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  • Non, Neymar n’est pas une « pleureuse »

    Neymar et le Brésil sont éliminés de cette coupe monde par la redoutable équipe de Belgique. Mais si la star a fait principalement parler durant ce Mondial, ce n’est pas directement pour ses performances, mais pour son attitude jugée scandaleuse tant il semblait sur jouer l’épreuve de la douleur… Ce « comportement » associé aux larmes lâchées lors du match contre le Costa Rica a assigné à Neymar, l’image d’une « pleureuse ». Pourquoi lui attribuer une représentation sexuée ? Et à quelle dimension de l’histoire du sport ce fait médiatique renvoie-t-il ?
    L’éviction historique des femmes

    Pour rappel, la compétition sportive semble être un domaine où la séparation entre les sexes est la plus évidente et la plus effective. Si cette séparation repose sur l’a priori que les corps sont différents par nature et que par conséquent les performances aussi, il est dans ce cas utile de rappeler que le sport moderne s’est constituée majoritairement dans un univers composé d’hommes, et que les femmes en étaient exemptes. Les écrits de Pierre de Coubertin soutiennent d’ailleurs cette idée, puisque pour le Baron il était « impensable, impraticable, inesthétique, et incorrecte… une olympiade de femelles », les femmes ont pour rôle « de couronner les vainqueurs ». Donc, si aujourd’hui, les femmes sont deux fois moins présentes dans le sport de haut niveau, cela n’est pas dû à des critères « physiques », mais plutôt historiques et sociaux, tant l’entrée dans la sphère de l’élite sportive a été plus longue et perçue comme moins légitime. Une situation cristallisée par le fait les femmes sont encore moins nombreuses dans les sports professionnels collectifs, ceux qui justement bénéficient d’une meilleure visibilité médiatique. Cette arrivée tardive des femmes dans le sport de haut niveau ainsi que leur présence moins conséquente que celle des hommes sont le résultat de tout un processus de virilisation de la pratique sportive, qui n’a cessé de s’accentuer, notamment à travers le football.

    La virilisation des corps était déjà l’œuvre à l’apparition du sport, car comme nous le rappelle le sociologue anglais Eric Dunning, le sport moderne est à juste titre le « fief de la virilisation ». En effet, selon l’auteur de Sport et civilisation (avec Norbert Elias) l’activité sportive apparue au XIXe a été un moyen d’inculquer aux jeunes « mâles », des principes de virilité, propre à la condition des hommes de l’époque, et cela notamment afin de les préparer à des fonctions militaires et institutionnelles. De ce fait, le sport s’est, dès le début, attaché à transmettre à ses adeptes, une culture à la fois masculiniste, mais aussi dominante. Une transmission qui s’est accentuée jusqu’à aujourd’hui, par le biais de l’entraînement et des entraîneurs qui, comme le soumet la psychologue Claire Carrier, tendent à transformer les corps selon un ordre sexué bien déterminé. Et pour causse, le sport s’est donné pour tâche de façonner des identités et d’accentuer les différenciations biologiques. L’entraînement en travaillant sur le corps, sculpte celui-ci, afin qu’il présente des signes extérieurs de dureté, de puissance et de contrôle, et l’entraîneur par son discours inculque des dispositions mentales de résistance, de dépassement, et d’assurance. Soit autant de qualités correspondant à une masculinité supérieure occidentale, selon le sociologue américain Mickael Kimmel, puisqu’elles correspondent aux qualités socialement positives édifiées par classes dirigeantes.

    En un sens, le sport promeut par sa pratique une masculinité particulière se retrouvant au cœur de toutes les représentations, de telle sorte que le bon sportif est un sportif viril.

    Dans le cas de Neymar, son manque de résistance physique aux coups qu’il a pris, l’expression de sa douleur, ainsi que les larmes versées sous le poids de la pression sont autant de signes d’un manque de virilisme, et donc d’exemplarité sportive. Il se voit attribué, ainsi, des qualificatifs féminins, puisque son comportement est jugé non-sportif, et par là même amoral socialement (tricheur, capricieux, etc.). Aussi, cet exemple montre, une fois de plus comment l’opinion a intégré cette conception de la masculinité comme ordre naturel des choses dans le sport et comment, au fond, les vertus permettant la performance et l’exploit sont associées au masculin. En définitive, selon ses détracteurs, gardiens l’ordre moral sportif, Neymar, en pleurant, en ne faisant plus face à la dureté du sport, n’apparaît plus comme un sportif et encore moins comme un « homme ».

