city:mouais

  • L’hymne de nos banlieues, quand mouvement social et rap font la paire
    http://reaphit.com/lhymne-de-nos-banlieues-quand-mouvement-social-et-rap-font-la-paire-2

    L’hymne de nos campagnes a été remplacé par celui de nos banlieues. Tryo n’est plus. Les Bérus non plus. PNL, SCH, Booba, JUL et les autres les ont détrônés. La brutalité a pris le pas sur le bucolique, le cru sur le léger, la dureté sur l’oisiveté, la violence sur le pacifié, en somme, le rap dans tout ce qu’il a de plus durement authentique sur la chanson française dans tout ce qu’elle a de plus faussement idyllique. Cette jeunesse qui, depuis quelques semaines a pris la rue s’est définitivement identifiée à ceux qui la rappent. De la fumée des cônes à celle des fumigènes plongée dans un mouvement social qui a choisi sa bande originale. Source : (...)

    • Paradoxalement, les rappeurs ici prisés sont tous dépolitisés. Pire, ce sont les premiers à développer un imaginaire capitaliste, que ce soit dans leurs clips ou leurs morceaux. Or, c’est justement dans cette idée même d’imaginaire fantasmé d’un capitalisme qui serait séduisant que se trouve la réponse à un pareil engouement. Contrebalancé par une réalité ou un passé autrement différent, il se fait un mirage, une chimère enviée mais qui paraît une idylle lointaine et inaccessible, car mensongère. Au-delà d’une certaine recherche d’esthétique, d’innovation ou même d’un potentiel relais médiatique, ce lien, mieux, cet hommage au rap dans ce qu’il a de contestataire est symptomatique d’une seule et même ambition : fédérer une jeunesse en manque de symboles communs et s’octroyer cette bataille contre l’état. Force est de constater que depuis des années, pas un mouvement n’avait su trouver sa bande-son, son identité musicale et ainsi dégager une unité criante et fédératrice. Alors où qu’il soit, Fabe pourrait être fier de continuer à scander « La vie est une manif’, la France une vitre et moi un pavé » tant sa plume illustre aujourd’hui pleinement l’Etat d’esprit de ceux qui battent le bitume.

      Mouais.
      Mouais mouais.

    • L’hymne de nos campagnes a été remplacé par celui de nos banlieues. Tryo, trois petits tours et puis s’en vont ! Même pas vu passer ceux-la. Par contre j’ai cru les entendre dernièrement à propos de #nuit_debout. Aucun souvenir, ça devait être aussi passionnant que leur chansons. Ma fille essaye bien de m’intéresser au #Rap, #Hip_Hop... et à la fumée des cônes mais je suis resté kéblo sur Public Enemy, Niggas With Attitude, on se retrouve sur Grandmaster Flash, les Fat Boys, The Treacherous Three, le Juice Crew, NTM, IAM, la rumeur, Rocé, Casey, après je suis largué. La relation père/fille ce n’est pas évident, non plus ! Je lui emprunte des fois son iHH et ma foi pour le prix d’un kébab (salade, tomate, oignons) tu as à manger (100 pages.)http://ihh.cc/ihh-magazine-4-disponible-le-9-avril

      2015 ! Encore une grande année pour le rap, plus vivant et divers que jamais, en France et partout dans le monde. Réfractaire à la normalisation, en permanente réinvention, cette musique qui nous a vu grandir nous offre toujours autant de grands moments pour nous accompagner dans ces temps sombres.
      Plutôt que de s’écharper à n’en plus finir pour établir un podium, les rédacteurs d’IHH vous proposent chacun et chacune leur top personnel. Des albums, des morceaux, des événements qui ont marqué leur année, avec ou sans ordre de préférence. L’occase de constater encore l’éclectisme qui règne au sein de l’équipe et la passion qui l’anime. En lien, des extraits de chaque album cité, de quoi nourrir vos oreilles, vos âmes et vos disques durs.
      iHH continuera de défendre le vrai hip-hop dans ses pages en cette année 2016 que nous vous souhaitons pleine de paix, d’amour, d’unité, de joie !

      http://ihh.cc/les-tops-de-lequipe-ihh

  • Attentats : d’où vient la conviction qu’une vie blanche ou occidentale a plus de valeur ?
    http://www.etatdexception.net/la-deshumanisation-ordinaire-des-victimes-non-occidentales

    La déshumanisation ordinaire des victimes non-occidentales.
    (...) il ne s’agit pas seulement de dénoncer ce traitement différencié, mais bien de montrer que ce qui est à la base d’une telle distorsion, c’est la conviction profondément enracinée en Occident qu’une vie blanche, ou tout du moins occidentale, vaut d’avantage que celle d’un-e non-occidental-e.

    Une conviction qui a un long passé en Europe, celui précisément de la rationalisation des génocides, de l’esclavage, et des crimes du colonialisme, et qui a conduit à une dévaluation des cultures et vies non-occidentales
    (...)
    Nous sommes des millions à provenir de pays meurtris par des conflits dans la plupart desquels les régimes occidentaux ont une grande part de responsabilité, et nous mesurons les pertes immenses que des attaques comme celles perpétrées à Bruxelles peuvent causer.

    (...) l’indignation sélective est un luxe que les racisé-e-s ne peuvent pas se payer.

    • C’est vrai que j’ai de plus en plus de mal avec les démonstrations de pathos internationales dès qu’une capitale européenne est touchée, alors qu’un attentat de même ampleur dans une capitale africaine est traité comme un vulgaire fait divers en bas de page.
      Du coup, ça commence à me gonfler les grandes envolées sur l’air de « ils en veulent à notre civilisation, notre mode de vie, notre liberté » patin couffin, alors que les mêmes terroristes butent sans vergogne et bien plus abondamment leurs propres concitoyens.

      À ce niveau-là de propagande et d’auto-aveuglement, c’est pathétique.
      Cela dit, j’ai du mal à croire que les responsables qui entretiennent d’abondantes forces militaires dans les pays d’où nous viennent ces retours de bâtons soient réellement convaincus de ce qu’ils nous racontent…

      Pour finir, je ne peux jamais m’empêcher de penser que ce sont les mêmes personnes qui hurlent à la guerre, à la terreur, la peur et qui réclament plus de protection quand une action terroriste fait des morts à plusieurs centaines de kilomètres de chez eux et qui, par ailleurs, demandent qu’on refoute les réfugiés syriens à la flotte sous prétexte que s’ils avaient des couilles au cul, ils défendraient leur pays au lieu de fuir comme des insectes.

      Là, je le vois super bien le mépris condescendant colonial.

  • Taylor Mali : What Do Teachers Make ? (YouTube)
    https://www.youtube.com/watch?v=h5yg0u1MkDI

    Taylor Mail provides the ultimate comeback for anyone with the audacity to ask what a teacher makes.

    #éducation #profession #enseignant.e.s

    Taylor Mali est un poète, slameur et enseignant Américain. Il est entre autres l’auteur d’un superbe texte intitulé « What a Teacher Makes » ("Ce que fait un professeur"). Dans ses performances, il raconte qu’il était à un dîner chez des amis, quand l’une des personnes à commencé à se moquer de lui et de sa profession, lui ressortant tous les vieux clichés et autres blagues lourdes sur les enseignants... Jusqu’à ce qu’il fasse l’erreur de dépasser les bornes et de lui demander : « Sois honnête. Qu’est-ce que tu fais ? »

    Ce texte commence à buzzer en milieu enseignant, sans doute parce que tout.e enseignant.e est confronté.e à la situation de départ au moindre diner en ville… mais je suis loin de trouver cette prise de parole « géniale », « superbe » ni même éclairante.

