city:pontoise

  • « Mime Suiveur » à Cergy Pontoise (95)

    La ville nouvelle de Cergy Pontoise fêtait hier ses 50 ans d’existence. Et pour l’occasion ils ont eu envie d’un artiste mime de 14 à 18 heures. Choix judicieux, j’ai répondu présent avec grand plaisir à l’invitation. Mais il m’a été difficile d’aller jusqu’à eux. J’avais choisi le RER comme choix de transport mais arrivé à Gare de Lyon à 11h45 pour une arrivée en loge prévue à 13 heures, plus aucun RER ne circulait à destination de Cergy Pontoise... https://www.silencecommunity.com/blog/view/47453/« mime-suiveur »-a-cergy-pontoise-95

    #journal_de_bord #artiste_mime #mime #artiste #prestation #animation #événementiel #Le_Bateau_Ivre #Cergy #Cergy_Pontoise #juin_2019 #2019 #Mime_Suiveur #île_de_france #val_d_oise

  • « Mime Suiveur » à Cergy (95)

    Le samedi 15 juin 2019, de 13h30 à 17 heures, l’artiste Mime Philippe PILLAVOINE que vous pouvez apercevoir sur la chaîne YouTube de Golden Moustache dans les sketch si justement intitulé « Le Mime », sera à Cergy Pontoise (95) pour présenter son animation de « Mime Suiveur »... https://www.silencecommunity.com/events/event/view/47364/« mime-suiveur »-a-cergy-95

    https://www.youtube.com/watch?v=wqygGD2V8HA

    #artiste_mime #mime #animation #événementiel #cergy #cergy_pontoise #île_de_france #val_d_oise #pillavoine #philippe_pillavoine #mime_suiveur

  • https://www.nextinpact.com/news/107449-blocage-administratif-ministere-interieur-attaque-par-representan

    #Indymedia #Grenoble #Nantes #Cnil #censure #ministère_de_linterieur

    Hier, à Cergy Pontoise, une affaire hors norme était auscultée par le tribunal administratif. Pour la première fois, la personnalité qualifiée de la CNIL s’est opposée au ministère de l’Intérieur s’agissant du retrait et du déréférencement administratifs de pages du site IndyMédia. Next INpact était sur place. Compte rendu.

    Depuis la loi du 13 novembre 2014 relative à la lutte contre le terrorisme, l’Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l’information et de la communication (OCLCTIC) a pour mission d’ordonner le blocage et le déréférencement de sites incitant ou faisant l’apologie du terrorisme. Ces mesures administratives, décidées sans juge, ne concernaient jusqu’alors que la pédopornographie.

    En pratique, l’office doit d’abord s’adresser à l’éditeur et à l’hébergeur et, faute d’évolution, peut se tourner devant les FAI et moteurs de recherche. Le texte, outre ses deux décrets d’application de février et mars 2015, prévoit néanmoins l’intervention d’une personnalité qualifiée désignée par la CNIL, à savoir Alexandre Linden, qui termine son mandat le 31 janvier.

    Sa mission ? Contrôler d’éventuelles atteintes à la liberté d’expression et de communication – en somme la régularité de cette liste noire. Il peut recommander à l’OCLCTIC de revoir ses demandes et, au besoin, saisir le juge administratif.

    Jusqu’à présent, l’antenne du ministère de l’Intérieur et cet intervenant extérieur travaillaient de concert. Dans une dizaine de cas, l’office a finalement suivi ses recommandations. Une seule fois, c’est la personnalité qualifiée qui a changé d’avis.

    Dans l’affaire que doit juger le tribunal administratif de Cergy Pontoise, l’antagonisme a été trop fort, Alexandre Linden ayant décidé de contester les positions de la Place Beauvau.

    Quatre publications sur IndyMédia ciblées par l’Intérieur

    Dans les nuits du 18 au 21 septembre 2017, à Grenoble, Meylan et Clermont-Ferrand, des véhicules et un local de gendarmerie sont incendiés. Quatre articles de revendications sont publiés sur IndyMédia (dont grenoble.indymedia.org et nantes.indymedia.org), sites libertaires qui fonctionnent sur le principe de la publication ouverte.

    En octobre et novembre, l’OCLCTIC réclame le retrait de ces billets. Ceux-ci sont considérés comme autant de « provocation à des actes de terrorisme ou apologie de tels actes ». Il demande en outre le déréférencement de deux articles. IndyMedia dénonce ces méthodes, retire deux articles (non celui-ci ou celui-là).

    Dès le 7 novembre 2017, dans quatre recommandations, la personnalité qualifiée conteste lui-aussi ces mesures. Quoique graves, les faits sont d’après lui sans lien avec des actes de terrorisme. Ces décisions administratives sont malgré tout confirmées en février 2018 par le cabinet du ministre de l’Intérieur.

    Hier, la rapporteure Caroline Gabez a bien relevé la difficulté du contentieux qui s’est déporté devant la quatrième chambre du tribunal administratif de Cergy, puisque la juridiction se retrouve démunie du moindre antécédent jurisprudentiel. Ajoutons qu’aucune procédure n’a été initiée devant le parquet antiterroriste.

    La notion d’« entreprise terroriste » devant le juge administratif

    Hier, devant le juge administratif, la question pivot a été celle de la notion même d’acte de terrorisme, et ses satellites : l’apologie ou l’incitation à commettre ces actes. La magistrate a d’abord invité le tribunal à s’inspirer des articles 421-1 et 421-2-5 du Code pénal qui traitent de ces infractions graves afin de « déterminer si ces publications entrent dans ce périmètre ».

    Comme l’a rappelé l’affaire Tarnac, ces notions sont relatives à « des atteintes volontaires à l’intégrité physique de personnes, des dégradations ou destructions de biens publics (…) lorsqu’elles sont intentionnellement en relation avec une entreprise individuelle ou collective ayant pour but de troubler gravement l’ordre public par l’intimidation ou la terreur ».

    « Chaque mot compte », a insisté la rapporteure. L’entreprise terroriste est un « mode d’action » destiné à générer une épouvante, une sidération, une peur violente, qui veut faire naitre chez les citoyens « un sentiment de menace », une paralysie par l’effroi. Elle veut déstabiliser, voire détruire les structures politiques sociales, et se distingue des autres formes de violence comme la criminalité mafieuse.

    Pour l’Intérieur, qui n’était pas présent dans la salle, pas même son avocat, nul doute que ces violences commises à l’égard des forces de l’ordre se rattachent à ces infractions. Gendarmes et policiers sont régulièrement la cible d’attaques. Il existe des impacts personnels sur les services, quand ce n’est pas sur leurs proches. Dans le résumé dressé par la rapporteure, il devine une méthodologie, une apologie ou une provocation à mener de telles actions. Et l’élément intentionnel ne fait pas de doute : il y aurait un état d’esprit destiné à susciter des actes de même nature, d’autant que ces infractions seraient présentées sous un jour favorable.

    Les doutes de la rapporteure publique

    La rapporteure a eu beau lire et relire : l’administration ne démontre pas selon elle que les faits relatés relèvent de l’entreprise ou de l’intimidation terroriste. Ces revendications anarchistes n’ont pas eu de rebondissement national, il n’y a pas eu de déstabilisation de l’État, de sentiment d’épouvante, de sidération de la population ou de fracturation de la société.

    « Sans minimiser l’extrême gravité des faits, des revendications et des retentissements sur le personnel, sans nul doute affecté, il n’y a pas eu d’impact national » a-t-elle encore affirmé, avant de relever que « seule la presse locale en a parlé » (voir cet article du Dauphiné Libéré).

    Il y a certes une pensée anarchiste, mais aucune information sur leurs auteurs. Les éléments matériels manquent cruellement à l’appel. Les revendications restent finalement très générales. Indéniablement, elles ne relèvent pas du terrorisme.

    Devant le tribunal, Alexandre Linden, pas mécontent de voir la rapporteure se rallier à ses conclusions, commentera : « C’est la première fois que je plaide devant le tribunal administratif pour un tel litige (…). Je ne méconnais pas la gravité des faits, mais le plus important est de relever l’absence de lien avec l’entreprise terroriste ».

    Le jugement sera rendu le 31 janvier 2019. « Cela nous laisse un peu de temps pour échanger encore en interne avec les membres de la formation de jugement » a conclu le président, qui anticipe déjà l’écho de sa décision. Une première en France dans l’histoire du blocage administratif, qui montre toute l’importance des contrôles internes sur cette censure de bureau.

  • Un ferry dérouté de Saint-Malo à Caen-Ouistreham + Revue de presse
    http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2018/12/04/01016-20181204LIVWWW00027-en-direct-gilets-jaunes-philippe-macron-blocages-

    Le navire de la Brittany Ferries assurant la liaison entre Portsmouth (Grande-Bretagne) et Saint-Malo a été dérouté ce mardi vers Ouistreham (Calvados), le port breton étant bloqué par des "gilets jaunes", a indiqué la compagnie maritime. "En raison du mouvement des ’gilets jaunes’, qui bloquent le port de St Malo, le navire, ’Le Bretagne’, a été dérouté sur Ouistreham", a indiqué sur son site la compagnie.

    "En conséquence, votre départ de ce soir, mardi 04/12/18, se fera de Caen-Ouistreham à 20h30. Arrivée à Portsmouth à 07h45", précise la compagnie qui ajoute : "Des blocages étant toujours prévus sur les routes françaises, merci de prévoir un temps de trajet supplémentaire pour vous rendre au port". Selon la compagnie, une navette a quitté la gare maritime de Saint-Malo à 16 heures pour acheminer les passagers non motorisés à Ouistreham, près de Caen, soit à près de 200kms de là.

    Il s’agit du premier déroutement d’un ferry de la Brittany Ferries, censé accoster à Saint-Malo, depuis le début du mouvement des "gilets jaunes", a indiqué un membre de la compagnie en charge de l’information du public.

    EN IMAGES - Le saccage du péage de Virsac

    Sur 412 personnes interpellées à Paris samedi dernier, seules 16 étaient fichées ultra-droite ou ultra-gauche
    Le préfet de police, Michel Delpuech, a indiqué devant la commission des lois du Sénat que 412 personnes avaient été interpellées à Paris samedi dernier. Sur ces 412 personnes, seules 16 étaient fichées ultra-droite ou ultra-gauche, a-t-il expliqué.

    Marche pour le climat samedi à Paris : Hulot trouve que ce n’est « pas le moment »
    Ce n’est "pas le bon moment" d’organiser samedi à Paris une marche pour le climat, a estimé sur RTL Nicolas Hulot, y voyant un risque de "confusion" et de "confrontation" dans le contexte de crise des "gilets jaunes".

    "C’est mon avis personnel, ça n’engage que moi, je trouve que ce n’est pas le moment

    Christophe Castaner : « Il faut prévoir le pire » pour la manifestation de samedi
    Lors de son audition au Sénat, le ministre de l’Intérieur, interrogé sur les discussions en cours sur les dispositifs pour samedi prochain, a dit "prévoir le pire". "Il faut faire en sorte que ce qui s’est passé samedi ne se reproduise pas", a-t-il fait remarqué. . . . . .

