city:palmyre

  • En octobre dernier, la presse unanime s’enthousiasmait pour les reconstitutions 3D de Palmyre, Alep, Mossoul. J’ai beau être un professionnel de la médiation culturelle utilisant les nouvelles technologies, je me demandais à l’époque comment on pouvait se réjouir d’une façon aussi indécente en des termes tels que ceux-ci :

    – Palmyre, Alep, Mossoul... Des cités millénaires ressuscitées en 3D
    https://www.geo.fr/histoire/cites-millenaires-palmyre-alep-mossoul-et-leptis-magna-ressuscitees-en-3d-a-lima

    – Réalité virtuelle : Alep, Palmyre, Mossoul, la renaissance des cités détruites
    https://www.lci.fr/high-tech/realite-virtuelle-la-renaissance-des-cites-detruites-alep-palmyre-mossoul-210085

    – L’Institut du monde arabe fait revivre les "cités millénaires" abîmées par l’EI
    https://www.france24.com/fr/20181010-cites-millenaires-exposition-institut-monde-arabe-menace-jihadist

    – Les cités millénaires du monde arabe sauvées par des images numériques ?
    https://www.telerama.fr/sortir/les-cites-millenaires-du-monde-arabe-sauvees-par-des-images-numeriques,n584

    Et ce très poétique (et chrétien) :
    – Alep, Palmyre, Mossoul renaissent de leurs cendres grâce à la 3D
    https://www.la-croix.com/Culture/Expositions/LInstitut-monde-arabe-reconstitue-virtuellement-beaux-sites-archeologiques

    Je suppose qu’aujourd’hui, tu perçois bien mieux ce qu’il y avait d’indécent à utiliser ces termes. Imagine qu’il n’y ait plus au centre de l’Île de la Cité qu’un tas de cendres fumant, et qu’on titre, réjoui : « La cathédrale millénaire ressuscitée en 3D », « Notre-Dame, la
    renaissance de la cathédrale détruite », « L’IMA fait revivre la “cathédrale millénaire” », « La cathédrale de Paris sauvée par des images numériques ? », et fort pertinent « La cathédrale Notre-Dame renaît de ses cendres grâce à la 3D ».

    Yep mon ami, comme ce serait réjouissant : ta cathédrale tu te la roules en tube et tu te la fumes, on va te me la faire « renaître de ses cendres » grâce à des images dignes de Assassin Creed dans le casque VR de ta PS4.

  • Une guerre au profit de l’État sioniste
    par Abdel Bari Atwan –
    11 avril 2018 – Raï al-Yaoum – Traduction : Chronique de Palestine

    Trump semble avoir l’intention de lancer une guerre majeure, et le rôle d’Israël est central.

    Nous avions d’abord supposé que l’attaque que le président américain Donald Trump a l’intention de lancer sur la Syrie à tout moment serait tripartite : impliquant la France et la Grande-Bretagne aux côtés des Américains. Mais les dernières menaces d’Israël d’anéantir le régime du président Bachar al-Assad si l’Iran lance une attaque de représailles depuis le territoire syrien montrent clairement que l’État sioniste est au cœur de la nouvelle coalition dirigée par les États-Unis et jouera un rôle clé dans son agression.

    Et il n’est pas improbable que l’Iran et le Hezbollah soient aussi en tête de la liste des cibles.

    Israël a placé ses forces en état d’alerte en prévision d’éventuelles représailles iraniennes pour la mort de sept Iraniens, tués lors de la frappe de missiles israéliens sur la base aérienne T-4 syrienne près de Homs, il y a deux jours. Mais il se prépare aussi à des représailles de la Syrie et du Hezbollah en raison de son rôle central dans la prochaine agression américaine – surtout après que le ministre israélien Yoav Galant ait déclaré que le moment était venu de « tuer Assad ».

    Le président russe Vladimir Poutine a appelé Binyamin Netanyahu pour le mettre en garde contre une implication israélienne dans la prochaine guerre.

    (...)

    • Une base syrienne visée par des missiles, Moscou accuse Israël
      Reuters 9 avril 2018
      https://fr.news.yahoo.com/une-a%C3%A9rienne-larm%C3%A9e-syrienne-frapp%C3%A9e-par-des-missiles-

      AMMAN (Reuters) - Plusieurs missiles ont frappé tôt lundi matin une base aérienne de l’armée syrienne dans le gouvernorat de Homs, rapporte la télévision d’Etat syrienne au surlendemain d’une attaque chimique présumée contre la ville rebelle de Douma, dans la Ghouta orientale.

      La Russie a attribué la responsabilité de ce raid à Israël. Le ministère russe de la Défense a déclaré que deux avions de combat F-15 israéliens avaient tiré huit missiles sur la base à partir de l’espace aérien libanais. Cinq des huit missiles ont été abattus par la défense anti-aérienne syrienne, a précisé le ministère.

      La Syrie a formulé peu après les mêmes accusations, après avoir dans un premier temps pointé du doigt les Etats-Unis, qui ont démenti toute implication.

      L’Etat hébreu n’a fait aucun commentaire dans l’immédiat.

      Selon la télévision de Damas, l’attaque a visé la base de Tiyas, également appelée T-4, entre les villes de Homs et Palmyre, dans le centre du pays, et elle a fait plusieurs morts et blessés.

      L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a rapporté qu’au moins 14 personnes avaient été tuées par ces frappes, dont plusieurs combattants de diverses nationalités, allusion aux membres des milices chiites soutenues par l’Iran et alliées au régime de Bachar al Assad, qui viennent principalement d’Irak, d’Iran et du Liban.

      L’agence de presse iranienne Fars a porté à quatre le nombre de « défenseurs de sanctuaires » iraniens tués dans l’attaque menée par « les avions du régime sioniste » contre la base aérienne en Syrie. Le ministère iranien des Affaires étrangères a condamné l’attaque, parlant d’une « violation flagrante du droit international » de nature à compliquer la crise syrienne et les équations régionales.

  • Arctic Bike Ride | Frédérique Maréchal
    http://oufipo.org/arctic-bike-ride

    Rana est une jeune syrienne pensionnaire dans un collège de Damas. Face à la montée des violences, début 2015, ses parents décident de la faire revenir auprès d’eux à Palmyre. Ils vont alors devoir prendre une décision : rester au péril de leur vie ? Partir ? Et dans quelle direction ? Une fiction sonore, entre spectacle radiophonique et road-movie contemporain. Durée : 1h13. Source : Oufipo

    http://oufipo.org/IMG/mp3/mixage_ARCTIC_BIKE_RIDE.mp3

  • Regardez cette vidéo des forces spéciales russes effaçant ISIS à Palmyre !
    http://vilistia.org/archives/13833

    lundi 6 mars 2017 Avez-vous une infestation terroriste ? Appelez les Russes. Tunisiens, Libyens, regardez le travail propre et net accompli par les spetsnaz russes. Prenez-en de la graine. Chasseur d’islamo-terroriste Dans le cas de la libération de Palmyre (à … Lire la suite →