    • Il y a pas mal d’autres tests que le Bechdel et tous ne sont pas limités aux cinéma ni au féminisme.
      http://geekfeminism.wikia.com/wiki/Media_test

      Le test Mako Mori :

      - Est-ce que le film a au moins un personnage féminin ?
      – Est-ce qu’elle a son propre arc narratif ?
      – Est-ce que son arc narratif ne se contente pas d’étoffer l’arc d’un personnage masculin ?

      Le test Ellen Willis :

      The Ellen Willis test determines whether a work’s depiction of at least two related characters would work if the genders of the characters were flipped.

      Le test de la lampe sexy :
      Ce test est échoué si on peut remplacer un personnage féminin par une lampe sexy. Par exemple les films contenant le trop de la « femme dans le réfrigérateur » http://geekfeminism.wikia.com/wiki/Women_in_refrigerators

      Le test Tauriel :
      S’intéresse au fait de savoir si les femmes sont montrées comme compétentes dans leur occupations.

      Le test Raleigh Becket :
      Concerne les films dont le protagoniste est un homme et dont le récit utilise un personnage féminin secondaire. Ce test est échoué si le personnage féminin est sexuellement ou amoureusement lié au protagoniste masculin.

      Le test « Crystal Gems » qui est un test combinatoire :
      – Il doit y avoir au moins 4 personnages féminins
      – réussir le test Bechdel
      – réussir le test Mako Mori
      – réussir le test de la lampe sexy
      – un des personnage principaux féminin doit réussir un test et chaque test doit être réussi par au moins une protagoniste.

      Il y a aussi le test Finkbeiner qui ne concerne pas les fictions mais le journalisme :

      Un article passant le test avec succès ne mentionne pas :

      le fait que la scientifique est une femme ;
      le métier de son mari ;
      la manière dont elle concilie maternité et travail ;
      la manière dont elle materne ses subordonnés ;
      combien elle a souffert de la compétition dans sa spécialité ;
      le modèle qu’elle représente pour d’autres femmes ;
      le fait qu’elle est « la première femme à … ».

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Test_de_Finkbeiner

      Et après d’autres test qui ne concerne pas les femmes :

      Le test Vito Russo concerne l’inclusion d’un personnage ouvertement LGBT dans un rôle de pivot qui est non dépend de son orientation sexuelle ou identité de genre.

      La règle de Deggans vise à déterminer l’inclusion de deux personnes de couleur dans la distribution principale d’un récit qui ne soit pas sur la race.

      Latoya Peterson propose une version raciale du test Bechdel

      Ars Marginal demande à ce qu’un film doive comporter au moins un personnage racisé ayant un nom, dont la première particuliarité ne soit pas la race et qui fasse autre chose que secourir un personnage blanc.

      enfin le test Lauredhel s’applique aux publicités pour les jouets,
      – On doit voire au moins une fille jouer
      – sans garçons autour
      – avec quelque chose qui ne soit pas liée au travail domestique, le maternage, être sexy, ou poneys.

      cc @sharazde @dora_ellen @alvilda @le_cinema_est

    • Merci pour cette synthèse @aude_v
      Je me demandais quel films je pouvait trouvé qui passaient le « Crystal Gems test » et je me dit que « Volvere » doit le réussir et peut être « le club de la chance ».

  • La première saison de la Chronique du jardin sans pétrole
    http://www.reporterre.net/La-premiere-saison-de-la-Chronique

    Nous habitons Paris, la ville dense où le quotidien est une confrontation permanente à la consommation. L’idée du jardin, à 50 kilomètres de la capitale, c’est d’échapper à cet ultimatum au moins un jour par semaine. Nous mettons les vélos dans le RER, laissons la ville se déliter dans le bruit métallique du train jusqu’à la frontière de l’urbanisation…

    400 m² bordés de thuyas au Nord, ouverts à l’Est et au Sud sur une prairie. L’horizon s’arrête sur des coteaux boisés.

    Pour jardiner, nous utilisons quelques outils à main et tout ce que nous pouvons trouver sur place comme le fumier du centre équestre que nous ajoutons à notre compost ou des feuilles mortes ramassées dans la forêt toute proche qui viendront protéger la terre des aléas climatiques.

    Le feuilleton hebdomadaire d’une famille de Parisiens qui jardinent dans une lointaine périphérie.
    Je ne sais pas trop si l’histoire de ces jardiniers « sans pétrole » pourra profiter à certain-e-s d’entre nous. Je la mets ici au cas où ...

    On retrouvera les épisodes suivants sur ces pages :

    http://www.reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Christine%20Laurent%20%28Reporterre%29&d

    http://www.reporterre.net/spip.php?page=memeauteur&auteur=Christine%20Laurent%20%28Reporterre%29#p

    #permaculture

    Et chapeau à Christine et Jean-Marie pour leur détermination. Et merci à eux de nous faire partager leur expérience.

    • A mon avis, c’est parce qu’ils se rendent sur le lieu en utilisant transport en commun (RER) plus vélos. Mouais, c’est un peu tiré par les cheveux ... Ou alors, parce qu’ils n’utilisent aucun produit chimique, lesquels sont souvent des produits dérivés de la chimie du carbone. Pas de motorisation non plus. Oui, je me suis posé la même question.
      Le mieux est que je contacte le site pour avoir des précisions.

    • @nicolasm

      Voilà qui fut fait (contacté le site Reporterre) et j’ai eu une réponse de Christine Laurent, la jardinière auteure du blog. Voici ce qu’elle nous dit à propos du « jardin sans pétrole » :

      L’idée d’appeler notre jardin "sans pétrole" m’est venue à la suite d’un stage de permaculture où j’ai appris que pour produire une calorie alimentaire, l’agriculture dite « conventionnelle » qui s’est développée après la seconde guerre mondiale consomme environ 12 calories provenant du pétrole sous forme de pesticides, d’engrais chimique mais aussi de carburant pour les tracteurs et autres machines.
      Partant de là nous nous efforçons autant que possible d’inverser ce rapport calorique, sachant que nous mêmes dépensons pas mal de calories physiques pour entretenir le jardin et faire pousser des légumes.
      - Nous n’utilisons pas de machine à moteur
      - Nous utilisons de la biomasse disponible à proximité (jardin, forêt, fumier du centre équestre voisin) pour fabriquer du compost
      - Nous allons le plus souvent en vélo et RER
      Le terme de "sans pétrole » est une tendance qui oblige à se poser des questionner la manière dont on fait les choses mais nous avons quand même une tonne d’eau en plastique, un arrosoir en plastique, des tuyaux d’arrosage en plastique…
      Ce qui m’a paru finalement intéressant dans ce titre c’est d’interroger notre rapport au pétrole et et à ce que son usagée génère dans le monde

  • Cette histoire de Daech dans une maternelle à Aubervilliers a tout pour lancer un bel emballement médiatique. J’espère que tu es au courant que l’un des gros fantasmes de la droite-de-droite depuis le 13 Novembre, c’est que le prochain attentat de Daech, ce sera une école et que ce sera un massacre d’enfants. (Et qu’alors ce sera la guerre civile – oui, parce que la guerre civile contre les mooslims c’est le bon gros fantasme de l’extrême-droite.)

