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  • « Gilets jaunes » : véhicules incendiés, permanences vandalisées... Au moins 15 députés LREM agressés ou menacés depuis le début du mouvement france infaux 9 Décembre 2018

    Dernier exemple en date : la voiture d’une députée LREM de Dordogne, Jacqueline Dubois, a été incendiée samedi soir devant son domicile de Vezac.
    https://www.francetvinfo.fr/economie/transports/gilets-jaunes/gilets-jaunes-vehicules-incendies-permanences-vandalisees-au-moins-15-d

    Pas facile d’être député macroniste en plein mouvement des "gilets jaunes". Depuis le début de la mobilisation, plusieurs élus LREM ont subi des agressions, insultes ou menaces. Dernier exemple en date : la députée de Dordogne Jacqueline Dubois https://www.francetvinfo.fr/faits-divers/la-voiture-d-une-deputee-lrem-de-dordogne-et-celle-de-son-mari-incendie a vu son véhicule incendié samedi soir, devant son domicile. Depuis le début du mouvement mi-novembre, franceinfo a recensé au moins 15 exemples. 

    La permanence d’Anne-Laure Cattelot (Nord) dégradée
    Dans le Nord, c’est la permanence de la jeune députée Anne-Laure Cattelot qui a été prise pour cible par les "gilets jaunes". Dans la nuit du 17 au 18 novembre, son local a été tagué et recouvert d’affiches où était écrit : "En marche racketteur", selon L’Opinion. https://www.lopinion.fr/edition/politique/deputes-macronistes-dans-viseur-gilets-jaunes-169391 "C’est très inquiétant pour notre démocratie et notre société", a-t-elle réagi sur BFMTV, en évoquant d’autres menaces auprès de ses collègues députés. 

    Des gilets jaunes accrochés devant le domicile de Carole Bureau-Bonnard (Oise)
    Le 20 novembre, la députée de l’Oise Carole Bureau-Bonnard, elle, a vu débarquer une trentaine de "gilets jaunes" devant son domicile à Noyon. Scandant des slogans tels que "Bonnard au placard", selon le Courrier picard, http://www.courrier-picard.fr/150612/article/2018-11-21/polemique-noyon-apres-lactionchez-la-deputee-carole-bureau-bonnard les manifestants ont ensuite accroché leurs gilets jaunes à la grille de la maison. "J’entends et je peux comprendre la colère qui s’exprime, mais pas les violences verbales et physiques", a réagi l’intéressée dans les colonnes du quotidien régional.

    Un cercueil devant la permanence d’Olivier Gaillard (Gard)
    A Quissac (Gard), des "gilets jaunes" se sont retrouvés le 22 novembre devant la permanence du député macroniste Olivier Gaillard. Alors qu’ils devaient rencontrer l’élu, les manifestants ont déposé un cercueil avec une pancarte "Macron, Gaillard : dehors", raconte Midi libre. https://www.midilibre.fr/2018/11/22/des-gilets-jaunes-deposent-un-cercueil-devant-la-permanence-dun-depute-gar "Sur les réseaux sociaux, le député LREM n’a pas été épargné par les manifestants : insultes et menaces ont été largement diffusées, partagées et commentées", relève le quotidien. ’Il est le prochain sur la liste noire’, assure ainsi un individu, proche voisin de l’homme politique."
    "Il s’agit d’une situation anormale au-delà de ma seule personne. J’en appelle à la responsabilité collective et individuelle des manifestants. Je suis un élu local, de terrain, proche des gens. Il faut renouer le dialogue", a appelé le député face à ses menaces.

    Huguette Tiegna (Lot) subit des insultes racistes
    Elle a porté plainte le 23 novembre pour propos racistes et incitation à la haine raciale. Députée du Lot, Hugues Tiegna a été traîtée de "grosse négresse macroniste" en commentaire d’une vidéo postée par un site de la fachosphère, mettant en scène des symboles nazis et des "gilets jaunes", rapporte France 3 Occitanie. https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/lot/cahors/traitee-grosse-negresse-macroniste-deputee-marche-du-lo Pour Huguette Tiegna, "les gilets jaunes n’ont pas inventé le racisme et n’ont pas le monopole de l’injure mais, parmi eux, certains profitent de la manifestation pour montrer leur vrai visage, avec des propos racistes et des appels à la haine".

    Christophe Lejeune (Haute-Saône) menacé à son domicile
    Le même jour, une vingtaine de "gilets jaunes" ont tenté de forcer l’entrée du domicile du député Christophe Lejeune, élu en Haute-Saône. Selon France Bleu Besançon, https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/un-depute-lrem-haute-saone-menace-par-des-gilets-jaunes-a-son-domicile-15 les individus auraient également "cadenassé la porte d’entrée du domicile de l’élu". Selon le député, les manifestants tenaient des "propos hostiles au président Macron et aux députés".
    "Face au nombre, j’ai appelé la gendarmerie et le préfet", a précisé Christophe Lejeune. "La ligne rouge a été franchie", a encore réagi le député, dénonçant un acte "totalement inacceptable et inexcusable".

