city:ouessant

  • Gilets jaunes. La résidence secondaire de François de Rugy taguée - Nantes.maville.com - Samedi 08 décembre 2018 18:01 - Ouessant
    https://nantes.maville.com/actu/actudet_-gilets-jaunes.-la-residence-secondaire-de-francois-de-rugy-

    La résidence secondaire du Nantais François de Rugy, située sur l’île d’Ouessant, a été taguée dans la nuit du vendredi 7 au samedi 8 décembre de slogans anti-gouvernementaux.

    Selon Denis Palluel, maire de Ouessant, la façade et les fenêtres de la maison du ministre de la Transition écologique ont été dégradées par des inscriptions comme « Gilet jaune » ou encore « Vendu ».

    #Gilets_jaunes

  • Insouciances du cerveau - Emmanuel Fournier par-delà la matière grise, Par Jean-Paul Thomas (Collaborateur du « Monde des livres »)
    http://www.lemonde.fr/livres/article/2018/04/26/emmanuel-fournier-par-dela-la-matiere-grise_5290859_3260.html

    Dans « Insouciances du cerveau », le philosophe conteste aux neurosciences le pouvoir de tout dire du moi et de la pensée.

    Insouciances du cerveau, précédé de Lettre aux écervelés, d’Emmanuel Fournier, L’Eclat, « Philosophie imaginaire », 176 p., 18 €.

    Le prestige des neurosciences et des sciences cognitives porte au conformisme. Il est téméraire de se montrer irrévérencieux à leur égard, tant la moindre réserve est tenue pour de l’insolence et fait courir le risque d’une marginalisation. Aussi est-ce sur les doigts d’une main que se comptent les impertinents qui entendent ne pas céder à l’intimidation. Emmanuel ­Fournier est l’un d’eux. Précédé d’une Lettre aux écervelés, Insouciances du cerveau présente un duel : l’auteur affronte les neurosciences et l’imagerie cérébrale en un combat à fleurets mouchetés.

    Il est vrai que l’ambition théorique – et pratique – des neurosciences est immense. Leur projet fondateur est de comprendre comment le cerveau fonctionne, d’examiner les processus qui sont à la source de nos connaissances. En somme, penser la pensée, avoir la connaissance de la connaissance, en posant qu’elle s’explique par l’organisation d’un système matériel, notre cerveau. Physiologiste et philosophe, Emmanuel Fournier est informé des recherches en cours, mais juge leur prétention exorbitante, et leur sérieux pesant. Sa préférence va à la pensée capricieuse, légère, attentive aux rencontres. A Roscoff, à Ouessant – le livre fait état de ces séjours –, les pensées lui viennent en marchant. Il les note sur un carnet, tenu de juin à décembre 2015. Comme un peintre qui reprend ses croquis à l’atelier, il élucide ensuite ses intuitions et ses questions.

    Comment me comprendre ? Que faire de mon cerveau, cet organe de contrôle que les appareils d’imagerie exhibent ? Un dialogue familier se noue entre lui-même et son double, ce cerveau qui, selon les neurosciences, « décide de tout pour moi » et fait de moi « cet écervelé qui dit “je” sans savoir de quoi il retourne ». A mille lieues de l’ordinaire jargon neuro­scientifique, ce dialogue met en scène une distance instaurée entre le « je » et son double, le cerveau, dans lequel les neurosciences nous enjoignent de trouver notre identité. Par elle cette identité se diffracte et se trouble, puisque le « je » affiche qu’il l’excède.

    Ne pas céder au vertige techniciste

    Plaisant, car talentueusement mis en œuvre, ce dispositif atteindrait vite ses limites s’il n’était relayé par l’analyse des cadres normatifs que proposent les neurosciences. En décrivant ce que nous sommes, elles nous prescrivent ce que nous devons être : « Le risque, c’est que je sois définitivement étiqueté selon mes caractéristiques cérébrales, stigmatisé d’après elles, jugé selon cette nouvelle norme et que je ne puisse plus y échapper. » Crainte injustifiée, répond un « éminent spécialiste des neurosciences », car le cerveau est malléable, ses performances seront améliorées par l’implantation d’essaims de neurones et le recours à des annexes cérébrales. L’homme augmenté est à l’ordre du jour. Il sera plus compétitif. Ceux qui rateront le coche seront exclus à juste titre de l’émouvante aventure technologique qui se profile…

    Sans chercher à préserver l’illusoire pouvoir du « je », Emmanuel Fournier refuse de céder au vertige techniciste comme d’admettre que le cerveau, condition physiologique d’une activité mentale, nous dicte nos pensées. Ce « neuroscepticisme » n’écarte pas les neurosciences, mais conteste le choix – qu’elles favorisent – d’orienter la pédagogie, l’économie et l’éthique en prenant en compte leurs seuls enseignements, dans la pure méconnaissance de la construction sociale de nos pensées et de nos conduites. Tel est le pendant politique de notre modernité intellectuelle.