    Je te précise encore le truc : dans ce fantasme, ce ne sera évidemment pas une école juive ; ce qui permet d’ailleurs de faire remarquer comme-ça-en-passant qu’il y a des bidasses devant les écoles juives et pas devant les écoles de « nos » enfants (oui, tu sens cette odeur ?).

    (Et évidemment, avec ça l’idée qu’elle est bonne : des papas-miliciens-citoyens-armés jusqu’aux dents qui montent la garde dans les écoles.)

    • Mouais... ce fantasme est aussi celui que Daech fait mitonner dans sa publication en français, cela ressemble bien à la programmation d’actes spontanés, encore moins coûteux en terme de préparation et d’organisation que les massacres du 13/11, droite de droite ou pas. Cela a d’autant plus de chance de marcher, mécaniquement, que nombre de drop out et d’exclus du système scolaire en conçoivent un ressentiment sans espoir, exploitable par toute offre de surmoïsation galopante
      http://seenthis.net/messages/439088
      Nous sommes dans un cas, rare actuellement, ou les mots peuvent et doivent impliquer des actes. C’est l’un des ressorts essentiels du recrutement, formalisé ou non.
      De quoi renvoyer vigoureusement l’ascenseur à une société punitive dont l’école (qui organise tri et hiérarchies des populations, dressage à l’emploi) reste une institution clé, facilement identifiable à l’état lui même (comme l’ont montré et le montrent nombre de dégradations/incendies d’écoles dans des quartier populaires).

    • Agression imaginaire à Aubervilliers : « L’enseignant s’est automutilé » - L’Express
      http://www.lexpress.fr/actualite/societe/fait-divers/aubervilliers-l-enseignant-a-invente-son-agression_1745734.html

      Un enseignant d’Aubervilliers a affirmé ce lundi matin avoir été agressé par un individu qui se revendiquait de Daech. Il a reconnu ensuite avoir « tout inventé », annonce le parquet de Paris.

  • Un Web à sa mesure - Carnets Web de La Grange
    http://www.la-grange.net/2015/08/23/web

    Une fois votre nom de domaine en main et votre espace d’hébergement, vous êtes libre de publier dans le format, dans la forme et le style de votre choix. Ce simple geste de pouvoir rendre possible la lecture de vos idées, de vos créations, de vos simples réflexions sans avoir à demander l’autorisation d’une tierce personne ou d’un organisme quelconque est un élément essentiel du Web qu’il s’agit de continuer à développer. De nombreuses compagnies vous incitent à utiliser leur #plateforme comme #Facebook, #Twitter, #Medium, #Tumblr, etc. pour publier vos contenus. Il n’y a aucun problème à cela si vous avez bien compris quelles sont les règles d’utilisation et les contraintes qui accompagnent ces lieux. Le jour où la plateforme ferme, où elle est vendue à une tierce personne et que tous vos contenus deviennent inaccessibles, il sera inutile de vous plaindre. Vous le saviez dès le départ. Imaginez que vous vivez dans un appartement. Vous devez être prêts psychologiquement en publiant chez les autres à être expulsé à tout moment avec parfois perte de vos meubles.

    Pour favoriser un #Web_ouvert, nous devons continuer à promouvoir les techniques qui rendent indépendants les individus.

    #self-publication #silo

    • Mouais, une victoire à la Pyrrhus... l’aspect positif, admettre que les chômeurs et précaires, n’importe qui, a son mot à dire, est un peu un trompe l’oeil.

      l’effet pratique essentiel :

      1 Si on a eu un #trop_perçu mais on n’a pas contesté
      faire un recours à PE directeur en RAR on conteste le trop perçu ; argument le conseil d’état lui a donné raison, l’ayant #droit ne doit pas d’argent

      2 trop perçu pour lequel on n’a pas encore remboursé,
      si il a été déjà contesté la personne avec la décision du conseil d’état, la personne considére qu’elle ne doit plus rien

      3 l’ayant-droit a eu un trop perçu et #Pole_emploi s’est servi . Le trop perçu a été remboursé en partie ou complétement
      Toujours avec la décision du conseil d’état à l’appui, signifier que ce trop perçu était illegal
      « je vous demande de rembourser les sommes induements prises ».

      4 si la personne a remboursée et c’est retrouvée suite à cela dans une situation dégradée qu’elle soit physique ou morale …. cela vaut le coup d’aller au tribunal en référé car outre l’escroquerie de PE il faut faire valoir le #préjudice subit donc demander des dommages et intérêts

      Mais à part certains indus, le #différé_d'indemnisation qui peut aller jusqu’à 180 jours (6 mois sans #allocation) reste en vigueur jusqu’en mars prochain.... et la majorité des chômeurs inscrits restent non indemnisés, pendant que les contrôles sont renforcés...

      post précédents sur cette procédure au C.E :
      http://seenthis.net/messages/415268
      http://seenthis.net/messages/409194

      #dette #ton_revenu_tu_nous_le_doit

  • Get real. Terry Pratchett is not a literary genius | Art and design | The Guardian
    http://www.theguardian.com/artanddesign/jonathanjonesblog/2015/aug/31/terry-pratchett-is-not-a-literary-genius

    A middlebrow cult of the popular is holding literature to ransom. Thus, if you judge by the emotional outpourings over their deaths, the greatest writers of recent times were Pratchett and Ray Bradbury. There was far less of an internet splurge when Gabriel García Márquez died in 2014 and Günter Grass this spring. Yet they were true titans of the novel. Their books, like all great books, can change your life, your beliefs, your perceptions. Everyone reads trash sometimes, but why are we now pretending, as a culture, that it is the same thing as literature? The two are utterly different.

    Actual literature may be harder to get to grips with than a Discworld novel, but it is more worth the effort. By dissolving the difference between serious and light reading, our culture is justifying mental laziness and robbing readers of the true delights of ambitious fiction.

    (rah, un mauvais raccourci clavier et voilà que je mets ça sur Seenthis sans commentaire, vite-vite, corriger tout ça)

    Du calme Joe, serais-je tenté de dire. Il n’y a pas lieu de faire de hiérarchie dans la littérature, d’autant que ce qu’on considère comme de la grande littérature un jour s’efface parfois dans le temps, ou au contraire est vu comme facile ou médiocre à son époque et brillant par la suite.

    Voir les procès qu’on n’a pas cessé de faire à la BD depuis toujours — cf. le joli petit Contre la bande dessinée de Jochen Gerner par exemple.
    http://www.jochengerner.com/index.php?page=bibliographie&id=4&id_biblio=28

    Via un tweet de @bravepatrie

    • Mouais. Je crois au contraire que l’art à absolument besoin de hiérarchie, quand bien même fut-elle fluctuante au fil du temps et quand bien même il y a aussi des courants ou artistes qui sont d’égale importance tout en faisant des choses opposées (comme le conflit jazzique quand le bebop est arrivé).

