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  • Elia Suleiman, IT MUST BE HEAVEN

    Cannes, compétition. Le monde comme microcosme de la Palestine | Vendredi, 24 Mai, 2019 | Pierre Barbancey | L’Humanité
    https://www.humanite.fr/competition-le-monde-comme-microcosme-de-la-palestine-672687

    (...) Si loin, si proche. L’atmosphère sécuritaire, violente a envahi le globe, nous dit Elia Suleiman. Mais il ne fait surtout pas œuvre de documentaire géopolitique. D’abord, il utilise son arme de prédilection, arme fatale, le loufoque, voire le burlesque et l’absurde. Le rire lucide. Les instants sont d’autant plus décalés qu’ils éclatent à l’image, avec très peu de dialogues. Lui parle à juste titre de « poésie du silence qui est au cœur du langage cinématographique ». On l’oublie trop souvent. Une caresse tendre pour ceux qui subissent le dérèglement du monde, chauffeur de taxi à Big Apple ou SDF à Paname.

    La réflexion est moins légère qu’il n’y paraît. Que signifie « être chez soi » quand les traces du passé s’envolent, que les chansons traditionnelles font place à une musique synthétique sans frontières et que tout se ressemble ? ES finit par rentrer à Nazareth, en ayant observé qu’il est chez lui partout et nulle part à la fois. Heureusement, le citronnier qu’il avait planté avant de partir a poussé. Les fruits mûrissent, éclatants. L’espoir existe encore.


    Bande-Annonce : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19584173&cfilm=266837.html

    #Elia_Suleiman

  • Electro palestinienne : levant en poupe
    Guillaume Gendron, Libération, le 25 février 2019
    https://next.liberation.fr/musique/2019/02/24/electro-palestinienne-levant-en-poupe_1711373

    A l’occasion de la carte blanche donnée à Electrosteen à Paris, rencontre avec les figures majeures de « l’Arab Touch », une scène qui ne cesse de grandir et de s’exporter avec succès, donnant une visibilité inédite aux diverses facettes de l’identité palestinienne.

    Aux oreilles non arabisantes, le nom du club, Kabareet, sonne anodinement exotique. Confusion savamment pensée entre « cabaret » et le mot arabe pour « allumette ». Ce n’est pas tant que ce club soit un brasier mais plutôt une lueur : l’épicentre de la scène électronique palestinienne, ici à Haïfa, au nord d’Israël, dans cette ville mixte où les juifs vivent en haut de la colline et les Arabes au bord de la mer. Un refuge où tout le monde peut venir danser, boire et s’oublier. Y compris les Palestiniens de Cisjordanie entrés sans permis, parfois en escaladant les huit mètres de béton du mur de séparation.

    Nimbé dans une lumière pourpre, sous les voûtes d’une vieille bâtisse aux pierres apparentes, Ayed Fadel, cheveux ras à l’exception d’un luxuriant chignon de dreadlocks, annonce au micro le prochain DJ, venu spécialement de Londres. Le charismatique pilier du collectif Jazar Crew, maître des lieux, appelle la foule - piercée, tatouée, surlookée - à « s’aimer, à refuser le racisme, le sexisme et l’homophobie ». Dans une pièce attenante, à côté d’une tireuse à bière, Nasser Halahlih est d’humeur rétrospective. Ce lieu, ce n’est pas tant qu’il en avait rêvé, c’est que longtemps, il n’avait jamais songé qu’il puisse exister. « Il fallait un public, dit-il. Quand j’ai commencé, j’étais putain de seul. Il y a encore dix ans, avant le Jazar, t’aurais jamais pu ouvrir un tel endroit. Les choses ont beaucoup changé. »

    Nasser Halahlih, 37 ans (qui se produit le 1er mars à l’Institut du monde arabe (Paris Ve) dans le cadre des Arabofolies et de la carte blanche au projet « made in Palestine » Electrosteen) est souvent présenté comme le pionnier de cette scène palestinienne. Aussi protéiforme et éparpillée que soudée et cohérente, et désormais scrutée à l’échelle mondiale à l’heure où le microcosme techno se déchire sur la question du boycott culturel d’Israël. Le fiasco du Meteor Festival, en septembre, en a donné l’illustration flagrante, voyant la majorité des musiciens européens se retirer suite aux appels du collectif #DJsForPalestine, après des jours de débats houleux sur les réseaux.

    Bandes d’ados et raves sauvages
    Fils d’une figure du théâtre palestinien, Nasser Halahlih a grandi entre Nazareth et Haïfa, les deux grandes villes arabes d’Israël, avec un passeport affichant le chandelier à sept branches, comme tous ceux que l’Etat hébreu désigne comme la minorité « arabe-israélienne ». Les concernés se réfèrent généralement à eux-mêmes en tant que Palestiniens de « 48 », la date de création d’Israël. Et, du point de vue arabe, de la nakba (« la catastrophe »). Distinguo crucial, tant l’identité palestinienne est fragmentée - entre la diaspora, les réfugiés, les Gazaouis, les habitants de Cisjordanie sous occupation et donc « ceux de 48 ».