    #SYRIE_ARMEMENT

  • Spéculations sur des tensions entre Russes et Iraniens en Syrie... - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/1027470/speculations-sur-des-tensions-entre-russes-et-iraniens-en-syrie.html

    Peut-on d’ores et déjà en déduire qu’un accord russo-américain en Syrie est en vue, qui permettrait d’isoler l’Iran et de lui faire perdre les acquis enregistrés depuis la conclusion de l’accord sur le dossier nucléaire en juillet 2015 ? La source diplomatique précitée estime qu’il est encore trop tôt pour le dire, mais elle considère que sur le plan des relations entre la Russie, l’Iran et les États-Unis, rien n’est vraiment réglé. La nouvelle administration américaine devrait donc s’employer à susciter des conflits entre les Iraniens et les Russes dans le dossier syrien, misant aussi sur une certaine tension entre le régime de Damas et les Iraniens sur fond de rivalités entre Perses et Arabes. La première concrétisation de cette nouvelle tendance américaine s’est traduite par la reprise par Daech de la ville de Palmyre dans le centre de la Syrie, presque en même temps que la reprise d’Alep par les forces du régime. Pour reprendre Palmyre, les troupes de Daech ont dû traverser des dizaines de kilomètres en plein désert et l’on peut aisément se demander comment elles ont pu le faire sans être découvertes par les nombreux satellites américains qui surveillent en permanence la Syrie. Certes, la reprise par Daech de Palmyre n’est pas de nature à contrebalancer la reprise d’Alep par les forces de Damas et leurs alliés sur le plan stratégique, mais elle constitue, selon la même source diplomatique, un message clair adressé par les Américains aux Russes, selon lequel rien n’est encore définitivement acquis pour eux. En d’autres termes, il s’agit de dire aux Russes que s’ils ont enregistré une grande victoire à Alep, les Américains continuent à avoir leur mot à dire et surtout à avoir des cartes à jouer sur le terrain syrien.

  • Syrie : quel premier bilan, au lendemain de l’entrée en vigueur du cessez-le-feu ? - Moyen-Orient - RFI
    http://www.rfi.fr/moyen-orient/20161230-syrie-premier-bilan-lendemain-entree-vigueur-cessez-le-feu?ns_campaign=

    Selon la Russie, 50 000 insurgés soutiennent l’arrêt des hostilités. Les combats ont cessé sur presque tous les fronts encore actifs quelques heures plus tôt. Les canons se sont tus à l’ouest d’Alep, où de violents duels d’artillerie avaient eu lieu jeudi entre l’armée syrienne et les rebelles, dans les régions de Rachidine et de Halab al-Jadidé.

    Un calme précaire règne dans la région de Barada, à 18 kilomètres au nord-ouest de Damas. L’armée syrienne était à l’offensive dans cette région montagneuse, où se trouve la principale source d’eau qui alimente la capitale.

    Des affrontements entre les forces de Damas et des groupes rebelles ont en revanche éclaté ce vendredi près de Damas, dans la région de Wadi Barada située au nord-ouest de la capitale, a indiqué l’ONG Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Les deux parties se sont accusées mutuellement d’en être responsable, selon l’OSDH.

    Mais globalement, autour de Damas, les combats ont cessé, quelques heures après la chute de plusieurs obus, qui ont visé, entre autres, l’ambassade de Russie. Une violation de la trêve a cependant été enregistrée dans la province centrale de Hama, où des rebelles ont attaqué la ville chrétienne de Mahrada, toujours selon l’OSDH.

    En revanche, de violents combats ont opposé les troupes gouvernementales aux jihadistes dans la province de Homs, dans le centre de la Syrie. L’armée syrienne a lancé une offensive contre les combattants du groupe Etat islamique, qui tentent d’encercler une base aérienne appelée T4, située à mi-chemin entre Palmyre et Homs.

  • Les Occidentaux, ces badauds diplomatiques d’une des plus graves crises de l’après-guerre (B. Badie)
    http://www.bruxelles2.eu/2016/12/15/syrie-les-occidentaux-ces-badauds-diplomatiques-dune-des-plus-graves-cris
    Accablant mais excellent

    Humainement, les souffrances de la population d’Alep couvrent toute autre considération. Politiquement, la déroute occidentale fait l’événement tant elle est accablante. Les vieilles puissances étaient jadis tour à tour les gendarmes, les administrateurs et les arbitres d’une région où, dès 1919, elles se considéraient chez elles.

    Elles se retrouvent aujourd’hui au rang de spectateurs impuissants, badauds diplomatiques d’une des crises les plus aiguës de la scène internationale d’après-guerre. Pire encore, incapables d’agir, elles sont en partie les responsables plus ou moins conscientes du drame. Réunions au Quai d’Orsay, missions parlementaires, bons sentiments rhétoriques : tout est bon pour servir de cache-misère. Mais la débâcle est là : il va falloir la gérer…

    Un mauvais départ et une naïveté diplomatique

    Peut-être convient-il d’abord de la comprendre. Convenir que le point de départ était absurde : brandir, la main sur le cœur, qu’on ne parlerait plus jamais au dictateur incriminé. Bonne ou mauvaise sur le plan éthique, la posture relevait de l’extrême naïveté diplomatique. Elle rendait impossible toute négociation, puisqu’elle l’excluait par avance et qu’elle brandissait le résultat avant même que ne commence le débat.

    Assortie de la certitude que Bachar al-Assad ne tiendrait que quelques semaines, elle devenait l’otage d’un pari risqué digne de turfistes ou de pelousards d’occasion. Le choix était même irréaliste dès lors qu’on savait que les armées occidentales ne conduiraient aucune coalition capable d’épauler une insurrection dont on ne s’assurait ni de l’identité ni des soutiens régionaux. Il devenait carrément arrogant dès lors qu’il était perçu, à tort ou à raison, comme le prolongement d’une diplomatie « transformationnelle », c’est-à-dire visant à guider les changements de régime là où on le décide.

    L’échec de la diplomatie transformationnelle

    Cette diplomatie a échoué partout tout en faisant pourtant la réputation de l’Occident : elle s’est effondrée en Afghanistan, en Irak, en Libye ; elle s’est révélée meurtrière et source de problèmes nouveaux sans cesse plus graves. Pire encore, elle a éveillé le soupçon d’un grand nombre pour s’imposer comme une aubaine chez les plus cyniques. Les islamistes radicaux s’en sont nourris avec abondance, les puissances émergentes au souverainisme sourcilleux s’en sont inquiétées jusqu’à s’éloigner de la diplomatie de l’ancien monde tandis que la Russie de Poutine y a trouvé les choux gras de sa nouvelle diplomatie : se protéger d’un interventionnisme qu’elle n’avait pas vu venir en Libye et se présenter comme la garante des pouvoirs établis, là où tant de régimes autoritaires tremblent pour leur survie.