    Lycées : une centaine d’interpellations dans le Val-d’Oise
    Des incidents ont à nouveau éclaté mardi devant des lycées de la région parisienne, notamment dans le Val-d’Oise avec près de 100 placements en garde à vue, dans un mouvement de contestation réveillé par celui des "gilets jaunes", selon des sources concordantes.

    Dans le Val-d’Oise, 97 personnes ont été placées en garde à vue mardi après des heurts à proximité de quinze lycées. A Enghien-les-Bains, le lycée Gustave-Monod a été victime d’une "tentative d’incendie" lors d’une manifestation qui a rassemblé quelque 200 jeunes, a indiqué le parquet de Pontoise.

    Arrêt temporaire de la production chez Maïsadour
    Le géant de l’agroalimentaire Maïsadour a dû temporairement interrompre sa production en raison des blocages des "gilets jaunes", à quelques semaines des fêtes de fin d’année, rendez-vous important pour ses marques d’épicerie fine, a indiqué ce mardi son président.

    "En raison des blocages par les ’gilets jaunes’, nos camions n’ont pas pu circuler, nous sommes donc restés plusieurs journées sans pouvoir abattre de volailles, et nous avons perdu des livraisons", a déploré Michel Prugue à Mont-de-Marsan, lors d’une conférence de presse en marge de l’assemblée générale du groupe. La société regroupe notamment les enseignes Delpeyrat, Comtesse du Barry ou Sarrade et Delmas, spécialisées dans les produits fins et gastronomiques.

    "Il est encore trop tôt pour chiffrer le préjudice", a ajouté le président de Maïsadour. "Mais nous surveillons le mouvement de près car nous approchons des fêtes de fin d’année. Pour nous, c’est particulièrement sensible. C’est un mois de travail important, et nous surveillons les difficultés que nous pourrions rencontrer dans le transport des marchandises si le mouvement se poursuivait".

    La SPA annule son Noël des animaux prévu ce week-end place de la République
    La SPA a annoncé qu’elle annulait son Noël des animaux prévu à Paris ce week-end place de la République. L’association craint des violences similaires à celles qui se sont déroulées samedi dernier lors de la manifestation des « gilets jaunes ».

    Edouard Philippe : « Il ne faut pas perdre de vue la non-augmentation de la dette publique »

    Jean-Pierre Raffarin plaide pour un accord avec les « gilets jaunes »
    Invité ce matin des « 4 Vérités » sur France 2, l’ancien premier ministre Jean-Pierre Raffarin imagine ce que pourrait être sa feuille de route s’il était toujours à Matignon. 

    Tiens, il existe encore celui là !

    #GiletsJaunes #en_vedette #revue_de_presse

  • Des lycéennes se révoltent : « Pour nous, le harcèlement sexuel, c’est tout le temps » (L’Obs)
    https://www.nouvelobs.com/rue89/nos-vies-intimes/20180118.OBS0857/des-lyceennes-se-revoltent-pour-nous-le-harcelement-sexuel-c-est-tout-le-

    Suivant la vague de protestation initiée après l’affaire Weinstein, un groupe de lycéens de l’établissement Camille Pissaro à Pontoise a décidé d’agir contre le harcèlement sexuel.

    #éducation #lycée #harcèlement_sexuel #sexisme

  • Violences sexuelles sur mineurs : des sénateurs contre la présomption de non-consentement -
    http://www.liberation.fr/france/2018/02/08/violences-sexuelles-sur-mineurs-des-senateurs-contre-la-presomption-de-no

    « Le groupe de travail n’a pas retenu l’idée avancée par le gouvernement consistant à instituer une présomption de "non-consentement" des mineurs en fonction d’un seuil d’âge » : voici ce qu’il faut retenir du rapport d’information commandé par la commission des lois du Sénat et rendu public ce jeudi (huit élus de différents partis politiques ont planché sur la question durant quatre mois). Mesure phare du projet de loi « contre les violences sexistes et sexuelles » – qui doit être présenté en Conseil des ministres le 7 mars par la secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, et la ministre de la Justice, Nicole Belloubet – cette création d’un âge minimal de consentement à un acte sexuel a été jugée « brutale et arbitraire », car elle introduirait « une automaticité dans la loi pénale qui ne permettrait pas de prendre en compte la diversité des situations ».

    Ce projet gouvernemental avait été annoncé en novembre 2017, quelques semaines après la décision du parquet de Pontoise de poursuivre pour « atteinte sexuelle » et non pour viol, un homme de 28 ans après avoir eu une relation sexuelle avec une enfant de 11 ans. Le procès avait été renvoyé au 13 février. Dans une autre affaire, au mois de novembre, la cour d’assises de Meaux avait acquitté un homme accusé de viol sur une mineure de 11 ans.

    Actuellement, selon le code de procédure pénale (article 222-22 et 222-23), pour qu’un viol soit caractérisé juridiquement, il faut démontrer que la victime a subi une « contrainte, une violence, une menace ou une surprise ». L’âge de présomption de non-consentement aurait pour objectif d’instaurer un seuil en dessous duquel un enfant ne pourrait être considéré comme sexuellement consentant (le gouvernement hésite entre 13 et 15 ans). Par conséquent, un acte sexuel sur mineur serait automatiquement considéré par la justice comme une agression sexuelle, ou un viol s’il y a eu pénétration (vaginale, anale ou de quelque type que ce soit).
    « Différence d’âge importante »

    En substitution de cette présomption de non-consentement, le groupe de sénateurs propose d’instaurer une « présomption de contrainte » qui permettrait d’assurer « une protection de tous les mineurs » dans deux hypothèses : « l’existence d’une différence d’âge entre l’auteur majeur et le mineur », ou « l’incapacité de discernement du mineur ». Contactée par Libération, la rapporteuse du groupe de travail, Marie Mercier (LR), a détaillé la proposition : « Il n’y aurait plus besoin de prouver la contrainte lors d’un viol sur mineur. Nous instaurons une présomption de culpabilité de l’auteur du crime dès lors qu’il existe une différence d’âge importante ou que le mineur n’a pas de capacité de discernement. Or le discernement n’a pas d’âge, il varie selon les enfants. »

    Pour rappel, 52,7 % des actes de viol ou de tentative de viol déclarés par les femmes et 75,50 % de ceux déclarés par les hommes surviennent avant l’âge de 18 ans, selon l’enquête Virage réalisée par l’Institut national d’études démographiques en 2015. En 2017, 8 788 plaintes ou signalements pour des faits de viol concernant des victimes mineures ont été enregistrés par les services de police et de gendarmerie.
    Anaïs Moran

    #viol #violophilie

    • Or le discernement n’a pas d’âge, il varie selon les enfants.

      C’est le cas aussi chez les adultes, en particulier celleux qui engraisse au sénat. Il est claire qu’aucun sénateur et aucune sénatrice ne possède le discernement suffisant pour avoir le droit de vote.

    • lol ouais, pour le discernement c’est tellement subjectif que je vois pas comment ça peut être prouvé, enfant ou adulte, enfin sauf cas évident de maladie mentale bien sûr

      par contre pour la différence d’âge c’est une donnée objective non ?

      si un⋅e gosse de 14 baise avec un⋅e gosse de 13 ans, ça va pas être considéré comme un viol (alors qu’avec la proposition d’âge fixe à 13 ans ça aurait été le cas), alors que si une personne de 28 ans baise avec un⋅e gosse de 14 ans, ça sera considéré comme un viol (alors que ça n’aurait pas été le cas avec l’âge fixe à 13 ans)

    • On peu aussi avoir une limite nette à 15ans, et une autre loi qui prend en compte l’écart d’age comme circonstance aggravante. Pour ce qui est des viols entre mineur·es de moins de 15 ans l’écart d’age doit etre pris en compte et ca reste des procès pour viol, pas de la baise entre gosses. La loi sur l’age limite concerne des personnes majeurs (18ans minimum) qui deviennent toutes et tous des violeur·euses lorsqu’illes pénètrent sexuellement des mineurs de moins de 15ans.

  • Enfant de 8 ans agressé à Sarcelles : aucune trace de l’agression pour l’heure
    M6info1 février 2018
    https://m6info.yahoo.com/enfant-de-8-ans-agresse-sarcelles-le-caractere-antisemite-non-confirme

    (...) “Cette affaire s’est emballée trop rapidement”

    “Cette affaire s’est emballée trop rapidement. Les hommes politiques ont embrayé tout de suite alors qu’il y a encore beaucoup de vérifications à faire. C’est devenu incontrôlable”, souligne une source proche de l’enquête. Les investigations vont continuer ces prochains jours. Au regard de ces éléments, le procureur décidera s’il faut poursuivre ou classer cette enquête.

    Le mobile antisémite retenu par le parquet

    L’enfant, qui se rendait à un cours de soutien scolaire, âgé de 8 ans, a raconté avoir été agressé deux adolescents alors qu’il se rendait à un cours de soutien. Le “mobile antisémite” a été retenu par le parquet de Pontoise, en raison de sa kippa, visible. L’enfant portait également un châle de prière qui pouvait être aperçu sous son manteau.
    Emmanuel Macron réagit le soir-même

    Emmanuel Macron a réagi à cette agression présumée, déclarant le soir-même sur Twitter : “C’est toute la République qui se dresse particulièrement aujourd’hui au côté des Français de confession juive pour combattre avec eux et pour eux chacun de ces actes ignobles”.

    Edouard Philippe a également dénoncé “une nouvelle forme d’antisémitisme violente et brutale qui s’exprime de façon de plus en plus ouverte sur notre territoire”.

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    Charles Enderlin‏Compte certifié @Charles1045
    15:01 - 1 févr. 2018
    https://twitter.com/Charles1045/status/959124672427290626

    Pas de témoins. Déclarations floues et imprécises de l’enfant de huit ans, entendu une seule fois par la police. Les parents n’ont pas fait établir de certificat médical Et le président de la République, le premier ministre, les médias nationaux, réagissent sans attendre ?!

    • Agression antisémite à Sarcelles. L’enfant et son frère de nouveau entendus par la police
      Ouest-France avec AFP | 2 février 2018
      https://www.ouest-france.fr/societe/faits-divers/agression-antisemite-sarcelles-l-enfant-et-son-frere-de-nouveau-entendu

      Croche-pied et coups au bas-ventre

      D’après le récit livré aux enquêteurs, le garçon qui portait une kippa et dont les franges du châle de prière dépassaient de son manteau sortait de son domicile vers 18 h 30 pour se rendre à un cours de soutien, à quelques numéros de chez lui, quand deux jeunes mesurant 1,80 m ont surgi de derrière des poubelles.