    Overdose de neurosciences cognitives et comportementales, Elisabeth Roudinesco
    Dans « La Mécanique des passions », Alain Ehrenberg corrèle l’engouement pour la mythologie cérébrale à l’individualisme contemporain, sans parvenir à étayer sa thèse.

    La Mécanique des passions. Cerveau, comportement, société, d’Alain Ehrenberg, Odile Jacob, 336 p., 23,90 €.

    Sociologue, directeur de recherches au CNRS, Alain Ehrenberg étudie dans ce nouveau livre les raisons pour lesquelles les neurosciences cognitives et comportementales (NSCC) suscitent un tel engouement qu’elles ont supplanté la psychanalyse et la psychiatrie dans l’approche des maladies de l’âme et des comportements humains normaux, depuis l’observation des enfants scolarisés jusqu’à celle des adultes en bonne santé.
    L’affirmation d’une efficacité thérapeutique quantifiée par des évaluations ne suffit pas, selon lui, à expliquer cette fascination qui a conduit de nombreux chercheurs à ajouter le préfixe « neuro » à leur discipline : neuro-économie, neuro-histoire, neuro-psychologie, neuro-ceci ou cela. Tout se passe comme si l’on ne pouvait plus penser la condition humaine sans une référence obligée à une plasticité cérébrale censée expliquer à elle seule nos manières de vivre, de boire, de manger, de faire l’amour, de réussir ou d’échouer. Plus besoin de parler, il suffirait de regarder des flux synaptiques pour connaître le « potentiel caché » de chaque individu. Tel serait, selon l’auteur, le programme de cette « tribu » NSCC : étendre son pouvoir bien au-delà du domaine de la science et du traitement des pathologies.
    Lame de fond
    A travers une enquête menée avec les instruments d’une sociologie non encore neuronale, Alain Ehrenberg relate les modalités d’implantation de ce nouveau récit, né dans les universités de la Côte ouest des Etats-Unis et qui a envahi nos sociétés depuis une trentaine d’années. Cette lame de fond, qu’il considère comme le principal « baromètre » de l’individualisme contemporain, serait liée à la transformation de la subjectivité, paradigme des angoisses infantiles et généalogiques.

    Plus besoin de savoir qui l’on est ni d’où l’on vient, il suffirait, pour vivre bien, d’obéir à des exercices visant à évacuer de soi les souffrances, les désirs, les souvenirs, afin d’accéder à une sagesse cérébralement correcte, centrée sur la compétence et la performance. Mais pour cela, note curieusement Alain Ehrenberg, de même que les cas choisis par Freud ont pu, parce qu’ils confirmaient ses hypothèses, assurer la domination de la psychanalyse, les NSCC doivent encore découvrir les patients dont les « cerveaux pourraient incarner [leurs] ambitions ». Mais comment trouver un sujet dont l’histoire se résumerait à celle de ses neurones ? Difficile…
    Catéchisme neuronal
    En achevant La Mécanique des passions, on est pris de vertige. On imagine qu’un jour on parlera de neuro-management, neuro-politique ou neuro-journalisme, et qu’on installera partout des scanners afin de mesurer en direct la mécanique passionnelle de tous les cerveaux humains. Cependant, on continue de se demander pourquoi l’auteur suppose que ce catéchisme neuronal, dont il souligne qu’il est en passe de réduire à néant les composantes sociales, psychiques et historiques de la subjectivité humaine, serait le reflet de l’individualisme contemporain.
    Ehrenberg ne parvient jamais à le démontrer, parce que, chose étrange pour un sociologue, son enquête ne s’intéresse pas aux pratiques réelles des individus. L’engouement pour cette mythologie cérébrale est incontestable dans le champ des savoirs, où les résultats objectifs des sciences du cerveau suffisent à expliquer leur position prépondérante. Mais ce n’est pas une croyance aussi universellement partagée qu’il semble le penser. En témoigne le fait que les individus contemporains – des milliers de patients – ne se tournent pas, pour assurer leur bien-être, vers les NSCC, mais vers les médecines ou les thérapies alternatives (homéopathie, kinésiologie, etc.), répondant ainsi, spontanément, aux excès du scientisme par le recours à l’obscurantisme.