    Cette histoire nous rappelle comment le sport et la figure idéale typique du sportif se sont constitués à travers des valeurs virilistes, mettant l’accent sur une différenciation des corps afin de légitimer une domination. Le sport étant dans une certaine mesure le miroir de notre société, saisir ce qui se joue dans les représentations masculinistes du sport, c’est en somme essayer de déconstruire les rapports de pouvoir entre les sexes mais aussi entre les classes.

    Ca viens de libé et le mec arrive à ne pas utilisé le mot misogynie.
    #misogynie #sport #mâle_alphisme #compétition #domination_masculine

  • Les Brésiliens sont des dribbleurs nés - Libération
    http://www.liberation.fr/sports/2018/06/22/les-bresiliens-sont-des-dribbleurs-nes_1660934

    En fin de thèse à l’université Paris-Descartes, où il travaille sur le thème de la vulnérabilité sociale des athlètes, Seghir Lazri passera pendant le Mondial quelques clichés du foot au tamis des sciences sociales. Aujourd’hui : les Brésiliens, dribbleurs nés.

    Ayant débuté la compétition par un résultat nul, le Brésil devra produire, sans doute, un jeu plus intéressant pour battre le Costa Rica. D’ailleurs, les représentations collectives vous invitent souvent à associer au jeu brésilien, l’art du dribble. De Garrincha à Neymar, en passant évidemment par Pelé ou Ronaldinho, les grands joueurs brésiliens n’ont fait qu’inscrire dans le show footballistique cet ensemble de gestes artistiques mais aussi très sociaux.
    Le dribble, toute une histoire

    Dans un récent et riche ouvrage sur l’histoire populaire du football, le journaliste Mickaël Correia s’attache à retracer l’origine du dribble. Intronisé et popularisé au milieu du XXe siècle après l’accession au niveau professionnel de joueurs issus du métissage brésilien, le dribble auriverde va devenir le symbole d’une autre forme de jeu bien éloignée du style hégémonique européen. Il va revêtir, de nouveau, l’image d’un geste contestataire face à l’ordre établi. A la fermeté de la tactique et de la planification du mouvement sportif va s’opposer la spontanéité du geste et la primauté du spectacle. Au sens où Marcel Mauss l’entendait des pratiques corporelles, le dribble correspond à un fait social total, autrement dit, il est un objet permettant de rendre compte des mécanismes et des structures qui régissent une société. Comprendre le dribble, c’est aller au fondement de ce qui constitue la société brésilienne.

    La capoeira, mère du dribble…

    Comme le souligne le journaliste Olivier Guez, l’essence même du dribble provient de la ginga, un mouvement rythmé de balancement du corps propre à la capoeira, une pratique apparue au XVIe siècle, suite à l’arrivée au Brésil d’esclaves en provenance d’Afrique. Ces derniers avaient apporté différentes techniques de luttes guerrières, qu’ils ont dû transformer sous le régime esclavagiste. La ginga a donc été une animation incorporée à ces techniques de combats, afin de présenter la capoeira comme un rituel dansé et, surtout, dissimuler au maître son côté martial. La ginga était alors une tromperie, une ruse permettant à l’esclave de se réapproprier son corps pour résister. Pour preuve, la pratique de la capoeira a permis la fuite de nombreux esclaves et la mise en place de communautés autonomes organisées dans l’arrière-pays brésilien (que les autorités mettront plus deux siècles à détruire). Tout cela entraînant la prohibition de cette pratique par le gouvernement brésilien au XVIIIe.

    Du corps à l’esprit

    Officiellement interdite, la pratique de la capoeira sera l’adage d’initiés, et sa transmission ne se fera que dans les milieux populaires afro-indigènes marqués par une forte présence de la culture candomblé (syncrétisme entre christianisme, religions africaines, et rites indigènes). Et c’est dans l’illégalité la plus totale que l’idée de la ruse propre à la ginga va se trouver plus accentuée, se transformant en un état d’esprit, et se déployant bien en dehors de la pratique. Elle deviendra un véritable éthos, prenant le nom de malandragem et faisant émerger la figure sociale du malandro. Ce dernier étant, selon les propos de Mickaël Correia, « un voyou hédoniste et séducteur qui se joue de l’ordre établi ». Vêtu comme un bourgeois, mais issu des classes laborieuses, il réinvente sans cesse les codes et les comportements, devenant, très rapidement, la figure d’une nouvelle contre-culture, mais aussi d’un nouveau contre-pouvoir, inspirant toute une nouvelle classe populaire.

