city:ottawa

  • Détails macabres et responsabilité de l’Arabie saoudite : le cinglant rapport de l’ONU sur la mort de Jamal Khashoggi
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/06/19/details-sinistres-et-mise-en-cause-de-l-arabie-saoudite-le-cinglant-rapport-

    Après six mois d’enquête, le rapport appelle notamment la communauté internationale à mettre le prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman sous sanctions.

    Mise en cause du prince héritier saoudien Mohamed Ben Salman, appel à l’imposition de sanctions contre lui, demande d’ouverture d’une enquête internationale, révélation de détails macabres sur le déroulement des faits : le rapport de l’experte onusienne Agnès Callamard sur l’assassinat du journaliste et opposant saoudien Jamal Khashoggi, éliminé le 2 octobre par des agents du royaume à Istanbul, est particulièrement embarrassant pour les autorités de Riyad.

    Ce gros document, d’une centaine de pages, est l’aboutissement de six mois d’enquête et d’une centaine d’interviews, menées en Turquie, bien sûr, le lieu du crime, mais aussi à Washington, Paris, Londres, Bruxelles, Berlin et Ottawa. Ce travail a été conduit par Mme Callamard, ancienne experte d’Amnesty International, en sa qualité de rapporteure du Conseil des droits de l’homme de l’ONU sur les exécutions extrajudiciaires, et par son équipe, composée de trois autres personnes : Duarte Nuno Vieira, un expert légiste, Paul Johnston, un enquêteur criminel, et Helena Kennedy, spécialiste des droits de l’homme.

    Le rapport conclut à la responsabilité de l’Arabie saoudite, en tant qu’Etat, dans l’assassinat de Jamal Khashoggi. Concernant le rôle exact de Mohamed Ben Salman, surnommé « #MBS », l’homme fort de la couronne, considéré par la CIA comme le commanditaire du meurtre, le rapport n’apporte pas d’éléments nouveaux mais il conforte ces soupçons.

    #paywall

  • « La France doit s’engager pour une issue diplomatique au Venezuela »
    https://www.lemonde.fr/idees/article/2019/02/07/la-france-doit-s-engager-pour-une-issue-diplomatique-au-venezuela_5420341_32

    Dans une tribune au « Monde » cosignée par Jean-Luc Mélenchon, un collectif de personnalités de gauche milite pour une solution politique et pacifique.

    Le Venezuela est prisonnier d’un conflit civil qui a polarisé à l’extrême l’ensemble de la société et altéré l’Etat de droit et la démocratie. Il faudrait se positionner par rapport à une alternative faussement abstraite : faut-il soutenir le camp de Nicolas Maduro ou celui de Juan Guaido ? Faut-il soutenir celui du président constitutionnel mais contesté ou celui du président « par intérim » autoproclamé, dont la légitimité ne provient pas du suffrage universel ? En réalité, la question n’est déjà plus celle-ci. Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes activées au nom de la « démocratie » et des droits de l’homme pour servir, in fine, une stratégie de « changement de régime ».

    « Ce dont il est question désormais, c’est de stopper d’urgence les logiques de surenchère et d’ingérence partisanes »

    Au Venezuela comme ailleurs, les résultats de cette approche sont connus d’avance. Les crises de cette ampleur, complexes et bloquées, ne se règlent jamais par la force, l’ingérence, l’interventionnisme direct ou indirect. L’histoire de ce premier quart de siècle entamé, de l’Irak à la Libye en passant par la Syrie, ne nous a que trop édifiés quant à cette question. Partout, toujours plus de chaos, de violence, de désordres, et toujours moins de démocratie, de paix et de prospérité.

    #paywall itou

    • http://www.medelu.org/Qui-reconnait-qui | Maurice Lemoine

      « Mélange bâtard de ses deux prédécesseurs, le président Macron figure donc en première ligne de cette « communauté internationale » qui, à en croire la sphère médiatique, a reconnu la légitimité de Juan Guaido et de son « gouvernement de transition ». Information ou manipulation ?
      Côté pro-coup d’Etat, Washington et ses supplétifs. Le Groupe de Lima (13 pays latinos conservateurs plus le Canada). Le 4 février, depuis Ottawa, celui-ci s’est prononcé « pour un changement de régime sans usage de la force » en appelant… l’armée vénézuélienne « à se ranger derrière Juan Guaido ». Message subliminal : « On cherche un Pinochet sympa. » Et respectueux des nouvelles normes en matière de coup d’Etat.
      Traditionnellement, un « golpe » est défini comme la prise illégale et brutale du pouvoir par l’armée ou par une autorité politique bénéficiant de son soutien. Si le pire devait survenir au Venezuela en la figure d’un quarteron de généraux félons, qu’on n’imagine pas un scénario à la chilienne. L’opération porterait le tampon « méthode Honduras ».

      Dans ce pays, en juin 2009, ce sont le Parlement, la Cour suprême de justice et, dans l’ombre, Washington, qui se trouvent à la manœuvre pour renverser le président constitutionnel – mais de gauche – Manuel Zelaya. L’astuce (sur ordre impératif du gouvernement américain) : le 28 juin, c’est un commando militaire qui arrête et séquestre le chef de l’Etat, l’expédie à l’étranger et réprime violemment ses partisans. Toutefois, l’exécuteur des basses œuvres, le général Romeo Vásquez, remet immédiatement le pouvoir au président du Congrès. Une manœuvre parfaite : « soumis au pouvoir civil », qui lui a demandé d’agir pour défendre la Constitution, les militaires servent d’instrument à une « succession présidentielle ». Bientôt, le régime putschiste de Roberto Micheletti se verra rebaptisé « gouvernement de transition » [11]. Anesthésiée par la présence omniprésente des « costume cravate », l’opinion internationale n’y verra que du feu.

      Le Groupe de Lima, donc [12]. Les boutefeux européens : l’Allemagne, l’Espagne, la France, les Pays-Bas, le Portugal, le Royaume-Uni, bientôt rejoints par l‘Autriche, qui envoient un l’ahurissant ultimatum de huit jours au chef de l’Etat constitutionnel, lui enjoignant de convoquer une nouvelle élection présidentielle, puis reconnaissent le « fils de Trump » (en espagnol : « HijueTrumpa »). Comme l’a fait le 31 janvier – 430 « pour », 104 « contre » et 88 abstentions – le Parlement européen. Une résolution non contraignante, mais donnant le sens du vent mauvais.

      Derniers appuis au « dictateur », soutiennent devant micros et caméras les disciples du faux-semblant, la Russie, la Chine, la Corée du Nord, l’Iran, la Turquie et Cuba. Une liste qui, puant les « pays parias » à plein nez, est censée mettre un terme à tout débat. Sauf que le monde entier n’est pas obligé de croire ce genre de demi-vérité. Car, à l’examen, même l’Europe se divise. « Aussi incroyable que cela paraisse, s’étrangle L’Express (6 février), il y a au cœur de l’UE des gouvernements qui ne parviennent toujours pas à déclarer ouvertement que Nicolas Maduro, le maître de la clique de Caracas, s’est rendu illégitime (…). » Interdisant une position commune, la Grèce et l’Italie, ou la Roumanie refusent de suivre le troupeau ; seules dix-neuf nations de l’UE sur vingt-huit reconnaissent Guaido. »

  • Mystérieux symptômes à Cuba : des diplomates canadiens poursuivent Ottawa
    https://www.lemonde.fr/international/article/2019/02/07/mysterieux-symptomes-a-cuba-des-diplomates-canadiens-poursuivent-ottawa_5420


    L’ambassade du Canada à Cuba, le 30 janvier.
    REUTERS

    Plusieurs diplomates canadiens, souffrant de mystérieux symptômes apparus en 2017 alors qu’ils étaient en poste à La Havane, ont entamé des poursuites contre Ottawa qu’ils accusent d’avoir tardé à les prendre en charge, rapportent mercredi 6 février plusieurs médias canadiens. Quatorze personnes, dont d’anciens diplomates et leur famille, réclament 28 millions de dollars (18,6 millions d’euros) au gouvernement fédéral.
    Tous sont rentrés au Canada depuis plus d’un an mais souffrent toujours de ce qu’ils appellent un « syndrome de La Havane », d’origine indéterminée, se manifestant notamment par de fortes migraines ou des troubles visuels ou auditifs.

    Selon Radio-Canada, qui a recueilli les témoignages de cinq diplomates touchés, les plaignants estiment que le gouvernement a tardé à les évacuer et à leur offrir des traitements.
    […]
    Selon la télévision publique Radio-Canada, il ne reste plus que huit diplomates canadiens en poste à La Havane.

  • Des millions en cryptomonnaies inaccessibles après la mort d’un p.-d.g. AFP à Ottawa - 5 Février 2019 - Le Devoir _
    https://www.ledevoir.com/economie/547153/des-millions-en-cryptomonnaies-inaccessibles-apres-la-mort-d-un-p-d-g

    Un site canadien d’échange de cryptomonnaies a saisi la justice pour dénouer un imbroglio juridique après la mort de son jeune p.-d.g., seul à connaître le mot de passe permettant d’accéder aux centaines de millions de dollars appartenant à ses clients.

    La Cour suprême de Nouvelle-Écosse devait se pencher mardi sur la requête de la société Quadriga CX, basée à Vancouver, qui demande à être placée sous le régime des faillites. Une déclaration sous serment a été déposée par la veuve de l’ancien président, Jennifer Robertson, au nom de la plateforme numérique.

