmans les plus radicaux.

    #International #Islam_en_Russie #religion #Russie #Vladimir_Poutine

  • Empoisonnement d’un ex-espion russe : le Royaume-Uni expulse 23 diplomates russes
    https://www.crashdebug.fr/international/14614-empoisonnement-d-un-ex-espion-russe-le-royaume-uni-expulse-23-diplo

    Ca sent le coup monté à plein nez, surtout que d’après ce que j’ai lu les américains avaient récupéré de cet agent neurotoxique dans une ancienne base russe désaffecté, quoiqu’il en soit Vladimir Poutine a des nerfs d’acier, mais ça commence a faire beaucoup de mesures pour mettre la Russie au banc des nation, alors que ce pays ne le mérite pas, si la situation se stabilise en Syrie c’est bien par ce qu’ils y on mis beaucoup de moyen, moyen qui sont payé par le peuple russe. (Informations complémentaires)

    (c) HO / AFP | La Première ministre britannique, Theresa May, lors d’une déclaration devant la Chambre des

    communes le 14 mars 2014 à Londres.

    Le Royaume-Uni, qui tient Moscou pour responsable de l’empoisonnement de l’ex-espion russe Sergueï Krispal sur son sol, a annoncé mercredi (...)

  • Russia says U.S. plans to strike Damascus, pledges military response
    https://www.reuters.com/article/us-mideast-crisis-syria-russia-usa/russian-military-says-will-respond-if-u-s-strikes-syria-ria-idUSKCN1GP0TY

    La #Russie met en garde Washington : elle ripostera en cas de frappes sur Damas — RT en français
    https://francais.rt.com/international/48667-syrie-russie-previent-washington-quelle-ripostera-frappes-damas

    Moscou met en garde contre un projet d’attaque sous #faux_drapeau

    Car le ministère de la Défense russe s’inquiète du scénario qui serait en train de se dessiner dans la Ghouta orientale, où Damas mène une opération contre les groupes djihadistes. Valery Guérassimov a en effet affirmé disposer d’informations selon lesquelles les djihadistes prépareraient une attaque chimique pour ensuite en attribuer la responsabilité au gouvernement syrien.

    Le chef d’état-major a estimé : « Après la provocation, les #Etats-Unis envisagent d’accuser les forces du gouvernement syrien d’avoir utilisé des armes chimiques. » Selon Valery Guérassimov, cela permettrait de « présenter à la communauté internationale la prétendue "preuve" de l’apparent meurtre de masse de civils aux mains du gouvernement syrien et avec le soutien, [de] la direction russe ».

    Valery Guérassimov a estimé qu’une telle opération des rebelles pourrait amener Washington à mener des frappes sur la capitale syrienne, contrôlée par le gouvernement.

    #Syrie

  • La liste des Russes morts en Grande-Bretagne s’allonge
    https://www.mediapart.fr/journal/international/140318/la-liste-des-russes-morts-en-grande-bretagne-s-allonge

    Nikolai Glushkov a été retrouvé mort chez lui à Londres lundi. Les causes du décès de cet exilé russe, proche de Boris Berezovski disparu en 2013, sont encore inexpliquées. Entre 2003 et 2016, on recense 14 morts suspectes de Russes et de Britanniques liés à Moscou sur le sol britannique, sur lesquelles Londres a longtemps fermé les yeux.

    #International #espionnage #Nikolai_Glushkov #Royaume-Uni #Russie #Sergei_Skripal #Theresa_May #Yulia_Skripal

  • Les #Kurdes piégés par l’escalade militaire en Syrie
    https://orientxxi.info/magazine/les-kurdes-pieges-par-l-escalade-militaire-en-syrie,2289

    Amorcée dès le début de janvier 2018, l’escalade militaire en #Syrie a clairement rebattu les cartes des rapports de force sur le terrain. Alliés potentiels de Washington comme de Moscou, mais fragilisés dans le canton d’#Afrin par l’attaque de l’armée turque, les Kurdes syriens ont-ils perdu tout espoir de voir s’imposer un scénario favorable à leurs revendications d’autonomie dans le nord du pays ? Décryptage.