      Je suis un fan inconditionnel de Pratchett, et ya vraiment des trucs « de loisir » qui sont vraiment que récréatifs comparés à Pratchett qui parle de plein de sujets actuels, qui fait de la satire, avec plein de références littéraires au milieu. Mais ça n’empêche que littérairement parlant, Joyce (par exemple) doit rester placé au-dessus.
      Joyce > Pratchett
      Borges > Marc Lévy (bon ok facile là)
      Picasso > Jeff Koons
      Rimbaud > Booba
      jazz > rock (HAHA OUAIS)

      Ok je trollblague un peu mais bref, chaque courant a ses valeurs, sa hiérarchie, ok, mais selon une logique qui peut être décrite et argumentée, et transmise aux autres (chez nous on pense que tel artiste > tel autre parce que tatata). Ce qui est à mon avis complètement différent de « ya pas de hiéarchie, chacun son truc, etc ».

      Sur le moment (plus ou moins long mais pas infini à mon avis) il peut y avoir pas mal de changements, mais une fois établi quand même… Tu crois vraiment que de Vinci, Raphael ou Picasso arrêteront d’être des génies un jour ? ou que Thelonious Monk ou Billie tomberont en désuétude ?

      Naaaaaaaan.

    • INTERVIEW Depuis les années 80, l’Amérique a délaissé l’action publique pour lutter contre la pauvreté au profit de programmes philanthropiques privés basés sur la volonté individuelle. Dans un essai paru mercredi, le sociologue Nicolas Duvoux montre que l’#Etat_social a été pratiquement éradiqué. Et remplacé par les fondations des Bill Gates ou Warren Buffet.
      Alors que la crise fragilise les plus faibles et que les #inégalités de #richesse ne cessent de s’accroître, la lutte contre la pauvreté est devenue un défi majeur des Etats développés [sic]. Aux Etats-Unis, l’aide aux plus démunis, principalement issus de la population noire, a radicalement changé de visage. Dans les Oubliés du rêve américain (PUF), paru mercredi, le sociologue Nicolas Duvoux constate ainsi qu’à l’intervention de l’Etat s’est substituée celle de Warren Buffet et Bill Gates. Désormais, c’est la #philanthropie qui fait office de politiques publiques aux Etats-Unis. Une évolution qui gagnera un jour la France ? Même si elle a un parfum très XIXe siècle, l’approche philanthrope a aussi pour effet de relancer le rêve américain ! Essentiellement basés sur la volonté individuelle, les programmes d’aide permettent de regagner estime de #soi et sentiment d’autonomie, bref, de ne plus se sentir pauvre, honte absolue en Amérique. (...)
      Warren Buffet soulignait ainsi qu’il payait moins d’impôts que sa secrétaire. La redistribution à laquelle ils se livrent, à travers le secteur associatif, est si considérable qu’elle se substitue, en partie, aux prestations sociales publiques, qui, elles, ont été drastiquement réduites. (...)
      Personne ne veut être assimilé à un pauvre. C’est de plus en plus valable en France également. Le ressort fondamental de ce rejet me semble être une demande de dignité et de #respectabilité. C’est aussi l’effet de plus de trois décennies de néolibéralisme. (...) inculquer des formes de « savoir être » qui permettent aux participants de se projeter dans l’avenir, à se présenter comme quelqu’un qui a des ressources plutôt que comme quelqu’un de démuni. (...) transformer la société en transformant les gens de l’intérieur, notamment en les aidant à acquérir des techniques - pour gérer leurs émotions ou pour gérer les interactions difficiles avec des voisins violents et armés. Cela a un côté très américain : le #salut passe d’abord par une réforme personnelle. (...)
      incarcération massive des jeunes Noirs : la probabilité d’aller en prison pour les hommes noirs sans diplômes, nés entre 1975 et 1979, est de l’ordre de 70 %. La prison est devenue quelque chose de tout à fait « normal » qui contribue à reproduire les inégalités. On peut penser que c’est tard, à la fin de son second mandat, mais c’est une orientation politique qui est courageuse dans un pays où tout homme politique se doit d’être dur face au crime (« tough on crime »)

      #lutte_contre_la_pauvreté #workfare #état_pénal #gouverner_les_pauvres #néolibéralisme (faire fond sur la liberté des sujets, cf. Michel Foucault) #autonomie_comme_sentiment #diviser_les_pauvres #racaille (les jeunes hommes noirs, destinés à la prison)

    • [L’empowerment] répond aux limites de l’intervention publique qui, elle, ne donne pas de place à l’initiative des gens. C’est d’ailleurs pour cela que ces programmes suscitent une vraie #adhésion. Les personnes pauvres ne veulent plus recevoir, de manière passive et méprisante, des prestations venues de l’extérieur. Mais la limite de ces programmes, c’est qu’on transfère la responsabilité de trouver une solution aux problèmes à des gens qui ont peu de ressources. Et ils contribuent à légitimer la richesse des riches ! La philanthropie a tout de même pour effet de transformer en générosité ce qui est avant tout de l’accumulation privée de richesse, exonérée de fiscalité. C’est l’une des différences majeures entre les philanthropes d’aujourd’hui et ceux du temps de Rockfeller, qu’on surnommait les « barons voleurs » et qu’on accusait de corrompre les politiques et d’exploiter les ouvriers : Bill Gates ou Warren Buffet sont, eux, extrêmement populaires.

      Vous avez aussi noté que le quasi-unanimisme, autour de ces programmes, se fait, en réalité, contre les jeunes hommes noirs. Pourquoi ?
      La #solidarité des participants se construit #contre_la_minorité la plus démunie : ceux qu’on perçoit comme des délinquants - sauf s’ils passent à leur tour par le récit de la rédemption. Tout se passe comme s’il fallait absolument rejeter une minorité qui pose des problèmes pour être intégré à son tour moralement dans la société.

      #intégration_morale #respectabilité #guerre_entre_pauvres

      Une petite note. En matière d’empowerment, il semble qu’il en soit tout autrement dans des collectifs contestataires. La nécessité pour des collectifs de pauvres (chômeurs, précaires, par ex.) de disposer en leur sein d’acteurs non démunis de ressources (syndicalistes, ex étudiants, intermittents) pour forcer l’espace public (en faire exister un) sans risquer d’emblée marginalisation, invisibilité maintenue ou criminalisation ne va pas sans contradictions internes et elle se couple, spécialement en période de reflux dune survalorisation des moins intégrés socialement (les plus dominés étant alors présentés, au nom du concret, comme les seuls porteurs de la vérité).

      Bon, il semble qu’il faille essayer de cueillir ce livre, c’est l’un des rares académiques à enquêter sur le terrain et à donner, avec toute la politesse bourgeoise et scientifique requise, des éléments critiques qui peuvent être utilisés dans une autre perpective que la sienne.

    • Les personnes pauvres ne veulent plus recevoir, de manière passive et méprisante, des prestations venues de l’extérieur

      Encore la confusion entre sociale et aide aux pauvres, « les #assistés ». Non la #sécurité_sociale ne signifie pas que l’on aide les plus démunis mais que l’on socialise, au contraire de privatiser, des ressources pour sécuriser la vie des individus. Parfois cette sécurité est réservée à un moment de la vie particulièrement instable.

    • L’autonomie, fiction nécessaire de l’insertion ? Nicolas Duvoux
      http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=4026

      Les politiques d’insertion sont exemplaires de la #normativité de l’autonomie dans la société française contemporaine. La contractualisation des relations entre les usagers et les institutions invite les premiers à prouver expressément qu’ils veulent adhérer à la société pour bénéficier de la solidarité de celle-ci. Ces politiques sont de part en part traversées par une logique de la reconnaissance des formes de relation à soi. Chacun y est considéré comme responsable de sa vie, et chacun va devoir trouver en soi les motifs de sa participation à la société.