    Gérard Pommier : « Les neurosciences sont utilisées par certains en contradiction avec leurs résultats les plus assurés »
    Dans une tribune au « Monde », le psychanalyste juge que les difficultés dans l’acquisition des savoirs sont bien davantage liées à des questions sociales et familiales que neurobiologiques.

    [Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, a porté en début d’année sur les fonts baptismaux un nouvel organisme : le conseil scientifique de l’éducation nationale, dont il a confié la présidence à Stanislas Dehaene, professeur de psychologie cognitive au Collège de France. Objectif de ce scientifique : « Tenter de dégager des facteurs qui ont prouvé leur effet bénéfique sur l’apprentissage des enfants. » Même si les chercheurs en sciences cognitives n’occupent que six des vingt et un sièges dudit conseil, cette nouvelle orientation du ministère de l’éducation nationale suscite de vives polémiques. Tant les syndicats que des chercheurs renommés craignent que les sciences cognitives prennent le pas sur les sciences de l’éducation. Pour eux, enseigner est un art et non une science. De plus, les sciences cognitives sous-estimeraient l’influence de l’environnement social de l’élève dans ses performances. Au contraire, les partisans des neurosciences affirment que leurs thèses sont trop souvent caricaturées et qu’ils sont tout à fait conscients de cette influence.]

    Tribune. Le ministre de l’éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, vient donc d’installer un conseil scientifique dominé par des neuroscientifiques. Dans une récente interview, il a déclaré que « l’école est la petite-fille des Lumières »… et qu’il fallait donc se conformer aux résultats les plus avancés de la science. Quelle bonne idée ! Qu’il le fasse surtout ! Ce serait si bien s’il se conformait aux travaux des plus grands neuroscientifiques !
    Jean-Pierre Changeux, dans son livre phare, L’Homme neuronal (Fayard, 2012), a donné les résultats d’une expérimentation majeure : les neurones de l’aire du langage ne se développent que s’ils sont stimulés par les sons de la voix maternelle. Les neurones qui ne correspondent pas meurent. Ces expériences corroborent la fameuse tentative de Louis II, roi de Sicile (1377-1417) : celui-ci fit isoler dix enfants avec interdiction de leur parler, pour savoir en quelle langue ils parleraient spontanément, en hébreu, en latin ou en grec. Ils moururent tous. L’organisme ne grandirait pas sans la boussole de ses parents et de la culture dans laquelle il est né. Les observations des neuroscientifiques ne font qu’enregistrer des conséquences, qui ne sont pas des preuves.
    En 2010, j’ai eu l’occasion d’exposer au cours d’un congrès qui s’est tenu à Berlin mes propres travaux sur la reconstitution de zones du cerveau lésées après un accident. Si le cerveau fonctionnait seulement en circuit fermé, appuyé sur sa mémoire et sur ses gènes, cette reconstitution serait incompréhensible. La renaissance d’une zone lésée ne s’effectue que grâce à une rééducation relationnelle et la présence des proches : ce sont les souvenirs emmagasinés dans d’autres zones qui reconstituent la lésion. Le centre du cerveau n’est pas dans le cerveau – mais depuis la naissance – dans la parole qui est, elle aussi, une réalité matérielle.
    Aucune preuve génétique des difficultés d’apprentissage
    A Toulouse et à Ivry, j’ai participé à des débats publics avec le neurophysiologiste Jean-Didier Vincent. A chaque fois, ses considérations ont glissé vers des arguments franchement psychologiques. Lors d’un colloque qui s’est tenu à Paris en octobre 2017 sur l’autisme, les neuroscientifiques Richard Delorme et Bertrand Jordan ont d’abord dit qu’il n’existait aucune preuve génétique de l’autisme, pour ensuite raisonner comme si c’était prouvé. Est-ce bien scientifique ? En septembre 2018 viendra à Paris le professeur Eric Kandel, Prix Nobel de médecine en 2000 et auteur du livre A la recherche de la mémoire, une nouvelle théorie de l’esprit (Sciences, 2017). Il répond à l’invitation de psychanalystes, car le débat doit se poursuivre.
    Lire aussi : Ecole : l’utilisation des neurosciences interroge des enseignants

