city:orléans

  • Edouard Durand, la parole du juge
    http://www.franceculture.fr/emissions/sur-les-docks/durand-parole-juge

    Successivement juge aux affaires familiales à Marseille, juge des enfants à Draguignan ou à Tarascon, coordinateur de formation à l’Ecole Nationale de la Magistrature, Edouard Durand a choisi pour sa rentrée 2016 de poursuivre la magistrature à Orléans où il exerce une double fonction celle de Conseiller et celle de Secrétaire général à la Première présidence de la cour d’appel.

    Malgré le changement géographique il retrouve chaque semaine des situations qui se ressemblent. En entrant dans le bureau du juge, une sensation de tranquillité se dégage : la fenêtre est ouverte, seuls quelques passants sur le trottoir d’en face semblent pouvoir troubler le calme. C’est dans ce cadre propice au règlement des conflits que les familles viennent s’exprimer.

    Il reste convaincu que la loi devrait être travaillée en termes de protection et non comme une sanction.

    #radio #justice #famille #violence #domination_masculine #enfance

  • Eau, information, vitesse et démocratie
    http://www.eauxglacees.com/Eau-information-vitesse-et

    Les flux colossaux d’information diffusés en temps réel via internet constituent désormais une véritable entrave à la mise en oeuvre des politiques publiques, et contreviennent davantage encore à leur démocratisation. Il y a vingt ans la mise en oeuvre des politiques publiques n’avait pas structurellement beaucoup changé depuis Belgrand. Tout était encore couché sur papier. Les protocoles décisionnels s’étiraient encore peu ou prou à l’amble de la locomotive à vapeur du Paris-Orléans, dont seule la (...)

  • Les eaux glacées du calcul égoïste — Factures d’eau : l’entourloupe d’Emmanuel Macron
    http://www.eauxglacees.com/Factures-d-eau-l-entourloupe-d

    Un arrêté du 28 avril 2016 modifiant l’arrêté du 10 juillet 1996 relatif aux factures de distribution de l’eau et de collecte et de traitement des eaux usées (NOR : EINC1530555A), publié au JO n° 105 du 5 mai 2016, et signé Emmanuel Macron, introduit deux modifications majeures dans la présentation des factures d’eau à dater du 1er janvier 2017 :

    – le calcul du prix au litre, et non plus au m3 :

    – la soustraction de l’abonnement ou partie fixe du calcul du prix au litre, spécifié au 2 de l’article 1er.

    Orléans

    Cette décision intervient sur fond de transferts de compétence massifs, induits par la mise en œuvre de la loi NOTRe, qui vont faire passer le nombre de services ou syndicats d’eau et d’assainissement en France de 34 000 à un peu plus de 3000 d’ici à 2020.

    #eau

  • $uicideboy$, a long mix to kill yourself
    http://www.foxylounge.com/uicideboy-a-long-mix-to-kill-yourself

    Un mix entièrement consacré aux $uicideboy$ par Tibo de l’émission BRTZ. Tibo, DJ et présentateur de l’émission BRTZ Radio Show sur Radio Campus Paris, est habituellement plutôt connu pour sa passion pour le G-Funk ou le Modern Funk. Mais le bougre n’a pas d’œillère et après avoir été touché par la grâce du rap diabolique des deux cousins de la Nouvelle Orléans, il a décidé d’y consacrer une émission et ce merveilleux mix, centré sur leurs sorties de 2015, que l’on vous propose ci-dessous. Certains chanceux (...)

    #Noze

    / #Musique, #Sélections, #hip-hop, #G*59_Records, $uicideboy$, #Trill, #phonk, #666

    #$uicideboy$
    http://www.radiocampusparis.org/emission/brtzradioshow
    https://www.instagram.com/p/BBK4m3CM27y/?taken-by=drnoze
    http://www.radiocampusparis.org/brtz-jocelyn-anglemort

  • Au secours, #Jeanne_d'Arc revient !
    https://www.mediapart.fr/journal/culture-idees/060516/au-secours-jeanne-darc-revient

    On croyait en avoir soupé de Jeanne d’Arc, anschlussée par le clan Le Pen qui se la dispute désormais. Or voici qu’Emmanuel Macron va à Orléans et que #Philippe_de_Villiers en rajoute une couche kitsch ! Vite, André Breton : il considérait la pucelle et son exploitation comme une « vaste saloperie ».

    #Culture-Idées #Front_national #Le_Puy_du_Fou

  • Des fois que ça t’aurait échappé : Macron ira rappeler à Orléans à quel point son gouvernement est attaché à la laïcité et à la virginité des filles…
    http://www.lefigaro.fr/culture/2016/04/22/03004-20160422ARTFIG00172-macron-a-orleans-il-ne-faut-pas-laisser-jeanne-d-

    Invité par le maire LR, Olivier Carré, le ministre de l’Économie et des Finances présidera le 8 mai prochain les fêtes orléanaises célébrant la Pucelle de Domrémy. Une première pour un membre du gouvernement depuis 2008.

    […]

    « Chaque année, le maire choisit le président civil des fêtes et un invité religieux », précise-t-on à la municipalité orléanaise.

    […]

    Interrogé sur les raisons de son invitation, le cabinet d’Emmanuel Macron a ainsi répondu qu’il était du devoir de l’homme politique de rappeler la véritable « filiation » qui unit la Pucelle d’Orléans à la France.

    […]

    Les festivités culmineront avec un long cortège commémoratif composé de militaires, de représentants religieux, d’élus locaux et d’associations qui suivront à travers la ville une jeune fille à cheval symbolisant Jeanne d’Arc.

