city:moulineaux

  • Sous-traitance à La Poste, le procès
    https://www.mediapart.fr/journal/economie/130519/sous-traitance-la-poste-le-proces

    Le tribunal de Nanterre juge ce lundi le recours trop systématique de La Poste à des sous-traitants, mal payés et moins bien traités que les facteurs classiques, au centre d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). L’enquête a été déclenchée par la noyade d’un livreur fin 2012. « On sous-traite l’intégralité de notre activité principale. On sait bien que ce n’est pas légal », affirme un manager de La Poste.

    #SOCIAL #syndicats,_Seydou_Bagaga,_colis,_sous-traitance,_social,_La_Poste

  • « Correspondants à l’étranger, nous ne pouvons pas travailler sans filet »
    https://www.liberation.fr/debats/2018/09/16/correspondants-a-l-etranger-nous-ne-pouvons-pas-travailler-sans-filet_167

    Radio France Internationale assure de moins en moins de protection sociale à ses journalistes à travers le monde. Comment assurer un métier parfois dangereux, couvrir des événements dans des zones de conflit ?

    Ce lundi, nous cessons le travail. Pas de gaieté de cœur. Mais parce que nous ne pouvons plus remplir notre mission. Un de nos employeurs principaux, Radio France Internationale (RFI), a décidé début août de cesser de cotiser pour nous, correspondants à l’étranger, sur nos bulletins de paie. Depuis deux ans, RFI ne contribuait déjà plus au système de protection sociale pour ses nouveaux correspondants. Désormais, plus de Sécurité sociale. Plus de retraite. Pour aucun d’entre nous.

    « Grève votée à RFI : correspondants et pigistes dénoncent leurs conditions de travail »
    https://www.lesinrocks.com/2018/09/14/actualite/greve-votee-rfi-correspondants-et-pigistes-denoncent-leurs-conditions-de

    La révolte des précaires. Voilà à quoi ressemble le ras-le-bol des petites mains et des grandes voix essentielles au fonctionnement d’une des plus prestigieuses rédactions radiophoniques francophones : Radio France Internationale (RFI).

    Depuis des mois, pigistes et correspondants à l’étranger, soit une grande partie des forces vives de l’antenne, sont sur le point de craquer. Plus de sécurité sociale ni de retraite automatiques, piges mal rétribuées, paiement en retard, santé en danger, problèmes administratifs...

    Du siège d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) aux quatre coins du globe, le quotidien des « précaires » de RFI comme ils se désignent, est devenu un calvaire. Pour le dénoncer, ces derniers, épaulés par les syndicats (CFDT, CFTC, FO et SNJ), ont déposé un préavis de grève concernant l’ensemble des salariés pour lundi 17 septembre, confirmé par un vote en assemblée générale vendredi 14, à midi.

    #RFI #journalisme #radio

  • Affaire Benalla : les PV d’audition des policiers contredisent la version de l’Élysée
    16h22, le 01 août 2018, modifié à 16h43, le 01 août 2018
    http://www.europe1.fr/societe/affaire-benalla-les-pv-daudition-des-policiers-contredisent-la-version-de-le

    Dans leurs procès-verbaux d’audition, consultés par « Le Monde », les trois policiers mis en examen dans l’affaire Benalla évoquent des liens directs entre le chef de l’Etat et son ex-collaborateur.
    (...)
    Les chefs du GSPR « ostracisés » par Benalla. Devant les enquêteurs, les trois hommes n’ont pas nié les faits mais ont affirmé avoir agi en raison de la proximité entre Alexandre Benalla et Emmanuel Macron, selon des procès-verbaux de leurs auditions consultés par Le Monde. « Depuis l’élection de Monsieur Macron, les chefs du groupe de sécurité de la présidence de la République (GSPR) étaient ostracisés par la présence de Monsieur Benalla », a notamment affirmé l’un d’entre eux, un commissaire âgé de 30 ans. Selon lui, le collaborateur communiquait « les souhaits et les volontés du président » lors de ses déplacements et était destinataire, « au quotidien, des télégrammes et notes confidentielles ».

    « Quand le chef de la DOPC (direction de l’ordre public et de la circulation, ndlr) et Monsieur Benalla [étaient] ensemble sur un service d’ordre et que le président [devait] communiquer une volonté particulière en matière de sécurité (...), il [appelait] Monsieur Benalla sur son téléphone », a également affirmé ce commissaire, indiquant que « plusieurs témoins » avaient fait état d’un « lien direct téléphonique » entre les deux hommes lors de la parade de l’équipe de France sur les Champs-Elysées.

    Une version différente de celle de l’Elysée. « Pour nous, Monsieur Benalla [représentait] Emmanuel Macron pour tous les sujets de sécurité », a encore affirmé le fonctionnaire. Un autre des trois policiers mis en cause, nommé officier de liaison à l’Elysée en mars, a quant à lui affirmé avoir accepté de transmettre les images « car cela concernait le directeur de cabinet adjoint et l’Elysée ». « J’avais besoin de reconnaissance dans ce nouveau poste », a-t-il affirmé selon Le Monde.