    Le domicile de Mireille Robert (Aude) envahi par des hommes cagoulés
    Dans la nuit du 23 au 24 novembre, Mireille Robert a été victime d’une intrusion à son domicile. "Quarante hommes casqués et cagoulés" se sont introduits dans la propriété privée de cette députée LREM de l’Aude, comme l’élue le raconte sur Twitter.
    Agressée et ma famille menacée quand nous sommes perdus en pleine campagne, alors que je venais de recevoir le responsable des #GiletsJaunes à la permanence. Casqués, masqués, violents, ils se lancent dans une fuite en avant qui dessert leur cause. Plainte déposée #récupération pic.twitter.com/4sphmbmGl1
    -- Mireille Robert (@MRobert_11) 24 novembre 2018
    La famille de la députée a tenté de parlementer avec des intrus qui filmaient la scène, mais ils ont quitté "les lieux avant l’arrivée de la gendarmerie", selon France 3 Occitanie. https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/aude/carcassonne/gilets-jaunes-quarantaine-hommes-masques-cagoules-deput "Inutile de dire que je poursuis aujourd’hui mes engagements comme si de rien n’était. Ce genre de chantage renforce au contraire mes convictions démocrates, ma volonté de servir la République et de réformer notre pays si malade", a réagi l’élue sur Twitter. Elle a porté plainte. 

    La permanence d’Adrien Morenas (Vaucluse) murée en pleine nuit
    A Carpentras (Vaucluse) le 27 novembre, le député Adrien Morenas a pour sa part retrouvé l’entrée de sa permanence murée par des parpaings colmatés avec de la mousse expansive, raconte France 3 Provence Alpes Côte d’Azur. https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/vaucluse/carpentras/carpentras-gilets-jaunes-murent-permanence-du-depute-lr Quelques heures plus tôt, il avait rencontré des "gilets jaunes" dans une ambiance tendue. "C’est aussi navrant que condamnable. Je continuerai cependant à honorer mon mandat", a réagi le député sur son site internet.

    La permanence du député LREM Adrien Morenas murée dans la nuit du 26 au 27 novembre 2018, à Carpentras (Vaucluse). (MAXPPP)

    La permanence de Claire O’Petit (Eure) attaquée à coups de masse
    Le 29 novembre, c’est au tour de la permanence de Claire O’Petit, députée LREM de l’Eure, d’être vandalisée à coups de masse à Vernon (Eure). "L’individu" qui a commis les actes est décrit comme "ganté, cagoulé et vêtu de noir" par le chef du commissariat de la ville.
    La députée a dénoncé sur son site internet https://twitter.com/LCI/status/1067896626080112641 "cet acte terrible de violence dans notre démocratie". Et de relier ces faits à sa participation à une émission organisée la veille sur LCI et consacrée aux "gilets jaunes". "Si vous ne voulez pas avoir des personnes encore plus pauvres qu’il y a trois semaines, réfléchissez à ce que vous faites", avait-elle notamment reproché à des membres du mouvement. "Mon discours n’a pas plu à certains et ils ont voulu se venger, a-t-elle réagi après la vandalisation de sa permanence. Ce sont des actes inadmissibles et je porterai plainte dès demain."

    Des poubelles devant la permanence de Patricia Gallerneau (Vendée)
    A La Roche-sur-Yon, la députée vendéenne Patricia Gallerneau a eu la mauvaise surprise de retrouver une dizaine de poubelles déversées et entreposées devant sa permanence parlementaire. Selon Ouest-France, https://larochesuryon.maville.com/actu/actudet_-la-roche-sur-yon.-des-poubelles-devant-la-permanence cette action a eu lieu en marge d’une marche de "gilets jaunes" qui a rassemblé 400 personnes dans les rues de la ville.

    Des poubelles déversées devant la permanence parlementaire de la députée Patricia Gellerneau à La Roche-sur-Yon (Vendée), le 2 décembre 2018. (DELPHINE BLANCHARD / MAXPPP)

    Elise Fajgeles (Paris) reçoit des menaces de mort et des messages antisémites
    Quelques jours plus tard, c’est la députée parisienne Elise Fajgeles qui a affirmé avoir reçu des menaces de mort. En cause, selon elle, sa prestation le 3 décembre sur le plateau de CNews, où elle a reconnu ignorer le montant du smic. Face à elle, les représentants des "gilets jaunes" avaient vivement réagi. "Et après vous me dites que vous êtes représentative du peuple, s’était écrié l’un d’eux. On devrait vous faire passer un CAP pour être député, c’est hallucinant ce que j’entends !" 
    Reconnaissant "une faute", Elise Fajgeles a cependant estimé que cela "ne justifiait pas de recevoir des menaces de mort".
    Ne pas arriver à dire le montant du #SMIC https://twitter.com/EliseFajgeles/status/1069626381783453696?ref_src=twsrc%5Etfw sur un plateau télé est une faute. Ce n’est ni mépris ni condescendance envers ceux qui galèrent. Je me suis moi-même retrouvée seule avec mon petit garçon au RMI il y a quelques années. Ça ne vaut pas les menaces de mort que je reçois.
    -- Elise Fajgeles (@EliseFajgeles) 3 décembre 2018