    S’immiscer pour imposer un autre pouvoir n’aboutit jamais

    L’équation est pourtant simple : intervenir chez l’autre pour réchauffer un pouvoir chancelant est possible, parfois gratifiant à court terme. S’immiscer pour imposer un autre pouvoir n’aboutit jamais : aucun fourgon étranger n’est assez grand pour y transporter un régime de substitution. Les puissances occidentales ont pu sauver des dictateurs, au Gabon, en République démocratique du Congo, au Tchad et ailleurs : elles ont été moins heureuses lorsqu’il s’agissait de mettre en place des formules de substitution.

    Moscou ou Téhéran avaient trop besoin de démontrer à l’Occident que celui-ci perdait la main en la matière pour faciliter une transition politique douce en Syrie. Ils ont trop besoin de démontrer que la diplomatie occidentale a définitivement perdu cette prétention d’antan pour se prêter à une concertation ouverte sur l’évolution du régime de Damas.

    Le choix dangereux des révoltes qui arrangent

    L’avenir n’est réjouissant en fait pour personne. Renforcée par son succès militaire, la coalition russo-irano-assadienne n’a pas fini le travail, tant s’en faut. Quelques heures après que François Hollande se fut réjoui des « reculs » de Daech, celui-ci avançait victorieusement vers Palmyre, tandis que la bataille de Mossoul semble s’enliser. Les actions menées vers Raqqa sont le fait d’une coalition « arabo-kurde » qui risque de provoquer l’ire d’Ankara et mettre la Russie face à des soutiens occidentaux ambigus.

    Devant de telles incertitudes, les handicaps l’emportent sur les atouts. Le jeu occidental est terriblement pauvre. Les puissances qui l’orchestrent n’ont pas d’alliés dans la région, face à une Turquie incontrôlable et une Arabie saoudite des plus complexe. Elles n’ont plus de leviers, tant la méfiance des uns et l’incrédulité des autres viennent à les affaiblir. Appuyant certaines dictatures et choisissant les révoltes qui les arrangent, elles ne savent pas construire une diplomatie réellement en prise avec les réalités sociales régionales ; piégées par leurs échecs, elles ont du mal à atteindre les tables de négociation, à l’exception des États-Unis que la Russie recycle partiellement pour lui servir de faire-valoir…

    Les impasses des uns, le bonheur des autres

    La Russie, quant à elle, a mangé son pain blanc : elle a pu montrer sa force, ce dont elle rêvait pour revenir dans le jeu. Il lui faut maintenant montrer que cette force est convertible en capacité politique. Mais il ne suffit plus de faire d’Assad un nouvel Husak ou un Gomulka d’après 1956. Ce temps est terminé et cette résistance des dynamiques sociales risque bel et bien de faire le jeu du troisième larron incarné par les entrepreneurs islamistes les plus radicaux. « Voilà pourquoi votre fille est muette » et comment les impasses des uns font le bonheur des autres : il serait temps d’y penser…

  • L’aviation russe porte 64 frappes pour empêcher Daech d’entrer à Palmyre
    https://www.crashdebug.fr/international/12808-l-aviation-russe-porte-64-frappes-pour-empecher-daech-d-entrer-a-pa

    En tout cas, depuis que Vladimir Poutine a décidé d’intervenir au Moyen Orient, on peut dire que les choses bougent...

    (c) Sputnik. Mikhail Voskresensky

    Les forces syriennes appuyées par l’aviation russe ont repoussé cette nuit toutes les attaques des djihadistes sur la ville.

    Les avions russes ont porté cette nuit 64 frappes contre les terroristes, leurs positions, leurs colonnes ainsi que leurs entrepôts, coupant ainsi court à leur tentative de pénétrer dans Palmyre, a annoncé dimanche matin le ministère russe de la Défense.

    « Au cours de la dernière nuit, les troupes gouvernementales syriennes soutenues par l’aviation russe ont repoussé toutes les attaques des terroristes contre Palmyre », a indiqué le ministère dans un communiqué.

    « Les terroristes ont activement fait usage de voitures (...)

    #En_vedette #Ça_s'est_dit_par_là... #International

  • Des vestiges pillés à Palmyre confisqués aux Ports francs de Genève RTS - ats/jgal - 2 Décembre 2016
    http://www.rts.ch/info/regions/geneve/8210347-des-vestiges-pilles-a-palmyre-confisques-aux-ports-francs-de-geneve.html

    Le Ministère public genevois a confisqué neuf biens culturels provenant notamment de la cité antique de Palmyre en Syrie. Ces vestiges archéologiques entreposés aux Ports francs de Genève provenaient de pillages.
    Les pièces seront restituées aux Etats d’où ils proviennent, annonce vendredi le Ministère public genevois dans un communiqué. En attendant, ils seront confiés au Musée d’art et d’histoire pour être exposés.
    Deux-bas reliefs funéraires et une tête de prêtre coiffé de sa tiare viennent de Palmyre. Ils sont datés du Ier au IIIe siècle de l’ère chrétienne. Selon le Ministère public, la disparition de ces biens culturels représenterait une perte irrémédiable tant pour le patrimoine des Etats d’origine que pour le patrimoine mondial.


    Cinq objets, dont deux stèles anthropomorphes et une stèle à inscription quatabanite proviennent du Yémen. Une tête d’Aphrodite provient de Libye et caractérise l’hellénisation de l’Afrique du Nord. Ces vestiges sont datés du 4e siècle au 1er siècle avant l’ère chrétienne. La plupart des biens ont été expédiés en Suisse du Qatar. Une des stèles est partie des Emirats arabes unis.
    Des objets repérés grâce à des contrôles douaniers
    La procédure qui a permis d’aboutir à la confiscation de ces biens a été longue. Ces objets ont été entreposés aux Ports francs entre 2009 et 2010, indique le Ministère public qui ne fait aucun commentaire sur l’identité de celui ou ceux qui les ont stockés. En avril 2013, un contrôle des douanes fait apparaître un soupçon de provenance illégale de ces biens.

    En janvier 2015, les douanes contactent l’Office fédéral de la culture qui mandate un expert pour confirmer l’authenticité de ces vestiges. Suite à une dénonciation des douanes fin février 2016, une procédure pénale pour infraction à la loi sur le transfert des biens culturels est ouverte en mars 2016.

    Un procureur mène les investigations. L’épilogue intervient le 22 novembre dernier, quand le Ministère public genevois ordonne la confiscation des neuf objets séquestrés aux Ports francs. A noter qu’aucune interpellation n’a eu lieu et que la procédure pénale a été classée.

    #Suisse #Qatar #ports_francs #trafic #Libye

  • La réplique de l’arc de triomphe de la ville de Palmyre, entrée du Temple de Baal (dieu à qui on offrait des sacrifices d’enfants), a belle et bien été érigée le 19 septembre dernier à l’extérieur de l’hôtel de ville de New York, au coeur du quartier financier, ce qui permet aux citoyens, travailleurs et touristes "d’entrer" dans l’arche
    http://www.brujitafr.fr/2016/10/la-replique-de-l-arc-de-triomphe-de-la-ville-de-palmyre-entree-du-temple-d

    Le titre semble hallucinant, mais tout ceci est pourtant vrai. Nous mêmes avons eu du mal à comprendre de quoi il s’agissait tellement cela semble surréaliste. Le New-York Times a rapporté qu’a... A recreation of Palmyra’s Arch of Triumph was unveiled...