    Il faut le dire : il n’existe à ce jour aucune preuve génétique, neurodéveloppementale ou héréditaire de la souffrance psychique et des difficultés d’apprentissage. En revanche, il existe des preuves surabondantes des déterminations familiales et socioculturelles comme facteurs majeurs des difficultés scolaires. C’est aux sociologues, aux spécialistes de la souffrance psychique… et surtout aux enseignants qu’un « conseil de l’éducation nationale » devrait donner priorité ! Ils en sont largement absents.
    A cette sorte de position en porte-à-faux s’en ajoute une seconde : les neurosciences sont utilisées par certains neuroscientifiques en contradiction avec leurs résultats les plus assurés. On peut trouver sur le site de l’éducation nationale un document qui recommande aux enseignants comment faire le diagnostic TDA/H (trouble déficit de l’attention/hyperactivité) qui est annoncé comme une « maladie neurodéveloppementale ». Il n’en existe aucune preuve, et ce diagnostic n’est même pas reconnu dans les nomenclatures françaises.
    Les laboratoires pharmaceutiques à l’affûtique
    Ce diagnostic inventé a comme conséquence la plus fréquente l’administration de Ritaline [un psycho-stimulant], qui est une drogue provoquant une accoutumance. L’association Hypersupers TDA/H France, qui se veut « une interface entre les patients, les familles et les différentes institutions médicales et scolaires », est subventionnée par quatre laboratoires pharmaceutiques. Une de ses récentes manifestations a été parrainée par Emmanuel Macron et Mme Buzyn, ministre de la santé, au mépris de l’extrême réserve sur ce diagnostic d’experts internationaux reconnus.
    Lire aussi : Stanislas Dehaene, des neurosciences aux sciences de l’éducation

    Ce serait une facilité de dire que ce dévoiement des neurosciences bénéficiera aux laboratoires pharmaceutiques (six millions d’enfants sont sous Ritaline aux USA). Car le passage en force du 10 janvier, date de la première réunion du conseil scientifique, répond à un devenir plus subtil de notre société.
    Si vous avez des enfants d’âge scolaire, et si leurs enseignants répondent déjà aux directives qui leur sont recommandées, vous comprendrez quelles souffrances supplémentaires cela leur inflige. Des méthodes éducatives pénibles ont presque toujours été infligées aux enfants, au nom de la morale ou de la religion. Mais c’est la première fois que cela se fait au nom d’une « science » – de plus dévoyée. Ce révélateur d’une volonté ségrégative est encore plus brutal que dans le passé, puisqu’il s’appliquera au nom de neurones, de gènes, d’hormones, qui n’en feraient qu’à leur tête. C’est une dépersonnalisation jamais vue.
    Ce choix est politique : il sélectionne à l’avance son marché de l’emploi. Il n’est pas fait pour aider, mais pour cautionner. Et plus profondément, il semble bien révéler l’esprit d’une époque qui a perdu espoir en son humanité.

    #neurosciences #cerveau #cognitivisme #école

  • Hiver 2017 froid en France, mon oeil
    Petit rappel

    L’hiver 1962-1963 fut remarquable par la persistance du froid. Il est considéré comme le plus rude du XXe siècle même si les records absolus de froid furent plus fréquents en février 1956 et janvier 1985.
    http://www.alertes-meteo.com/vague_de_froid/62-63/1962.htm

    L’hiver 1962-1963 a été remarquable par la persistance des grands froids pendant près de trois mois.
Les gelées généralises ont commence vers le 13 novembre 1962 et se sont poursuivies avec quelques interruptions (plus marquées dans l’Ouest et le Midi) jusqu’au 5 ou 6 mars 1963.
     
La température moyenne de novembre 1962 a déjà été déficitaire de 1° à 2,5° par rapport à la normale 1921-1950. A Strasbourg, les deuxième et troisième décades ont été déficitaires respectivement de 3° à 6° par rapport a la normale de novembre ; le minimum absolu de la température est descendu à -7° à -9° dans le Nord-est et l’Est.