    Le flot ne s’est pas tari. Samedi 8 décembre, l’élue parisienne a publié sur Twitter des exemples de messages antisémites, menaces et insultes qu’elle a reçus, et s’est dit "atterrée par le niveau de haine dans le débat public".
    Atterrée par le niveau de haine dans le débat public. Est ce que "entendre la colère", c’est accepter l’antisémitisme, le racisme, l’homophobie décomplexés, la détestation des élus, la légitimation de la violence ? Est-ce que démocratie, respect, fraternité ont encore un sens ? pic.twitter.com/7DnJydtWRD
    -- Elise Fajgeles (@EliseFajgeles) 8 décembre 2018

    Florian Bachelier (Ille-et-Vilaine) intimidé physiquement
    Le député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier a de son côté confié au Parisien http://www.leparisien.fr/politique/des-deputes-ouvertement-menaces-par-des-gilets-jaunes-06-12-2018-7962663. faire l’objet d’intimidations physiques. "Lundi dernier [3 décembre], vers 7h30 du matin, je sortais de mon domicile à Rennes pour me rendre à ma permanence pour recevoir une nouvelle délégation de ’gilets jaunes’, quand un homme cagoulé posté devant chez moi me lance une mise en garde sans ambiguïté. Il me prévient que si je continue à défendre la politique d’Emmanuel Macron, je prends des risques énormes."
    Toujours auprès du Parisien, l’élu de La République en marche a expliqué que ces menaces proférées de vive voix ont été précédées de "tombereaux d’insultes courageusement anonymes sur Facebook ou Twitter", puis de "messages nominatifs sur [son] adresse personnelle qui [lui] sont envoyés accompagnés de menaces de mort", pour lui comme pour sa famille.

    Des lettres de menaces envoyées à Bruno Questel (Eure)
    Elu en Normandie, le député Bruno Questel a lui aussi reçu des menaces. "Je recevais des déferlantes de menaces de mort par mail, raconte-t-il au Parisien http://www.leparisien.fr/politique/des-deputes-ouvertement-menaces-par-des-gilets-jaunes-06-12-2018-7962663. le 6 décembre. De la lâcheté exprimée derrière un clavier. Maintenant, ce sont des lettres de haine non anonymes et marquées par des discours de combat. On m’écrit, par exemple, ’Le peuple crève, donc tu vas crever’."
    "Les députés LREM n’ont pas rejoint Emmanuel Macron pour être menacés de mort au bout de quinze mois de mandat", a-t-il encore regretté sur BFMTV.

    Benoît Potterie (Pas-de-Calais) reçoit une balle et des menaces de mort
    Elu à Saint-Omer (Pas-de-Calais), Benoît Potterie, lui, a carrément reçu une cartouche de fusil accompagnée de menaces de mort en ouvrant son courrier, raconte La Voix du Nord : http://lavdn.lavoixdunord.fr/502589/article/2018-12-07/la-prochaine-fois-tu-te-la-prends-entre-les-deux-yeux-le-depute-p "La prochaine fois, tu te la prends entre les deux yeux", était-il écrit dans l’enveloppe.
    « La prochaine fois ce sera entre les deux yeux »
J’ai toujours été ouvert au dialogue mais ces menaces sont inacceptables. Je ne me laisserai pas intimider et continuerai mon travail de député avec la même motivation, l’intérêt général, et la même méthode, échange et dialogue pic.twitter.com/sJiofhXi7D
    -- Benoit Potterie (@BenoitPotterie) 7 décembre 2018

    "C’est un peu lâche de s’attaquer à un représentant de la nation, c’est inquiétant pour nos institutions et la nation. Nous sommes dans un climat délétère", a regretté le député LREM du Pas-de-Calais auprès du quotidien régional. Il a porté plainte.

    La voiture de Jacqueline Dubois (Dordogne) incendiée
    Le 8 décembre, la voiture de la députée LREM de la Dordogne, Jacqueline Dubois, ainsi que celle de son mari, ont été incendiées dans la soirée, a révélé le président du groupe LREM à l’Assemblée.
    Une nouvelle fois, une députée de notre groupe @LaREM_AN, @Jacqlinedubois (Dordogne), victime d’une agression. Sa voiture et celle de son mari incendiées il y a une heure devant leur domicile. Condamnation sans réserve et pensées amicales à notre collègue.
    -- Gilles Le Gendre (@GillesLeGendre) 8 décembre 2018 https://twitter.com/GillesLeGendre/status/1071546226850574337?ref_src=twsrc%5Etfw

    Les faits se sont produits devant le domicile de la députée, dans la commune de Vezac (Dordogne). L’élue a appelé à "faire la part des choses" et a dit "ne pas accuser les gilets jaunes". Elle a rappelé qu’elle avait rencontré des "gilets jaunes" samedi matin, une rencontre qui de son propre aveu s’est "très très bien passée" avec des "personnes formidables qui sont venues vers moi et qui m’ont exposé leurs difficultés".