  • (fr) France, Alternative Libertaire AL #259 - Etat d’urgence, Orléans toujours assigné à résistance (en, it, pt)-A-infos
    http://www.ainfos.ca/fr/ainfos13560.html

    @Ad Nauseam - À Orléans à la mi-décembre, un collectif d’organisations syndicales, associatives et politiques s’est mis en place, bien décidé à mobiliser localement pour la levée de l’état d’urgence. ---- Dès le 19 novembre, Alternative libertaire Orléans prenait l’initiative d’inviter largement à une rencontre unitaire pour avoir un échange de vues et envisager d’éventuelles initiatives communes suite aux attentats de Paris et à (...)

    #A-infos / #Mediarezo

  • Pourquoi il faut dialoguer avec Tariq Ramadan
    http://contre-attaques.org/l-oeil-de/article/pourquoi-il

    Cette tribune est parue dans Le Monde daté du 3 avril. Elle a été signée par Alain Gresh, Edgar Morin, Sonia Dayan-Herzbun, Raphaël Liogier. Certaines parties ont été coupées, nous les rétablissons ici (en gras dans le texte). Successivement, depuis le début de l’année, Tariq Ramadan a été interdit de parole à la Cité internationale universitaire de Paris, à Béziers, à Argenteuil. A Orléans, en mars, les socialistes locaux se sont mobilisés contre sa venue. Alain Juppé a demandé à ce qu’il ne puisse pas (...)

    #L'œil_de_Contre-Attaques

    / #carousel, #Tribunes

  • "Comment appeler ’mon père’ un homme qui nous a agressé ?" A Orléans, l’Eglise écoute les victimes de prêtres pédophiles

    L’évêque du diocèse a constitué une équipe de six bénévoles qui travaillent depuis un an et demi pour venir en aide aux paroissiens abusés sexuellement par des hommes d’Eglise.

    http://www.francetvinfo.fr/societe/religion/pedophilie-de-l-eglise/comment-appeler-mon-pere-un-homme-qui-nous-a-agresse-a-orleans-l-eglise
    #viols #Eglise #Orléans #pédophilie
    via @daphne

  • Dans le Loiret, le djihad pour tuer l’ennui

    http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2016/03/17/a-orleans-le-djihad-pour-tuer-l-ennui_4884442_1653578.html

    C’est un bout de la guerre en Syrie qui a fait irruption dans les bois verts du Loiret. Tout a débuté par l’interception d’une ligne téléphonique turque bizarrement en lien avec une adresse en plein centre-ville d’Orléans.

    «  Allô, Salam. (…) Tu penses venir quand  ?

    – (…) Euh (…), j’ai ma voiture à vendre en fait avant (…), mais inch’Allah il y a des frères qui vont arriver…  »

    On est alors le 14 février 2014, jour de la Saint-Valentin, a priori sans histoires, sur les bords de Loire.

    Cet hiver-là se trame en réalité un voyage d’un genre particulier. Le propriétaire de la ligne turque se trouve dans les rangs djihadistes en Syrie. L’homme au bout du fil, à Orléans, est à deux doigts de tenter l’aventure pour le rejoindre. Derrière lui, une douzaine de jeunes de la ville, âgés de 20 à 27 ans, s’apprêtent à lui emboîter le pas… Un phénomène d’une ampleur inédite pour un département semi-rural comme le Loiret.

    La région a, comme d’autres, depuis longtemps, son petit vivier d’individus signalés. Le 15 mars, un homme de 47 ans, bien connu des services antiterroristes, a été interpellé, avec son fils et son épouse, à Montargis, dans le cadre de l’enquête sur les attentats de Charlie Hebdo et de l’HyperCacher en janvier 2015. Il est toujours en garde à vue. Mais l’enquête sur la «  filière  » d’Orléans, que Le Monde a pu consulter, témoigne d’une évolution plus souterraine. Et illustre la banalisation progressive des affaires de «  filières  » djihadistes sur l’ensemble du territoire. ( ... )

    Deux jeunes Orléanais ont d’ailleurs été visiblement aiguillés jusqu’en Syrie par un Lunellois, preuve que les réseaux djihadistes finissent par s’entremêler. Mais, à Orléans, pas de rôle particulièrement saillant d’un « recruteur » comme cela se voit dans certains dossiers. A peine les enquêteurs ont-ils trouvé la trace de quelques vidéos de propagande regardées sur Internet.

    Que s’est-il passé alors ? Est-ce la hantise de la « dunya » ? Ce terme, qui veut dire littéralement « inférieur » en arabe, désigne par extension dans le Coran « la vie d’ici-bas ». Dans les innombrables conversations téléphoniques de la bande d’Orléans qu’ont interceptées les policiers, le terme apparaît en filigrane. La « dunya » ou le symbole de la vie à fuir à tout prix. La « dunya » ou l’incarnation, à les entendre, de l’ennui absolu. Le djihad plutôt que la « dunya » ?

    L’histoire d’Orléans, c’est en tout cas la rencontre improbable entre la guerre en Syrie et la vie bien rangée. Un choc inattendu qui est l’un des fils conducteurs des discussions qu’ont entretenues par téléphone, pendant des mois, un jeune couple d’Orléanais avec leurs camarades partis au front. Jusqu’à son interpellation en novembre 2014, Yanis, 29 ans, formait avec sa compagne Inès (les prénoms ont été modifiés), 25 ans, un couple discret. Un tandem uni autour de leur fille de 2 ans et leur petite résidence proprette située à deux pas de la ligne du tramway.

