city:palerme

  • Italie : Palerme, l’exception (25 minutes)
    Nathalie Georges, ARTE, le 5 octobre 2018
    https://www.arte.tv/fr/videos/084352-000-A/italie-palerme-l-exception

    En juin, il a été l’un des premiers à proposer d’accueillir l’Aquarius et ses passagers indésirables : Leoluca Orlando, le maire de Palerme, s’affiche comme l’un des plus farouches opposants à la politique migratoire du gouvernement italien. Il milite entre autres, pour la disparition du permis de séjour et la libre-circulation des personnes.

    Ces trois dernières années, la capitale sicilienne a accueilli des dizaines de milliers de migrants. Ils sont nombreux à y être restés et, parmi eux, beaucoup de mineurs isolés. Pour les prendre en charge, une multitude d’associations travaillent main dans la main avec le soutien de la mairie.

    Reportage à Palerme, où les initiatives se multiplient, à contre-courant de la politique du ministre de l’intérieur, Mateo Salvini.
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    Palerme, une renaissance (52 minutes)
    Andrea Rovetta, ARTE, le 4 décembre 2018
    https://www.youtube.com/watch?v=Oxr73Rge6Ik

    Immersion dans les ruelles de la belle Sicilienne, capitale culturelle italienne 2018, qui se défait peu à peu de l’emprise de la Mafia, et dont le maire, Leoluca Orlando, s’affiche comme l’un des plus farouches opposants à la politique antimigrants du nouveau gouvernement italien.

    Pendant des décennies, la beauté de Palerme a été occultée par la Mafia, la résignation et la pauvreté. Mais peu à peu, les choses bougent : aujourd’hui, la cité sicilienne mise sur la culture et l’innovation pour se dissocier de son image passée. Comment cette ancienne otage du crime organisé, dont les splendeurs ont survécu à des décennies d’abandon, est-elle parvenue à se métamorphoser en un creuset d’idées innovantes, lieu d’expérimentation et de réflexion ? Son maire, Leoluca Orlando, qui s’affiche comme l’un des plus farouches opposants à la politique antimigrants du nouveau gouvernement italien, a été l’un des premiers à proposer d’accueillir l’Aquarius en juin dernier. Avec d’autres, il nous guide à la découverte d’une ville foisonnante, où les initiatives se multiplient, à contre-courant de la politique du ministre de l’Intérieur Matteo Salvini.

    #Palerme #Sicile #Italie #Migrants #Leoluca_Orlando

  • « Flottille de la liberté » : Une Française détenue par Israël libérée aujourd’hui
    Par Times of Israel Staff Aujourd’hui, 15:42
    https://fr.timesofisrael.com/flottille-de-la-liberte-une-francaise-detenue-par-israel-liberee-a

    (...) A son bord, se trouvaient plusieurs personnes aujourd’hui incarcérées dans la prison de Givon en Israël, une information confirmée au Times of Israel par l’autorité des prisons israéliennes et le ministère des Affaires étrangères français.

    La porte-parole de l’autorité des prisons affirme qu’il reste actuellement sept personnes issues du Al Awda dans la prison de Givon, dont une Française, Sarah Katz.

    « Tous seront libérés aujourd’hui », le 1er juillet, explique-t-elle.

    Dans une interview, Sarah Katz expliquait avoir « vécu deux années à Gaza ».

    Du côté de l’ambassade de France en Israël on refuse de commenter « les circonstances de l’arrestation de Mme Katz ». L’ambassade explique cependant être « naturellement en contact avec les autorités israéliennes ainsi qu’avec l’intéressée au titre de la protection consulaire auquel elle a droit ».

    De source diplomatique, on précise qu’une « visite consulaire lui a (…) été rendue le lundi 30 juillet » et que « l’ambassade et le consulat général de France à Tel Aviv sont mobilisés pour lui porter assistance, dans le cadre de la protection consulaire ».

    Dans un communiqué paru sur un blog du site Mediapart, Pierre Stambul le compagnon de Sarah Katz, et coprésident de l’UJFP, précise qu’elle est la « fille de celui qui était le ‘Docteur Laffitte’ dans la Résistance, juif communiste né en Roumanie où une bonne partie de sa famille a disparu » et accuse le gouvernement français de ne pas avoir réagi à l’arraisonnement du Al Awda, alors qu’il aurait eu lieu dans « les eaux internationales par la marine israélienne à cinquante milles nautiques de Gaza ».

    L’autorité des prisons précise que si l’âge et l’état de santé d’un prisonnier sont pris en compte et peuvent modifier ses conditions d’incarcération, en aucun cas « son passé familial » ne pourrait lui servir de passe-droit.(...)