    Selon ce document cité mardi par plusieurs médias canadiens, Mme Robertson affirme que l’ex-patron de Quadriga, Gerald Cotten, était le seul à connaître les codes permettant d’accéder notamment à l’équivalent de 180 millions de dollars canadiens (120 millions d’euros) en cryptomonnaies appartenant à 115 000 clients.


    Photo : Lars Hagberg Archives Agence France-Presse La société Quadriga CX permet d’échanger bitcoin, litecoin et etherum.

    La société a annoncé mi-janvier que Cotten, âgé de 30 ans, était mort des suites de complications de la maladie de Crohn lors d’un voyage humanitaire en Inde le 9 décembre.

    Dans sa déclaration transmise à la justice, sa veuve explique que son mari avait emporté dans la tombe les codes d’accès à son ordinateur portable crypté avec lequel il gérait sa compagnie.

    Cet ordinateur donne notamment accès aux fonds en cryptomonnaies déposés dans des « portefeuilles froids », un support numérique codé hors ligne permettant d’échapper aux pirates informatiques, explique la presse.

    « Je ne connais pas le mot de passe ni les codes de récupération », a assuré Jennifer Robertson. « Malgré des recherches répétées et méticuleuses, je n’ai pu en trouver aucune trace écrite ».

    La société, présentée comme la principale plateforme de cryptomonnaies au Canada, permet d’échanger bitcoin, litecoin et etherum.

    #MDR #bitcoin #blockchain #monnaie #économie #numérique #ethereum #litecoin #crypto-monnaie #internet #finance #bitcoins #innovation_disruptive

  • L’AECG avance vers son adoption en Europe Éric Desrosiers - 30 Janvier 2019 - Le Devoir
    https://www.ledevoir.com/economie/546649/europe-l-aecg-avance-vers-son-adoption

    L’Europe s’est rapprochée encore un petit peu plus de la ratification de son accord de libre-échange avec le Canada par ses pays membres.


    Photo : John Thys Agence France-Presse Yves Bot, l’avocat général de la CJUE, a contredit ses opposants en concluant que le fameux mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États est compatible avec le droit européen.

    Une disposition controversée de l’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne a eu mardi un premier feu vert de l’autorité juridique suprême de l’UE. Amené à exprimer un premier avis sur le mécanisme qui permettrait aux investisseurs privés de poursuivre les États devant un tribunal spécial s’ils s’estiment victimes de discrimination, l’avocat général de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), Yves Bot, a contredit ses opposants en concluant que le fameux mécanisme de règlement des différends entre investisseurs et États est compatible avec le droit européen, qu’il n’empiète pas sur les pouvoirs de la cour de justice et qu’il offre suffisamment de garanties en matière d’équité, d’impartialité et d’indépendance.

    Cet avis n’est qu’une première étape vers une décision par la CJUE. Ses juges eux-mêmes doivent encore se prononcer sur l’affaire. Si l’on se fie à ses habitudes, la Cour devrait rendre sa décision « d’ici quatre à six mois », a indiqué par courriel au Devoir la délégation de l’UE à Ottawa.

    Mais cela pourrait aisément aller jusqu’à l’automne, a expliqué en entretien téléphonique au Devoir le professeur de droit et directeur de la Chaire Jean Monnet en intégration européenne de l’Université Laval, Olivier Delas. « Cet avis favorable de l’avocat général est important parce que c’est celui d’un expert indépendant et qu’il est généralement suivi par la Cour. Pas toujours, mais très souvent. »

    Le mécanisme investisseurs-États est perçu par ses opposants comme une atteinte par les pouvoirs de l’argent à la souveraineté des gouvernements élus. Devant le tollé qu’il soulevait en Europe, les négociateurs du Canada et de l’UE en ont modifié les règles habituelles en délimitant mieux son champ d’action, en mettant plus de distance entre ses juges et les entreprises, et en le coiffant d’un tribunal d’appel.

    Un avis négatif de la CJUE bloquerait l’adoption de l’AECG en Europe et forcerait la renégociation ou l’abandon de ses dispositions problématiques. Ce serait un dur revers pour un accord de libre-échange conclu en 2016 au terme de plus de sept années de négociations. Entré provisoirement en vigueur dans sa presque totalité en septembre 2017 après sa ratification par le Canada et le Parlement européen, il doit encore être ratifié par 38 parlements nationaux, chambres hautes et parlements régionaux dans les 28 pays membres de l’UE pour obtenir l’appui unanime requis.

    10 sur 28
    Jusqu’à présent, une dizaine de pays de l’UE seulement ont ratifié l’AECG. C’est l’opposition du parlement de la Wallonie au mécanisme investisseurs-États qui a amené la Belgique à soumettre la disposition à la Cour européenne. L’Italie et la Hongrie font aussi partie des opposants, mais pour d’autres raisons.

    Ottawa et Bruxelles disaient cet automne avoir bon espoir que leur entente finira par obtenir l’accord de tous avec le temps. « Il ne faut pas s’énerver. Ce genre de processus de ratification est souvent très long », confirme Olivier Delas, qui pense lui aussi que l’accord a de bonnes chances d’être finalement adopté.

    L’AECG est qualifié par les experts de traité de libre-échange de nouvelle génération, notamment parce qu’il ne se limite pas à la réduction des tarifs sur les produits, mais porte aussi sur le commerce des services, la mobilité de la main-d’oeuvre ou encore la coopération réglementaire.

    #AECG #UE #union_européenne #Canada #traités #CJUE #libre-échange #CETA #TAFTA #secret #ottawa #bruxelles

  • La stratégie du « starve the beast » ou l’art de tuer la solidarité nationale – Le Comptoir
    https://comptoir.org/2018/12/18/la-strategie-du-starve-the-beast-ou-lart-de-tuer-la-solidarite-nationale

    Il s’agit dans un premier temps de baisser les recettes de l’État et des organismes sociaux afin d’assoiffer la bête publique qui voit ainsi ses déficits augmentés. Il en est ainsi en France depuis les années 1990 où, à force d’exonérations de cotisations sociales pour un faible effet économique, on baisse les recettes destinées aux retraites, à la santé ou au chômage. Pour les services publics, le mitage de l’assiette de l’impôt par le biais de niches fiscales à l’efficacité parfois douteuse réduit les marges de manœuvre budgétaires et imposent des choix drastiques comme la diminution des implantations locales des services du fisc ou des hôpitaux ou tout simplement la réduction du service fourni. À force de coupes budgétaires, la qualité du service devient de plus en plus déplorable. C’est ainsi le cas dans le système ferroviaire où très récemment lors d’une réunion du conseil régional de l’Occitanie, la région a affirmé ne pas être en mesure de rénover les petites lignes qui traversent la région car la puissance publique refuse de mettre la main à la patte. C’est ainsi que les retards augmentent et les accidents se multiplient fautes de dépenses d’entretiens suffisantes ou de suppressions de personnel qui entraîne un mécontentement généralisé des usagers. On note les mêmes problématiques au sein de l’hôpital, de la justice ou au sein des services locaux des impôts, les universités…

    • Merci @monolecte, du coup j’ai recherché, et c’était très intéressant !

      Reagan’s Farewell Address, 1989 : or, Common Sense | The Historic Present
      https://thehistoricpresent.com/2015/03/25/reagans-farewell-address-1989-or-common-sense

      Welcome to part 2 of our close reading of President Ronald Reagan’s Farewell Address of January 11, 1989. Here we pick up from where we left off in part 1 with Reagan explaining the “American miracle” that won him the respect, at last, of all those aristocrats at the G7 meeting in Ottawa.

      Well, back in 1980, when I was running for President, it was all so different. Some pundits said our programs would result in catastrophe. Our views on foreign affairs would cause war. Our plans for the economy would cause inflation to soar and bring about economic collapse. I even remember one highly respected economist saying, back in 1982, that “The engines of economic growth have shut down here, and they’re likely to stay that way for years to come.” Well, he and the other opinion leaders were wrong. The fact is, what they called “radical” was really “right.” What they called “dangerous” was just “desperately needed.”

      —That “highly respected economist” was Lester Thurow, and his complaint was with Reagan’s “trickle-down economics” theory which said that if you cut income taxes and suspend all federal regulation of business, you will get business owners with plenty of cash on hand to expand by any means necessary and voila, you will have more jobs and more output and a booming economy. This enticing idea won many people over to Reagan in 1980 and 81. He advertised it during a 1981 speech with this graph:

  • Les migrants irréguliers coûtent plus cher que prévu à Ottawa Marie Vastel - 30 Novembre 2018 - Le Devoir

    https://www.ledevoir.com/politique/canada/542621/immigration-les-migrants-irreguliers-coutent-plus-cher-que-prevu-a-ottawa

    Le gouvernement fédéral a sous-estimé la facture de l’arrivée de #migrants irréguliers au pays, qui pourrait coûter au moins 700 millions au fédéral. Et ces frais risquent de n’aller qu’en augmentant, prévient le directeur parlementaire du budget.

    Plus de 20 000 réfugiés ont traversé la frontière canado-américaine de façon irrégulière en 2017-2018, en évitant un poste frontalier. En moyenne, le fédéral aura à débourser 14 321 $ pour s’occuper de chacun d’eux et traiter leur demande d’asile au fil des prochaines années. Une facture qui atteindra 340 millions au total, prévoit le directeur parlementaire du budget Yves Giroux dans un rapport déposé jeudi.