    #Irak #Turquie

  • Signalé par Balanche : expliquer le conflit syrien par le pétrole et les pipelines, c’est du complotisme intolérable, mais on a parfaitement le droit quand c’est pour accuser la Russie et que c’est signé Hala Kodmani : Pour Moscou, la route des hydrocarbures passe par la Syrie
    http://www.liberation.fr/planete/2018/03/12/pour-moscou-la-route-des-hydrocarbures-passe-par-la-syrie_1635675

    Compte tenu des relations étroites entre le Kremlin et les grandes compagnies pétrolières russes, les interventions militaires, politiques et économiques de la Russie en Syrie sont parfaitement coordonnées. Car, outre les marchés de remise en état et de valorisation des installations pétrolières, le territoire syrien représente un autre enjeu stratégique pour la Russie. « C’est un couloir clé pour maîtriser les passages des oléoducs et gazoducs vers l’Europe, fait valoir Moiffak Hassan. Une présence militaire russe en Syrie rendra difficile sinon impossible le passage des gazoducs du Qatar et de l’Iran, les deux autres principaux producteurs de gaz mondiaux, par la Syrie pour approvisionner la Turquie et l’Europe sans la bénédiction de Poutine. »

  • Mercenaires russes : « C’est une catégorie de gens qui ne peuvent pas vivre sans la guerre » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/03/12/mercenaires-russes-c-est-une-categorie-de-gens-qui-ne-peuvent-pas-vivre-s

    Un chef de guerre qui collabore avec la principale société de mercenaires russes témoigne sur leur présence en Syrie et justifie que les corps ne soient pas rendus aux familles. Un problème qui pourrait être réglé après la réélection de Poutine, dimanche prochain.

    Attirés par des salaires dix fois supérieurs à ceux des régions reculées de #Russie dans lesquelles ils vivent, des combattants désœuvrés, souvent vétérans des guerres du Donbass, de Tchétchénie ou d’Afghanistan s’enrôlent comme mercenaires pour combattre là où l’armée régulière russe ne peut pas apparaître. L’un des chefs recruteurs collaborant avec le groupe Wagner, principale société militaire privée, raconte à la correspondante de France 24 en Russie le fonctionnement de ces missions couvertes par le secret d’Etat. Car il faut cacher l’existence de ces entreprises illégales en Russie, les contrats signés avec elles par les compagnies pétrolières liées au Kremlin et la mort des combattants #mercenaires à leurs familles. Autant de petits cailloux dans la chaussure de Vladimir Poutine à quelques jours de sa réélection.

    Quel est le but principal de la présence de Wagner en Syrie ?
    C’est une lutte pour le régime d’Al-Assad. Une lutte pour le pétrole, pour gagner de l’argent. La raison d’être d’une société militaire privée, c’est de faire du profit. Ensuite, défendre les intérêts d’un Etat là où il ne peut pas faire usage de son armée régulière. Ce qui se passe en Syrie, d’un côté, c’est un combat contre le terrorisme mondial représenté par l’Etat islamique, et de l’autre, un engrangement de bénéfices au profit de notre pays, pour que la Russie puisse s’emparer d’un énorme marché de ressources pétrolières. Il faut lui en offrir le contrôle. J’estime que c’est juste. Cette guerre, ce n’est pas nous qui l’avons commencée, mais c’est à nous de finir le travail.

    Pourquoi est-ce secret ? La Russie mène pourtant ouvertement une opération aérienne et maritime en Syrie, alors pourquoi cacher l’opération au sol ?
    Parce qu’il s’agit avant tout d’intérêts commerciaux. Vous avez vu le battage médiatique que ces pertes de troupes au sol ont provoqué ? Et s’il s’était agi de troupes régulières ? Si les Etats-Unis avaient frappé l’armée russe au sol ? Qu’est-ce qu’on aurait ? Une troisième guerre mondiale.

    Wagner est-elle la seule société militaire privée en activité en ce moment ?
    Les premiers temps, on a vu apparaître d’autres entreprises de ce type en Russie. Mais elles ont vite été délogées du marché par Wagner. Il faut bien comprendre que pour survivre, n’importe quelle compagnie, n’importe quel business, a besoin d’un marché. Il y a eu quelques autres tentatives, mais la seule à avoir tenu et s’être développée, c’est Wagner, parce qu’elle a obtenu les contrats et qu’on l’a laissée entrer en Syrie.

