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  • Electro palestinienne : levant en poupe
    Guillaume Gendron, Libération, le 25 février 2019
    https://next.liberation.fr/musique/2019/02/24/electro-palestinienne-levant-en-poupe_1711373

    A l’occasion de la carte blanche donnée à Electrosteen à Paris, rencontre avec les figures majeures de « l’Arab Touch », une scène qui ne cesse de grandir et de s’exporter avec succès, donnant une visibilité inédite aux diverses facettes de l’identité palestinienne.

    Aux oreilles non arabisantes, le nom du club, Kabareet, sonne anodinement exotique. Confusion savamment pensée entre « cabaret » et le mot arabe pour « allumette ». Ce n’est pas tant que ce club soit un brasier mais plutôt une lueur : l’épicentre de la scène électronique palestinienne, ici à Haïfa, au nord d’Israël, dans cette ville mixte où les juifs vivent en haut de la colline et les Arabes au bord de la mer. Un refuge où tout le monde peut venir danser, boire et s’oublier. Y compris les Palestiniens de Cisjordanie entrés sans permis, parfois en escaladant les huit mètres de béton du mur de séparation.

    Nimbé dans une lumière pourpre, sous les voûtes d’une vieille bâtisse aux pierres apparentes, Ayed Fadel, cheveux ras à l’exception d’un luxuriant chignon de dreadlocks, annonce au micro le prochain DJ, venu spécialement de Londres. Le charismatique pilier du collectif Jazar Crew, maître des lieux, appelle la foule - piercée, tatouée, surlookée - à « s’aimer, à refuser le racisme, le sexisme et l’homophobie ». Dans une pièce attenante, à côté d’une tireuse à bière, Nasser Halahlih est d’humeur rétrospective. Ce lieu, ce n’est pas tant qu’il en avait rêvé, c’est que longtemps, il n’avait jamais songé qu’il puisse exister. « Il fallait un public, dit-il. Quand j’ai commencé, j’étais putain de seul. Il y a encore dix ans, avant le Jazar, t’aurais jamais pu ouvrir un tel endroit. Les choses ont beaucoup changé. »

    Nasser Halahlih, 37 ans (qui se produit le 1er mars à l’Institut du monde arabe (Paris Ve) dans le cadre des Arabofolies et de la carte blanche au projet « made in Palestine » Electrosteen) est souvent présenté comme le pionnier de cette scène palestinienne. Aussi protéiforme et éparpillée que soudée et cohérente, et désormais scrutée à l’échelle mondiale à l’heure où le microcosme techno se déchire sur la question du boycott culturel d’Israël. Le fiasco du Meteor Festival, en septembre, en a donné l’illustration flagrante, voyant la majorité des musiciens européens se retirer suite aux appels du collectif #DJsForPalestine, après des jours de débats houleux sur les réseaux.

    Bandes d’ados et raves sauvages
    Fils d’une figure du théâtre palestinien, Nasser Halahlih a grandi entre Nazareth et Haïfa, les deux grandes villes arabes d’Israël, avec un passeport affichant le chandelier à sept branches, comme tous ceux que l’Etat hébreu désigne comme la minorité « arabe-israélienne ». Les concernés se réfèrent généralement à eux-mêmes en tant que Palestiniens de « 48 », la date de création d’Israël. Et, du point de vue arabe, de la nakba (« la catastrophe »). Distinguo crucial, tant l’identité palestinienne est fragmentée - entre la diaspora, les réfugiés, les Gazaouis, les habitants de Cisjordanie sous occupation et donc « ceux de 48 ».

    Les années, l’isolation et la séparation des communautés ont creusé les différences sociales et culturelles, que ce mouvement cherche à enjamber, si ce n’est combler. D’où le nom du combo electro-pop emblématique de la diaspora, 47Soul (« l’âme de 47 »), quatuor faisant la navette entre la Jordanie et Londres et dont le tube de 2015 Intro to Shamstep (sham signifiant le Levant en arabe) constitue le climax des soirées de Ramallah à Jaffa (ville arabe accolée à Tel-Aviv). En 2018, The Guardian a même listé le shamstep comme l’un des sons de l’année.

    Les choses ainsi posées, Halahlih se gratte la tête et refait, à travers son parcours, l’archéologie du mouvement. Fan de rap, « comme tout le monde en Palestine dans les années 90-2000 », il s’inscrit à un atelier de DJing à 15 ans. Les autres participants sont juifs israéliens. Ils l’initient à la house, la trance, l’EDM. Les choses s’enchaînent : à Nazareth et Haïfa, il joue dans les mariages (« seule façon de vivre de la musique ici ») et s’aguerrit en parallèle à New York et Tel-Aviv. En 2008, il sort sur un label berlinois son premier EP, Checkpoint, avec le mur de séparation entre Israël et la Cisjordanie sur la pochette. « De la progressive psytrance », précise-t-il, même s’il se sent alors mal à l’aise dans ce milieu « bouffé par la drogue », sans référence à sa culture. « A l’époque, pour les Arabes, l’electro, c’était un truc tombé de l’espace, ils y pigeaient rien ! Partout, je cherchais des producteurs arabes et j’en trouvais jamais. »

    Cascades harmoniques
    Il finit par abandonner l’idée d’en vivre et part « bosser dans un bureau ». Jusqu’à ce que le Jazar Crew, à l’origine une bande d’ados de Haïfa organisant des raves sauvages, le sorte de sa retraite, au milieu des années 2010. Suivront les projets Fawda, en 2014 (des beats agrémentés d’oud électrifié et de slams politisés d’Ayed Fadel) et aujourd’hui Zenobia, en duo avec le claviériste Isam Elias, 27 ans. Halahlih espère en faire le « Daft Punk palestinien ». Moins de la mégalomanie qu’une volonté de se définir populaire et exigeant, audible partout mais fidèle au terreau originel. « Comme il y a eu la French Touch, voici l’Arab Touch, plaisante-t-il. Zenobia, c’était une reine, dont le royaume s’étendait de Palmyre jusqu’en Egypte. Le Levant, c’est notre ADN musical. Comme elle, on veut conquérir le monde et mélanger cet ADN à tous les genres, faire quelque chose sur lequel tu peux danser, du Brésil au Japon. »

    La formule de Zenobia se rattache à la mouvance electro-chaâbi, abusivement qualifiée de bande-son du printemps arabe et symbolisée par l’improbable trajectoire du chanteur de mariages syrien Omar Souleyman, devenu collaborateur de Diplo et adulé par les lecteurs de Pitchfork - Souleyman, de par son allégeance à Bachar al-Assad, est controversé au Moyen-Orient : le Jazar Crew, par exemple, refuse de jouer ses morceaux.

    Si, en live, Nasser Halahlih et Isam Elias revêtent un keffieh comme Souleyman, ils préfèrent citer le succès de 47Soul comme catalyseur de ce retour aux mélodies folkloriques. Pendant que Halahlih sculpte des nappes électroniques léchées, alternant vibe éthérée et kick martelant le rythme du dabké (la danse levantine du « coup de pied »), Elias laisse sa main droite de jazzeux marathonien broder en cascades les gammes mineures harmoniques, typiquement orientales, sur synthé acide. Le tandem, qui doit sortir un premier EP début avril, a signé à l’automne sur le label d’Acid Arab, duo français défricheur de l’orientalisme techno et ainsi aux premières loges pour voir le mouvement éclore.

