city:onex

  • Voici le parcours que doivent faire, chaque semaine, les personnes déboutées de l’asile pour obtenir une aide d’urgence de 10 francs par jour (maximum, c’est moins pour les familles). Interdit-e-s de travail, ces personnes n’ont que cette aide pour survivre.
    1. Foyer (je n’ai pas pris celui d’Anières, mais je vous laisse imaginer)
    2. Police de l’aéroport pour obtenir le premier tampon
    3. Bureaux de l’OCPM pour obtenir un deuxième tampon
    4. Hospice général pour recevoir l’aide
    5. Retour au foyer

    J’ai pris les tracés des transports publics. Selon les itinéraires des TPG, au plus court, sans les temps d’attente aux différents guichets des différentes étapes, il y en a pour 2 heures et 4 minutes au minimum. Chaque semaine.
    Pour dix francs par jour.

    Vous croyiez que nous étions à l’ère de l’efficience administrative ? Demandez à Pierre Maudet, cette procédure est de son ressort.

    #genève #suisse #asile #procédure_d'asile #migrations #réfugiés #article_12 #cartographie #visualisation #déboutés #aide_d'urgence #migrerrance (? ou autres mots seraient suggérés)

    Carte et texte de Aldo Brina, posté sur FB, le 18.04.2018

    • Ni à l’#OCPM, ni au #SARA, ni ailleurs - STOP RENVOI

      Depuis le 1er mars, les personnes déboutées de l’asile sont contraintes de se rendre au service d’asile et de rapatriement de l’aéroport, soit la police de l’aéroport. Et ça, en plus de déjà devoir se rendre à l’Office cantonal de la population et des migrations (OCPM) afin d’aller tamponner leur "papier blanc" pour recevoir l’aide d’urgence fournie par l’Hospice général, les fameux 300 francs, leur seul revenu pour (sur)vivre.

      Rappelons avant tout que le minimum vital prévu par la législation genevoise [1] pour une personne suisse équivaut à 1’200.-, soit 4 fois plus… L’Hospice général, pour une personne suisse seule délivre 977.-, soit 3 fois plus... Manifestement, à leurs yeux, toutes les vies n’ont pas la même valeur.

      Cette aide dérisoire était déjà critiquée depuis de nombreuses années pour son caractère volontairement insignifiant, se voulant « dissuasive » et conditionnée au contrôle de l’OCPM où le risque d’être arrêté par la police à chaque pointage est avéré. Mais, le département de la sécurité et de l’économie de M. Maudet ne compte manifestement pas s’arrêter là. Il force maintenant les personnes déboutées de l’asile à aller pointer également chez ceux et celles qui sont chargé.e.s de l’exécution des renvois, le SARA.

      Des papiers-blanc aux centres-fédéraux, une politique du contrôle et de l’enfermement
      Ce changement de procédure n’a aucune base légale et s’inscrit dans la continuité d’une politique raciste de criminalisation des personnes en exil. En effet, cette nouvelle procédure est indissociable d’une politique plus large. Le projet du futur centre fédéral de renvoi pour personnes requérantes d’asile et le centre de détention administrative du Grand-Saconnex mettaient déjà en exergue la volonté de faire de Genève un canton d’enfermement, de criminalisation et d’expulsion. L’emplacement choisi ne ment pas ! Collé à l’aéroport, le futur complexe est parfaitement placé pour faciliter les expulsions.

      Aussi, les règles imposées au sein du centre fédéral sont faites de manière à dissuader et dégoûter les personnes qui y seront placées... Tout sera mis en place pour éviter la moindre forme de familiarisation et sociabilité avec l’extérieur, de peur que des liens et des solidarités ne puissent naître : scolarisation des enfants au sein même du centre fédéral (et non plus à l’école publique), horaires restrictifs, annonce obligatoire en entrant et en sortant, mais aussi une ambiance carcérale : fouilles, punitions, prise d’empreintes digitales, impossibilité de conserver ses denrées alimentaires, de cuisiner et on en passe !