    Comment est financée la société Wagner ?
    Elle signe des contrats avec les compagnies qui exploitent et raffinent le pétrole en Syrie pour la défense de leurs intérêts commerciaux. Pour ça, elle reçoit de l’argent. Sur le territoire syrien, les sociétés russes Lukoil et Gazprom Neft ont des usines. Mais Wagner travaille aussi avec des firmes étrangères. Engager Blackwater [SMP américaine qui s’est funestement illustrée en Irak, ndlr] - qui aujourd’hui, s’appelle autrement - ça coûte très cher. Notre entreprise militaire à nous coûte moins cher.

    Comment se passe la coopération avec le ministère russe de la Défense ?
    Le ministère de la Défense définit des objectifs de combat. Les mercenaires de Wagner agissent alors en tandem avec l’aviation russe, avec l’appui de l’artillerie, lors des missions communes. Mais, dans tous les cas, il y a une coopération. Ne serait-ce que pour l’aide matérielle. Le ministère de la Défense fournit aux mercenaires des armes, des munitions et des équipements. Mais cette coopération est hors la loi. Alors, officiellement, elle n’existe pas.

    Quand ils signent, est-ce qu’ils savent comment seront traités les corps… ou le fait que leurs familles seront laissées dans l’ignorance ?
    Si tu t’es enrôlé dans une société militaire privée, alors tu t’es vendu pour de l’argent à cette société. Elle peut t’utiliser comme bon lui semble. Tu n’as contractuellement pas le droit de désobéir. Ce qui va t’arriver après ta mort ? Tu seras réduit à l’état de viande hachée. Et les corps ? On les mettra dans un sac. On les scellera dans le zinc. On les enverra à la maison… dans le meilleur des cas. Dans le pire, on les enterrera sur place. Si tu n’as pas signé la clause comme quoi on ne doit rien dire à ta famille, on enverra de l’argent à tes proches avec un papier disant que tu es mort et enterré là ou là. Ou pas enterré du tout. Juste, « il est mort ». Tenez votre pognon.

    La société Wagner est-elle active dans d’autres pays à part la Syrie ?
    A l’étape suivante, on entrera probablement en Libye. Egalement pour combattre les terroristes et les extrémistes, ainsi que pour défendre les intérêts de notre pays. Il y aura peut-être aussi d’autres gens envoyés ailleurs en Afrique.

    Ce sont des informations vérifiées ou juste des rumeurs ?
    Vous comprenez, je ne peux pas vous dire que « Wagner » - le camarade Outkine - m’a appelé directement et m’a dit : « Frère, dans un an, on entre en #Libye ! » Ce n’est pas comme ça que ça se passe. Mais lorsqu’on recrute des gens et qu’on les vaccine contre des maladies africaines, faut pas être con, on comprend tout de suite où ils vont être envoyés !

    Vous, quel est votre sentiment par rapport à Wagner et la guerre en Syrie ?
    Ma position est claire. Notre guerre, c’est le Donbass [région de l’est de l’Ukraine revendiquée par des séparatistes prorusses, ndlr].Mais à ceux qui doutaient de la guerre en Syrie, du genre « idéologiquement, ce n’est pas la nôtre, c’est une guerre pour le fric », je peux leur dire qu’après ce qui est arrivé, après que les Amerloques ont dégommé nos gars, on est prêts à y aller pour les obliger à rendre des comptes.