    Or, l’afflux de migrants irréguliers demeure le même à la frontière (17 120 de janvier à novembre cette année). Et la Commission de l’immigration et du statut de réfugié (CISR) peine à traiter toutes les demandes d’asile, ce qui fait qu’elle accuse un important arriéré (28 300 demandes en date de septembre).

    Le coût d’accueil des prochaines cohortes de migrants irréguliers risque donc d’atteindre 368 millions pour ceux qui arriveront cette année, et pourrait atteindre 396 millions pour les migrants de l’an prochain si la tendance se maintient.

    « C’est un tweet qui a coûté cher, #BienvenueauCanada », a déploré la conservatrice Michelle Rempel en évoquant le gazouillis de Justin Trudeau en janvier 2017.

    Yves Giroux ne sait pas prédire sur quelle période s’échelonneront ces frais que le fédéral aura à assumer pour gérer l’accueil de ces migrants. Tout dépend des délais de traitement des demandes d’asile à la CISR — trois ans actuellement, en comptant les appels — et du nombre de migrants qui interjetteront ensuite appel à la Cour fédérale si leur demande est refusée. Mais le processus entier pourrait prendre cinq ou six ans, pour les migrants qui arriveront l’an prochain.

    Une facture exponentielle
    Le gouvernement de Justin Trudeau avait mis de côté 173 millions sur deux ans dans son dernier budget. Une somme insuffisante, tranche M. Giroux. Pourtant, le fédéral estimait lui-même qu’il lui en coûterait 19 000 $ par migrant.

    Qui plus est, pendant que les demandeurs d’asile attendent de connaître leur sort, c’est le fédéral qui paie leurs soins de santé. « C’est un peu se tirer dans le pied, sous-financer la CISR et les autres agences gouvernementales, parce que faire ce genre d’économies là, ça accroît les coûts fédéraux », explique M. Giroux. Le fédéral devra ainsi dépenser 48,8 millions en couverture de soins de santé pour la cohorte de l’an dernier, mais la facture passera à 76,4 millions pour celle arrivée cette année et 104,5 millions pour la suivante.

    Ni le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, ni celui de la Sécurité frontalière, Bill Blair, n’ont indiqué si le gouvernement bonifierait ses budgets pour accoter les prévisions du directeur parlementaire du budget. « Je crois que notre obligation première, c’est de nous assurer que tout est fait de façon efficace, au moindre coût possible, tout en respectant nos obligations légales », s’est contenté de répondre M. Blair en martelant que les arrivées mensuelles ont quelque peu réduit depuis les mois d’été.

    Yves Giroux note en outre que les frais engagés par les provinces — pour l’aide sociale et le logement, notamment — s’ajouteront à cette facture. « Une pression considérable sur les provinces », note-t-il.

    L’Ontario réclame 200 millions à Ottawa. Québec demandait au fédéral 146 millions pour couvrir ses frais de 2017. Le gouvernement caquiste n’a pas fourni d’estimé mis à jour à M. Giroux, puisqu’il était en pleine élection.

    Le Canada a déjà reçu depuis janvier davantage de migrants irréguliers qu’à pareille date l’an dernier. Ce qui fait dire aux conservateurs que la facture de plus de 300 millions deviendra annuelle, puisque le Canada accueillera au rythme actuel une nouvelle cohorte de plus de 20 000 migrants irréguliers chaque année.

    « Actuellement, il n’y a rien qui est fait pour arrêter. L’afflux continue, a déploré Pierre Paul-Hus. S’il n’y a rien qui est fait, ça va continuer comme ça. »

    Yves Giroux a admis que « si les flux continuent de se maintenir, ça devient des coûts qui sont annuels ».

    Janet Dench, du Conseil canadien pour les réfugiés, rejette cependant ce genre de calcul financier. « On ne peut pas mettre un prix sur la vie humaine », réplique-t-elle, notant que plusieurs de ces migrants travaillent pendant le traitement de leur demande et paient donc des impôts. Ce qui vient modifier le portrait économique dénoncé par le Parti conservateur.

    Le néodémocrate Matthew Dubé estime que la facture est telle parce que le gouvernement a tardé à répondre à cet afflux de migrants. « Ultimement, il y a un coût humain aussi qu’il ne faut pas négliger », a-t-il plaidé.

    La #criminalisation des #migrants ou des #réfugiés coute trés cher #MDR #Canada

  • Canada : Allégement fiscal pour le forage albertain La Presse canadienne - 23 Novembre 2018 - Le devoir

    https://www.ledevoir.com/economie/542054/allegement-fiscal-pour-le-forage-albertain

    La première ministre de l’Alberta, Rachel Notley, accorde des allégements fiscaux aux sociétés de forage de pétrole et de gaz naturel, en plus de critiquer le manque de compréhension d’Ottawa quant au sérieux des problèmes que représente la réduction de prix à laquelle est soumis le pétrole de l’Ouest canadien.


    Photo : Jason Franson La Presse canadienne Rachel Notley a annoncé que son gouvernement ajouterait le forage pétrolier et gazier à une liste d’industries exposées au commerce et exemptes de la taxe sur le carbone de la province.

    Dans un discours prononcé lors d’un événement à Calgary, organisé par l’association canadienne des entrepreneurs en forage de puits pétroliers (CAODC), elle a annoncé que son gouvernement ajouterait le forage pétrolier et gazier à une liste d’industries exposées au commerce et exemptes de la taxe sur le carbone de la province. L’exemption, rendue rétroactive à l’entrée en vigueur de la taxe au début de 2017, devrait permettre au secteur du forage un allégement d’entre 750 000 $ et 1,5 million par année.

    Mme Notley a par la suite critiqué un rapport financier fédéral dévoilé mercredi qui, selon elle, sous-estime la crise des prix du pétrole dans l’Ouest canadien. Le problème est imputé à la capacité insuffisante des pipelines, ce qui ne permet pas d’éliminer la surabondance de pétrole brut en Alberta, qui attend d’être exporté. Elle a fait valoir aux journalistes que, si le secteur manufacturier canadien avait autant souffert, cela aurait été mentionné dans le premier paragraphe du discours de présentation de l’Énoncé économique de l’automne.

    La CAODC, quant à elle, dit s’attendre à une légère amélioration de l’activité de forage l’année prochaine. Dans ses prévisions pour 2019, elle dit prévoir une augmentation de 51 puits, à environ 7000 puits. Cela représente une baisse par rapport aux quelque 13 000 puits qui étaient en activité en 2014, avant la chute des prix mondiaux du pétrole.

    « D’autres industries dans la même situation tendraient la main pour obtenir un renflouement gouvernemental. Pourtant, notre industrie a seulement demandé la permission et le soutien du gouvernement pour livrer nos produits sur le marché, a affirmé le président de l’association, Mark Scholz. Le manque d’action et d’attention du gouvernement fédéral à l’égard de cette question urgente est assourdissant. »

    #ruisselement #pétrole #fiscalité #énergie #pollution #pollution #sables_bitumineux #gaz #environnement #économie #gaz_de_schiste #extractivisme #canada #femme

  • Dépasser le « mirage néocolonial » et créer une nouvelle épistémologie de la mondialisation
    https://joellepalmieri.wordpress.com/2018/11/15/depasser-le-mirage-neocolonial-et-creer-une-nouvelle-epist

    à paraître dans : Benoît Awazi Mbambi Kungua (Dir.), L’inexistence de l’État en Afrique contemporaine et l’opérationnalisation des alternatives politiques émancipatrices, Afroscopie IX/2019, (Revue savante et pluridisciplinaire sur l’Afrique et les communautés noires), Ottawa-Paris : Le Cerclecad-Harmattan, 2019. Critique du néolibéralisme, d’une mondialisation « esclavagiste » qui « mutile » l’Afrique, « du féminisme du Nord libéral », tels sont les axes … Lire la suite →


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  • #Moose_Jaw_tunnels reveal dark tales of Canada’s past

    One of the strangest stories in 20th-century Canadian history is coming to light thanks to excavations under the streets of Moose Jaw.

    For more than 75 years, city officials denied rumours of a network of tunnels located under this sleepy city, once one of the wildest frontier towns in the Canadian West.

    Now part of the network has been restored and is open to tourists. Promoted as The Tunnels of Little Chicago, the underground maze has become the city’s most popular tourist attraction, with more than 100,000 visitors to date.

    Local researchers have interviewed many of the city’s senior citizens to get at the long-hidden truth.

    “All of the accounts agreed on the main points,” said Penny Eberle, who has been closely involved in the restoration project.

    Eberle says work on the tunnels began in about 1908 after several Chinese railway workers were savagely beaten at the CPR railyards by whites who believed the Chinese were taking their jobs.

    This was the time when Western Canada was gripped by hysteria about the “yellow peril,” and Ottawa imposed its infamous head tax on Chinese would-be immigrants.

    Terrified and unable to pay the head tax, the Chinese workers literally went underground, digging secret tunnels where they could hide until the situation improved.

    Evidence suggests the tunnels were used for many years. The railway workers managed to bring women to live with them and even raised children in rat-infested darkness.

    Access to the tunnels was gained from the basements of buildings owned by legal Chinese immigrants. The underground residents would do work for above-ground laundries and restaurants and would obtain food and other supplies in payment.

    Because the tunnels were built adjacent to heated basements, they were livable in winter.

    The tunnels acquired a whole new purpose in the 1920s, when the United States and much of Canada embarked on Prohibition.

