city:rémi

  • Les constats dressés par les contrôleurs qui ont visité pour la deuxième fois, du 1er au 12 octobre 2018, le centre pénitentiaire de Rémire-Montjoly, font apparaître un nombre important de dysfonctionnements et d’atteintes graves aux droits fondamentaux des personnes incarcérées dans cet établissement.
    http://www.cglpl.fr/2019/recommandations-en-urgence-relatives-au-centre-penitentiaire-de-remire-montjol

    Le centre pénitentiaire de Remire-Montjoly, ouvert le 18 avril 1998, est implanté sur un terrain de 25 hectares à 3 km du centre ville de Rémire-Montjoly, le long de la route dite \"la Matourienne\" à quelques km de Cayenne. Il est le seul implanté en #Guyane et comprend tous les régimes de détention à l’exception de la maison centrale. Le CP a fait l’objet d’une fermeture partielle suite à une émeute en juillet 1999 et a réouvert progressivement à partir d’avril 2001 après une sécurisation totale.

    http://prison.eu.org/spip.php?page=cartographie&id_organisation=603
    https://oip.org/etablissement/centre-penitentiaire-de-remire-montjoly
    https://seenthis.net/messages/557415
    #surpopulation_carcérale #prison

  • #Guyane : les « habitats informels » en danger, notamment à cause du projet de #loi_ELAN
    https://fr.squat.net/2018/09/18/guyane-les-habitats-informels-en-danger-notamment-a-cause-du-projet-de-loi

    Le projet de loi ELAN créé des remous jusque de l’autre côté de l’océan Atlantique ! Précisément, en Guyane. Le 21 juin dernier, un blocage de la route des plages à Rémire-Montjoly a eu lieu contre l’article 57 bis de la loi ELAN, un article spécifique aux territoires de Guyane et de Mayotte, qui confèrerait […]

    #actions_directes #Amériques #expulsion #lois #manifestation #réoccupation

  • « L’Etat, monstre froid face aux zadistes »
    http://www.lemonde.fr/idees/article/2018/04/14/l-etat-monstre-froid-face-aux-zadistes_5285480_3232.html

    De passage à Paris, un universitaire israélien regarde à la télévision les images de l’intervention des forces de l’ordre, à Notre-Dame-des-Landes. « Tout ça pour quelques gars qui veulent monter un kibboutz… », dit-il, goguenard. Plus votre adversaire est minuscule, plus son écrasement doit être spectaculaire. Dans le bocage nantais, 2 500 gendarmes mobiles, bottés et casqués, équipés de toutes sortes de grenades et d’armes de jet, appuyés de bulldozers et de pelleteuses, de véhicules blindés et d’hélicoptères, ont offert le spectacle d’une certaine forme de faiblesse – celle qui vous fait rouler des épaules devant les plus petits que vous. Nul ne songerait à nier qu’il y avait, cette semaine dans la « zone à défendre » (ZAD), agrégée aux agriculteurs et à la majorité paisible des zadistes qui vivent là, une population avide d’en découdre. Nul ne songerait non plus à nier que les affrontements furent violents et que, de part et d’autre, plusieurs dizaines de blessés sont à déplorer.

    Mais, finalement, de quoi s’est-il agi ? Il s’est agi, pour l’Etat, de déloger d’une petite zone humide quelque deux cents personnes désireuses de liberté et d’autonomie. La majorité n’est pas constituée de forcenés radicalisés et « ultraviolents », comme on l’a lu et entendu ici ou là, mais plutôt de femmes et d’hommes engagés dans des projets, formels ou informels, d’agriculture, d’artisanat, etc. Comme l’ont montré les reportages de notre confrère Rémi Barroux, ce qui se joue là-bas est une expérience sociale et politique, la recherche et l’invention de nouvelles formes d’organisation et de vie collectives, d’une autre relation à l’environnement, d’une autre façon d’habiter et d’utiliser le monde.
    Le bénéfice de la marge