    Ces affirmations contredisent les explications fournies par l’entourage d’Emmanuel Macron et notamment le secrétaire général de l’Elysée Alexis Kohler. Devant la commission d’enquête du Sénat, le 26 juillet, ce dernier avait ainsi affirmé que « la sécurité du président de la République [était] toujours assurée par le commandement militaire ou le GSPR » et qu’Alexandre Benalla « n’avait pas de responsabilités les concernant ». « Nous n’employons pas de vigiles privés pour assurer la sécurité du chef de l’État », avait-il martelé.

    #Benalla

    • Affaire Benalla : les coulisses d’une perquisition ubuesque
      01 août 2018
      http://www.leparisien.fr/faits-divers/affaire-benalla-les-coulisses-d-une-perquisition-ubuesque-01-08-2018-7840

      La lecture des procès-verbaux de garde à vue d’Alexandre Benalla révèle les conditions grotesques dans lesquelles s’est déroulée la perquisition à son domicile d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine).

      Alexandre Benalla ne s’est guère montré coopératif lors de la perquisition de son domicile d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine). L’ancien protégé du Chef de l’Etat a même revendiqué d’avoir en partie fait le ménage avant le passage des enquêteurs.

      Même s’il autorise formellement les policiers à se rendre à son appartement, Alexandre Benalla assure qu’il n’en a pas les clés. Seule son épouse, qui, dit-il, se trouverait à l’étranger, en aurait la possession. Et il refuse de donner son numéro de téléphone.

      En ce 20 juillet au soir, le transport sur les lieux est donc cocasse. Le serrurier sollicité par les policiers de la brigade de répression de la délinquance aux personnes (BRDP) ne peut pas se déplacer. Et même si le parquet de Paris autorise les enquêteurs à rentrer y compris par la force, l’opération nécessite du matériel lourd compte tenu de la robustesse de la porte. Les policiers sollicitent alors leurs collègues d’Issy-les-Moulineaux qui n’ont pas les moyens nécessaires. Pas plus que l’équipage de la brigade anticriminalité averti. De guerre lasse, à 21h05, les enquêteurs apposent un scellé provisoire. (...)

    • Affaire Benalla : Pas d’élargissement des investigations à la disparition du coffre contenant des armes
      ENQUÊTE Le parquet a refusé d’élargir le champ d’investigation des juges d’instruction à une dissimulation de preuves, a indiqué vendredi une source judiciaire...
      20 Minutes avec AFP - Publié le 03/08/18 à 18h00
      https://www.20minutes.fr/faits_divers/2317323-20180803-affaire-benalla-elargissement-investigations-disparition-

      (...) Cet élément avait conduit Me Yassine Bouzrou, l’avocat du syndicat policier Vigi, partie civile dans cette affaire, à demander mardi à ce que les juges enquêtent également sur une « dissimulation de preuves ». Lors d’une perquisition, les enquêteurs sont cependant censés rechercher des preuves liées au délit ou au crime présumé dont ils sont saisis.

      Or, selon la source judiciaire, comme il n’est reproché aucune infraction sur les armes dans ce dossier à Alexandre Benalla, il n’y a pas lieu de délivrer un réquisitoire supplétif, a décidé jeudi le parquet de Paris. Placé sous contrôle judiciaire, avec interdiction de détenir des armes, l’ancien adjoint au chef de cabinet du président Emmanuel Macron avait finalement rapporté celles en sa possession à la justice

      .

  • Etudiante voilée : incident dans une école d’avocats
    http://www.leparisien.fr/societe/etudiante-voilee-incident-dans-une-ecole-d-avocats-17-01-2015-4455337.php

    Le monde feutré des robes noires n’est pas épargné par les tensions. Un avocat intervenant à l’école de formation professionnelle des barreaux (EFB) d’Issy-les-Moulineaux (Hauts-de-Seine) a quitté le cours de droit qu’il donnait vendredi après-midi après avoir exigé qu’une étudiante retire le foulard qu’elle portait, ce que la jeune femme a refusé.

    L’échange s’est produit dans un amphithéâtre où le professeur donnait un cours magistral.

    L’intervenant ne devrait pas poursuivre ses cours

    « Cet intervenant a remarqué qu’une des étudiantes portait un voile léger et lui a demandé de le retirer sans quoi il mettait fin au cours, confirme Jean-Louis Scaringella, le directeur de l’établissement. L’élève a refusé, invoquant le fait qu’elle n’enfreignait aucune loi. L’intervenant a alors quitté la salle. »

    Selon nos informations, le professeur en question est Me Grégoire Lafarge, un pénaliste parisien, avocat — entre autres — d’Isabelle Balkany, première adjointe au maire de Levallois (Hauts-de-Seine) ou du vice-président du Front national, Florian Philippot. Contacté, Me Lafarge n’a pas souhaité faire de commentaires.

    De son côté, le directeur de l’EFB, qui s’est déplacé sur place au moment des faits, indique avoir simplement « veillé au respect de la loi qui, effectivement, n’interdit pas le port du voile dans l’enseignement supérieur ». Toujours selon nos informations, l’avocat a fait savoir à la direction après l’incident qu’il n’entendait plus poursuivre ses cours au sein de l’école.

    #islamophobie