      Résultat ? L’expérience pilote du centre fédéral zürichois a montré que 60% des personnes déboutées de l’asile « disparaissent », quittent les réseaux de l’Hospice général et de l’asile.

      Quid de cette politique de dissuasion ?
      En 2017, Genève compte 316 "départs non contrôlés" sur les 931 renvois en tout genre, du dénommé "départ volontaire" au vol spécial. Mais que comprend cette catégorie ? Les politicienNEs, avec Maudet en chef de file, la traite comme une catégorie de départ de Suisse et l’utilise pour mettre fièrement en avant les nombreuses expulsions que comptabilise le Canton de Genève...


      Pourtant, certaines de ces 316 personnes se trouvent encore en Suisse, clandestinisées et précarisées car elles étaient infantilisées et menacées d’expulsion. En vérité, l’État ignore tout de ces 316 personnes et utilisent la version qui l’arrange. En effet, moins de renvois ou d’expulsion à effectuer, c’est une économie financière...

      Le projet des autorités semble ainsi de plus en plus clair et évident : il s’agit de faire de Genève, non pas un canton d’accueil, mais un canton de renvoi, et donc, par là même, un canton d’enfermement massif des personnes demandant ou déboutées de l’asile. Une telle politique, qui vise explicitement des personnes originaires de pays extraeuropéens ou d’Europe de l’est, ne peut être qualifiée d’autre chose que d’une politique raciste.


      https://renverse.co/NI-A-L-OCPM-NI-AU-SARA-NI-AILLEURS-STOP-RENVOI-1474

    • ForumAsile | A Genève une nouvelle procédure inciterait les personnes déboutées de l’asile à s’évaporer dans la clandestinité

      Avec la nouvelle procédure imposée sans préavis le 1er mars par l’Office cantonal de la population et des migrations (OCPM), les associations proches des personnes migrantes critiquent une approche contre-productive qui va à l’encontre du bons sens et de l’intention initiale de l’OCPM, celle d’éviter les disparitions dans la clandestinité des personnes déboutées de l’asile que le canton est chargé de renvoyer de Suisse. Selon l’OCPM, en 2017 ce sont 40 personnes qui ont disparu des radars et que le canton n’a pas été en mesure de renvoyer.

      https://asile.ch/2018/05/02/forumasile-a-geneve-une-nouvelle-procedure-inciterait-les-personnes-deboutees-
      #coalition_article_12

    • Coalition article 12 | Fin d’une procédure insensée et inhumaine

      Depuis le 1er mars dernier, les réfugié-e-s débouté-e-s étaient astreint-e-s à un véritable labyrinthe administratif pour recevoir l’aide d’urgence. Suite à une mobilisation citoyenne et associative, l’OCPM a renoncé à cette nouvelle procédure, présentée comme un test après le début de sa mise en œuvre. La Coalition article 12 se réjouit de ce résultat et se mobilisera à nouveau dans le futur pour l’accès au droit constitutionnel à l’aide d’urgence si celui-ci devait à nouveau être menacé.

      https://asile.ch/2018/07/03/coalition-article-12-fin-dune-procedure-insensee-et-inhumaine

    • Communiqué du collectif Perce-frontières - 9 juillet 2018

      La nouvelle procédure genevoise concernant l’obtention de l’« aide » d’urgence est abandonnée, mais la lutte continue !

      Le 1er mars 2018 les services de l’OCPM (Office cantonal de la population et des migrations), sous la tutelle du Conseiller d’Etat Pierre Maudet, décidaient unilatéralement d’accroitre encore le harcèlement des personnes déboutées de l’asile à Genève, en sortant de leur chapeau une énième mesure répressive et perverse. A compter de cette date, l’OCPM exigeait des personnes dépendantes de l’« aide » d’urgence, qu’elles obtiennent un premier tampon auprès des policiers du SARA (Service d’asile et de rapatriement de l’aéroport) avant de daigner donner le sien. Pour obtenir le minimum qui leur permet de survivre, les exclu-e-s de l’« asile » se voient dès lors contraint-e-s d’affronter deux guichets, d’obtenir deux tampons, ce qui accentue encore l’angoisse permanente dans laquelle l’Etat les maintient.