  • محمد بلوط : طعنة أميركية للجيش السوري : الأهداف والتوقيت : : الصفحة الرئيسة | جريدة السفير
    http://assafir.com/Article/1/510531

    Résumé très libre d’un article de Mohammad Ballout sur le « bombardement par erreur » de Deir-Ezzor.

    L’erreur technique est impossible. La doctrine US (et française d’ailleurs, y compris après les attentats sur son sol) est qu’aucun raid aérien contre Daesh ne doit pouvoir servir à l’armée syrienne. En l’occurrence, le raid a eu lieu sur une position stratégique qui permet à quelques milliers de soldats syriens, appuyés par des milices populaires locales, de tenir la ville de Deir-Ezzor, au coeur d’une région tenue par Daech et ravitaillée par voie aérienne.
    Ce n’est d’ailleurs pas la première tentative US pour affaiblir les forces du régime syrien dans le nord. Il y a déjà eu des actions à Hassaka, cette fois-ci en coordination avec les forces kurdes.

    Pour ce qui est des explications, elles sont à rechercher au sein des dissensions US entre militaires et diplomates. Le timing tient également à la proximité d’un assaut irakien sur Mossoul, conjointement à une tentative de la part des forces de la « Résistance » pour libérer Deir-Ezzor de son encerclement par Daesh en reconstituant l’axe terrestre Téhéran-Bagdad-Damas-Beyrouth. Il y a encore la crainte de la part des USA que la trève permette à l’armée syrienne de nouveaux assauts comme cela a été le cas la fois précédente à Palmyre et au nord de Lattaquié (l’avancée sur Palmyre, qui pouvait conduire les Syriens jusqu’à Deir-Ezzor, avait été contrée alors par une opération, se terminant en fiasco, à Abou Kemal au printemps dernier). Stratégiquement, l’idée (ancienne) consiste encore à réduire la présence du régime syrien dans les provinces de l’Est avec leurs ressources économiques. Enfin, le but du raid consiste naturellement à torpiller l’accord russo-US avant qu’il n’entre dans sa seconde phase, laquelle implique des raids contre le Jabhat al-Nosra, avec pour conséquence d’ôter à la rebellion syrienne toute capacité militaire réelle.

  • LE POINT DE VUE DE GEORGES CORM – LES GRANDES PROBLÉMATIQUES DU MOYEN-ORIENT AUJOURD’HUI. PREMIÈRE PARTIE
    http://www.lesclesdumoyenorient.com/Le-point-de-vue-de-Georges-Corm-Les-grandes-problematiques-du-

    LE POINT DE VUE DE GEORGES CORM – LES GRANDES PROBLÉMATIQUES DU MOYEN-ORIENT AUJOURD’HUI. SECONDE PARTIE
    http://www.lesclesdumoyenorient.com/Le-point-de-vue-de-Georges-Corm-Les-grandes-problematiques-du-

    ... cette histoire de #sunnites et de #chiites est aussi montée de toutes pièces. Là encore on a des documents américains qui montrent très bien que quand le gouvernement américain a réalisé qu’il s’embourbait en Irak sans atteindre ses objectifs de changements de régime en Syrie et en Iran, il a dit qu’il allait faire feu de tout bois pour attiser la rivalité sunnites-chiites à l’échelle régionale. Vous avez un article de Seymour Hersh formidablement documenté sur ce sujet. Du côté des #Arabes eux-mêmes, je parlais avant d’une dynamique d’échec qui s’est instaurée à partir des années 60, maintenant c’est une dynamique d’autodestruction.

    L’#Arabie_saoudite porte une responsabilité très lourde. Dans le story-telling (ou récit canonique consacré) qu’on a dans les médias et même dans beaucoup de productions académiques, on nous dit que tout cet islamisme radical a été produit par les Républiques laïques totalitaires. C’est une thèse absurde quand on connaît la généalogie de ces mouvements qui sont à rattacher à la politique de l’Occident et à la montée en puissance de l’Arabie saoudite, qui n’est pas séparable du #wahhabisme, lequel wahhabisme a prêché lui-même la violence depuis la fin du XVIII° siècle. Ce n’est même pas une école reconnue parmi les quatre écoles juridiques musulmanes. Le hanbalisme, l’école la plus rigoureuse parmi celles-ci, à laquelle les Saoudiens disent être rattachés, ne va pas aussi loin que le wahhabisme.

    Toute cette destruction du patrimoine, y compris islamique, le wahhabisme l’a pratiquée dès son apparition. A La Mecque, les vieux quartiers où le Prophète a vécu ont été détruits pour construire à la place des hôtels de luxe. Les Bouddhas de Bamiyan détruits par les Talibans, les dégâts archéologique faits à Mossoul et à Palmyre par le prétendu Etat islamique, de même que la destruction du buste d’al-Moutanabbi en Syrie, le grand poète de l’Islam classique, aujourd’hui les ravages sur le sublime patrimoine architectural du Yémen faits par l’Arabie saoudite : tout cela ressort de la même dynamique wahhabite, couverte et légitimée par les interventions des membres de l’#OTAN, sous la direction des #Etats-Unis.

  • Tiens une analyse pas entièrement fausse et partisane sur la Syrie. Et c’est sur France 24 :
    https://www.youtube.com/watch?v=MOc7RoARYuE

    Quelques inexactitudes, cependant :
    – la 1ère trêve ne concernait pas Alep. Là il y avait plutôt un accord tacite de retenue qui a de fait mis fin à la tentative d’encerclement d’Alep par le régime
    – la position officielle des russes n’est pas que tous les groupes « rebelles » doivent être listés comme terroristes, mais comme le précise plus exactement Wassim Nasr après, les Russes considèrent ainsi tous les groupes qui sont associés à al-Nousra, et ce d’ailleurs en accord avec la résolution 2254 - ce que tout le monde semble oublier ! - dont ils ont accepté récemment que la formulation maximale soit revue à la baisse dans le nouvel accord de cessation des hostilités (tout en souhaitant que JAI et Ahrar soient listés comme terroristes) : http://seenthis.net/messages/488350

    Enfin c’est tout de même moins orienté que ce que l’on entend d’habitude...

