city:pino

  • Le soutien du « Wall Street Journal » à Bolsonaro au Brésil s’inscrit dans la tradition du quotidien
    https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/10/16/le-soutien-du-wsj-a-jair-bolsonaro-s-inscrit-dans-une-tradition-ultradroitie

    Un éditorial assure que le candidat d’extrême droite ne représente pas une menace. Le journal économique avait défendu avant lui Pinochet.

    La tradition veut qu’un éditorial soit emblématique d’une prise de position graduelle du journal dans lequel il est publié. Celui du 10 octobre paru dans l’auguste quotidien économique et très conservateur Wall Street Journal ne semble pas déroger à la règle.

    Dans ce texte intitulé « Brazilian swamp drainer », que l’on pourrait traduire en français par « le Brésilien qui assèche le marécage », sous-entendu le marécage politicien, le comité éditorial du journal new-yorkais a ouvertement soutenu le candidat d’extrême droite à la présidentielle, Jair Bolsonaro.

    Rédigées dans un style direct, dru, ne répugnant ni aux raccourcis ni aux grosses ficelles, ces quelques lignes ont déclenché depuis une semaine moult remous sur les réseaux sociaux, avec certaines saillies du type : « Marine Le Pen le trouve toxique », en référence à la récente prise de distance de la présidente du Rassemblement national, « pas le WSJ ».

    Dans son éditorial, le quotidien assure que le capitaine parachutiste de réserve, « un populiste conservateur » selon le WSJ, ne représente pas une menace pour le Brésil, quatrième plus grande démocratie au monde. Il ne dit mot en revanche sur le fait que le candidat a défendu la dictature militaire (1964-1985), nommé un général à la retraite à ses côtés ayant évoqué l’éventualité d’un coup d’Etat militaire moderne et promis de donner carte blanche à l’armée et à la police pour tirer à vue sur des criminels. Rien non plus sur ses outrances répétées à l’égard des femmes, des homosexuels et des Noirs.

    Le programme de Haddad comparé aux mesures de Chavez

    « Après des années de corruption et de récession, peut-on lire, des millions de Brésiliens semblent penser qu’un outsider est exactement ce dont le pays a besoin. Peut-être qu’ils en savent plus que les réprobations internationales. » Une façon de rappeler, à sa manière, le score écrasant du candidat Bolsonaro au premier tour de la présidentielle, le 7 octobre, avec 47 % des voix contre 29 % à Fernando Haddad, son adversaire du Parti des travailleurs.

    Ce dernier, toujours selon le quotidien, aurait pour but de réécrire la Constitution afin d’y inclure la possibilité de recourir à une Assemblée constituante « sur le modèle vénézuélien ». Le candidat désigné par l’ancien président Luiz Inacio Lula da Silva, aujourd’hui incarcéré, souhaiterait aussi, d’après l’éditorial, réformer les règles de promotions militaires en donnant plus de pouvoir au président. Autant de propositions, s’alarme le WSJ, sorties tout droit de « l’agenda de Hugo Chavez », l’éternelle bête noire du quotidien.

    A contrario, le nouveau poulain brésilien du journal ne « propose pas de changer la Constitution » mais promet de restaurer la présence des policiers dans les centres urbains et ruraux, « où la loi ne règne plus ». Surtout, assure le quotidien financier, le conseiller économique et bras droit de Bolsonaro, Paulo Guedes – que le journal curieusement ne mentionne pas nommément – affirme vouloir, une fois au pouvoir, « vendre des parts du géant pétrolier public Petrobras, déréguler au maximum l’économie et réduire la dépense publique ». La messe est dite. Le choix assumé.

    Des odes à Pinochet, Fujimori et Videla

    Chose étrange, cet éditorial en faveur de l’actuel homme fort du Brésil a un air de déjà-vu. On se souvient d’un texte de 1980, resurgi dans les réseaux sociaux ces derniers jours et intitulé « Les Chiliens votent l’extension du pouvoir de Pinochet, assurant la continuation de la libre entreprise ». Le dictateur chilien venait de remporter un référendum sur la Constitution lui permettant de prolonger son mandat de huit ans. Mais une plongée rapide dans les archives du journal renvoie à un goût prononcé pour toute sorte de politiciens autoritaires d’une certaine droite dure et d’extrême droite, surtout d’Amérique latine.