    « Il y a toujours eu des gens qui faisaient du son dans les Territoires occupés, observe Guido Minisky d’Acid Arab. Mais longtemps, c’était plutôt des choses pas passionnantes autour de l’abstract hip-hop. La vague actuelle est plus popisante. Le risque serait qu’elle tombe dans les clichés avec la derbouka, les violonades et un sample de muezzin, mais eux cherchent à construire un truc intelligent, jouant de leurs codes culturels tout en adoptant une production moderne. C’est l’expertise qu’on leur apporte pendant qu’eux nous mettent à l’amende sur les mélodies au clavier. Quand il y a cette sincérité des deux côtés, Orient et Occident, on sort de la "recette" bête et méchante. »

    Ainsi, Acid Arab s’est aligné sur les convictions de cette scène émergente. A l’instar de Nicolas Jaar, icône électronique d’origine palestino-chilienne, les Français évitent désormais Tel-Aviv pour privilégier les clubs tenus par des « Palestiniens de 48 » ou dans les Territoires, sous l’égide du Jazar Crew. Las, leur premier concert à Ramallah en décembre a dû être annulé, les forces israéliennes ayant ce jour-là bouclé tous les accès au siège de l’Autorité palestinienne. Exemple des obstacles constitutifs de cet underground palestinien.

    Dynamique panarabe
    L’organisation l’été dernier d’un événement estampillé Boiler Room [1] à Ramallah, doublée du tournage d’un documentaire-manifeste, a achevé de mettre sur la carte sonique cette simili-capitale en Cisjordanie occupée, mal aimée mais berceau de créativité. Elle complète une sorte de triangle par-delà le mur et les check-points avec Haïfa et Jaffa - bien que ce dernier point soit en danger, le club phare Anna Loulou ayant récemment fermé, victime de la gentrification.

    La figure de proue est une jeune femme de 28 ans, Sama Abdulhadi, dite SAMA’ - sans doute l’étoile la plus brillante du mouvement, on pourra aussi l’entendre à l’IMA à Paris. Née en Jordanie et élevée dans une famille aisée à Ramallah, pianiste classique rompue à Chopin, la « première DJ de Palestine » a choisi une voie à l’opposé de l’electro-chaâbi. Sa techno sombre est dépouillée de références orientales (« cinq notes de oud sur un track, c’est pas de la musique arabe, c’est de la paresse », cingle-t-elle) et privilégie une sécheresse minérale. « J’ai découvert la techno à Beyrouth, pendant la Deuxième Intifada, raconte-t-elle. J’avais beaucoup de colère en moi, et ça m’a libérée. J’ai toujours mixé ce que je ressentais. Puis un jour, on m’a dit : "T’as un son berlinois." J’avais jamais mis les pieds en Allemagne… »

    Ingé-son nomade (formée en Grande-Bretagne, installée un temps au Caire et désormais partagée entre Paris et Ramallah), SAMA’ inscrit le mouvement dans une dynamique panarabe plus large, incluant l’Egypte et le Liban, mais ne perd pas de vue sa spécificité. « J’aime comparer cette musique à ce qui se jouait à Berlin avant la chute du Mur. En tant que Palestinien, où que tu sois, tu transportes le conflit. Pour moi, la techno, ce n’est pas une échappatoire liée aux drogues, mais plutôt quelque chose qui tient de la science-fiction : un lien avec le futur, un endroit sans politique, sans frontière, sans occupation. » Surtout, la musique lui a permis de créer des liens : « Avec les gars de Haïfa, de Jaffa, la diaspora, on est à nouveau une famille. »

    Au cœur du réacteur, le Jazar Crew joue les entremetteurs et les influenceurs. « A la base, la philosophie électronique a toujours été "rave against the machine", de Berlin à Detroit, prêche Ayed Fadel entre deux sets. Aujourd’hui, tu peux faire entendre le message palestinien en bookant SAMA’ dans ton festival ou en jouant à Kabareet. » Mais le plus important pour lui, c’est d’avoir créé « notre propre dancefloor. "Safe", ouvert à tous, même aux Israéliens. Du moins ceux qui respectent et comprennent que ce dancefloor vient autant de l’amour que de la colère ». Pour cette voix du mouvement, « il est très important que la scène électronique internationale comprenne que tout ne se limite plus à la bulle de Tel-Aviv, où le conflit est invisible. Cette bulle n’est pas underground, elle n’unit personne : elle ignore. Notre monde parallèle, lui, n’exclut pas : il montre qu’on peut faire les choses autrement. »

    [1] Collectif londonien qui organise de très suivies soirées branchées retransmises sur le Web.

    #Palestine #Sama #Musique #Musique_et_politique #Underground #Electro #Techno #Rap #Rave

    Sur le même sujet :
    https://seenthis.net/messages/752617
    https://seenthis.net/messages/760253

  • Amazon pullout from NYC shows the perils of partnerships between higher education and business
    https://theconversation.com/amazon-pullout-from-nyc-shows-the-perils-of-partnerships-between-hi

    Amazon’s recent decision to pull out of plans to establish a new headquarters in New York City received a lot of attention. Much of it focused on whether the big tax breaks the company would have gotten as part of the deal were fair and reasonable. Noting that the company would have brought 25,000 new jobs and major revenue to the region, New York Gov. Andrew Cuomo called the pullout the “the greatest tragedy I have seen since I’ve been in politics.” I study the nexus of business, science and (...)

    #Amazon #urbanisme #lobbying

  • Our Twisted DNA | by Tim Flannery | The New York Review of Books
    https://www.nybooks.com/articles/2019/03/07/carl-zimmer-twisted-dna

    As long as chimeras and mosaics were detected on the basis of physical manifestations or blood type, they were considered to be phenomenally rare—indeed freakish. By 1983, only seventy-five cases of human chimeras, as detected from blood type, were known, while mosaicism was mostly known from medical cases. Joseph Merrick, the “Elephant Man,” suffered from a form of mosaicism known as Proteus syndrome, which left parts of his body deformed by monstrous growths, while other parts remained completely normal. For decades, his sad example defined the condition for many.

    Recent advances in genetic analysis have revealed that chimerism is common. In fact, chimeric individuals may be the rule, rather than the exception, among mammals. One Danish study of the blood of 154 girls aged ten to fifteen discovered that around 13 percent of them had blood cells with Y-chromosomes. These cells probably originated from an older brother and had crossed into the mother, where they survived before crossing into, and taking root in, the daughter. A Seattle study of fifty-nine women who died, on average, in their seventies found that 63 percent had cells with Y-chromosomes in their brains.

    As bizarre as chimeras might seem, they represent only the surface waters of Zimmer’s deep dive into the nature of inheritance. Epigenetics, a fast-expanding area of science that explains how things experienced by individuals can influence the traits that are inherited by their offspring, seems to contradict our conventional understanding of genetics. The epigenome, “that collection of molecules that envelops our genes and controls what they do,” as Zimmer puts it, operates through methylation—the process whereby methyl-group molecules are added to the molecular envelope surrounding the DNA, and so inhibit certain genes from operating (and, in some cases, from operating in descendants as well).

    We owe one of the most penetrating insights into epigenetics to a laboratory accident. Michael Skinner of Washington State University was examining the impact of the anti-fungal agent vinclozolin on laboratory rats. He discovered that the offspring of rats exposed to the chemical produced deformed sperm. When a laboratory assistant accidentally used these offspring to breed a new generation of lab rats, researchers discovered that the grandsons of the poisoned rats also produced deformed sperm.