    #Flottille #Gaza

    • Piraterie en mer : Israël aborde violemment le bateau Al-Awda de Freedom Flotilla et maltraite son équipage
      31 juillet 2018 – Freedom Flotilla – Traduction : Chronique de Palestine
      http://www.chroniquepalestine.com/piraterie-en-mer-israel-aborde-violemment-le-bateau-al-awda-de-f

      Freedom Flotilla – La déclaration faite par les autorités israéliennes selon laquelle le bateau Al Awda de la Freedom Flotilla Coalition a été intercepté, pris der force et dérouté de Gaza à Ashdod [Palestine de 1948] le 29 juillet, sans incident, est fausse.

      Selon les témoignages directs que nous avons recueillis, les Forces d’Occupation Israéliennes (FOI) ont violemment attaqué notre bateau battant pavillon norvégien « Al Awda » (Le Retour) alors qu’il naviguait dans les eaux internationales.

      Avant que toutes nos communications électroniques soient coupées vers et depuis notre bateau, au moins quatre navires de guerre étaient apparus. Suite à l’envoi par radio de quelques directives radio totalement illégales à notre capitaine et face à notre insistance pour que nous ayons un droit de passage dans les eaux internationales, des soldats armés et masqués sont montés sans aucune autorisation à bord d’Al Awda.

      Ils ont agressé plusieurs participants en les frappant et en utilisant des pistolets paralysants, certains de nos participants ayant légalement tenté de résister à cette tentative de détournement, en s’appuyant sur deux jours d’entraînement à la non-violence à Palerme. D’autres participants ont également été frappés par des soldats, la « raison » invoquée ne pouvant être que l’exercice pacifique en question.

      Trois des nombreuses personnes que les soldats israéliens ont agressées étaient : le Capitaine Herman Reksten, Mike Treen et le Dr Swee Ang. Toutes ces agressions, y compris la frappe d’une chirurgienne de 69 ans, faible de constitution, franchissent une ligne qui doit faire l’objet d’une enquête et les criminels doivent être tenus responsables.

      Nous continuons d’essayer d’obtenir des preuves et nous ferons en sorte que la justice prévale.(...)

  • Pour l’abolition du #titre_de_séjour

    #Leoluca_Orlando, élu à cinq reprises maire de #Palerme, ancien député européen, est l’une des rares personnalités politiques à tenir une parole claire et nette concernant la situation migratoire : la mobilité internationale des hommes est un droit inaliénable. La « #Charte_de_Palerme » l’affirmait déjà en 2015. Il a fallu du temps pour abolir l’esclavage, il a fallu du temps pour abolir la peine de mort : il en faudra pour abolir la nécessité de détenir un titre de séjour, écrit ici dans une lettre ouverte le maire de la ville européenne la plus tournée vers l’Afrique.

    Le cours de ma vie a changé plusieurs fois. L’une d’entre elles fut le jour où j’allai voir une adolescente congolaise, très belle, qui devait avoir 13 ou 14 ans. Elle avait fui par les côtes libyennes sur une embarcation de fortune avec beaucoup d’autres migrants.
    Elle portait une jolie robe pour l’occasion et son attitude montrait qu’elle savait l’importance de ce qu’elle faisait. Elle lut une poésie en français et à plusieurs reprises sa voix fut étranglée par la tristesse et par les larmes. La poésie racontait le drame et la culpabilité de n’être pas parvenue à aider sa mère au moment de passer de leur embarcation au bateau des secours. Sa mère était morte dans ces circonstances et les mots de la poésie transmettaient toute la douleur et le désespoir de cet événement terrible qu’elle avait vécu.

    Au moment précis où la jeune fille a lu ces mots, j’ai eu le sentiment qu’ils cachaient quelque chose d’autre. Très probablement, cette jeune fille avait tué sa mère pour pouvoir survivre. J’eus alors devant moi l’image de ma petite-fille tuant sa mère, ma fille, pour sa propre survie. Et être traversé par cette pensée, ne serait-ce qu’un court instant, fut déjà terrible.

    À une autre occasion, je me trouvais sur le port comme je le fais chaque fois qu’arrive à Palerme un navire qui porte secours à des migrants. Je le fais pour leur faire sentir, tout comme aux professionnels qui s’en occupent, le respect que l’on porte aux migrants, qui sont des personnes humaines, et pour leur faire sentir que les institutions sont à leurs côtés. Dans ces situations-là, j’essaie de trouver des paroles de réconfort : « le pire est passé », « l’important est que vous soyez vivant », « à présent, vous êtes en Europe ». Tandis que je parlais avec un groupe de jeunes sur le quai, l’un d’eux était assis en silence, les yeux baissés et perdus dans le vide. Après avoir parlé avec eux un certain temps, je me suis tourné vers ce garçon et je lui ai demandé pourquoi il ne me parlait pas et ne me regardait pas. Il a levé sur moi ses yeux noirs et dans un anglais impeccable, il m’a dit : « Monsieur le maire, que voulez-vous que je vous dise ? J’ai tué deux frères pour arriver ici vivant ». J’ai pensé à ce qu’il se serait passé si mon frère avait été contraint de nous tuer, mon autre frère et moi, pour survivre.