    As a major CPR terminus linked to the United States by the Soo Line, Moose Jaw was ideally situated to become a bootlegging hub. The city’s remote location also made it a good place to escape U.S. police.

    Moose Jaw became something of a gangsters’ resort, with regular visitors from the Chicago mob.

    “They came to lay in the sun,” says Laurence (Moon) Mullin, an 89-year-old Moose Jaw resident, who worked as a messenger in the tunnels as an 11-year-old boy.

    It didn’t hurt that the entire local police force, including Chief Walter Johnson, was in cahoots with the bootleggers. Local historians say Johnson ran Moose Jaw like a personal fiefdom for 20 years, and even the mayor dared not interfere.

    Mullin liked the bootleggers who frequently paid five cents rather than four, the official price, for the newspapers he sold on a downtown corner.

    The tunnels were used for gambling, prostitution and warehousing illegal booze. Mullin says one tunnel went right under the CPR station and opened into a shed in the rail yards. It was possible to load and unload rail cars without any risk of being seen by unfriendly eyes.

    Mullin says that Chief Johnson would occasionally stop by his newspaper stand. As Johnson paid his nickel he would whisper into Mullin’s ear: “There’s going to be a big storm tonight.”

    Mullin knew what those words meant: an imminent raid by Allen Hawkes of the Saskatchewan Liquor Commission, who did not share Johnson’s tolerant attitudes.

    The boy would rush to a hidden door under the Exchange Cafe, give a secret knock, run down a tunnel to a second door, and knock again. There he would be admitted to a room full of gamblers.

    “The smoke was so thick you could have cut it with a sharp knife and brought it out in squares,” he says, chuckling. “But everyone seemed quite comfortable.”

    Some say the bootleggers strong-armed the Chinese to take over the tunnels, but Mullin denies this. He says the Chinese and bootleggers worked together.

    There are anecdotes about Al Capone himself. Moose Jaw resident Nancy Gray has written that her late father Bill Beamish, a barber, was called to the tunnels several times to cut Capone’s hair.

    Mullin says he never saw Capone but did meet Diamond Jim Brady, whom he describes as Capone’s right-hand man.

    He says Brady was always impeccably dressed in a grey suit and liked to show off the gun he wore under his armpit; the diamonds embedded in his front teeth sparkled when he smiled.

    Mullin says he and the other messenger boys got 20 cents for every errand. The gangsters didn’t allow them to touch booze but taught them how to play poker.

    “The best teachers I had in this world were those men that weren’t supposed to be any good.”

    The boys held Brady in special awe: “He’d always tell us to stay on the straight and narrow. He had eyes just like a reptile and when he looked at you he almost paralysed you. I think he was absolutely fearless.”

    Mullin says some rotgut whisky was made in Saskatchewan but all the good stuff came from the Bronfman distillery in Montreal.

    As recently as the 1970s local officials denied the existence of the tunnels, but the denials became difficult to maintain when part of Main Street collapsed, leaving an unsuspecting motorist planted in a deep hole.

    “I always said some day a truck is going to break through, and it did,” Mullin says. Guided tours of the tunnels begin daily at the Souvenir Shop, 108 Main St. N. in downtown Moose Jaw. Tours last 45 minutes and cost $7 for adults. Senior, student and child rates, as well as group rates, also offered. Wheelchair access not available. Information: (306) 693-5261

    https://www.theglobeandmail.com/life/moose-jaw-tunnels-reveal-dark-tales-of-canadas-past/article4158935
    #migrations #chinois #Canada #souterrain #sous-terre #histoire #tunnels #tourisme #dark_tourism

  • Assassinat de Jamal Khashoggi : l’effroyable lâcheté de l’Occident – Salimsellami’s Blog
    https://salimsellami.wordpress.com/2018/10/30/assassinat-de-jamal-khashoggi-leffroyable-lachete-de-loccide

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    Photo de Jamal Khashoggi tenue par un manifestant à Istanbul                                                                                                       Adlène Meddi – Les réactions timorées des puissances occidentales face au meurtre du journaliste saoudien dévoilent la face hideuse du cynisme de la realpolitik et, pire, livrent les militants des droits de l’homme aux assassins et aux tortionnaires des régimes autoritaires.

    Pour leurs propres intérêts, ils détruisent des pays entiers et les ramènent à l’âge de pierre, mais pour les beaux yeux d’un prince et la peau d’un journaliste dissident, ils peuvent se contenter d’un « Nous sommes très déçus de voir ce qui se passe. Nous n’aimons pas ça ».

    Cette dernière phrase a été prononcée par un homme colérique et hystérique quand il s’agit de détruire ce qu’il désigne comme ennemis, pays ou présentateur télé. Donald Trump, face au crime saoudien et à la folie destructrice du prince héritier Mohammed ben Salmane, semble se vêtir d’une toge de sagesse.

    Il mesure ses propos, lui, le lance-flamme sur deux jambes. Il fait de la diplomatie là où le sang a coulé, où un homme a été piégé, assassiné, démembré.

    D’après le Washington Post, les services de renseignement américains avaient intercepté, avant sa disparition, des communications entre responsables saoudiens évoquant l’enlèvement de Jamal Khashoggi. Mais un des porte-paroles du département d’État, Robert Palladino, a réagi devant les médias : « Les États-Unis n’avaient pas d’informations à l’avance sur la disparition de Jamal Khashoggi ».

    CE QUE L’AMÉRIQUE SAIT
    On le croit sur parole ! Les États-Unis d’Amérique, durant des décennies, n’avaient pas d’informations sur les milliers de Saoudiens et de ressortissants étrangers victimes des violations de droits de l’homme commises par le royaume wahhabite.

    Les États-Unis d’Amérique ne sont pas au courant du très actif travail de promotion et de propagation des idées extrémistes, à travers tout le monde musulman et au-delà, mené durant plus d’un demi-siècle par leur allié saoudien.

    Les États-Unis d’Amérique ignorent complètement le caractère autocratique et antidémocratique d’une monarchie absolue bâtie sur la violence et le droit divin.

    Les États-Unis d’Amérique n’ont jamais perçu la moindre agressivité belliqueuse de Riyad et son arrogance dès qu’il s’agit des enjeux régionaux, allant jusqu’à affamer des millions d’enfants au Yémen et réduire à néant toute solution juste pour les Palestiniens.

    Pour tout cela, les États-Unis d’Amérique « n’avaient pas d’informations à l’avance ».

    De son côté, l’Europe, le Vieux continent porteur de valeurs de paix et de libéralisme politique, bombardant le monde de leçons de démocratie et de programmes de formation pour la défense des droits de l’homme, l’Europe se joint à la discrète chorale des chuchotements qui feignent la dénonciation.

    « Nous souscrivons à 100 % à la position américaine. Nous attendons une enquête approfondie et une transparence totale de la part des autorités saoudiennes sur ce qui s’est passé », a déclaré Federica Mogherini, vice-présidente de la Commission européenne et « ministre » des Affaires étrangères de l’UE.

    En d’autres termes, le nivellement des effarements est bien opérationnel. Pensons à des millions de persécutés à travers le monde : ils ne donneront plus cher de leur peau face à la frilosité occidentale !

    LA FRILOSITÉ DE L’UNION EUROPÉENNE
    L’Europe, soucieuse des intérêts étroits de ses membres, n’ose même pas élever la voix face à ce qui s’apparente comme un abject crime d’État. Quand Madrid et Berlin ravalent leur indignation pour deux milliards de dollars de contrats avec l’Arabie saoudite, il y a de quoi se remémorer la boutade du roi numide Jugurtha aux portes de la capitale romaine, venu acheter des voix au Sénat pour conforter son pouvoir : « Rome est à vendre ! ».

    Les politiques étrangères sont à vendre.

    « On ne peut rien dire » : terrible et sincère renonciation exprimée par un diplomate français au quotidien Le Figaro.

    Paris, qui n’a même pas fait semblant en réclamant une enquête comme l’a fait Washington. Paris, qui a gardé le silence devant l’expulsion de l’ambassadeur canadien d’Arabie saoudite lors de la récente criseentre Ottawa et Riyad. Paris, où s’est tenue la semaine écoulée une réunion au palais de l’Élysée sur le « partenariat stratégique » avec le royaume wahhabite.

    Ailleurs, sous le soleil de nos contrées arabes et musulmanes, les leaders politiques apostrophent les courageux militants des droits de l’homme, syndicalistes, lanceurs d’alerte, féministes, journalistes indépendants, etc., en proclamant : « Regardez comment se comportent les nations qui prétendent défendre les valeurs humanistes, regardez-les bien : vous ne les verrez probablement pas bouger le petit doigt pour vous ».

    C’est aussi cela, le message envoyé. Aucune capitale occidentale ne doit l’oublier. Chaque petit pas en arrière en matière de droits de l’homme est un énorme acquis pour les régimes autoritaires et les organisations criminelles.

    CRIMINELLES COMPLAISANCES
    « Nous payons très cher chacune de vos complaisances », disait un écrivain maghrébin à un chef d’État européen. Très cher.

    Finalement, la question qui se pose ici, pour nous tous, est la suivante : que vaut la vie d’un homme face à des contrats ? Pas grand-chose, sauf si son martyre peut être instrumentalisé par les puissants du moment pour leurs propres dessins.

    Nous avons ainsi deux catégories d’êtres humains dans le marché des valeurs occidentales : ceux qui, morts ou suppliciés, peuvent conforter un semblant de culpabilisation sur les plateaux télé ou à la tribune genevoise de l’ONU, ou justifier une guerre, voire les deux. Et ceux qu’on regarde se faire découper en morceaux dans l’enceinte d’une représentation diplomatique sans trop s’en émouvoir. Ou en faisant semblant, tout en gardant un œil sur le chéquier.