    Les années, l’isolation et la séparation des communautés ont creusé les différences sociales et culturelles, que ce mouvement cherche à enjamber, si ce n’est combler. D’où le nom du combo electro-pop emblématique de la diaspora, 47Soul (« l’âme de 47 »), quatuor faisant la navette entre la Jordanie et Londres et dont le tube de 2015 Intro to Shamstep (sham signifiant le Levant en arabe) constitue le climax des soirées de Ramallah à Jaffa (ville arabe accolée à Tel-Aviv). En 2018, The Guardian a même listé le shamstep comme l’un des sons de l’année.

    Les choses ainsi posées, Halahlih se gratte la tête et refait, à travers son parcours, l’archéologie du mouvement. Fan de rap, « comme tout le monde en Palestine dans les années 90-2000 », il s’inscrit à un atelier de DJing à 15 ans. Les autres participants sont juifs israéliens. Ils l’initient à la house, la trance, l’EDM. Les choses s’enchaînent : à Nazareth et Haïfa, il joue dans les mariages (« seule façon de vivre de la musique ici ») et s’aguerrit en parallèle à New York et Tel-Aviv. En 2008, il sort sur un label berlinois son premier EP, Checkpoint, avec le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie sur la pochette. « De la progressive psytrance », précise-t-il, même s’il se sent alors mal à l’aise dans ce milieu « bouffé par la drogue », sans référence à sa culture. « A l’époque, pour les Arabes, l’electro, c’était un truc tombé de l’espace, ils y pigeaient rien ! Partout, je cherchais des producteurs arabes et j’en trouvais jamais. »

    Cascades harmoniques
    Il finit par abandonner l’idée d’en vivre et part « bosser dans un bureau ». Jusqu’à ce que le Jazar Crew, à l’origine une bande d’ados de Haïfa organisant des raves sauvages, le sorte de sa retraite, au milieu des années 2010. Suivront les projets Fawda, en 2014 (des beats agrémentés d’oud électrifié et de slams politisés d’Ayed Fadel) et aujourd’hui Zenobia, en duo avec le claviériste Isam Elias, 27 ans. Halahlih espère en faire le « Daft Punk palestinien ». Moins de la mégalomanie qu’une volonté de se définir populaire et exigeant, audible partout mais fidèle au terreau originel. « Comme il y a eu la French Touch, voici l’Arab Touch, plaisante-t-il. Zenobia, c’était une reine, dont le royaume s’étendait de Palmyre jusqu’en Egypte. Le Levant, c’est notre ADN musical. Comme elle, on veut conquérir le monde et mélanger cet ADN à tous les genres, faire quelque chose sur lequel tu peux danser, du Brésil au Japon. »

    La formule de Zenobia se rattache à la mouvance electro-chaâbi, abusivement qualifiée de bande-son du printemps arabe et symbolisée par l’improbable trajectoire du chanteur de mariages syrien Omar Souleyman, devenu collaborateur de Diplo et adulé par les lecteurs de Pitchfork - Souleyman, de par son allégeance à Bachar al-Assad, est controversé au Moyen-Orient : le Jazar Crew, par exemple, refuse de jouer ses morceaux.

    Si, en live, Nasser Halahlih et Isam Elias revêtent un keffieh comme Souleyman, ils préfèrent citer le succès de 47Soul comme catalyseur de ce retour aux mélodies folkloriques. Pendant que Halahlih sculpte des nappes électroniques léchées, alternant vibe éthérée et kick martelant le rythme du dabké (la danse levantine du « coup de pied »), Elias laisse sa main droite de jazzeux marathonien broder en cascades les gammes mineures harmoniques, typiquement orientales, sur synthé acide. Le tandem, qui doit sortir un premier EP début avril, a signé à l’automne sur le label d’Acid Arab, duo français défricheur de l’orientalisme techno et ainsi aux premières loges pour voir le mouvement éclore.

    « Il y a toujours eu des gens qui faisaient du son dans les Territoires occupés, observe Guido Minisky d’Acid Arab. Mais longtemps, c’était plutôt des choses pas passionnantes autour de l’abstract hip-hop. La vague actuelle est plus popisante. Le risque serait qu’elle tombe dans les clichés avec la derbouka, les violonades et un sample de muezzin, mais eux cherchent à construire un truc intelligent, jouant de leurs codes culturels tout en adoptant une production moderne. C’est l’expertise qu’on leur apporte pendant qu’eux nous mettent à l’amende sur les mélodies au clavier. Quand il y a cette sincérité des deux côtés, Orient et Occident, on sort de la "recette" bête et méchante. »

    Ainsi, Acid Arab s’est aligné sur les convictions de cette scène émergente. A l’instar de Nicolas Jaar, icône électronique d’origine palestino-chilienne, les Français évitent désormais Tel-Aviv pour privilégier les clubs tenus par des « Palestiniens de 48 » ou dans les Territoires, sous l’égide du Jazar Crew. Las, leur premier concert à Ramallah en décembre a dû être annulé, les forces israéliennes ayant ce jour-là bouclé tous les accès au siège de l’Autorité palestinienne. Exemple des obstacles constitutifs de cet underground palestinien.