    On croirait des récits de Dachau et d’Auschwitz : nous poussons des personnes comme nous à risquer leur vie et celle de leurs proches à cause d’absurdes réglementations sur les migrations.

    Les migrants nous poussent à nous interroger sur les #droits, pas seulement sur notre respect des droits de l’homme mais sur les droits qui sont les nôtres, les droits de tout être humain.

    Palerme est devenue, à travers ce genre d’expériences, une référence dans le monde entier en matière de culture de l’#accueil. Je suis fier d’être maire d’une ville qui adresse un message au monde et le met en demeure face aux égoïsmes européens, et pas seulement européens. Je crois qu’au nombre des droits inviolables de l’homme, il y a le droit de choisir où vivre et où mourir. Personne ne peut être contraint à vivre et à mourir, et souvent à se faire tuer, là où l’ont choisi ses parents, sans avoir été consulté sur l’endroit où il allait naître.

    Telles sont les raisons pour lesquelles, à Palerme, a vu le jour la « Charte de Palerme », présentée en 2015 lors du congrès « Io sono persona » (Je suis personne), qui propose et soutient l’abolition du titre de séjour, et promeut la #mobilité_internationale comme un droit inaliénable de l’homme. Nous ne pouvons pas permettre que des êtres humains soient torturés au nom d’un permis de séjour qui constitue, j’en suis convaincu, une nouvelle peine de mort et un nouvel #esclavage. Le système de lois et d’accords internationaux au niveau européen est aujourd’hui un système qui engendre le crime, un système criminogène qui remplit les poches d’organisations criminelles et de trafiquants d’êtres humains. Il ne sera pas facile de se libérer du #permis_de_séjour, comme il n’a pas été facile de se libérer de la peine de mort et de l’esclavage.

    La mondialisation, code culturel et économique de notre époque, a consacré le principe de liberté de circulation pour les informations, la communication, l’économie, l’argent, les moyens de transports. Mais pas pour les personnes. À l’âge de la #mondialisation, un grand nombre de mots voient leur sens changer et certains le perdent tout à fait. Pensons aux mots #État, #patrie, #identité.

    Un jeune reconnaît-il à l’État le même sens que celui que lui a donné ma génération ?

    Aujourd’hui, un jeune connaît son « village » et le monde, qu’il vit également à travers Internet. L’État est perçu comme lointain et souvent comme une limite à nos aspirations, une entrave au bonheur.

    Qu’est-ce que la patrie ? La condamnation par l’état civil à vivre là où mes parents ont décidé que j’allais naître ? Non, la patrie c’est moi qui la choisis. Ma patrie est l’Italie parce que j’ai choisi de rester et de vivre ma vie à Palerme, pas parce que ma mère et mon père m’ont fait naître en Sicile.

    Qu’est-ce que l’identité ? Est-ce une condamnation décidée par le sang de nos parents ? L’identité est tout au contraire un acte suprême de #liberté. Je suis chrétien et italien, et je pourrais choisir de devenir marocain et hindou ou allemand et musulman. Maudite #loi_du_sang, qui a provoqué des génocides terribles tout au long de l’histoire de l’humanité.

    Publié en partenariat avec l’Ambassade de France en Italie et l’Institut français d’Italie, dans le cadre du cycle de débat d’idées « Dialoghi del Farnese ».

    Leoluca Orlando

    MAIRE DE PALERME

    #villes-refuges #ville-refuge #solidarité #Sicile #Italie #esclavage_moderne #liberté_de_circulation #liberté_de_mouvement #frontières #ouverture_des_frontières
    cc @reka

  • #Palerme est un oignon
    http://liminaire.fr/photographie/article/palerme-est-un-oignon

    En arrivant à Palerme on sent la mer sans la voir. On suppose, on devine sa présence mais sans réellement la voir, jamais on ne la voit vraiment, pleinement. Elle se dérobe. Depuis l’aéroport, la route longe la mer sans jamais nous la laisser l’entrevoir de temps en temps, entre les hauts murs d’enceinte des propriétés comme une barrière entre la route et la mer. En #Ville l’impression perdure. Près du bord les avenues qui descendent vers la mer sont souvent interrompues par des immeubles construits pour (...)

    #Photographie / Ville, #Photographie, #Voyage, Palerme, #Dérive, #Regard, #Nature

  • #Italie : la coalition « Libres et égaux » veut réveiller la gauche
    https://www.mediapart.fr/journal/international/060218/italie-la-coalition-libres-et-egaux-veut-reveiller-la-gauche

    Pietro Grasso, à la tête de la coalition "Libres et égaux" le 28 janvier à Palerme (Sicile). © Guglielmo Mangiapane / Reuters. Depuis le 3 décembre, une nouvelle coalition électorale a vu le jour en Italie, en vue des législatives de mars. La coalition « #Libres_et_égaux », emmenée par l’ex-président du Sénat #Pietro_Grasso, promet une campagne ancrée à la gauche du parti démocrate, et très axée sur le travail, en réaction au Jobs Act de leur adversaire #Matteo_Renzi.