    La permanence de Marc Delatte (Aisne) vandalisée
    A Chauny (Aisne), la permanence du député Marc Delatte a été vandalisée, le 8 décembre. Sur la vitrine de son local, des inscriptions à la bombe de peinure blanche ont été taguées dans l’après-midi, en marge de la manifestation des "gilets jaunes", rapporte France 3 Hauts-de-France. "Démission FDP, gilet jaujaune", a-t-il été écrit. 
    "Ce n’est pas à prendre à la légère. Mais c’est vraiment dommage", a regretté l’élu auprès du journal L’Union. http://www.lunion.fr/20454/article/2018-12-09/chauny-la-vitrine-de-la-permanence-du-depute-delatte-vandalisee

    • Permanence dégradée, Gilets Jaunes accrochés.
      Les drapeaux et autres panneaux publicitaires, ça y ressemble pas ? Ah, c’est vrai, il n’y en pas chez eux

      Menaces à son domicile
      Refuse un compteur linky, tu vas voir les menaces, les vrais.

      Domicile envahi par des hommes cagoulés
      Chez nous on appelle ça une descente de police.

      Des poubelles devant la permanence de
      Dans ma rue, des poubelles devant toutes les maisons. Où est le problème ? Faut sortir de temps en temps.

      Menaces de mort et messages . . .
      C’est la vie courante des militant.es BDS, par exemple

      intimidation physique
      Contrôles d’indemnités, de titres de transport, dans les gares, les transports en commun, c’est notre quotidien.

      Une balle par la poste
      T’as vu la tête de la cartouche ? Son oxydation ? Ca se trouve au kilo dans l’Aisne, le pas de Calais . . Vaut mieux pas l’utiliser, si on trouve le fusil qui va avec, ça le ferait exploser.

      Voiture incendiée
      Bientôt les concours de Noel et de la Saint Sylvestre. Bienvenue dans les banlieues.

  • Oise : subvention annulée pour la fête qui célèbre la pureté des jeunes filles
    http://www.leparisien.fr/salency-60400/salency-la-mairie-annule-la-subvention-accordee-a-la-fete-de-la-rosiere-2

    « J’ai reçu 150 mails en deux jours, des messages qui m’ont blessé, relate Hervé Delplanque, maire (SE) de Salency. Je suis impliqué dans cette polémique sans en être l’organisateur. » Initialement prévu mi-septembre, le conseil municipal de Salency s’est réuni ce mercredi soir et a voté à l’unanimité l’annulation de la subvention de 1 800 € accordée en mars à la fête de la Rosière.

    Une nouvelle délibération doit être prise prochainement pour décider définitivement de l’avenir de cette manifestation qui, en 2019, entendait mettre à l’honneur « la réputation vertueuse » des jeunes filles.

    Mais depuis l’annonce du retour de cette fête née à Salency au Ve siècle, les réactions hostiles se sont multipliées. Des associations et collectifs féministes ont fustigé une « fête révoltante », « rétrograde et insultante ». « Tout le contraire », ne cesse de se défendre Bertrand Tribout, qui n’a pas souhaité commenter la décision des élus ce mercredi.

    Sur Internet, 37 000 signatures contre l’événement

    Avant le vote ce mercredi soir, l’opposition s’est surtout jouée sur Internet, à grand renfort de pétition et contre pétition. Ce mercredi, celle lancée par la Confrérie de Saint-Médard, qui réclame « le maintien de la tradition et du patrimoine du village » totalisait près de 600 signataires. Loin des 37 000 signatures recueillies par ses opposants.

    Une mobilisation qui a pris de court la municipalité salencienne, qui craint notamment « la venue massive de mouvements féministes et anticléricaux ». Le village s’est en effet soudainement retrouvé au centre de l’attention médiatique. La fête, qui n’a plus été organisée depuis 1987, a été évoquée par la BBC, la radio publique britannique, ou encore La Vanguardia, un des principaux quotidiens espagnols.
    En attente d’un avis du ministère de l’Intérieur

    Reste à savoir aujourd’hui si la fête verra tout de même le jour dans un an. Ghyslain Chatel, le sous-préfet de l’arrondissement de Compiègne-Noyon reste très réservé : « Il y a aujourd’hui une opposition qui risque de créer des troubles à l’ordre public, explique-t-il. Mais d’ici un an, on a le temps de voir venir. »

    La préfecture a récemment saisi la Direction des libertés publiques et des affaires juridiques, rattachée au ministère de l’Intérieur. Il s’agit désormais pour elle de « faire une analyse juridique des événements ». Un avis consultatif qui permettra de se prononcer ultérieurement sur l’annulation, ou non, de la fête.

    #misogynie #sexisme #catholicisme #culture_du_viol #vierge #slut_shaming #féminisme #hommage

    Dans le même esprit de « rendre hommage aux lâfâme » :
    L’élection de Miss Cagole fait son retour à Marseille.

