city:radio

  • Les radios régionales… 22/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/08/les-radios-regionales-2224.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert22. Un nouvel élanAu matin du 1er janvier 1983, dans les stations qui la veille s’appelaient encore FR3 Radio… (1) les animateurs ouvrirent l’antenne avec un brin d’émotion : « Bonjour, vous écoutez Radio France… » Mais il ne faudrait pas croire que le quotidien de ces stations en fut aussitôt transformé ! L’application de la loi du 29 juillet 1982 qui transférait à Radio France les locales de FR3 ne prévoyait pas de modification immédiate.Radio France, menait depuis 3 ans une politique de décentralisation. Forte de ses trois locales « expérimentales » en Mayenne, dans le Nord et à Melun, Radio France avait poursuivi ses implantations par la création ex-nihilo de 7 stations en 1982 à Avignon, Belfort, Châteauroux, (...)

  • Les radios régionales.… 18/24
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/07/les-radios-regionales-182426.html

    Un feuilleton d’été en 24 épisodes, du mardi au vendredipar Gérard Coudert18. FIP : deuxième époqueNé en 1971 avec la création de Fip 514, le réseau de Fip s’est développé avec l’ouverture de 9 stations jusqu’en 1978. Mais déjà, le phénomène des radios libres a gagné l’hexagone ; dans le contexte d’une concurrence inattendue, ou à laquelle on ne voulait pas croire, on se rend compte que Fip n’est pas une réponse suffisante. Emerge alors à Radio France une nouvelle stratégie, avec l’expérience des radios locales que l’on implante pour commencer en 1980 à Laval, à Lille et à Melun. Stratégie offensive : on parle déjà d’une une station dans chaque département1…D’évidence, on ne peut pas tout faire ! Pour des raisons d’ordre économique et d’autres liées à la (...)

  • Partir/Mourir… Taylor/De Greef
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/partirmourir-taylorde-greef.html

    Alex TaylorDans une « Lettre ouverte à Mathieu Gallet », Pdg de Radio France, Alex Taylor, journaliste pigiste à France Inter, comme il se désigne lui-même, fait part de son dépit d’être viré après 31 ans d’activité à Radio France. Il précise « J’y ai vécu [à la radio] d’incroyables aventures - de l’Oreille en coin, Téléscopages, tout un été arpentant les quais de gare sncf les plus reculées de la France la plus profonde, et depuis 2à ans et quelque la revue de presse européenne. Si je suis resté depuis 1984 c’est qu’il y a un ton, une liberté que l’on ne trouve pas ailleurs… » Cet attachement au service public va prendre un dernier coup de poing à l’estomac : "Du coup apparemment je suis viré parce que, ému, j’ai commis l’énormité de Tweeter que j’étais triste. (...)

  • À Radio France, une cure d’#austérité menace les fondations du service public - The Dissident - The Dissident
    http://the-dissident.eu/7355/a-radio-france-une-cure-dausterite-menace-les-fondations-du-service-pu

    C’est dans contexte tendu que le nouveau PDG de Radio France, Matthieu Gallet a présenté un budget en déficit de plus de 20M€ sur l’année 2015, tout en rappelant la nécessité d’économiser 50 millions sur les cinq ans à venir. « Contrairement à France Télévision, qui achète des programmes aux boîtes de production, nous n’avons aucune souplesse, car la masse salariale représente 60% de notre budget. Faire des économies implique obligatoirement de virer du personnel. Or le budget prévoit d’économiser 17 à 24 millions d’euros de masse salariale par an », explique Antoine Denéchère.

