city:qosmos

  • Les oreilles françaises du régime syrien
    http://www.liberation.fr/futurs/2015/10/05/les-oreilles-francaises-du-regime-syrien_1397837

    Depuis plus de trois ans, la justice cherche à déterminer le rôle exact de Qosmos, une ancienne start-up, fondée en 2000 par des chercheurs en informatique du laboratoire Lip6, de l’université Paris-VI. Dans une longue enquête publiée l’année dernière, Mediapart et le site spécialisé Reflets.info ont décrit comment l’entreprise était passée du « projet universitaire aux activités secret-défense » : rachat en juin 2004 par le fonds Sofinnova Partners, contrat avec le service de renseignement extérieur (la DGSE) en 2007, investissement de 10 millions d’euros du fonds souverain français (le FSI) en 2011.

    [...]

    « Le projet n’a jamais été opérationnel », tonne l’avocat de Qosmos, Benoît Chabert. C’est la ligne de défense de l’entreprise depuis le déclenchement de l’affaire : les produits livrés n’ont jamais été pleinement fonctionnels. « Je ne vois pas ce qu’on peut reprocher à Qosmos, il n’y a que des hypothèses, des romans », poursuit l’avocat. S’il reconnaît l’existence de livraisons et d’un séjour d’un salarié de Qosmos en Syrie en janvier 2011, comme l’avait révélé WikiLeaks, il nie tout emploi effectif de la technologie par le régime syrien. Avant que son rôle ne devienne public, le patron de Qosmos a affirmé s’être retiré du projet « pour des raisons éthiques » le 17 octobre 2011. Trois semaines plus tard, le 3 novembre 2011, l’agence Bloomberg publie un article révélant la participation de l’entreprise italienne, avec les savoir-faire français et allemand, au système de surveillance.

  • Qosmos : l’enquête préliminaire est ouverte | bluetouff
    http://reflets.info/qosmos-lenquete-preliminaire-est-ouverte

    Alors que chez Qosmos on s’agite dans tous les sens et que les fouilles archéologiques continuent pour retrouver ces satanés contrats, Reuters indique que le parquet de Paris a ordonné une enquête préliminaire. Cette enquête a été confiée à la Gendarmerie. La rapidité du parquet est à saluer car il n’aura fallu que 24 heures pour que ce dernier donne suite aux dénonciations conjointes de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et de la Ligue des droits de l’homme (LDH) au motif de « complicité d’actes de torture« . Le monde est petit… Petit fait cocasse que nous a fait remarqué un lecteur, l’avocat de Qosmos n’est pas un inconnu. Maître Benoît Chabert avait plaidé aux côté de Claude Guéant (tiens, c’est marrant ça, Guéant, Libye, Kadhafi, Qosmos, Syrie, Bachar… ) sur l’affaire Copwatch. Une plaidoierie qui s’était soldée par le succès que nous lui connaissons, enfin disons que Claude Guéant avait échoué avec un certain succès dans ses demandes de blocage du site et de ses miroirs. Échouer avec succès, c’est à dire avoir fait une superbe pub sur toutes les chaines de TV au JT de 20h à un site web que personne ne connaissait, site d’ailleurs toujours parfaitement accessible. Internet (...)

  • Qosmos : l’enquête préliminaire est ouverte | bluetouff
    http://reflets.info/qosmos-lenquete-preliminaire-est-ouverte

    Alors que chez Qosmos on s’agite dans tous les sens et que les fouilles archéologiques continuent pour retrouver ces satanés contrats, Reuters indique que le parquet de Paris a ordonné une enquête préliminaire. Cette enquête a été confiée à la Gendarmerie. La rapidité du parquet est à saluer car il n’aura fallu que 24 heures pour que ce dernier donne suite aux dénonciations conjointes de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) et de la Ligue des droits de l’homme (LDH) au motif de « complicité d’actes de torture« . Le monde est petit… Petit fait cocasse que nous a fait remarqué un lecteur, l’avocat de Qosmos n’est pas un inconnu. Maître Benoît Chabert avait plaidé aux côté de Claude Guéant (tiens, c’est marrant ça, Guéant, Libye, Kadhafi, Qosmos, Syrie, Bachar… ) sur l’affaire Copwatch. Une plaidoierie qui s’était soldée par le succès que nous lui connaissons, enfin disons que Claude Guéant avait échoué avec un certain succès dans ses demandes de blocage du site et de ses miroirs. Échouer avec succès, c’est à dire avoir fait une superbe pub sur toutes les chaines de TV au JT de 20h à un site web que personne ne connaissait, site d’ailleurs toujours parfaitement accessible. Internet (...)

  • Meanwhile at Qosmos… | redaction
    http://reflets.info/meanwhile-at-qosmos

    Qosmos n’a jamais vendu de matériel à la Syrie, nous explique l’avocat de Qosmos. Anéfé©… Elle a vendu du matériel à un consortium italien qui a vendu l’ensemble à la Syrie. C’est très différent. Et qui prétendrait le contraire se rendrait coupable de dénigrement. Bigre. Lorsque j’écrivais mon article sur Qosmos et Amesys hier, je me disais qu’au lieu de faire des communiqués gaguesques, Qosmos et Amesys, qui n’ont rien fait de mal et n’ont rien à se reprocher, feraient mieux de jouer la transparence et de publier les contrats et autres échanges avec leurs partenaires commerciaux pour démonter leur bonne foi. Ce matin, Qosmos me démontre que cela est impossible en dépit de leur souhait probable -puisqu’ils parlent des contrats- de le faire. Las ! « les contrats n’ont pas été retrouvés« . Les capacités clownesques des vendeurs d’ »armes » numériques sont visiblement sans limites. Reflets ouvre donc pour la journée un petit article en devenir pour rendre compte des efforts déployés par les équipes de Qosmos pour retrouver les fameux contrats. Si vous avez des informations sur l’endroit où pourrait être ces contrats, merci d’écrire à la rédaction, nous transmettrons à Qosmos (via cette page). Commençons par les mails internes de ce (...)

  • Alcatel Shanghai Bell et Deep Packet Inspection en Birmanie | bluetouff
    http://reflets.info/alcatel-shanghai-bell-et-deep-packet-inspection-en-birmanie

    Après avoir distribué quelques cyber quiches à Amesys, Bluecoat ou à Qosmos, Reflets hésitait un peu entre Thalès et Alcatel pour la suite de sa petite saga sur le Deep Packet Inspection, cette technologie bien de chez nous que les dictatures du monde entier nous envient. Nous avons donc opté pour Alcatel Shanghai Bell, la filiale chinoise d’Alcatel Lucent issue de ses actifs belges. Alcatel Shanghai Bell, c’est aussi le bras numérique armé de la junte militaire birmane. L’affaire n’est pas récente, elle est même assez connue. Pourquoi vous en reparler alors ? A la lumière des informations que nous avons obtenus concernant le rôle d’Amesys en Libye et de celles apportées par OWNI sur les autorisations inexistantes car ces « armes technologiques non létales » ne sont pas des armes selon les marchands de mort qui les intègrent et les vendent à des dictatures... Il ne nous paraissait pas idiot de revenir sur ce dossier. Du coup, avec notre mauvais esprit, nous nous sommes demandés si chez Alca