    Par la suite, la mutation plus démocratique du Brésil au début du XXe siècle va permettre de populariser cette mentalité, au point de retrouver cet esprit de ruse dans un ensemble de nouvelles pratiques, dont le football. Pour exemple, l’usage de surnom qui est apparu dans les années 40 est, au-delà de l’aspect pratique (des noms beaucoup trop longs), un véritable héritage culturel issu de la contre-culture afro-brésilienne. Cet appelido (littéralement le surnom) provenant de cette tradition de la dissimulation et de la tromperie, permet aussi une réinvention de l’identité. Ainsi, Manoel Francisco Dos Santos se voit attribuer l’appelido de Garrincha (petit oiseau préférant mourir que de se laisser prendre) pour souligner son caractère tenace.

    Néanmoins, c’est surtout à travers le dribble que les joueurs métis afro-brésiliens vont faire valoir la malandragem, en la reproduisant, essentiellement, dans une nouvelle technique du corps. Dribbler devient le moyen de tromper l’adversaire, de contester les plans établis, mais aussi de se réinventer sur le terrain. Le dribble est une lutte émancipatrice. Au fond, comprendre un geste footballistique, comme le dribble, c’est déchiffrer l’histoire d’une société, saisir ses rapports de force, mais aussi mieux appréhender ses problèmes.

    Passionnant le lien entre dribble et capoeira. Ça ouvre plein de perspectives de réflexions.

    #football #capoeira #brésil #esclavage #seghir_lazri

  • [Vidéo] « Sur les toits » (2014) - Paris-luttes.info
    https://paris-luttes.info/video-sur-les-toits-2014-8635

    Trois ans après sa sortie, le réalisateur Nicolas Drolc vient de mettre en accès libre son film documentaire sur Internet.

    Ce film retrace les mutineries des années 1971-1972 dans les prisons de Toul et Nancy. Ces émeutes de prisonniers vont poser pour la première fois les problème des conditions de détention, de la fonction de la prison et du système pénitentiaire français.

    Que s’est-il passé dans les prisons françaises entre septembre 1971 et la fin de l’année 1972 ?

    Pour la première fois les prisonniers déclenchent des révoltes collectives, prennent le contrôle de leurs prisons, occupent les toits et communiquent leurs revendications en s’adressant à la foule.

    https://youtu.be/rsHXdpCKBEM

    #prison #luttes

    • “Le 11 décembre 1971, les insurgés occupent la quasi totalité de la centrale Ney à Toul. La situation semble bloquée en leur faveur. Des prisonniers, surtout les jeunes, prennent d’assaut les toitures aux cris de « À bas la dictature ». Des tuiles devant servir de projectiles sont arrachées, les prisonniers s’accrochant à ce qui reste, à savoir la charpente. Ils chantent L’Internationale mais aussi La Marseillaise. Ces prisonniers dominent la ville, sinon la situation. Les photos de presse les montrent sur les toits. C’est une première. Car depuis que la #prison existe, les corps et les visages de ses occupants sont invisibles, dissimulés derrière de hauts murs et de solides portes. D’objets, voilà qu’ils deviennent sujets. Et qu’ils parlent. Ainsi, ils tentent de s’expliquer, du haut de leur perchoir, auprès de la foule massée au pied des murs d’en- ceinte. Ils racontent leur vie en détention. « Nous ne pouvons plus vivre comme ça. » « Nous voulons que tout se passe dans le calme. Mais si c’est nécessaire, nous sommes prêts à y laisser notre peau. »

      #insurrection #année_70
      https://agone.org/memoiressociales/prisonniersenrevolte
      http://conflits.revues.org/1555
      #institution_pénitentiaire #surveillance #résistances_politiques
      https://criminocorpus.org/fr