    Dans un livre magnifique (Zomia, ou l’art de ne pas être -gouverné, Seuil, 2013), l’anthropologue américain James Scott a raconté l’histoire des peuples -nichés dans la Zomia – du nom de cette longue chaîne montagneuse qui traverse l’Asie du Sud-Est – et qui tentent, depuis deux millénaires, d’échapper au joug des « Etats rizières » installés dans les plaines. James Scott montre comment cette âpre et opiniâtre volonté de se soustraire à l’autorité des Etats a forgé la culture et les modes de vie de ces peuples, mais il montre aussi comment ces gens des marges ont apporté un bénéfice à ceux du centre. Par l’entretien et la connaissance de leur environnement, par le savoir-faire qui leur permettait de l’exploiter, ces montagnards ont parfois offert aux plaines étatisées des biens rares qui ont fait leur richesse (calambac, ébène, ambre, poivrier long, bois de sapan, santal, gomme-gutte, graines de -krabao…).

    L’Etat est un monstre froid, disait Nietzsche, il est aussi un monstre idiot. Il cherche sans répit l’assujettissement de ses périphéries, leur domination, leur mise en coupe réglée, et enfin leur destruction par le nivellement, quand celles-ci peuvent lui apporter bien plus lorsqu’elles demeurent libres. Cela valait pour la Zomia comme cela vaut pour -Notre-Dame-des-Landes. En l’occurrence, il ne s’agit pas d’une source de matières premières, bien sûr, mais d’une source d’inspiration et d’invention. Car il est probable qu’au moins en germe l’expérience de la ZAD contienne des éléments de solutions à nombre de grands problèmes auxquels nous sommes confrontés.

    Un collectif d’une centaine d’architectes et de paysagistes le dit avec force dans un texte publié le 6 avril sur Mediapart. « La ZAD, c’est aussi l’aventure de ses constructions. Ce sont des corps de ferme rénovés lors de grands chantiers collectifs, de nouveaux hangars agricoles aux charpentes impressionnantes ; c’est aussi la force poétique des nombreuses cabanes dans les arbres, au milieu d’un lac, au coin d’une friche, ou d’un champ (…), écrivent-ils. Hors norme, multiples, divers, poétiques, adaptés, bidouillés, légers, sobres, précaires, faits de matériaux locaux ou de réemploi, en terre, en bois, en paille ou en récup, ces constructions répondent à leur échelle aux enjeux écologiques et énergétiques, à rebours du monde que l’industrie du béton et de l’acier est en train de construire partout sur la planète. » Ce sont ces maisons, faites d’imagination, d’huile de coude, et de bric et de broc, que, pour flatter la part de son électorat qui n’aime que le bitume et les angles droits, le gouvernement a fait raser.

    Nous pouvons mépriser, déplorer ou moquer ce qui se passe à Notre-Dame-des-Landes, mais pourquoi vouloir à tout prix que cesse cette expérience en cours ? Pourquoi ne pas attendre, par simple curiosité, d’observer toute l’étendue de ce qui peut en sortir ? « Des jeunes qui veulent vivre sans Etat, ça ne me choque pas, a confié Daniel Cohn-Bendit à Rémi Barroux. La question que l’on doit se poser, c’est pourquoi n’y a-t-il pas des espaces où l’on puisse vivre autrement ? »

    Pour le gouvernement, vider l’abcès de Notre-Dame-des-Landes a donc consisté à donner raison aux défenseurs de l’environnement en opposant un coup d’arrêt au projet d’aéroport, mais à engager ensuite une normalisation de la zone épargnée par le béton. Or, pour tous ceux qui doutaient de l’intérêt du projet aéroportuaire, l’important est autant la nature préservée du bocage que l’expérimentation que ses occupants y mènent. Le gouvernement ne l’a pas compris. Il veut garder l’écrin et jeter le joyau.

    par Stéphane Foucart

    • M’est avis que si l’état fait preuve d’une telle pugnacité pour déloger « quelque deux cents personnes désireuses de liberté et d’autonomie », c’est qu’il y a (depuis un moment) un « beau » projet d’aménagement de cette zone (humide) dans les cartons des bétonneurs assermentés.