    Dans une liste éclairante, réalisée par le Huffington Post, on retrouve non seulement les articles du WSJ regrettant la mort de l’ancien dictateur chilien en 2006 (« Il a pris le pouvoir lors d’un coup d’Etat en 1973, mais il a finalement créé un environnement propice aux institutions démocratiques » ou « Il est responsable des morts et des tortures qui ont eu lieu sous son égide, mais si Salvador Allende avait réussi à transformer le Chili en un autre Cuba, beaucoup plus auraient pu mourir ») mais aussi ceux, bienveillants, sur le Péruvien Alberto Fujimori et le dictateur argentin Jorge Rafael Videla.

    Pour Fujimori, on apprend du WSJ que « le style autoritaire » pourrait être excusé, car « on peut affirmer que sous sa direction, le pays s’est en fait frayé un chemin vers la modernité ». Pour l’Argentin, le journal avait qualifié la guérilla opposée au dictateur de « terroristes », un terme utilisé par la junte. La liste n’est pas exhaustive.

  • Presentación del libro “Los mundos diversos del Inca Garcilaso y la Academia actual” – La reina de los mares
    https://reinamares.hypotheses.org/16685

    Le 29 Janvier , il est apparu au Hall multiséculaire V de l’ Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (AECID) le livre intitulé « Les différents mondes de l’ Inca Garcilaso et l’Académie actuelle » Fermin del Pino et Amalia Iniesta, les chercheurs les habitués de cette bibliothèque. La présentation a été convoquée par la bibliothèque hispanique (AECID)avec la collaboration de l’ Ambassade du Pérou en Espagne.

  • Congrès de sénologie, accès internet bloqué

    Dijon 2016
    Cancer du sein : désescalades et prises en charge de précision

    http://senologie.tv/dijon-2016/plenieres

    Pour le prochain congrès, on pourrait proposer
    « Ouvrir les données scientifiques, un enjeu médical majeur dans la prise de décision des femmes. »