    Dynamique panarabe
    L’organisation l’été dernier d’un événement estampillé Boiler Room [1] à Ramallah, doublée du tournage d’un documentaire-manifeste, a achevé de mettre sur la carte sonique cette simili-capitale en Cisjordanie occupée, mal aimée mais berceau de créativité. Elle complète une sorte de triangle par-delà le mur et les check-points avec Haïfa et Jaffa - bien que ce dernier point soit en danger, le club phare Anna Loulou ayant récemment fermé, victime de la gentrification.

    La figure de proue est une jeune femme de 28 ans, Sama Abdulhadi, dite SAMA’ - sans doute l’étoile la plus brillante du mouvement, on pourra aussi l’entendre à l’IMA à Paris. Née en Jordanie et élevée dans une famille aisée à Ramallah, pianiste classique rompue à Chopin, la « première DJ de Palestine » a choisi une voie à l’opposé de l’electro-chaâbi. Sa techno sombre est dépouillée de références orientales (« cinq notes de oud sur un track, c’est pas de la musique arabe, c’est de la paresse », cingle-t-elle) et privilégie une sécheresse minérale. « J’ai découvert la techno à Beyrouth, pendant la Deuxième Intifada, raconte-t-elle. J’avais beaucoup de colère en moi, et ça m’a libérée. J’ai toujours mixé ce que je ressentais. Puis un jour, on m’a dit : "T’as un son berlinois." J’avais jamais mis les pieds en Allemagne… »

    Ingé-son nomade (formée en Grande-Bretagne, installée un temps au Caire et désormais partagée entre Paris et Ramallah), SAMA’ inscrit le mouvement dans une dynamique panarabe plus large, incluant l’Egypte et le Liban, mais ne perd pas de vue sa spécificité. « J’aime comparer cette musique à ce qui se jouait à Berlin avant la chute du Mur. En tant que Palestinien, où que tu sois, tu transportes le conflit. Pour moi, la techno, ce n’est pas une échappatoire liée aux drogues, mais plutôt quelque chose qui tient de la science-fiction : un lien avec le futur, un endroit sans politique, sans frontière, sans occupation. » Surtout, la musique lui a permis de créer des liens : « Avec les gars de Haïfa, de Jaffa, la diaspora, on est à nouveau une famille. »

    Au cœur du réacteur, le Jazar Crew joue les entremetteurs et les influenceurs. « A la base, la philosophie électronique a toujours été "rave against the machine", de Berlin à Detroit, prêche Ayed Fadel entre deux sets. Aujourd’hui, tu peux faire entendre le message palestinien en bookant SAMA’ dans ton festival ou en jouant à Kabareet. » Mais le plus important pour lui, c’est d’avoir créé « notre propre dancefloor. "Safe", ouvert à tous, même aux Israéliens. Du moins ceux qui respectent et comprennent que ce dancefloor vient autant de l’amour que de la colère ». Pour cette voix du mouvement, « il est très important que la scène électronique internationale comprenne que tout ne se limite plus à la bulle de Tel-Aviv, où le conflit est invisible. Cette bulle n’est pas underground, elle n’unit personne : elle ignore. Notre monde parallèle, lui, n’exclut pas : il montre qu’on peut faire les choses autrement. »

    [1] Collectif londonien qui organise de très suivies soirées branchées retransmises sur le Web.

    #Palestine #Sama #Musique #Musique_et_politique #Underground #Electro #Techno #Rap #Rave

    Sur le même sujet :
    https://seenthis.net/messages/752617
    https://seenthis.net/messages/760253

  • Israel’s LGBT strike of the pampered -

    The community has come by its power honestly – and become powerful, well-connected and fashionable. Not the Arab community, though

    Gideon Levy
    Jul 22, 2018

    Haaretz.com
    https://www.haaretz.com/opinion/.premium-israel-s-lgbt-strike-of-the-pampered-1.6293904

    Israel should be striking Sunday, supported by Super-Sol, McCann and Cellcom, against the nation-state law, in sympathy with the Arabs of this country, into whose faces the Knesset has spat, telling them officially and legally: You are second-class citizens.