    Skinner’s rats sparked a flurry of new experiments that showed how methylation could lead to the inheritance of acquired traits. As some researchers commented, it was as if the work of Jean-Baptiste Lamarck (who famously posited that the necks of giraffes had lengthened over generations because they were stretched as the animals reached up to feed) had become reestablished. Science is rarely so simple—still, epigenetics has Zimmer wondering whether “poverty, abuse, and other assaults on parents also impress themselves epigenetically on their children.” The study of epigenetics is still in its infancy, so it may be years before we know the answer. With some recent studies showing that epigenetic effects fade over time, many researchers are unsure whether epigenetics is anything but an interesting codicil to the conventional genetic theory of inheritance.

    #adn #génétique #épigénétique

  • ’Outrageous abuse of privacy’ : New York orders inquiry into Facebook data use
    https://www.theguardian.com/technology/2019/feb/22/new-york-facebook-privacy-data-app-wall-street-journal-report

    Order follows report that Facebook may access highly personal information including weight, blood pressure and ovulation status New York’s governor, Andrew Cuomo, has ordered two state agencies to investigate a media report that Facebook may be accessing far more personal information than previously known from smartphone users, including health and other sensitive data. The directive to New York’s department of state and department of financial services (DFS) came after the Wall Street (...)

    #Facebook #algorithme #smartphone #données #santé #BigData #marketing #profiling

    ##santé
    https://i.guim.co.uk/img/media/1066aa457239f6dd9ba0aaf3046d6f583fe0d49a/0_278_4500_2701/master/4500.jpg

  • The Rise and Fall of a Multimillion-Dollar Airbnb Scheme (https://w...
    https://diasp.eu/p/8581993

    The Rise and Fall of a Multimillion-Dollar Airbnb Scheme

    Multiple misleading identities, more than 100 host accounts and 18 corporations were created to run an illegal hotel business in Manhattan, according to a lawsuit filed by the city. Article word count: 2758

    HN Discussion: https://news.ycombinator.com/item?id=19235297 Posted by ryan_j_naughton (karma: 12075) Post stats: Points: 76 - Comments: 90 - 2019-02-23T20:30:00Z

    #HackerNews #airbnb #and #fall #multimillion-dollar #rise #scheme #the

    Article content:

    Image Two apartments at 385 Greenwich Street in TriBeCa, Manhattan, were illegally offered through Airbnb, city officials said. According to a lawsuit, they were part of an enterprise that made more than $20 million in revenue.CreditCreditChang W. Lee/The New York (...)

  • Internet Culture Roundup #8 : Limited Perception
    https://hackernoon.com/internet-culture-roundup-8-limited-perception-e947b2480e1e?source=rss---

    As technology evolves in our digital landscape, it is becoming increasingly difficult to detect what’s fake from what’s real. Fake news, doctored pictures, and misleading videos are having real consequences on the world. For example, the website This Person Does Not Exist renders pictures of what seems to be actual people, but are in fact computer-generated images. Outside of the TPDNE portraits, the rest of this week’s list are actual people with relatable narratives. John Henry is a self-made entrepreneur who is interested in helping other business owners in New York City succeed while Amanda Cooksey is trying to make it big-time as a #singer in the Music City. Read more about their stories in this edition of the internet culture roundup.Faces generated from the This Person Does Not (...)

    #artificial-intelligence #hustle #media #everipedia-partnership

  • #Ghost_Towns | Buildings | Architectural Review

    https://www.architectural-review.com/today/ghost-towns/8634793.article

    Though criticised by many, China’s unoccupied new settlements could have a viable future

    Earlier this year a historic landmark was reached, but with little fanfare. The fact that the people of China are now predominantly urban, was largely ignored by the Western media. By contrast, considerable attention focused on China’s new ‘ghost towns’ or kong cheng − cities such as Ordos in the Gobi desert and Zhengzhou New District in Henan Province which are still being built but are largely unoccupied.

    By some estimates, the number of vacant homes in Chinese cities is currently around 64 million: space to accommodate, perhaps, two thirds of the current US population. However, unlike the abandoned cities of rust-belt America or the shrinking cities of Europe, China’s ghost cities seem never to have been occupied in the first place. So to what extent are these deserted places symbolic of the problems of rapid Chinese urbanisation? And what is revealed by the Western discourse about them?

    Characterised by its gargantuan central Genghis Khan Plaza and vast boulevards creating open vistas to the hills of Inner Mongolia, Ordos New Town is a modern frontier city. It is located within a mineral rich region that until recently enjoyed an estimated annual economic growth rate of 40 per cent, and boasts the second highest per-capita income in China, behind only the financial capital, Shanghai.

    Having decided that the existing urban centre of 1.5 million people was too crowded, it was anticipated that the planned cultural districts and satellite developments of Ordos New Town would by now accommodate half a million people rather than the 30,000 that reputedly live there.

    Reports suggest that high profile architectural interventions such as the Ai Weiwei masterplan for 100 villas by 100 architects from 27 different countries have been shelved, although a few of the commissions struggle on.

    It seems that expectations of raising both the region’s profile (at least in ways intended) and the aesthetic esteem of its new residents have failed to materialise. Instead, attention is focused on the vacant buildings and empty concrete shells within a cityscape devoid of traffic and largely empty of people.

    Estimates suggest there’s another dozen Chinese cities with similar ghost town annexes. In the southern city of Kunming, for example, the 40-square-mile area of Chenggong is characterised by similar deserted roads, high-rises and government offices. Even in the rapidly growing metropolitan region of Shanghai, themed model towns such as Anting German Town and Thames Town have few inhabitants. In the Pearl River Delta, the New South China Mall is the world’s largest. Twice the size of the Mall of America in Minneapolis, it is another infamous example of a gui gouwu zhongxin or ‘ghost mall’.

    Located within a dynamic populated region (40 million people live within 60 miles of the new Mall), it has been used in the American documentary Utopia, Part 3 to depict a modern wasteland. With only around 10 of the 2,300 retail spaces occupied, there is an unsettling emptiness here. The sense that this is a building detached from economic and social reality is accentuated by broken display dummies, slowly gliding empty escalators, and gondolas navigating sewage-infested canals. The message is that in this ‘empty temple to consumerism’ − as described by some critics − we find an inherent truth about China’s vapid future.

    Anting German Town Shanghai

    The main square of Anting German Town outside Shanghai. One of the nine satellite European cities built around the city, it has failed to establish any sense of community. The Volkswagen factory is down the road

    Pursued through the imagery of the ghost town, the commentary on stalled elements of Chinese modernity recalls the recent fascination with what has been termed ‘ruin porn’ − apocalyptic photographs of decayed industrial structures in cities such as Detroit, as in the collection The Ruins of Detroit by Yves Marchand and Romain Meffe. These too dramatise the urban landscapes but seldom seem interested in enquiring about the origins and processes underlying them.

    In his popular work Collapse, Jared Diamond fantasised that one day in the future, tourists would stare at the ‘rusting hulks of New York’s skyscrapers’ explaining that human arrogance − overreaching ourselves − is at the root of why societies fail. In Requiem for Detroit, filmmaker Julian Temple too argues that to avoid the fate of the lost cities of the Maya, we must recognise the ‘man-made contagion’ in the ‘rusting hulks of abandoned car plants’. (It seems that even using a different metaphor is deemed to be too hubristic.)