      Ils lui ont fait un croche-pied, le faisant tomber, avant de lui décocher deux ou trois coups de pied au bas-ventre et aux jambes. Ils ont ensuite pris la fuite en attrapant au vol un tramway. Le garçon avait précisé qu’il n’était pas blessé car les « coups n’étaient pas forts », a fait savoir une source proche de l’enquête.

    • Ce que révèle l’« agression antisémite » de Sarcelles
      6 févr. 2018 Par Guillaume Weill Raynal Blog : Le blog de Guillaume Weill Raynal
      https://blogs.mediapart.fr/guillaume-weill-raynal/blog/060218/ce-que-revele-l-agression-antisemite-de-sarcelles

      L’emballement disproportionné des premières heures – aujourd’hui retombé - a suscité son lot habituel de commentaires tendancieux sur les « banlieues musulmanes ». Mais pas seulement. Un nouveau palier vient d’être franchi dans la construction du discours sur le « nouvel antisémitisme ». Dont on vient d’apprendre par ailleurs qu’il ne repose sur aucune statistique officielle !

  • Harcèlement : « La très grande majorité des élèves se sent bien au collège »
    http://www.lemonde.fr/societe/article/2017/12/22/la-tres-grande-majorite-des-eleves-se-sent-bien-au-college_5233332_3224.html

    Le titre est quant même assez particulier. Les filles sont invisibilisées, les agressions sexuelles sont comparés à des vols de fournitures et ne sont pas nommées. On passe de "baisers forcés, caresses forcées et voyeurisme" sans dire que ce sont des délits d’agression sexuelle condamné par la justice (enfin sur le principe) et de se réjouir que ca ne soit pas aussi fréquent que des insultes ou vol de matériel scolaire... comme c’était comparable.

    Comme on le voit dans l’enquête, le phénomène n’est pas massif, ou en tout cas collégiens et lycéens ne le déclarent pas massivement par rapport à d’autres incidents dont ils sont victimes. Ils sont, en 2017, un peu moins de 5 % d’élèves (5,3 % de filles, 4,2 % de garçons) à déclarer avoir subi des baisers forcés ; 6 % à témoigner de caresses forcées (7,6 % de filles, 4,5 % de garçons). Et 7,5 %, filles comme garçons, d’actes de voyeurisme – dans les gymnases, les toilettes… C’est inadmissible, mais beaucoup moins fréquent que d’autres incidents comme les insultes (50 %), les vols de fournitures (48 %), les surnoms méchants (46 %), les mises à l’écart (38 %).

    Ci dessous on apprend que les violences sexuelles ne sont pas des violences physiques :

    En effet, les garçons sont beaucoup plus touchés par tout ce qui est violence physique ; ils déclarent plus souvent avoir été frappés, avoir participé à des bagarres, avoir participé à des jeux dangereux. Les filles, elles, sont plus touchées par les violences verbales et psychologiques – les mises à l’écart, l’ostracisme concernent typiquement davantage les filles que les garçons. Idem des insultes sexistes.

    22 % des collégiens estiment qu’il y a plutôt beaucoup ou beaucoup de violence dans leur établissement, signe que l’inquiétude n’est pas négligeable. Pour certains élèves, ces problèmes peuvent provoquer de l’absentéisme ; 6 % des collégiens disent ne pas s’être rendus au collège au moins une fois dans l’année parce qu’ils avaient peur de la violence.

    J’aurais plutot titré que la situation est critique, 22% d’enfants qui déclare plutot beaucoup et beaucoup de violence c’est pas seulement non négligeable, c’est terriblement énorme. C’est pas loin d’1/4. Je trouve pas que ca fait une "très grande majorité des élèves se sent bien au collège". A partir de quel pourcentage de victimes de violences on* estime que la situation deviens préoccupante ?

    #invisibilisation #école #violences #violences_sexuelles #euphémisation

    *le ON, c’est Fabienne Rosenwald, "qui dirige la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, détaille les résultats de l’enquête « Climat scolaire et victimation », menée en 2017 dans les collèges." et l’e-monde.fr qui choisi de présenté le choses ainsi.

    • amies et amis, vous persistez à lire Le Monde (#journalisme). Je comprends, parfois, quand je suis en colère je me fends aussi d’un billet, et je le regrette aussi tôt. Dans certaines circonstances comme celle-ci, j’ai l’impression que ce journal ne mérite que le silence pour être mieux oublié (moins ces papiers sont signalés, moins ils sont diffusés)

    • Je trouve que c’est un peu faire l’autruche ce que tu dit @reka
      Je regarde aussi le figaro, libé, le parisien, metro, 20 minutes, la presse regional et ca m’arrive de les cité aussi meme si ces journeaux ne valent pas mieux que l’e-monde. Si je boycottais tous les medias avec qui je ne suis pas en accord je ne relayerait quasiment rien. Le monde donne à mon avis une idée de la mentalité maconienne ou dominante. Et c’est en plus un bel exemple de la nocivité de la langue française, et de son prétendue masculin-neutre, vis à vis des femmes.

    • @reka en l’occurence Le Monde est le seul journal à avoir donné (un peu) la parole aux nanas qui ont lancé la mobilisation contre le harcèlement sexuel au Lycée Matisse (certes, ci personne ne semble s’y être intéressé...)
      https://seenthis.net/messages/654020#message654469
      C’est un alibi à leur « position d’équilibre » dont il n’y a pas lieu d’être dupe. Ration et tant d’autres organes mainstream ne valent pas mieux, mais tous restent contraints de « couvrir » diverses questions et événements, et parfois les moyens dont ils disposent, la vitesse à laquelle ils se doivent de produire de l’actu, permet de mettre au jour des infos que l’on ne trouve pas ailleurs (cf. Le Parisien), ce pourquoi il est possible de les utiliser.

    • A tout le monde oui :) C’est bien entendu une question très importante et très discutable. Moi même je ne suis pas sur de ce que j’ai envie de faire.

      Pour l’instant je sens simplement gronder une révolte, ou une colère intérieure, en me rendant compte quotidiennement de ce qui nous est servi par cette presse dite traditionnelle, en toute impunité en plus, globalement une accélération dans la société du spectacle, de plus en plus souvent de la bidonerie, des effets d’annonce spectaculaires suivi de rien (genre les décodeurs, le décodex, le traitement des leaks par le Monde qui ne débouche finalement sur rien - mais peut-être parce qu’ils sont simplement incompétents), ou des crapulerie du genre de celles du JDD, ou d’autres journaux soi-disant beaucouip sérieux genre le .... et qui « sur-éditent » les textes au point qu’on est manipulé sans même parfois s’en rendre compte.

      Comment faire confiance, dans ce contexte tellement dégradé ? Je me suis longtemps posé la question à laquelle je n’ai qu’une réponse temporaire et pas très satisfaisante, parce que si j’ai perdu toutes formes de confiance envers ces journaux, globalement, j’y vois encore parfois des mais qui y écrivent des choses très bien, ou des articles assez dignes ou des tribunes courageuses, le tout écrites par des gens qui pensent encore qu’il est important d’être dans ces médias pour être lu.e, diffusé.e, entendu.es largement. Ma réponse donc est pour l’instant de les abandonner complètement, de les relayer le moins possible et de créer un bouquet de sites de diffusion de la connaissance, du savoir, des infos, à travers les alternatifs, les blogs, des associations, des lettres professionnelles ou non, des initiatives participatives. Mais ausi des titres de presse : C’est plus difficile, et vous pourriez légitimement penser que mon choix nest pas très bon non plus finalement : The Nation, The Guardian, The Internationalist, Quartz, un peu de Financial time, modérément du NYT, trois titres norvégiens, Basta !, MotherJones pour ne citer que les principaux en vrac mais il y en a d’autres.

      Avec ce gros bouquet que j’ai constitué au cours de ces deux ou trois dernières années, complété richement et très efficacement par les apports des participants à seenthis, la presse française que j’ai fait disparaitre de mon environnement internet et autres ne me manque pas du tout. Il m’arrive de collecter les journaux en porte d’embarquement quand je prends l’avion juste pour voir, et je suis à chaque fois de plus en plus effaré par la vacuité et la médiocrité de ce qui nous est offert.

      Donc, je ne sais pas trop comment faire à l’avenir, je ne sais pas si c’est bien de quand même perdre du temps à lire ces journaux pour mieux les critiquer, mieux en dénoncer les crapulerie ou si c’est mieux et plus constructif de les oublier et de se concentrer sur des initiatives d’info et de diffusion du savoir intéressant et prometteur. Je ne sais pas, et je suis content de pouvoir en discuter ici .

      Mais là il faut que j’emmène les kids au cinoche, je poursuivrai donc la réflexion un peu plus tard.

    • J’espère que le film était sympas :)

      Je dirais pas que j’ai confiance dans les titres que j’ai cité @reka
      Pour la confiance je préfère me la garder et je l’accorderais plutot aux vérifications faites sur @seenthis même concernant le guardian ou d’autres titres que tu mentionne.
      Mon anglais très laborieux me limite l’accès à ces titres et j’apprécie que toi et d’autres en fasse une recension sur @seenthis. Même chose pour le contenu dans d’autres langues qu’on trouve ici.

      J’ai rien contre le fait que toi tu boycotte la presse française dominante mais de mon coté je continue à voire ce qui s’y passe. Je vais quand même ajouter tes titres dans ma routine de surf ca fera sûrement du bien à mon english et peut etre que j’abandonnerais la presse francophone un jour.

      Pour le fait que ca se dégrade, c’est possible, mais on partait pas de très haut quant on se remémore l’époque du 11/11/01, du référendum européen, de foutriquet...

  • Pontoise : blocus des lycéens contre le sexisme en classe - Le Parisien
    http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/pontoise-le-blocus-des-lyceens-contre-le-sexisme-en-classe-21-12-2017-746

    Ils étaient des centaines devant les portes du lycée Pissarro ce jeudi matin à Pontoise (Val-d’Oise). Les élèves ont bloqué deux entrées sur trois de l’établissement avec des poubelles et des messages de sensibilisation contre le sexisme. « On est à bout, on en peut plus de subir ça au quotidien sous les yeux passifs des professeurs », témoigne une élève de terminale. Depuis le début de l’année scolaire, elles sont plusieurs à être victimes de réflexions inappropriées, d’insultes et de mains aux fesses dans les couloirs mais aussi dans les salles de classe. « On m’a déjà touché les fesses à l’entrée de la classe et le professeur a vu mais n’a rien dit », témoigne Hajar.
    Le blocus a été organisé pas une trentaine d’élèves qui se sont concertés sur les réseaux sociaux. Shanley, à l’initiative du mouvement, veut « libérer la parole dans les établissements scolaires ». « On n’est pas les seuls concernés, ça se passe partout en France et l’éducation nationale doit réagir », ajoute-t-elle. La jeune femme devait rencontrer le proviseur et la proviseure adjointe pour évoquer ces problèmes.