    • On apprend que le régime de Macron a bombardé sa population à l’arme chimique (2-chlorobenzylidène malonitrile) dans la région de Nantes où l’opération serait toujours en cours. D’après des milieux autorisés (Colucci International Agency), la communauté internationale ne devrait pas rester sans réagir suite aux exactions du boucher de Notre-Dame-Des-Landes.

    • @sombre j’ai aussi un peu en tête des stratégies de guerre psychologique avec le livre à côté du chevet as mitterrand avec le jeu de go médiatico symbolique. Finalement on le fait pas cet aéroport, tout le monde s’en va, ceux qui restent sont illégitimes mettons les dehors, une fois dehors, oh désolé, le contrat avec vinci nous oblige bien à construire l’aéroport … et vous voyez qu’il n’y a pas de contestataires.
      Et puis cette idée de territoire nation défendu par la flicaille de l’état moral, le colonialisme insitu qui envoie des pères taper sur leur enfants, j’sais pas mais ça résonne ridicule tandis que de l’autre côté ils lâchent leurs bombes en syrie.

  • Lettre à Rémi Fraisse : La vie continue, le combat pour elle aussi
    https://nantes.indymedia.org/articles/38924

    Dimanche 22 octobre se tenait une journée pour les trois ans de la mort de Rémi Fraisse. Robin, bléssé lors de la manifestation à #Bure le 15 août dernier a écrit une lettre afin qu’elle soit lue lors de ce rassemblement. Nous la reproduisons ici.

    #Ecologie #Répression #Resistances #arme #assassinat #sivens #testet #Ecologie,Répression,Resistances,arme,assassinat

  • Remire-Montjoly (Guyane) : un proprio, ses hommes de main et des flics détruisent des logements dans un bidonville
    https://fr.squat.net/2017/10/20/remire-montjoly-guyane-un-proprio-ses-hommes-de-main-et-des-flics-detruise

    À Remire-Montjoly, en banlieue de Cayenne, dans la matinée du mardi 17 octobre 2017, une opération répressive a été menée au squat du Tigre (bidonville de plusieurs logements auto-construits). Ou s’agissait-il simplement, selon les termes journalistico-policiers de France-Guyane, d’une « opération de sécurisation et de lutte contre l’immigration irrégulière » ? On peut en tout cas se […]

    #Amériques #expulsion #Guyane #sans-papiers

  • [Gaillac - 22 oct] 3 ans après : Rémi Fraisse on n’oublie pas
    https://nantes.indymedia.org/articles/38877

    Dimanche 22 octobre, rdv à #gaillac pour un départ groupé vers #sivens en Hommage à Rémi Fraisse Le rdv initial est à 10 h30 à Pique Rouge (Gaillac) pour un départ groupé en voiture à la Maison de la Forêt (impérativement par la D 999 en raison du rallye des côtes du Tarn qui interdit de passer par la D32 qui va de Gaillac à Barat). Début des interventions entre 14h et 14h30 suite au pique-nique. Le temps pour chaque intervention est limité à 5 mns.

    #Ecologie #Répression #Ecologie,Répression

  • « Lutter contre les violences policières n’est pas que le combat des Noirs et des Arabes »