    In terms of the discussion about Chinese ghost cities, many impugn these places as a commentary on the folly of China’s development and its speed of modernisation. Take the Guardian’s former Asia correspondent, Jonathan Watts, who has argued that individuals and civilisations bring about their own annihilation by ‘losing touch with their roots or over-consuming’. Initial signs of success often prove to be the origin of later failures, he argues. In his view, strength is nothing more than potential weakness, and the moral of the tale is that by hitting a tipping point, civilisations will fall much more quickly than they rise.

    In fact, China’s headlong rush to development means that its cities embody many extremes. For example, the city of Changsha in Hunan Province recently announced that in the space of just seven months it would build an 838 metre skyscraper creating the world’s tallest tower. Understandably, doubts exist over whether this can be achieved − the current tallest, the Burj Khalifa in Dubai, took six years to build. Yet such is the outlook of a country with so much dynamic ambition, that even the seemingly impossible is not to be considered off-limits. At the other end of the scale, it was recently revealed that 30 million Chinese continue to live in caves − a reflection of under-development (not an energy efficient lifestyle choice).

    In the West, a risk averse outlook means that caution is the watchword. Not only is the idea of building new cities a distant memory, but data from the US and UK betrays that geographical mobility is reducing as people elect to stay in declining towns rather than seek new opportunities elsewhere. By contrast, China is a country on the move − quite literally. In fact the landmark 50 per cent urbanisation rate was achieved some years ago, driven by a ‘floating population’ of perhaps 200 million people, whose legal status as villagers disguises the fact they have already moved to live and work in cities.

    If cramming five to a room in the existing Anting town means easy access to jobs then why move to Anting German Town, accessible via only a single road, and surrounded by industrial districts and wasteland? But it is also clear that China is building for expansion. The notion of ‘predict and provide’ is so alien to Western planners these days, that they are appalled when particular Chinese authorities announce that they will build a new town with three-lane highways before people move there. How absurd, we say. Look, the roads are empty and unused. But in this debate, it is we who have lost our sense of the audacious.

    When assessing the ghost cities phenomenon, it seems likely that in a country growing at the breakneck speed of China, some mistakes will be made. When bureaucratic targets and technical plans inscribed in protocols and legislation are to the fore, then not all outcomes of investment programmes such as a recent $200 billion infrastructure project will work out. And yes, ghost cities do reflect some worrying economic trends, with rising house prices and the speculative stockpiling of units so that many apartments are owned but not occupied.

    But these problems need to be kept firmly in perspective. The reality is that meaningful development requires risk-taking. The ghost cities today may well prove to be viable in the longer term, as ongoing urbanisation leads to better integration with existing regions, and because by the very virtue of their creation, such areas create new opportunities that alter the existing dynamics.

    #chine #urban_matter #villes_fantômes #architecture

  • Super-tall, super-skinny, super-expensive: the ’pencil towers’ of New York’s super-rich | Cities | The Guardian
    https://www.theguardian.com/cities/2019/feb/05/super-tall-super-skinny-super-expensive-the-pencil-towers-of-new-yorks-

    The revamped laws also introduced the curious notion of transferable development rights (TDRs), also known as “air rights” – a mechanism that allows landowners to buy the unused air space of their neighbours and add it on to their own lot. It is the ultimate free-market planning clause: if your neighbour is not exploiting their potential to go skywards, you can buy it off them and make your building even taller. It seems fitting that in the cut-throat capital of capitalism, even the air is for sale.

    Crucially, the law specifies that the properties must share at least 10ft of boundary, but there is no limit on how many connected lots can be assembled, leading to a situation where a developer can snake their way around a block, piecing together a complex jigsaw puzzle of adjoining lots, buying up neighbour after neighbour’s spare air in secret. It has become one of the most lucrative currencies: in some cases, developers have paid the same price per square foot for air rights as they did to buy the land itself.

    #architecture #new-york (via Patrice R.)

  • J’ai publié sur mon blog ce matin, un billet sur une militante anarcha-féministe peu connue dont le souvenir mérite d’être rappelé. Bonne lecture !

    La feuille Charbinoise » En cheminant avec… Milly Witcop
    http://www.lafeuillecharbinoise.com/?p=13718

    En cheminant avec… Milly Witcop

    Un petit saut en arrière dans le temps. Un peu plus d’un siècle exactement… Londres 1912. Petit portrait de groupe dans le milieu anarchiste de la capitale. A gauche, un couple. L’homme aux petites lunettes rondes à l’arrière c’est Rudolf Rocker, un militant d’origine allemande, en exil. Il va devenir l’un des théoriciens importants de l’anarchisme (même si ses travaux sont plutôt méconnus en France). Devant lui, une jeune femme avec un chapeau de dimension respectable, fixe le photographe l’air très sérieux. C’est Milly Witcop une militante d’origine ukrainienne, en exil, le sujet principal de cette chronique. Cela fait déjà une quinzaine d’années qu’elle est devenue la compagne de Rocker, l’orateur séduisant qu’elle a rencontré en 1895 lors d’une réunion avec un petit groupe d’activistes juifs dans le quartier d’East End. En 1912, ils ont déjà vécu pas mal d’aventures en commun, dont un voyage aller-retour à New York, mais elle ne se doute pas encore que leur union va durer cinquante huit années au total. La jeune femme va jouer un rôle considérable dans la vie et dans l’œuvre de son compagnon. On conserve le souvenir des personnages importants dans l’histoire sociale ; on oublie trop souvent que certains ont bénéficié, dans l’ombre, du soutien incessant de leur conjoint. Vous me direz qu’il en va de même pour les écrivains, les peintres ou les savants les plus connus… Certes ! Dans le cas du couple Rocker, particulièrement fusionnel, il est important de rendre à Milly la place qui est la sienne : compagne de lutte, inspiratrice, soutien de tous les instants, même si cette femme courageuse n’a signé de son nom aucun écrit important pour la postérité.

  • https://www.arch2o.com/check-out-domino-sugar-factory-park-after-completion
    Dominated by New York’s Iconic Domino Sugar Factory, Brooklyn’s waterfront has been renovated through the introduction of a new public park. The US architectural landscape firm, James Corner Field Operations delivered a design inspired by the site’s rich history and the community. The project aims to build interest in the history of the site while reconnecting New Yorkers to the East River waterfront.

    #architecture #design #new_york #newyork 3park #sugar_factory

  • Private Mossad for Hire
    Inside an effort to influence American elections, starting with one small-town race.
    February 18 & 25, 2019
    By Adam Entous and Ronan Farrow

    https://www.newyorker.com/magazine/2019/02/18/private-mossad-for-hire

    (...) Psy-Group had more success pitching an operation, code-named Project Butterfly, to wealthy Jewish-American donors. The operation targeted what Psy-Group described as “anti-Israel” activists on American college campuses who supported the Boycott, Divestment, Sanctions movement, known as B.D.S. Supporters of B.D.S. see the movement as a way to use nonviolent protest to pressure Israel about its treatment of the Palestinians; detractors say that B.D.S. wrongly singles out Israel as a human-rights offender. B.D.S. is anathema to many ardent supporters of the Israeli government.

    In early meetings with donors, in New York, Burstien said that the key to mounting an effective anti-B.D.S. campaign was to make it look as though Israel, and the Jewish-American community, had nothing to do with the effort. The goal of Butterfly, according to a 2017 company document, was to “destabilize and disrupt anti-Israel movements from within.” Psy-Group operatives scoured the Internet, social-media accounts, and the “deep” Web—areas of the Internet not indexed by search engines like Google—for derogatory information about B.D.S. activists. If a student claimed to be a pious Muslim, for example, Psy-Group operatives would look for photographs of him engaging in behavior unacceptable to many pious Muslims, such as drinking alcohol or having an affair. Psy-Group would then release the information online using avatars and Web sites that couldn’t be traced back to the company or its donors.