      Le 15 mars 2018, une première lettre exigeant l’abandon de cette procédure inhumaine est envoyée au Conseil d’Etat par la Coalition article 12 (50 organisations signataires), qui n’obtiendra pour toute réponse qu’un accusé de réception laconique du Conseiller d’Etat Pierre Maudet. Ce dernier indique que cette nouvelle procédure s’applique dans le cadre d’une « phase test » et qu’il ne manquera pas de revenir vers les signataires de la lettre une fois que cette dernière aura pris fin, sans indiquer une quelconque date d’échéance ...

      Le 28 mars, 200 personnes se rassemblent devant les bureaux du Conseil d’Etat pour dénoncer cette nouvelle procédure et plus largement l’arsenal répressif qui s’abat sur les personnes en exil dans notre canton (centres de détention administrative, projet de Centre fédéral de renvoi au Grand-Saconnex, renvois,...) Le 13 avril 2018, c’est cette fois devant les tristement célèbres locaux de l’OCPM à Onex que 200 personnes se rassemblent pour crier leur colère contre cette nouvelle mesure de harcèlement policier vis-à-vis des personnes en exil. Le 9 mai, une quarantaine de personnes se rendent dans les locaux de l’Hospice général pour remettre une lettre demandant aux cadres de cette institution de se positionner publiquement contre cette mesure. Lors de chacun de ces rassemblements, des personnes vivant quotidiennement l’enfer du harcèlement administratif et policier ont courageusement témoigné des situations dans lesquelles ces mesures iniques les plongent.

      Le 25 mai 2018, n’ayant encore reçu aucune réponse sérieuse du Conseil d’Etat, la Coalition article 12 envoie un second courrier (54 organisations signataires) au Conseiller d’Etat Pierre Maudet afin de lui rappeler la nécessité urgente d’abandonner une procédure sans base légale. Toujours pas de réponse.

      Le 25 juin 2018, les conseillers d’Etat MM. Maudet, Poggia et Apothéloz se sont enfin réunis pour traiter de ce sujet et nous avons appris quelques jours plus tard que cette procédure allait être abandonnée dès le 1er juillet. Cependant, alors qu’il a fallu attendre 4 mois pour que les autorités réagissent, elles n’ont rien communiqué à ce sujet lors du point presse du Conseil d’Etat du mercredi 27 juin. Ce n’est finalement que le lundi 2 juillet que la Coalition article 12 reçoit une lettre du Conseiller d’Etat Pierre Maudet, datée du 29 juin, annonçant la fin de l’« expérience pilote » dès le 1er juillet et le retour momentané à la procédure antérieure. Tout en ne manquant pas d’amoindrir la violence engendrée par cette nouvelle mesure et de dénigrer l’angoisse des personnes forcées de se rendre dans les locaux de la police chargée des renvois à l’aéroport, en affirmant que « la nouvelle procédure, largement respectée, n’avait pas été une source d’anxiété ou de vulnérabilité particulière pour la population considérée ».

      Le collectif Perce-frontières se réjouit du dénouement victorieux de cette belle lutte. Mais nous sommes bien conscient-e-s que ce que nous avons obtenu, après 4 mois de mobilisation, n’est que le retour au statut quo du dispositif répressif qui s’abat quotidiennement sur les personnes en exil à Genève et plus largement en Suisse et en Europe.

      Fondamentalement, l’« aide » d’urgence n’est pas une aide, mais un dispositif cynique d’incitation à la clandestinité, un outil de contrôle et de répression. Aucune aide digne de ce nom ne peut être conditionnée à un contrôle policier. Le collectif Perce-frontières est d’avis qu’il est plus que jamais temps de se battre contre cette persécution déguisée en assistance, à travers un regroupement large des forces que ce système raciste dégoûte.