    Le 19 mars 2017 un collectif de familles de victimes de violences policières organise une marche à Paris. Une marche pour la justice et la dignité .
    Je répondrai à l’appel des familles de victimes car elles sont les plus légitimes dans ce combat. Ce sont elles qui ont été meurtries dans leur chair et parfois touchées dans leur honneur.
    Ce sont elles qui, au cours de procès longs et traumatisants, ont dû faire face à un système bien huilé qui tend à accorder aux policiers une impunité quasi-totale qu’ils sont étrangement les seuls à ne pas constater.
    Ces années de lutte pour faire éclater la vérité leur ont permis d’acquérir une expérience et une expertise sur les questions des violences policières qui sont le socle de leurs revendications.
    Comment s’engager dans cette lutte autrement qu’en marchant à leur côté ? Elles qui y étaient déjà engagées et qui le seront encore lorsque l’effervescence médiatique autour de cette question disparaîtra.
    Le 19 mars je marcherai donc avec elles et j’espère que tous ceux qui trouvent inacceptable qu’un citoyen puisse être violé sur la voie publique en feront autant .
    J’espère que tous ceux qui trouvent aberrant qu’un syndicaliste policier puisse déclarer sur un plateau de télévision en toute décontraction qu’il est convenable d’appeler un homme noir « bamboula » marcheront également le 19 mars .
    Car si tel est le discours assumé en public, on peut aisément imaginer la violence des propos qui peuvent être tenus dans les rues et les commissariats à l’abri des caméras.
    Mais je veux encore croire que les comportements racistes et déviants ne sont l’affaire que de certains policiers et me refuse à les attribuer à la totalité d’entre eux.
    Je m’y refuse car je n’accepte pas que l’on stigmatise toute la banlieue à cause des agissements d’une minorité.
    Je m’y refuse parce que j’ai rencontré des policiers courtois qui ont souvent agi avec moi avec respect et m’ont témoigné leur sympathie.
    J’en profite pour manifester ma solidarité envers les policiers qui ont le courage de briser l’omerta en dénoncant les comportements abjects de certains qui ne voient en l’uniforme qu’un moyen de laisser s’exprimer leurs pulsions les plus sauvages en toute impunité.
    Toutefois, je m’oppose fermement et sans complaisance aux policiers délinquants protégés par la loi qui à chacune de leurs exactions salissent plus encore l’image de la profession et contribuent à faire monter le sentiment anti-policier.
    Cette fermeté est celle qui devrait être affichée par tout homme ou toute femme de bon sens, engagé dans la vie politique et désireux de préserver la cohésion sociale.
    Quel est donc l’avenir de ce pays si une partie des Français ne se sent pas en sécurité en présence de ceux qui sont censés les protéger ?
    J’espère que tous ceux qui veulent dire non à une France où une partie de la population, fragilisée par sa condition sociale peut-être dans un premier temps discriminée, puis humiliée, puis assassinée ou violée marcheront le 19 mars.
    Ne soyons pas tel celui qui voyant le feu au loin ne se mobilise pas pour aider à l’éteindre, jusqu’à ce que ce feu arrive à sa porte et réduise son habitation en cendres.
    Ce combat contre l’injustice n’est pas uniquement le combat des Noirs et des Arabes. On nous violente aujourd’hui à cause de notre couleur de peau, d’autres le seront demain en raison de leurs opinions ou revendications politiques.
    Je pense à Rémi Fraisse décédé suite à un tir de grenade offensive lors de la manifestation de protestation contre le barrage de Sivens..
    Les familles des victimes organisatrices de la marche du 19 mars souhaitent voir toute personne désireuse de manifester sa solidarité marcher à leurs côtés quels que soit son origine, sa couleur de peau, son bord ou son camp politique.
    Elles espèrent que tous ceux qui sont choqués que des émeutiers puissent être jugés en comparution immédiate et écopé de peines de prison ferme alors que d’autres, soupçonnés de viol ou de meurtres circulent dans nos rues, libres marcheront ce 19 mars .