    What a healing and hopeful effect such a strike would have as a sign of identification with the Arab towns of Sakhnin and Nazareth. What brotherhood would be in the air, what fruit would be borne for all society from such a show of solidarity. But for this a measure of courage and a clear moral compass is needed – two products that the leading companies don’t have in stock and the entire society needs.
    No one expects for Israel to come out anymore in mass protest against the occupation, the closure of Gaza or the settlements; it’s too brainwashed and anxiety-filled.
    But the nation-state law, which was passed only hours after the surrogacy bill was in play, is critical. It’s much more discriminatory and excluding than the surrogacy legislation. It doesn’t make it hard to be a parent. It makes it hard to belong to this country. For some Israelis it shows the way out. It shows all Israelis that from now on they’re living in a de jure apartheid state, not just a de facto one.
    And the trajectory is also different: The LGBT community is on its way to success: One more protest, one more vote, and surrogacy, a problematic way to parenthood, sometimes more despised than prostitution, will be approved for men as well. The legislation against the Arabs is going the other way: The nation-state law is just a promo. The slope is slippery and clear. Mass protest Sunday against this law could have marked a change.
    But Israel will march Sunday in another one of its protests of the pampered. The streets will be festooned with colorful flags, the sense of satisfaction will grow. Only the “tskers” – as my Haaretz colleague Nitzan Horowitz calls them – will smile bitterly. We thank the community, we thank the banks and we thank the advertising and high-tech firms. We have a vibrant and protesting society. The truly oppressed can wait.

  • L’artiste #Rim_Banna est décédée
    Raouia Kheder, Femmes de Tunisie, le 24 mars 2018
    https://femmesdetunisie.com/lartiste-rim-banna-est-decedee

    @palestine___________ l’a annoncé ici :
    https://seenthis.net/messages/679308
    https://seenthis.net/messages/679314

    Et avait aussi annoncé son prochain album avec #Checkpoint_303 et #Bugge_Wesseltoft :
    https://seenthis.net/messages/669260

    C’était aussi l’immense interprète de l’hommage à #Fares_Odeh, ce jeune Palestinien de 14 ans, assassiné par l’armée israélienne le 8 novembre 2000 :
    https://seenthis.net/messages/426312

    https://www.youtube.com/watch?v=BEpSOpfYaaQ

    #Palestine #Musique #Musique_et_politique #RIP

  • Le poil en Islam et dans le monde chrétien
    https://www.franceculture.fr/conferences/musee-du-quai-branly-jacques-chirac/le-poil-en-islam-et-dans-le-monde-chretien

    Avec Marie-France Auzépy et Anne-Marie Moulin

    Professeur émérite à l’Université Paris VIII, Marie-France Auzépy s’est intéressée tout particulièrement à l’histoire de l’iconoclasme. Elle a dirigé et publié de nombreux ouvrages dont une Histoire du poil (Belin, 2011), mais aussi différents travaux autour de son thème principal de recherche, comme L’iconoclasme (Puf, Que sais-je ?, 2006).

    Agrégée de philosophie, Anne-Marie Moulin est aussi médecin, spécialisée en médecine tropicale et parasitologie. Elle a dirigé le Département Santé/Sociétés de l’Institut de Recherche pour le développement pendant plusieurs années et travaillé au CEDEJ, au Caire, de 2003 à 2008. Elle a notamment publié L’Islam au péril des femmes (Maspero 1981, rééd. 2001), Histoire de la médecine arabe, dialogues du passé avec le présent (Confluent, 1996), L’aventure de la vaccination (Fayard, 1996), et Le Médecin du Prince, Voyage à travers les cultures (Odile Jacob, 2010).

    #poil #histoire #radio #conférence #islam #christianisme #tonsure #voile #cheveux #barbe #moustache #perruque #épilation #roux #rousses #rousseur #coiffure #phanères

  • Enregistrement soirée-débat sur la PALESTINE
    http://universitepopulairetoulouse.fr/spip.php?article858

    Mahmoud al Weesi , Palestinien d’Israël, journaliste et coordinateur de la communication du comité des libertés « Lajnat al horiyat » à Nazareth, Israël,et Omar Khamaisi avocat et directeur du Meezaan Centre for Human Rights à Nazareth, viendront informer et témoigner sur la situation des prisonniers palestiniens détenus en Israël pour des raisons politiques. Solidarité avec les Prisonniers Politiques Palestiniens en (...)

    #International

  • Ayant survécu par miracle aux balles israéliennes, la jeune Palestinienne de Nazareth est condamnée à 6 mois de prison
    Publié le 13 juillet 2016


    http://www.pourlapalestine.be/ayant-survecu-par-miracle-aux-balles-israeliennes-la-jeune-palestini

    Lundi dernier, un tribunal israélien a infligé une peine de 6 mois de prison et 1.500 shekels d’amence (±390$) à Israa Abed, héroïne malheureuse de cette histoire, qui avait miraculeusement survécu. Elle était poursuivie – selon Haaretz – pour “détention illégale d’un couteau” et pour “menaces”. L’accusation a tenu compte du fait qu’elle souffrait de « problèmes psychologiques” qui l’auraient poussée à chercher à se faire tuer par les forces israéliennes. Elle n’a pas été accusée d’avoir voulu mener une “attaque terroriste”.