      Cependant, la valorisation de l’autonomie individuelle a pour pendant une condamnation accrue des comportements considérés comme déviants. Ce renversement est structurel. Pour en rendre compte, on peut suivre ici François Dubet lorsqu’il affirme que « de manière plus ou moins latente, le principe d’autonomie est sous-tendu par une conception héroïque d’un sujet capable de se construire lui-même et donc porté à “blâmer la victime” ». La référence à l’autonomie dans l’insertion apparaît dès lors comme une façon d’adapter cet idéal aux possibilités effectives des individus.

    • Mouais, il y a plusieurs compréhensions du terme. Je dirais plutôt à l’aune de ce qu’enseigne la vie dans le capitalisme - et non pas la philosophie classique - prendre collectivement la liberté de se donner une loi contre celles de ce monde.

      Mais ce qui parait dominer ici actuellement c’est plutôt l’individualisation et l’évitement du conflit collectif, donc pour qui a pour rôle de prévenir les conflits, le majoritaire, ce que dit Duvoux, une norme de l’intégration sociale ; et minoritairement, une vague et impossible aspiration quasi-autarcique. Dans les deux cas, la possibilité d’une estime de soi dans un monde de violence et d’inégalités. Être respectable, suffisamment « normal », ou ne pas se mépriser d’avoir à jouer une participation obligée en parant ses quelques « arts de faire », les écarts aux normes que l’on arrive à développer ou tenir, d’une légitimité idéologique, d’une couche de généralité. (ainsi le dernier édito de Jeff Klak qui se termine par « se tenir chaud » résume-t-il bien le motif dont sont tissés les bandes, groupes et familles élargies où, sous des oripeaux de plus ou moins bon goût, chacun se devrait de trouver refuge).

    • L’autonomie obligatoire. Sociologie du gouvernement de soi à l’école, d’Héloïse Durler (une note de lecture)
      http://lectures.revues.org/17435

      « Sois autonome ! » ou comment dépasser les contradictions d’une « injonction paradoxale » d’une « valeur phare des normes éducatives » contemporaines qui prescrit à l’enseignant d’ « amener l’élève à vouloir librement ce qui lui est imposé dans le cadre scolaire » (p. 10). Tel est l’enjeu au cœur du livre d’Héloïse Durler issu de sa thèse de doctorat. (...)
      Selon elle, on peut raccrocher « l’entreprise d’engagement scolaire » à la « montée managériale par l’autonomie » au travers du « new public management » qui n’épargne ni le monde du travail, l’action sociale ni les politiques éducatives. Par ailleurs, cette entreprise n’est pas étrangère à l’idéologie du « projet » plusieurs fois évoquée et rapidement explorée (p. 34-35) mais, pour parachever la démonstration, il était possible de lui imposer un même traitement qu’aux autres mots-plastiques récurrents des discours concernant les dispositifs éducatifs que sont les notions de « compétence », « objectifs », « qualité » ou de « participation ». En suivant, on peut interroger comment cette « autonomie obligatoire » s’inscrit dans la « nouvelle école capitaliste » de Laval et al. dès lors que les logiques néolibérales du monde du travail pénètrent plus avant le monde l’éducation, davantage orienté depuis les années 1960 vers « l’insertion professionnelle et sociale des jeunes générations » (p. 148) voire pour envisager la construction de la « servitude volontaire aujourd’hui ».

      #autonomie_obligatoire

    • @aude_v pardon, mais quand j’écris plus haut « se tenir chaud » résume-t-il bien le motif dont sont tissés les bandes, groupes et familles élargies où, sous des oripeaux de plus ou moins bon goût, chacun se devrait de trouver refuge", il me semble que ce n’est pas une manière d’encenser cet aspect "affinitaire". C’est souvent un aspect nécessaire (car c’est là que certains partages peuvent avoir lieu, les exemples sont légion : apprendre à parler dans un collectif ça commence souvent par une zone d’entente moins étendue que celle où se prononce "la parole publique", lire et/ou écrire pour qui n’est pas déjà rodé à le faire "dans son coin" à partir du commun, ça nécessite svt une dimension d’"atelier"), mais il est parfaitement insuffisant si il n’est pas lié, ouvert, circulant, confronté à de de l’hétérogène plus déroutant encore que l’hétérogénéité qui déjà le constitue. Par exemple du fait d’une participation à des conflits dans lesquels sont impliqués de plein droit des inconnus, ce qui me parait une vérification indispensable. Et parfois il n’y a même pas besoin d’affinité pour se trouver lié par une cause et par là à ceux qui s’en sont emparé. Sans doute n’avons nous pas vécu le même genre de malheurs de la militance.

    • Phrases ardues, je sais pas si celle là l’était tant que ça, @aude_v, mais je vois bien qu’il m’arrive souvent de m’exprimer de façon confuse. Au point de me dire que je devrais me limiter à envoyer du matériel sans écrire.

      Sinon, pas très sûr de la polarité ascétisme/consumérisme. Pour ce que j’ai connu, il est systématique qu’à un moment ou un autre, des « militants » en viennent à se plaindre de fournir du travail pour des gens qui l’utilisent en free riders. Par exemple, lors de permanences destinées à des précaires et chômeurs. Mais on voit là même chez des syndicalistes. Et un « groupe révolutionnaire » qui déplore la « passivité générale » dit aussi quelque chose du même genre. Cette plainte est celle de celui qui « travaille » et se « sent exploité », ce ceux qui désirent et sont confrontés à une forme d’acédie vis à vis des objet et des rites (aussi incertains soient ils) qu’ils ont élus parmi ceux qui leur paraissent destinés à être aimés.

      Chez les chômistes et pocherons, quand il se passe quelque chose, quand par exemple un « cas », une action, un instant, se lie à une montée en généralité, à une perspective réellement vécue, quand quelqu’un qui ne fait « que passer » permet d’apprendre, de découvrir quelque chose, ce qui est déjà marquer des points, la question du « consumérisme » n’a pas lieu d’être (prenez ce que vous voulez, comme vous pouvez, barrez vous vite si vous voulez, vous nous privez de rien, on est là pour ça, on a tout à gagner). Et puis c’est aussi la manière de faire qui va déterminer une « relation de service » ou de l’entraide éventuelle. Le contre don est pas une norme.

      Je crois que cette façon de se poser et de se dire est un pendant masochiste de la joie qu’il y a à s’approprier, transformer quelque chose. Un régurgitement dû au reflux politique, la parole d’un défaut d’affinité à la matière en jeu. Faudrait passer à autre chose. Et souvent ça tourne en boucle.

      Bon, je met ton papier en liste de lecture...

    • Ceux dont tu causes, avec leurs réus si importantes, ressemblent à des apprentis politiciens (ils disent même pas comme on le voit dans des collectifs précaires chômeurs, « ah là je peux pas j’ai du taff », les taches utiles restant à effectuer par les disponibles). Et si ils ratent leur parcours et/ou renvoient pas l’ascenseur, on peu l’avoir mauvaise. M’enfin faire rire des carriéristes, c’est rarement un bon investissement.