    #Femmes #lycée #blocus #sexisme

    @rezo

    • oui, @mad_meg, et là il avait de quoi tout féminiser sans barguigner, sans écriture inclusive, mais il y a aussi plein de mectons, tout comme il y avait plein de filles (une majorité ?) dans les mobilisations collégiennes et lycéennes qui en 73 s’opposaient à la suppression des reports d’incorporation dans l’armée.
      L’argument « seul.e.s les premier.e.s concerné.e.s sont légitimes » à parler agir est l’une des facettes de la normalisation identitaire. En vrai ça ne se passe pas comme ça et dans de forts nombreux cas, c’est tant mieux.

    • À l’école des femmes. Harcèlement sexuel : à Pontoise, des jeunes filles bloquent leur lycée pour se faire entendre
      http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2017/12/22/harcelement-sexuel-a-pontoise-des-jeunes-filles-bloquent-leur-lycee-p

      Harcèlement sexuel dans les collèges et lycées, un phénomène difficile à appréhender pour les enseignants
      http://mobile.lemonde.fr/societe/article/2017/12/22/harcelement-sexuel-ce-que-l-ecole-fait-pour-l-endiguer-ou-pas_5233177

      Leur action a été suivi d’une flopée d’articles divers (et une une du Parisien), et il est certain qu’elle fait des vagues parmi les éduquées et autres scolarisés bien au delà de ce lycée. Mais cela ne semble guère retenir ici l’attention. Étonnant. Les (petites) bonnes nouvelles sont elles si fréquentes ? Pour ma part, lorsqu’il se vérifie que les dernier.e.s venu.e.s (les d’jeuns) peuvent agir de façon autonome, j’y vois un encouragement à ne pas renoncer.

      Pour ce que je vois, dans la concurrence, l’atomisation et l’individualisation, le système scolaire (lui aussi porteur de ces dimensions destructrices) et ses divers ateliers, est l’un des derniers endroits où l’expérience partagée peut se faire force collective et conflictuelle.

      La portée universelle (si si) des mouvements des femmes dépasse l’universalité de la domination masculine comme celle de la cause des femmes. La mise en cause des petits mecs relous, ce qu’elle sape aussi c’est la contrainte à trouver ou se fabriquer des plus faibles que soi - (ici le harcèlement scolaire, sexuel mais pas que) pour accepter sa place, sa propre faiblesse, compenser l’impuissance, éprouver sa force.
      Ici, l’alternative n’est pas un mot mais une manière d’être.

      Bon, tout ça est aussi une manière de tenir à ce que je sais pour l’avoir vécu, on peut naître à nouveau lorsque l’on échappe à sa famille, parmi ses pairs. Et il arrive que cela implique de ne pas pouvoir laisser le monde tel qu’on l’a trouvé.

      #école

    • Femmes en lutte. @seleutheria999, une de celles à l’origine de cette action se fera certainement un plaisir d’échanger avec qui voudrait préparer un article, une émission (je peux lui transmettre un message en dm sur oiseau bleu si cela peut aider). Une une du Parisien, cela veut aussi dire que ce beau frémissement est exposé à un fort risque de #recodage (sécuritaire, pudibond, moral, ...).
      @jef_klak @paris @panthere ...

    • « Dans la rue comme au lycée, nous sommes courageuses et libres. »
      Harcèlement sexuel : à Pontoise, des jeunes filles bloquent leur lycée pour se faire entendre
      Quelque 300 lycéens ont notamment dénoncé, jeudi, la passivité des enseignants face aux violences sexistes subies par les élèves dans leur établissement.
      LE MONDE | 22.12.2017, Sofia Fischer

      « Dans la rue comme au lycée, nous sommes courageuses et libres. » Jeudi 21 décembre au matin, sur des poubelles empilées devant les grilles du lycée Pissaro de Pontoise (Val-d’Oise), la petite phrase a été inscrite en grand. Quelque 300 lycéens – filles et garçons – ont décidé de bloquer leur établissement pour protester contre les violences sexistes qu’elles racontent subir au quotidien. « On n’en peut plus, et les professeurs ne réagissent pas », assène Shanley, qui a participé à l’organisation de la mobilisation, armée d’une pancarte « Nous disons stop ! » « C’est à nous de prendre les choses en main pour qu’ils prennent conscience du problème, qui va bien au-delà de notre lycée, et qui concerne toute l’éducation nationale. »

      « Quand une fille passe au tableau, c’est systématiquement accompagné de commentaires, qui peuvent aller du “sale pute” à “matez-moi ce cul, je le baiserais bien”. Quand ils ne miment pas des actes inappropriés avec leur sexe… C’est pas comme ça qu’on va avoir notre bac », raconte Hajar, en terminale. Selon les élèves, les professeurs, témoins de ce type de comportement, restent impassibles. « Un garçon de ma classe m’a mis la main aux fesses sous les yeux de la prof. Aucune réaction », renchérit une jeune fille en 2de.
      Lire aussi : Harcèlement sexuel dans les collèges et lycées, un phénomène difficile à appréhender pour les enseignants

      « La parole se libère »
      Une encadrante, qui s’est aventurée vers le groupe de filles qui campe devant l’établissement, reconnaît à demi-mot qu’il peut y avoir une certaine mauvaise volonté de la part des professeurs à relever ce type de comportements. « J’ai du mal à imaginer qu’ils ne les voient pas… », souffle-t-elle. Marie-Ange Tomi, directrice académique adjointe du Val-d’Oise, affirme, elle, « ne pas être au courant de ce problème » dans cet établissement – qui organise par ailleurs des campagnes contre le cybersexisme –, mais assure « ne pas souhaiter remettre en question la parole de ces jeunes » sur la passivité de certains professeurs. « S’il faut rappeler l’attention de l’équipe pédagogique sur ce point-là, alors faisons-le. »

      A l’origine du mouvement ; une énième altercation entre une élève et un camarade, samedi 16 décembre, lors des épreuves blanches du baccalauréat. Un « sale pute, ferme ta chatte » fuse. Une fille éclate en sanglots, puis deux, puis trois. Elles se retrouvent dans une salle et vident leur sac. Elles se racontent les insultes et les mains aux fesses, dans leurs couloirs ou dans les salles de classe. « Avec les affaires qui sortent dans les médias, la parole se libère », explique Shanley. « Elles partagent leur vécu entre filles. C’est la fin de la loi du silence. »

      Elles créent alors une conversation commune sur Facebook. En quelques jours, elles sont des dizaines sur le groupe à partager leurs témoignages, avant de se décider à organiser un blocus. Pas de syndicats ni d’associations pour appui : le système D prévaut. L’une s’occupe de faire un discours, les autres des banderoles, des bombes de peinture… Elles se sont levées à l’aube pour pousser les poubelles devant les grilles du lycée et ont imprimé des flyers à distribuer à leurs camarades. Sarah-Lou, une élève de 2de qui campait, elle aussi, devant les grilles de l’établissement, assure qu’« [elles] ne sont pas naïves » : « On sait bien que les garçons de nos classes ne vont pas arrêter du jour au lendemain parce qu’on a fait un blocus. Mais au moins, on montre aux autres filles du lycée qu’elles ne sont pas seules. »
      Marie-Ange Tomi, elle, assure que le proviseur prendra des mesures supplémentaires dès la rentrée pour éviter ce type de problème à l’avenir. « Il va demander une intervention de brigades pour rappeler le cadre de la loi et surtout générer des débats entre les élèves, avec des collectifs féministes, pendant les cours. »

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      Et allez, on équilibre par l’autre science, réputée vraie, celle de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance

      Harcèlement : « La très grande majorité des élèves se sent bien au collège »
      Fabienne Rosenwald, qui dirige la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance, détaille les résultats de l’enquête « Climat scolaire et victimation », menée en 2017 dans les collèges.
      LE MONDE | 22.12.2017, Mattea Battaglia

      Fabienne Rosenwald dirige la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), au sein du ministère de l’éducation nationale. Elle décrypte l’enquête « Climat scolaire et victimation » menée en 2017 dans les collèges, et publiée jeudi 21 décembre.
      L’enquête sur le climat scolaire dans les collèges que vous venez de rendre publique atteste qu’une très large majorité de collégiens se sent bien dans les établissements. Et même de mieux en mieux. Une bonne nouvelle, dans une école où l’on a tendance à penser que tout va mal ?

      Fabienne Rosenwald. C’est très français, ce sentiment que tout va mal. D’où l’intérêt d’enquêtes de la statistique publiques pour objectiver ce sentiment. Cette enquête s’adresse à un échantillon de collégiens et leur demande leur ressenti. Les conditions de passation permettent d’être sûr que personne ne voit ni ne sait ce qu’ils répondent. Or que disent-ils ? La très grande majorité des élèves se sent très bien, ou bien, dans les établissements (94 %). Ils ont de très bons rapports avec leurs camarades (84 %) et avec leurs enseignants (87,5 %). L’école est aussi un lieu de vie, et c’est réussi.
      Il y a ce sentiment de bien-être déclaré par les collégiens, et pourtant, un sur deux fait état d’insultes subies dans l’année. Un paradoxe ?

      Le mot « insulte » renvoie à un spectre très large, surtout au collège, avec des enfants encore petits. Si on regarde les insultes les plus blessantes, la proportion est bien plus faible. A propos de la tenue vestimentaire, 27,6 % des collégiens en déclarent. Sur le physique, ils sont 17 % à en faire état ; à l’âge de l’adolescence, c’est vrai que ce peut être difficile à entendre. Quant aux insultes sur les origines, 11 % des collégiens en déclarent. Sur le sexe, 8 %. Sur la religion, 6 %. En lycée, ils ne sont plus qu’un cinquième à faire état d’insultes (22 %).

      Plutôt qu’un paradoxe, je dirais que les élèves savent faire la part des choses. Ce n’est pas parce que les échanges peuvent être difficiles avec leurs camarades qu’ils se sentent nécessairement mal dans leur établissement. Des insultes, ils en entendent sûrement aussi en dehors de l’école ; l’école ne leur apparaît peut-être pas plus difficile que l’environnement extérieur.
      Il s’agit de la troisième enquête de ce type. Des évolutions se dessinent-elles ? Des types d’agressions tendent-elles à prendre le dessus, d’autres à régresser ?

      Pour les collégiens, cette enquête est la troisième du genre (2011, 2013, 2017). Pour les lycéens, on en a, jusqu’à présent, mené une seule (2015). Le service statistiques du ministère de l’éducation est en train de réfléchir à en mettre une en place dans le premier degré : les écoliers ont aussi leur mot à dire.
      Dans les collèges, il n’y a pas de grande évolution dans le temps : la perception du climat scolaire par les élèves est globalement stable, avec même un léger mieux.
      Filles et garçons semblent toutefois inégaux face au harcèlement…

      En effet, les garçons sont beaucoup plus touchés par tout ce qui est violence physique ; ils déclarent plus souvent avoir été frappés, avoir participé à des bagarres, avoir participé à des jeux dangereux. Les filles, elles, sont plus touchées par les violences verbales et psychologiques – les mises à l’écart, l’ostracisme concernent typiquement davantage les filles que les garçons. Idem des insultes sexistes.
      Cette différence montre qu’il existe encore des représentations différentes entre filles et garçons, et des comportements différents entre les filles et les garçons. Cela implique l’ensemble des lieux de vie des jeunes dans la société, et pas seulement l’école.
      Lire aussi : Harcèlement sexuel dans les collèges et lycées, un phénomène difficile à appréhender pour les enseignants

      Le harcèlement de nature sexiste et sexuelle s’est imposé dans l’actualité. Est-ce aussi le cas en milieu scolaire ?