    Une expertise officielle avait conduit à recommander qu’elle soit condamnée à une peine de travail communautaire, étant donné son absence de tout antécédent judiciaire, ses problèmes psychologiques et le fait qu’elle a un enfant à charge. Mais le juge Dalit Sharon-Green, du tribunal de Nazareth, n’a pas suivi cet avis, estimant qu’une telle sanction n’aurait pas un caractère “suffisamment dissuasif” pour éviter une récidive.

    Le maire de Nazareth, Ali Salem, a assuré Israa Abed du soutien de la municipalité et de tous les citoyens de la ville, et a annoncé que tous les efforts possibles seraient entrepris pour éviter qu’elle soit effectivement emprisonnée au mois de septembre comme prévu par le jugement.

    https://seenthis.net/messages/422767

  • إسرائيل تحاكم المَقت لكشفه دعمها مسلّحي « القاعدة » | الأخبار
    http://al-akhbar.com/node/229471

    Pas du tout repris (à la différence des quelques Palestiniens qui ont choisi de combattre avec les mercenaires islamistes en Syrie), l’histoire de Sidqi al-Maqît, actuellement en procès à Nazareth pour collaboration avec une puissance étrangère (la Syrie).

    Sidqi al-Maqit est natif du Golan, occupé par les Israéliens depuis 1967. Il n’en reste pas moins, dans sa tête et dans ses actes, un citoyen syrien. A peine sorti de prison où il est resté tout de même 27 ans (1985-2012), al-Maqit a continué à militer pour ce qu’il estime être son pays, notamment en dressant la carte des villages détruits sur le plateau du Golan pour laisser place aux nouvelles colonies.

    Mais il a surtout commencé à gêner les autorités israéliennes lorsqu’il a publié, sur sa page Facebook, toutes sortes d’informations prouvant, il y a plusieurs mois de cela, l’existence d’une coopération, "humanitaire" (soins aux blessés) puis militaire entre Israël et certains groupes de mercenaires islamistes (Jabhat al-Nusra en particulier).

  • Le parcours d’Avraham Burg, de l’Agence juive à un parti arabe | i24news -
    http://www.i24news.tv/fr/actu/israel/diplomatie-defense/57156-150109-le-parcours-d-avraham-burg-de-l-agence-juive-a-un-parti-arabe

    (...) 33 ans après que cette interview a fait les grands titres, Burg est à nouveau sur le devant de la scène. Il y a tout juste une semaine, il a assisté à la convention de Hadash, un parti non-sioniste, d’obédience communiste et a rejoint ses rangs. Pour les Israéliens, c’est une grosse affaire. Bien que le parti se veut ouvert à tous, il est devenu au fil des ans à prédominance arabe, avec un seul député juif le représentant. La photo de Burg, au milieu de cette foule à Nazareth avec sa kippa sur la tête, ressemblait un peu à une montage photo. C’est encore plus surprenant (même dérangeant pour certains) si l’on regarde le parcours de Burg. Entre 1982-2005, il a été député du Parti travailliste, président de la Knesset et chef de l’Agence juive et du Mouvement sioniste mondial. Tous les symboles sionistes en une seule personne. Deux parcelles dans la section « héros nationaux » sur le mont Herzl lui sont réservées, l’une en tant qu’ancien président de la Knesset et l’autre pour avoir été à la tête de l’Agence juive. Aucun membre du parti Hadash n’y est enterré.

    La récent décision de Burg a reçu des réactions mitigées. Ceux qui suivent son parcours idéologique et intellectuel, pour le moins complexe, depuis qu’il a quitté la politique il y a plus de dix ans sont moins surpris. Durant ces années, il a abandonné Dieu (il ne croit plus en lui, mais garde sa tête couverte) et le sionisme, et a renoncé à l’idée d’Etat juif. En fait, il ressemble à une "vente finale" idéologique. "Tu parles comme un commerçant en fin de journée", dit Burg. "En fait, c’est une lente évolution. Au cours de ces dix années en dehors de l’arène politique, j’ai publié quatre livres (certains très acclamés, ndlr), et je suis en train de travailler sur le cinquième, qui traite de la nouvelle réalité israélienne".

    Q- Et quel est le diagnostic ?