    Rappelons ici que les inégalités nourrissent la violence. Le fait de traiter différemment, pour les mêmes crimes, les pouvoirs et les responsables politiques alimente une plus grande défiance envers les politiques occidentales. Rappelons ici que l’impunité ne devrait pas avoir un crédit ouvert.

    L’injustice appelle la colère, la colère appelle la violence. La violence crée encore plus de crime et d’injustice. La boucle infernale tournoie sans fin.

    La realpolitik ne devrait pas justifier tant de cynisme. Un État membre de l’ONU a ordonné de tuer et de démembrer un journaliste indépendant : telle est la seule constatation à froid.

    Le reste n’est que ruine de l’âme.

    * Adlène Meddi est un écrivain algérien et journaliste pour Middle East Eye. Ex-rédacteur en chef d’El Watan Week-end à Alger, la version hebdomadaire du quotidien francophone algérien le plus influent, collaborateur pour le magazine français Le Point, il a co-écrit Jours Tranquilles à Alger (Riveneuve, 2016) avec Mélanie Matarese et signé trois thrillers politiques sur l’Algérie, dont le dernier, 1994 (Rivages, sorti le 5 septembre). Il est également spécialiste des questions de politique interne et des services secrets algériens.

    11 octobre 2018 – Middle East Eye                                                    http://www.chroniquepalestine.com/assassinat-de-jamal-khashoggi-leffroyable-lachete-de-loccident

  • Iqaluit mayor faces backlash after calling out some male #Inuit leaders as sexual predators

    #Madeleine_Redfern spoke at federal committee on the Status of Women meeting in September.

    Sexual harassment in the workplace remains a challenge for women in Nunavut, according to Iqaluit Mayor Madeleine Redfern.

    She was asked to present to the House of Commons’ Status of Women committee about barriers for women in politics at a Sept. 26 meeting in Ottawa.

    “When our Inuit male leaders travel with their female staff, they think it’s a benefit and a perk that they can actually sexually harass, sexually assault or have relationships with women on the road,” Redfern told the committee.

    The mayor said she has received backlash for her comments, so she tweeted out a clarification email, sent to the committee, ensuring it was understood that she meant some, not all, Inuit male leaders.

    “Of course, I know that not all our Inuit leaders are sexual predators. I don’t think anyone in their right mind would naturally presume that I meant all,” Redfern told CBC News.

    The backlash included messages calling for her to be investigated, she said.

    “I don’t even name names and I get attacked, viciously,” Redfern said. “Death threats because I’ve spoken out.”

    Her post on Facebook received dozens of positive comments, including some from women who said they had similar experiences with male Inuit leaders.


    https://www.cbc.ca/news/canada/north/iqaluit-mayor-madeleine-redfern-sex-harassment-travel-1.4851984?cmp=rss
    #peuples_autochtones #viol #violence_sexuelle #prédateurs_sexuels #femmes #hommes

  • Une #Suisse trop intéressée : la colère du directeur de la Chaîne du bonheur contre #Ignazio_Cassis

    Lorsque j’ai pris mon poste comme directeur de la Chaîne du bonheur, mon prédécesseur m’a prévenu : « Ici, on ne fait pas de politique. Abstiens-toi de prendre des positions qui pourraient fâcher certains de nos donateurs et donatrices. »

    Ces derniers mois, la situation a changé. La nouvelle ligne politique suivie par le Conseil fédéral avec le soutien d’une large partie du parlement force une fondation comme la nôtre à se positionner. Conséquence parmi d’autres, le gouvernement fédéral porte une atteinte grave à notre raison d’être et menace les fondements mêmes de notre travail que sont la solidarité et la tradition humanitaire suisses. La Chaîne du bonheur est obligée d’entrer dans le débat si elle veut rester crédible et sauver l’essentiel.

    Le « #Switzerland_first » de Cassis

    Le passage du témoin entre M. Burkhalter et M. Cassis a totalement changé la donne. Le nouveau chef du Département des affaires étrangères a clairement annoncé la couleur : « #Aussenpolitik_ist_Innenpolitik. » En français : la conduite de la politique étrangère est dictée par les #intérêts de politique intérieure, qui sont avant tout de nature économique. Comme on dit outre-Atlantique : « Switzerland first ».

    En à peine plus de dix mois, le nouveau ministre des Affaires étrangères a déjà fait la preuve par l’acte dans quatre dossiers majeurs.

    1. Développement : des critères internes

    Désormais, l’#aide_publique_au_développement – décriée comme inefficace par la droite du parlement – ne doit plus soulager les populations les plus pauvres et les plus vulnérables dans le monde. Elle doit viser les pays qui génèrent le plus de #réfugiés pour la Suisse ou qui sont prêts à signer des accords de réadmission des réfugiés. Le Conseil fédéral et le parlement ne bafouent ainsi pas seulement la Constitution suisse (préambule et l’article 54, alinéa 2), mais également l’Agenda 2030 de l’ONU, qui tend à éradiquer la pauvreté dans le monde. La politisation de l’aide au développement conduit à un éloignement des vrais défis de notre planète. Les offices fédéraux et les nombreuses ONG suisses qui se sont engagés jusqu’ici dans des actions ciblées sur les pays les plus pauvres (selon l’indice de la pauvreté humaine) seront forcés d’abandonner leurs projets.

    2. Exportations d’#armes : une décision critiquable

    La majorité du Conseil fédéral vient de proposer d’assouplir l’autorisation de l’exportation des armes aux pays en situation de guerre civile. Il précise qu’une telle démarche ne sera possible que dans l’hypothèse où « il n’y a aucune raison de penser que le matériel de guerre à exporter sera utilisé dans un conflit interne ». Or, depuis la guerre du Biafra jusqu’au conflit syrien de nos jours, nombreux sont les cas répertoriés dans lesquels il est tout simplement irréaliste de penser qu’un contrôle crédible puisse être effectué quant à la destination finale des armements. Le président du CICR, qui connaît mieux que quiconque les rouages de la guerre, a critiqué ouvertement cette décision. Le Conseil fédéral pourrait modifier celle-ci, mais il y a fort à parier qu’il maintienne le cap et sa volonté ferme de soutenir l’industrie de l’armement suisse, qui a besoin de nouvelles terres d’exportation.
    #commerce_d'armes

    3. Interdiction des #armes_nucléaires : l’amnésie du Conseil fédéral

    Ce même président du CICR, soutenu par la présidente de la Croix-Rouge suisse, a lancé un appel au gouvernement afin que celui-ci signe et ratifie rapidement le traité d’interdiction des armes nucléaires. Le Conseil fédéral dit « bien partager l’objectif d’un monde sans armes nucléaires mais estime que le moment n’est pas opportun de ratifier la convention avant d’avoir procédé à une évaluation approfondie de la situation ».

    Il fut un temps où la Suisse se positionnait comme précurseur, souvent en compagnie du CICR, dans l’établissement des traités à vocation humanitaire. Le traité d’Ottawa (1997) interdisant la production et l’usage des mines antipersonnel en est l’exemple le plus frappant. Que les armes nucléaires soient une arme qui frappe sans discrimination et anéantit massivement des populations civiles est une évidence. Y recourir constitue une violation grave des Conventions de Genève, dont la Suisse est l’Etat dépositaire. Frappé d’amnésie, le Conseil fédéral fait l’impasse sur ses obligations dans ce domaine.

    4. UNRWA : une décision sans alternative

    La déclaration tonitruante de notre ministre des Affaires étrangères quant à la mission et au rôle de l’#UNRWA, l’agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient, est une preuve additionnelle de la politisation de l’action l’humanitaire fédérale dont le DFAE est responsable. Sans équivoque, M. Cassis souhaite voir disparaître une organisation onusienne qui soutient des écoles et des hôpitaux pour des millions de Palestiniens. Il ne propose aucune alternative. Il porte ainsi atteinte à la neutralité et à l’indépendance de la Suisse, piliers de ses interventions antérieures dans le domaine des bons services en situations de conflit. Le gouvernement fédéral plie devant les #intérêts_économiques, qui prennent le pas sur la politique suivie jusqu’alors.

    Le vent a tourné en Suisse. La Chaîne du bonheur par contre se doit de rester fidèle à ses valeurs et principes. Nous avons également confiance en la générosité de la population suisse, qui restera solidaire envers les populations affectées par des catastrophes. Engageons-nous toutes et tous pour une Suisse humanitaire et solidaire.

    Le directeur de la Chaîne du bonheur, Tony Burgener, sort de sa réserve pour dénoncer la nouvelle ligne politique suivie par le Conseil fédéral avec le soutien d’une large partie du parlement. L’intérêt national avant la #solidarité : un coup de gueule.

    https://www.letemps.ch/opinions/une-suisse-interessee-colere-directeur-chaine-bonheur-contre-ignazio-cassis
    #aide_au_développement #développement #coopération_au_développement

    • Ignazio Cassis renvoie dans les limbes le projet d’Institution nationale pour les droits humains

      L’histoire sans fin de la création d’une #institution_indépendante_pour_les_droits_humains (#INDH) en Suisse est riche d’un nouvel épisode. L’auteur en est le Conseiller fédéral Ignazio Cassis. Grâce à son intervention pour le moins paradoxale, le processus, quasiment arrivé à bon port après quinze ans de discussion, se retrouve à nouveau dans les limbes. Reste à savoir ce que cache cet atermoiement de dernière minute.