    Cette année, Radio France contractera un emprunt. Une première dans l’histoire de l’institution. De son côté, l’intersyndicale estime que 350 à 380 postes pourraient être supprimés d’ici l’année prochaine. Une situation d’autant plus explosive que les sorties médiatiques de Matthieu Gallet ont un peu de mal à passer auprès des salariés. Récemment, il a par exemple été question de « débrancher FIP », cette antenne qui a le tort de proposer un éclectisme devenu subversif. Alors que les préavis de #grève avaient déjà été déposés, les équipes de #Radio France ont également découvert dans le Canard Enchaîné le montant de la rénovation du bureau de Matthieu Gallet. 105 000€ de travaux pour le directeur, lui-même rémunéré 19 000€ par mois. « C’est la goutte d’eau qui a fait déborder le vase. La grève est partie très fort, pour durer 28 jours. À France Bleu Loire Océan (station locale à Nantes, ndlr), tous les métiers ont participé : journalistes, animateurs, techniciens, chargés d’accueil, administratifs… À Paris, ce sont surtout les personnels administratifs et techniques », détaille le journaliste.

    #plan_social #licenciement

  • Là-bas dans le Poitou… un cri
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/la-bas-dans-le-poitou-un-cri.html

    Il y a quelques jours les dix-huit salariés de France Bleu Poitou ont envoyé une lettre ouverte au Pdg de Radio France, Mathieu Gallet. J’en reproduis ici la quasi intégralité. On vérifiera à sa lecture que le livre de Jean-François Gravier « Paris et le désert français » (1947) reste d’une triste actualité. Quant à ce miroir aux alouettes que sont les « radios décentralisées » de Radio France force est de constater que c’est le centralisme qui fait loi."C’est avec stupéfaction que le personnel de France Bleu Poitou a découvert la vente aux enchères du matériel réformé de Radio France… Estomaqués, scandalisés de découvrir, dans le catalogue, du matériel qui nous fait cruellement défaut et que nous réclamons depuis des années. Peut-être aurions-nous dû missionner une délégation poitevine pour (...)

  • Ses adieux au music-hall…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/ses-adieux-au-music-hall.html

    Au premier plan le Heraud à Molène…Avant que je vous présente ci-dessous la grille d’été de votre fréquence préférée, un petit flash-back sur un Heraud du documentaire, un genre d’Alexandre Le Bienheureux qui après 28 ans de bons et loyaux services à Radio France risque de raccrocher ses crampons de documentariste. Son émission « Il existe un endroit… » qui aura duré deux saisons ne se prolongera pas l’an prochain sur France Inter. Gamin, il a tout juste 20 ans, ce Grand Duduche, ce Tintin sans houpette et sans chien, part se frotter au monde et compte bien se servir de son patronyme pour un jour être considéré comme tel. À Cuba, à défaut de fumer le cigare avec le Che ou de divaguer avec Fidel, le Heraud se frotte au terrain et s’enchante pour la radio « élaborée ». Je suis même tenté (...)

  • Pour sa dernière émission sur #France_Inter (Il existe un endroit n’est pas reconduite à la rentrée), #Alexandre_Héraud invite #Radio_Fañch (dont la @sparf relaye régulièrement les billets d’auditeur critique de #Radio_France) et cite #Daniel_Mermet
    http://www.franceinter.fr/emission-il-existe-un-endroit-mes-adieux-a-molene

    Aujourd’hui, on met cap plein Ouest dans notre bout du bout du monde hexagonal sur l’ile de Molène en pleine mer d’Iroise juste avant Ouessant. Après, il n’y a que la mer pour tout horizon.

    Et pour aller dans cette île de 4 km de circonférence au contact de sa poignée d’habitants, on rejoint quelqu’un de très « identifié » par tous ceux qui s’intéressent au paysage radiophonique :

    Graphiste de son état, il se définit simplement comme un « passionné des ondes » ;

    Il se nomme « l’écouteur ».

    Sa passion de la radio, il l’a contractée sur les genoux de sa grand-mère écoutant ses feuilletons comme d’autres écoutaient la messe. La radio est aujourd’hui sa seule religion !

    Rien de ce qui sort du poste ne lui échappe.

    Fanch Langöet est connu pour décrypter dans son blog joliment baptisé « Radio Fanch », tous les contenus radiophoniques d’aujourd’hui.