    R - Qu’Israël fonctionne avec de la vieille énergie, l’énergie de l’Holocauste, qui nous conduit à des conclusions erronées. Comme au sujet des menaces non-existantes sur nos frontières, ou au sujet de nos attentes irréalistes pour l’Aliyah de masse qui ne va pas arriver. On a abusé de cette vieille énergie pour établir la discrimination en série et un ordre social où on retrouve le « privilégié » et le "non-privilégié". En fait, nous avons atteint le point où nous pouvons devenir “normaux”, mais les privilégiés de cette société - les Juifs - ont à payer un prix élevé pour cette normalité : ils doivent renoncer à leurs privilèges. Même les plus modérés résistent. Ils choisissent de rester dans leur zone de confort.
    (...)

    Q- Alors que nous parlons, douze journalistes français et deux policiers ont été tués par des Musulmans, qui ont voulu "venger" de l’honneur de leur prophète dans les bureaux de Charlie Hebdo. Comment vous sentez-vous en tant que personne qui est également citoyen français dans ce qui semblait être un acte de défiance, et en tant qu’Israélien travaillant actuellement sur un tel partenariat ?

    R- Je suis impressionné par la capacité des autorités françaises dans cette tragédie à rester loin des généralisations faisant référence à "tous les Musulmans et à tout l’Islam". Le défi européen est maintenant de travailler sur une conversation avec l’immense nombre de Musulmans en Europe pour créer une entité qui puisse être définie comme "l’Islam de l’Ouest". Je ne peux pas prévoir les implications de cette tragédie sur ce que j’essaie de faire, si ce n’est de constater le besoin de faire coopérer les peuples, au-delà des "bons" contre les "méchants", une division qui n’est certainement pas fondée sur la religion. Quant à ma double citoyenneté : je suis un universaliste. Mon "israélisme" ne me dispense pas de la responsabilité universelle. Israël ne peut pas s’attendre à la double loyauté des Juifs (par exemple Jonathan Pollard), tout en dénonçant la double responsabilité juive.
    (...)

    Q- Je sais que votre engagement a reçu des réactions positives, mais je ne vois pas grand monde vous suivre.

    R- Je ne suis plus en politique et par conséquent, je ne recherche pas l’amour et l’admiration. Mais je sais aussi que je suis l’un des rares en Israël qui puisse lancer un nouveau débat public. Vous savez que je suis un coureur de marathon, et je gère ma vie publique ainsi. Je suis ici pour créer une nouvelle plate-forme judéo-arabe et commencer un nouveau mouvement.

    Q- Un nouveau parti politique ?

    R- Je sais ce que je veux atteindre, je ne suis pas encore certain de la méthode.

  • Le Savoir ou la politique par d’autres moyens, entretien avec Wael Hallaq (1ère partie) | Publié le 2 juillet 2014 par Wael Hallaq
    http://indigenes-republique.fr/le-savoir-ou-la-politique-par-dautres-moyens

    Wael B. Hallaq est un intellectuel palestinien né à Nazareth en 1955 et professeur à l’université de Columbia (New-York). Spécialiste du droit islamique, il a consacré de nombreux ouvrages à sa formation, à la loi et à la définition de l’état islamique, en proposant une lecture critique de la modernité occidentale et de ses avatars. Nous vous présentons ici sa pensée personnelle, qui dessine un cadre de réflexion et des perspectives que nous devons pouvoir enrichir par nos débats et critiques. Le texte qui suit est une traduction, réalisée avec l’autorisation de l’auteur, de la première partie d’un entretien en anglais réalisé par Hasan Azad pour la revue Jadaliyya جدليّة. Les notes sont des rajouts du traducteur.

    Un entretien avec Wael Hallâq, par Hasan Azad



    Les musulmans et le sentier de la servitude intellectuelle, un entretien avec Wael Hallâq (2ème partie)
    Publié le 3 octobre 2014 par Wael Hallâq
    http://indigenes-republique.fr/les-musulmans-et-le-sentier-de-la-servitude-intellectuelle-un-e

  • Aounist party keeps schtum over Rai’s visit to #Israel
    http://english.al-akhbar.com/content/aounist-party-keeps-schtum-over-rai%E2%80%99s-visit-israel

    Lebanese Maronite Patriarch Beshara Rai blesses Arab Israeli followers of the Maronite community during a procession from the Salesian Sisters Convent to the Maronite church in the northern Israeli city of Nazareth on May 29, 2014.(Photo: AFP-Menahem Kahana) Lebanese Maronite Patriarch Beshara Rai blesses Arab Israeli followers of the Maronite community during a procession from the Salesian Sisters Convent to the Maronite church in the northern Israeli city of Nazareth on May 29, 2014.(Photo: AFP-Menahem Kahana)

    It is rare for the #Free_Patriotic_Movement (FPM) not to be the first to react to issues that directly concern them, such as the visit by Maronite Patriarch Beshara al-Rai to occupied #Palestine and meeting with (...)

