city:poutine

  • Extraditions : la Russie oui, le Rwanda niet
    http://survie.org/billets-d-afrique/2014/241-decembre-2014/article/extraditions-la-russie-oui-le-4840

    Le Canard enchaîné du 19 novembre fait état du zèle que la justice française met à extrader des opposants à Poutine vers les geôles russes : « Présent à de nombreuses audiences, Grunis [le représentant du parquet moscovite] prendra souvent la parole devant les juges français pour y défendre la grande intégrité du système judiciaire de Poutine. Sans insister sur l’usage courant de la torture, dénoncé dans de multiples rapports internationaux ». Au cours d’une de ces audiences, « l’avocate générale, (...)

    #241_-_décembre_2014

    / #Complicité_de_la_France_dans_le_génocide_des_Tutsi_au_Rwanda, #Brèves_d'Afrique_et_d'ailleurs

  • C’est bien l’Ouest qui porte la responsabilité de la crise en Ukraine - Explications - par John Mearsheimer
    http://questionscritiques.free.fr/edito/crise_Ukraine_responsabilite_occidentale_Poutine_OTAN_030914

    Il y a toutefois une solution à la crise ukrainienne - bien que celle-ci nécessite que l’Ouest pense de façon fondamentalement différente par rapport à ce pays. Les Etats-Unis et leurs alliés devraient abandonner leur projet d’occidentaliser l’Ukraine et à la place en faire un tampon neutre entre l’Otan et la Russie, à l’instar de la position de l’Autriche durant la Guerre froide. Les dirigeants occidentaux devraient reconnaître que l’Ukraine importe tant à Poutine qu’ils ne peuvent pas y soutenir un régime anti-russe. Cela ne signifierait pas qu’un futur gouvernement ukrainien devrait être pro-russe ou anti-OTAN. Au contraire, le but devrait être une Ukraine souveraine qui ne tombe ni dans le camp russe ni dans le camp occidental.

    Pour parvenir à cette fin, les Etats-Unis et leurs alliés devraient publiquement écarter l’expansion de l’Otan, à la fois en Géorgie et en Ukraine. L’Ouest devrait également aider à élaborer un plan de sauvetage économique pour l’Ukraine financé conjointement par l’UE, le FMI, la Russie et les Etats-Unis - une proposition que Moscou accueillerait favorablement, étant donné ses intérêts à avoir une Ukraine prospère sur son flanc occidental. Et l’Ouest devrait limiter considérablement ses efforts d’ingénierie sociale en Ukraine. Il est temps de mettre un terme au soutien occidental à une nouvelle Révolution orange. Néanmoins, les dirigeants étasuniens et européens devraient encourager l’Ukraine à respecter les droits des minorités, en particulier les droits linguistiques de ses ressortissants russophones.

    ...

    On entend également la revendication de l’Ukraine qui a le droit de déterminer avec qui elle veut s’allier et que les Russes n’ont aucun droit d’empêcher Kiev de rejoindre l’Ouest. C’est une façon dangereuse pour l’Ukraine de penser ses choix stratégiques. La triste vérité est que la force a souvent le dernier mot lorsque la politique des grandes puissances est en jeu.

    #Ukraine #Russie #États-Unis #OTAN

  • Conseil à Poutine : rallier l’Iran contre le bloc BAO
    http://www.dedefensa.org/article-conseil_poutine_rallier_l_iran_contre_le_bloc_bao_24_07_2014.html

    @TITREBREVE = Conseil à Poutine : rallier l’Iran contre le bloc BAO Voici un commentaire fort intéressant de MK Bhadrakumar, du 20 juillet 2014 (sur Indian PunchLine). Nous nous distançons de certaines des appréciations du commentateurs, notamment sur la politique US depuis 2009 telle qu’il l’analyse, parce que c’est bien trop charger de sens ce qui n’est qu’une non-politique, ou

  • Le plancher se fissure
    http://www.dedefensa.org/article-le_plancher_se_fissure_11_06_2014.html

    • Revue de détails au travers de divers commentaires de l’événement souterrain de la fiesta diplomatique de Paris-Normandie. • BHO devait tout dominer, il s’est trouvé isolé. • Poutine devait être isolé, il s’est trouvé courtisé. • Le cercle des amis incertains, ceux du bloc BAO que les consignes de sanction de Washington font ronchonner, s’est approfondi. •L’enseignement central de ce phénomène n’est pas politique (les variations continueront) mais psychopolitique : le moral ground, victime de sa narrative, l’a cédé devant le principle ground.