    #International #Beppe_Grillo #Luigi_Di_Maio #Massimo_d'Alema #Matteo_Salvini #Nichi_Vendola #Pierluigi_Bersani #Silvio_Berlusconi

  • En Sicile, « une chose très belle est arrivée, nous avons été envahis par les immigrés » - Libération
    http://www.liberation.fr/planete/2018/01/09/en-sicile-une-chose-tres-belle-est-arrivee-nous-avons-ete-envahis-par-les

    A Palerme, Catane et Sutera, loin de voir les migrants comme une menace, la population facilite leur intégration. Ils sont perçus comme une chance pour le sud de l’Italie, frappé par la désertification et le chômage.

    « Si vous me demandez combien il y a d’immigrés à Palerme, je ne vous réponds pas 60, 70 ou 80 000. Quiconque arrive à Palerme est palermitain. » Dans son immense bureau du Palais des aigles qu’il occupe pratiquement sans interruption depuis plus d’un quart de siècle, Leoluca Orlando, maire de la capitale sicilienne, affiche sa détermination. Le démocrate-chrétien de gauche qui a transformé en profondeur Palerme en se dressant contre la mafia et en misant notamment sur le tourisme - l’époustouflant centre historique arabo-normand a été déclaré « patrimoine mondial de l’humanité » en 2015 - revendique fièrement sa politique d’accueil des étrangers : « Palerme, qui était une ville migrante au niveau de ses monuments, est finalement redevenue migrante dans sa population. » Et de poursuivre : « L’avenir a deux noms : Google et Ali l’immigré. Google exprime la connexion virtuelle et Palerme est aujourd’hui la ville la mieux câblée et informatisée de toute la Méditerranée. Ali le migrant représente la connexion humaine. Nous voulons être une ville accueillante et moderne. »

    Secourus au large

    Malgré la crise et le chômage, la Sicile, à l’instar de Palerme, bouscule les préjugés qui voudraient que l’arrivée massive d’étrangers, conjuguée aux difficultés économiques, soit synonyme de bombe politique et sociale. « Pour un responsable politique, le thermomètre du consensus, c’est l’élection. En juin, j’ai été le seul maire d’Italie élu au premier tour, pointe Leoluca Orlando. J’ai obtenu plus de voix qu’il y a cinq ans. Je crois que les migrants nous interrogent sur ce que nous sommes en tant qu’être humains. » Cours d’italien pour les immigrés, accueil des mineurs étrangers, centres d’hébergement pour les demandeurs d’asile… La municipalité de Palerme multiplie les initiatives pour faciliter l’intégration.

    A l’autre bout de l’île, le port de #Catane, sur la côte orientale de la Sicile, est confronté depuis plusieurs années aux débarquements de bateaux chargés de désespérés. « Surtout depuis la seconde moitié de 2013 », précise le préfet adjoint Tommaso Mondello, chargé d’organiser le débarquement des migrants. Avec la fermeture de la route balkanique, l’essentiel des arrivées depuis le sud de la Méditerranée s’effectue désormais par le canal de Sicile. Les occupants des embarcations sont le plus généralement secourus au large, puis acheminés directement dans les ports de Pozzallo, Augusta ou Catane, sans passer comme autrefois par la petite île de Lampedusa. « Catane est désormais la principale porte d’entrée en Europe. Le port est plus grand, donc plus pratique pour les débarquements », souligne Mondello.

    En trois ans, près d’un demi-million de personnes sont arrivées par la mer en Italie. Environ 120 000 pour la seule année 2017. La plupart des migrants tentent de poursuivre leur voyage vers le nord de l’Europe ou sont redistribués dans d’autres régions italiennes, mais des dizaines de milliers de personnes restent chaque année sur place, en Sicile, dans l’attente d’un permis de séjour ou d’un statut de réfugié politique.

    « Le système d’accueil des migrants dans le port est bien rodé,assure le préfet adjoint. Nous coordonnons l’ensemble. On se met en contact avec les gardes-côtes pour connaître l’heure précise de l’arrivée. La préfecture avertit tous les acteurs qui participent au débarquement : police, mairie, protection civile, services sociaux, Croix-Rouge, organisations humanitaires. » Ainsi, les volontaires de la Communauté catholique de Sant’Egidio, qui s’occupent à leur arrivée des mineurs non accompagnés, sont constamment reliés par WhatsApp et prêts à tout moment à descendre au port.