    Est-ce souvent que des volontaires pour partir en Syrie viennent vous voir ?
    Très souvent. Cinq à six personnes par semaine. Des jeunes, des vieux, qui ont de l’expérience au combat, d’autres qui n’en ont pas. Des cosaques et des civils. Ils cherchent à rejoindre la SMP. Ils me demandent ce qui les attend là-bas. Je leur explique brièvement, que personne ne va leur courir après pour leur torcher le cul : « Vous vendez vos acquis, vos atouts, votre vie. »

    Est-ce qu’en ce moment, les combattants qui reviennent de la guerre dans le Donbass et ne parviennent pas à s’adapter à la vie ordinaire représentent un gros problème ?
    Quelqu’un qui revient de la guerre a toujours du mal à s’adapter à la vie ordinaire. Parce que le type a fait la guerre pendant un an et demi, et quand il revient ici, où ira-t-il travailler ? Il sera agent de sécurité dans une supérette ? Où un jeunot de 18 ans à moitié bourré va lui expliquer la vie et le rabaisser ? Lui qui a pris l’habitude de régler tous ses problèmes en appuyant sur la gâchette, il a les mains qui le démangent. C’est une catégorie de gens, qu’on appelle les « hommes-guerre ». Ils ne peuvent pas vivre sans la guerre. La société militaire privée les attend.

    Quels sont les salaires mensuels des mercenaires ?
    Les premiers gars qui ont été recrutés, c’était en 2015 si ma mémoire est bonne, les salaires allaient jusqu’à 450 000 roubles par mois (6 500 euros). En ce moment, les gens reçoivent 150 000 roubles et plus (2 100 euros), en fonction des missions effectuées. Certaines divisions sont des divisions de combat. Elles ont pris part aux assauts sur Deir El-Zor et Palmyre.

    Est-ce que quelque chose va changer après ce combat ?
    Un recrutement a été lancé pour compenser les pertes. D’abord, on a besoin de gens pour les rotations. Après trois mois de conflit, une partie du contingent doit rentrer à la maison. Il faut les remplacer. Ensuite, il faut remplacer les morts. Et enfin, il faut grossir les troupes, parce qu’on gagne du territoire. En avril, 500 à 600 personnes seront recrutées à coup sûr.

    Quand doit-on rendre les corps aux familles ?
    Sans doute après l’élection présidentielle du 18 mars. Et encore, par étapes. Pas tout d’un coup. Il y aura des petites cargaisons. Si dans une région, il y a 5, 6, 8 morts, on les rendra par un ou par deux aux familles. Si on les rend, bien sûr. Cacher les pertes ? Aucun problème. Là-bas, tous les moyens de communication sont coupés. De plus, les gens signent des contrats comme quoi ils ne doivent rien divulguer à personne. S’il y a des fuites, ils ne toucheront pas leur salaire. Leurs familles ne toucheront pas de compensation non plus. C’est pourquoi tous garderont le silence.
    Elena Volochine

    #guerre

  • Moscou s’apprête à signer un énorme contrat avec le Liban – Site de la chaîne AlManar-Liban
    http://french.almanar.com.lb/809147

    L’accord à venir prévoit d’autres volets qui n’iront pas sans piétiner sur ce que le régime israélien voit comme un « butin gazier », et qui sont de vastes gisements gaziers libanais en Méditerranée repris de force, par Israël. L’appétit avec lequel le régime de Tel-Aviv procède à la spoliation des richesses gazières en Méditerranée ne peut laisser indifférents un géant gazier de la taille de la Russie qui projetterait, aidée par ses assises syriennes et ses alliances libanaises, faire son entrée sur la scène libanaise. L’accord précité prévoit ainsi de donner des droits de stationnement et de transit aux forces armées russes, mais il permettra aussi à Moscou de développer ses réserves énergétiques offshore dans la Méditerranée orientale. À cette aune le fameux bloc 9, que convoitent les Israéliens, pourrait ne pas être une proie facile à avaler, ainsi que semblent le croire les autorités de Tel-Aviv.

    En décembre 2017, le Russe Novatek a figuré parmi les trois gagnants étrangers de l’appel d’offres pour la production d’hydrocarbures au Liban. Ce choix est significatif : le Liban aurait pu bien se contenter des entreprises Total ou ENI, mais une présence russe devrait déjà jouer un rôle dissuasif à l’adresse d’Israël qui n’oserait pas attaquer le site de travaux de prospection dans les eaux libanaises.

    Voir aussi l’important discours de Nasrallah sur la question du gaz : https://blogs.mediapart.fr/le-cri-des-peuples/blog/280218/hassan-nasrallah-sur-les-guerres-du-petrole-et-du-gaz-au-moyen-orien

    Lointain écho à une discussion, sur Seenthis et ailleurs, autour des enjeux géopolitiques de la guerre en #Syrie et du rôle qu’y jouait le contrôle des ressources énergétiques.