    • Notre propos à ce point est d’observer que de tels choix des principes contre les “valeurs”, ou plus précisément dit, “les principes avant les valeurs” (d’abord appliquer les principes, ensuite suivre les valeurs qui correspondent à cette nouvelle situation ainsi créée et écarter celles qui l’entravent), donnent aux hommes politiques qui les font une autorité naturelle. Lorsque nous disons “autorité naturelle”, nous ne disons pas que cette autorité leur est propre, mais qu’elle devient leur nature même et s’exprime naturellement, parce qu’ils ont fait le choix des principes. De même, leur politique exsude cette même “autorité naturelle”, comme si elle parlait d’elle-même, disant sa légitimité.

      Au contraire, les hommes politiques qui ne se réfèrent qu’aux “valeurs” sont à la merci des avatars et des hoquets du temps historique ; les avatars et les hoquets sont d’autant plus sévères, et les “valeurs” d’autant plus manipulables lorsque le temps historique est bas, confus, insensé, – ce qui est particulièrement notre cas. Pour l’occurrence qui nous importe, et face à Poutine, Obama est un homme nécessairement et littéralement “sans principes”, fabriqué sur quelques-unes de ces “valeurs” incertaines et faussement symboliques (multiculturalisme, antiracisme, etc.), dans une période où la crise du gouvernement américaniste atteint son paroxysme de déchirement haineux et de paralysie, derrière un formidable brouillard d’hypocrisie hystérique. Voulant avant tout préserver sa position qui n’a aucune “autorité naturelle”, Obama cherche à satisfaire toutes les “valeurs”, jusqu’aux plus contradictoires, et nécessairement jusqu’aux plus contradictoires ; dans cette époque de tourments et de crises permanentes, les “valeurs” se multiplient et s’amoncellent dans le système de la communication où se trouvent leur seule expression possible, allant dans tous les sens et répondant aux multiples voix et intérêts contradictoires. La conséquence est que la politique d’Obama est à l’aune de ces “choix”, contradictoire, aléatoire, pusillanime, à la fois illégitime et insensée, où la décision et l’acte sont remplacés par le verbe et l’effet d’annonce, où n’importe quel usurpateur (on pense à une Nuland) peut se saisir des commandes pour imprimer une direction décisive, – la politique d’Obama est une constante banqueroute qui s’exprime dans une constante faiblesse, comme l’observe Draitser. Ainsi l’homme est-il tout entier contenu dans cette production faussaire, et affecté à mesure... Ainsi le roi, comme les USA, apparaît-il nu de plus en plus souvent.

  • L’axe Pékin-Moscou en mode turbo
    http://www.dedefensa.org/article-l_axe_p_kin-moscou_en_mode_turbo_08_06_2014.html

    @TITREBREVE = L’axe Pékin-Moscou en mode turbo Le distingué commentateur M.K. Bhadrahkumar relève, dans une de ses courtes chroniques, sur son site Indian PunchLine, le 7 juin 2014, le rythme assourdissant que les relations Russie-Chine ont pris depuis la visite de Poutine à Pékin et l’établissement d’une “alliance stratégique” de facto entre les deux puissances. Il s’agit d’un

  • Snowden, parole libre ? faire-valoir de Poutine ?

    Lors d’une émission télévisée, par vidéo enregistrée, #Snowden pose une question à Poutine :
    « Est-ce que la Russie enregistre, stocke ou analyse les communications de millions d’individus ? ».

    Réponse de Poutine :
    « Nos agents sont contrôlés par la loi. Il faut obtenir une autorisation de justice pour surveiller quelqu’un individuellement. Nous n’avons pas d’autorisation de faire des écoutes globales de la population et nos lois ne le permettraient pas. »

    Question sincère ? dans ce cas pensait-il vraiment obtenir une réponse honnête ?

    Renvoi d’ascenseur ? dans sa situation peut-il se permettre une parole libre ou sert-il de caution à l’ex du Kgb ?