    Project Butterfly launched in February, 2016, and Psy-Group asked donors for $2.5 million for operations in 2017. Supporters were told that they were “investing in Israel’s future.” In some cases, a former company employee said, donors asked Psy-Group to target B.D.S. activists at universities where their sons and daughters studied.
    The project would focus on as many as ten college campuses. According to an update sent to donors in May, 2017, Psy-Group conducted two “tours of the main theatre of action,” and met with the campaign’s outside “partners,” which it did not name. Psy-Group employees had recently travelled to Washington to visit officials at a think tank called the Foundation for Defense of Democracies, which had shared some of its research on the B.D.S. movement. In a follow-up meeting, which was attended by Burstien, Psy-Group provided F.D.D. with a confidential memo describing how it had compiled dossiers on nine activists, including a lecturer at the University of California, Berkeley. In the memo, Psy-Group asked the foundation for guidance on identifying future targets. According to an F.D.D. official, the foundation “did not end up contracting with them, and their research did little to advance our own.”

    Burstien recruited Ram Ben-Barak, a former deputy director of Mossad, to help with the project. As the director general of Israel’s Ministry of Strategic Affairs, from 2014 to 2016, Ben-Barak had drawn up a plan for the state to combat the B.D.S. movement, but it was never implemented. Ben-Barak was enthusiastic about Butterfly. He said that the fight against B.D.S. was like “a war.” In the case of B.D.S. activists, he said, “you don’t kill them but you do have to deal with them in other ways.” (...)

    #BDS

  • Amazon Pullout Shows What Anti-Capitalist Organizing and Leftist Politicians Can Do
    https://theintercept.com/2019/02/15/amazon-nyc-hq2

    When Amazon, the monopsonistic retailer and ICE collaborator, announced last November that it would open its “second headquarters” in New York City, local resistance arose immediately. The day following the announcement, over 100 community activists, union leaders, and local politicians rallied in the Queens, New York, neighborhood of Long Island City — where Amazon planned to build – in opposition to the deal, which included $3 billion worth of government kickbacks. Yet while resistance to (...)

    #ICE #Amazon #domination #urbanisme

  • Face aux critiques, Amazon renonce à implanter un nouveau siège à New York
    https://www.20minutes.fr/high-tech/2451575-20190214-face-critiques-amazon-renonce-implanter-nouveau-siege-new

    Amazon jette l’éponge. Le géant américain de la vente en ligne a annoncé jeudi qu’il renonçait à implanter un nouveau siège à New York, avec 25.000 emplois à la clé, devant les critiques de personnalités politiques new-yorkaises, hostiles au projet. « Après beaucoup de réflexion et délibérations, nous avons décidé de ne pas aller de l’avant avec nos plans de construire un nouveau siège » à New York, a annoncé l’entreprise fondée par Jeff Bezos sur son blog d’entreprise. « Un certain nombre de personnalités (...)

    #Amazon #domination #urbanisme

  • Amazon cancels plans for New York headquarters after fierce opposition
    https://www.theguardian.com/technology/2019/feb/14/amazon-new-york-news-cancels-hq-plans-ocasio-cortez-opposition

    Tech company says it has ‘decided not to move forward’ with giant campus in Queens Amazon has cancelled its plans for a new headquarters in New York City following a torrent of local political opposition. “After much thought and deliberation, we’ve decided not to move forward with our plans to build a headquarters for Amazon in Long Island City, Queens,” the company said in a statement. “For Amazon, the commitment to build a new headquarters requires positive, collaborative relationships with (...)

    #Amazon #domination #urbanisme

    https://i.guim.co.uk/img/media/2d5c275980d56e6c13e4ff4eafd7c5e2b94743f9/0_192_5760_3456/master/5760.jpg

  • Les réseaux du trading à haute-fréquence, par Alexandre Laumonier

    extrait du livre 4

    Comment gagner beaucoup d’argent en grattant quelques microsecondes dans les transmissions d’ordres d’achat et de vente — le plus rapide gagne, et tous les coups sont permis pour passer devant… les spécialistes achètent donc le droit d’installer des antennes sur les points les plus élevés du paysage entre Francfort et Londres, ou entre New York et Chicago. Et c’est la course pour s’approprier ces toits d’immeubles, ces tours militaires désaffectées…

    Géniale enquête cartographique dans les milieux de la finance internationale.

    https://visionscarto.net/enquete-reseaux-hft

    Je dois dire qu’on est très fier de la confiance d’Alexandre qui nous a confié ses “bonnes feuilles”.

    Pour commander le livre :
    http://www.zones-sensibles.org/alexandre-laumonier-4

    #enquête #cartographie #finance #réseaux

    • Et donc, pour ma part, je n’ai découvert l’existence de cet Alexandre Laumonnier, qu’hier soir lors de la soirée de lancement du numéro 9 de la revue de La Moitié du fourbi dans lequel on trouve justement un entretien remarquable que je recommande à toutes et tous entre Hughes Leroy (dont par ailleurs j’aime énormément les contributions dans cette revue) et donc Alexandre Laumonnier. Suis reparti avec les trois bouquins du gars, 6 , 5 et 4 . Ça a l’air absolument passionnant.

  • Montblanc Meisterstück Fountain Pens — Gentleman’s Gazette
    https://www.gentlemansgazette.com/montblanc-meisterstuck-fountain-pen


    Montblanc 142 (pour les petites mains) avec plume gravée

    Dans cet article on apprend que pour les grands hommes il y a l’équivalent de la grosse bagnole pour les petits. Le numéro « 9 » dans le nom du stylo-plume Meisterstück 149 signifie que ce stylo est équipé de la plume la plus large et du corps le plus gros. Voilà.

    Montblanc Meisterstück Series

    The Meisterstück, likely Montblanc’s most popular pen, was introduced in 1952. It suceeded the Meisterstück 139 and had a much more streamlined shape. Although you may read, on occasion, that the Meisterstück 149 is produced in the same way since its introduction, there have been a number of modifications. Originally, it was made of a celluloid shaft, a brass telescope piston mechanism, and a gold nib. Today, it is made of resin and a plastic mechanism, but still with a gold nib. Moreover, its former shape and mass was shorter, slimmer, and heavier than current models.

    As a side note, the number 149 was not chosen randomly. ‘1’ indicated that it was a Meisterstück, whereas 2 and 3 represented models of lower quality. The ‘4’ stood for the telescope piston mechanism and ‘9’ for the size of the nib (with 1 being the smallest). People with smaller hands, for example, would be better suited to the Montblanc Meisterstück 142 or 144. The 146 was a medium sized pen, and if you wanted to spend a little less, you might buy a 234.

    Despite the fact that the Meisterstück 149 has deteriorated in quality over time, it is still an iconic pen that has been used by many ranging from Konrad Adenauer to Nelson Mandela, from John F. Kennedy, to the Pope.

    De l’intérêt d’acheter un stylo-plume à € 650,00

    See How Montblanc Makes Its Famous Pens - Bloomberg
    https://www.bloomberg.com/news/articles/2018-04-05/see-how-montblanc-makes-its-famous-pens

    By Jack Forster - My first Montblanc was a grad school graduation gift from my wife – a Meisterstück 149, which is as iconic a pen in the world of writing instruments, as, say, the Royal Oak or Submariner are in the world of watches or a 911 in the automotive realm. The only time it’s been out of sight is when I was careless enough to drop it, uncapped, a meter and a half onto asphalt; it landed point down, and the nib got badly bent. Montblanc’s New York boutique sent it back to Hamburg for repair and I got it back in a week, working just fine, no charge (watch companies, take note).