    « Depuis le 10 août 2013, date du premier débarquement à Catane, notre vie a un peu changé, indique Rosaria, une jeune bénévole. Ce jour-là, en plein été, une embarcation est arrivée tout près de la plage avec, à bord, quelques jeunes. A quelques mètres de la côte, ils ont plongé et six d’entre eux se sont noyés. Cela a frappé la ville. » A ses côtés, une autre membre de la communauté, Angela Pascarella, illustre la mobilisation de la population : « A partir du 10 août, on a commencé à envoyer des messages. Nous avions besoin de couvertures, de serviettes, de nourriture. Ici c’était plein à craquer », se souvient-elle en indiquant la grande pièce de l’association située dans le cœur de Catane, à deux pas de la cathédrale Sant’Agata. « Toute la population nous a apporté quelque chose. Les Siciliens répondent présents pour l’accueil des migrants. »

    « Accueillir les vivants »

    C’est le cas de Gaetano, un fonctionnaire sexagénaire qui vient régulièrement donner un coup de main à la soupe populaire, à proximité de la gare de Catane : « Quand on voit des gens dans le besoin, on ne peut pas rester sans rien faire. Dans le passé, nous avons été des émigrés et donc nous savons ce que veut dire être accueillis dans un pays étranger. Par conséquent, on sent le besoin d’aider. Pour nous, c’est normal. Nous ne sommes pas comme certains pays du nord de l’Europe, qui comptent avec une calculatrice combien de personnes ils doivent ou non faire entrer. Nous, nous aidons le plus possible. »

    Depuis 2013, cette mobilisation ne s’est pas démentie. Une solidarité exceptionnelle s’est mise en place et s’est peu à peu structurée un peu partout en Sicile, assurée en grande partie par les associations de bénévoles mais aussi par des responsables locaux courageux. En octobre 2013, Giuseppe Grizzanti, médecin et maire du petit bourg de #Sutera, reçoit un appel de la préfecture d’Agrigente. Une embarcation a fait naufrage à proximité de Lampedusa. Il y a plus de 300 morts. Les autorités veulent savoir s’il y a de la place dans le cimetière municipal pour enterrer quelques victimes. « Nous n’avions pas de tombes disponibles, se désole le maire. Mais c’est alors que nous avons pensé qu’au lieu d’accueillir les morts, nous pourrions accueillir les vivants. D’autant qu’à Sutera, il y a beaucoup de maisons vides. »

    Après-guerre, Sutera comptait environ 5 000 habitants. Mais à partir des années 60, la petite commune perchée à 600 mètres d’altitude, a commencé à se vider de ses habitants, partis vers le nord pour participer à l’effort d’industrialisation de l’Italie. « Le quartier du Rabato, une ancienne casbah qui rappelle la présence arabe vers 1 100, était jadis l’un des plus peuplés. Il y avait au moins 500 personnes. Aujourd’hui, il n’y a pas plus de 30 familles », constate Giuseppe Grizzanti. Hussein, un jeune Pakistanais arrivé à Sutera il y a deux mois, a été accueilli dans une maison au milieu des ruelles escarpées qui font du Rabato « l’un des bourgs les plus beaux d’Italie ».

    Antidote contre le crime

    Comme pour d’autres villages du Mezzogiorno, la présence des migrants a permis de relancer la démographie, et les subventions de l’Etat pour l’accueil des réfugiés aident l’activité économique de la commune. Notamment à travers la location des maisons et le financement de l’association des Girasoli, qui gère le programme d’intégration. « Au début, nous avons hébergé quinze personnes, et puis peu à peu nous sommes arrivés à 50, détaille le responsable de l’organisation, Nunzio Viellaro. Ils viennent de Tunisie, du Sri Lanka en passant par le Nigeria, la Gambie, le Pakistan, l’Afghanistan… Grâce à leurs enfants, l’école reste ouverte. A tel point qu’en 2016, il y a eu six naissances à Sutera. Cinq étaient des enfants d’étrangers. Ils font aujourd’hui partie intégrante du village. »

    Ce que confirme Margareth, une jeune Nigériane qui vit avec ses trois enfants dans une petite maison à deux étages, dans le centre du bourg : « Ici à Sutera, c’est trop bien. Tout le monde est sympa. Ils prennent vraiment soin de nous, à 100 %. Les voisins sont fantastiques. Je veux rester ici parce que les gens y sont chaleureux et gentils. » Aucune hostilité notable parmi la population. Tout juste le garde-champêtre, Sandro, qui fait remarquer : « Pour le village c’est bien, mais il faudrait qu’ils travaillent, et ici il n’y a pas de travail, ni pour nous ni pour eux. » Margareth, elle, fait des ménages. Mais faute d’emplois sur place, les nouveaux venus seront pour la plupart condamnés, à terme, à repartir vers le nord, sur les mêmes routes que celles employées autrefois par les émigrés de Sutera. « Ils restent généralement ici quelques mois, le temps d’obtenir des papiers ou de suivre une formation, puis ils partent et sont remplacés par d’autres migrants », explique Vitellaro.