    • https://www.youtube.com/watch?v=pH4qtHvl-64


      L’instinct de mort
      Je vais te parler de l’ennemi public numéro 1
      Celui qu’on t’a dépeint comme une bête féroce.
      Je ne veux pas le juger, je ne veux pas le glorifier
      Mais ta grande gueule, témoin, t’as eu tort de la fermer
      Car Porte de Clignancourt, vendredi 2 novembre
      Sois fier de ta police, elle a exécuté.
      L’état choisi ses cibles, éclaircit ses rangs.
      L’ordre peut régner, de la mort, du silence.
      Pour l’avenir de tes gosses qui seront pourchassés,
      Dans cette prison modèle qu’est Fleuri Mérogis
      5 par cellule, il reste une place pour ton fils.
      Depuis que la peine de mort est administrative
      Tu les as vu se marrer tous nos grands justiciés
      Telle une meute de clébards qu’on jette à la curée.
      Le pays est fliqué, citoyen surveillé.
      Le mangeur d’homme a faim.
      Pas sûr du lendemain.
      C’est dans tes prisons qu’on fabrique le crime
      Les Buisson, Willoquet et bien d’autres Mesrine.
      Croîs-le, la main tendue vaut mieux que les chaînes
      Surtout quand tu es gosse, tu apprends vite la haine.
      Destiné à crever en haute sécurité
      Royaume du tabassage, impunité calculée
      Le crime est glorifié au son de la Marseillaise
      Et en place publique son corps est exposé.

      C’est dans tes prisons qu’on fabrique le crime
      Les Buisson, Willoquet et bien d’autres Mesrine.

      L’ordre peut régner
      De la mort, du silence.

      source : http://lenvolee.net/3294-2

  • La Lettonie envoie ses troupes envahir la France

    Enchanter les français au rythme musical du peuple letton : il est grand temps !

    Choristes + musiciens + orchestre symphonique + Chœur de Lettonie : La Folle tournée des concerts pour enchanter des français qui en ont bien besoin !

    https://www.lettonie-francija.fr/orchestre-symphonique-national-lettonie-1056?lang=fr

    Nombreux concerts de musique classique par des enchanteurs lettons.
    En direct live sur Arte Concerts les 4 & 5 février 2017.

    L’Orchestre Symphonique de Lettonie sous la direction du Chef d’Orchestre letton Andris Poga entame une série de concerts en France. Il sera accompagné au piano par Plamena Mangova, artiste Bulgare renommée, par Alexandra Conunova au violon, selon les lieux et les folles scènes, d’Aix en Provence, Nantes, et Laval. Venant des pays qui chantent en Baltique en passant par la Lorraine, le Chœur National de Lettonie l’accompagnera . Au programme Modeste Moussorgski, Maurice Ravel, Sergueï Rachmaninov, Beethoven et de nombreux compositeurs. Concerts en direct sur ARTE les 4 & 5 février.

    L’Orchestre Symphonique de Lettonie et ses folles scènes à Nantes , Aix en Provence, Laval, Paris, Metz, ...

    L’Orchestre Symphonique National de Lettonie affiche, du haut de ses neuf décennies d’existence, un palmarès impressionnant et une remarquable cohésion, encore renforcée depuis la nomination en 2013 d’Andris Poga à la baguette. Cet ancien assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris, « à la présence aussi naturelle qu’écrasante » (Le Figaro) a déjà dirigé de grands orchestres français.

    La bulgare Plamena Mangova, révélée en 2007 par un Deuxième Prix au Concours Reine Elisabeth, interprétera le redoutable Concerto en sol de Ravel, sommet de virtuosité, composé d’un morceau lent ceint de deux danses extatiques, imprégnées tantôt de tournures hispanisantes qui feront la fortune du Boléro, tantôt de rythmes jazzy.

    Très à l’aise dans le répertoire coloré de la musique russe, Andris Poga dirigera ensuite le poème symphonique de Moussorgski Une nuit sur le Mont chauve ainsi que l’ultime partition de Rachmaninov, les célèbres Danses symphoniques où s’entremêlent senteurs lyriques et discrètes tendances modernistes.

    AIX-en-Provence
    mardi 24 janvier 2017 à 20h30
    Grand Théâtre de Provence -
    Plamena Mangova et l’Orchestre Symphonique de Lettonie

    METZ en Lorraine
    jeudi 26 janvier 2017 à 20h
    L’ARSENAL - Avenue Ney
    Plamena Mangova au piano et l’Orchestre Symphonique de Lettonie

    Les Folles Journées de Nantes [1] en Région Pays de la Loire se tiennent du 27 au 5 février 2017 dans une dizaine de villes ligériennes et à l’Ile d’Yeu le 6 mai 2017.