    #écriture

  • Long, strange trip: How U.S. ethanol reaches China tariff-free | Reuters
    https://www.reuters.com/article/us-usa-trade-ethanol-insight-idUSKCN1PW0BR

    NEW YORK/KUALA LUMPUR (Reuters) - In June, the High Seas tanker ship loaded up on ethanol in Texas and set off for Asia.

    Two months later - after a circuitous journey that included a ship-to-ship transfer and a stop in Malaysia - its cargo arrived in China, according to shipping data analyzed by Reuters and interviews with Malaysian and Chinese port officials.

    At the time, the roundabout route puzzled global ethanol traders and ship brokers, who called it a convoluted and costly way to get U.S. fuel to China.

    But the journey reflects a broader shift in global ethanol flows since U.S. President Donald Trump ignited a trade war with China last spring.

    Although China slapped retaliatory tariffs up to 70 percent on U.S. ethanol shipments, the fuel can still legally enter China tariff-free if it arrives blended with at least 40 percent Asian-produced fuel, according to trade rules established between China and the Association of Southeast Asian Nations (ASEAN), the regional economic and political body.

  • Imperial Exceptionalism | by Jackson Lears | The New York Review of Books
    https://www.nybooks.com/articles/2019/02/07/imperial-exceptionalism

    It is hard to give up something you claim you never had. That is the difficulty Americans face with respect to their country’s empire. Since the era of Theodore Roosevelt, politicians, journalists, and even some historians have deployed euphemisms—“expansionism,” “the large policy,” “internationalism,” “global leadership”—to disguise America’s imperial ambitions. According to the exceptionalist creed embraced by both political parties and most of the press, imperialism was a European venture that involved seizing territories, extracting their resources, and dominating their (invariably dark-skinned) populations. Americans, we have been told, do things differently: they bestow self-determination on backward peoples who yearn for it. The refusal to acknowledge that Americans have pursued their own version of empire—with the same self-deceiving hubris as Europeans—makes it hard to see that the US empire might (like the others) have a limited lifespan. All empires eventually end, but maybe an exceptional force for global good could last forever—or so its champions seem to believe.

    #impérialisme #etats-unis #déni

  • Avant les Gilets jaunes, voici comment Facebook a changé les conditions de la démocratie

    Tunisie, États-Unis, Venezuela… #Facebook a changé les règles de la démocratie bien avant les Gilets jaunes en France.

    L’essor du mouvement des Gilets jaunes est un exemple de plus de l’influence de Facebook dans la sphère politique. Depuis près de dix ans, le premier réseau social au monde offre un « terrain fertile » aux militants et aux colères en tout genre, remarque Fabrice Epelboin, enseignant à Sciences-Po et spécialiste des médias sociaux. Utilisé comme outil de communication, d’organisation voire de manipulation dans les cas les plus controversés, Facebook s’invite dans les scrutins ou mouvements sociaux ces dernières années.

    . La #Tunisie et les #révolutions_arabes

    C’est en Tunisie, en 2011, qu’il joue pour la première fois un rôle déterminant. Parce qu’il permet de libérer la parole et de contourner la censure, de publier des photos et des vidéos de la répression et d’organiser la mobilisation, Facebook prend une place centrale. Il permet « la naissance d’une nouvelle forme de contestation sociale », souligne Fabrice Epelboin.

    La colère des Tunisiens, qui a éclaté après l’immolation par le feu du jeune marchand de fruits et légumes Mohamed Bouazizi, prend alors « une trajectoire exponentielle » qui aboutira au départ du président Ben Ali. Cette « révolution Facebook » en inspirera d’autres dans le monde arabe, notamment en Égypte, où le réseau social a aussi été déterminant.

    2. #Occupy_Wall_Street et les citoyens

    Quelques mois plus tard, Facebook joue un rôle de catalyseur dans le mouvement Occupy Wall Street, lancé à New York pour dénoncer les abus du capitalisme financier. Des pages locales se créent dans la plupart des grandes villes américaines et aident le mouvement à se répandre à travers les États-Unis.

    Facebook permet aux « 99% », comme ils se surnomment, de recruter des activistes et de partager des informations. Sur le même modèle, le mouvement des Indignés, lancé en Espagne en mai 2011, s’était aussi appuyé sur Facebook pour grandir, tout comme la « révolution des parapluies » à Hongkong en 2014 ou plus récemment, Nuit debout en France en 2016.

    3. L’élection américaine et ses polémiques

    Mais la force de frappe de Facebook lui vaut également son lot de polémiques. Pendant la campagne présidentielle américaine de 2016, le réseau social sert de caisse de résonance aux fausses informations qui visent Hillary Clinton et le camp démocrate.

    Par ailleurs, l’équipe de Donald Trump s’appuie sur les services de la société britannique Cambridge Analytica, qui exploite les données privées de dizaines de millions d’usagers du réseau à leur insu pour cibler précisément les attentes de son électorat. Un scandale planétaire qui poursuit encore Facebook. Lundi, son PDG, Mark Zuckerberg, a promis que des mesures contre les ingérences seraient mises en place en vue des élections européennes.

    4. Au #Brésil, #Bolsonaro et sa campagne 2.0

    Fin 2018, le candidat d’extrême droite Jair Bolsonaro utilise également Facebook pour faire campagne durant la présidentielle brésilienne. Poignardé à l’abdomen par un opposant à quelques semaines du scrutin, il multiplie les vidéos en direct pendant sa convalescence et court-circuite ainsi les canaux médiatiques traditionnels.

    Dans un pays réputé pour son « appétence pour les réseaux sociaux », selon Fabrice Epelboin, il utilise également WhatsApp, la messagerie qui appartient à Facebook, pour diffuser sa rhétorique sécuritaire et nationaliste auprès des 120 millions d’utilisateurs brésiliens. Une campagne 2.0 qui lui permet d’être largement élu fin octobre.

    5. Le #Venezuela et la parole de l’opposition

    Ces derniers jours, la crise au ­Venezuela a mis en lumière l’usage politique des réseaux sociaux par l’opposition. Facebook, comme Twitter et Instagram, permet en effet à Juan Guaidó – qui s’est autoproclamé président le 23 janvier – et à ses partisans de contourner la censure imposée par le régime aux télévisions et aux radios.

    De quoi excéder Nicolás Maduro, qui dénonçait en octobre 2017 la « dictature » des réseaux sociaux. L’observatoire de l’Internet NetBlocks a d’ailleurs signalé que Facebook, comme d’autres plateformes, avait été coupé de « façon intermittente » ces derniers jours.

    https://www.lejdd.fr/Medias/Internet/avant-les-gilets-jaunes-voici-comment-facebook-a-change-les-conditions-de-la-d
    #réseaux_sociaux #démocratie #résistance #révoltes #USA #printemps_arabes #Etats-Unis #gilets_jaunes

  • Aux Etats-Unis, la justice se mêle des faux abonnés sur les réseaux sociaux
    https://www.lemonde.fr/pixels/article/2019/01/31/aux-etats-unis-la-justice-se-mele-des-faux-abonnes-sur-les-reseaux-sociaux_5

    « C’est la première fois qu’un organisme chargé de faire respecter la loi pose comme illégal le fait de vendre du faux engagement sur les réseaux sociaux », s’est félicitée la procureure de New York. Des sociétés qui vendaient de faux abonnés à des utilisateurs des réseaux sociaux se sont engagées auprès de la justice à ne plus recommencer, dans le cadre d’un accord à l’amiable qui pose pour la première fois l’illégalité de ce genre d’activités. La société Devumi et trois autres sociétés dirigées par German (...)