      Comme on le voit dans l’enquête, le phénomène n’est pas massif, ou en tout cas collégiens et lycéens ne le déclarent pas massivement par rapport à d’autres incidents dont ils sont victimes. Ils sont, en 2017, un peu moins de 5 % d’élèves (5,3 % de filles, 4,2 % de garçons) à déclarer avoir subi des baisers forcés ; 6 % à témoigner de caresses forcées (7,6 % de filles, 4,5 % de garçons). Et 7,5 %, filles comme garçons, d’actes de voyeurisme – dans les gymnases, les toilettes… C’est inadmissible, mais beaucoup moins fréquent que d’autres incidents comme les insultes (50 %), les vols de fournitures (48 %), les surnoms méchants (46 %), les mises à l’écart (38 %).
      Les insultes à caractère sexiste, elles, augmentent : 8,3 % des collégiens en déclarent aujourd’hui, contre 5,5 % il y a quatre ans. Sur ce point, les filles sont deux fois plus touchées que les garçons (11,1 %, contre 5,9 %).
      Ces violences dont la société tout entière se fait l’écho sont répandues, quel que soit le profil du collège – cela ne touche pas plus celui de l’éducation prioritaire que le collège de centre-ville. Un enseignement, me semble-t-il, à prendre en compte par le monde des adultes.

      Les chiffres-clés de l’enquête « Climat scolaire et victimation » menée en 2017

      Les services de la DEPP, la direction des statistiques du ministère de l’éducation nationale, ont rendu publique jeudi 21 décembre leur dernière étude sur le « climat scolaire et la victimation ». Ils ont interrogé 21 600 élèves de 360 collèges représentatifs au printemps 2017, dans le public et le privé sous contrat, pour réaliser cette enquête nationale, après deux précédentes études réalisées en 2011 et 2013.

      On y apprend que :

      94 % des collégiens affirment se sentir bien dans leur établissement. Ils étaient 92,5 % en 2013. Neuf sur dix pensent qu’on apprend plutôt ou tout à fait bien dans leur collège. L’opinion la moins positive concerne les punitions : seulement sept collégiens sur dix les trouvent justes.

      22 % des collégiens estiment qu’il y a plutôt beaucoup ou beaucoup de violence dans leur établissement, signe que l’inquiétude n’est pas négligeable. Pour certains élèves, ces problèmes peuvent provoquer de l’absentéisme ; 6 % des collégiens disent ne pas s’être rendus au collège au moins une fois dans l’année parce qu’ils avaient peur de la violence.

      13 % des élèves arrivés en classe de troisième – autrement dit, en fin de collège – estiment qu’il y a beaucoup ou plutôt beaucoup d’agressivité entre eux et les enseignants, contre 10 % en classe de sixième. L’opinion des élèves est ainsi moins positive au fil de la scolarité.

      18 % des collégiens déclarent avoir subi au moins une atteinte par l’intermédiaire des réseaux sociaux ou par téléphone portable (usurpation d’identité, vidéos humiliantes ou diffusion de rumeurs). Un sur dix dit avoir été insulté ou humilié à travers ces nouvelles technologies. Pour 7 %, cela s’apparente à du cyber-harcèlement, phénomène subi plus par les filles (8 %) que par les garçons (6 %). C’est aussi plus fréquent chez les élèves de troisième.

      Valeurs actuelles
      https://www.femmeactuelle.fr/actu/news-actu/des-lyceennes-se-revoltent-contre-le-harcelement-sexuel-46040

      « Il a été convenu qu’une brigade de prévention de la délinquance juvénile intervienne prochainement à Pissarro », assure Marie-Ange Tomi, directrice adjointe à l’académie de Versailles. Bravo, les filles.

  • Box sécurisés dans les tribunaux : la fronde continue - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/12/11/box-securises-dans-les-tribunaux-la-fronde-continue_1615935

    Un magistrat du tribunal correctionnel de Créteil a refusé lundi que les prévenus jugés en comparution immédiate comparaissent dans un box vitré. Une décision symbolique qui s’inscrit dans la contestation de plus en plus importante de ces « cages de verre » .

    Le mouvement de protestations contre les box ultra-sécurisés commence à gagner plusieurs juridictions. Lundi, il a même pris un tournant inédit : un magistrat a accédé à la demande des avocats de faire comparaître le prévenu en dehors d’un box entièrement vitré. La scène – qui revêt une haute valeur symbolique – se passe aux comparutions immédiates de Créteil : le président, Matthieu Bonduelle, membre du Syndicat de la magistrature (SM) a invité le prévenu à s’avancer à la barre pour être jugé. Selon l’AFP, il a justifié cette décision en évoquant « certains problèmes pratiques et juridiques » et rappelé que « le président a la police de l’audience ».

    La phrase fait écho à un incident étonnant qui s’est produit à Toulouse au début du mois. La présidente avait demandé à entendre le prévenu hors du box vitré, et s’est alors vu opposer un refus… de la part de l’escorte. Les policiers ont argué « qu’ils avaient des ordres et ont refusé de sortir mon client du box », a témoigné un avocat indigné auprès de France 3 région. Le prévenu a donc comparu derrière la vitre.

    Bocal en verre, barreaux, filins

    Dans la France entière, les robes noires s’insurgent contre les « cages de verre », ou celles de fer, qui fleurissent dans les salles d’audience depuis quelques années. Décrites comme un « enclos de verre », une « cellule au sein de la salle d’audience » ou un « aquarium », elles posent un problème tant symbolique (l’atteinte à la présomption d’innocence, à la dignité et aux droits de la défense) que pratique : l’acoustique est souvent très mauvaise. Il y a quelques semaines Libération racontait, la genèse sécuritaire de ces box de plus en plus hermétiquement fermés. Il suffit de faire un rapide tour de France pour en répertorier quelques exemples. A Grenoble ou à Meaux, on voit un bocal en verre avec quelques petites lucarnes. A Colmar, ce sont des barres horizontales qui ont provoqué l’ire des avocats, aboutissant à leur remplacement par du verre. A Alençon, des barreaux. A Nîmes, même dispositif, avec des filins au plafond qui lui valent le surnom de « fosse ».

    Le mouvement de rébellion a commencé à la rentrée de septembre à Nanterre lorsque les avocats ont découvert à leur retour de congés, le nouveau dispositif : une cage de verre « avec deux fentes ridicules », entièrement clos, avec un seul accès vers la geôle. Me Fabien Arakelian, du barreau des Hauts-de-Seine, interrogé par Libération, a alors raconté des scènes ubuesques : dans un sens, le son passe mal, impossible de s’entretenir avec le client ; dans l’autre, le micro fixé trop bas oblige le prévenu à s’asseoir pour communiquer avec ses juges, ce qui le soustrait en même temps à leur vue. Après avoir déposé (en vain) des conclusions écrites auprès du tribunal, les avocats des Hauts-de-Seine ont décidé, le 12 octobre, de saisir le Défenseur des droits et le Contrôleur général des lieux de privation de liberté (CGLPL). Ils ont aussi assigné en référé la garde des Sceaux.

    « Risques d’agression » et « tentatives d’évasion »

    De son côté, la chancellerie répond que ces nouvelles boîtes ultrasécurisées correspondent à la « mise en œuvre de mesures exceptionnelles décidées en 2015 pour répondre à la menace terroriste ». Elles sont le fruit des plans de lutte contre le terrorisme (Plat) 1 et 2. « La sécurisation des box a été jugée prioritaire », explique-t-on. Cet été, 18 box ont été renforcés dans sept TGI d’Ile-de-France : Créteil, Bobigny, Meaux, Melun, Evry, Pontoise, Nanterre. Budget : 2 millions d’euros. Et le porte-parolat de préciser à Libération : « Il existe une pluralité d’acteurs qui rédigent le cahier des charges en fonction des contraintes et des demandes locales, liées à la configuration des salles d’audience, en fonction du guide élaboré par la Direction des services judiciaires (DSJ) et des besoins liés à la sûreté de la juridiction ».

    Il s’agit notamment de lutter contre les « risques d’agression » et les « tentatives d’évasion ». D’après des données qui viendraient d’être communiquées au porte-parolat par la DSJ, le nombre de tentatives d’évasion dans l’enceinte des palais de justice est passé de 11 à 21 entre 2015 et 2016. Mais il est redescendu à 16 en 2017. De plus, il faut noter que le chiffre regroupe à la fois des faits survenus dans une salle d’audience mais aussi dans les cabinets. Il est donc difficile à exploiter.

    La sécurisation des box participe, en tout cas, à un mouvement plus général touchant l’ensemble de l’architecture judiciaire. Il suffit d’observer les nouveaux palais de justice : matériaux modernes, accès sécurisés, badges nécessaires pour franchir chaque porte, ambiance high-tech. C’est toute la symbolique judiciaire qui est concernée. Dans une lettre ouverte à la garde des Sceaux, Nicole Belloubet, publiée le 23 octobre, le Syndicat des avocats de France (SAF) et le Syndicat de la magistrature protestaient ainsi contre « une vision architecturale des futurs palais qui exclut le justiciable, qui le déshumanise en le réduisant à une dangerosité supposée, nécessitant de limiter autant que possible ses contacts avec les acteurs de l’institution judiciaire ».

    « Architecture sécuritaire »

    Le 15 novembre, la grogne est montée d’un cran : le SAF a assigné la garde des Sceaux et l’Agent judiciaire de l’Etat (AJE), devant le tribunal de grande instance de Paris, à jour fixe, pour faute lourde. L’audience se tiendra le 15 janvier 2018. Les avocats ont demandé le retrait des dispositifs de sécurité installés dans plusieurs salles d’audience françaises. En parrallèle, d’autres initiatives locales, comme à Nanterre ou Créteil, se multiplient. C’est ainsi que la section d’Aix-en-Provence du SAF, s’est réunie le 30 novembre pour dénoncer « ce recours systématique et endémique à une architecture sécuritaire » qui « heurte les principes fondamentaux de la présomption d’innocence et d’un exercice effectif des droits de la défense ».