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    LAVAL Samedi 28 Janvier au Théatre à 20:30
    Orchestre Symphonique de Lettonie

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    mercredi 1 février 19:15
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Orchestre National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    mercredi 1 février 21:00
    Alexandra Conunova et l’Orchestre National de Lettonie
    Auditorium Vaslav Nijinski

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    jeudi 2 février 15:45
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Orchestre National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Vendredi 3 février 17:30
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Orchestre National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Vendredi 3 février 21:15
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Choeur & Orchestre National de Lettonie
    Beethoven : Symphonie n°9 en ré mineur opus 125

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Samedi 4 février 12:30
    Salle Anna Pavlova
    Choeur National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Live sur ARTE Concerts Samedi 4 février 17:00
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Choeur et Orchestre National de Lettonie

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Live ARTE Concert Dimanche 5 février à 17:30
    Le rythme des peuples

    #Nantes #Aix_en_Provence #Laval #Paris #Metz, #Lettonie #orchestre #choeur #France #choristes #symphonique

  • Des grilles, un faux marché de Noël et des jeux pour enfants pour dissuader l’installation de migrants à Paris et Saint-Denis
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/des-grilles-pour-dissuader-l-installation-de-migrants-paris-et-saint-deni

    Des aménagements « prétextes » qui font « flop » pour une grande partie des riverains croisés. Un vigile d’une société privée, financé par la municipalité surveille les lieux. Des cabanes en bois sont également installés, quelques sapins, donnent l’illusion d’un marché de #Noël, mais elles sont fermées.

    « On nous prend pour des imbéciles. Il n’y a personne, les baraques sont vides depuis deux mois. Ces aménagements sont un tour de passe-passe, un cache-sexe, s’emporte un habitant. »

    [...]

    Le maire du 19ème arrondissement de #Paris, François Dagnaud assume, il n’ y a pas d’alternative à court terme pour empêcher la réinstallation d’un campement. « Ces barrières sont provisoires, une solution par défaut, une solution d’urgence pour permettre la résilience des habitants et commerçants du quartier qui ont connu une période dure, qui ont vécu pendant des mois à proximité d’un bidonville, d’une population en grande souffrance. » Le maire reconnaît qu’il va falloir mener une réflexion pour un aménagement pérenne de ce terre-plein, avenue de Flandre. Il espère que le centre humanitaire parisien du Boulevard Ney dans le 18e absorbera les prochaines arrivées de #migrants pour pouvoir retirer les grilles sans risque de voir revenir des tentes.

    #Anne_Hidalgo #Parti_socialiste

  • Un campement de pierres sur le boulevard Ney, à Paris, pour dissuader les migrants de camper devant les grilles du centre d’"accueil".pic.twitter.com/ot9ErWldib
    https://twitter.com/OlivierCyran/status/797560278015733764

    Un campement de pierres sur le boulevard Ney, à Paris, pour dissuader les migrants de camper devant les grilles du centre d’"accueil". pic.twitter.com/ot9ErWldib

  • Hier soir à république, des gendarmes et encore des gendarmes (+rencontre d’un réfugié blessé par un taser), mel.

    Environ 300 personnes à la #manif (mais je ne suis pas bonne pour les comptes), surtout des migrants.

    Des #migrants hébergés étaient venus également là présent en nombre en solidarité.

    Arrivés/es place du chatelet vers 18h30, les flics, ou plutôt ceux qui leur donnent des ordres, avaient décidé de nous laisser là jusqqu’à 20h30 et nous interdisaient de quitter les lieux : « A la limite on vous laissera sortir un par un » s’est-on même entendu dire...

    Finalement nous avons pu partir avant 20h30 tous/tes ensemble. Nous avons pensé que c’était du à nos protestations ... mais retournés/es place de la république nous avons appris que la maire de Paris, #Anne_Hidalgo, et #Claude_Bartelone venaient de quitter les lieux 10 minutes auparavant (il et elle étaient au rassemblement de l’association pour le droit à mourir dignement qui avait lieu sur la place mais de l’autre côté de la statue) et que c’était pour cela que nous étions confiné/es place du Châtelet. [ pour ce qui est de vivre dignement , ne pas compter sur le PS, ndc]

    Vers 20h, alors qu’un #abri venait d’être monté, des gendarmes mobiles tous boucliers devant, tonfas et même #flashball à la main [ce qui est peu fréquent à Paris intra muros, ndc] sont intervenus manu militari pour enlever toutes les bâches ; migrants et soutiens ont essayé de résister mais bon... nos maîtres sont armés...
    Des policiers du 3e arrondissement monteront la garde toute la nuit pour vérifier que rien de visible ne se montera dans la nuit.