  • 200 000 cancers de l’endomètre évités en dix ans grâce à la pilule - Libération
    http://www.liberation.fr/vous/2015/08/05/200-000-cancers-de-l-endometre-evites-en-dix-ans-grace-a-la-pilule_135902

    Mouais, postulat admis... ça veut dire quoi concrètement ?

    Les scientifiques partaient du postulat, admis par la communauté médicale, que l’usage de la pilule peut réduire le risque d’apparition de cancer de l’endomètre. L’objectif de l’étude était donc principalement de chiffrer le rôle joué par les contraceptifs, et de mesurer si ceux-ci pouvaient continuer d’agir, même lorsque la femme a cessé de les prendre.

    L’usage de la pilule pourrait également entraîner une légère augmentation du risque de cancer du sein, du col de l’utérus et du foie, selon des mises en garde publiées en 2005 par l’agence du cancer de l’OMS, l’IARC, qui soulignait par ailleurs déjà l’effet protecteur que peut jouer la pilule dans les cancers de l’endomètre et de l’ovaire. De quoi être un peu perdu.

    @monolecte ? #santé #cancer #pilule #femmes


  • Le crime farpait, Álex de la Iglesia, 2004
    On m’a demandé d’être plus clair dans mes critiques à 2 balles et de parler d’avantage des films. Mouais. Et pour une fois il faudrait que je dise si ça m’a plu ou non. Pfff.
    Bon alors oui ça m’a plu. C’est une comédie. Ca raconte l’histoire d’un homme qui s’occupe du rayon lingerie femme d’un grand magasin et il est en concurrence avec le gérant du rayon lingerie homme et puis un jour son concurrent obtient la direction de tout le magasin, alors le héros le tue. Et puis après ... pffff, non c’est vraiment trop chiant les synopsis.
    En tout cas cette actrice qui est aussi souvent désignée comme l’actrice la plus laide du monde joue à merveille sur ses attributs. Elle bouffe le héros dans tous les sens du terme et nous attire une sympathie délectable.
    L’humour noir de ce film est encore plus méticuleux que le très esprit canal 99 Francs. Et comparer Toledo à Dujardin ... Je n’oserais pas.
    https://www.youtube.com/watch?v=hD93XdlQyCg

    #critique_a_2_balles #Le_crime_farpait #Alex_de_la_Iglesia #2004 #comédie #Monica_Cervera #cinéma #humour_noir

  • Quelle évolution de la figure du hacker dans la fiction ?
    http://creative.arte.tv/fr/bits-hacking

    De l’ado irresponsable au justicier masqué, l’évolution de la figure du hacker dans la fiction raconte comment la cyber-guerre a changé de définition dans l’esprit du public. Reconnectons les paquets ensemble.

    -- Allo ui cer internet !?

    Mouais. bon en tous cas, hacking (en son sens piratage/intrusion informatique) ou pas, la représentation de l’informatique, des interfaces, des actions "numériques", des mobiles, etc. au cinéma est un champ d’exploration passionnant et de plus en plus pressant. Il y a bien quelques tentatives plus ou moins réussies, mais le défi reste encore largement à relever.
    L’une des proposition les plus intéressantes et stimulantes reste à mon avis celle du films « Hackers » (1995) de Iain Softley, qui sur le fond ne comporte pas d’absurdités fondamentales (même si ça reste du cinéma) et sur la forme s’affranchit de tout réalisme. Je trouve ça assez convainquant.

    #Cinéma #Culture_populaire #Geek #Hacker_(sécurité_informatique) #Informatique #Internet #Numérique #Représentation_(art)

  • Pourquoi nous avons fermé notre librairie en ligne | Les Éditions Numeriklivres

    http://numeriklivres.info/pourquoi-nous-avons-ferme-notre-librairie-en-ligne

    Signalé par @cdb_77

    Pourquoi nous avons fermé notre librairie en ligne

    Nous avons fermé en décembre notre librairie en ligne. Nous en étions à notre troisième expérience en 5 ans dans le domaine. On ne peut pas dire que l’on a pas essayé, puis persévéré. Aujourd’hui, nous savons qu’une maison d’édition nativement numérique n’a pas besoin de gérer sa propre librairie en ligne ; c’est beaucoup de travail, des coûts plus ou moins importants et cela ne rapporte strictement rien, mais absolument rien, ni à l’auteur, ni à l’éditeur. J’en vois encore qui s’obstine sur ce chemin ; je leur souhaite bien du courage.

    Première leçon que je tire de cette expérience : la vente en ligne est un métier à part entière qui nécessite une organisation adéquate. Et ne vous laissez pas berner par les « Vendre sur le Web en un clic », « Gagnez des milliards sur Internet », « Créer votre boutique en ligne en 5 minutes ». Foutaises et re-foutaises. Compte tenu de la petitesse de nos structures éditoriales, nous devons immanquablement faire des choix et autant que faire se peut, des choix judicieux. Pour qu’une librairie intégrée fonctionne, il faut carrément travailler dessus à temps plein (mise en ligne, référencement, marketing, etc.) avec des compétences adéquates qui ne sont pas innées. Mais ce temps plein, nous ne l’avons pas. En fait si nous l’avons mais nous avons choisi de le mettre ailleurs, là où il sera le plus rentable : dans le travail éditorial et la valorisation de notre catalogue sur le Web, et croyez-moi, c’est déjà beaucoup et surtout essentiel, bien plus essentiel que d’avoir à tout prix sa propre librairie en ligne.

    #édition #édition_en_ligne

    • Yep, je le disais aussi il y a 15 ans aux petits producteurs de foie gras du coin : la vente en ligne, en vrai, c’est de la #VPC. L’interface se passe du papier, mais c’est tout. Pour tout le reste, c’est un autre métier que le vôtre : gestion des stocks, logistiques, retours, réclamations.
      En gros, je prêchais dans le désert pour une sorte de plate-forme de vente collective, capable de gérer tout le bordel.

    • Sans compter prise de photo, publications etc...Ça finit en bénévolat hyper stressant qui coûte le lard du chat. Un site de vente par internet a besoin d’une structure qui doit être payée en conséquence. En solo, on se fait bouffer !

    • Mouais, ça dépend. Yen a qui savent très bien gérer les stocks. Et ça dépend de ce qu’on vend : de la nourriture, des livres ou même des produits numériques (là ça parle de fichiers virtuels, donc bon, les stocks…). Il y a même des écrivains qui ont leur propre site de vente, qui stockent, et qui ne payent que le dernier maillon : le distributeur. Ce qui fait 70% pour l’auteur. Mais bon là c’est quand on est auteur et qu’on est déjà un peu connu. Là plus haut il s’agit d’un éditeur.

      car le lecteur est libre de télécharger son bouquin là où il le souhaite. Nous n’avons pas à juger de ces choix.

      Ben si. C’est même pas « juger » c’est proposer d’autres choses, plus libérateur que les autres. Avec cette manière de penser ben on reste sur Amazon tout le temps, et dans d’autres domaines on laisse Windows, OSX, Internet Explorer, MSOffice, et basta, et on essaye jamais d’amener les gens à utiliser des logiciels libres.

      Mais dans la logique capitaliste ("je suis une entreprise") c’est logique finalement : le commerce n’a pas de moral, on ne juge pas, on doit générer de l’argent avant tout.