    #Like #LinkedIn #Twitter #SoundCloud #YouTube #bot #manipulation #marketing

  • Are Police Lineups Always Fair? See for Yourself
    https://www.nytimes.com/2019/01/29/nyregion/police-lineups-fair-unfair.html

    The robbery suspect had a birthmark on his face. So when detectives placed him in a lineup, they made sure to cover it up with a bandage. Then they put matching bandages on the faces of the five decoys — or “fillers” — who sat alongside him, so as not to single out the suspect.

    But even as New York City detectives strove to make the lineup more fair by concealing one identifying feature, they left another clue in plain sight: It is lying on the floor, next to the ankle of the man in the No. 5 position.


    #tapissage
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Parade_d%27identification

  • « Toute technologie relève d’une manière ou d’une autre de l’assistance » : entretien avec Mara Mills
    http://syntone.fr/toute-technologie-releve-dune-maniere-ou-dune-autre-de-lassistance-entretien

    Qu’est-ce que le son nous enseigne de l’histoire occidentale ? D’où viennent les technologies audio qui nous servent aujourd’hui au quotidien ? Comment se nourrissent-elles de pratiques et de savoirs minoritaires, notamment issus de la culture sourde ? Pour nous ouvrir les coulisses de la modernité numérique, grand entretien avec Mara Mills, qui codirige le Center for Disability Studies (centre d’études sur le handicap) de l’Université de New York.

  • Paris, terrain de jeu de l’innovation, Laetitia Van Eeckhout et Claire Legros
    https://www.lemonde.fr/smart-cities/article/2019/01/28/paris-terrain-de-jeu-de-l-innovation_5415624_4811534.html

    Si la capitale fait tout pour séduire les entreprises de pointe, elle doit aussi faire face aux plates-formes numériques de l’économie de partage, qui déstabilisent les politiques de la ville.

    Avec sa structure de bois et de métal, ses façades largement vitrées, ses toitures végétalisées et sa cheminée solaire, le bâtiment ressemble à une proue de navire. Il accueillera en 2022, dans le 13e arrondissement de Paris, le nouveau campus parisien de 9 700 mètres carrés de l’université de Chicago (Illinois).

    Si le fleuron universitaire américain a choisi Paris pour construire son siège pour l’Europe, l’Afrique et le Moyen-Orient, c’est pour « sa concentration de pôles de recherche » et ses « sources culturelles et intellectuelles extraordinaires ». « Un signe fort de l’attractivité croissante de la métropole parisienne », se félicite Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris chargé de l’urbanisme, du développement économique et de l’attractivité.

    L’élu en a fait l’objectif de ses deux mandatures : transformer Paris en « hub mondial de l’#économie de l’innovation ». Depuis dix ans, l’équipe municipale déploie les grands moyens pour séduire chercheurs et entrepreneurs, en particulier dans le domaine du numérique. Entre 2008 et 2014, plus d’un milliard d’euros ont été investis dans l’accompagnement de start-up, selon les chiffres de la Ville de Paris. Les programmes se sont multipliés pour attirer les entreprises innovantes : fonds Paris Innovation Amorçage, lancé en 2009 en partenariat avec la Banque publique d’investissement pour offrir un financement aux start-up qui choisissent un incubateur parisien ; création en 2015 de l’agence de développement économique Paris & Co, puis de l’Arc de l’innovation pour promouvoir l’innovation au-delà du périphérique en partenariat avec une vingtaine de communes du Grand Paris…

    « Ingénieurs bien formés »
    A la course aux podiums des #métropoles_mondiales, la capitale se hisse désormais dans le peloton de tête des villes les plus attractives, de la troisième à la neuvième place selon les classements. Une dynamique dopée par le contexte international. « Le coût de la vie et le niveau élevé du prix du foncier et des salaires à San Francisco amènent des entrepreneurs à se tourner vers Paris, de même qu’avec le Brexit, beaucoup renoncent à se lancer à Londres », constate Roxanne Varza, directrice de #Station_F, l’incubateur fondé par Xavier Niel, patron de Free (et actionnaire à titre personnel du Monde). Dans ce paradis des geeks et de l’innovation, un tiers des 3 000 #start-up accueillies sont portées par des entrepreneurs étrangers, venant principalement des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, mais aussi de Chine et d’Inde.

    Le contexte international n’explique pas à lui seul le succès de la capitale. Avec son maillage d’universités et de laboratoires publics de recherche, Paris bénéficie d’atouts. « Ce qui fait l’attractivité de la métropole, ce sont ses pôles de recherche et la population des 25-45 ans qui va avec », estime Dominique Alba, directrice de l’Atelier parisien d’urbanisme, qui audite la capitale pour le compte de la Ville de Paris.

    « Pour une start-up, Paris, riche d’une culture scientifique et technique très forte, avec des ingénieurs bien formés, offre un environnement bien plus bénéfique que Londres », assure l’entrepreneur Bertrand Picard, qui a lancé en 2013 Natural Grass, une start-up de fabrication de gazon hybride pour stades de football. Cet ancien banquier chez Rothschild, à Londres, pensait initialement créer son entreprise outre-Manche, mais il a trouvé à Paris le soutien de laboratoires publics de recherche, comme le CNRS ou l’université Pierre-et-Marie-Curie.

    Incubateurs spécialisés
    Selon la dernière étude de l’Institut d’aménagement et d’urbanisme d’Ile-de-France, Paris compte quelque 150 #incubateurs, souvent spécialisés, dans tous les secteurs ou presque, du tourisme au sport, de l’alimentation à l’aéronautique, en passant par la santé. Peu à peu, les fonds privés ont pris le relais. Et les grandes entreprises, comme Renault ou la SNCF, viennent y frotter leurs unités de recherche et développement aux méthodes agiles des start-up, dans une démarche d’open innovation.

    Pour autant, Paris souffre aussi de faiblesses. Les sociétés d’investissement y sont moins nombreuses qu’à Londres ou New York. Si l’écosystème parisien s’est fortement renforcé en fonds d’amorçage, « il reste difficile d’y trouver des partenaires pour grandir », observe Bertrand Picard. Pour lui, « à la différence des entreprises californiennes comme Uber qui, de #levée_de_fonds en levée de fonds, peuvent étendre leurs services, les boîtes parisiennes qui atteignent un chiffre d’affaires de quelques dizaines de millions d’euros sont souvent amenées à être rachetées pour continuer de croître. » La multiplication des champs d’innovation peut conduire à disperser les forces. « On a d’excellentes boîtes mais on ne les valorise pas, confirme Stéphane Distinguin, président du pôle de compétitivité Cap Digital. Plutôt que d’investir en masse dans un domaine où l’on déciderait d’exceller, on saupoudre. On est encore très loin du modèle qui a permis à la Silicon Valley d’exister. »

    En matière d’emploi, le bilan est aussi mitigé. L’attractivité profite surtout à l’ activité non salariée, en progression de 19 % dans la métropole du Grand Paris de 2011 à 2016 . Au sein de l’Arc de l’innovation, qui concentre la moitié des lieux d’innovation de la métropole, près de 60 000 établissements ont été créés en 2017, la majorité sous le régime de #micro-entrepreneur. Des emplois pour partie portés par le développement des #plates-formes numériques de l’économie de partage.