    Conversations métaphoriques

    « T’es parti où en match là ? », s’enquiert Yanis, par exemple, ce jour de septembre, comme on viendrait aux nouvelles d’un vieil oncle. Inquiet d’être sur écoutes, il utilise le vocabulaire du football en espérant duper les oreilles indiscrètes. Les matchs, ce sont les combats.
    « (...) A la frontière de l’autre pays, juste à côté », décrit son correspondant en Syrie, volontairement allusif.
    – Ah d’accord... et c’était comment ? – (...) Je vois le drapeau d’ici... »

    Yanis est aujourd’hui soupçonné d’avoir largement outrepassé ces conversations métaphoriques en rendant divers services compromettants à ses amis. Par exemple, conduire à toute berzingue jusqu’à Vienne, en Autriche, pour ramener l’un d’entre eux voulant échapper aux contrôles. Partir en Turquie avec la grand-mère d’Inès dont la justice se demande si elle n’a pas servi d’alibi pour faire passer puces téléphoniques et pâtisseries orientales. Plus gênant – bien qu’il s’en défende : livrer armes et véhicules, comme certains de ses camarades sont allés jusqu’à le lui demander.

    Djihadistes anonymes

    Lors de ses conversations de canapé, la violence de la guerre débarque parfois sans prévenir.
    « J’te dis que j’suis dans une tranchée, comme dans la seconde guerre mondiale !, hurle dans le combiné ce jour-là l’interlocuteur de Yanis depuis la Syrie.
    – Hé hé hé, trop bête ! hé hé hé... T’es un barbu ? Tu fais partie des barbus ?, titille Yanis, désarçonnant de décontraction.
    – De quoi ? », tente de comprendre le combattant au front, qui n’a manifestement pas la tête à un jeu de mots avec les « poilus » de la première guerre mondiale.

    Certains observateurs voient dans l’affaire d’Orléans une sorte d’effet « capillarité ». La faute à cette petite heure de train Intercités qui suffit à rallier la banlieue parisienne à l’ancien fief capétien. Les services de renseignement ont constaté, désemparés, les diverses visites de courtoisie de jeunes salafistes franciliens à leurs « frères » de province. Plusieurs tentatives de déstabilisation de mosquées ont failli aboutir. Le département compte même désormais sa poignée de djihadistes anonymes, tués dans cette guerre lointaine pour le « califat ».

    « Les kouffars, ce n’est pas grave »

    Les profils du groupe d’Orléans sont aussi singuliers que leur origine géographique. Des hommes relativement diplômés et sans casier judiciaire, reflets des mille et uns visages de la radicalisation. Dans la valise de l’un d’entre eux, Hakim, ex-étudiant en licence de mathématiques, les enquêteurs ont retrouvé gribouillée sur un calepin, l’architecture sophistiquée de toute une logistique pour améliorer les rotations des combattants, mal fichues à son goût. « C’était le bazar (...), donc j’ai proposé à l’émir cette organisation. (...) Il était super-content que la proposition vienne de nous », leur a-t-il expliqué.

    En Syrie, la bande d’Orléans s’était affublée des traditionnels surnoms musulmans : Abou Youssouf, Abou Khalid, Abou Bilel, Abou Aymen... Mais dans leur appartement de centre-ville ou à la fenêtre de leur HLM sans histoire, ils répondaient aux prénoms de Rémi, Moussa, Sadio, Romuald, Clément-Victor, Jean-Marc, ou Alexandre. Les clichés les auraient volontiers imaginés abîmés par le chômage, caïds infatigables. Mais ils étaient vendeur, veilleur de nuit, employé à la Sécurité sociale.

    Leurs amitiés ne se sont pas forgées dans les quartiers ghettoïsés d’Orléans. Plutôt au collège, au lycée, ou autour de la sociabilité discrète d’une salle de prière située à moins de 800 mètres de la grande cathédrale Sainte-Croix, la mosquée des Carmes. Comme si sept cents ans après, Jeanne d’Arc et autant d’années de commémoration de son héroïsme guerrier avaient transmis le goût de l’engagement combattant à leur génération.

    Les conversations d’Inès, la compagne de Yanis, montrent son désarroi face au décalage entre la guerre romantique qu’elle semble s’être imaginée, et les informations télévisées qu’elle suit assidûment :
    « A la télé, tu vois, ils montrent les décapitations qu’ils font (...), ils montrent genre le peuple irakien, les Kurdes, etc. en train de fuir (...), des esclaves, des machins et tout..., s’épanche-t-elle un jour auprès de l’un des membres de la bande en Syrie.

    – Oui mais les kouffars [infidèles], ce n’est pas grave, c’est bien tu vois. Le problème c’est que eux, ils font ça avec les musulmans, lui répond le djihadiste.
    – Aux infos ils ont dit que Barack Obama allait taper la Syrie aussi !, s’alarme-t-elle une autre fois. – Dis-lui qu’on l’attend, tête de mort ! », lui répond en rigolant son jeune interlocuteur.

    « Ça a tapé proche »

    Avec le bouche-à-oreille, toute la bande d’Orléans s’est en tout cas retrouvée, entre 2012 et 2015, à différentes dates de séjour, à veiller ensemble en Syrie. Dans le même groupuscule proche d’Al- Qaida au nom prophétique : l’Armée de Mohammed. A ses heures de gloire, le groupe a compté jusqu’à 400 combattants. Leur chef était un vieil Egyptien au nom d’Abou Obeida. Leur ennemi : Bachar Al-Assad. Leur étendard : la profession de foi de l’islam inscrite en lettres blanches sur un grand carré de toile noire, avec pour particularité, un grand sabre en travers.

    D’après une note de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), l’Armée de Mohamed a participé à des combats particulièrement durs sur le terrain : notamment lors d’une offensive menée conjointement avec l’organisation Etat islamique dans le nord d’Alep en juillet 2013 ou dans la région d’Homs quelques mois plus tard.

    « Ça a tapé proche (...), on va dire à 500 mètres derrière tu vois !, détaille ainsi un jour au téléphone l’un des Orléanais en Syrie, en ligne avec Yanis.
    – Putain une grosse ? (...) Ça a fait des dégâts ?, interroge le jeune père de famille tout en prenant sa fille dans ses bras.