    « On ne fait pas ça pour se moquer. A aucun moment ce n’est péjoratif. Au contraire, même : c’est un hommage ! »

    https://www.20minutes.fr/insolite/2324127-20180822-video-election-miss-cagole-fait-grand-retour-marseille-id

  • Inoculation du parfait bonheur — Albert Robida | ArchéoSF & Retrodrama
    http://archeosf.publie.net/inoculation-du-parfait-bonheur-albert-robida

    Historique de la découverte

    Oui, certes, auprès de la grande découverte de Éloi Modeste Aventurin Guilledaine, naguère simple entomologiste amateur à Noyon, en Picardie, toutes les autres découvertes dont le XIXème siècle avait le droit de s’enorgueillir ne sont que de la Saint-Jean, de pures vétilles ! Les chemins de fer, le télégraphe électrique, le naturalisme sont des inventions enfantines dont on ne parle plus du tout ; nous vous le demandons un peu, qu’est-ce que l’électricité ou le naturalisme peut ajouter au bonheur des peuples ? Rien du tout ! On s’en passait autrefois, on s’en serait parfaitement privé jusqu’au jour du Grand Jugement.

    Mais la grande, l’énorme, la sublime invention de Modeste Guilledaine !

    Si toutes les académies, tous les instituts, tous les corps savants de France, d’Allemagne, d’Angleterre, d’Amérique, d’Océanie et d’autres lieux se sont entendus pour bombarder Eloi Guilledaine membre actif ou correspondant, ou même président d’honneur, c’est que toutes les sommités des sciences, des lettres ou de la politique ont reconnu la splendeur de la découverte et l’immensité de ses résultats pratiques !

    Aventurin Guilledaine, l’entomologiste amateur de Noyon (Oise) (Picardie) est donc devenu la grande personnalité scientifique du siècle, et cela bien soudainement, comme nous allons avoir l’honneur de vous l’exposer, nous son confident et un peu son collaborateur.

    • Tout a changé. Les villes de province les plus gourmées sont devenues gaies comme des petites folles ; l’ennui s’est envolé des salons des faubourgs aristocratiques ; plus d’étiquette glaciale, on rit toujours et partout. Il faut voir quelles sauteries pleines d’entrain ont remplacé les solennels quadrilles d’autrefois. Ô vidâmes d’antan, ô douairières des jours passés, levez vos bras au ciel !

      Plus de poètes tristes ! Plus de romanciers lugubres ! Du jour au lendemain, la littérature a été transformée. On cite des auteurs qui ont voulu, après l’inoculation du parfait bonheur, recommencer tous leurs ouvrages et les traduire en langue gaie. Tous les épisodes tristes, tous les événements lamentables sont supprimés ou radicalement changés. Le naturalisme noir est devenu le naturalisme rose. À ce travail, quelques auteurs sont devenus fous, mais d’une folie très gaie : on les a enfermés dans le théâtre du Palais-Royal, où des artistes dévoués leur jouent du Labiche toute la journée.

      Bien des vices ont été tués par la découverte Guilledaine. Nous ne citerons que l’ivrognerie. Il n’y a plus de pochards et la raison en est simple : puisque, par l’inoculation, on obtient le résultat recherché autrefois dans les liquides sophistiqués, puisqu’on a la petite et joyeuse ivresse perpétuelle, pourquoi boirait-on ? Les ivrognes les plus endurcis ont été guéris immédiatement.

      Plus de fainéants non plus. Plus de lundis passés devant le comptoir de zinc. La gaieté donnée par le procédé Guilledaine est une gaieté saine et moralisatrice. Tout le monde travaille sans effort, sans souci, le plus joyeusement du monde : c’est le Paradis retrouvé.

  • Les policiers français ont abattu 18 personnes en 2017

    Selon le décompte que nous réalisons chaque année, 18 personnes ont été tuées par balles par des policiers ou gendarmes en France en 2017, et une personne est décédée des suites d’un tir de flashball, à Auxerre, le 6 janvier 2017. Spécificité de l’année 2017 : la moitié des personnes abattues l’ont été par des policiers en dehors de leur service. Le 10 septembre, un policier a assassiné avec son arme sa femme et deux de ses enfants de 3 et 5 ans en gare de Noyon (Oise), avant de se suicider. Le 18 novembre, un autre agent abat trois personnes à Sarcelles (Val d’Oise), dont deux qui tentaient de s’interposer alors qu’il frappait sa compagne, et blesse plusieurs membres de sa belle-famille avant de mettre fin à ses jours. Ces deux affaires meurtrières interrogent alors que le gouvernement a élargi la possibilité de porter une arme à feu aux vigiles de sociétés privées.

    https://www.bastamag.net/Les-policiers-francais-ont-abattu-18-personnes-en-2017

    #statistiques #chiffres #France #police #violences_policières #décès #morts #armes #armes_à_feu

  • L’Académie française est-elle encore utile ?
    https://www.franceculture.fr/litterature/lacademie-francaise-sert-elle-encore-a-quelque-chose

    "Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte"

    Force est de constater que l’Académie française n’a plus aujourd’hui le même statut. “Ca n’est plus la question ! poursuivait d’ailleurs le poète et philosophe Michel Deguy, toujours dans Du Grain à Moudre. La question est que cette fonction n’a plus lieu, il n’y a plus de rôle normatif de l’Académie. Ça n’intéresse pas grand nombre de bons écrivains, parce que cette espèce de gloire, de réputation, de rôle social fondamental qu’il y a eu pendant des siècles, tout simplement n’a plus lieu.“