    « Les Siciliens souffrent comme nous, il n’y a pas de travail », souffle Youssef, un Algérien de 39 ans assis à la soupe populaire de Catane. Certains migrants sont exploités dans les champs agricoles, d’autres sont rackettés par la mafia, mais « il n’y a pas beaucoup de racistes en Sicile, il faut dire la vérité », insiste Youssef. Pour Orlando, la présence des migrants est un antidote contre la criminalité organisée : « Jusqu’à l’âge de 30 ans, je n’ai pas vu pas vu un seul immigré à Palerme. Parce que la mafia les repoussait. Elle a peur de la diversité. » Et de s’enthousiasmer : « Depuis que je suis maire et que la mafia ne gouverne plus la ville, une chose extrêmement belle est arrivée : nous avons été envahis par les immigrés. »

    Un sentiment partagé par le journaliste et écrivain Gaetano Basile, pour qui la présence des étrangers permet en partie à la Sicile de retrouver sa vocation de carrefour de la Méditerranée : « L’unification italienne[au milieu du XIXe siècle, ndlr] a été un désastre. Elle nous a coupés du sud : il fallait que l’on parle, que l’on s’habille, que l’on se tourne uniquement vers le nord. On est devenus comme des Savoyards. De ce point de vue, l’arrivée des migrants aujourd’hui nous fait du bien, ils font revivre des quartiers qui étaient abandonnés. Ma ville renaît grâce à eux. » Pour preuve, ajoute Basile, les marchés comme celui de Ballaro, dans le cœur de Palerme, mélangent saveurs, épices, musiques et dialectes comme du temps des Normands, des Arabes, des Juifs puis des Espagnols : « Cela permet d’imaginer ce qu’était Palerme en l’an 1 000. Vers midi, on sent les cuisines orientales, le safran, tout un tas d’odeurs qui ne sont pas les nôtres, le tout mélangé à la tomate et au basilic. Alors je me dis : Palerme est encore vivante. »
    Eric Jozsef Rome, de notre correspondant

    #immigration #accueil #hospitalité #Sicile #Palerme #méditerranée

  • Accueil des #réfugiés : de Palerme à Faux-la-Montagne, les #villes en première ligne
    https://www.mediapart.fr/journal/international/091216/accueil-des-refugies-de-palerme-faux-la-montagne-les-villes-en-premiere-li

    À Saint-Brevin-les-Pins près de Nantes, le 3 novembre 2016. © Reuters Face à des États défaillants, certaines municipalités, en France et en Europe, s’organisent pour venir en aide aux #migrants. À l’occasion du sommet sur les réfugiés organisé samedi au Vatican, Mediapart est allé à la rencontre de maires solidaires.

    #International #asile #villes-refuges

  • L’#Italie autrement...

    Entre délabrement et mouvement : Il faudrait que tout change…

    Cette semaine, « Histoire Vivante » apporte un éclairage à la situation politique de l’Italie d’aujourd’hui, une situation décryptée et expliquée par de jeunes acteurs de ce pays. Madeleine Rossi journaliste suisse free-lance en Italie nous emmène à la rencontre de quatre personnalités engagées qui se battent au quotidien pour que les choses changement dans leur pays.

    Dimanche 4 septembre 2015, vous pouvez découvrir sur RTS Deux : « Berlusconi et la mafia », un documentaire d’Olivier Toscer (France/2015) :

    « La brillante carrière politique, économique et médiatique de Silvio Berlusconi a toujours comporté sa part d’ombre. Depuis ses premiers succès dans l’immobilier jusqu’à l’avènement de ses TV commerciales, des soupçons de collusion avec la mafia ont attiré l’attention de nombreux juges. »

    Voici les détails des 5 émissions proposées par la RTS dans le cadre de son programme #histoire_vivante :
    Entretien avec #Paolo_Borrometi

    Entretien avec #Paolo_Borrometi à Rome, un journaliste sicilien dʹune trentaine dʹannées, collaborateur de lʹagence de presse Agenzia giornalistica Italia (Agi) et directeur du journal en ligne quʹil a fondé, #La_Spia (http://www.laspia.it). Licencié en jurisprudence, amoureux de son île, il vit et travaille entre Rome et la Sicile. Menacé et pris pour cible par #Cosa_Nostra, il vit sous #escorte_policière depuis août 2014. Une situation quʹil nʹaime guère évoquer, si ce nʹest avec pudeur et reconnaissance pour ses agents dʹescorte. Pourtant, il faut rappeler les menaces incessantes, dont la dernière en date, il y a quelques jours : deux cocktails Molotov soigneusement disposés de part et dʹautre de lʹarrivée de gaz de son domicile.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7042810-l-italie-autrement-1-5.html
    #mafia