    
La température moyenne des trois mois d’hiver (décembre 1962, Janvier et février 1963) a été déficitaire par rapport a la normale 1921-1950) de :
2° a 3° dans la moitie méridionale ;
4° a 5° dans la moitie septentrionale. Le déficit a été presque aussi accentue au bord de la mer qu’a l’intérieur. D’ailleurs, le bassin d’Arcachon a été pris par les glaces sur près de 2 Km et la banquise s’est étendue de Dunkerque aux plages beiges.

    Du 12 Janvier au 6 février a eu lieu la période la plus rigoureuse, au cours de laquelle on a enregistre le plus souvent le minimum absolu de température de l’hiver : -13° à -20° suivant les régions ; parfois il s’est abaisse au-dessous de toutes les valeurs connues : -26,9° à Amberieu et -26° à Vichy le 23 Janvier.

    En Janvier le déficit de la température moyenne (par rapport a la normale 1921-1950) a atteint 6° a 7° dans de nombreuses régions (le Midi excepte) : -7,7° à Lule, -6,6° à Caen, -6,5° à Belle-He, -6° à Poitiers, -5,9° à la pointe de Chassiron (île d’Oléron), -5,8° à Ouessant (-4,4° en février 1956).

    En février, le déficit a encore été de 5° a 6° dans le quart nord-est, une partie de la Bretagne et de la Normandie et le nord du Massif Central.
    Le nombre total de jours de gelée sous abri est très élevé : 84 a Lyon Bron, 95 a Besançon, 86 au Bourget ; mais ce sont les nombres de jours de forte gelée (Tn < -5°), de grand froid (Tn < -10° 0) ou de jours sans dégel (Tx < -0°) qui dépassent souvent ceux des grands hivers précédents :

    A Besançon, on compte 27 jours de grand froid et 40 jours sans dégel, valeurs records depuis 1885 ; le nombre de jours de forte gelée (51) a seulement été dépasse en 1890-1891 (57).
    . . . . . . . . . . .

    Congères en Angleterre (janvier 1963) 70 jours de neige au sol

  • Météo : 22 degrés en décembre, nouveau pic de douceur dans les Pyrénées-Atlantiques - SudOuest.fr
    http://www.sudouest.fr/2015/12/17/meteo-nouveau-pic-de-douceur-dans-les-pyrenees-atlantiques-2220407-4018.php

    Mercredi, malgré le ciel voilé, le thermomètre affichait 19°C à Biarritz. Et ce jeudi 17 décembre, la barre des 20°C devrait être largement franchie puisque Météo France prévoit 22 à 23°C.

    C’est la fin du monde

    • Il fait fort doux pour un mois de décembre
      http://www.lemonde.fr/climat/article/2015/12/17/pourquoi-fait-il-si-doux-pour-un-mois-de-decembre_4834262_1652612.html#6OC2X

      Températures dignes d’un printemps des plus agréables, neige artificielle dans les Alpes : le mois de décembre s’annonce des plus chauds, en France, mais aussi dans le monde. Et peut-être même le plus chaud depuis le début des relevés météorologiques il y a plus d’un siècle. Retour sur une anomalie de chaleur, qui interroge sur le rôle du changement climatique.
      Des températures records en France…
      Des records de températures ont été battus en France, jeudi 17 décembre. Avec 16,2 °C au Touquet, 16,2 °C à Calais, 15,6 °C à Charleville-Mézières ou encore 15,4 °C à Ouessant, le thermomètre a atteint des niveaux inégalés depuis l’année 2000. Le mercure n’est pas descendu en deçà de 12,6 °C à Boulogne-sur-Mer dans la nuit de mercredi à jeudi, du jamais vu depuis 1985.
      Une douceur « remarquable » qui perdure depuis fin octobre, à l’exception de quelques jours de fraîcheur fin novembre. « La situation est due à un anticyclone centré sur le sud de l’Europe, qui pousse les dépressions au nord, vers l’Islande, explique Marion Pirat, prévisionniste à Météo France. Des masses d’air chaud remontent alors du Maghreb vers l’Europe de l’Ouest. »
      Cette vague de chaleur devrait perdurer jusqu’à la fin de l’année. « 2015, avec une anomalie de chaleur de + 0,8 °C, se classe pour l’instant au 4e rang des années les plus chaudes en France depuis le début des relevés en 1900, derrière 2014, 2011 et 2003, précise Anne Pineaud, climatologue à Météo France. Mais si la douceur persiste, 2015 pourrait passer au 3e rang, devant 2003. Dans ce cas, les trois années les plus chaudes jamais enregistrées le seraient toutes depuis 2010. »