  • Drôle(s) de détente(s)
    http://www.dedefensa.org/article/droles-de-detentes

    Drôle(s) de détente(s)

    Voici donc des nouvelles sensationnelles, – venues d’une part de ce “dictateur abominable” qui conduit un régime “mon-stru-eux” (nous citons un “journaliste français” “spécialiste” de politique extérieure et respectueux de la dignité du service), c’est-à-dire Kim le Nord-Coréen ; – et, d’autre part, de “D.C.-la-folle” par rapport à Moscou, à Poutine et à ses initiatives sur les armements. Pour contredire le sens des nouvelles du showbiz qui vont évidemment au spectacle du duo Kim-Trump, commençons par le second sujet.

    • ... Car au milieu du déchaînement d’antirussisme qui inonde “D.C.-la-folle” depuis près de deux ans, voici soudain une initiative qui montre à la fois une soudaine inquiétude, une prudence inattendue et une surprenant recherche du compromis. Tout cela d’autant plus (...)

  • L’empoisonnement d’un ancien espion russe jette un froid entre Londres et Moscou
    https://www.mediapart.fr/journal/international/080318/l-empoisonnement-d-un-ancien-espion-russe-jette-un-froid-entre-londres-et-

    Des policiers à proximité du banc où ont été retrouvés les Skripal, le 6 mars 2018 à Salisbury (Royaume-Uni). © Reuters / Toby Melville. Sergueï Skripal et sa fille ont été retrouvés à l’agonie, dimanche 4 mars, dans le sud-ouest de l’Angleterre, victimes d’une « tentative de meurtre par l’administration d’un agent innervant ». L’affaire rappelle l’empoisonnement au polonium qui a coûté la vie d’Alexander Litvinenko en 2006.

    #International #espionnage #Royaume-Uni #Russie

  • Ghouta Orientale : Sac de noeud et chèvre des néocons – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/03/06/ghouta-orientale-sac-de-noeud-et-chevre-des-neocons

    Les médias occidentaux pètent les plombs sur la situation en Ghouta Orientale. La propagande va crescendo et se vautre dans l’hystérie. Ou plutôt, elle est coordonnée pour préparer l’opinion publique à un type encore plus obscène d’intervention occidentale, à la mise en scène propagandiste endémique partout où on trouve ceux qu’on appelle « casques blancs ». Il n’y a pas le moindre reportage occidental en provenance d’Afrin, quotidiennement bombardée par les Turcs, alliés des Américains. Non, il n’est question que de la Ghouta, où les terroristes de l’Amérique et de l’OTAN sont en attente d’annihilation.Peu ou pas du tout d’informations non plus sur le carnage d’inspiration saoudienne au Yémen…

    Il est évident que les Forces du Tigre ne se lanceront pas à l’attaque tant que les groupes terroristes Al Qaeda, Hay’at Tahrir al-Cham, Jaych al-Islam, Faylaq al-Rahmane, et d’autres qui ne sont pas compris dans le cessez-le-feu négocié par Moscou, n’auront pas été pilonnés jusqu’à la déroute. On dit que le Major-Général Souheil al-Hassan a été démoralisé par le peu d’enthousiasme du Dr Assad de s’engager dans une victoire totale dans la Ghouta, certaines sources prétendant qu’il a été accueilli avec beaucoup d’affection par le Président, mais qu’on lui a dit de se retenir jusqu’à ce que l’atmosphère « politique » se soit améliorée. En réalité, rien de tout cela n’est vrai. On a laissé au général Al-Hassan toute latitude pour décider quand il convenait de lancer sa grande offensive, et il est évident qu’il a opté pour la continuation du processus de ramollissement, de manière à préserver ses propres acquis et la vie de ses hommes. Plus important encore, le général Al-Hassan est obligé de prendre en compte la vie des civils innocents, qu’on est en train de mettre dans des cages pour s’en servir comme boucliers humains. Mohamed « Allouche », criminel de guerre par excellence*, a donné l’ordre à ses gorilles de construire un millier de cages pour empêcher toute attaque aérienne.