    Aujourd’hui, la mission de l’institution est en effet de “contribuer à titre non lucratif au perfectionnement et au rayonnement des lettres” : l’Académie a donc un rôle d’autorité morale, mais elle n’a plus d’autorité normative. Seule lui reste pour fonction d’approuver ou non la publication au Journal officiel d’équivalents francophones de termes techniques étrangers.
    Le rôle tranche profondément avec l’influence qu’a pu avoir par le passé l’Académie française. Si depuis sa création, l’institution a toujours été mise en doute, elle n’en a pas moins fait figure d’autorité pendant des siècles, quand seuls quelques lettrés étaient en mesure de s’y opposer. C’est entre autres l’accès massif de la population à l’éducation, couplé à la professionnalisation des sciences du langage, qui ont achevé de déposséder l’institution du monopole de la normalisation du langage. Signe des temps, il n’y a d’ailleurs eu aucun linguiste à l’académie depuis le décès du philologue Gaston Paris, en 1903.

    Pourtant, curieusement, l’Académie semble toujours être considérée comme responsable du bon fonctionnement de l’orthographe et de la grammaire française, alors même que leur dernier dictionnaire en date, débuté en 1986 et publié en plusieurs volumes, n’est pas terminé, couvrant jusqu’ici les mots de “A” à “Quotité”. “Il faut reconnaître que l’Académie réussit bien ses coups de comm’, poursuit Maria Candea. Comme il y a des gens connus et que le titre d’académicien donne des entrées dans les médias, on les entend et ça donne l’impression qu’il y a des choses à communiquer."

    Quand les académiciens donnent un avis, c’est bien, et quand il n’en donnent pas et bien… il n’y a pas d’avis, c’est tout. C’est anecdotique. Si demain l’Académie disparaît, on ne s’en rendra pas compte, ce n’est pas là que se fait le travail. Maria Candea

    L’entre-soi cultivé à l’Académie, la "célébrité" de ses membres, lui sont depuis longtemps reprochés. En 1985, dans l’émission Grand Angle, François Fossier, auteur de l’ouvrage Au pays des immortels, et pourtant plutôt bienveillant à l’égard de l’Académie française, pointait du doigt cet état de fait : "Les académiciens sont recrutés tous dans le même milieu, dans la mesure où l’Académie se veut l’illustration de ce qu’il y a de mieux dans la France. [...] Il est certain qu’il faut appartenir à un milieu social qui se définit à la fois par une assez grande aisance financière, une parenté d’éducation avec un certain nombre d’études qui ont été menées dans les mêmes conditions, des alliances familiales qui vous font entrer de plain-pied très vite avec d’autres académiciens qui seront vos confrères, des types de carrière aussi qui se font d’une manière similaire. [...] C’est cette espèce de convivialité sélective et un peu élitiste qui est à l’origine de bien des élections."

    Ces gens font partie du même milieu et s’auto-recrutent. Je ne peux pas dire que le talent ne rentre pas en ligne de compte sur ce chapitre, il est évident qu’on considère les qualités littéraires des candidats. Il n’y a plus de cas aussi scandaleux qu’il y a pu y en avoir sous l’Ancien régime et jusqu’au début de ce siècle, d’élus qui n’avaient rien écrit. Mais c’est essentiellement une parenté et une cohésion sociale qui est à l’origine des élections. François Fossier

    Qui décide de la langue ?

    Si l’Académie n’est plus décisionnaire et si son dictionnaire avance si lentement, alors où se décide le sort de la langue française ? C’est essentiellement à la Direction générale de la langue française et des langues de France (DGLFLG), qui dépend du ministère de la Culture.
    Plus de 200 experts appartenant à 19 collèges, sélectionnés en fonction de leurs compétences linguistiques, y sont chargés de normaliser la langue. “Les besoins sont dans l’industrie, dans la technique, où on a besoin de glossaires, assure Maria Candea. Il y a aussi un gros travail qui est mené par l’Afnor. L’enrichissement de la langue se fait surtout par la technique, plus que par les mots dont on parle beaucoup comme le ‘mot-dièze’.” Au rang des institutions qui participent à la Direction générale de la langue française, on retrouve évidemment l’Académie française, chargée de donner son avis sur les néologismes. Mais quand c’est le cas, il s’agit bien plus souvent d’employés de l’Académie membre du service du Dictionnaire, que d’académiciens eux-mêmes.

    L’influence de l’Académie, finalement, est essentiellement de l’ordre du médiatique, preuve en est de sa capacité à régulièrement s’inscrire dans des polémiques à propos de la langue française. Ce que regrette Maria Candea :

    L’Académie a encore une espèce d’aura qui fait que les gens pensent qu’elle a un rôle à jouer. A cause de cela, il y a un déficit de légitimité pour réformer l’orthographe, ce qui est gravissime pour une langue.