    • du coup faut semer plus tard (par ex. les fèves quand il y a un minimum de boue et de frais), et si cette tendance d’automnes longs et chauds se maintient/accentue, en profiter pour y développer des cultures de cycle court. peut-être une seconde récolte de patates sur une même année ?
      Si les hivers deviennent inexistants et les étés rudes, la saison de pause agricole sera peut-être bientôt l’été, comme c’est le cas en Crête.

    • Ce dont j’ai peur, c’est que le déréglement modifie les moyennes mais aussi les pics. Donc automnes+hivers plus doux en moyenne, ce qui peut retarder l’hivernation des plantes (moins de lignification par ex), mais des pics de froids soudains et intenses qui pourraient tuer les fèves comme les arbres.
      J’ai l’impression que ça va devenir la loterie, avec certains semis opportunistes qui survivront ou pas selon les années

  • Pour sa dernière émission sur #France_Inter (Il existe un endroit n’est pas reconduite à la rentrée), #Alexandre_Héraud invite #Radio_Fañch (dont la @sparf relaye régulièrement les billets d’auditeur critique de #Radio_France) et cite #Daniel_Mermet
    http://www.franceinter.fr/emission-il-existe-un-endroit-mes-adieux-a-molene

    Aujourd’hui, on met cap plein Ouest dans notre bout du bout du monde hexagonal sur l’ile de Molène en pleine mer d’Iroise juste avant Ouessant. Après, il n’y a que la mer pour tout horizon.

    Et pour aller dans cette île de 4 km de circonférence au contact de sa poignée d’habitants, on rejoint quelqu’un de très « identifié » par tous ceux qui s’intéressent au paysage radiophonique :

    Graphiste de son état, il se définit simplement comme un « passionné des ondes » ;

    Il se nomme « l’écouteur ».

    Sa passion de la radio, il l’a contractée sur les genoux de sa grand-mère écoutant ses feuilletons comme d’autres écoutaient la messe. La radio est aujourd’hui sa seule religion !

    Rien de ce qui sort du poste ne lui échappe.

    Fanch Langöet est connu pour décrypter dans son blog joliment baptisé « Radio Fanch », tous les contenus radiophoniques d’aujourd’hui.

    Le défi de notre balade d’aujourd’hui : qu’il nous conte sa passion du documentaire en tentant d’en construire un avec nous sur cette ile propice à toutes les évocations.

    http://rf.proxycast.org/1042986239147384832/13284-24.06.2015-ITEMA_20770365-0.mp3

    #audio #radio

    • Oui on a même mis le RSS du blog de Fañch pour ne louper aucun billet de cet auditeur très à l’écoute de toutes les chaînes de la maison ronde. Ca ne veut pas dire qu’on souscrit à tout aveuglément bien entendu… (et #merci @intempestive)

  • Tempête « Dirk » : FRANCE = 90 000 foyers sont privés d’électricité dans le nord-ouest
    http://www.brujitafr.fr/article-tempete-dirk-france-90-000-foyers-sont-prives-d-electricite-dans-l

    De la Bretagne au Nord, les côtes françaises essuient les assauts de la tempête « Dirk », lundi 23 décembre. Des rafales de plus de 130 km/h ont été enregistrées à la pointe du Raz et à Ouessant (Finistère). Les vents ont atteint 100 km/h à Landivisiau, Brest, Quimper (Finistère), La Hague (Cotentin), Boulogne et Calais (Pas-de-Calais). Sur le nord-ouest du pays, 90 000 foyers étaient privés d’électricité à 23 heures, selon ERDF. Alors que 23 départements au total sont placés en vigilance orange, francetv info fait le point sur les conséquences du passage de la tempête. 90 000 foyers privés d’électricité dans le nord-ouest Environ 90 000 foyers du nord et nord-ouest de la France sont privés d’électricité lundi vers 23h, selon le gestionnaire du réseau électrique (...)

    #ACTUALITES