    • Pas inintéressant non plus, dans Libération, Balanche imagine Deïr az-Zour en point de jonction des forces soutenues par la Russie et de celles soutenues par les Américains ("SDF" dont YPG) contre Da’ich. Ca semble aussi un appel pour une plus grande entente entre Russes et Américains et ce qu’elle permettrait (briser les communications Mossoul-Raqqa de Da’ich).
      L’article développe un scénario, présenté comme tel et certes pas impossible, mais il a surtout l’avantage de rappeler le sort de la plus grande ville assiégée en Syrie et de la nombreuse population civile qui s’y trouve encore, ainsi que des durs combats entre l’armée syrienne et Da’ich - tu sais ces deux larrons qui s’entendent secrètement... - qui ont lieu en ce moment :

      Deir el-Zor : un pont russo-americain contre l’EI ?
      http://www.liberation.fr/debats/2016/05/17/deir-el-zor-un-pont-russo-americain-contre-l-ei_1453256
      Morceaux choisis :

      La situation de la population et de l’armée syrienne, encerclée à Deir el-Zor par l’Etat islamique (EI), au nord-est de la Syrie, est de plus en plus critique. La ville ne peut plus être ravitaillée que par les airs. L’EI accentue sa pression pour reprendre la totalité de la ville avant que l’armée syrienne n’ait réussi à rouvrir la voie terrestre depuis Palmyre. Car il serait pris en tenaille dans le nord-est syrien entre l’armée syrienne et les Kurdes, qui progressent vers Deir el-Zor depuis Hassaké. La jonction des YPG kurdes [branche armée du Parti de l’union démocratique kurde syrien, ndlr] avec l’armée syrienne couperait les communications de l’EI entre Raqqa et Mossoul.

      Et :

      Mais les assauts répétés de l’EI rendent la situation très précaire à Deir el-Zor. Après un an de siège, les 100 000 habitants de l’enclave ne survivent que grâce aux parachutages de nourritures, car l’aéroport militaire n’est plus accessible aux avions-cargos. L’accentuation des pressions de l’EI sur Deir el-Zor ces derniers mois s’explique par les différents revers qu’il subit face à l’armée syrienne à Palmyre et à l’est d’Alep, mais également vis-à-vis des Kurdes au nord de Deir el-Zor.

      A noter que cette tribune est le résumé de cet article que Balanche avait publié sur le site du WINEP :
      http://www.washingtoninstitute.org/policy-analysis/view/the-battle-for-deir-al-zour-a-u.s.-russian-bridge-against-the-i
      Plusieurs passages ont été supprimés dans l’article pour Libération, dont notamment celui-ci qui soulignait que la reprise des combats à Alep et Lattaquieh a entraîné l’annulation de l’offensive du régime pour réouvrir la route Palmyre-Deïr az-Zour :

      Retaking Palmyra was a relatively simple step in the wider, more complicated offensive to break the siege around Deir al-Zour. Led by the capable regime officer Gen. Suhail al-Hassan, efforts to open up the road from Palmyra have been slow. The resumption of fighting in northeastern Latakia and Aleppo forced the army to withdraw some of the troops intended for the Deir al-Zour campaign, and while General Hassan could still reach the city with limited forces, he cannot secure a 300-kilometer corridor without reinforcements.

      Pour mémoire cette reprise des combats à grande échelle a été inaugurée par l’offensive d’al-Nousra et de groupes qui se sont alliés à elle au sud d’Alep (offensive de Tall al-’Eiss), comme noté ici il y a plus d’un mois : http://seenthis.net/messages/475842

  • Pendant que le FDS prépare trois fronts pour essayer de reprendre le fief de Raqqa l’EI isole en partie Palmyre

    Daech coupe une route stratégique de ravitaillement entre Homs et Palmyre
    https://fr.sputniknews.com/international/201605111024899554-homs-palmyre-route-strategique-daech

    Daech a coupé mardi une route stratégique d’approvisionnement entre les villes syriennes de Homs et Palmyre, quelques semaines après que l’armée a repris le contrôle de la cité antique.

    La route coupée par l’EI est « la route principale entre Homs et Palmyre mais elle n’est pas la seule, il y en a d’autres » entre les deux villes, a déclaré le chef de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), Rami Abdel Rahman.

    #EI
    #Syrie
    #Palmyre

  • Les discussions sur la #Syrie ont failli imploser

    Le principal groupe d’opposition syrienne a quitté, lundi 18 avril, la table des négociations pour manifester son mécontentement face à la détérioration de la situation sur le terrain, tant au niveau du respect de la cessation des hostilités qu’au niveau humanitaire. Mais il a décidé de poursuivre les discussions de son hôtel, à #Genève, hors du Palais des Nations. L’envoyé spécial de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, s’est dit prêt à effectuer la navette entre les différentes délégations. Chronique d’une après-midi sous haute tension.

    http://www.lacite.info/onu-geneve-internationale-/discussions-syrie-bord-implosion
    #conflit

    • De Mistura a réussi à maintenir le principe des pourparlers et de la cessation des hostilités dans l’agenda international. Ce principe permettra peut-être le retour effectif à des pourparlers et à la cessation, ultérieurement.
      En attendant, dans les faits sur le terrain militaire :
      – offensive rebello-alQaïdesque au sud d’Alep
      – offensive rebello-alQaïdesque à Lattaquieh et contre-offensive du régime
      – reprise des combats au nord d’Hama
      – offensive du régime autour d’Alep (par le nord-est)
      – abandon officiel (report ?) par le régime de son projet d’offensive contre Da’ich de Palmyre vers Deïr az-Zour et redéploiement de troupes stationnées à Palmyre vers Lattaquieh et Alep : http://en.abna24.com/service/middle-east-west-asia/archive/2016/04/19/748412/story.html

    • Rafistolages et piques diplomatiques après le coup d’éclat de l’opposition syrienne

      Le négociateur de Damas, Bachar Jaafari, a qualifié de « numéro hollywoodien » la décision du HCN, principale branche de l’opposition, de quitter le palais de l’ONU à Genève. Mais il a également insisté sur la formation d’un gouvernement d’union nationale. Pour sa part, le HCN conditionne son retour au respect du cessez-le-feu et de l’accès humanitaire. Sur le terrain, des améliorations sont annoncées.

      https://www.lacite.info/onu-geneve-internationale-/rafistolages-diplomatiques-syrie-onu

  • Syrie : des documents de l’Etat Islamique retrouvés à Palmyre
    http://www.franceculture.fr//emissions/le-choix-de-la-redaction/syrie-des-documents-de-l-etat-islamique-retrouves-palmyre
    Palmyre a été reprise fin mars par l’armée syrienne aidée par l’aviation russe. Et l’on y découvre des carnets de notes, des cours, des listes de noms, abandonnés par des membres de l’État Islamique alors qu’ils étaient chassés.Reportage de Valérie Crova.
    https://www.franceculture.fr/cruiser-production/2016/04/ed463d9f-f9b4-4de5-b687-d2a165b64c4a/x510_1copieb.jpg.pagespeed.ic.wHBcLr1baN.webp
    #syrie #daech #terrorisme #palmyre #géopolitique #photos #radio_reportage
    http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12009-12.04.2016-ITEMA_20959254-0.mp3

  • Scarlett Haddad dans l’OLJ commente le rapport commandé par la Commission des Nations Unies pour l’Asie occidentale (ESCWA), mais qui ne sera pas rendu public, démontrant des conséquences catastrophiques pour la société syrienne des sanctions :
    L’efficacité des sanctions économiques imposées à la Syrie en question OLJ / 01.04.16
    http://www.lorientlejour.com/article/978618/lefficacite-des-sanctions-economiques-imposees-a-la-syrieen-question.

