city:proudhon

  • A l’encontre » Le mythe de #Malthus
    http://alencontre.org/societe/le-mythe-de-malthus.html

    Malthus n’a ainsi jamais prétendu qu’un jour le monde sera surpeuplé. Il a dit que la #population était toujours à la limite ou approchant d’une nouvelle limite. Si on considère logiquement sa théorie, ainsi que Friedrich Engels le fit remarquer, cela suppose que le monde était déjà surpeuplé lorsqu’il n’y avait qu’un seul être humain sur terre.

    Contrairement à ce qu’affirment des auteurs modernes selon lesquels Malthus était une sorte de pionnier écologiste, ce dernier n’avait aucun intérêt à protéger l’environnement des effets d’une surpopulation humaine ou de protéger les gens de la famine. Son objectif était très différent. Il s’agissait pour lui de prouver que la plupart des gens seraient toujours pauvres et qu’aucun changement social ou politique ne modifierait cela. Près de deux siècles avant que Margaret Thatcher ne déclare qu’il n’y a pas d’alternative (TINA) au #capitalisme, Malthus a gagné la classe dominante anglaise à cette même idée.

  • Michel Serres : « Cette campagne présidentielle est une campagne de vieux pépés ! » (LeMonde.fr)
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/04/12/michel-serres-cette-campagne-presidentielle-est-une-campagne-de-vieux-pepes_

    […] nos institutions ont été créées à une époque où le monde n’était pas ce qu’il est devenu : à plusieurs égards, elles sont donc obsolètes. Elles le sont d’autant plus que le fossé d’évolution qui nous sépare d’elles est gigantesque, il est comparable à celui qui a séparé la Renaissance du Moyen Age ou l’ère chrétienne de l’Empire romain.
    […]
    En marge du socialisme scientifique que prônaient les marxistes, ce sont les utopistes qui ont inventé les communautés dont nous jouissons aujourd’hui : c’est à Fourier (1772-1837) que nous devons les crèches, à Proudhon (1809-1865) que nous devons le crédit populaire. Il y a dans les créations utopistes des promesses d’avenir extraordinaires. Tout ce que nous avons aujourd’hui de solide, ce sont les rêveurs qui l’ont fait !
    […]
    Même l’université de Stanford, dans laquelle j’enseigne et qui bénéficie des apports philanthropiques de Bill Gates, construit des nouveaux locaux calqués sur l’architecture précédente, c’est-à-dire conforme à l’ancien esprit pédagogique avec ses grands amphithéâtres pour ces cours magistraux...
    Or, il faudrait partir de la nouvelle donne générationnelle et du nouveau rapport aux connaissances.

    #utopies_sociales #pédagogie #connaissance