    Comment ne pas évoquer la loi dite de la réforme de la sécurité publique qui vient d’être votée au Parlement comme une ultime provocation envers les victimes de violences policières et leur famille ?
    Cette loi qui a été portée par ce gouvernement prétendument de gauche dans la précipitation va permettre entre autres aux policiers de faire usage de leur arme à feu contre quiconque cherche à échapper à leur garde après de simples sommations et selon leur propre appréciation du danger.
    Comme le syndicat de la magistrature, l’Ordre des avocats de Paris, la conférence des bâtonniers, ou le collectif des familles de victimes, je m’oppose à cette loi et particulièrement aux dispositions qui tendent à élargir la possibilité pour les policiers de faire usage de leur arme à feu.
    Si cette loi est promulguée, lorsque la première victime sera abattue dans des conditions suspectes et que les policiers mis en cause s’abriteront derrière cette réforme, nous devrons nous rappeler quel gouvernement a porté ce projet de loi et quel Président l’aura promulguée et rendu applicable.
    Les habitants des quartiers populaires qui sont les premiers exposés à la violence policière-pour le moment devront se poser les questions suivantes : « pourquoi ce gouvernement dit socialiste et ce président nous ont mis dans une telle situation ? »
    « Quel est le sens de se rendre au chevet des victimes de violences policières tout en promulguant dans le même temps une loi qui risque de multiplier le nombre de victimes de ces mêmes violences ? »
    Ils nous ont promis le récépissé contre les contrôles au faciès, nous aurons la réforme de la sécurité publique.
    Quant aux Racailles en col blanc, elles ne seront certainement pas inquiétées par cette loi.
    Détournement de fonds publics à des fins d’enrichissement personnel, emplois fictifs payés avec l’argent des contribuables, mensonges éhontés…
    Malgré tout, elles ne seront pas interpellées sur un trottoir, fouillées, palpées sous les regards des passants, violées ou condamnées à mort dans un transformateur électrique.
    Pas étonnant que leur seule réponse face aux derniers événements qui ont pourtant ému toute la France soit un soutien inconditionnel à la police.
    Ce qui s’est passé à Aulnay-sous-Bois n’est malheureusement pas un cas isolé. Je pense notamment à Alexandre blessé au rectum par un policier municipal de Seine Saint Denis en 2015 à Drancy.
    Ce qui s’est passé à Beaumont sur Oise n’est pas non plus un cas isolé. Je pense à Ali Ziri ce retraité Algérien de 69 ans décédé par asphyxie suite à une interpellation et sur le corps duquel on a retrouvé une trentaine d’hématomes.
    Selon l’ACAT (action des chrétiens pour l’abolition de la torture), 15 personnes par an meurent suite à des violences policières en France.
    C’est trop ! Cela doit cesser ! Et c’est pour cela que je marcherai avec le collectif des familles de victimes de violences policières le 19 mars.
    Et je me désolidarise dès à présent de quiconque voudrait profiter de ce rassemblement pacifique pour casser, voler, piller, dégrader ou s’en prendre physiquement et même verbalement aux policiers.
    Quiconque agira ainsi ce jour-là sera considéré à mes yeux comme n’ayant aucun sens de l’intérêt général et peut-être même comme quelqu’un qui agit volontairement pour nuire à cette cause.
    Je marcherai le 19 mars aux côtés des familles de victimes de violence policière, avant tout en tant que père.
    J’ai aujourd’hui le sentiment profond que mes enfants ne sont plus en sécurité. Les faire grandir dans un certain confort matériel, leur inculquer des valeurs, financer leurs études, leur donner les armes intellectuelles pour se défendre, les éloigner de la délinquance ne suffira pas à les préserver des prédateurs armés, protégés par l’uniforme qui ne les verront que comme des « bamboulas ».
    À cause de leur couleur de peau, ils pourront être présents au mauvais moment au mauvais endroit et je sais aujourd’hui que cela pourrait leur être fatal.
    C’est avant tout pour eux que je me mobilise. Afin que dans quelques années lorsqu’ils me demanderont des comptes sur l’état de la France que nous leur aurons laissé, je puisse leur répondre « J’ai essayé… Le 19 mars, j’ai marché »