    Il faut rappeler que concernant la Syrie, l’Onu n’a pas imposé de sanctions économiques, celles-ci viennent essentiellement de l’Union européenne et des États-Unis. Selon le rapport, les sanctions économiques imposées à la Syrie sont considérées comme les plus dures jamais décidées contre un pays. Elles concernent à la fois les produits importés par la Syrie ainsi que le système financier et bancaire sans parler des avoirs de certaines personnalités liées au régime. Selon un diplomate occidental qui suit de près le dossier syrien, lorsque ces sanctions économiques ont été décidées, elles étaient destinées à accélérer la chute du régime syrien en causant une crise économique sans précédent et une pression populaire sur le régime pour hâter son effondrement, en plus des développements militaires. Force est de constater que cinq ans après le déclenchement de la guerre en Syrie et malgré les multiples pronostics annonçant régulièrement sa chute imminente, le régime syrien est encore là et parvient même à enregistrer des victoires militaires sur le terrain, dont la dernière en date est la reprise de la ville de Palmyre et de ses environs. [...]
    D’après le rapport, les conditions de vie des 10 millions de Syriens ayant besoin d’aide à l’intérieur du territoire syrien ont donc été aggravées par les sanctions économiques qui étaient principalement destinées à affaiblir le régime. L’enquête effectuée par l’auteure de l’étude, sur le terrain et auprès des ONG internationales qui sont actives en Syrie, ainsi qu’auprès des agences relevant de l’Onu, montre que les sanctions économiques imposées à la Syrie ont rendu très difficile l’assistance humanitaire, notamment dans le domaine du financement et du transport des fonds. À cause de l’embargo, les banques peuvent difficilement faire des virements vers la Syrie et l’argent doit prendre des chemins complexes qui d’une part sont plus coûteux et d’autre part favorisent un système de corruption, sans parler des questions sécuritaires. En réalité, les restrictions financières imposées à la Syrie ont largement affaibli le secteur bancaire de ce pays et elles ont aussi ralenti l’enthousiasme des donateurs. De plus, comme les États-Unis ont classé la Syrie parmi les États qui sponsorisent le terrorisme, les produits américains ne peuvent pas être introduits en Syrie ou ont besoin pour cela d’une autorisation spéciale. Ce qui constitue un processus difficile et compliqué. Les médicaments américains ne peuvent ainsi pas être vendus en Syrie, tout comme les pièces de rechange des appareils de dialyse par exemple. Au point que la plupart des hôpitaux syriens ne peuvent plus à l’heure actuelle traiter les malades ayant besoin de ce traitement.
    Il faut aussi signaler que la guerre féroce qui se poursuit depuis cinq ans dans le pays a entraîné d’énormes destructions dans les différents secteurs, qu’il s’agisse des transports, des communications, des installations sanitaires, de la production électrique, etc. En résumé, le constat au sujet de l’impact des sanctions économiques sur l’aide humanitaire est qualifié de négatif, ces sanctions ayant affaibli la population, alors que le régime syrien est toujours en place.

    • Et une fois de plus, on pourrait se demander pourquoi on utilise à chaque fois les mêmes méthodes (je veux dire : largement documentées et donc aux effets parfaitement prévisibles), qui sont au mieux contre-productives par rapport aux objectifs que nous prétendons vouloir atteindre…

  • Pourquoi le silence de David Cameron autour de Palmyre ? (The Independent -Sunday 27 March 2016) — Robert FISK
    http://www.legrandsoir.info/pourquoi-le-silence-de-david-cameron-autour-de-palmyre-the-independent

    La récupération par l’armée syrienne de Palmyre, la ville romaine de l’impératrice Zénobie, constitue la plus grande défaite militaire de l’État Islamique depuis près de deux ans. Et nous sommes silencieux. Les méchants auraient-ils gagné ? Sinon, ne devrions-nous pas tous célébrer la victoire ?

    Moins d’une semaine après que les âmes perdues du « califat islamique » aient détruit la vie de plus de 30 êtres humains innocentes à Bruxelles, nous devrions, n’est-ce pas ? Nous devrions applaudir la défaite militaire la plus écrasante de l’histoire de l’EI. Mais non. Les maîtres en noirs des exécutions ont fui Palmyre ce week-end ; Obama et Cameron sont demeurés aussi silencieux que les tombes dans lesquelles l’EI a envoyé tant de leurs victimes. Celui qui a abaissé notre drapeau national en l’honneur du roi trancheur de têtes d’Arabie Saoudite (je parle de David, bien sûr) n’a pas dit pas un mot.

    Et voici que l’armée syrienne, soutenue, bien sûr, par la Russie de Vladimir Poutine, jette les clowns de l’EI hors de la ville, et nous ne prononçons pas un seul mot de félicitation.

    Lorsque Palmyre est tombée, l’an dernier, nous avons prédit la chute de Bachar al-Assad. Nous avons ignoré les interrogations de l’armée syrienne : pourquoi, si les Américains détestaient tant l’EI, ne les bombardent-ils pas ? Pourquoi ne détruisent-ils pas les convois suicides qui ont percé nos lignes de front ? Pourquoi n’attaquent-ils pas l’EI ?

    « Si les Américains voulaient détruire l’EI, pourquoi ne les ont-ils pas bombardés quand ils les ont vus ? » m’a demandé un général de l’armée syrienne, après la défaite de ses soldats à Palmyre ; son fils avait été tué en défendant Homs. Ses hommes avaient été capturés puis décapités dans les ruines romaines. Le responsable syrien en charge des ruines romaines (auxquelles nous tenions tant, souvenez-vous) a été lui-même décapité. L’EI a même remis ses lunettes sur sa tête décapitée, pour le plaisir. Et nous sommes restés silencieux.

    Poutine a remarqué cela, et en a parlé, et prédit la reprise de Palmyre. Son aviation a attaqué l’EI – contrairement à l’aviation américaine – en soutien à l’avancée de l’armée syrienne. J’ai souri lorsque j’ai lu que le commandement américain avait revendiqué deux frappes aériennes contre l’EI autour de Palmyre dans les jours qui ont précédé sa reprise par le régime Syrien. Cela vous dit clairement tout ce dont vous avez besoin de savoir quant à la guerre américaine contre « le terrorisme ». Ils veulent détruire l’EI, mais pas trop.

    Au final, ce fut donc l’armée syrienne et leurs camarades du Hezbollah, Iraniens et Russes qui chassèrent les meurtriers de l’EI de Palmyre, et qui pourront, peut-être, reprendre la ville de Raqqa, devenue la capitale de l’EI. J’ai écrit à plusieurs reprises que l’armée syrienne décidera de l’avenir de la Syrie. S’ils saisissent Raqqa - et Deir el-Zour, où le front Al-Nusrah a détruit l’Eglise commémorant le génocide arménien en jetant les os des morts de 1915 dans les rues - Je vous promets que nous serons encore silencieux.