  • Des films en immersion sur le monde du travail
    http://www.autourdu1ermai.fr/fiches/real/fiche-real-2645.html

    #Nina_Faure utilise le pseudonyme #Juliette_Guibaud lorsqu’elle réalise des #films en #immersion sur le monde du #travail.

    C’est le cas pour les films Dans la boîte, Rien à foutre et La Dépêche du midi.

    Plusieurs de ces films sont visibles en ligne, à voir et recommander. On peut commencer par Rien à foutre, franchement joyeux.

    https://www.youtube.com/watch?feature=player_detailpage&v=RQSn3AyLnWU

    #humour #critique_sociale #salariat #précarité

    • simplicissimus cite un passage croustillant de la vidéo ; quant à moi je suis content car il y a de nouvelles vidéos sur la chaîne youtube de Nina/Juliette (je connaissais celle-ci mais pas les nouvelles)

    • Mouais... « Rien à foutre » me laisse une impression « très » mitigée. Comme toujours avec cette équipe, qui met en scène des sujets vrais et importants, mais toujours sur un mode que je trouve perso complètement affligeant et destructif (compte tenu du fait que l’exploitation au travail est déjà assez destructive comme ça, il y a d’autres moyens de se battre). J’aime bien son « journées des mortes » et quelques un de ses articles utiles, mais...

      je n’avais pas réalisé que nina/juliette participe aussi à un film tout à fait indigne réalisé pour le compte du diplo sur le DIplo,
      https://www.youtube.com/watch?v=1xPHLaAdx3o

      film aussi totalement affligeant de bassesse. Il y avait d’autres moyens de parler de ce journal, d’autre chose à dire, là c’est très très petit.

    • Ce n’est pas petit, c’est de l’humour méchant. L’humour n’est pas forcément gentil et mignon. Et on est pas obligé d’être toujours gentil (ou d’ignorer) les gens qui sont pour une bonne partie de belles raclures.

      C’est comme sur une ZAD, si on veut : c’est bien de construire des cabanes et d’argumenter et de monter des dossiers intelligents, il faut le faire. Mais il faut aussi détruire les machines de l’ennemi car il continue d’avancer (et se moquer de lui au passage, car ça fait du bien). Une seule stratégie gentille et constructive n’est pas suffisante. Il faut multiplier les angles d’attaques.

    • Moi j’aime bien le film de promo du Monde Diplo. Même si
      moi aussi je ne lis qu’épisodiquement le Monde Diplo et si je ne suis pas absolument toujours d’accord avec (d’ailleurs je lis aussi le Figaro et pareil je ne suis pas toujours d’accord avec).

      Tous ces Califes qui monopolisent les canaux dominants d’information, il faudrait vraiment les enduire de plumes et de goudron.
      Le libéralisme ce devrait être la concurrence des idées et pas toujours le même tout petit quarteron d’autoproclamés experts, tout le temps et partout, Monsieur Reynié !
      D’ailleurs ils ont l’air d’être presque tous réac à Science Po Paris ? Pourquoi ?

    • @reka, à l’inverse de ce que tu dis, je trouve salubre que le management, l’exploitation, la précarité, l’emprise des normes, la culture d’entreprise, la concurrence en prennent pour leur grade, comme c’est le cas dans Rien à foutre avant de se faire virer. C’est plus que nécessaire, vital, en l’occurrence. Parce qu’il peut être joyeux de #détruire_ce_qui_nous_détruit. Et si il y a bien d’autres moyens de se battre, cela passe le plus souvent là aussi par des formes de renversement de l’ordre des choses (la grève n’est pas pour rien un arrêt du travail, la coalition, une échappée hors de la séparation, etc.). Il s’agit d’être en mesure de porter tort.

      Quant au film Réponses diplomatiques, même quand comme moi on aime pas le MD (étatiste, tiers mondiste, mais... oui, il m’arrive d’en lire des morceaux), on peut apprécier de voir mis en lumière la veulerie des chiens de garde (l’expression n’est pas récente, c’était le titre d’un livre de Nizan en 1932).

      Est-il besoin d’avoir été interdit bancaire pour se marrer en voyant ça ?

    • Mouais, ça pourrait aller quand c’est pour un truc affiché au même endroit, mais ce que je trouve le plus compliqué c’est quand t’as des zones entières qui ne sont plus au même endroit.

      Par exemple si en grand écran t’as plein de place, tu peux placer 2 ou 3 bannières verticales dans une colonne tout à droite (pour du LTR). Mais en plus petit écran, tu peux toujours mettre toutes tes colonnes à la suite, mais ces bannières se retrouveront tout en bas de la page. Alors qu’en grand écran, elles sont visibles dès le haut de page. Or si les annonceurs payent plus pour la première bannière du haut, ça va pas forcément leur plaire de se retrouver en bas de page…

      Enfin bon, je n’y connais pas grand chose à ce monde bizarre qu’est la publicité en ligne, vu que je suis contre et que je mets des anti-pubs dans mon navigateur. Mais je trouve ça super compliqué quand même. Et même si rare, ça reste des demandes qu’on a de temps en temps, donc c’est bien d’avoir des outils, méthodes, patterns sous la main pour savoir comment faire avec nos nouveaux sites en responsive…

    • Avec les nouveaux serveurs de pubs asynchrones, il devient plus facile de préparer les zones d’affichage après chargement de la page, une fois que l’on sait où on a de la place.

      Mais plein de sites ne sont pas encore équipés de ces nouvelles versions et font n’importe quoi.

      Les anglo-saxons ont simplifié la problématique en n’utilisant quasiment plus que le format « pavé » de 300x250 pixels, qui se place plus facilement en tout endroit.

  • Du célibat des machines, même
    http://romy.tetue.net/du-celibat-des-machines-meme

    Je n’ai donc jamais compris les « machines célibataires », expression dont Marcel Duchamp est l’inventeur, initialement pour désigner la partie inférieure de son grand œuvre, « Le Grand Verre », dont le titre original est « La Mariée mise à nu par ses célibataires, même ». Mouais. Même. Tout ce que j’y voyais c’était, non pas une machine mais, entre voyeurisme et effeuillage, la énième représentation d’un désir, toujours le même, celui masculin hétérosexuel, celui de mater de la meuf à poil.

    #machine #machines_célibataires
    #Duchamp #Deleuze #Guattari

    • Je pense qu’il faut lire, pour ma part (et pour ceux qui sont paresseux comme moi) il y a ça :
      http://www.ted.com/talks/dan_pink_on_motivation?language=fr
      Je pense que ce gars est à la psychologie sociale ce que Al Gore est à la climatologie : un orateur talentueux efficace pour vulgariser un sujet iconoclaste.

      Mine de rien, même si en tout bon américain il ne peut pas frontalement s’opposer au libéralisme capitaliste, il affirme en substance que le dogme de la « loi du profit » qui est à la base du libéralisme économique ("l’humain est un individu exclusivement animé par des motivations marchandes et son intérêt particulier") est une connerie.
      J’ai trouvé son approche très très subversive, ça ne ressemble pas à un énième bouquin de #management. Il montre que les gens préfèrent se comporter en adultes, que les entreprises les infantilisent, et que si tout le monde prend conscience qu’on peut envoyer balader l’autorité de l’entreprise (bâton) et notre dépendance psychologique à l’argent (carotte), en se comportant simplement en adultes responsables, c’est tout le système capitaliste qui peut s’effondrer, les entreprises (en tant qu’organisations fonctionnelles créatrices de « richesses » au sens de bien ou services socialement utiles), elles, survivront...

