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  • Parti libéral du Québec | L’indignation en chiffres et en aberrations
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    les casseroles du parti libéral

    1.
    Le vol du siècle : Anticosti

    La vente (secrète) de l’Ile d’Anticosti par HydroQ à Pétrolia et Junex, sous prétexte qu’il ignorait le potentiel pétrolier de 40 milliards de barils (100$ le baril = 4000 milliards $). Coincidence ? Plusieurs des membres du CA de Pétrolia et Junex sont d’ex-employés d’HQ qui ont fait la prospection, dont Érick Adam. L’ancien PDG d’HQ, André Caillé (52), siège au CA de Junex depuis 2008. Jean-Yves Lavoie, cofondateur de Junex, a travaillé à la SOQUIP de 1974 à 1980 à titre d’ingénieur pétrolier. Un autre membre du CA, Jacques Aubert, a été membre de la haute direction puis président de la SOQUIP à la fin des années 1990. Le chef des opérations de Junex, Peter Dorrins, a occupé le poste de chef de la division Pétrole et gaz d’HQ de 2003 à 2006. D’ailleurs, le porte-parole du groupe Maitres chez nous, Daniel Breton, a déposé une plainte à la SQ contre le gouvernement Charest, qu’il accuse d’avoir perpétré le « vol du siècle ». Certains économistes prétendent que l’exploitation ne se réalisera pas sous prétexte que, si c’était réellement faisable, les titres (actions) de Pétrolia et Junex grimperaient en flèche. Un rapport publié par Pétrolia démontre clairement que la baisse ou la stagnation de la valeur des titres n’est aucunement liée à la faisabilité d’exploitation, mais plutôt à de la spéculation. À la question suivante :

    "La performance du titre est-elle un mouvement spéculatif ou reflet du potentiel de la Société ?"

    Le président de Pétrolia, André Proulx, a répondu :

    "Quant à moi, si ce nétait de l’incertitude qui règne au Québec relativement aux activités pétrolières et gazières et à la réputation qu’a le Québec sur les marchés, l’action de Pétrolia aurait sans doute poursuivi sa montée. À tout le moins, elle naurait pas entrepris la descente à laquelle nous assistons depuis quelques mois. Comme je l’ai dit plus tôt, l’incertitude politique était un des facteurs expliquant la baisse du cours de notre action. Le fait est que le marché interprète les actions gouvernementales de la dernière année comme l’imposition d’un moratoire sur les activités pétrolières et gazières. D’autres ont le sentiment que le Québec est tout simplement opposé à l’exploitation de ses ressources."