    Je me demande pourquoi on conserve ce club de vieux misogynes alors qu’on a le forum 18-25ans de jeux-video.com. Ca fait doublon et il faut faire des économies qu’ils disent. On pourrais les vendre aux quataris, ca pourrai garnir quelques sarcophages dans leur nouveau louvre. En plus finky deviendrais salarié des émirs et ça la république devrait l’offrir comme cadeau aux françaises.

  • Oise : l’auteur de la fusillade à Noyon était un policier, qui a tué sa femme et ses deux enfants
    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/09/10/oise-une-famille-de-quatre-personnes-dont-deux-enfants-tuee-par-balle-a-noyo

    Le triple assassin

    « n’aurait pas supporté l’annonce par son épouse de son intention de le quitter », a fait savoir la procureure de Compiègne.

    #féminicide #infanticide #domination_masculine #police

  • « Mon voisin vote Front national », par Willy Pelletier (Le Monde diplomatique, janvier 2017)
    http://www.monde-diplomatique.fr/2017/01/PELLETIER/56999


    Je connais le coin, c’est là qu’est né mon père, son père, le père du père de son père, etc.
    Après, des coins comme ça, il y en a plein. Comme dans mon bled, en Gascogne, mais aussi quand nous sommes allés, il y a 15 jours dans une ville coincée entre les Pays de la Loire et la Normandie : vitrines en berne, infrastructures en lente dégradation, des restos qui font cantoches et où même les petits patrons vont se rencontrer.
    Quand ils parlent de redémarrage économique, à la TV, tu as l’impression qu’ils ont demandé à l’INSEE de ne plus compter les périphéries, seulement les centres métropoles et leur banlieue à bureaux… enfin, là où ils sont loués…

    Quant aux antagonismes exacerbés par le cirque présidentiel, ça m’a frappée. Et puis, en réparant mon blog, je me suis tapée les vieux articles et j’ai vu que c’était la même chose à chaque élection, à croire qu’elles ne servent qu’à ça, à bien nous éparpiller…
    Merci à @aude_v pour son signalement https://seenthis.net/messages/594804#message595046

    Une fin d’après-midi dans sa serre, l’air s’était alourdi sur la fertilité grasse du sol — mais nous avions enquillé les verres —, Éric me dit : « Tu répètes pas à Anissa, vu que t’es parisien, elle veut pas qu’on te dise, j’ai voté Marine, moi, deux fois… Quand je l’entends, elle me fout les poils cette femme… Je sais pas, c’est comme elle parle des Français, t’es fier… Le parti à la Marine, dans le coin, je connais des gens qu’il a bien aidés… J’étais près de payer ma cotise et tout, mais j’ai arrêté, même de voter… On a été fâchés un an pour ça avec Thierry et Marie-Paule… Elle, c’est une rouge, elle bosse au collège, à la cantine… Moi j’étais pas fâché, c’est une connerie… Ils voulaient plus nous voir. Toi, tu te fâcherais pour ça ? Tu trouves que c’est grave, toi ? »

    Je n’ai pas répondu, j’étais ivre, et dans la senteur âcre, profonde, des verdures de la serre, j’étouffais. Je n’ai pas trouvé ça grave non plus. Peut-être parce que mon existence s’était resserrée autour de ce hameau isolé ? Peut-être parce que, depuis trois ans, des militants, je n’en vois plus autant ? De « 100 % militant », je suis devenu « militant en retrait », moins pris par les groupes auxquels j’ai donné tant. Peut-être parce qu’avec la reconnaissance dans le milieu restreint où ma vie militante est « validée », je n’ai plus à prouver que je suis un militant modèle ? Peut-être parce qu’Éric est une de ces personnes qu’on quitte en étant de meilleure humeur ?

    À chaque aller-retour à Leclerc ou Carrefour, je croise des gens sans le sou, abandonnés. Alentour, des routes au goudron troué, des départementales parfois fermées… Dans les bourgs traversés, il n’y a plus ni bureau de poste, ni médecins, ni infirmières, ni pharmacie, quasiment plus de bistrots, pas d’accès Internet, mais des magasins clos et parfois, aux fenêtres, des drapeaux bleu, blanc, rouge. Des classes de primaire et des églises ferment. Les associations de sport mettent la clé sous la porte. Les sociétés de chasse et les majorettes se renouvellent mal. Le volume des impayés EDF (5) explose. Les jeunes s’enfuient dès qu’ils peuvent. Les dénonciations de voisins au centre des impôts augmentent, les violences intrafamiliales et les « dragues » des filles à la limite de l’agression aussi. Pas d’emplois. Dans chaque village, des maisons anciennes et détériorées, en vente. À Noyon, Chauny, Compiègne, Soissons, hiver après hiver, des trains sont supprimés. Dans la campagne, les cars circulent de moins en moins.
    Les lieux de rencontre se disloquent

    Et puis, à l’entrée des bourgs, des panneaux jaune vif, un œil (iris bleu ciel) au centre, avec l’avertissement « Voisins vigilants » (les cambriolages sont pourtant exceptionnels). Ici, tout se dégrade continuellement depuis vingt ans. Ce ne sont pas seulement les lieux de rencontre qui se disloquent (faute de gens pour s’en occuper) ; les moyens d’y accéder disparaissent eux aussi : les routes, l’argent, les réseaux d’accès. Les communes entre Chauny, Soissons, Noyon, Vic (sauf rares ghettos de riches) sont quasi ruinées. Les anciens sont trop pauvres pour secourir leurs enfants, et les enfants sont trop pauvres pour secourir leurs parents. C’est dans ce contexte que le FN réalise des scores élevés (6).