      En ce qui concerne la situation genevoise, nous avons pu remarquer, durant ces quatre mois de « phase test », que l’Hospice général était capable de s’opposer (certes très discrètement) à une nouvelle procédure allant à l’encontre des personnes qu’il est censé soutenir. En effet, il a offert la possibilité à qui le voulait (ou plutôt qui en était informé-e et qui l’osait) d’obtenir son « aide » d’urgence sans aucun tampon, ni de l’OCPM ni du SARA... Cette réaction de « bon sens », nous amène à penser que cette institution pourrait pousser son raisonnement jusqu’à décider de refuser définitivement de conditionner son aide à un quelconque contrôle policier.

      Car, si dès ce lundi 2 juillet plus personne ne devra se rendre au SARA pour un tampon, les personnes déboutées de l’asile continueront de subir les violences des fonctionnaires hostiles de l’OCPM, ainsi que la peur de se faire arrêter par la police lors des passages obligatoires dans ces locaux. De plus, les personnes qui ont reçu l’« aide » d’urgence sans aucun tampon durant ces 4 mois de « phase test » devront à nouveau passer à l’OCPM si elle veulent continuer à la recevoir, exposées une nouvelle fois à l’angoisse d’une procédure inutile à laquelle l’Hospice général pourrait faire opposition.

      Lorsque le 1er mars l’OCPM impose cette nouvelle procédure, qu’elle qualifie de « décision technique », il ne donne aux personnes astreintes à cette nouvelle humiliation qu’un plan de l’aéroport avec la localisation du SARA et ses horaires... Des personnes de la population solidaire, issues en grande partie des associations et collectifs qui composent la Coalition article 12, décident alors de mettre sur pied une permanence quotidienne d’accompagnement. Durant ces permanences, nous avons pu nous rendre compte que la machine à expulser de l’Etat genevois marche à plein régime. En effet, quasi quotidiennement, les personnes présentes au SARA ont assisté au renvoi de personnes menottées pieds et mains et escortées par la police. Pour les personnes solidaires, c’est le rappel de ce à quoi mènent les politiques de racisme institutionnel ; pour les personnes déboutées de l’asile, c’est la torture d’assister à leur cauchemar...

      Car les autorités ne trompent personne, cette énième procédure répressive aujourd’hui abandonnée s’inscrit dans une politique générale, dont le capitaine Maudet est le chef de file, visant à faire de Genève non pas un canton d’accueil mais un canton de criminalisation, d’enfermement et d’expulsion des personnes en exil. Le projet de futur centre fédéral de renvoi du Grand-Saconnex est aujourd’hui le symbole de cette politique. Les règles imposées dans ce centre, collé à l’aéroport, parle d’elle-même quant à la « carcéralisation » des conditions de vies qui attend les personnes qui demanderont l’asile : scolarisation des enfants au sein même du centre, horaires restrictifs, annonce obligatoire en entrant et en sortant, fouilles, punitions, prise d’empreintes digitales, centre de détention administrative dans le même bâtiment... Ce centre de la honte ne doit pas voir le jour, ni au Grand-Saconnex ni ailleurs !

      Si aujourd’hui nous fêtons l’abandon de cette procédure perverse, nous continuons à lutter pour la séparation totale entre « aide » d’urgence et contrôle policier et contre toutes les lois et procédures visant l’illégalisation et la répression des personnes en exil.

      Le collectif Perce-frontières (membre de la Coalition article 12), 9 juillet 2018.
      perce-frontieres@noborders.ch

      Reçu via email

  • « Nous ne pouvons rester sourds au désarroi de parents d’enfants, de riverains à l’idée d’un projet qui vise à implanter un centre permanent de 200 jeunes réfugiés non accompagnés, âgés de 15 à 18 ans, sur une parcelle contiguë aux écoles enfantine et primaire
    d’Aïre » dixit Daniel Rochat du comité de l’Association des
    intérêts d’Aïre-Le Lignon (AIALI, http://www.aiali.ch) dans la Tribune de Genève, le 24.05.2016.

    ARRGGHHH !