    Sur la base d’informations que j’ai glanées chez mes propres sources, l’attaque a commencé comme manœuvre de sondage destinée à tester les défenses des rats retranchés. Certaines sources occidentales ont estimé le nombre des rongeurs enfermés dans la Ghouta à plusieurs milliers, un grand nombre d’entre eux ayant acquis des compétences non négligeables dans l’art de terroriser les populations. D’autres sources estiment que ces vermines sont moins d’un millier. Ma source ne peut pas se prononcer sur leur nombre mais estime qu’il est très « gérable ». Quoi qu’il en soit, si les lignes de défense sont aussi faibles qu’elles en ont l’air et si l’arsenal mis à la disposition des rongeurs a été épuisé avec peu de possibilités de réapprovisionnement du fait de l’encerclement de la Ghouta, alors, dans ce cas, l’opération ne devrait durer que peu de semaines et ce délai, à cause de la présence d’environ 400.000 civils.

    À en juger par les réactions à de nombreux d’articles des médias « mainstream », il est clair que personne ne croit aux contes occidentalo-sionistes. Presque tous les lecteurs qui postent des commentaires accusent les MM de diffuser des fables propagandistes. Si on se réfère au nombre de commentaires générés par la Syrie et si on les compare à ceux sur des sujets se rapportant davantage à la politique intérieure américaine, on peut en conclure que très peu de gens [aux USA, ndt] suivent les événements de Syrie. Ce que je veux dire, c’est que les MM ont misérablement échoué à sortir le public occidental de son apathie. Il semble qu’il ne trouve pas la Syrie aussi intéressante que le Super Bowl ou les massacres de Floride.

    Mohamed “Allouche” sait qu’il n’y a, pour lui, nul autre endroit où aller que l’enfer. Comme celles d’Abdullah al-Muhaysini, les traces de ses pas sont les marques sanglantes laissées par des milliers de civils innocents et de soldats gouvernementaux. Dès qu’ils seront morts, l’un et l’autre entreront dans l’oubli qu’ils méritent amplement et, au fur et à mesure que le temps passe, ils pourraient se mettre à soupçonner qu’Allah n’est pas du tout de leur côté et que peut-être… peut-être… l’Enfer plein de flammes promis aux pécheurs par le Coran ne demande qu’à être élargi pour les accueillir, eux et leurs sous-fifres.

    Les tanks T-72 font chauffer les moteurs et se préparent à entrer très bientôt en action, dans ce qui sera une avancée lente, étape par étape, et qui aura pour objectif de préserver au maximum les vies des civils et des soldats. Le dispositif de basculement anti-TOW a été énormément amélioré, rendant les plateformes anti-blindage de fabrication américaine inutilisables contre les tanks des Forces du Tigre. Les soldats syriens sont aguerris au combat et superbement entraînés sur le terrain où ils opèrent depuis près de sept ans. Voici venu le temps des comptes, où les cannibales qui infestent la Ghouta vont devoir se mettre à écrire leurs lettres d’adieu à leurs nuisibles parents de Tchétchénie, du Xinjiang ou d’Albanie, ou de n’importe lequel des pays qui les a engendrés – USA, France, Grande Bretagne, Allemagne ou Arabie Saoudite, entre autres.

    L’État d’Apartheid Sioniste, l’Arabie Saoudite, le Qatar, la France, l’Angleterre et le Koweit sont atterrés à l’idée qu’ils vont perdre la Ghouta et qu’elle va tomber aux mains du gouvernement. Une fois la Ghouta délivrée de la puanteur des chimpanzés wahhabites, l’Armée Syrienne, qui compte maintenant près d’un demi-million de combattants (si on y comprend les milices) aura les mains libres pour s’occuper d’Idlib et y mettre à mort les plans de Bandar ben Sultan, dont la tête est littéralement mûre pour être cueillie. Les États-Unis sont de toute évidence à la manoeuvre et participent au bruit et à la fureur dont le but est de subvertir les plans de la Syrie pour extirper la menace terroriste. Pourquoi ?