    • Dés qu’il s’agit d’électeurs du FN c’est de suite la descente dans une certaine France profonde et cerise sur le gâteau Anissa qui vient du Maroc. Tous les poncifs électoraux sont défoncés. Que serait l’analyse trumpiste sans un ou deux rednecks ?
      Je trouve ca toujours un peu débectant.
      Et mon voisin cadre qui a fait des études, qui vit bien ça vie je peux lui en balancer une ?
      Je ne dis pas que l’article est sans qualités, mais c’est tout à fait l’exemple de pourquoi je ne lis plus le diplo.

    • Lui parle de ce qu’il connait… dans d’autres classes sociales, on sait tenir sa langue et se serre les coudes, mais oui, j’en connais à tous étages et pour des tas de motifs différents.
      Le racisme bourgeois passe d’autant mieux qu’il se fait feutré et pontifiant, qu’il est souvent à mille lieux de Dupont Lajoie auquel on pense toujours !

    • Je ne sais plus si c’est un texte de Baldwin ou de Zinn qui centre l’image raciste du petit blanc et qui déroule tout autour la litanie des lois ségrégatives et violentes votées par
      le gouvernement américain et les élites politiques et économiques de chaque état.
      Lu sur twitt : Ce n’est pas que les francais ne soient pas racistes, homophobes et sexistes mais c’est qu’ils ne l’assument pas dans le vote.
      Tout le monde crie au fascisme mais le racisme passe à la trappe, ce n’est plus une donnée repoussoir.
      Ce n’est pas débectant quant à l’auteur mais ca l’est quant au diplo.

    • Oui et non, on a vu avec les chiffres, les analyses démographiques, par exemple dans l’émission avec Emmanuel Todd, que oui, il y a bien des cadres, des riches, qui votent FN, mais pas tant que ça. Par rapport à d’autres partis, c’est très faible, et par rapport à leur électorat ouvriers+employés c’est faible aussi. Donc, bah si, ya bien raison de parler de ce gros morceau de leur électorat.

  • Avec un petit rien, ces Belges brisent la spéculation immobilière - Rue89
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/131207955527

    Rémi Noyon pour Rue89 nous présente le “Community Land Trust”, un mouvement pour limiter la spéculation immobilière qui consiste à faire acheter le terrain par une association qui l’administre et vend les murs des appartements bâtis à des propriétaires qui s’engagent à revendre en limitant leur plus-value. Ou comment “l’addition de petits mécanismes (juridiques, économiques et de gouvernance) peuvent ainsi dessiner un autre visage à notre rapport à la propriété". 

    #sharevolution #communs #partage #initiative

  • Noyon (Oise) : l’Etat nous observe, brisons-lui les yeux
    http://cettesemaine.info/breves/spip.php?article1214

    Noyon : Deux caméras de vidéo-protection détruites à Beauséjour Courrier Picard, 08/10/2015 Les vandales ont agi plusieurs jours après l’incendie de cinq voitures, dans la nuit du mardi 6 octobre. Le quartier HLM de Beauséjour connaît un regain de tensions, à Noyon : alors que cinq voitures, dont l’une (...) — Vidéosurveillance

  • Triche au bac : le ministère va bloquer les calculatrices - Rue89
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/115843766453

    L’Education nationale a décidé d’interdire, à partir de la session 2018, les calculatrices programmables sans “mode examen”, c’est-à-dire sans mode faisant disparaître tout ce qu’on peut archiver dedans, rapporte Rémi Noyon pour Rue89. De quoi offrir un beau débat sur la place de la #technologie en montrant que ceux qui “trichaient” acquéraient plutôt des compétences, que la réforme profite surtout aux constructeurs et que dans la pratique, des contournements des nouvelles calculatrices sont encore possible… Un beau cas d’école sur l’incompréhension de la technologie ou plutôt sur le symptôme que cette “triche” relève… Celle d’une institution qui n’arrive pas à dépasser la course à la compétition sur des critères (...)

    #éducation

  • Activités de l’extrême droite
    On s’attend à de multiples alliances UMP-FN aux municipales de 2014. Mais le coup d’envoi vient de la gauche, à Noyon dans l’Oise, Claude Sadin, élu Conseiller Municipal via la liste communiste en 2008 se rapproche dès aujourd’hui de l’extreme droite en vue d’« une liste de large rassemblement »
    http://www.courrier-picard.fr/region/noyon-60-mariage-politique-et-atypique-ia201b0n45167

    Néonationalisme historique
    Lorànt Deutsch, Stéphane Bern, Patrick Buisson… la vision réac’ de l’histoire à la télé
    http://www.lesinrocks.com/2013/04/12/medias/historiens-de-garde-perpetuent-vision-reactionnaire-notre-histoire-11382