    En attendant, on se contentera des titres …

    TRAITEMENT LOCORÉGIONAL DES LÉSIONS INFILTRANTES À FAIBLE RISQUE : OÙ EN EST-ON DES DÉSESCALADES ?
    Tumeurs bifocales : peut-on faire un traitement conservateur ?
    Yann Delpech (Paris)
    Tumeurs plurifocales infiltrantes : peut-on faire un ganglion sentinelle ?
    Sylvia Giard (Lille)
    Ganglion sentinelle métastatique : peut-on éviter un curage axillaire ?
    François Golfier (Lyon)
    Récidives mammaires en territoire irradié : place d’un second traitement conservateur - Point de vue du chirurgien
    Pascal Bonnier (Marseille)
    RÉSULTATS DE L’OBSERVATOIRE PRACCIS (ÉTUDE NATIONALE SUR LES CANCERS CANALAIRES IN SITU)
    RÉSULTATS DE L’OBSERVATOIRE PRACCIS (ÉTUDE NATIONALE SUR LES CANCERS CANALAIRES IN SITU)
    Bruno Cutuli (Reims)
    LEÇON CHARLES-MARIE GROS
    Innovation et politique de santé
    Laurent Degos (Paris)
    TRAITEMENTS ADJUVANTS DES LÉSIONS À FAIBLE RISQUE : OÙ EN EST-ON DES DÉSESCALADES ?
    Peut-on se passer d’un traitement systémique pour une tumeur HER2 surexprimée/amplifiée ?
    Nadine Dohollou (Bordeaux)
    Jusqu’où est-il licite d’aller dans la désescalade des indications d’hormonothérapie adjuvante ?
    Sylvain Ladoire (Dijon)
    CANCER DU SEIN : L’AMBULATOIRE À TOUT PRIX ?
    Introduction
    Serge Uzan (Paris)
    Jusqu’où peut-on aller en chirurgie ambulatoire ?
    Philippe Rouanet (Montpellier)
    Comment organiser les traitements oncologiques médicaux en ambulatoire ?
    Olivier Trédan (Lyon)
    LÉSIONS INFILTRANTES À HAUT RISQUE : OÙ EN EST-ON DES PRISES EN CHARGE DE PRÉCISION ?
    Tumeurs triples négatives - Identification de biomarqueurs permettant l’utilisation de thérapies ciblées
    Suzette Delaloge (Villejuif)
    Tumeurs surexprimant/amplifiant HER2 - Traitements anti-HER2 (en dehors du trastuzumab) : quelles perspectives en adjuvant ?
    Renaud Sabatier (Marseille)
    Tumeurs surexprimant/amplifiant HER2 - Existe-t-il un sous-groupe à risque qui pourrait bénéficier d’une modification de la durée de traitement par trastuzumab ?
    Xavier Pivot (Besançon)
    Tumeurs luminales - 10 ans d’hormonothérapie : quelle hormonothérapie ? Quel bénéfice ? Pour quelles patientes ?
    Anne Lesur (Nancy)
    Tumeurs luminales - Tumeurs luminales non-HER2 : nouvelles orientations thérapeutiques : mTOR inhibiteurs, inhibiteurs CDK4-6
    Paul-Henri Cottu (Paris)
    Optimisation du contrôle locorégional - Irradiation de la chaîne mammaire interne : quel bénéfice ? Pour quelles patientes ?
    Christophe Hennequin (Paris)
    BILAN D’EXTENSION : POURQUOI NE SUIVONS-NOUS PAS LES RECOMMANDATIONS ?
    Quelles sont les recommandations ? Pourquoi ne les suivons-nous pas ?
    Catherine Uzan (Paris)
    Doit-on orienter les modalités du bilan d’extension en fonction du profil moléculaire de la tumeur ? - À qui et pourquoi ?
    Henri Roché (Toulouse)
    Doit-on orienter les modalités du bilan d’extension en fonction du profil moléculaire de la tumeur ? - Comment ? - Imagerie nucléaire
    Olivier Humbert (Nice)
    Doit-on orienter les modalités du bilan d’extension en fonction du profil moléculaire de la tumeur ? - Comment ? - Biologie moléculaire
    Jean-Yves Pierga (Paris)
    COMMUNICATIONS LIBRES
    B.06 : La radiothérapie mammaire tangentielle irradie-t-elle l’aire du ganglion sentinelle ? Étude prospective unicentrique
    Charline Gillard (Nice)
    B.09 : Le transfert des analyses en panel de gènes pour les cancers héréditaires du sein et de l’ovaire vers le diagnostic : quelles sont les implications pour la prise en charge des patients et de leurs familles ?
    Laurence Faivre (Dijon)
    C.02 : Repérage des ganglions axillaires suspects en échographie par le noir de charbon et corrélation avec les ganglions sentinelles dans le cancer du sein
    Claire Chapellier (Nice)
    C.09 : Identification du ganglion sentinelle (GS) dans les cancers opérables du sein par la technique SENTIMAG©
    Rémy Salmon (Paris)
    D.04 : Cancer du sein : comment améliorer sa sexualité grâce à l’Education Thérapeutique du Patient ?
    Baptiste Sauterey (Angers)
    SURVEILLANCE DES FEMMES ASYMPTOMATIQUES À HAUT RISQUE DE CANCER DU SEIN : OÙ EN EST-ON DES DÉSESCALADES ?
    Haut risque génétique - Qu’est-ce que le haut risque ? Est-il surévalué ?
    Laurence Faivre (Dijon)
    Haut risque génétique - Le bilan d’imagerie annuel n’est-il pas plus néfaste que bénéfique ?
    Anne Tardivon (Paris)
    Antécédent de lésions frontières - Quelles sont réellement les lésions frontières à surveiller ?
    Vincent Lavoué (Rennes)
    Antécédent de lésions frontières - Surveillance mammographique annuelle : peut-on faire moins ?
    Isabelle Doutriaux-Dumoulin (Nantes)
    COMMUNICATIONS LIBRES SÉLECTIONNÉES
    A.05 : PODIUM : première enquête nationale sur les recommandations et les déterminants psychosociologiques et physiques de la pratique de l’activité physique en oncologie et en hématologie
    Thomas Ginsbourger (Neuilly-sur-Seine)
    B.04 : Analyse descriptive d’une cohorte prospective d’accès au test Oncotype DX® en situation de “Vie réelle”
    Nadine Dohollou (Bordeaux)
    B.08 : Évaluation de l’hétérogénéité intra-tumorale, de la reproductibilité et leur impact dans les échantillons de cancer du sein évalués par Prosigna™ : résultats d’une étude prospective d’impact de la décision et une étude castémoins
    Rouzier Roman (Saint-Cloud)
    C.01 : Mastectomies en ambulatoire : réduction maximaliste de l’hospitalisation. Évaluation du parcours de soins et enquête de satisfaction
    François Dravet (Nantes, Saint Herbalin)
    C.12 : Faisabilité de la technique du ganglion sentinelle après chimiothérapie néoadjuvante dans le cancer du sein avec atteinte ganglionnaire axillaire prouvée : résultats de l’étude nationale multicentrique GANEA 2
    Cécile Loaec (Nantes, Saint Herbalin)
    D.02 : Travail de nuit, travail posté : facteur de risque du cancer du sein ?
    Julie-Charlotte Benabu (Strasbourg)
    E.12 : Étude de cohorte prospective non randomisée, évaluant la survie globale à 5 ans avec ou sans chimiothérapie, chez des patientes présentant un cancer du sein avec un test indiquant un haut risque de rechute (Mammaprint®)
    Pino Cusumano (Liège, Belgique)
    MALADIE MÉTASTATIQUE : OÙ EN EST-ON DES PRISES EN CHARGE DE PRÉCISION ?
    Meilleure caractérisation de la maladie métastatique - Imagerie métabolique : place de la TEP au fluoro-oestradiol et de la TEP au trastuzumab ou au pertuzumab marqué dans la prise en charge du cancer du sein métastatique
    Alexandre Cochet (Dijon)
    Traitements de précision - Place de la radiothérapie stéréotaxique dans la maladie oligométastatique
    Céline Bourgier (Montpellier)
    Traitements de précision - Faut-il proposer un traitement locorégional du sein dans la maladie métastatique et lequel ?
    Rémy Salmon (Paris)
    BÉNÉFICES DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE (Session en présence de Lili Sohn, auteure de “La guerre des tétons”)
    Conférence “Cancer du sein et bénéfices d’une activité physique adaptée”
    Bruno Cutuli (Reims)