    Entretien avec Giusi Badalementi

    Rencontre à Palerme avec #Giusi_Badalementi, 32 ans, tombée dans le bain de la politique dès le lycée, cette jeune femme déterminée et pugnace se bat pour la reconnaissance du Statut sicilien : thème méconnu en dehors de lʹItalie, mais essentiel à la reconnaissance dʹune forte identité sicilienne et dʹun statut dʹ#autonomie pourtant accordé à lʹîle au lendemain de la Deuxième guerre mondiale. Elle défend sa vision dʹune #politique « différente », loin des petits et grands arrangements entre privilégiés, « fils de » et autres compromissions avec la mafia. Vision dʹune #Sicile qui doit retrouver son statut dʹEtat dans lʹEtat italien, et dont la richesse et la force pourraient bien aider lʹItalie à se relever. À condition que le reste du pays cesse de mépriser ce sud soi-disant attardé...

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7042688-l-italie-autrement-2-5.html

    Entretien avec Daniele Marannano

    #Daniele_Marannano est le président du comité Addiopizzo ("adieu racket" : http://www.addiopizzo.org), fondé en 2004 par une bande dʹamis palermitains indignés par le phénomène de lʹimpôt mafieux. Enfant à lʹépoque où les juges Falcone et Borsellino ont été assassinés par la mafia sicilienne (1992), il appartient à cette génération qui a grandi avec cette « saison des massacres » et qui a eu le temps de mûrir une réflexion profonde sur les moyens dʹagir et de se rebeller contre un système criminel qui asservit toute une population. La devise de lʹassociation est dʹailleurs « une peuple entier qui paie le pizzo est un peuple sans dignité ». Aujourdʹhui, #Addiopizzo aide, suit et encourage des centaines de commerçants et entrepreneurs à sortir de cette spirale…

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7042648-l-italie-autrement-3-5.html

    Entretien avec #Fabrizio_Lelli

    Rencontre à Trani avec Fabrizio Lelli, la petite cinquantaine, professeur dʹhébreu et de littérature hébraïque à lʹuniversité de Lecce. Erudit, presque à lʹancienne, il nous livre une réflexion humaniste et non sans humour sur lʹItalie dʹaujourdʹhui, la nécessaire recherche dʹidentité dans un pays secoué par de nombreuses crises et la perte de points de repères. Avec lui, nous convoquons lʹHistoire, de Frédéric II à lʹEmpire ottoman, en passant par la littérature israélienne contemporaine et les racines hébraïques des Pouilles. Lʹensemble forme un troublant miroir de la société italienne actuelle, confrontée à lʹarrivée massive de migrants, à un modèle de société « malade » et à ses racines - les vraies - trop souvent délaissées, comme ses valeurs religieuses et identitaires.

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7042811-l-italie-autrement-4-5.html

    Entretien avec #Olivier_Toscer

    Aujourdʹhui rencontre avec Olivier Toscer, réalisateur du documentaire « #Berlusconi et la #mafia » que vous pouvez découvrir dimanche 4 septembre 2015 sur RTS Deux.

    « Berlusconi et la mafia » :

    En novembre 2013, après une condamnation définitive pour #fraude_fiscale, #Silvio_Berlusconi était déchu de son mandat de sénateur. Sa première condamnation définitive en trente-cinq ans de carrière…Des soupçons, des enquêtes, mais pendant des années, l’homme est passé au travers de tout. Etrangement. D’un revers de main, ou par un bon mot, il a réfuté chaque accusation. Et quand il n’achetait pas les juges, il modifiait les lois. En toute #impunité. Et si l’homme le plus puissant d’Italie n’avait été que l’homme de la mafia ?

    Novembre 1985. Les Français découvrent un homme d’affaires affable et charmeur, Silvio Berlusconi. En Italie, il est le roi de la #télévision_privée. A Paris, le président socialiste François Mitterrand vient de lui confier les rênes d’une nouvelle chaîne de #télévision, La Cinq. Si les pratiques financières douteuses de Berlusconi sont déjà connues du milieu audiovisuel, #Mitterrand lui, ne soupçonne pas qu’il appuie un milliardaire financé par la mafia italienne…

    Du roi de la télé-poubelle à l’aventurier qui s’est maintenu au centre de la vie politique italienne au cours de ces vingt dernières années, le destin de Silvio Berlusconi mêle tous les ingrédients d’un thriller politique à peine croyable. Ses relations incestueuses avec la mafia, son génie de la #corruption, sa guerre incessante avec l’Etat de droit et son mépris du qu’en dira-t-on, restent inégalés encore aujourd’hui, sur le Vieux Continent…

    Ce film se propose de raconter comment l’ombre de la mafia plane au-dessus de tout le parcours de ce Cavaliere qui avait cru pouvoir devenir Imperator (orgies romaines incluses).