    #école #peur #asile #migrations #réfugiés #Genève #xénophobie #Aïre #NIMBY #logement #hébergement

    • Un centre pour SDF fait polémique dans le XVIe : ma réponse à ceux qui crachent leur haine

      LE PLUS. Choqué par la polémique née de la future construction d’un centre pour personnes sans domicile fixe dans le XVIe arrondissement de Paris, Eric Labbé a posté sur Facebook une lettre en réponse à un internaute qui se demandait comment il aurait réagi à la place des riverains. Nous l’avons reprise sur le Plus.

      http://leplus.nouvelobs.com/contribution/1495985-un-centre-pour-sdf-fait-polemique-dans-le-xvie-ma-reponse-
      #riverains
      merci @isskein d’avoir signalé cela

    • ONEX,CITÉ INTERDITE
      Article paru le 13.04.2017 dans Le Matin

      La justice a annulé le permis de construire du centre d’accueil. Le débat reste vif dans la commune genevoise.

      "Bien sûr que j’ai peur. Ce centre serait construit à quelques mètres de l’école où sont scolarisés mes enfants. Je suis désormais soulagée. » À la sortie des classes hier en milieu de journée, plusieurs parents ne cachaient pas leur satisfaction suite à la suspension du permis de construire d’une structure d’accueil de 180 requérants d’asile au cœur de la Cité Nouvelle, à Onex (GE). Migrants et femmes dénudées Sujet sensible, le centre divise les habitants du quartier. Les réfractaires pointent, entre autres, du doigt la proximité de l’école et de la pataugeoire. « Avec tout ce qu’on entend, on ne sait jamais », confie ce père de famille. Un autre voisin se montre plus alarmiste : « On ne va quand même pas mettre des migrants à côté de la piscine et de femmes dénudées. » À quelques mètres de là, Brigitte est venue chercher ses petits-enfants. Elle ne comprend pas la peur de ses concitoyens. « Ces angoisses sont dues en partie à la xénophobie, mais surtout au manque d’information des gens. » Datée du 7 avril, la décision du Tribunal administratif du canton de Genève a été rendue publique mardi via un communiqué de l’UDC. Les juges ont annulé l’autorisation de construire à cause d’un vice de procédure, estimant que les constructions devaient être considérées comme de « petits immeubles ». Ce qui n’était pas prévu dans les plans localisés de quartier (PLQ). L’instance judiciaire remet également en doute la notion de provisoire, étant donné que le centre était prévu sur une durée de huit ans. Pour Daniel Cattani (PS), principal relais politique du centre d’accueil, le revers est amer. « C’est un projet bien construit qui vise à accueillir des familles, souligne le conseiller communal. Loger ces populations dans des structures temporaires est bien plus respectueux que de les laisser dans des abris PCi. » Manque de communication De nombreux résidents regrettaient hier une « tentative de passage en force » des autorités communales, estimant avoir été mis devant le fait accompb. Questionné sur ce manque de communication, Daniel Cattani reconnaît, à demi-mot, une erreur du conseil administratif. « Les gens se sont plaints de ne pas avoir leur mot à dire dans la première phase du projet. Je reste malgré tout persuadé que ce centre verra le jour. Cette décision judiciaire va ralentir les choses. Cela va désormais demander pas mal de temps. » Farouche opposante, Zora Masé savoure cette petite victoire. « J’étais dans la rue tous les jours pendant un mois pour faire signer notre pétition contre ce centre », explique la présidente de la section onésienne de l’UDC. Au total, près de 2000 signatures de résidents ont été réunies. Le texte mentionne no tamment « l’insécurité et les nuisances inévitables qui suivront l’installation d’une centaine de migrants ». Un « facteur de risque » Pour Zora Masé, le problème est avant tout écologique. « À titre personnel, je trouve inacceptable de voir disparaître un espace de verdure. Cela dit, certaines personnes du quartier sont inquiètes à cause de la piscine. Mettre des requérants, qui seront probablement musulmans, à côté de femmes dénudées est un facteur de risque. » Rolf Haab, conseiller municipal PLR d’Onex, figure également parmi les signataires de la pétition. L’élu balaie pourtant l’argument sécuritaire. « C’est l’emplacement choisi qui n’est pas approprié, précise-t-il. La Cité Nouvelle est un quartier déjà très dense et peuplé. » Le dossier devrait connaître encore quelques rebondissements. L’Hospice général, qui gère la prise en charge des requérants d’asile sur le canton de Genève, a annoncé qu’elle ferait recours contre cette décision. CE QU’ILS EN PENSENT fill faudrait un espace de rencontre » « Plutôt qu’un simple centre, il faudrait un espace commun de rencontre, un pont entre les migrants et la population d’Onex. C’est la clé de l’intégration. Ça ne doit pas être un lieu où ils ne pourraient que dormir et manger. » Julien « C’est le seul espace vert du quartier » « J’ai signé la pétition. Mon problème est surtout esthétique. Il faut bien accueillir ces gens, mais il y a d’autres endroits dans le canton. Par contre, je pense qu’il n’y aura pas de problèmes sécuritaires avec eux. » Rose-Marie « Je suis contre cette interdiction » « Je ne comprends pas les craintes des gens sur les migrants. Je suis arrivé en Suisse en tant que réfugié en 1995 lorsque j’ai fui le Kosovo. Je suis contre. Il faudrait que ce village puisse être construit. » Fetahu