    Kery James

    http://www.lemonde.fr/idees/article/2017/02/17/kery-james-lutter-contre-les-violences-policieres-n-est-pas-uniquement-le-co

  • Sivens : un homme a blessé trois jeunes femmes qui venaient rendre hommage à Rémi Fraisse - France 3 Midi-Pyrénées
    http://france3-regions.francetvinfo.fr/midi-pyrenees/tarn/sivens-homme-blesse-trois-jeunes-femmes-qui-venaient-re

    Sivens : un homme a blessé trois jeunes femmes qui venaient rendre hommage à Rémi Fraisse

    Trois personnes ont été légèrement blessées à l’arme blanche ce dimanche sur le site du projet de barrage de Sivens. Deux ans après la mort de Rémi Fraisse, la tension persiste entre pro et anti barrage.

    Un homme d’une trentaine d’années a sorti son opinel et a blessé trois jeunes femmes qui venaient se recueillir ce dimanche sur le site de Sivens à quelques jours de la date anniversaire de la mort de Rémi Fraisse.

    L’une des jeunes femmes au moins a porté plainte à la gendarmerie et une deuxième âgée d’une vingtaine d’années et domiciliée à Tarbes s’apprête à porter plainte également. Elles ont toutes les deux fait constater leurs blessures à l’hôpital.

    L’article précise que le type était ivre et en fait état comme d’une circonstance atténuante. Je n’avais pas vu passer cette histoire.

  • Rassemblement en hommage à Rémi Fraisse
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4154

    Mercredi 26 octobre, rassemblons-nous pour rendre hommage à Rémi Fraisse, au métro Ménilmontant, ligne 2, à 18h. Rémi Fraisse était un étudiant botaniste de 21 ans, qui menait ses études sur le terrain tout en s’opposant au projet de barrage sur la zone à défendre de Sivens. Dans la nuit du 25 au 26 octobre, la police tua Rémi en envoyant une grenade offensive qui resta coincée entre son sac et son dos. Cette grenade est toujours utilisée par les CRS. La police est une institution qui a tué, tue et (...)

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

  • Rdv pour rendre hommage à Rémi Fraisse
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4155

    #BREST - 18h30 Place de La Liberté en bas des marches de la mairie - Durant l’automne 2014, à Sivens dans le Tarn, la violence de l’Etat s’est exercée comme rarement face aux défenseurs d’une juste cause et a abouti à un drame. Dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, Rémi Fraisse, un jeune bénévole passionné d’écologie, luttant pacifiquement pour la protection de l’environnement a été tué par la gendarmerie française. 2 ans après l’assassinat de Rémi Fraisse sur la ZAD du barrage de SIVENS, rendons lui (...)

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

  • Marche en hommage à Rémi Fraisse
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4158

    #NANTES : 18h30 : Pour une marche de la préfecture, où des objets pourront être déposés en hommage, jusqu’au Commisariat de Waldeck. En mémoire à Rémi, afin que l’espoir revive et que cessent les violences de l’État, des milices et l’impunité policière Le 8 octobre 2014 nous dénoncions, jusque dans la cours même de la préfecture, le jet de grenades sur des manifestant-e-s occupant une caravane, geste criminel si il en est. 18 jours plus tard, c’est précisément ce geste qui a tué Rémi. Parce que nous (...)

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

  • Rémi Fraisse : à #sivens, un hommage au couteau
    https://nantes.indymedia.org/articles/36001

    Alors que le projet de barrage a récemment été déclaré illégal par la justice, des agriculteurs pro-barrage menés par une élue locale ont pourtant agressé les personnes venues rendre rendre hommage à Rémi Fraisse.

    #Ecologie #Répression #Resistances #testet #Ecologie,Répression,Resistances

    • Un hommage à #Rémi_Fraisse perturbé par les pro-barrages : insultes et coups de couteau.
      Publié le octobre 23, 2016
      On reproduit le récit ci-dessous tel que reçu et on le commente dans la foulée.