      #dan_pink

    • J’ai trouvé... Frederick herzberg... et sa théorie de la motivation.
      c’est à lui que le résumé me faisait penser
      (qui a dit qu’après 40 ans, la mémoire se carapatait ???)

  • Les personnes qui parlent plusieurs langues ont aussi plusieurs personnalités | Slate.fr
    http://www.slate.fr/culture/86313/personnes-qui-parlent-plusieurs-langues-plusieurs-personnalites

    Raffa

    Les personnes qui parlent plusieurs langues ont aussi plusieurs personnalités | Slate.fr - http://www.slate.fr/culture...

    23 minutes ago

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    "A l’occasion de la sortie de cet essai, le magazine New Republic se penche sur la question du multilinguisme, qui mène à des personnalités multiples. « Entre 2001 et 2003, les linguistes Jean-Marc Dewaele et Aneta Pavlenko ont interrogé plus d’un millier de personnes bilingues, et leur ont demandé s’ils avaient le sentiment “d’être une personne différente” quand ils parlent des langues différentes. Près de 2/3 ont assuré que c’était le cas »." - (...)

  • Outernet ou l’accès universel et gratuit à #Internet depuis l’espace
    http://www.silicon.fr/outernet-acces-internet-gratuit-universel-espace-92790.html

    Si l’Outernet arrive à déployer ses ailes ou plutôt à se mettre en orbite, il pourrait révolutionner l’accès à #Internet et le rendre universellement gratuit. Via un réseau de centaines de satellites low cost. […]

    Je sais pas pourquoi, mais ça semble à la fois évident et pas crédible… Mais l’idée est récurrente, à commencer chez Amazon : http://www.extremetech.com/electronics/164811-amazon-testing-licensed-#wifi-could-lead-to-cheap-unified-global

    • On en apprend plus sur http://www.contrepoints.org/2014/02/25/157723-outernet-linternet-gratuit-universel-et-non-censure

      La constellation de #satellites sera placée à une orbite basse et connectée à un réseau de stations au sol.

      Station = terminal ou relais ? Car s’il faut des relais au sol, ça me semble moins intéressant pour « lutter contre la censure ».

      Au début, les premiers satellites ne pourront diffuser qu’une communication unidirectionnelle, avant de passer à une communication bidirectionnelle lorsqu’ils seront suffisamment nombreux.

      Forcément, si c’est du wifi et sans relais au sol, ça ne peut être qu’unidirectionnel... Et donc je vois pas comment on lutte plus efficacement et significativement contre la censure quand les requêtes des utilisateurs passent encore par le réseau « national ».

      Cependant, l’ensemble des sites Web ne seront pas accessibles, la priorité étant donnée aux sites proposant des actualités internationales indépendantes, à l’encyclopédie #Wikipédia ou aux services d’éducation en ligne par exemple. Il est prévu que les utilisateurs puissent choisir eux-mêmes la liste des sites/services prioritaires par #SMS ou par application #smartphone.

      Mouais. Bon. Bref, pour tout savoir, c’est par ici : https://www.outernet.is

    • @stephane Oui, en effet. Je suis arrivé sur silicon.fr via un respecté twittos IT... Je ferai mieux de partager les sources originales à l’avenir, mais c’est surprenant ces articles aussi approximatifs dans une presse soit disant plus ou moins spécialisée. Et quand je pense qu’il doit en être autant sur des sujets dont je n’ai pas les clefs pour voir ou soupçonner les approximations (ou les erreurs) c’est carrément inquiétant...

  • #Bitcoin est dans la tourmente après la découverte d’un « #bug de maléabilité »
    http://www.pcinpact.com/news/85943-bitcoin-est-dans-tourmente-apres-decouverte-dun-bug-maleabilite.htm

    Silk Road est un site très connu des #amateurs de #Bitcoin, sur lequel il est possible d’acheter toutes sortes de marchandises, parfois illégales tout en gardant un certain anonymat, les transactions s’effectuant avec la fameuse crypto-#monnaie. Dernièrement, des #pirates ont dérobé 4474,26 Bitcoins sur ce site en exploitant une faille du protocole de la monnaie ce qui a entrainé une forte chute de son cours.Lire la suite […]

    • Mouais, sauf que le diagnostic est très discuté. L’article de PCinpact est très médiocre, aucune enquête, aucun croisement de l’info et aucune allusion aux nombreuses critiques de l’annonce de MtGox comme http://www.coindesk.com/bitcoin-bug-guide-transaction-malleability . Du travail de stagiaire.

      Une seule place de marché, MtGox, a suspendu momentanément les retraits à cause de cette bogue, et le reste de la communauté Bitcoin suggère que cette décision a en fait des causes internes à MtGox. En effet, la bogue en question est connue depuis longtemps. (La page https://en.bitcoin.it/wiki/Transaction_Malleability date de janvier 2013.)

    • @stephane Tu es un peu dur, mais tu n’as pas complètement tord. Si la valeur absolue du bitcoin n’a pas beaucoup de sens, sa valeur relative sur les différentes places de marché est plus significative, et la tendance est bien celle décrite dans l’article.
      Chez le français Bitcoin Central par exemple, le bitcoin était à 600€ le 5 février, et hier il est descendu jusqu’à moins de 450€.
      https://bitcoin-central.net/page/stats/trades

      Sinon certains commentaires de l’article sont plus intéressants, notamment celui de Istep :
      http://www.pcinpact.com/news/85943-bitcoin-est-dans-tourmente-apres-decouverte-dun-bug-maleabilite.htm?

      Ce n’est pas du tout un bug dans le protocole bitcoin, mais une mauvaise utilisation de la part de MtGox.

      Pour faire simple, une transaction BTC a plusieurs « attributs » (emetteur, dest, date, etc.) et un checksum. Ce que MtGox n’avait pas compris, c’est que ce checksum ne porte pas sur l’ensemble des attributs de cette transaction, en effet, les attributs secondaires sans grande importance, ne sont pas pris en compte dans le calcul du checksum.
      Quand quelqu’un fait un transfer de chez MtGox vers l’extérieur, ils ont un « bot » qui vérifie que la transaction s’est bien faite en vérifiant ce checksum. Là où ça foire, c’est que si quelqu’un envoie/injecte rapidement une deuxième transaction identique mais avec un attribut secondaire qui a changé et qu’il est reçu avant l’original de MtGox, alors l’original ne sera pas validé, et donc, le bot de MtGox ne recevra pas la confirmation que le transfer s’est bien fait.
      Notez que dans TOUS les cas, l’émetteur est bien débité, et que le récepteur a bien au final ses pépêtes.

      Dans le cas de MtGox, les utilisateurs frauduleux envoient un mail à MtGox pour se plaindre (faussement) qu’il n’ont rien reçu. MtGox voit que le bot n’a pas eu de confirmation, et donc, bêtement, ils réinitient la transaction alors que la première était bonne !

      Pour résumer, il n’y absolument aucun problème du côté de BTC, c’est uniquement l’algorithme de vérification utilisé par MtGox (il semble qu’ils soient les seuls à faire comme ça, mais pas sûr) qui est foireux.
      Ce que je trouve déplorable, c’est l’annonce de MtGox qui a mis la faute sur le BTC, alors que non