    #Lebanon #Antoine_Lahd #Articles #Beshara_al_Rai #Hezbollah #Michel_Aoun #SLA

  • Activist objects to her inclusion in Haaretz’s Israeli women project
    By Haaretz | May 3, 2014
    http://www.haaretz.com/news/national/1.588771

    Nazareth-born political and social activist Abir Kopty has objected to her inclusion in Haaretz’s “66 Israeli Women You Should Know” project, a tribute to women marking Israel’s 66 years of independence.

    “I was included in this list without knowing about it,” Kopty wrote on her blog. "Firstly, it is NOT an honor to me, at all, to be included in anything that has to do with the day Israelis celebrate colonialism of my land and displacement of my people.

    “Secondly, I’m not an ’Israeli woman,’ not an ’Israeli Arab.’ How many times should we repeat this?”

    Haaretz described Kopty as "an Israeli Arab political and social activist [with] more than 18,000 followers on her blog and roughly the same number on Twitter, where her main message has been: ’Down with the occupation.’

    ”Born in Nazareth in 1975, she served on the city’s municipal council and was spokeswoman for the Mossawa Center, which promotes equality for Israel’s Arab citizens. Kopty is also active in the Boycott, Divestment and Sanctions movement, better known as BDS, which many consider to be the bane of Israel’s existence these days. During the social protests that swept through Israel in summer 2011, Kopty helped set up ’Tent 48,’ drawing attention to the ills of the occupation.

    “She holds a master’s degree in political communication from the City University of London and is currently pursuing her doctorate in Berlin, where she is exploring (no big surprise here) the role of social media in the political participation of young Palestinians.”

  • *High above #Nazareth, an Israeli mayor wants to keep his city Jewish ‘now and forever’

    Over the past few years, well-to-do Arab Israelis, both Muslim and Christian, drove their minivans 10 minutes up the hill from the ancient, overcrowded nearly all-Arab city of Nazareth and snapped up some sweet but pricey five-bedroom, four-bath houses.

    Many of the homes are worth a half-million dollars or more, and Arab citizens of Israel now count for 18 percent of the 50,000 residents in “Upper Nazareth,” as it is translated in English.

    They are welcome here, says the mayor, as long as they remember one very important rule.

    “This is a Jewish city,” said Shimon Gafsou of his adopted home town, “now and forever.”

    To be more specific: “I would rather cut off my right arm than build an Arab school,” the mayor said in an interview on his terrace at city hall.

    Ditto mosques. “No, no, no. No mosques, ever,” said Gafsou. Nor churches. Or Ramadan lanterns or manger scenes. “And no Christmas trees,” said the mayor of a town that abuts the largest Arab city in Israel, celebrated as the childhood home of Jesus.

    http://wapo.st/16wPa5n

  • Beyond Arab Idol: Palestinian creativity is flourishing all over -
    Amira Hass

    Haaretz

    http://www.haaretz.com/news/middle-east/beyond-arab-idol-palestinian-creativity-is-flourishing-all-over.premium-1.5

    In the past 20 years, the number of Palestinian cultural institutions has grown with a common goal to encourage artistic creation and acquaint as many people as possible with the works, with the creators, and with the process. Every year, they operate close to 30 different festivals featuring musical performances, dance and plays to the West Bank public, including East Jerusalem and sometimes also cities like Haifa and Nazareth. They even reach, as well as they can, audiences in the Gaza Strip. It’s no wonder that sometimes there is conflict between events and competition for the same audience and the same funder.

    Now all the institutions are hurrying to hold festivals before the holiday of Ramadan that begins mid-July. This means that, for culture lovers, there is a dizzying offering of cultural events crammed together in two and a half months: A literature festival that took place in May; concerts held in cities, villages and refugee camps as part of musical celebrations held under the auspices of Al Kamandjati Music School that are taking place now; concerts and playing workshops conducted by the Edward Said National Conservatory of Music; song and dance at Birzeit Heritage Week Festival; the Heritage Festival in al-Bireh that is targeted primarily at the thousands of Palestinian-Americans that come to visit in the summer; and the al-Quds festival of the Yabous Cultural Centre that was founded in Jerusalem in 1995.

    For those who concluded that this is some form of cultural peace, last week an order came from Public Security Minister Yitzhak Aharonovitch to close the al-Hakawati theater in East Jerusalem to stop a children’s theater festival from taking place. The closure was ordered based on the unsubstantiated claim, rejected by the theaters’ managers, that the Palestinian Authority supports and funds the theater’s activities.

  • Palestine : Israël empêche un mariage organisé pour défier les lois sur la citoyenneté (vidéo) - Maan News
    http://www.ism-france.org/temoignages/Israel-empeche-un-mariage-organise-pour-defier-les-lois-sur-la-citoyenne

    Samedi 9 mars, les forces d’occupation israélienne ont démantelé le cortège d’un mariage organisé pour défier les lois israéliennes qui empêchent les Palestiniens de Cisjordanie de venir résider avec leurs épouses vivant en Israël. Deux bus, partis de Jaffa et de Ramallah, se sont retrouvés chacun d’un côté du checkpoint de Hizma, au nord-est de Jérusalem, pour le mariage de Hazim, originaire de Abu Dis, à Al-Quds occupée, avec son épouse originaire de Nazareth, Israël (Palestine 48, ndt).