      « Aujourd’hui a eu lieu un rendez-vous à Sivens pour commémorer la mémoire de Rémi Fraisse, suite à un appel ayant circulé sur les réseaux sociaux. La petite centaine de personne y ayant répondu a souhaité se rendre dans le calme sur les lieux du drame, après un pique nique partagé bon enfant à la maison de la forêt. Une quarantaine de pro-barrage, stationnant en bas de la route descendant de la maison de la forêt a tenté de l’en empêcher. Appréhensions.
      La tension est vite montée avec invectives et bousculades de part et d’autres. Faut dire que leur stupidité et leur indécence, en ce jour particulier, étaient choquantes. Dans le face à face, l’un d’entre eux a poignardé à trois reprises des jeunes filles, qui s’en sont sorties miraculeusement quasi-indemne physiquement mais fortement choquées.
      Les gendarmes sont alors arrivés pour nous séparer mais une fois de plus, on sentait bien que c’était nous les méchants. Ils sont restés sourds et muets à la demande d’aide des jeunes filles. Evidemment, le type au couteau a pu s’éclipser sans problème.
      La petite cérémonie improvisée sur le lieu de la mort de Rémi a ensuite été pertubée par les pro-barrages et le tracteur de l’un d’entre eux, stationnant à proximité. Lamentable. »

      D’après nos informations, tout ceci s’est déroulé en présence de Mr Jougla, président de la FDSEA 81 et de Mme Puibasset, adjointe à la mairie de Lisle sur Tarn, tous deux des habitués de ce genre d’opérations. On retrouvait à leurs côtés la poignée d’excités qui ont fait régner la terreur autour de la ZAD pendant la période d’occupation. On va suivre de très très près cette affaire, qui aurait pu tourner au drame, et on vous tiendra informés. N’hésitez pas à nous envoyer vos témoignages…

      http://tantquilyauradesbouilles.wordpress.com/2016/10/23/231016-un-hommage-a-remi-fraisse-pertube-par-les

  • De Toulouse à Strasbourg, des rassemblements en hommage à Rémi Fraisse
    http://www.bastamag.net/De-Toulouse-a-Strasbourg-des-rassemblements-en-hommage-a-Remi-Fraisse

    Il y a deux ans, dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014, le militant écologiste Rémi Fraisse était tué par une grenade offensive lancée par un gendarme, alors qu’il participait à la « zone à défendre » contre le projet de barrage de Sivens, dans le Tarn. Il a fallu attendre juin 2016 pour que la justice reconnaisse l’illégalité des travaux. Des rassemblements en hommage à Rémi Fraisse sont prévus le 26 octobre à Toulouse et Grenoble. Ce jour-là, les mouvements de lutte contre les grands projets inutiles et (...)

    ça bouge !

    / Des grands projets... inutiles ?, #Droits_fondamentaux, #Mémoires

    #ça_bouge_ ! #Des_grands_projets..._inutiles_ ?

  • Rassemblement pour rendre hommage à Rémi Fraisse, exprimer la colère face aux violences policières et face aux « Grands Projets Inutiles et Imposés »
    http://zad.nadir.org/spip.php?article4141

    Mercredi 26 octobre à 15h, place Notre-Dame à Grenoble Il y a deux ans, dans la nuit du 25 au 26 octobre sur la Zone À Défendre de Sivens, Rémi Fraisse était tué par un tir de grenades de gendarmes. Accident, homicide ou homicide involontaire ? L’enquête sur les circonstances précises de cette mort se poursuit toujours, avec de multiples rebondissements depuis deux ans et de nombreuses zones d’ombre qui restent à éclaircir. Pour rendre hommage à Rémi Fraisse, exprimer la colère face aux violences (...)