    Au final, puisque un statut de réfugié politique dans un pays libre semble de plus en plus compromis, on peut se demander si sa place ne serait pas plutôt entre les mains de la justice des Usa. Il disposerait alors, lui et ses avocats, d’une bonne exposition et de multiples estrades. Prison pour prison autant choisir celle où la parole est, bien relativement, la plus libre ou la moins entravée. Mais à quel prix alors ? combien de centaines d’années d’enfermement comme cette justice aime à les additionner en dehors de toute logique, de toute humanité même ?

    Adresse de la vidéo :
    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=Rb5C68SVCOw

    Article sur Le Monde :
    http://www.lemonde.fr/europe/article/2014/04/17/quand-snowden-pose-une-question-a-vladimir-poutine_4403299_3214.html

  • En finir avec le manichéisme infantile

    Par Jean-François Kahn

    A l’évidence, on n’en a tiré aucune leçon. Il y a neuf ans, les Français étaient invités à ratifier ou à rejeter le traité constitutionnel européen. Les grands médias, massivement favorables au « oui » – et j’en étais – défendirent leur choix, qui correspondait à une honorable conviction, de façon tellement univoque, tellement agressive, tellement peu ouverte aux arguments de l’autre, tellement binaire, que le « non », d’abord donné vaincu, l’emporta largement. Il y aurait eu alors quelques questions à se poser. On s’en garda bien. On se contenta d’injurier, après coup, ceux qui avaient mal voté. Et, d’ailleurs, on fit adopter ce que les Français avaient refusé sans, cette fois, leur demander leur avis. Est-on conscient à quel point, ce faisant, on a porté un coup terrible à l’esprit civique et grossi les rangs des abstentionnistes comme ceux des électeurs du Front national ?

    C’est à un phénomène comparable que l’on assiste aujourd’hui. La sphère médiatique, au sens le plus large, fait preuve, à propos des événements d’Ukraine, de Crimée et de Russie, d’un tel binarisme, d’un tel simplisme, d’un tel infantilisme, que l’on assiste à une autre aberration : le retournement pro-Poutine d’une bonne partie de l’opinion. Cela fait des années que l’on perçoit cette déplorable évolution : une approche de plus en plus bichromique, bicolore et, incidemment, néoconservatrice, des grandes questions internationales, un partage du monde entre des gentils qui ne peuvent se conduire que de façon séraphique et des méchants qui ne constituent qu’un ramassis de Belzébuth : un manichéisme de plus en plus puéril qui n’est pas étranger à la redoutable désaffection du public envers ce qui devrait constituer le coeur et l’âme de la démocratie : les médias.

    Cette régression a atteint, ces derniers jours, un record. Dans certains reportages, les bons deviennent tous beaux et les mauvais tous laids. Ceux-ci sont de jeunes athlètes au regard lumineux, ceux-là de vieux chnoques alcooliques au regard terne. Ce qui s’écrit ou se dit dans les médias russes se dit de façon quasi identique chez nous, mais à l’envers. Des « correspondances » deviennent des éditos au vitriol, des reportages d’ardentes professions de foi. Ce qui n’est pas, parfois, sans rappeler la presse communiste des années 1950. Laquelle parlait des Etats-Unis.

    Allons plus loin : si comparer Poutine à Hitler (certains ont osé) est d’une confondante idiotie, l’homme s’apparente plus, en effet, à un nouveau tsar qu’à un démocrate moderne. On peut à cet égard se demander, d’ailleurs, pourquoi Eltsine, lui qui était bien pire, bénéficia d’une telle indulgence : parce qu’une Russie en voie de quart-mondialisation plaisait ? Or, si un envoyé spécial à Berlin, du temps du nazisme, avait systématiquement décrit, pour complaire, une Allemagne dévaluée, dévalorisée, minable, aux abois, il aurait, fût-ce inconsciemment, péché à la fois contre l’objectivité journalistique et contre la cause du camp démocratique. A-t-on le droit de poser cette question : un pays où la plupart des éditoriaux, parlés ou écrits, paraissent avoir été rédigés par Bernard-Henri Lévy (membre du Conseil de surveillance du Monde) constitue-t-il un exemple de pluralisme ?