      Coup de théâtre

      En mai dernier, l’administration fédérale annonçait que le projet de Loi fédérale sur le soutien à l’institution nationale des droits de l’homme (#LIDH) serait transmis au Parlement avec le message du Conseil fédéral avant les vacances d’été 2018, ou au plus tard, à la rentrée.

      Au lieu de cela, fuitait en août 2018 que le projet avait subi un revers préoccupant. Un article paru dans la NZZ le 14 septembre 2018 a par la suite confirmé les bruits de couloir selon lesquels le Conseiller fédéral Cassis avait stoppé le projet. Il aurait renvoyé le projet de loi terminé à l’administration avec le mandat de revérifier si l’INDH ne pouvait vraiment pas s’inscrire dans une loi existante plutôt que de créer une nouvelle loi de financement comme cela était prévu. Le Conseil fédéral est-il donc revenu sur sa décision de juin 2016 et a-t-il décidé de retirer en cachette le projet au Parlement ? Peut-être que le Conseiller fédéral Cassis refuse de voir cette question négociée sur le plan politique, sachant que sa position sur le sujet, comme celle de son parti, sera vivement combattue aux chambres fédérales. Et pour cause : le PLR est le seul parti avec l’UDC à avoir rejeté le projet d’INDH lors de la consultation, sans grands arguments par ailleurs.
      Réinventer la roue…

      Quoi qu’il en soit, que signifie l’intervention d’Ignazio Cassis ? Sa réponse à une question déposée par la conseillère nationale Ida Glanzmann le 17 septembre ajoute la confusion au doute. A la demande « Quand la loi fédérale sur le soutien à l’institution nationale des droits de l’homme sera-t-elle approuvée ? », le Conseiller fédéral répond en effet que « Nous examinons en ce moment de façon approfondie différentes variantes d’organisation pour l’institut des droits humains. Une solution compatible aux besoins suisses devrait être établie avec toute la précaution nécessaire avant la fin de l’année ».

      Or, l’on ne saurait croire le Conseiller fédéral aveugle et ignorant au point de ne pas savoir que c’est justement cela, une solution compatible aux besoins suisses, qui a été longuement discutée entre 2004 et 2008, puis à nouveau entre 2015 et 2017 pour aboutir au projet de Loi fédérale sur le soutien à l’institution nationale des droits de l’homme.
      …Ou court-circuiter le processus démocratique ?

      Mais peut-être n’est-ce pas le thème des variantes qui est au cœur du message du Conseiller fédéral. Peut-être que l’essentiel réside plutôt dans la promesse de voir cela se faire « avant la fin de l’année ». Si l’on enlève l’option qu’il s’agit d’un optimisme tout à fait démesuré de la part du politicien, on en vient à prendre cette affirmation à la lettre. À savoir que le Conseil fédéral entend user de sa compétence décisionnelle pour réaliser seul une solution qui ne comprenne ni loi ni consultation parlementaire. Cela cependant contreviendrait de façon choquante à la déclaration d’intention du gouvernement. Celui-ci a affirmé sans ambiguïté que, quel que soit le type d’institution ou d’organisation choisi pour la Suisse, il était absolument nécessaire qu’il respecte les principes de Paris. Ceux-ci définissent les conditions minimales que doivent remplir les Institutions nationales pour les droits de l’homme de par le monde et l’une d’entre elles n’est autre que la création d’une base légale.
      Société civile au créneau

      Une base légale que l’on était finalement parvenu à créer en Suisse avec le projet de Loi fédérale sur le soutien à l’institution nationale des droits de l’homme. Obtenu après 15 ans lutte acharnée, de débats et de recherches sur ce qui se fait ailleurs et comment, il s’agit bien avec ce projet mis en consultation d’un compromis. Il ne va pas aussi loin que ce qu’aurait souhaité la société civile. La somme allouée d’un million est notamment extrêmement faible par rapport aux besoins et à tout ce qui se fait ailleurs en Europe dans des pays comparables aux nôtres.

      Le projet est néanmoins soutenu par une large majorité. Plus d’une centaine d’acteurs se sont exprimés en faveur lors de la consultation, parmi eux se trouvent des ONG, tous les partis à l’exception de l’UDC et du PLR, les cantons et les associations économiques.

      Ainsi, personne n’est dupe lorsqu Ignazio Cassis affirme, toujours dans la NZZ, qu’il n’est pas question pour lui de renoncer à l’INDH et de remettre les droits humains en question. Si là était réellement sa position, il aurait participé de façon constructive à finaliser le projet de loi en cours et pratiquement à bout touchant au lieu de le saboter. Il est cependant bien clair que ni l’association humanrights.ch, ni la Plateforme des ONG suisse pour les droits humains et les quelque 80 organisations qu’elle comprend ne resteront les bras croisés pendant que le Conseiller fédéral Cassis mettra sciemment l’INDH sur une voie de garage.

      https://www.humanrights.ch/fr/pfi/initiatives-parlement/indh/projet-indh-cassis

  • As a Saudi student being forced to leave Canada, I’m going through the 5 stages of grief | CBC News
    https://www.cbc.ca/news/canada/calgary/saudi-arabia-student-leave-canada-riyadh-1.4786874

    ​About 8,300 Saudi post-secondary students living in Canada were left shocked and scrambling earlier this month when Saudi Arabia abruptly ordered them to withdraw from their studies and leave the country by Aug. 31. The move was prompted by a foreign policy feud between Riyadh and Ottawa that started when the Saudi government took offence at a Canadian government tweet. Here, one of those students shares his story of how the diplomatic feud is devastating his dreams after years of hard work. CBC News has agreed to keep his identity confidential because he fears repercussions from his home country.

    #droits_humains #canada #arabie_saoudite

    https://seenthis.net/messages/716166

  • Riyad demande le transfert de patients saoudiens hors du Canada - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20180808-riyad-demande-transfert-patients-saoudiens-hors-canada

    Nouvel épisode de la crise diplomatique entre l’#Arabie_saoudite et le #Canada : ce mercredi 8 août, Riyad demande le transfert de tous les patients saoudiens actuellement soignés au Canada vers des #hôpitaux situés dans d’autres pays. Cela fait plusieurs jours que le royaume saoudien exprime son mécontentement vis-à-vis d’Ottawa. Les autorités de Riyad n’ont pas supporté que le Canada demande la « libération immédiate » de militants des droits de l’homme emprisonnés en Arabie saoudite.

    • J’avoue ne pas comprendre quel effet cette mesure aurai sur le Canada. Qu’est ce que ca peu lui faire au Canada que des saoudiens malades aillent se faire soigné chez Trump, en Haïti ou au Mexique ? Et pourquoi il y a des patients saoudiens (et pas de saoudiennes manifestement puisque tout est au masculin y compris les droits) au Canada ? il y a pas de médecins ni d’hôpitaux en Arabie saoudite ? Et en quoi ca va rétablir leur image pourris de demander la déportation de leurs propres ressortissants malades ? A part accélérer le décès de quelques saoudiens malades dans le transfert je voie pas quel effet ca pourrait produire.

  • L’Arabie saoudite expulse l’ambassadeur du Canada après des critiques sur les droits de l’Homme
    20 Minutes avec AFP - Publié le 06/08/18 à 05h49
    https://www.20minutes.fr/monde/2317799-20180806-arabie-saoudite-expulse-ambassadeur-canada-apres-critique

    L’Arabie saoudite a annoncé lundi qu’elle avait décidé d’expulser l’ambassadeur du Canada à Ryad et de geler toute relation commerciale, en réplique aux critiques répétées d’Ottawa sur la répression des militants de droits de l’Homme.

    Le royaume saoudien a donné vingt-quatre heures au diplomate canadien pour quitter le pays et rappelle son ambassadeur au Canada « pour consultations », dans un soudain durcissement des relations entre ces deux pays. Le Canada n’avait pas réagi officiellement dimanche soir (à Ottawa) à l’annonce de Ryad, intervenue suite à un appel de l’ambassade du Canada à la libération immédiate de militants des droits de l’Homme emprisonnés en Arabie saoudite.

    Le royaume d’Arabie saoudite « n’acceptera d’aucun pays une ingérence dans ses affaires intérieures ou des diktats imposés », a déclaré le ministère saoudien des Affaires étrangères sur Twitter, reflétant la fermeté du prince héritier Mohammed ben Salmane en matière de politique étrangère. Ryad a en outre annoncé que le royaume avait décidé de « geler toutes nouvelles transactions concernant le commerce et les investissements » avec le Canada. (...)

    • Le Canada, vendeur d’armes | Le Devoir
      https://www.ledevoir.com/opinion/chroniques/531902/le-canada-vendeur-d-armes

      Juillet 2018 :

      Comment ce gouvernement peut-il prôner sur toutes les tribunes la protection des droits de la personne à travers le monde, tout en continuant de vendre des armes à un régime dont le bilan en matière de droits est parmi les pires au monde ? En patinant comme l’un des meilleurs joueurs de la LNH, semble-t-il.

      #Canada #hypocrisie #sans_vergogne

    • Crise avec Ryad : le Canada continuera à « parler fermement » sur les droits humains (Trudeau)
      AFP / 08 août 2018 19h55
      https://www.romandie.com/news/Crise-avec-Ryad-le-Canada-continuera--parler-fermement-sur-les-droits-humains-Trudeau/943826.rom

      Montréal - Le Premier ministre canadien Justin Trudeau a affirmé mercredi que son pays continuerait à « parler fermement et clairement » sur les droits humains, refusant implicitement de présenter des excuses à l’Arabie saoudite.