  • Venezuela infos | En Occident il y a bien longtemps que la gauche n‘ose plus parler de démocratiser la propriété des médias. Les grands groupes privés imposent leur image du monde au service public et… balisent l’imaginaire de la gauche. Comme le Venezuela construit une démocratie participative et bat les records en nombre d’élections, les grands médias personnalisent le processus : « Chavez ceci », « Maduro cela », « populiste », « dictateur », « iranien ». Ceci est le journal d’une révolution, aux antipodes de l’AFP ou de Reuters.
    https://venezuelainfos.wordpress.com

    Je ne comprends pas pourquoi Maduro ne se dépêche pas d’adopter la constitution de l’Arabie Saoudite pour faire plaisir au gouvernement états-unien (Julien Assange)

    • Venezuela. L’opposition sort groggy du scrutin
      https://www.humanite.fr/venezuela-lopposition-sort-groggy-du-scrutin-639786

      Leopoldo Lopez, l’une des figures de l’opposition et l’homme clé de la stratégie américaine. Son parcours : violence, détournement et tentative de coup d’État.
      Caracas (Venezuela), envoyé spécial.
      À la veille du scrutin vénézuélien, le vice-président américain, Mike Pence, s’est fendu d’un appel téléphonique à Leopoldo Lopez, l’une des figures de l’opposition, pour le féliciter de « son courage et sa défense de la démocratie vénézuélienne ». Mais qui est Lopez ? Une gueule de Brad Pitt latino ou un Delon aux traits gras, comme on voudra, genre voyou beau gosse. Ce qu’il semble effectivement être, son CV comportant des accusations de corruption, de coups, d’incitation à la violence, et même de tentative de coup d’État. Déclaré coupable par la procureure générale de l’époque, Luisa Ortega, en 2014, il a écopé, en 2015, d’une condamnation à treize ans et neuf mois de détention, et se trouve actuellement en résidence surveillée, extrait de sa prison récemment pour raisons de santé. Il a reçu le soutien de « démocrates » aussi célèbres que le Mexicain Felipe Calderon, dont la guerre de la drogue a fait 100 000 morts, ou le milliardaire chilien proche de Pinochet, Sebastian Pinera.

