Et si on partageait le pouvoir dans l’entreprise ?
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Qu’elles s’appellent Chronoflex à Nantes, Favi à Hallencourt en Picardie, Poult à Montauban, ou encore Lippi à Mouthiers-sur-Boëme en Poitou-Charente ou Usocome à Haguenau, elles tendent à considérer leurs salariés comme des adultes responsables et non comme de bons petits soldats... à l’instar de leurs modèles : des géants mondiaux comme Harley-Davidson, Sun Hydraulics, ou encore W.L.Gore et Southwest Airlines. La plupart n’ont pas de parking réservé à la direction, ni de bureaux plus spacieux pour les cadres. Certaines ne regroupent pas leurs collaborateurs par service... mais par client. Beaucoup ne dispose plus d’une pointeuse. La plupart autorisent les salariés à fixer leurs propres emploi du temps et certaines n’ont plus aucuns managers, ni titres, ni grades. Les salariés choisissent leurs leaders, définissent eux-mêmes la description de leurs postes. Qu’est-ce qui unit ces entreprises performantes aux retours sur investissement élevés et au taux de rotation des salariés excessivement bas ? La considération et le respect qu’elles donnent à leurs salariés. « Ici on les écoute au lieu de leur dire quoi faire. On leur transmet toutes les informations sur la marche de l’entreprise leur permettant de prendre collectivement les meilleures décisions. On encourage la prise de risque sans avoir recours aux carottes et aux bâtons », résume Jean-François Zobrist, l’ancien patron de Favi, devenu leader mondial en fonderie sous-pression d’alliage cuivreux.