    Il faut dire que le box des comparutions immédiates est particulièrement frappant : il s’agit d’une sorte de cellule miniature avec barreaux de fer. Dans le communiqué du SAF, il est rappelé que l’article 318 du code de procédure pénale prévoit une comparution libre sous la garde de l’escorte policière. « Nous projetons d’intervenir à l’audience correctionnelle le 22 décembre pour demander la comparution des prévenus détenus en dehors de la "cage de fer" implantée dans la salle d’audience », précise Me Julien Gautier. Le passé compte quelques précédents victorieux : en 2003, les avocats parisiens obtinrent que la vitre faciale du box de la 10e chambre correctionnelle soit remplacée par des lamelles.
    Julie Brafman

    Arguer de la lutte contre le terrorisme dans ces affaires alors que les comparutions immédiates ou correctionnelles n’ont rien à voir avec les affaires liées au terrorisme… Ça sert vraiment à tout le terrorisme c’est ça qui est pratique ! Et puis 2 millions d’euros dépensés sans état d’âme alors que les palais de justice manquent de tout, même de budget photocopies, on hallucine…
    #justice #SAF #avocats #présomption_d_innocence

  • Pontoise, Melun, il est temps d’affirmer qu’un #enfant de 11 ans ne consent pas librement à des relations sexuelles ! | Droits des enfants
    http://jprosen.blog.lemonde.fr/2017/11/12/pontoise-melun-il-est-temps-daffirmer-quun-enfant-de-11-ans-ne-

    Ne pas retenir la violence ou la contrainte, au moins psychique, de l’adulte sur l’enfant, laisse à penser que ces gamines de 11 ans ont accepté les relations sexuelles comme une femme mature y consent. C’est tout simplement aberrant.

    En écho au débat suscité par les révélations de toutes ces femmes qui dénoncent les violences sexuelles de toutes nature qu’elles ont pu supporter, on trouve dans les affaires de Pontoise et de Melun une autre preuve du rapport qui existe dans nos sociétés entre les hommes et les femmes. Par définition, et de tous temps, une femme ne peut qu’accepter qu’on cherche à la séduire, qu’on lui mette la main aux fesses (5), qu’on lui propose un avancement-canapé, qu’on l’amène à des relations sexuelles. Somme toute la limite tient au fait qu’elle crie ! D’ailleurs, à la réflexion, il n’est pas sûr que si elle se débat ce ne soit pas par le plaisir donné par la situation, sinon par le mâle qui l’étreint !

    Il est grand temps d’affirmer haut et fort qu’avant un certain âge – 13 ans pourquoi pas qui est l’âge où la loi admet la sanction pénale contre l’auteur d’une infraction – un enfant peut certes avoir une sexualité, mais ne consent pas à des relations avec des adultes. Il faut poser une relation irréfragable, c’est-à-dire qui ne soit pas susceptible être remise en cause, de violence psychique lié au déséquilibres qui existe entre l’adulte et ce jeune enfant. Après tout, ne développons pas l’idée que la relation amoureuse, sinon sexuelle, est fondée sur la réciprocité des désirs et des plaisirs ? Qui oserait affirmer que dans le rapport entre un homme de 28 ans ou même de 22 ans avec une gamine de 11 ans il y a égalité ? Où est le consentement éclairé d’une gamine de 11 ans à des actes sexuels comme ceux dont on parle ?
    Une pétition lancée par le journal Marianne circule pour que le parlement introduise cette présomption comme d’autres pays l’ont déjà fait.

    #culture_du_viol

  • stop aux violences familiales, conjugales et sexuelles : Article : Je suis scandalisée et très en colère, j’ai honte de l’État français, de ses lois, de sa justice qui protègent les violeurs
    http://stopauxviolences.blogspot.fr/2017/11/article-je-suis-scandalisee-et-tres-en.html

    Honte d’un État français où les lois et ceux et celles qui les appliquent permettent de considérer que des petites filles de 11 ans comme Sarah et Justine peuvent être consentantes à subir des pénétrations sexuelles par des hommes de 28 et 22 ans.

    Pour Sarah les viols ont été qualifiés en atteinte sexuelle par le parquet de Pontoise déclenchant une stupéfaction et une indignation générale, et pour Justine qui s’est retrouvée enceinte (la grossesse a été découverte tardivement par les parent, elle a dû accoucher d’un enfant qui a été placé), les pénétrations sexuelles ont bien été qualifiées de viols et jugées en cour d’assises mais l’homme n’a pas été reconnu coupable et a été acquitté le 10 novembre 2017, la cour d’assises ayant estimé que les éléments constitutifs du viol « la violence, la menace, la contrainte ou la surprise » n’étaient pas établis (le parquet général qui avait réclamé 8 ans de réclusion criminelle a fait appel).

    Ces décisions judiciaires choquantes ont été rendues possibles parce que la loi française ne reconnaît pas d’âge de consentement légal en dessous duquel il y aurait une présomption irréfragable d’absence de consentement du mineur et donc pas de « violence, menace, contrainte ou surprise » à prouver pour que le viol soit reconnu, ni la terreur, et ne prend pas en compte les troubles psychotraumatiques présentés par la victime qui la paralyse et l’empêche de s’opposer. Il suffit donc que des magistrats, un jury de cour d’assises ne reconnaissent pas de contrainte morale ou de surprise malgré le jeune âge de la victime, son importante différence d’âge avec l’agresseur ou son autorité - parce que que la victime ne s’est pas opposée ou parce que l’agresseur l’aurait crue consentante - pour qu’il n’y ait pas viol pour la justice…

    C’est le Monde à l’envers ! Peu importe que la petite fille se retrouve avec de très graves atteintes à son intégrité mentale et physique, à devoir subir à 11 ans les énormes traumatismes supplémentaires et les risques majeurs sur sa santé d’une grossesse et d’un accouchement, que sa vie ait basculée, son enfance ait été volée, que l’enfant né de ce viol soit placé et ait à subir un impact traumatique très lourd, qu’elle soit terrassée par le fait que le crime qu’elle a subi ne soit pas reconnu… Peu importe qu’on donne à cet homme un permis de violer et la possibilité qu’il reconnaisse l’enfant né du viol… (cf. Justice, vous avez dit justice ? Ils n’ont pas peur !)

    #culture_du_viol #violophilie_judiciaire #injustice #domination_masculine #deni

  • Carte de France du #street_art (art urbain) -
    Chroniques Cartographiques

    http://www.chroniques-cartographiques.fr/2017/11/carte-de-france-du-street-art-art-urbain.html

    Aujourd’hui, je vous emmène à la découverte d’une nouvelle carte collaborative dans ce monde naissant et florissant de la carto interactive.

    Cette carte dynamique réalisée par trois étudiantes de l’université de Cergy Pontoise (Laura, Chloé et Marion) propose aux amoureux de la culture urbaine et du street-art de recenser leurs propres oeuvres ou bien celles présentes dans leur ville.

    Vous pouvez tout simplement consulter cette carte en filtrant selon le nom de l’artiste ou le type d’oeuvre recherché. Si vous décidez d’ajouter des éléments à cette carte, vous pourrez en cliquant sur l’outil de mise à jour, renseigner la position d’une peinture, d’une affiche, d’un stickers, ...
    Carte de France street-art

    #art #art_de_rue

  • Quand la domination adulte croise la domination patriarcale
    Des écrivaillons-éditocrates sur les chaines de la télévision publique peuvent bien régurgiter un Wittgenstein [1] mal assimilé – selon lequel on devrait taire les #violences_sexuelles parce qu’elles seraient après tout si ambigües, incommunicables ou irréductiblement singulières – cela sonne comme une mauvaise blague botulienne qui tout à la fois légitime le système dans lequel s’inscrivent les agresseurs, dilue les témoignages des femmes, réduit leur parole à un supposé sentimentalisme « victimaire » (on sait combien cet adjectif est une ruse de la raison dominante) et, en dernière instance, vise à défaire la possibilité d’une analyse et d’une solidarité féministes.

    Autrement dit, il s’agit ni plus ni moins de renvoyer les femmes qui ont subi des violences sexuelles à ce que Deleuze appelait « la manie du sale petit secret » – fond de commerce partagé de l’autofiction, de la psychanalyse, et de bien des fantasmes médiatiques. Le #viol n’est pourtant pas un « sale petit secret » incommunicable et il n’y a aucune raison d’exiger des femmes qui en sont victimes de le taire, ni de les réduire sarcastisquement, quand elles ont le courage d’en parler, au seul statut devenu péjoratif de victime.

    Dans l’affaire de Pontoise, la #domination_masculine croise la domination adulte et impose un silence doublement assourdissant à la victime, qualifiée tour à tour de « fille », de « fillette », voire de « pré-adolescente » « qui faisait plus que son âge ». L’homme de 28 ans ayant abusé d’une gamine de 11 ans avait lui-même deux enfants, dont un de 9 ans – on ne saura pas s’il fait plus ou moins que son âge. Un ##bon_père_de_famille.

    Comme l’écrit Yves Bonnardel, le statut social de l’enfant ne « consiste en rien de moins que l’imposition d’une famille, d’une école, et au-delà d’une éducation », autant d’institutions qui dépossèdent l’enfant de lui-même pour mieux lui imposer les normes de l’hétéronomie et consolider l’ordre social. Le bon père de famille de 28 ans ne voulait rien de moins qu’apprendre à la fillette de 11 ans à embrasser – une éducation à la galanterie, incluant fellation et pénétration.

    L’enfant ne s’appartient pas. L’enfant n’a pas de personnalité juridique, il a comme on dit « des tuteurs légaux ». Que ces tuteurs légaux ou d’autres adultes puissent abuser de lui et le brutaliser de mille manières est rendu possible par ce que Christine Delphy a qualifié de « vulnérabilité organisée » dans sa recension du livre de Bonnardel.

    L’argument de l’incommunicabilité est donc caduc ; si la vulnérabilité (des enfants, des femmes, des animaux) est organisée, non seulement on peut en parler, l’analyser, mais mieux encore : on peut la défaire.

    http://lmsi.net/Une-pre-adolescente-qui-faisait#nb1
    La domination adulte - présentation d’un livre d’Yves Bonnardel

    La domination adulte opprime profondément les jeunes. Les « enfants » sont aujourd’hui réputés particulièrement vulnérables et vivent sous l’emprise d’un statut de « mineur » qui, sous prétexte de protection, leur retire l’exercice des droits fondamentaux qui sont reconnus aux majeurs, aux « adultes ». Ce statut de mineur entérine en fait de nombreuses sujétions et partant, de nombreuses violences. La famille est ainsi l’institution sociale la plus criminogène qui soit, mais l’école est aussi un lieu privilégié d’exercice d’un ordre adulte oppressif. Ce livre rappelle les nombreuses luttes - habituellement passées sous silence - menées par des « mineurs » contre leur condition, contre les discriminations fondées sur l’âge et pour l’égalité politique. Leur donnant la parole, il questionne aussi bien les idées d’enfance et de protection que celle de minorité. C’est aussi la notion même d’éducation qui est ici interrogée. Il nous convie de façon inédite à un véritable voyage révolutionnaire au sein des rapports adultes/enfants, dont notre vision du monde ne sort pas indemne. De ce livre utile, ré-ouvrant un champ de réflexion trop longtemps refermé, voici la présentation par #Christine_Delphy.

    https://seenthis.net/messages/422216
    https://seenthis.net/messages/422441

  • #Viol d’un #enfant : « notre loi protège les agresseurs »
    https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/23019-Viol-d-un-enfant-notre-loi-protege-agresseurs/amp

    Un enfant ne veut pas d’un acte sexuel. Les gens n’ont pas le courage de se représenter une fillette de 11 ans avec un pénis d’adulte dans la bouche. Ils ne veulent pas imaginer ce qu’est le vagin d’une petite fille, pénétré par celui d’un adulte de 28 ans. Il y a un déficit de la représentation. Pourtant, dit comme ça, c’est assez clair ?