      « Les Canadiens attendent de notre gouvernement qu’il parle fermement, clairement et poliment de la nécessité de respecter les droits humains, au pays et dans le monde, c’est ce que nous allons continuer à faire », a déclaré M. Trudeau, interrogé lors d’un point presse pour savoir s’il comptait présenter des excuses à Ryad.

      M. Trudeau réagissait pour la première fois à l’annonce lundi de l’expulsion pour « ingérence » de l’ambassadeur canadien à Ryad.

      « On ne veut pas avoir de mauvaises relations avec l’Arabie saoudite », a-t-il immédiatement ajouté. « C’est un pays qui a quand même une certaine importance dans le monde et qui fait des progrès au niveau des droits humains mais nous allons quand même continuer de souligner les difficultés quand elles existent et partout dans le monde ».

      Le Premier ministre a indiqué que « les discussions avec l’Arabie saoudite se poursuivent ». La cheffe de la diplomatie canadienne Chrystia Freeland s’est notamment entretenue avec son homologue saoudien Adel al-Jubeir mardi, selon lui.(...)

    • https://seenthis.net/messages/696338

      L’UE pourra conclure ses prochains accords commerciaux sans Parlements nationaux RTBF avec Agences - 22 Mai 2018

      https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-ue-pourra-conclure-ses-prochains-accords-commerciaux-sans-parlements-n

      Les ministres du Commerce de l’Union européenne ont validé mardi une nouvelle approche dans la conclusion des futurs accords commerciaux de l’Union qui permettra de se passer, selon les cas, de leur ratification par les Parlements nationaux afin d’accélérer les discussions.

      Cette approche permettra à l’Union européenne d’éviter que les traités qu’elle négocie puissent être stoppés par un seul Parlement national ou régional, comme ce fut le cas dans le passé pour l’accord avec le Canada, le CETA.

      Opposé à certains dispositions du #CETA, le seul Parlement de la région belge francophone de Wallonie avait bloqué, fin 2016, sa signature pendant plusieurs jours, engendrant une mini-crise diplomatique avec Ottawa.


      Décision de la Cour de justice de l’UE
      La nouvelle approche européenne fait également suite à une décision rendue en mai 2017 par la Cour de justice de l’UE (CJUE) qui clarifie les compétences de l’Union et des Etats membres en matière commerciale.

      La #CJUE avait estimé que la quasi-totalité des thématiques négociées dans le cadre d’un accord de #libre-échange était de la compétence exclusive de l’#UE, à l’exception de certaines dispositions relatives à l’investissement.

      A l’avenir, la Commission proposera donc de scinder les accords commerciaux en deux : d’un côté les dispositions purement commerciales qui ne nécessiteront que l’approbation du #Parlement_européen pour entrer en vigueur ; de l’autre, un accord d’investissement qui devra être ratifié par tous les Parlements.

      Cas par cas
      Il appartiendra cependant aux Etats membres de décider, « au cas par cas, de la scission des accords commerciaux » en fonction de leur contenu, souligne le Conseil de l’UE dans son communiqué.

      Les traités de #libre-échange les plus récents conclus par l’UE étaient jusqu’alors ratifiés par les Parlements nationaux après un #vote du #parlement_européen.

      Mais la procédure est longue : il a par exemple fallu quatre ans et demi pour que l’accord avec la Corée du Sud soit ratifié.

      _ En outre, ces accords font face à une opposition publique grandissante dans toute l’Europe, ce qui rend incertaine leur ratification par l’ensemble des Parlements nationaux et régionaux européens. _

  • Red-hot planet: All-time heat records have been set all over the world during the past week
    https://www.washingtonpost.com/news/capital-weather-gang/wp/2018/07/03/hot-planet-all-time-heat-records-have-been-set-all-over-the-world-in

    No single record, in isolation, can be attributed to global warming. But collectively, these heat records are consistent with the kind of extremes we expect to see increase in a warming world.

    #climat

  • Religieuses sexuellement agressées : enquête sur le dernier tabou de l’Eglise - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/societe/religieuses-sexuellement-agressees-enquete-sur-le-dernier-tabou-de-l-egli

    Si la parole des enfants abusés sexuellement par des prêtres s’est libérée, celle de religieuses dans la même situation reste marginale. Le président de La Parole libérée y voit potentiellement un « énorme scandale ».

    #catholicisme #culture_du_viol #religion #religieuses

    _______

    Parution : 4 mai 2018
    « Moi Clara, virée de l’église ! »
    http://golias-news.fr/article6716.html

    Il est incontestable que les procédures de licenciements sont devenues nos nouveaux territoires de guerre. On s’y affronte, on veut ce qu’il y a de mieux comme prime de départs, on menace de porter le litige devant les tribunaux. Un moment de froide détermination où le sentiment n’a plus sa place. Et l’Eglise diocésaine n’échappe pas à la règle. Si l’Eglise de France a pu compter encore récemment 10.000 salariés à son actif (et bien peu de travailleurs handicapés mais, chut !, c’est un sujet qu’on n’abordera pas ici), le temps est venu du dégraissage. Et le salarié laïc de découvrir
    finalement sa nouvelle nature : variable d’ajustement.

    Au Canada, le pape François vient de rattacher le diocèse d’Alexandria-Cornwall (101.000 habitants dont 57 % de catholiques, 34 prêtres diocésains et 18 diacres permanents) à celui d’Ottawa (950.000 habitants dont 48 % de catholiques, 116 prêtres diocésains et 86 diacres permanents). Deux jours plus tôt, il créait un diocèse en Thaïlande (celui de Chiang Rai : 2,7 millions d’habitants dont 7 % de catholiques, 41 prêtres diocésains). La dynamique est plus que jamais orientée, les Eglises occidentales – dont la France – condamnées à se refonder. Il s’agit d’un secret de Polichinelle : en France, des diocèses comme ceux de Verdun, Pamiers-Couserans-Mirepoix, Mende…, pourraient – dans les deux prochaines décennies – être rattachés à un diocèse voisin, voire démembrés entre plusieurs diocèses. Après tout, le vicariat apostolique de Saint-Pierre-et-Miquelon vient-il lui-même d’être rattaché à celui de La Rochelle et Saintes… Et cela vaut pour tout l’Occident catholique.

    Avant de restructurer les diocèses, les évêques et leurs conseils économiques auront dégraissé le mammouth jusqu’à l’os afin de retarder la fin, les yeux rivés sur les rentrées du denier de l’Eglise pour « continuer la mission de l’Eglise », laquelle, en l’espèce, demeure surtout l’indemnisation des prêtres et séminaristes. Les sacrifiés : les laïcs salariés et laïcs en mission ecclésiale (LEME). Ce n’est pas la première fois que nous évoquons ce sujet tabou dans l’Eglise, celui des charrettes de salariés (souvent féminins) constituées par les évêques pour des raisons économiques. Des gens formés, parfois atteints de handicap, à qui l’on a payé des études universitaires et qui, du jour au lendemain et sans ménagement bien souvent, sont invités à prendre la porte en se taisant, en faisant le moins de bruit possible, en acceptant cette « épreuve », en se convertissant au bénévolat. Les récalcitrants qui osent attaquer les évêques aux Prud’hommes entament bien souvent un véritable parcours du combattant qui vient s’ajouter au harcèlement moral vécu dans le cadre de leur travail.

    L’enquête que nous publions dans ces colonnes, et qui fera date, démontre que la souffrance de ces laïcs s’apparente à celle vécue par les personnes violées. Une religieuse et thérapeute parle même de « prédation » : la personne qui sera sacrifiée est choisie comme le lion choisit sa proie dans la savane… Peu de prêtres témoins de ces méfaits réagissent : ceux qui s’insurgent sont isolés dans le presbyterium, considérés comme des traîtres. En parallèle, on investit des sommes faramineuses dans des maisons diocésaines, dans des centres diocésains et pastoraux… On pense à demain : il s’agit de doter des structures appelées quoi qu’il arrive à disparaître de bâtiments facilement transformables en bureaux et donc vendables à un bon prix – comme la maison Cardinal Billé à Laval, selon le témoignage d’un membre du Conseil économique diocésain que nous avions recueilli (cf. Golias Hebdo n° 494) ou à Lille, diocèse qui vire des laïcs mais refonde, en même temps, son séminaire installé dans le quartier bobo du Vieux-Lille… Cependant, les temps changent et certains de ces laïcs virés pensent à se constituer en association, afin de sortir de l’isolement auquel les condamnent les évêques, de peser face à ces injustices commises par des chrétiens sur des chrétiens (bien souvent) et de soutenir celles et ceux qui les subissent. Temps curieux que nous vivons : l’Eglise se débarrasse de ses laïcs alors qu’elle n’en a jamais eu autant besoin ! Toutefois, quand il n’y aura plus de laïcs, il n’y aura plus d’Eglise…

    En plus d’être exempté d’impôts, de détourné les héritages, d’avoir recours à des travailleur·euses forcées (moniales ou laïques), l’eglise catholique pratique l’ultraliberalisme le plus sauvage et prédateur possible.