    Au cœur de la comédie du pouvoir et dans les arrière-cuisines de l’argent sale, ce film expliquera comment le milliardaire qui se prenait pour le Jésus-Christ de la politique est peut être allé trop loin dans son ambition de faire main basse sur la troisième puissance européenne. Dans son désir fou, d’affermer tout un pays à ses propres intérêts, à son bon plaisir…

    http://www.rts.ch/docs/histoire-vivante/7042802-l-italie-autrement-5-5.html

    cc @albertocampiphoto @wizo

    • #film :
      "Berlusconi et la mafia, scandales à l’italienne"

      En février 1986, les Français découvrent un homme d’affaires au sourire charmeur et à l’aplomb inébranlable, Silvio Berlusconi. En Italie, il est déjà le roi de la télévision privée. A Paris, le président socialiste François Mitterrand vient de lui confier les rênes d’une nouvelle chaîne de télévision qu’il espère à sa main : La Cinq. Mais à l’époque déjà, la réussite du milliardaire italien est controversée et on le soupçonne déjà d’être lié à la mafia sicilienne. Au coeur de la comédie du pouvoir et dans les arrière-cuisines de l’argent sale, ce documentaire raconte comment la protection et l’argent noir de Cosa Nostra planent sur tout le parcours de Silvio Berlusconi depuis ses débuts dans l’immobilier à Milan jusqu’à sa réussite en politique en passant par son succès dans la télévision.

      https://www.youtube.com/watch?v=eSrZ1u-9t3Y

  • Algériens, Libyens et Tunisiens dans le trafic des migrants vers l’Europe
    http://www.argotheme.com/organecyberpresse/spip.php?article2600

    Deux Libyens, deux Algériens et un Tunisien, âgés de 21 à 24, ont été placés en état d’arrestation à Palerme (Italie), après leur interrogation sur le naufrage de l’embarcation qui transportait quelques 650 passagers, mercredi 5 août 2015. Plus de 200 personnes ont été noyées, après que le bateau de marchandises a pris le départ d’un port libyen et a coulé à une trentaine de kilomètres de la côte d’Afrique du nord. Relativement jeunes, ces trafiquants d’êtres humains ont été accablés par les émigrants (...)

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    #vie,parti,_politique,_agissements,_internes,_situation,_association,_organisation,_humanitaire,_intérêt_général, #Mali,sécurité,_terrorisme,_AQMI,_intervention,_ONU,_CEDEAO,_armée, #Terrorisme_,islamisme,Al-Qaeda,politique, #crise,_capitalisme,_économie,_justice,_Bourse #économie,_politique,_arts,_corruption,_opposition,_démocratie #immigration,_High-Tech,_recrutement,_Web,_Internet #fait_divers,_société,_fléau,_délinquance,_religion,_perdition #Afrique,_Monde_Arabe,_islam,_Maghreb,_Proche-Orient, #Maghreb,_Algérie,_Tunisie,_Maroc,_Libye,_Africa,_population,_société

  • Les mystères du crash d’Ustica, par Andrea Purgatori
    http://www.monde-diplomatique.fr/2014/07/PURGATORI/50612

    Il est 20 h 08, le 27 juin 1980, lorsque le DC-9 de la compagnie Itavia quitte Bologne avec cent treize minutes de retard. A son bord, les quatre membres d’équipage et soixante-dix-sept passagers, dont treize enfants. Une fois dépassée la chaîne des Apennins, il emprunte le couloir aérien Ambra 13, qui, en survolant la mer Tyrrhénienne, mène à Palerme, sa destination finale. Visibilité parfaite et communications de routine. Mais, à 20 h 59, sur l’enregistrement vocal, on entend le commandant s’adresser subitement à son second. Ce n’est en fait qu’un demi-mot : « Gua... » Peut-être : « Guarda ! » (« Regarde ! ») . Personne ne le saura. La voix s’interrompt brusquement ; le signal radar disparaît au-dessus de la petite île d’Ustica, située à soixante kilomètres de la Sicile. Le DC-9 se brise en trois morceaux et s’enfonce dans la mer, à trois mille sept cents mètres de profondeur.

  • « Beppe Grillo, c’est un #Mussolini casse-couilles »
    http://fr.myeurop.info/2014/05/12/beppe-grillo-c-est-un-mussolini-casse-couilles-13801

    Ariel Dumont

    Lors d’un meeting à Palerme, les diatribes anti-européennes et les harangues populistes de #Beppe_Grillo n’ont pas séduit ses ex-électeurs. Il est pourtant encore crédité de 25% aux élections européennes. Reportage en #Sicile.

    A deux semaines des élections europ&e lire la suite

    #Société #INFO #Italie #Union_européenne #élection #européenne #mouvement_5_stelle #parlement_européen #populisme