    Oui, la brutalité avec laquelle a été bousculée, en Crimée, la légalité internationale est inadmissible. Mais pourquoi, lorsque les nouvelles autorités de Kiev ont décidé, dans un premier temps, d’abolir le statut de la langue russe dans les territoires russophones, nos médias n’ont-ils pas mis en garde contre cette décision provocatrice et aventureuse ? Pourquoi le non-respect de l’accord signé par les ministres européens, dont Fabius, à Kiev n’a-t-il suscité dans les médias aucun regret ? Pourquoi aucune prise de distance à l’égard de certains propos extrémistes (c’est une litote) tenus par les leaders radicaux de la révolution de Maïdan, alors que ces outrances faisaient évidemment le jeu de la Russie, qui les a instrumentalisés ?

    INTÉGRITÉ TERRITORIALE OU DROIT DES PEUPLES À DISPOSER D’EUX-MÊMES

    Oui, la majorité des révoltés de Maïdan étaient des démocrates dégoûtés par une gouvernance absolument calamiteuse. Mais pourquoi Stepan Bandera (1909-1959), cet antisémite fanatique qui combattit aux côtés des Waffen-SS et qu’exalte l’aile radicale du mouvement, est-il désormais présenté pudiquement chez nous comme un « nationaliste controversé » ? Dans ce cas, il ne fallait pas appeler au boycottage de l’Autriche parce que le parti de Haider avait été intégré au gouvernement. Il est temps de rompre avec une incohérence qui confine au zozoïsme.

    Il y a deux principes aussi défendables l’un que l’autre. Le premier, c’est le respect de l’intégrité territoriale des nations. En fonction de quoi, une sécession de la Crimée, même votant son rattachement à la Russie, est incontestablement condamnable. L’autre principe est le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. En fonction de quoi l’OTAN est intervenue militairement pour aider le Kosovo à s’émanciper de la Serbie, ce que souhaitait la majorité de sa population. Les deux principes étant souvent contradictoires, il convient, en droit international, de privilégier une fois pour toutes l’un ou l’autre. Soit l’intégrité territoriale, soit le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

    Ce qui, en revanche, n’est pas soutenable, c’est de se réclamer de l’un de ces principes les jours pairs et de l’autre les jours impairs. Par exemple, proclamer illégale une sécession de la Crimée, même si ses habitants l’appellent majoritairement de leurs voeux, après avoir fait une guerre pour permettre la sécession du Kosovo, parce que ses habitants l’appelaient majoritairement de leurs voeux. Il est éminemment respectable, et sans doute juste, de stigmatiser le jeu russe qui a consisté à encourager le mouvement sécessionniste en Crimée.

    Mais il est étrange que parmi les plus virulents censeurs se trouvent ceux qui, depuis des décennies (ce fut parfois à leur honneur), soutiennent toutes les luttes sécessionnistes : au Biafra, au Bangladesh, dans le sud du Liban, en Tchétchénie, au Kurdistan ou ailleurs, quand ils n’ont pas affiché leur sympathie pour la cause basque ou irlandaise. Des sanctions pour imposer un respect du droit international ? Chiche ! Mais Chypre ? Mais les territoires palestiniens ?

    Ce sont toutes ces contradictions et incohérences qui affaiblissent la position occidentale face à Poutine. Mieux eût valu les pointer à temps que de noyer toute complexité dans l’hystérie.

    • De ce point de vue, Snowden est aussi un homme qui a mis à jour d’une façon spectaculaire, et d’une façon extrêmement qualifiée pour être mise en lumière par le système de la communication, l’existence de cette structure autonome de surveillance, la United Stasi of America de Daniel Ellsberg, laquelle devrait être comprise, selon les Russes, aussi bien comme un danger pour la direction politique des USA que pour le reste.

  • L’“agression douce” devenue “idéal de puissance-douce”
    http://www.dedefensa.org/article-l_agression_douce_devenue_id_al_de_puissance-douce__08_04_2013.ht

    • Comme le font désormais comme par réflexe pavlovien les USA, l’Allemagne ne se prive plus de tancer la Russie pour la méfiance russe des ONG subventionnée par l’étranger. •Merkel l’a dit à Poutine. • Les instigateurs de l’“agression douce” (654 ONG subventionnées par l’étranger en Russie contre 2 de la Russie à l’étranger) font la leçon à l’agressé… •La stratégie, qui s’étend puisque l’Égypte est aussi visée, représente le produit de l’influence de la politique-Système et de la responsabilité réduite à son (...)