    – Ça a détruit des trucs dans les environs (...). Le machin, il est au-dessus de nous tu vois. (...) Je vois les flammes (...), il s’approche et après on entend un bruit de plus en plus comme s’il tombait sur nous. »

    Des fusils dissimulés dans des jardinières

    Un seul Orléanais, âgé de 20 ans, ancien étudiant en horticulture, converti à 15 ans, a fini par admettre, devant les enquêteurs, avoir pris part à ces combats. Un témoignage rare alors que la plupart des mis en cause préfèrent jurer qu’ils n’ont fait que des « ribats » (« tours de garde »). « Je me suis rendu dans le sous-sol d’une usine. (...) Il y avait tellement de volontaires qu’il y a eu un tirage au sort, a-t-il détaillé. J’ai été tiré au sort. La nuit tombée, l’opération a été lancée. J’étais équipé de ma kalachnikov. (...) Quand on a vu que les premiers se faisaient tuer, on a battu en retraite. (...) J’ai ressenti beaucoup d’adrénaline, de la peur. »

    Le jeune homme a finalement été interpellé chez lui, début novembre 2015, alors qu’il était rentré en France depuis un an après un simple « débriefing » avec la DGSI. Il avait entamé une reconversion dans la plomberie. « Appartement très bien rangé et bien meublé », ont noté les policiers, comme surpris en découvrant le petit F3 où il logeait avec sa mère. Un logement situé à deux pas d’une promenade agréable sur les berges de la Loire, pas très loin d’une placette de village et ses vieilles pierres.

    Est-ce l’âpreté de la vie en Syrie qui l’a, comme les autres, officiellement incité à revenir ? Ou bien des projets cachés plus macabres ? « Si tu dois rentrer, tu sais ce que tu as à faire pour avoir les récompenses, tu vois ? », explique un jour au téléphone, dans une conversation sujette à diverses interprétations, le mari d’Inès, à Moussa, 22 ans, las des combats et de son célibat.

    En apparence, les profils des neuf Orléanais mis en examen ne sont pas les plus inquiétants. Mais à l’automne 2015, les enquêteurs ont mené une perquisition chez l’un d’eux où ils ont découvert fusils, talkies-walkies et caméscope. Tout un attirail dont la finalité n’a jamais vraiment été élucidée et qu’il avait pris soin de dissimuler, sous la terre, au fond de ses jardinières.

  • Série Trépalium sur Arte http://www.arte.tv/magazine/trepalium/fr

    @mona pour cette curieuse (et très fine) réflexion à propos de l’aberration du travail dans une société future proche où la proportion entre chômeurs et actifs serait inversée.

    @archiloque pour cette vieille discussion entre nous à propos des champ contre-champ avec des éléments de décor distants, ce dont cette série fourmille : la BNF, le palais de justice de Créteil, le parvis de Créteil, l’immeuble Abraxas de Bofill à Noisy-le-Grand et sans doute d’autres endroits que je ne connais pas et que je ne n’ai donc pas reconnus.

    Et en plus il y a Ronit Elkabetz qui joue (et très bien) le rôle de la Première Ministre et Olivier Rabourdin (magistralement comme souvent) le rôle d’un instit de la Zone. Que du bon. Et pourtant Dieu, @mona et @archiloque savent que je n’aime pas les séries.

  • Black Mirror---Saison 3, épisode 05 : Voodoo In New Orleans
    http://blackmir.blogspot.com/2016/01/saison-3-episode-05-voodoo-in-new.html

    Cette semaine, retour dans la moiteur de la Nouvelle Orléans. Après Congo Square, après les second lines et les blacks indians du mardi-gras, on se penche sur un des aspects les plus sulfureux et intrigants de la culture de Crescent City : le vaudou. Passé d’Afrique de l’ouest à Saint Domingue dans (...)

  • COP21
    L’INTERDICTION DE MANIFESTATIONS EST UN ABUS DE POUVOIR

    23 nov. 2015

    Naomi Klein, journaliste canadienne, auteure, cinéaste et militante altermondialiste considère l’interdiction de manifester pendant la conférence Climat comme un révélateur des injustices politiques actuelles. « Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas. »

    Naomi Klein, journaliste canadienne, auteure, cinéaste et militante altermondialiste considère l’interdiction de manifester pendant la conférence Climat comme un révélateur des injustices politiques actuelles. « Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas. »
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    Qui protège-t-on, quand on cherche à assurer la sécurité par tous les moyens nécessaires ? Et qui est sacrifié, alors que l’on pourrait faire beaucoup mieux ? Ces questions sont au coeur de la crise climatique. Les réponses sont la raison pour laquelle les sommets du Climat finissent si souvent dans l’acrimonie.

    La décision du gouvernement français d’interdire les manifestations, marches et autres « activités en extérieur » pendant le sommet du Climat est perturbante à plusieurs niveaux. Ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’elle reflète l’injustice fondamentale de la crise climatique elle-même, et cette question centrale : qui sont les personnes dont la sécurité est considérée importante dans notre monde asymétrique ?

    La première chose à comprendre, c’est que les personnes exposées aux pires effets du dérèglement climatique ne peuvent quasiment pas se faire entendre dans le débat public occidental, quand on se demande s’il faut agir sérieusement pour empêcher un réchauffement catastrophique. Les gigantesques sommets du climat comme celui que Paris s’apprête à accueillir sont de rares exceptions. Pendant deux petites semaines, les voix de ceux qui sont touchés, en premier et le plus fort, ont un peu de place pour se faire entendre là où des décisions majeures sont prises. C’est pour cette raison que des habitants des îles du Pacifique, des chasseurs Inuits et des personnes de couleur pauvres vivant à la Nouvelle Orléans parcourent des milliers de kilomètres pour y participer. Participer à ce sommet est une précieuse occasion pour parler du dérèglement climatique du point de vue de la morale, et de mettre des visages humains sur la catastrophe en train de se produire.