    Toute l’attention est fixée sur le consentement de cette fillette. On ne met pas le projecteur sur l’adulte de 28 ans, père de deux enfants. Lui savait parfaitement ce qu’il faisait. Il s’agit ni plus ni moins de #pédocriminalité.

    • On a pu également entendre ceci : « Je mets au défi quiconque de dire que la justice couvre les violences policières ». Relevons donc le défi. Quand le procureur de Pontoise explique qu’Amada Traoré est mort d’une infection, ça n’est évidemment pas la police qui couvre la justice.

      Je pense que c’est le contraire qui veut être dit, ça n’est évidemment pas la justice qui couvre la police et non le contraire.

    • Quelque chose me gène dans cette affaire, c’est que les jeunes « antifa » comme Antonin Bernanos ( son frère Angel, Leandro Lopes Bryan Morio) : il se prétend antifa mais comme la grande majorité, vient quand même des « beaux quartiers », n’a aucun problème a être soutenu même par la presse, alors que le cas d’Adama Traoré est bien plus grave, c’est tout le contraire, il vient des banlieues là ou les jeunes sont sacrifiés dans l’indifférence générale de ces jeunes bourgeois jouant à l’antifa « no pasaran » a toutes les sauces et qui se livrent régulièrement a des violences gratuites.
      La justice fait son travail (a géométrie variable) il a récidivé plusieurs fois et ici qui va le croire vu son passé ?http://www.lemonde.fr/police-justice/article/2017/09/27/au-proces-de-la-voiture-de-police-incendiee-antonin-bernanos-et-le-mysterieu A Nantes sous prétexte d’interdire une réunion du FN ils ont cassé, souvent ils arrivent pendant une manif légitime et là encore ils cassent !
      Des black-blocs, des méthodes de quasi fasciste. Sinon le pire est que leur réseau est quand même subventionné par le UNITED Union Européenne : https://s04.justpaste.it/pdf/psl2-justpaste-it-554216.pdf
      Ou le CICP a Paris rue Voltaire alors ou est leur insoumission politique, indépendance des pouvoirs si ceux qui les financent sont les mêmes qui financent leur présumés ennemis ? Après bien sur qu’il soit coupable ou pas la justice fera t’elle son travail de façon indépendante ?

  • Relation sexuelle avec une mineure de 11 ans : un homme poursuivi pour « atteinte sexuelle » - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/09/26/relation-sexuelle-avec-une-mineure-de-11-ans-un-homme-poursuivi-pour-atte

    Une adolescente de 11 ans avait porté plainte pour « viol » en avril 2017 contre un homme de 28 ans. Le parquet a considéré que la fillette était consentante et qualifié les faits « d’atteinte sexuelle ».

    Comment qualifier pénalement les faits dont a été victime Sarah, 11 ans ? Le parquet de Pontoise a estimé qu’il s’agissait d’un délit et plus précisément d’une « atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans ». La partie civile conteste : c’est un viol, passible de la cour d’assises. Le procès qui devait se tenir aujourd’hui devant le tribunal correctionnel de Pontoise a été renvoyé le temps d’examiner des nullités soumises par un avocat de la défense qui s’est récemment constitué. Il ouvre néanmoins un débat : celui du consentement d’une enfant de 11 ans. « Ce qui est scandaleux, c’est que les faits datent du mois d’avril et ils ont été jugés en juin, avant un premier renvoi de l’audience. C’est donc un traitement expéditif ! », dénonce Me Carine Diebolt, avocate de Sarah. Je suis également choquée par la qualification retenue. »

    Revenons aux faits, révélés ce mardi par Mediapart. Un jour d’avril 2017, sur le chemin du retour du collège, Sarah est abordée par un inconnu de 28 ans. Elle accepte de le suivre jusque dans un immeube où il essaie de l’embrasser. « Elle a compris à cet instant que le piège s’était refermé sur elle, qu’on avait endormi sa conscience. Mais elle était tétanisée, elle n’osait pas bouger, de peur qu’il la brutalise. Elle a pensé que c’était trop tard, qu’elle n’avait pas le droit de manifester, que cela ne servirait à rien, et elle a donc choisi d’être comme une automate, sans émotion, sans réaction », témoigne sa mère dans Mediapart. L’homme exige une fellation, la fillette obtempère. Puis, elle le suit jusqu’à son appartement où il la pénètre sexuellement. A peine sortie, paniquée, Sarah prévient sa mère et lui raconte tout.

    « Ce ne sont pas des mécanismes de défense mais de survie »

    Le parquet de Pontoise a choisi de ne pas retenir la qualification de viol qui figurait initialement sur la plainte. Pour rappel, selon le code de procédure pénale (art 222-22 et 222-23), pour qu’un viol soit caractérisé juridiquement il faut démontrer que la victime a subi une « contrainte, une violence, une menace ou une surprise ». Le fait que Sarah ne soit âgée que de 11 ans ne change rien à cela, il n’existe aucune atténuation en cas de minorité. La France se démarque ainsi d’autres pays occidentaux comme l’Espagne, l’Allemagne, les Etats-Unis, la Belgique, l’Angleterre, le Danemark ou la Suisse qui considèrent qu’il existe une « présomption irréfragable d’absence de consentement du mineur d’acte sexuel » tout en retenant des seuils d’âges différents. La loi française ne fixe pas non plus d’âge du discernement, « il appartient aux juridictions d’apprécier si le mineur était en état de consentir à la relation sexuelle en cause », a rappelé le Conseil constitutionnel dans une décision de février 2015.

    Dans le cas présent, le parquet a donc établi que la passivité de la fillette, son absence de réaction ou de contestation ne permettait pas de qualifier le viol. Me Carine Diebolt conteste : « Le parquet est passé à côté d’une juste analyse de la situation. Sarah n’a pas crié, elle ne s’est pas débattu, elle dira elle-même dans une audition qu’elle était "bloquée". En psychotraumatologogie, cela s’appelle de la sidération. L’expertise dit bien qu’elle est "sidérée" et "dissociée". Ce ne sont pas des mécanismes de défense mais de survie. » Le parquet qui voit plutôt un consentement s’est appuyé sur l’article 227-5 du code pénal pour qualifier l’atteinte sexuelle sur mineur de 15 ans : « le fait, par un majeur, d’exercer sans violence, contrainte, menace ni suprise une atteinte sexuelle sur la personne d’un mineur de quinze ans est puni de 75 000 euros d’amende et cinq ans d’emprisonnement ». La procédure n’étant pas criminalisée, il n’y a pas eu de saisine obligatoire du juge d’instruction. Le dossier devrait finalement être jugé en février prochain devant le tribunal correctionnel. « Pour moi, il est clair que l’agresseur a agi par surprise et a exercé une contrainte morale sur Sarah, ce qui permet de constituer le viol. Et c’est ce que je vais plaider », conclut Me Carine Diebolt.

    Affaire scandaleuse mais tristement banale s’il n’y avait le très jeune âge de la victime. Cela démontre une méconnaissance totale des mécanisme psychologiques en situation d’aggression mais est ce étonnant ?
    Le viol est un paradoxe total révélateur de l’incapacité ou plutôt du refus de la société à criminaliser cette violence extrême. En terme de droits la société ne peut que criminaliser l’acte lui même sous peine de passer pour une société dégénérée. Le viol est donc passible de très fortes peines et le mis en examen doit être jugé aux assises.
    Dans les faits, le corps des femmes et des enfants étant considéré comme la propriété du père, frère, oncle, mari, amant, patron etc on fait en sorte que les viols ne soient quasiment jamais condamnés. Environ 1% des viols commis voient leurs auteurs condamnés aux assises. Qu’est ce donc sinon une impunité quasi totale ?
    Le système est organisé dans ce sens à partir des faits commis et tout le long de la chaîne : l’entourage, le regard social, la confrontation avec la police, avec la justice, le milieu professionnel éventuel, les confrontations avec le bourreau, la correctionnalisation, les medias, le code pénal, le jugement… en cohérence avec l’invariant sexiste de la société française.
    Chaque expérience à laquelle il m’a été donné d’assister dans mon entourage m’a amenée à la conclusion que si la victime n’est pas très, très bien entourée socialement et juridiquement elle y laissera des plumes. C’est à dire qu’être entourée ne permet pas d’avoir gain de cause, cela permet juste de ne pas ressortir de ce marathon judiciaire complètement détruite psychologiquement.
    On en arrive à une situation où il est plus dangereux pour la victime de porter plainte que de se taire. Et vu ce qu’il se passe, il est hélas parfois préférable dans son intérêt individuel de ne pas porter plainte, même si ce n’est pas comme ça qu’on arrivera à faire bouger les choses. Je ne sais pas comment on peut lutter efficacement contre cette situation. Il faut une implication concrète des militant-e-s, des associations mais pour ça il faut de l’argent et il n’y en a pas.

    Autre article : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/justice-pourquoi-l-agression-sexuelle-d-une-enfant-n-a-pas-ete-qualifiee-de

    #viol #pédophilie #sexisme #justice #violence #enfants

  • Le consentement libre et éclairé d’une fillette de 11 ans face à un homme de 28 ans | Droits des enfants
    http://jprosen.blog.lemonde.fr/2017/09/26/le-consentement-libre-et-eclaire-dune-fillette-de-11-ans-face-a


    #culture_du_viol

    Peut-on dire qu’il y a eu une relation sexuelle librement consentie entre une enfant de 11 ans et un homme de 28 ans ?
    C’est un peu ce que tous comptes faits emblent dire les magistrats et les policiers de Pontoise ayant eu jusqu’à présent à connaître de ce qui est survenue à la petite Sarah qui, sur le chemin de l’école, croisant une nouvelle fois, un homme l’a suivi jusqu’à chez lui où il l’a amenée à lui faire des fellations avant de la pénétrer. Sarah n’a pas subie de violences ou n’a pas été menacée de violences pour ces actes sexuels.