    #Collectifs_locaux_contre_l'aéroport

  • Le procureur demande quatre mois ferme pour Guillaume
    https://iaata.info/Le-procureur-demande-quatre-mois-ferme-pour-Guillaume-1118.html

    Guillaume, jugé ce lundi 4 avril 2016 pour refus de prélèvement ADN, s’est bien défendu aujourd’hui en arguant qu’un fichage ADN d’une durée de 40 ans était inadmissible pour une simple participation à une manifestation (en hommage à Rémi Fraisse). Le procureur a tout de même demandé du ferme (4 mois (...) — jugé ce lundi 4 avril 2016 pour refus de prélèvement ADN

  • Compte rendu d’audience suite au procès des manifs Rémi Fraisse
    http://paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/local/cache-vignettes/L300xH199/arton4699-6e201.jpg?1453224860
    http://paris-luttes.info/suite-du-proces-d-une-personne-4699

    Retour sur l’audience en appel d’un manifestant accusé d’outrage, de "peinture au sol’ et de refus de signalétique durant les manifestations d’hommage à Rémi Fraisse. Récit d’une joute verbale ou comment ne pas baisser la tête face à la tenacité de la répression...

    #Remi_Fraisse #meurtres_policiers #justice #procès

  • Compte rendu d’audience suite au procès des manifs Rémi Fraisse
    http://paris-luttes.info/suite-du-proces-d-une-personne-4699

    Retour sur l’audience en appel d’un manifestant accusé d’outrage, de "peinture au sol’ et de refus de signalétique durant les manifestations d’hommage à Rémi Fraisse. Récit d’une joute verbale ou comment ne pas baisser la tête face à la tenacité de la (...) — pl_002_-_copie-2.jpg, Répression - prisons, Bobigny, Justice, mort de Rémi Fraisse

  • Le prix Sakharov du Parlement européen décerné au blogueur saoudien Raïf Badaoui
    http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2015/10/29/le-prix-sakharov-du-parlement-europeen-decerne-au-blogueur-saoudien-raif-bad

    Le blogueur saoudien Raïf Badaoui, emprisonné et condamné à la flagellation dans son pays pour « insulte envers l’islam », a obtenu jeudi le prix Sakharov pour la liberté d’expression, décerné par le Parlement européen, selon des sources parlementaires.

  • L’hommage à Rémi Fraisse interdit à Sivens
    http://reporterre.net/L-hommage-a-Remi-Fraisse-interdit-a-Sivens

    Les organisateurs de la marche ont eu la surprise de découvrir vendredi 16 octobre que la FDSEA (Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles) du Tarn et une association de riverains avaient déposé des demandes pour manifester sur le site de Sivens ce 25 octobre. Prétextant une opération « foin » et une opération « nettoyage », les agriculteurs favorables au barrage ont sorti le grand jeu pour organiser ce qui ressemble à une contre-manifestation.

    #manche_de_pioche

    • L’ordre est venu de Paris. Outrepassant l’arrêté municipal pris par la maire (divers droite) de L’Isle-sur-Tarn, le préfet a finalement autorisé au dernier moment le rassemblement en hommage à Rémi Fraisse, ce dimanche sur le site de Sivens. Près de trois cents personnes s’étaient donné rendez-vous sur le parking d’un supermarché à l’entrée de Gaillac (Tarn). Des zadistes, des militants écolos, des membres du collectif du Testet mais aussi des proches du jeune naturaliste de 21 ans, mort dans la nuit du samedi 25 au dimanche 26 octobre 2014 après avoir reçu une grenade offensive lancée par un gendarme, lors des affrontements entre anti barrage et forces de l’ordre.

      http://www.liberation.fr/france/2015/10/25/a-sivens-un-an-apres-l-hommage-a-remi-fraisse_1408739

  • La COM 21 vue de Sivens
    http://www.eauxglacees.com/La-COM-21-vue-de-Sivens

    Un an après, l’onde du choc du drame de Sivens continue à éclairer d’un jour cru l’effarante mystification qui va culminer avec la pantalonnade planétaire de la « COM 21 », qui va cloturer en désastre bouffon un quinquennat tout entier dédié à une dévastation sans précédent de l’environnement. Depuis plusieurs mois de nombreux collectifs et associations préparaient une cérémonie d’hommages à Rémi Fraisse, sur les lieux mêmes où il trouva la mort, appelant à une manifestation pacifique, dénonçant la violence de (...)