    Le deuxième point important c’est que même lors de ces rares moments, les voix de ceux qui se trouvent en « première ligne » n’ont pas assez de place dans les réunions officielles, où dominent les gouvernements et les ONG les plus riches. Les voix des gens ordinaires s’expriment surtout dans les rassemblements de base qui se tiennent parallèlement au sommet, ainsi que dans les manifestations et les moments de protestation qui attirent de cette manière l’attention médiatique. Or le gouvernement français a décidé de confisquer le plus puissant de ces porte-voix, en affirmant qu’assurer la sécurité des manifestations mettrait en péril sa capacité à garantir la sécurité de la zone du sommet officiel où les dirigeants politiques vont se rencontrer.

    Certains disent que cela se justifie dans la situation de riposte contre la terreur. Mais un sommet du climat des Nations-Unies n’est pas comme une réunion du G8 ou de l’Organisation Mondiale du Commerce, où les puissants se rencontrent et ceux qui n’ont pas de pouvoir tentent de gâcher leur fête. Les évènements concomitants de la « société civile » ne sont pas un ajout ou une distraction de l’évènement principal. Elles font intégralement partie du processus. C’est pourquoi le gouvernement français n’aurait jamais dû être autorisé à décider quelle partie du sommet il annule, et quelle partie il continue d’accueillir.

    Après les épouvantables attaques du 13 novembre, il aurait plutôt dû décider s’il avait la volonté et la capacité d’accueillir tout le sommet, avec la pleine participation de la société civile, y compris dans les rues. S’il ne le pouvait pas, il aurait dû y renoncer et demander à un autre pays de le remplacer. Pourtant, le gouvernement de François Hollande a pris une série de décisions qui reflètent une échelle de valeurs et de priorités très particulières quant à qui et quoi obtient la pleine protection de sa sécurité par l’Etat. Oui aux dirigeants du monde, aux matchs de foot et aux marchés de Noël. Non aux manifestations pour le climat et aux rassemblements qui reprochent aux négociations, compte-tenu du niveau des objectifs de réduction des gaz à effet de serre, de mettre en danger la vie et les conditions de vie de millions, si ce n’est de milliards de personnes.

    Et qui sait où cela finira ? Doit-on s’attendre à ce que l’ONU révoque arbitrairement les accréditions de la moitié des participants de la société civile ? Ceux qui semblent le plus susceptible de causer de l’agitation à l’intérieur du sommet bunkerisé ? Je n’en serais pas du tout étonnée.

    Il est important de réfléchir à ce que l’annulation des manifestations et protestations signifie en réalité et au plan symbolique. Le dérèglement climatique est une crise morale car à chaque fois que les gouvernements des pays riches échouent à agir comme il le faudrait, ils envoient le message que nous, au Nord, plaçons notre confort immédiat et notre sécurité économique devant la souffrance et la survie de certains des habitants les plus pauvres et les plus vulnérables de la planète.

    La décision d’interdire les espaces les plus importants où les voix des personnes affectées par le climat auraient pu s’exprimer, est l’expression dramatique de cet abus de pouvoir profondément non éthique. Encore une fois, un pays occidental riche place la sécurité des élites devant les intérêts de ceux qui se battent pour leur survie. Encore une fois, le message est : notre sécurité n’est pas négociable, la vôtre ne compte pas.

    Un dernier point : j’écris ces lignes depuis Stockholm, où je participe à une série d’événements publics sur le climat. Quand je suis arrivée, la presse s’excitait autour d’un tweet envoyé par la ministre de l’environnement, Asa Romson. Peu après la nouvelle des attentats de Paris, elle a tweeté sa colère et sa tristesse face à ces morts. Puis, qu’elle pensait que c’était une mauvaise nouvelle pour le sommet du climat, une pensée qui a traversé l’esprit de tous ceux que je connais, et qui ont un rapport avec le sommet du climat. Pourtant, elle a été jetée au pilori à cause de son insensibilité supposée : comment pouvait-elle penser au dérèglement climatique alors que venait de se produire un tel carnage ?

    Cette réaction est révélatrice de l’idée que le changement climatique est une question mineure, une cause sans véritables victimes, un événement futile. En particulier quand les problèmes sérieux de la guerre et du terrorisme sont au centre de l’attention. Cela m’a fait penser à ce que l’auteure Rebecca Solnit a écrit récemment : « le dérèglement climatique est une violence ».

    C’est une violence. Une partie de cette violence est infiniment lente : la montée du niveau des mers qui efface peu à peu des nations, les sécheresses qui tuent des milliers de personnes. Cette violence est aussi terriblement rapide : les tempêtes qui portent les noms de Katrina et Haiyan emportent des milliers de vies en un seul instant ravageur. Quand les gouvernements et les grandes entreprises échouent en conscience à agir pour empêcher la catastrophe du réchauffement, c’est un acte de violence. C’est une violence si grande, si mondiale, et infligée à tant de périodes temporelles à la fois (cultures anciennes, vies présentes, futur potentiel) qu’il n’existe pas encore de mot capable de décrire toute cette monstruosité. Faire preuve de violence pour réduire au silence ceux qui sont le plus vulnérables à la violence climatique est une violence de plus.

    Pour expliquer pourquoi les matchs de foot se tiendraient comme prévu, le ministre français des Sports a déclaré : « la vie doit continuer ». Oui, c’est vrai. C’est la raison pour laquelle j’ai rejoint le mouvement pour la justice climatique. Parce que quand les gouvernements et les grandes entreprises échouent à prendre en compte toutes les vies sur Terre, ils doivent être contestés.