    Parce que la Russie et l’Iran ont gagné. Pour l’Iran, c’est le gazoduc, le Croissant Fatimide et le libre accès au Hezbollah et à la Palestine. Pour la Russie, c’est le rêve d’un port sur la Méditerranée et d’une base aérienne à Humaymim. Malgré des décennies de loyauté syrienne envers Moscou, il n’y a jamais eu un gouvernement syrien qui ait été disposé à louer un port ou une base aérienne pour cent ans. L’échec de l’Amérique à ralentir la croissance de cette nouvelle alliance : Russie-Iran-Irak-Chine-Syrie et Liban, vole en cercles concentriques, comme un grand albatros, autour des têtes des néocons, ou leur pend dessus comme une épée de Damoclès. Les Sionistes s’obstinent à poursuivre une politique totalement désespérée qui soulagerait leur amertume. Ils n’acceptent tout simplement pas leur défaite et sont plus que jamais déterminés à brutaliser la CIA pour obtenir qu’elle s’enfonce dans une misérable aventure étrangère de plus.

    Incapables d’exciter les passions du public américain pour lui faire soutenir une autre guerre étrangère, ils ont pris le parti d’utiliser les médias en guise de substitut chargé de fantasmer de stridentes démonstrations et de pousser avec insistance à une action militaire susceptible de stopper l’inévitable ascension de la nouvelle alliance. Les défaites succédant aux défaites, on ne peut que supposer que les jours des terroristes de la Ghouta sont comptés.

    *En français dans le texte.

    L’auteur, Ziad Fadel, est avocat depuis 35 ans, traducteur-juré et interprète (arabe-anglais) pour la Cour Suprême des États-Unis. Il est le rédacteur en chef de Syrian Perspective (The Real Syrian Free Press)

    Traduction : c.l. pour Les Grosses Orchades

    – Source : Syrian Perspective (Syrie)
     http://zejournal.mobi/index.php/news/show_detail/14685

  • Notes sur CentCom et l’“effet-S400”
    http://www.dedefensa.org/article/notes-sur-centcomet-leffet-s400

    Notes sur CentCom et l’“effet-S400”

    5 mars 2018 – Le général de l’US Army Votel, actuel chef à quatre étoiles du Central Command (CentCom), nous paraît être un personnage qui correspond parfaitement à l’esprit de son temps ; c’est-à-dire un temps où CentCom en prend parfaitement à son aise pour conduire sa propre politique dont il vient présenter l’habillage de convention correspondant aux normes de la soi-disant “chaîne de commandement“ de l’administration, au Congrès qui ne demande qu’à gober les couleuvres qu’on lui présente. Votel est fortement “soupçonné”, dans les hypothèses diverses, d’activer une politique militaire d’agression à peine dissimulée contre des forces gouvernementales et para-russes, au cours de récentes attaques dites “de légitime défense”, – cela conduisant à reconnaître, par exemple selon (...)

    • C’est donc lui [général Joseph Votel] qui s’occupe des opérations soi-disant anti-Daesh, notamment en Syrie et en Irak, et qui ravitaille et soutient Daesh et tous les autres groupes terroristes affiliés dans la même zone. Cette sorte de contradiction ne doit pas inquiéter parce qu’il s’agit à la fois d’une façon d’être et d’une façon de faire. De même doit-on se garder de tout signe d’incompréhension lorsque, dans le même témoignage, Votel dit que la Russie est incapable d’influer en quoi que ce soit sur la situation en Syrie (à cause de la faiblesse immanente à ce failed state en décomposition qu’est la Russie), et qu’il ajoute quelques minutes plus tard que la Russie est le principal et formidable acteur de la déstabilisation en Syrie (à cause de la force immanente à ce rogue state brutal et furieux qu’est la Russie)… Comme l’observe RT dans son habituel exercice “faiseur de FakeNews” :

      « … Pourtant, au cours de la même audience, [Votel] a soutenu à un moment que la Russie “ doit admettre qu’elle n’est pas capable ou qu’elle ne veut pas jouer un rôle dans la fin du conflit syrien ”, et à un autre moment que le rôle de Moscou en Syrie est “incroyablement déstabilisant”. Aucune explication n’a été fournie pour donner quelque sens que ce soit à cette contradiction. »