    Ne sommes-nous pas censés détruire l’EI ? Oubliez ça. C’est le travail de Poutine. Et d’Assad. Priez pour la paix. Voilà de quoi ils parlent, n’est-ce pas ? Et Genève. Où est-ce exactement ?

    Robert Fisk

  • La reprise de Palmyre, début du processus pour couper en deux le territoire de l’EI - Scarlett HADDAD - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/978236/la-reprise-de-palmyre-debut-du-processus-pour-couper-en-deux-le-terri

    La victoire de l’armée syrienne et de ses alliés avec l’aide de l’aviation russe à Palmyre constitue un tournant dans le cours de la guerre en Syrie qui se prolonge depuis 5 ans. Des sources proches du régime syrien révèlent que la prise de Palmyre est le premier pas concret vers la reconquête du nord-est de la Syrie.

    Selon ces mêmes sources, la prochaine étape sera concentrée sur la reprise de Deir ez-Zor à la frontière avec l’Irak, pour couper en deux le territoire de l’organisation État islamique. D’une part, cette démarche est destinée à porter un coup dur à l’EI qui bénéficie actuellement d’une large portion de territoire entre la Syrie et l’Irak et, d’autre part, ce serait un message clair sur le maintien des frontières géographiques actuelles, en Syrie, en Irak et dans la région en général. Les mêmes sources révèlent qu’il y a encore deux localités importantes, Sakhna et al-Qaryatein, avant la prise de Deir ez-Zor où 250 000 civils sont encerclés par l’EI. Dans cette ville, il y a aussi une importante garnison de l’armée syrienne et un aéroport militaire dirigé actuellement par un général druze de l’armée qui attendent de faire la jonction avec les autres régions contrôlées par les forces du régime. Cette garnison ainsi que les habitants civils sont ravitaillés par air depuis le passage de la région sous le contrôle de l’EI.

  • إبلاغ عواصم عربية بمضمون « خطة ثلاثية » لروسيا وأمريكا لحسم العملية السياسية في سوريا | القدس العربي Alquds Newspaper
    http://www.alquds.co.uk/?p=507911

    Rumeurs autour d’une recette russo-étasunienne pour résoudre la crise syrienne. Pour ce que ce dit : 1) des élections fiables ; 2) une nouvelle Constitution ; 3) une présidentielle ensuite où il vaudrait mieux que Bashar ne se présente pas pour les USA, mais les Russes ne sont pas d’accord [Quant aux Syriens qui sont dans le pays, curieusement on peut imaginer qu’ils plébiciteraient leur actuel président, surtout après une telle guerre "victorieuse".]

    لتوجه المحدد، نظرياً وعلى الورق حتى الآن يتحدث عن المبادرة وفي أسرع وقت ممكن لتنظيم انتخابات عامة في سوريا تفرز برلماناً منصف التمثيل، تشارك فيه جميع الأطراف، على أن تنظم هذه الانتخابات بدلاً من تلك التي يتحدث عنها النظام السوري بعد تعهد موسكو بمنعه من الاستفراد بإجراء الانتخابات والحرص على وجود مؤسسة برلمانية تمثيلية مقنعة للمعارضة المسلحة وتمثل الفئات الإجتماعية جميعها.
    حسب الورقة المقترحة روسياً وأمريكياً الانتخابات ينبغي أن تحظى بالرعاية «الأممية» وتجري تحت رقابة وإشراف المؤسسات الدولية وهي خطوة توضع مسودة خاصة لخطواتها ومراحلها التفصيلية.
    الخطوة الثانية ستكون «وضع دستور جديد» يعكس توازنات القوى الجديدة في المؤسسات التمثيلية التي تنتج عن انتخابات ذات مصداقية قد لا تعجب المعارضة ولا النظام ولكنهما لا يملكان الطعن بحيثياتها أو التشكيك بنتائجها.
    وضع دستور جديد ينظم آلية الحكم سيكون الخطوة التي ستسبق الخطوة الثالثة والأخيرة والمتمثلة كما تم إبلاغ العاصمة الأردنية عمان وهي وضع آلية لانتخابات رئاسية يتصور الفرقاء أن الرئيس بشار الأسد شخصياً يمكنه المشاركة فيها وإن كانت الولايات المتحدة لا زالت تفضل تدخل موسكو للحيلولة دون مشاركته في هذه الانتخابات التي ستقود لرئيس دولة يعمل بصلاحيات منقوصة وبحكومة تمثل أغلبية برلمانية كاملة الصلاحيات.

    De fait, Damas annonce que les élections quelque peu bousculées qui étaient prévues, seront un peu repoussées...

    #syrie

    • @gonzo : en tout cas, les signes d’une entente au moins relative entre Poutine et Obama se multiplient ces derniers temps, ce qui rend ces rumeurs plausibles :
      – cessation des hostilités qui tient bon an mal an - et qui a permis la victoire à Palmyre
      – le « testament » politique #Obama_doctrine où Barack prend publiquement ses distances avec les « intérêts sectaires étroits » de ses alliés au Moyen-Orient
      – le fait qu’Obama a récemment snobé Erdogan : http://www.wsj.com/articles/turkish-president-faces-a-cool-reception-in-u-s-visit-1459114068

      Obama turns down one-on-one meeting with Erdogan at nuclear summit, reflecting concerns about key ally’s crackdowns on dissent, Kurdish insurgents

      – et enfin il se dit que l’aviation américaine a participé symboliquement à la bataille de Palmyre (une à deux « frappes » aériennes selon les sources).
      Le site du Centcom revendique d’ailleurs une frappe :


      https://t.co/rJeWyC44BH
      (via twitter Wassim Nasr)

    • Scarlett Haddad écrit à propos d’une entente Obama/Poutine :
      http://www.lorientlejour.com/article/978236/la-reprise-de-palmyre-debut-du-processus-pour-couper-en-deux-le-terri

      Des sources qui suivent de près le dossier syrien estiment d’ailleurs que les Russes et les Américains, et en particulier Vladimir Poutine et Barack Obama, sont pressés de parvenir à un accord avant la fin du mandat de l’actuel président américain pour créer un fait accompli qui ne pourrait plus être remis en question par une nouvelle administration, quelle que soit son appartenance politique.
      Le projet pour les prochains mois serait donc de porter un coup dur à l’EI et de trouver un accord politique entre le régime et l’opposition qui comporterait l’intégration sous une forme ou une autre des différentes factions armées non terroristes au sein de l’armée syrienne après l’adoption d’amendements constitutionnels et l’établissement d’un agenda pour la reconstitution du pouvoir politique à travers des élections, avant l’automne.
      Cet accord, s’il était trouvé, devrait être par la suite officialisé par une résolution du Conseil de sécurité. Ce qui devrait permettre de le verrouiller et de rendre difficile le fait de le contourner, comme croient pouvoir le faire certaines parties régionales qui misent sur un changement de ligne politique avec l’élection d’un nouveau président aux États-Unis. Par conséquent, les Russes et les Américains devraient aplanir les dernières oppositions au règlement en préparation au cours des prochains mois.