  • L’UE pourra conclure ses prochains accords commerciaux sans Parlements nationaux RTBF avec Agences - 22 Mai 2018

    https://www.rtbf.be/info/economie/detail_l-ue-pourra-conclure-ses-prochains-accords-commerciaux-sans-parlements-n

    Les ministres du Commerce de l’Union européenne ont validé mardi une nouvelle approche dans la conclusion des futurs accords commerciaux de l’Union qui permettra de se passer, selon les cas, de leur ratification par les Parlements nationaux afin d’accélérer les discussions.

    Cette approche permettra à l’Union européenne d’éviter que les traités qu’elle négocie puissent être stoppés par un seul Parlement national ou régional, comme ce fut le cas dans le passé pour l’accord avec le Canada, le CETA.

    Opposé à certains dispositions du #CETA, le seul Parlement de la région belge francophone de Wallonie avait bloqué, fin 2016, sa signature pendant plusieurs jours, engendrant une mini-crise diplomatique avec Ottawa.


    Décision de la Cour de justice de l’UE
    La nouvelle approche européenne fait également suite à une décision rendue en mai 2017 par la Cour de justice de l’UE (CJUE) qui clarifie les compétences de l’Union et des Etats membres en matière commerciale.

    La #CJUE avait estimé que la quasi-totalité des thématiques négociées dans le cadre d’un accord de #libre-échange était de la compétence exclusive de l’#UE, à l’exception de certaines dispositions relatives à l’investissement.

    A l’avenir, la Commission proposera donc de scinder les accords commerciaux en deux : d’un côté les dispositions purement commerciales qui ne nécessiteront que l’approbation du #Parlement_européen pour entrer en vigueur ; de l’autre, un accord d’investissement qui devra être ratifié par tous les Parlements.

    Cas par cas
    Il appartiendra cependant aux Etats membres de décider, « au cas par cas, de la scission des accords commerciaux » en fonction de leur contenu, souligne le Conseil de l’UE dans son communiqué.

    Les traités de #libre-échange les plus récents conclus par l’UE étaient jusqu’alors ratifiés par les Parlements nationaux après un #vote du #parlement_européen.

    Mais la procédure est longue : il a par exemple fallu quatre ans et demi pour que l’accord avec la Corée du Sud soit ratifié.

    _ En outre, ces accords font face à une opposition publique grandissante dans toute l’Europe, ce qui rend incertaine leur ratification par l’ensemble des Parlements nationaux et régionaux européens. _

  • Canada sending home families of diplomats in Cuba after cases of ’new type’ of brain injury | CBC News
    http://www.cbc.ca/news/politics/cuba-diplomats-embassy-1.4621992

    Canada is designating Cuba an “unaccompanied post” — meaning diplomats’ families will not be allowed to live with them in the country during a posting — because of new information about mysterious symptoms suffered by Canadian and U.S. diplomats and their families.

    Canadian diplomatic staff in Havana were informed of the decision Monday morning. The federal government has made arrangements to bring family members home in the coming weeks.

    Ten Canadians in Cuba have experienced symptoms — including headaches, dizziness, nausea and difficulty concentrating — according to government officials who briefed reporters in Ottawa Monday.

    #syndrome_cubain

  • Canada : La mise en vente de l’oeuvre patrimoniale de Chagall Le Devoir - Serge G. Morin - 10 Avril 2018
    https://www.ledevoir.com/opinion/libre-opinion/524807/la-mise-en-vente-de-l-oeuvre-patrimoniale-de-chagall

    La direction du Musée des beaux-arts du Canada ( #MBAC ) se comporte comme les pires ##gestionnaires de l’entreprise privée en décidant dans le plus grand secret, ou du moins dans la plus grande discrétion, de mettre en vente en mai prochain chez Christie’s à New York, https://www.ledevoir.com/culture/arts-visuels/524628/musee-des-beaux-arts-du-canada-sacrifier-un-chagal-pour-sauver-une-autre-o un chef-d’oeuvre de notre collection nationale acquis en 1956, la toile de #Chagall La tour Eiffel. La justification invoquée pour cette démarche pernicieuse est de pouvoir financer l’achat d’une oeuvre mystère que seuls les « quelques #experts initiés du conseil », ceux-là mêmes qui autorisent la vente, sont en mesure d’apprécier.


    Alors que, dans la gestion financière des grandes entreprises publiques, ce comportement autoritaire d’administrateurs est de plus en plus censuré par les actionnaires et les organismes gouvernementaux de contrôle financier, des fiduciaires du patrimoine artistique des Canadiens, souvent nommés uniquement par les instances politiques, prétendent ne pas avoir à se soumettre aux règles les plus élémentaires d’une respectueuse gestion démocratique.

    Dans son premier volume, Philosophie de l’art, publié en 1865, l’écrivain philosophe et historien #Hippolyte_Taine mentionne : « l’oeuvre d’art n’est pas un phénomène isolé, mais on doit chercher l’ensemble dont elle dépend et qui l’explique ». C’est ce principe primordial pour la recherche en art visuel et en histoire de l’art que la direction du MBAC oblitère dans l’offre à la dérobée de vente du Chagall. Le directeur du MBAC et les administrateurs qui ont autorisé en catimini la vente de cette toile bafouent sans pudeur ce principe et leur mission de fiduciaires de notre patrimoine artistique national. Cette citation de Taine, dans sa sagesse, oriente la recherche en histoire de l’art vers un modèle d’analyse normalisé qui place d’abord les oeuvres dans une culture donnée, et dans une période artistique définie non seulement par les années antérieures à sa création, mais aussi par les années postérieures, car elles expliquent la naissance d’influences chez les artistes, l’occurrence de nouveaux mouvements artistiques ou de nouvelles écoles d’art.

    C’est le rôle que cette oeuvre de Chagall joue dans l’histoire de l’art au Canada, et nous devons être reconnaissants envers les prédécesseurs de la Galerie nationale du #Canada (GNC), conservateurs ou administrateurs, qui ont reconnu la valeur de cette toile et en ont fait l’acquisition. Sa mise en vente par le directeur actuel et son conseil remet certainement en question la compétence des prédécesseurs et la pertinence de leurs décisions. Ce type de jugement pourrait sous peu s’appliquer à l’équipe actuelle, mais il serait alors trop tard pour en rectifier l’abomination.

    Depuis deux siècles, la multitude de nos grands peintres canadiens qui sont allés parfaire leur formation professionnelle en Europe, et principalement dans les grandes écoles de France, est une chronique historique connue. Parmi les plus renommés de nos peintres du milieu du XXe siècle, Pellan, Dallaire, et la plupart des signataires du refus global, Borduas, Riopelle, Barbeau, Sullivan…, ont fréquenté ces écoles ou côtoyé les vedettes des mouvements artistiques dominants.

    L’influence de Chagall
    Nous retrouvons les influences de Chagall dans les premières oeuvres de Léon Bellefleur, dans les tondos de Françoise Sullivan des années 1980, et aussi chez nos artistes du Canada anglais : Alexandre Bercovitch, Paraskeva Clark, E. J. Hughes, William Kurelek, et tant d’autres. N’oublions pas surtout nos artistes autochtones, et en particulier les gravures de nos artistes inuits qui ont si naturellement et merveilleusement adopté l’exemple de Chagall ou du moins une parenté avec sa fantaisie pour créer leurs images.

    Dans une lettre que Dallaire poste à un ami d’Ottawa en mai 1940 juste avant son internement, il commente ses visites d’expositions. Ce sont les oeuvres de Picasso, de Chagall et de Pellan qu’il cite en exemples d’avant-garde pour la peinture. Notons aussi que, durant la décennie des années quarante, Pellan enseigne à l’École des beaux-arts de Montréal alors que Dallaire enseigne à l’École des beaux-arts de Québec.

    L’histoire de l’art canadien a évolué selon les influences de l’art international et, par une décision heureuse des professionnels de la GNC de l’époque, nous avons réussi à nous procurer une oeuvre maîtresse de l’art internationale. Rappelons-nous, en 1989, l’argumentation déployée par les administrateurs de la GNC d’alors pour justifier l’acquisition, à un prix qui semblait hors de proportion, de la toile murale de Barnett Newman Voice of Fire. L’influence de ce peintre américain et de son style dans la peinture moderne internationale et dans la peinture canadienne devrait-elle être alors remise en question ? Demandons-nous aussi pourquoi le directeur du MBAC et quelques administrateurs actuels n’osent pas suggérer de vendre plutôt Voice of Fire pour financer une acquisition qui s’annonce sans histoire et sans nom.

    Personnellement et au nom de tous les Canadiens, j’exhorte l’honorable #Mélanie_Joly, ministre du Patrimoine canadien, à faire usage de son autorité et à s’assurer du respect des lois et règlements qui gouvernent son ministère, pour ainsi corriger une manoeuvre de ses subalternes qui risque non seulement de faire disparaître un fleuron de notre patrimoine national, mais surtout d’éliminer une référence cruciale aux créations de nos artistes en arts visuels et à l’histoire de l’art de notre pays.

  • Joveneau et Ottawa avaient un plan machiavélique de déportation | JDM
    http://www.journaldemontreal.com/2018/03/25/joveneau-et-ottawa-avaient-un-plan-machiavelique-de-deportation

    PAKUASHIPI | Odeur de poisson mort, une corde comme escalier, aucune toilette. Les souvenirs sont encore bien présents chez les Innus qui ont dû s’entasser dans la cale d’un bateau pendant deux jours lors d’une déportation planifiée par Ottawa et le père oblat Alexis Joveneau.

    #premières_nations #canada #peuples_autochtones