  • Black Mirror---Saison 3, épisode pilote : Congo Square
    http://blackmir.blogspot.com/2015/11/saison-3-episode-pilote-congo-square.html

    Pour ce premier épisode de la nouvelle saison, on entame une série consacrée à la Nouvelle Orléans, plaque tournante de l’esclavage aux Etats-unis, berceau du Jazz et de la Funk, symbole d’une ségrégation qui n’a jamais réellement cessé, ce que la catastrophe sociale de Katrina a démontré à nouveau de (...)

  • Allen Toussaint est mort
    http://entrelesoreilles.blogspot.fr/2015/11/elo208-marche-de-la-dignite-et-contre.html

    On nous avait déjà fait le coup de nous consoler de la mort de Eddy Louiss en nous annonçant celle de Charles Pasqua. Voici que le Sarkozyste André Glucksmann casse sa pipe juste pour nous faire rigoler.... mais nous n’avons pas le coeur à rire après la disparition de l’un des plus grand compositeurs du XXème siècle, le Néo-Orléanais Allen Toussaint... Récemment, on avait pu apercevoir son élégance et son toucher de piano dans la série Tremé. En tournée en Europe, il avait donné un concert à Madrid lundi soir, et il est mort juste après, à tout juste 77 ans...

    Quelques heures avant de mourir, il avait l’air en forme :

    Get Out of My Life, Woman :
    https://www.youtube.com/watch?v=HMCk-fW67K8

    Play Something Sweet (son dernier morceau) :
    https://www.youtube.com/watch?v=5FwBfimGbPU

    Après avoir écrit pour les autres (il a publié sous son nom aussi, mais avec moins de succès) une floppée des meilleurs titres de la Nouvelle Orléans ("Ruler of My Heart," "Working in the Coal Mine," "Ride Your Pony," "Fortune Teller," "Southern Nights," "Get Out of My Life, Woman," "Sneaking Sally Through the Alley", "Mother-in-Law", "Who’s Gonna Help Brother Get Further ?", "From A Whisper To A Scream", "Yes We Can Can", “Everything I Do Gonh Be Funky (From Now On)”, "A Certain Girl," "Tain’t it the Truth," "Te-Ta-Te-Ta-Ta", "I Like it Like That," "All These Things," "Lipstick Traces", "It’s Raining", "Working in the Coal Mine", "Holy Cow"...), en avoir produit des tonnes (pour Irma Thomas, Aaron Neville, Art Neville, the Neville Brothers, Labelle, Dr. John, the Meters, The Wild Tchoupitoulas, Paul McCartney, Joe Cocker, Glen Campbell, Ernie K-Doe, Chris Kenner, Lee Dorsey, Jessie Hill, Benny Spellman, Al Hirt, Elvis Costello, Eric Clapton...), avoir arrangé des lignes de cuivres historiques (pour The Band, Paul Simon, Elvis Costello, Hugh Laurie...), avoir découvert des musiciens fabuleux, l’ouragan Katrina l’avait chassé de sa ville.

    Temporairement réfugié à New-York, il en profitait pour donner un récital de ses morceaux préférés, qu’il interprètait seul au piano, et ça m’a permis de découvrir aussi un excellent interprète, d’une gentillesse exquise entre les morceaux... Voici "Who’s Gonna Help Brother Get Further ?", extrait de ce Songbook Live, l’un de ses titres les plus engagés politiquement :

    https://www.youtube.com/watch?v=VBvolXWOaxs

    Allen Toussaint a arrangé les cuivres pour The Band, faisant passer leur musique à un niveau supérieur. Pour leur dernier concert, The Last Waltz, il ré-arrange même les cuivres pour leurs vieux morceaux :

    Don’t Do It (de Marvin Gaye), par The Band en 1976, cuivres arrangés par Allen Toussaint, le dernier morceau jamais joué live par le Band au complet :
    https://www.youtube.com/watch?v=feEBEpDLTKI

    Allen Toussaint n’a pas eu autant de succès avec ses propres interprétations qu’avec celles qu’il a offertes aux autres. Pourtant on trouve des perles, comme ce funk lent avec sa voix de velours :

    Fingers and Toes
    https://www.youtube.com/watch?v=J0dUQ36tKK8

    Repris en acoustique par Eli Paperboy Reed pour lui rendre hommage :
    https://www.youtube.com/watch?v=pkpNF14fw3Q

    Une heure sur Allen Toussaint à la BBC :
    https://www.youtube.com/watch?v=mLMI5Oag1nY

    Quelques articles en français :
    http://seenthis.net/messages/427176
    http://www.soulbag.fr/news/index/type/news/id/3282
    http://next.liberation.fr/musique/2015/11/11/allen-toussaint-fermeture_1412668

    En anglais (par David Simon, l’un des créateurs de la série Tremé) :
    http://seenthis.net/messages/427134

    Allez, et un petit dernier, From A Whisper To A Scream, écrit par Allen Toussaint, et chanté par Esther Phillips :
    https://www.youtube.com/watch?v=vctkqYSLLLU

    #Allen_Toussaint #Musique

  • Dix ans après #Katrina, le #vaudou revient à La #Nouvelle_Orléans

    Dix ans après l’#ouragan Katrina et malgré l’exode massif provoqué par les crues, le vaudou renaît de ses cendres à La Nouvelle Orléans. La ville américaine, qui partage de nombreux points communs mais aussi des liens très forts et très anciens avec Haïti, est aussi le centre de la religion vaudou aux Etats-Unis. Après avoir été dispersés aux quatre vents, ses adeptes sont chaque jour plus nombreux.

