city:negri

  • Devenirs de l’operaïsme
    Situations, postérités et dérives d’une théorie critique
    http://grm.hypotheses.org/1333

    Jeudi 27 novembre

    10 h 30 – Accueil et ouverture
    11 h 00 – Andrea Cavazzini (Groupe de Recherches Matérialistes) : Constellation de l’opéraïsme
    12 h 00 – Fabrizio Carlino (Università del Salento/Sorbonne, Groupe de Recherches Matérialistes) : Acte et puissance comme forces autonomes : sur quelques effets de la disjonction de structure et conjoncture
    13 h 00 – Pause midi
    14 h 30 – Eva Mancuso (FNRS/Université de Liège, Groupe de Recherches Matérialistes) : Machiavel :Utopie et désutopie. Althusser et Negri
    15 h 30 – Diego Melegari (Centro Studi per la Stagione dei Movimenti-Parma) : Socialisation et dépendance. Théories de l’imperialisme chez Luciano Ferrari Bravo et Giovanni Arrighi
    16 h 30– Pause café
    17 h 00 – Sergio Bologna (consultant, chercheur indépendant) : Un opéraïsme sans ouvriers(-masse) est-il possible ? Prospérités et infortunes de l’opéraïsme dans le post-fordisme
    18 h 30 – échanges libres

    Vendredi 28 novembre

    9 h 30 – Jean-François Gava (PHI, Université Libre de Bruxelles) : Le triomphe contemporain de l’apostasie comme anomie normée. Crépuscule impérial du katechon et nostalgie eschatologique dans la dernière théologie politique de Massimo Cacciari
    10 h 30 – Frédéric Monferrand (Université de Nanterre/Sophiapol-ATER à l’université de Rouen) : Du jeune-hégélianisme au post-opéraïsme ? L’idée de critique ontologique du capitalisme de Marx à Negri
    11 h 30 – Pause café
    11 h 50 – Vincent Chanson (Université de Nanterre/Sophiapol) : Théorie critique “francfortoise” et opéraïsme : retour sur deux paradigmes
    12 h 50 – Pause midi
    14 h 30 – Werner Bonefeld (University of York) : The neoliberal theory of the state : Political theology and class struggle
    15 h 30 – Jean-Claude Paye (chercheur indépendant) : Le rapport capital/classe ouvrière au sein des Quaderni Rossi : l’opposition Panzieri/Tronti
    16 h 30 – Pause café
    17 h 00 – Salomé Frémineur (Université Libre de Bruxelles) : Opéraïsme XXIe siècle : work in progress ?

    #opéraïsme #Italie

  • Une lecture insurrectionnaliste de l’autonomie italienne - Temps critiques
    http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article295

    Commentaire critique du livre de Marcello Tari : Autonomie ! Italie, les années 70 (éd. La Fabrique, 2011)

    mai 2012, Jacques Wajnsztejn

    1 Le livre est intéres­sant d’abord d’un point de vue fac­tuel, mais aussi parce qu’il intègre de bonnes cita­tions dont cer­tai­nes assez peu connues comme celle de F. Piperno sur le mou­ve­ment de refus du tra­vail ou celle de L. Castellano à son procès pour dénoncer la théorie du com­plot. Enfin, le livre marque bien la césure que représente le mou­ve­ment de 1977 par rap­port au mou­ve­ment qui l’a précédé entre 1968 et 1973. « S’il y eut rup­ture en 1977, c’est que pour la première fois un mou­ve­ment révolu­tion­naire moderne ne se définis­sait pas à partir des catégories de l’écono­mie poli­ti­que ni en tant que Sujet : c’est pour­quoi il échap­pait à toute cap­ture » (p. 216). Mais s’il marque la rup­ture, il ne néglige pas pour autant ses prémisses en le rat­ta­chant his­to­ri­que­ment à la théorie opéraïste et à ses auteurs prin­ci­paux Tronti et Negri. C’est d’autant plus remar­qua­ble que cette reconnais­sance de dette du mou­ve­ment de 1977 envers l’opéraïsme n’est pas du tout cou­rante, du moins en France, comme on put le voir dans le « trai­te­ment de faveur » réservé à Negri dans la revue Tiqqun. En effet, Negri n’y est pas traité en fonc­tion de ses écrits et de ses actes de l’époque, mais en fonc­tion de ce qu’il est devenu depuis. Et pour­tant, cer­tains de ses concepts sont repris sans que soit rappelée leur ori­gine (« l’Empire », les « mul­ti­tu­des »).