    Avant même qu’ils n’atteignent le checkpoint, les deux bus ont été stoppés par les forces israéliennes qui ont également tiré des bombes assourdissantes sur les invités qui avaient commencé à chanter et danser, du côté palestinien du checkpoint de Hizma, a raconté un organisateur à Ma’an.
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=JUC4V0uyU5g

    Le mariage était organisé dans le cadre de la campagne « Amour en Temps d’Apartheid », une initiative populaire mise sur pieds par des jeunes Palestiniens pour attirer l’attention sur la loi sur la Citoyenneté et l’Entrée en Israël. Cette loi israélienne interdit le statut de résident en Israël aux Palestiniens originaires de Cisjordanie qui épousent des Palestiniennes vivant en Israël.

  •  Une carte du ministère du Tourisme israélien annexe plus de 60 % de la Cisjordanie article
    http://www.info-palestine.eu/spip.php?article13041
    Jonathan Cook

    Israël se prépare-t-il à annexer la Zone C, comme l’ont récemment estimé des analystes, et de plus en plus nombreux ?

    La réponse m’est donnée lorsque, lors d’une visite à l’office du Tourisme d’Israël à Nazareth, cette semaine, je tombe sur une brochure officielle, « Vos prochaines vacances : Israël ». La brochure est distribuée aux agences de voyage à travers le monde de même qu’aux centaines de milliers de touristes qui arrivent en Israël chaque année.

    Sur la carte, établie par le ministère du Tourisme, on voit à la fois Israël et les territoires occupés. Obligeamment, elle reprend l’interprétation d’Israël sur les démarcations territoriales stipulées par les Accords d’Oslo au milieu des années quatre-vingt-dix.

    Oslo a divisé la Cisjordanie en trois parties à titre temporaire - pour une période de cinq années -, Israël et les Palestiniens étant censés négocier un accord pour un statut final qui, ce qui était largement admis, conduirait à la création d’un État palestinien en Cisjordanie, Gaza et Jérusalem-Est.
    (...)
    En outre, ce que les Accords d’Oslo admettaient n’être qu’un contrôle temporaire d’Israël sur la Zone C est devenu en réalité un contrôle permanent – un point que la Cour suprême israélienne a récemment reconnu comme une « occupation prolongée » de la Cisjordanie.

    Ce que tout cela signifie, c’est que la question de savoir si Israël va annexer la Zone C est largement théorique. L’annexion a déjà eu lieu, mais pas officiellement. L’avantage de cette méthode discrète d’annexion – ce que le général israélien Moshe Dayan qualifiait autrefois d’ « annexion rampante » - est qu’Israël ne subit aucune pression pour conférer la citoyenneté aux quelques Palestiniens restés en Zone C.

    La carte de la brochure nous donne une illustration utile de la pensée israélienne. Elle a été établie par le ministère du Tourisme en 2007, avant que l’actuel gouvernement de droite de Benjamin Netanyahu n’arrive au pouvoir avec dans sa plate-forme, le projet de déchirer les Accords d’Oslo. 2007 était le temps du gouvernement d’Ehud Olmert qui s’était engagé à arriver à un accord avec les Palestiniens sur la base d’une solution à deux États.

    La carte nous indique clairement comment les prétendus artisans de la paix israéliens eux-mêmes envisageaient l’avenir des Palestiniens.

    • Israël : l’aile droite du Likoud propose l’annexion de la Cisjordanie
      par RFI / Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul

      http://www.rfi.fr/moyen-orient/20130102-israel-aile-droite-likoud-apporte-son-soutien-annexion-cisjordanie

      A trois semaines des législatives israéliennes, Moshé Feiglin se montre particulièrement actif. Dans la même journée, le candidat de l’aile droite du Likoud, le parti du Premier ministre Benyamin Netanyahu, est interpellé sur l’esplanade des Mosquées, le mont du Temple à Jérusalem-Est, pour tentative de prière. Et quelques heures plus tard, lors d’un meeting politique, il propose d’annexer la Cisjordanie.

      Moshé Feiglin va plus loin. Il suggère purement et simplement un transfert des Palestiniens. « Il faut donner à chaque famille un demi-million de dollars pour encourager l’émigration », propose-t-il.

      Mais il n’est pas seul : lors de cette réunion, un ministre du Likoud Yuli Edelstien a apporté son soutien au projet d’annexion. Et le chef de la coalition gouvernementale, le député Zeev Elkin, a proposé d’opter pour la technique du « salami » : annexer les Territoires palestiniens par petits morceaux.