    Ce soir encore l’humiliation pour une soixantaine de personne, principalement des Afghans, qui devra dormir sans le moindre un petit morceau de plastique sur la tête, à la vue de tout le monde et à même le sol même si plus tard dans la soirée quelques cartons, coussins, couvertures ont pu leur être amenés. Comme demain il va pleuvoir quelqu’un suggérait d’amener un maximum de parapluies, mais peut-être cela effrayera t-il nos gardes...

    A propos de maîtres armés, ce soir sur le campement de république est arrivé un monsieur kurde d’Irak qui sortait de l’hopital où il avait été admis en milieu de journée.
    Hébergé pendant un mois à l’hôtel formule1 de la porte de Saint-Ouen, la direction lui a signifié ce matin qu’il était arrivé au bout de son temps (1 mois donc). Comme il refusait de sortir la #police a été appelée. Et comme il menaçait d’attenter à ses jours ne voulant pas retourner dans le froid et la rue, il s’est fait #tazer à bout portant sur le ventre et la jambe. Il avait des trous là où le dard électrocutant s’est planté et ses poignets étaient également tout entaillés par les menottes.
    Son témoignage a été récolté par des militants présents et sera sans doute diffusé ultérieurement de façon plus précise mais bon c’est suffisamment grave et ce monsieur était tellement bouleversé que je tenais à faire part de cet événement dans ce petit compte-rendu.

    Ce matin à République, devenu le nouveau lieu de rassemblement/tentative de campement des migrants après La Chapelle et ses suites, omni présence policière. Appel à solidarité matérielle (couvertures, bâches, eau, nourriture) et politique.

    vendredi 6 novembre 2015 à 14h, #Rassemblement - Stop au règlement Dublin ! Enregistrement des demandes d’asile maintenant et pour tou⋅te⋅s ! devant le Centre de Réception des Étrangers (CRE), 92 boulevard Ney, Métro Porte-de-Clignancourt
    http://paris.demosphere.eu/rv/42800

    • Traversée vers 20h du parvis de l’Hôtel de ville à Paris le jeudi 29 octobre 2015. Des cars garés vers les noctambus et au moins une centaine de CRS, des barrières pour que s’organisent la queue et l’infinie attente d’une cinquantaine de personnes migrantes avec leurs sacs apparemment délogées. Aucune organisation d’aide visible sur place. J’ai demandé en anglais à l’un deux ce qu’il se passait, il ne savait pas lui même, semblait perdu, « We have no place to go, they say we have to wait… »

  • Sur les toits
    http://oclibertaire.free.fr/spip.php?article1469

    Début des années 70 : une série d’évènements fait monter la tension dans les prisons françaises. En réponse au traitement inhumain que leur fait subir l’administration pénitentiaire, les prisonniers de la centrale de Ney à Toul (Lorraine) ouvrent le bal et se mutinent au début du mois de décembre 1971. Les détenus de la maison d’arrêt Charles III à Nancy leur emboitent le pas le 15 janvier 1972. Dans les mois qui suivent les révoltes de Toul et de Nancy, plus d’une trentaine de mutineries vont embraser les prisons françaises, qui n’avaient jamais connu une telle vague de révoltes. Durée : 1h. Source : Radio (...)

  • Sur les toits. Hiver 1972 : mutineries dans les prisons françaises - Les Mutins de Pangée
    http://lesmutins.org/Sur-les-toits-Hiver-1972.html

    Début des années 70 : une série d’évènements fait monter la tension dans les prisons françaises. Les prisonniers de la centrale de Ney à Toul (Lorraine) puis ceux de la maison d’arrêt Charles III à Nancy se révoltent en réponse au traitement disciplinaire que leur fait subir l’administration pénitentiaire. Dans les mois qui suivent, plus d’une trentaine de mutineries vont embraser les prisons françaises. Relayées et défendues par une élite intellectuelle engagée, dans un contexte idéologiquement tendu, les mutineries des années 71/72 vont relancer de manière inédite le débat sur la fonction de la prison et sur les conditions de détention.

    http://vimeo.com/60335006

    #prison #1972