      De droite, Leopoldo Lopez l’a toujours été. Et il aime l’argent. Né en 1971, diplômé aux États-Unis, il est rentré au #Venezuela pour travailler, de 1996 à 1999, dans la compagnie pétrolière PDVSA, où il va se faire remarquer : une enquête conclut que Lopez a « volé de l’argent et a pratiqué le trafic d’influence », ce qui lui a permis de détourner de l’argent pour financer son mouvement. Il sera suspendu, mais peu lui importe. Il est vrai que sa position et ses idées politiques lui ont permis de rencontrer beaucoup de monde. Évidemment, avec l’élection de Chavez, il va s’affirmer comme l’un des fers de lance de l’opposition. À partir de 2002, il se rend souvent à Washington, où il rencontre la famille Bush et visite l’International Républican Institute (IRI), qui fait partie du National Endowment for Democracy (NED, dotation nationale pour la démocratie), qui va injecter des dizaines de millions de dollars dans les groupes d’opposition au Venezuela, dont celui de Lopez, Justice First (la justice d’abord, sic). En 2002 toujours, Leopoldo Lopez fait partie de la marche de l’opposition venue s’affronter avec les partisans d’Hugo Chavez qui manifestaient devant le palais présidentiel de Miraflores. Une expédition punitive, préméditée, qui se soldera par la mort de douzaines de personnes. Le but était de justifier le coup d’État et le kidnapping de Chavez. On ne s’étonnera donc pas de savoir que, de 2000 à 2008, Lopez a été le maire du riche quartier de Caracas, Chacao. L’un des quartiers les plus violents ces derniers jours pour s’opposer à l’élection de la Constituante.

      https://www.humanite.fr/leopoldo-lopez-un-delinquant-de-premiere-soutenu-par-washington-639611

  • Frédéric Chatillon n’est-il qu’un conseiller en musicologie de Marine Le Pen ? - L’Express
    http://www.lexpress.fr/actualite/politique/elections/frederic-chatillon-n-est-il-qu-un-conseiller-en-musicologie-de-marine-le-pe

    Frédéric Chatillon est toujours présent dans la campagne de 2017 de Marine Le Pen.

    Facebook/Frédéric Chatillon
    Mis en examen le 15 février dans l’affaire des comptes de campagne du FN, l’ancien dirigeant du GUD et prestataire de services du Front national semble toujours jouer un rôle important, qu’il n’entend pas détailler, dans la campagne du parti.

    « Animateur d’atelier mixologie et conseiller en musicologie, spécialité Pino d’Angio », un chanteur populaire italien. Quand on lui demande quel rôle il joue dans la campagne présidentielle de Marine Le Pen pour la présidentielle, Frédéric Chatillon esquive. « Je suis également titulaire d’un doctorat sur Eros Ramazzotti », ajoute-t-il, quand on insiste. L’ami des années fac de Marine Le Pen, ancien pilier du très radical GUD et prestataire de services du FN depuis le milieu des années 90 ne semble pas enclin à en dire vraiment davantage.

    LIRE AUSSI >> Frédéric Chatillon, l’ami qui encombre Marine Le Pen

    Il faut dire que les juges ne semblent pas partager son humour. Et en matière de mixologie, c’est plutôt le cocktail détonnant d’amitiés politiques et de business juteux qui semble être sa spécialité. Soupçonné d’avoir surfacturé, à la tête de la société Riwal, des « kits de campagne » obligatoires aux candidats aux législatives, il a été renvoyé en correctionnelle pour faux, escroqueries, abus de biens sociaux.
    Bien visible aux meetings de Marine Le Pen

    Il a aussi été mis en examen le 15 février, pour abus de biens sociaux dans le cadre d’une information judiciaire ouverte le 9 novembre 2016 par le parquet de Paris pour « escroqueries » et « abus de bien sociaux » lors des élections de 2014 (municipales, européennes et sénatoriales) et de 2015 (départementales). Les juges d’instruction soupçonnent Riwal, longtemps prestataire principal de la communication électorale frontiste, d’avoir accordé un crédit au FN via Jeanne, un micro-parti, soupçonné par la justice d’être une coquille vide abritant une société commerciale. Or, les personnes morales n’ont pas le droit de contribuer au financement des partis politiques. Une autre enquête, encore au stade préliminaire, a été ouverte début novembre concernant les régionales de 2015.