    http://www.rfi.fr/emission/20150828-etats-unis-katrina-vaudou-nouvelle-orleans-adeptes
    #voodoo #New_Orleans #vaudou

  • Procès des primes de la police : Claude Guéant, seul, dans la figure du méchant
    http://www.lemonde.fr/politique/article/2015/10/03/proces-des-primes-de-la-police-claude-gueant-seul-dans-la-figure-du-mechant_

    Au début, on les distingue à peine les uns des autres. Mêmes costumes sombres, mêmes chemises claires, même cheveux clairsemés. Ce sont des hommes de premier rang au sens propre, ils savent s’y tenir assis, le buste droit, bien calé, les jambes croisées, des milliers d’heures de réunions publiques et de fastidieuses cérémonies officielles sont passées par là. Debout aussi, ils se ressemblent, le micro et la parole leur sont familiers, ils posent un feuillet de notes sur le pupitre devant eux puis le plient dans la poche droite de leur veste en la lissant d’un geste machinal.

    Quatre d’entre eux sont sortis de l’ENA, le cinquième en a raté l’entrée. Le résumé de leurs longues carrières offre un voyage dans la France préfectorale – Montluçon, Orléans, Tours, Besançon, Chartres, Chalon, Guéret, Le Mans, Neuilly, Gertwiller – et dans le cœur battant de l’Etat, ses administrations centrales et ses ministères, qu’ils ont rejoints ou quittés au gré des alternances politiques, promus sous la droite, écartés sous la gauche. Tous portent Légion d’honneur à la boutonnière et déshonneur au front depuis qu’un procureur de la République les a renvoyés devant un tribunal correctionnel pour « détournement de fonds publics », « complicité » ou « recel » de ce délit.

    Depuis lundi 28 septembre, Claude Guéant, ancien directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’intérieur, Michel Gaudin, ex-directeur général de la police nationale (DGPN), ainsi que trois autres anciens membres du cabinet, Daniel Canepa, Michel Camus et Gérard Moisselin, s’expliquent sur l’affaire des primes de la police versées en liquide entre 2002 et 2004. A Claude Guéant, il est reproché d’avoir donné l’ordre à Michel Gaudin de lui confier chaque mois pendant deux ans 10 000 euros en espèces prélevés sur les fonds d’enquête et de surveillance – normalement destinés à rémunérer les indicateurs de police – et de s’en être servi comme complément de rémunération pour ses collaborateurs, lui-même en prélevant la moitié pour son usage personnel.

    Redoutable PRD !

  • « Concours Libération Apaj : premières écoutes »
    http://www.liberation.fr/voyages/2015/09/25/concours-liberation-apaj-premieres-ecoutes_1389746

    Une séparation, une lettre de Tokyo, une coloc à Bayreuth, un voyage dans le Jura, une nuit à Phnom Penh... Et aussi, Montréal, la Turquie, Cadix, la Nouvelle Orléans ou l’Algérie... Entre intimité et fraternités, les récits sonores des candidats du concours.

    #création_sonore

  • Les derniers bars lesbiens
    http://www.vice.com/fr/video/les-derniers-bars-lesbiens
    San Francisco, New York, Washington et La Nouvelle Orléans sont quatre des plus grands terrains de fêtes homosexuelles aux États-Unis. Pourtant, les bars lesbiens de ces villes ferment les uns après les autres. Pourquoi ces endroits mettent-ils inexorablement la clé sous la porte alors que les bars gays prospèrent ? Broadly et JD Samson, musicienne des groupes Le Tigre et Men, ont traversé ...

    #jd_samson, #san francisco, #washington, #le_tigre, #amérique, #états-unis, #gentrification #communautés #classes_sociales #agisme #lgbt #queer et bien sûr #véhicules_utilitaires

    Ce qui me fait penser à The Gentrification of the Mind de Sarah Schulman.(j’y reviendrais)
    http://www.ucpress.edu/book.php?isbn=9780520280069

    • le problème semble le même a Paris

      A Paris et en France, on ne compte plus les bars, clubs, soirées réservées aux gays. En revanche, les bars lesbiens ferment à tour de rôle. En 2007, c’est la célèbre boîte de nuit Le Pulp qui met les clés sous la porte. « Le samedi soir, tu pouvais être sûre que toutes les nanas y allaient », se souvient Claudine*, 32 ans, qui traîne ses guêtres depuis des années dans les soirées parisiennes. « La fermeture du Pulp a laissé un vide dans la nuit lesbienne à Paris. Sept ans après, on m’en parle encore », expliquait à Causette Michelle Cassaro, l’ancienne patronne de l’établissement. Deuxième gros coup dur, en 2012 : la fermeture du Troisième Lieu, pour des raisons financières. « C’était un bar/resto mixte mais ils contrôlaient quand même l’accès des hommes. On pouvait y passer la soirée, boire, manger, jouer au babyfoot, c’était convivial. On n’avait pas l’impression d’être un bout de viande quand on y entrait, comme ça peut être le cas dans d’autres bars », nous explique Camille*, 26 ans. Cette jeune Parisienne en couple depuis depuis deux ans fréquentait beaucoup le milieu lesbien au temps du Pulp. Plus récemment encore, c’est le Calamity Joe, à Pigalle, qui fermait boutique.