    « En 2016, en à peine quatre ans d’existence, les sociétés de VTC [voiture de transport avec chauffeur] avaient créé 22 000 emplois en Ile-de-France, ou plutôt 22 000 autoentrepreneurs. Uber occupe le premier rang des créations d’emploi en Seine-Saint-Denis. Certes, aucune entreprise traditionnelle n’aurait été capable d’en faire autant. Mais ces nouveaux emplois d’#autoentrepreneurs posent une sérieuse question de #précarisation et de couverture sociale », relève Thierry Marcou, de la Fondation Internet Nouvelle Génération, coauteur de l’étude « Audacities », parue en avril 2018, sur le thème « Innover et gouverner dans la ville numérique réelle ».

    Crise du logement
    Car de l’innovation, Paris connaît aussi le revers de la médaille. Si son dynamisme séduit les start-up, il profite également aux plates-formes numériques, souvent d’origine américaine, qui ont transformé Paris en terrain de jeu de l’économie de partage. Créatrices de nouveaux services mais aussi d’emplois souvent précaires, celles-ci viennent déstabiliser les politiques de la ville.

    En dix ans, le nombre d’appartements entiers proposés sur le site de location de courte durée Airbnb a explosé dans la capitale, passant de 56 544 en octobre 2016 à 88 670 en mars 2018 (sur 101 873 offres totales) selon l’Observatoire-airbnb.fr, fondé par Matthieu Rouveyre, conseiller municipal de Bordeaux. Un phénomène qui accentue la crise du logement, même si, pour Airbnb, « la forte hausse de la part de logements inoccupés date en réalité de la fin du XXe siècle, bien avant l’arrivée des plates-formes de locations meublées touristiques ».
    Entre la start-up californienne et la Ville de Paris, la guerre est déclarée. Depuis le 1er décembre 2017, les règles se sont durcies : les loueurs doivent être enregistrés auprès de la mairie et ne pas dépasser cent vingt nuitées par an, faute de quoi ils encourent une amende. Mais ces mesures restent largement inappliquées : à peine 10 % des loueurs ont obtempéré.

    La collectivité s’en prend donc maintenant à Airbnb, qu’elle a assigné en justice afin qu’il supprime les annonces illégales, sous peine d’une astreinte de 1 000 à 5 000 euros par jour et par annonce. « Airbnb a des effets positifs, bien sûr. Il représente un complément de revenus pour les Parisiens et a obligé les hôtels à se réinventer mais, en même temps, il ne respecte pas les règles et représente un danger majeur pour le centre de Paris », souligne Jean-Louis Missika, tandis que Ian Brossat, le maire-adjoint au logement, va plus loin et plaide pour l’interdiction de la plate-forme dans les arrondissements du centre.

    Gouvernance de l’espace public
    Comment #gouverner_la_ville quand on ne dispose pas des leviers de régulation nécessaires ? L’irruption des services de partage de véhicules en free floating (ou « sans station ») rebat aussi les cartes de la gouvernance de l’espace public. Pas moins de six applications de partage de trottinettes se sont lancées sur le bitume parisien en 2018, offrant « une alternative à la voiture individuelle en diminuant les risques de congestion », soutient Kenneth Schlenker, directeur de Bird France, société californienne installée à Paris depuis cinq mois. Mais ces nouveaux services posent aussi de sérieux problèmes de sécurité, sur les trottoirs ou les voies de circulation.

    Contrairement à celle des Vélib’, l’activité des plates-formes ne fait pas l’objet d’une délégation de service public. « Aujourd’hui, on n’a aucun moyen d’obliger Amazon à utiliser des véhicules propres pour ses livraisons au dernier kilomètre. Dans la mesure où elle sous-traite la livraison, l’entreprise ne règle même pas ses contraventions », relève Jean-Louis Missika.

    Une charte de bonnes pratiques pour les véhicules en free floating est en chantier. La future loi d’orientation sur les mobilités, dont la présentation au Parlement est prévue fin mars, devrait aussi apporter de nouveaux leviers de régulation, que Jean-Louis Missika verrait bien aller jusqu’à la création de « licences délivrées par la Ville ». A Londres, ce dispositif a permis d’imposer à Uber des contraintes plus strictes en matière de sécurité du public. Une façon aussi d’accéder aux données et de peser sur l’impact environnemental des véhicules.

    Economie circulaire
    En attendant, des acteurs alternatifs tentent de trouver leur place dans le grand bazar parisien des plates-formes. Ils revendiquent une autre vision, non plus collaborative mais coopérative, où les données sont vraiment partagées et les revenus, plus équitablement répartis. C’est le cas de CoopCycle, une coopérative de livreurs à vélo qui vient de se lancer dans la capitale et se revendique comme une alternative à Deliveroo et Foodora.

    Selon Antoinette Guhl, maire-adjointe à l’économie sociale et solidaire (ESS) et à l’économie circulaire, il existe « une vraie demande des habitants de nouveaux modes de production, de distribution et d’entrepreneuriat ». Avec un poids non négligeable sur l’économie : toutes structures confondues (associations, entreprises, mutuelles), l’ESS contribue à 10 % du PIB de la capitale, tandis que l’économie circulaire représente 70 000 emplois directs. « L’urgence climatique nous oblige à penser l’innovation dans une logique plus locale, à taille humaine et qui répond aux grands défis sociaux et écologiques », insiste l’adjointe.

    La #Ville_de_Paris mise désormais sur la chaîne de production, source de création d’emplois, en favorisant l’émergence de fab labs et de makerspaces, dont une partie travaille dans le secteur de l’économie circulaire. En 2018, elle a intégré le réseau des fab cities qui testent de nouveaux modèles urbains pour développer les productions locales.

  • #developer Spotlight : Leslie Cohn-Wein of Netlify
    https://hackernoon.com/developer-spotlight-leslie-cohn-wein-of-netlify-fe51e862fb18?source=rss-

    In this installment of the Cosmic JS Developer Spotlight Series, we sat down with Leslie Cohn-Wein, a Front End Developer and Austin native now residing in Dallas, Texas. Leslie most recently worked as a Front End Engineer for Canvas United, a New York City-based digital agency, prior to starting as a Front End Developer at Netlify. Follow Leslie on Twitter or LinkedIn and enjoy the Q/A.Cosmic JS: When did you first begin building software?Leslie: I taught myself basic CSS in the early 2000s in order to customize my MySpace and LiveJournal backgrounds. To my surprise, that experience kicked off an enduring interest in code.After studying digital media in college and interning at the Denver Open Media Foundation theming Drupal sites for nonprofits, I moved to NYC for a role as a (...)

    #javascript #web-development #jamstack #react

  • Your Apps Know Where You Were Last Night, and They’re Not Keeping It Secret
    https://www.nytimes.com/interactive/2018/12/10/business/location-data-privacy-apps.html

    Dozens of companies use smartphone locations to help advertisers and even hedge funds. They say it’s anonymous, but the data shows how personal it is. The millions of dots on the map trace highways, side streets and bike trails — each one following the path of an anonymous cellphone user. One path tracks someone from a home outside Newark to a nearby Planned Parenthood, remaining there for more than an hour. Another represents a person who travels with the mayor of New York during the day (...)

    #smartphone #GPS #BigData #profiling #géolocalisation #IBM #Foursquare #Goldman_Sachs (...)

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