    Bref, à chaque scrutin, le nom sulfureux de Frédéric Chatillon apparaît dans le radar de la justice. Pas de quoi faire de l’intéressé un pestiféré au parti. Lors des « Estivales » de Fréjus en septembre 2016, il s’était laissé voir publiquement jusqu’à aller en salle de presse. Rebelote aux « Assises présidentielles » de Lyon les 4 et 5 février où Frédéric Chatillon était encore présent, ainsi que son acolyte Nicolas Crochet, un expert-comptable lui aussi mis en examen dans le volet 2012 de l’affaire Jeanne.
    Un contrôle judiciaire qui s’impose à lui

    A Lyon au début du mois, Frédéric Chatillon assumait encore auprès de L’Express « vérifier des choses purement techniques » dans la campagne. Sans plus de précisions. A Fréjus, en septembre, se livrant à quelques journalistes, il indiquait qu’il pourrait être « salarié » en son « nom propre » par Marine Le Pen et donner des « conseils sur la forme, sur la technique, sur la cohérence web/print, sur l’adaptation des supports, sur les livraisons dans les temps ».
    Frédéric Chatillon, à l’antenne de BFMTV (Capture d’écran).

    Frédéric Chatillon, à l’antenne de BFMTV (Capture d’écran).

    Dailymotion/BFMTV

    C’est que Frédéric Chatillon n’est pas libre de faire ce qu’il veut. Un contrôle judiciaire lui interdit « de poursuivre, en tant que dirigeant de la société Riwal ou Erer [la société-mère de Riwal, détenue par Frédéric Chatillon], quelque relation commerciale que ce soit, directe ou indirecte, avec le FN dans le cadre des élections ». « Personne n’est dupe. Il détourne les obligations du contrôle judiciaire mais reste formellement dans les clous » en n’agissant pas officiellement au nom de Riwal, estimait en septembre une source proche de l’enquête. « Il joue avec le feu mais sait très bien être borderline. »
    « Ce sont toujours les mêmes qui sont en piste »

    Un jeu avec le feu qui commence à donner quelques sueurs froides en interne. « On ne nous les montre pas mais nous savons que ce sont toujours les mêmes qui sont en piste sur le matériel », glisse à L’Express un membre du comité stratégique de Marine Le Pen au sujet de Frédéric Chatillon et de son proche, Axel Loustau, trésorier de Jeanne. Ulcéré par le rôle présumé que l’ancien « gudard » joue toujours dans la mécanique FN, ce cadre dit avoir « engueulé » Marine Le Pen à ce sujet. « Elle m’a répondu : ’c’est un fournisseur’ », raconte-t-il. Si la candidate du FN n’entend pas se passer de lui, « c’est parce qu’elle ne veut pas donner l’air de reculer ». « Il a prouvé un certain nombre de compétences, ça veut dire qu’on a besoin de lui », justifie un autre cadre frontiste, proche, lui, de Frédéric Chatillon.

    #PhoneStories #Linfiltré #FN

  • Vol #MH17 : existence d’un accord secret de confidentialité sur les résultats de l’enquête - Wikistrike
    http://www.wikistrike.com/2015/01/vol-mh17-existence-d-un-accord-secret-de-confidentialite-sur-les-resulta

    Suite à la réunion du 4 décembre, l’Eurojust a communiqué sur le fait que la Malaisie allait rejoindre le JIT [Joint Investigation Team], omettant de préciser que sa participation ne deviendra effective que lorsque la Malaisie signera un accord spécifique (jusqu’ici toujours pas officialisé), comme l’a révélé de son côté la police malaisienne.

    Le 30 août 2014, Giulietto Chiesa et Pino Cabras ontrévélé sur Megachip etPandoraTV.it l’existence d’un accord passé le 8 août entre les quatre États composants le JIT (Hollande, Ukraine, Australie et Belgique) ; cet accord prévoit un droit de véto sur la divulgation des informations et des résultats de l’enquête.

    Je n’arrive pas à savoir si la Malaisie est maintenant effectivement associée à l’enquête ou si, 6 semaines après l’acceptation de principe, on en est toujours au même point, à savoir l’obligation de souscrire aux conditions de (non) divulgation, préalablement à son admission effective. Ce qu’apparemment elle s’obstine à refuser…

  • Le champ des baleines | Lémi (Article11)
    http://www.article11.info/?Le-champ-des-baleines

    Parmi toutes les espèces que l’humain s’est acharné à faire disparaître, les baleines occupent une place de choix. Et si leur extinction absolue n’est pas entérinée, ce n’est pas faute d’avoir essayé. Dans « Ce Que Savent les baleines », Pino Cacucci rappelle le passif humain en la matière. Et s’interroge : pourquoi les baleines ne s’en prennent-elles jamais à leurs tortionnaires bipèdes (...) Source : Article11