      Comment expliquer cette vague de fermetures et le nombre disproportionné de bars gays par rapport aux bars lesbiens ? Pour le comprendre, il faut revenir à l’histoire très différente des cultures gay et lesbienne. « On a d’un côté la culture gay, inscrite autour de la sexualité et des lieux commerciaux ; de l’autre celle des lesbiennes, articulée autour du féminisme et de la politique », explique au HuffPost Natacha Chetcuti, sociologue, auteure de Se dire lesbienne (Payot & Rivages ed.). « Des années 70 à 90, la socialisation se faisait, entre les femmes, dans des lieux politisés et emblématiques. Mais l’engagement de cette génération s’est essoufflé », poursuit-elle. L’épidémie du sida a en effet changé la donne, le militantisme s’est approfondi chez les gays, avec des associations comme Act Up. Tandis que les lesbiennes ont pris leurs distances par rapport aux mouvements politiques, parce qu’elles étaient bien moins touchées par le sida. Cette désaffection du champ politique a fortement contribué à leur manque de visibilité et d’espaces dédiés.

      http://www.huffingtonpost.fr/2015/03/20/lieux-lesbiens-rarefient-soirees-organisees-collectif-barbieturix-ras

    • Le doc pointe d’autres raisons, qui en fait on contribué par exemple à la fin du Pulp : non pas le manque de fréquentation, mais la hausse des loyers et la volonté des propriétaires des lieux de viser d’autres clientèles. + le fait d’être passé d’une culture de lieux à une culture de soirées, plus nomades et ponctuelles.

  • Orléans : les transports à la demande proposés par l’APADVOR pour les handicapés, c’est fini
    https://www.francebleu.fr/infos/societe/orleans-les-transports-la-demande-proposes-par-l-apadvor-pour-les-handica


    On en revient toujours au même point : le désengagement du transport collectif et l’abandon aux solutions individuelles polluantes pour ceux qui en ont les moyens.

    Depuis l’an passé, le conseil départemental du Loiret ne finance plus. Le service était essentiellement financé par les 150 000 euros versés chaque année par le Département du Loiret. En 2013, il a décidé de supprimer cette aide, estimant que cela ne relevait pas de sa compétence. Dans ces conditions, la fermeture de ce service était inéluctable. C’est la fin d’une aventure de 10 ans. Au passage, l’APADVOR a dû se séparer de 6 salariés, dont 4 chauffeurs.

    #mobilité #transport #handicap

  • Adaptation urbaine post-catastrophe : la recomposition territoriale de La Nouvelle Orléans

    https://cybergeo.revues.org/25805

    Confrontées à la montée du coût des catastrophes et aux limites des stratégies de résistance structurelle face aux risques naturels, les sociétés occidentales sont désormais incitées à s’adapter aux changements irréversibles de leur environnement tels que le réchauffement climatique et la montée du niveau marin qui en découle (ISDR 2002). Bien qu’elle soit frappée au coin du bon sens, l’injonction d’adaptation n’est pas évidente lorsqu’elle est appliquée aux établissements urbains, du fait de leur inertie temporelle intrinsèque. La valeur des immobilisations en jeu et le coût du renouvellement urbain sont tels que les aménageurs choisissent généralement de renforcer les défenses structurelles des villes face aux risques d’inondation avant d’envisager toute autre forme d’adaptation en dernier recours. Dans le cas d’une agglomération littorale vulnérable au risque de submersion marine telle que la Nouvelle Orléans, l’adaptation implique nécessairement d’importantes recompositions territoriales.

    #katrina #nouvelle_orléans

  • Katrina, la Nouvelle Orléans, il y a dix ans

    Pour tous ceux qui s’intéresse à ce sujet, je conseille vivement de consulter les articles et les textes de Mark Schleifstein ‏@MSchleifstein sur Twitter.

    J’ai rencontré ce journaliste exceptionnel du Times-Picayune http://www.nola.com/#/0 à la Nouvelle Orléans en 2009 avec des journalistes de la BBC et du Guardian, nous avons passé plusieurs jours en sa compagnie dans divers endroits de la ville, accompagné d’un scientifique de renom, Ivor van Heerden, qui avait montré bien avant le passage de Katrina qu’en cas d’ouragan de catégorie 5, les levées ne tiendraient pas (les ingénieurs s’étaient d’ailleurs trompé dans le calcul du niveau de la mer, et avaient construit les levées 1,5 feet trop bas... : résultat, plus de 1 000 morts qui auraient pu être évités). COmme récompense Van Heerden a été viré de l’Université où il enseignait...

    La suite bientôt

    #katrina #mississippi #nouvelle_orléans #désastre #ouragan #cyclone

  • Dix ans après Katrina, souvenirs de chaos et de désolation
    http://blogs.afp.com/makingof/?post/dix-ans-apres-katrina-souvenirs-de-chaos-et-de-desolation

    Mon hôtel de La Nouvelle Orléans tremble comme un train de marchandises lancé à pleine vitesse. Les rafales de vent meurtrières de l’ouragan Katrina arrachent les toitures, déracinent les arbres, propulsent de véritables murs d’eau salée à des kilomètres de la mer. C’était il y a dix ans, et certaines images de la « Big Easy » livrée au chaos et à la désolation me hantent encore. Source : Making-of

  • Adaptation urbaine post-catastrophe : la recomposition territoriale de La Nouvelle Orléans

    https://cybergeo.revues.org/25805

    signalé par @cdb_77 que je remercie chaleureusement.

    La Nouvelle Orléans n’a pas encore fini de se relever de la dévastation provoquée par Katrina en 2005. Cependant, les recompositions territoriales du peuplement manifestent déjà une adaptation « du second ordre » à l’exposition récurrente de la région au risque cyclonique. Katrina a inversé la tendance antérieure à l’étalement urbain dans les marais. Le concept d’adaptation du second ordre désigne les ajustements résultant des décisions individuelles des acteurs privés plutôt que d’un aménagement décidé par les acteurs publics. Toutefois, La Nouvelle Orléans peine encore à admettre qu’elle gagnerait à regrouper sa population dans un périmètre plus restreint.

    #katrina #mississippi #étatas-unis #nouvelle-orléans #désastre #catastrophe #ouragan

    ça tombe bien justement, je regroupe tout ce que j’ai sur Katrina.