      Et Elijah Magnier dans une série de tweets le 27 mars :
      https://twitter.com/EjmAlrai/status/714127024659558400
      Assad will have to go through reforms before August. The war is still ongoing. #AQ is still a strong player in Syria.
      https://twitter.com/EjmAlrai/status/714128441763868672
      If conditions inappropriate, only postpone it for a month or2. USA & Russia (not revealing agreement) are putting pressure on all
      https://twitter.com/EjmAlrai/status/714127674948587520
      Change of constitution with sharing power as a first set, Parliamentary election as a second step. Prep for Presidential election
      https://twitter.com/EjmAlrai/status/714129095806812166
      The UN will be a key. But first, the Cease-fire must be acceptable for all. Only #AQ/#JN is still standing in d way

  • Pourquoi Da’ich n’a pas fait sauter Palmyre avant de battre en retraite ?
    Bien sûr le site est miné, technique habituelle de Da’ich pour ralentir la progression des forces adverses et augmenter leurs pertes. Mais on a parlé à Palmyre de la volonté de Da’ich de faire exploser tout le site au cas où il risquait d’être repris.
    Fausse information et propagande de guerre, ou bien il y a une explication raisonnable ?

    On peut déjà lire deux réponses à cette question :
    1 - un dispositif électromagnétique russse a empêché l’allumage à distance des charges explosives.
    Moon of alabama :
    http://www.moonofalabama.org/2016/03/syria-how-the-palmyra-victory-changes-the-narrative.html

    One important part of liberating Palmyra was the use of Russian electronic warfare equipment to interfere with electromagnetic signals around Palmyra. The Islamic State rigged the ruins with improvised explosive devices but was unable to remotely detonate them.

    2 - Lizzie Phelan, journaliste de RT, 1ère journaliste à parcourir Palmyre reprise - prunch ! -, rapporte les propos du commandant de l’unité Souqour al-Sahra selon lesquels Da’ich n’aurait pas eu le temps et a été pris par surprise : https://www.instagram.com/p/BDjUBUHyq5l

    Desert Hawks Brigadier General says ISIS didn’t have time to react to the offensive and blow up the ruins, they were caught by surprise by powerful attack from several fronts

    L’explication 2 paraît un peu courte. Si c’était vraiment le projet, on peut supposer qu’en plus de deux semaines le dispositif aurait pu être installé. Du coup, jouer sur la surprise en priant pour que ça suffise et que les hommes de Da’ich n’ait pas le temps de mettre à feu le dispositif me paraît être un risque insensé pour une opération préparée depuis plusieurs semaines.

    Et rien n’étaye pour l’instant l’explication 1...

    • Selon E.J. Magnier qui, manifestement, vient de se rendre à Palmyre, c’est en fait à la fois l’explication 1 et 2 :
      https://twitter.com/EjmAlrai/status/715487929733230592

      Ruins were boobytrapped. All signal electronic interference were disrupted before the attack on ruins. Infantry was also fast

      En passant Spetsnaz (forces spéciales russes) présentes au sol lors de la bataille de Palmyre :

    • Selon RT :
      https://www.rt.com/news/337969-isis-palmyra-mines-documents

      “During our offense we encountered several explosive devices that were hidden in the ground that were supposed to be activated in an electro-mechanical way once you pass through them,” a soldier from the engineer corps told RT. “The explosion was designed to engage infantry and combat vehicles traveling on unpaved roads.”
      Besides infesting approaches to the city with mines, residential quarters were also trapped with explosives, which turned the whole town into a huge “delayed action mine.”
      “At least 3,000 explosive devices were installed in the city,” the sapper explained to RT. He said ISIS created an almost invisible interconnected network, partially hidden under hard paved roads, which could blow up the entire city.
      One of the two independent triggers is manual and can be activated by an ISIS agent. The second one is automatic and was connected to the urban grid to set off series of explosions as soon as the electricity supply returns.
      The Syrian security forces were able to save the city of Palmyra after receiving intelligence just in time to prevent detonation. The army also sent out special interference signal to prevent terrorist from setting off the chain reaction.

  • Nicolas Hénin en prend pour son grade sur twitter.
    En effet l’ex-otage de Da’ich, devenu expert télévisuel en jihadisme, déclarait le 26 mars au Figaro :
    http://www.msn.com/fr-fr/actualite/monde/syrie-la-bataille-de-palmyre-se-fait-avec-lappui-des-forces-sp%C3%A9ciales-russes/ar-BBqXYN5

    La réalité de la situation à Palmyre reste mystérieuse, tant les rapports du terrain qui émanent de sources proches du régime syrien, et de sources favorables aux rebelles et aux djihadistes, sont contradictoires. « On se bat plus sur Twitter qu’à Palmyre », estime Nicolas Hénin, journaliste spécialiste de la Syrie, et ancien otage de l’Etat islamique. « Nous sommes en pleine guerre psychologique. Les annonces de la chute de la ville sont prématurées. Il est clair que Daech est dans une position incofortable à Palmyre, mais relayer les annonces de sa reprise par le régime est de l’intoxication », accuse le journaliste.

    Et le 27 mars Palmyre était prise...

    Twitter F. Pichon : https://twitter.com/Fred_Pichon/status/714596302898782208
    Twitter G. Mlabrunot : https://twitter.com/Malbrunot/status/714710045280350213 (RT de Pichon)

    Nicolas Hénin est un des « experts » à avoir affirmé avec le plus d’acharnement que Assad et Da’ich étaient de connivence et que la seule manière de faire reculer Da’ich était de faire tomber Assad. Le journaliste est régulièrement invité sur les plateaux TV.
    Il semble qu’il ait été victime de la propagande de Da’ich sur les réseaux sociaux qui niait la réalité des avancées du régime depuis plusieurs jours.
    M. Hénin devrait peut-être apprendre à croiser ses sources. Les comptes pro-régime les plus connus (al-Masdar news par ex.) documentaient quasiment heure par heure l’avancée des forces du régime depuis plusieurs jours, cartographiant les différentes collines prises sur des cartes, avec selfies de soldats syriens à l’appui ! Et ce n’était pas un hasard. La victoire de Palmyre était prévue (y compris publiquement par Poutine) et on voulait lui donner de l’exposition, y compris dans ses phases préparatoires.
    Par exemple le 13 mars sur seen this : http://seenthis.net/messages/469639

  • Les avancées militaires du régime syrien depuis l’intervention russe - L’Orient-Le Jour
    http://www.lorientlejour.com/article/977863/les-avancees-militaires-du-regime-syrien-depuis-lintervention-russe.h

    L’armée syrienne a reconquis du terrain depuis l’intervention militaire dans le conflit de la Russie, alliée du régime de Bachar el-Assad.
    Au bord de l’effondrement après une série de revers cuisants à partir de mars 2015, les forces du régime ont repris dimanche la ville de Palmyre au groupe jihadiste Etat islamique (EI) et avancé dans plusieurs provinces depuis l’entrée en action des avions de combat et hélicoptères russes le 30 septembre 2015.