  • Près de 2000 signatures contre un village de 200 réfugiés

    Le Conseil administratif d’Onex savait que la partie serait difficile. Après avoir annoncé en décembre son intention d’accueillir environ 200 migrants dans un village de #containers, il a présenté mardi soir une résolution visant à entériner ce projet. Dans un plaidoyer lénifiant sur les tragédies vécues par les réfugiés et la tradition suisse et genevoise de terre d’accueil, le conseiller administratif PLR François Mumenthaler n’a convaincu personne.

    Les municipaux se sont écharpés à propos de conteneurs bâtis sur deux étages. « Trop proches de l’école et de la pataugeoire ! »


    http://www.tdg.ch/geneve/actu-genevoise/2000-signatures-village-200-refugies/story/10867430
    #xénophobie #asile #migrations #Onex #réfugiés #Genève #Suisse #résistance #école (cette peur de la proximité aux écoles que je ne comprends pas...) #pétition #signature #logement #hébergement #racisme

    à vomir...

  • Au #Tessin comme à #Onex (Genève), les communes affichent des panneaux "100% sans #frontaliers"
    (ARRGHHH)
    « Zéro frontalier », le label qui fait fureur

    Affiches du MCG à Onex (GE) ou autocollants distribués par la commune de Claro (TI) : le label anti-frontaliers est la dernière trouvaille des jusqu’au-boutistes de la #préférence_cantonale. Eric Stauffer annonce qu’il imitera l’initiative tessinoise d’ici peu et que son parti a déjà réservé tous les panneaux SGA de la commune d’Onex


    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/21ff02d6-bc2c-11e4-b1aa-59105399a835/Z%C3%A9ro_frontalier_le_label_qui_fait_fureur
    #Suisse #Claro #zéro_frontaliers #affiches
    (et en plus, pour Onex en tout cas, il s’est avéré que ce n’était pas vrai !)

  • LeTemps.ch | Les mots et les actes du ressentiment anti-frontaliers

    Frontières Marges Perceptions

    http://www.letemps.ch/Page/Uuid/728acc8a-4a8c-11e2-93bc-ff7beafe98fd/Les_mots_et_les_actes_du_ressentiment_anti-frontaliers

    Christian Lecomte

    Si le nombre de frontaliers augmente à Genève, les propos virulents dont ils sont la cible semblent également se multiplier
    Publicité

    Il est retraité de chez Patek Philippe, où il a occupé un poste à responsabilités. Il est Français, réside à Saint-Julien-en-Genevois, a longtemps habité à Onex. Il y a encore ses habitudes. Comme y faire ses courses. Il y a une dizaine de jours, Michel Chamard veut garer sa voiture dans le parking de la Coop d’Onex. Il est handicapé, dispose d’une carte d’invalidité internationale, manœuvre donc pour occuper l’emplacement réservé. Mais un véhicule, une grosse berline de luxe, barre le passage. Michel Chamard demande au conducteur de se déplacer, sans réaction de sa part. Il raconte : « J’ai attendu et puis je suis allé alors dans un autre parking, à cent mètres de là. Sitôt ma portière refermée,