  • Relation sexuelle à 11 ans : le parquet de Pontoise ne poursuit pas pour viol (Mediapart)
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250917/relation-sexuelle-11-ans-le-parquet-de-pontoise-ne-poursuit-pas-pour-viol

    Dans le Val-d’Oise, une enfant de 11 ans a eu une relation sexuelle avec un inconnu de 28 ans. Elle l’a suivi, puis a subi l’acte sans protester, ce qui fait dire au parquet qu’elle était consentante. Mardi, l’homme sera jugé pour « atteinte sexuelle », et non pour viol. Une spécificité française.
    […]
    A contrario, pour qu’un viol (punissable de 15 ans de réclusion criminelle, 20 ans sur mineur) ou une agression sexuelle soient caractérisés juridiquement, il doit être démontré que la victime a subi une contrainte, une violence, une menace ou une surprise (art. 222-22 et 222-23 du Code pénal). Il n’existe dans le Code pénal aucune atténuation à ce principe lorsque la victime est un enfant. Depuis 2005, la Cour de cassation considère seulement que la contrainte est présumée pour les enfants en « très bas âge ».

    La loi du 8 février 2010 est seulement venue préciser que « la contrainte peut être physique ou morale. La contrainte morale peut désormais résulter de la différence d’âge existant entre une victime mineure et l’auteur des faits ».

    La plupart des législations occidentales ont pourtant adopté une « présomption irréfragable d’absence de consentement du mineur victime d’actes sexuels » : 14 ans en Allemagne, Belgique, Autriche ; 16 ans pour l’Angleterre et la Suisse, 12 ans en Espagne et aux États-Unis. À chaque fois, avant que cet âge soit atteint, il ne peut y avoir consentement.

    #viol #enfants #loi #justice #consentement

  • Relation sexuelle à 11 ans : le parquet de Pontoise ne poursuit pas pour viol
    25 septembre 2017 Par Michaël Hajdenberg
    https://www.mediapart.fr/journal/france/250917/relation-sexuelle-11-ans-le-parquet-de-pontoise-ne-poursuit-pas-pour-viol?

    Dans le Val-d’Oise, une enfant de 11 ans a eu une relation sexuelle avec un inconnu de 28 ans. Elle l’a suivi, puis a subi l’acte sans protester, ce qui fait dire au parquet qu’elle était consentante. Mardi, l’homme sera jugé pour « atteinte sexuelle », et non pour viol. Une spécificité française.

  • Inspecteur Ruffin mène l’enquête : chronique de la divergence des luttes
    https://leseumcollectif.wordpress.com/2017/09/24/inspecteur-ruffin-mene-lenquete-chronique-de-la-divergenc

    Qui se souvient du 32 Mars 2016 et des semaines qui suivirent ? Qui se souvient des nuit-deboutistes qui, la main sur le cœur, appelaient à la convergence des luttes ? Qui se souvient des AG en plein air avec, entre deux interminables diarrhées verbales de poètes maudits, des appels solennels adressés à – retenez votre souffle – les-quar-tiers-po-pu-laires. “Parce que le gouvernement est notre adversaire à tou-te-s donc faut s’unir, faut con-ver-ger !’’ Et les appels du pied devenaient vite des sommations vexées (« mais pourquoi diable nous snobent-ils ? ») et vexantes (« mais vous ne comprenez pas, pauvres bougres, qu’on a des intérêts communs » ?!). Source : Le Seum (...)

    • Il semble donc qu’il faille tout expliquer à Monsieur Ruffin, alors soyons brefs et constructifs : François, tu arrêtes tes sketches et tu relaies un soutien inconditionnel partout où une audience t’est accordée – les médias que tu affectionnes et l’assemblée nationale paraissent être un bon début. Tu ne tires pas la couverture à toi et, pitié, tu évites d’en faire un film où tu te compares à Robin des Bois. Pigé ? Et quand tu as fait tout ça, ne t’attends pas à des félicitations : on ne dira jamais « merci patron » à des égos sur pattes qui nous prennent pour de la chair à convergence quand ça les arrange.

      Voilà ...

      #gauche_blanche

    • Ruffin et Justice pour Adama : l’hypocrisie de la gauche radicale française sur la question raciale
      28 septembre 2017
      http://hustle-mag.com/ruffin-justice-adama-gauche-racisme

      Que pensez-vous de la réaction particulière de Ruffin ?

      Il représente à merveille cette gauche qui refuse de prendre en compte ces questions comme priorité. Il refuse de s’en emparer, de dénoncer, d’assumer son rôle également en tant que député. Il a dit qu’il voulait d’abord s’assurer que tout soit vrai, ce qui est absurde. Comme il le dit lui-même, il y une désinformation sur le traitement des médias sur les grèves, les mouvements sociaux.

      D’un côté, il arrive à avoir cet esprit critique sur les questions sociales, par contre il n’arrive pas à avoir cet esprit critique sur le traitement qui a pu être fait sur Adama, mais aussi sur toutes les affaires de violences policières où on reprend les versions officielles qui sont souvent des mensonges. On a menti sur les causes de la mort d’Adama. La famille, le comité a créé un rapport de force avec le parquet de Pontoise pour obtenir une contre-expertise pour avoir les vrais raisons de la mort d’Adama. D’ailleurs, le procureur du parquet de Pontoise a été dessaisi de l’affaire, celle-ci a été dépaysée au Tribunal de Grande Instance de Paris.

      Il veut « mener l’enquête », mais l’enquête a déjà été menée, par nous, par ceux qui luttent. Comme ceux qu’il défend à Moulinex, Good Year, à Continental, à qui il ne va jamais remettre en cause leur parole, il ne va pas enquêter évidemment.

      C’est toujours la même chose, la suspicion, on n’est pas des vraies victimes, on fait semblant, peut-être que c’est faux, on invente. En se positionnant ainsi, il a remis en cause la lutte du comité Justice pour Adama et notre légitimité à venir interpeller l’Etat et les versions officielles.

    • ll y a ceux qui semblent l’avoir bien cherché (des déjà « connus des services » et/ou condamnés, comme Théo et tant d’autres) et - rappelons nous les propos de Mélenchon sur l’assassinat e Rémi Fraisse - ceux dont on dit ou laisse entendre qu’il s’agirait d’"agents provocateurs" :
      https://iaata.info/Jean-Luc-Melenchon-et-l-assassinat-de-Remi-Fraisse-2091.html

      C’est entre autre grâce à la merde que la gauche a dans le crâne et fait partager que la mobilisation suite à la mort de Rémi est restée très minoritaire. Le permis de tuer des flics ne tombe pas du ciel de l’État, mais aussi de sa base et des pasteurs qui la cornaque.

      #France_insoumise #nationalisme #étatisme <=> #police #justice

  • La mort par asphyxie d’Adama Traoré confirmée par une contre-expertise
    http://abonnes.lemonde.fr/police-justice/article/2017/07/04/le-deces-par-asphyxie-d-adama-traore-confirme-par-une-contre-experti

    Adama Traoré, jeune homme de 24 ans mort le 19 juillet 2016 à Beaumont-sur-Oise (Val-d’Oise), lors de son interpellation par des gendarmes, a succombé à une asphyxie. C’est ce que montrent les résultats de la contre-expertise demandée par sa famille, révélés par Le Parisien et confirmés au Monde par une source proche du dossier.

    Ces éléments contredisent les explications de l’ancien procureur de Pontoise, Yves Jannier. Le 21 juillet, le magistrat avait ainsi déclaré qu’Adama Traoré « avait une infection très grave », « touchant plusieurs organes » ; il précisait en outre que son autopsie n’avait pas relevé de « trace de violence significative ».

    #Violences_policières #France

  • À Pontoise, les flics mettent Foued dans le coma. À son réveil, la justice le met en taule
    https://rebellyon.info/Pontoise-le-31-mai-les-flics-mettent-17967

    À Pontoise, la brutalité policière a jeté dans le coma un père de deux enfants en bas âge le 31 mai 2017. Victime d’amnésie partielle et souffrant de dommages importants, il est aujourd’hui incarcéré à la maison d’arrêt d’Osny où on lui refuse des examens complémentaires. La famille qui n’a pas pu accéder à son dossier médical, veut demander l’ouverture d’une enquête auprès de l’IGPN. Récit d’une « bavure » commise à quelques encablures du lieu où Adama Traoré a trouvé la mort il y a un peu moins d’un an.

    #A_lire_sur_d'autres_sites

    / #Répression_-_prisons, Une

    • Pontoise : les #flics mettent Foued dans le coma, la justice le met en taule

      et pourquoi pas directement au cimetière ! non plus !

      Récit d’une « bavure » commise à quelques encablures du lieu où Adama Traoré a trouvé la mort il y a un peu moins d’un an.

      À l’hôpital, c’est le choc au moment des retrouvailles, qui se passe dans une chambre sombre gardée par deux policiers postés à l’entrée. Foued a passé 10 heures dans le coma et est littéralement défiguré. Son visage est défoncé, boursouflé, gonflé au point qu’il ne voit pas très bien. Il a des blessures au crâne, sur la front et sur la bouche : il ne parvient d’ailleurs pas à articuler correctement. Frappé d’amnésie partielle, il ne se souvient pas des faits. Ses mains et son corps sont également blessées.

      Foued a depuis été placé à la #maison_d’arrêt d’Osny où il semble vivre dans des conditions inquiétantes. Des détenus ont rapporté que Foued est désorienté, a des vertiges, des nausées et est même tombé dans la cour pendant la promenade. Il se plaint de douleurs vives au dos et à la poitrine. Il commence à peine à retrouver la mémoire et se souvient avoir été entouré par un groupe de personne, puis trou noir.

      Suite à un message déposé sur la page facebook de #Pontoise par une des sœurs de Foued, les langues se sont déliées au quartier des Cordeliers et de nombreux témoignages, sous couvert d’anonymat, ont été fournis détaillant une hostilité systématique et violente de la part des policiers envers les jeunes du quartier (#tabassages réguliers dans les halls d’immeubles, jeunes jetés dans les bennes à ordures, humiliations diverses). Il est à signaler que ce petit quartier est particulièrement touché par la pauvreté et n’a pas de réseaux associatifs/militants actif, à l’inverse du quartier voisin des Louvrais. La famille de Foued veut porter plainte auprès de l’IGPN mais pour cela elle a besoin du dossier médical.

      #bavure

  • Justice pour Foued : Récit d’une nouvelle aggression policière dans le Val d’Oise
    https://paris-luttes.info/home/chroot_ml/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-gd2/e7/65d6b948d65c3393ff40c3e648579d.jpg?1497540099
    https://paris-luttes.info/justice-pour-foued-recit-d-une-8361

    À Pontoise, la brutalité policière a jeté dans le coma un père de deux enfants en bas âge. Victime d’amnésie partielle et souffrant de dommages importants, il est aujourd’hui incarcéré à la maison d’arrêt d’Osny où on lui refuse des examens complémentaires. La famille qui n’a pas pu accéder à son dossier médical, a demandé l’ouverture d’une enquête auprès de l’IGPN. Récit d’une « bavure » commise à quelques encablures d’où Adama Traoré a trouvé la mort il y a un peu moins d’un an.

    #pontoise
    @rezo @larotative @colporteur