    Le défi de notre balade d’aujourd’hui : qu’il nous conte sa passion du documentaire en tentant d’en construire un avec nous sur cette ile propice à toutes les évocations.

    http://rf.proxycast.org/1042986239147384832/13284-24.06.2015-ITEMA_20770365-0.mp3

    #audio #radio

    • Oui on a même mis le RSS du blog de Fañch pour ne louper aucun billet de cet auditeur très à l’écoute de toutes les chaînes de la maison ronde. Ca ne veut pas dire qu’on souscrit à tout aveuglément bien entendu… (et #merci @intempestive)

  • L’âme de la radio…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/lame-de-la-radio.html

    "Il y a des années de « réformes » qui n’ont pas été faites". À la petite musique de témoignages qu’Hervé Pauchon tisse chaque jour (1) ses deux prochaines émissions, d’aujourd’hui et demain, posent comme un point de quintessence dans l’histoire de la radio publique : la vente aux enchères des matériels réformés de Radio France.Avec bonhommie et tendresse, Pauchon plante le décor et recueille les mots de ceux qui ont à voir avec cette vente : les « vendeurs », les acheteurs et les commissaires-priseurs. Même si l’on découvre que la vente s’est préparée sur la longue durée (novembre 2014) Pauchon sait bien que le radioscopage de : la grève du printemps dernier, l’ambiance minée actuelle et la symbolique de la vente, donnent à l’événement une charge émotionnelle très (...)

  • Des espérées, des espérances…
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/des-esperees-des-esperances.html

    La casse préalable à l’édification de l’Auditorium inauguré en nov. 2014LA SITUATION EST GRAVE MAIS PEUT-ÊTRE PAS DÉSESPÉRÉE*(Lettre de la Coordination de Radio France, distribuée à la Maison de la Radio, les 20 et 21 juin 2015)"Cher public, chers auditeurs,Cette lettre est pour vous !Nous vivons, vous le savez sûrement, une crise sans précédent à Radio France et plus largement dans tous les services publics. Or, qui dit radio de service public dit mission de service public, à savoir « informer, éduquer, distraire ». Cette mission, l’ensemble des personnels des chaînes de Radio France concourait à s’en montrer digne en proposant des programmes variés et de qualité. Ainsi, les producteurs de ces différentes chaînes, instruits dans leurs spécialités respectives, élaboraient des émissions (...)

  • Com.0 = (Com’ zéro)
    http://radiofanch.blogspot.com/2015/06/com0.html

    Certains présidents de la République regrettaient de devoir inaugurer les chrysanthèmes quand leurs premiers ministres ou Présidents du Conseil prenaient toute la place du pouvoir. Mathieu Gallet, Président de Radio France, fait le tour des popotes et vient dans « sa » Région, l’Aquitaine, souffler sur les bougies de France Bleu Béarn qui samedi dernier fêtait ses trente ans. Après avoir essuyé le long mouvement de grève du printemps (du 19 mars au 17 avril), on pouvait s’attendre à ce que Gallet vienne souffler le chaud (et… le froid) pour évoquer :- une syndication galopante (et semble t-il momentanément freinée) à France Bleu,- une pression nationale de plus en plus prégnante sur les stations locales du Réseau Bleu,- des moyens renforcés ou supplémentaires pour mener les missions de service (...)

  • Bilan et perspectives de la grève à Radio France
    http://www.sonsenluttes.net/spip.php?article826

    Deux semaines après la reprise du travail à Radio France, suite à une grève de 28 jours, l’actualité des luttes invite quatre travailleurs (techniciens et animateurs) de la radio à revenir sur la longue grève de ce début d’année. Il sera question des raisons de la grève et de sa fin, du rôle des médiateurs et de certains syndicats dans la reprise du travail. La deuxième partie porte sur les suites de la luttes. Certains grévistes continuent à se réunir, à penser de futures convergences, à préparer un nouveau mouvement. Durée : deux fois 1h. Source : Fréquence Paris Plurielle via Sons en luttes

    • Les maux de Radio France diagnostiqués
      http://www.lemonde.fr/actualite-medias/article/2015/07/24/les-maux-de-radio-france-diagnostiques_4697241_3236.html

      Le médiateur éclaire un des angles morts du conflit : le fait que Radio France « utilise la précarité (…) comme un véritable mode de gestion du personnel ». Le SNJ a récemment rappelé le chiffre vertigineux de 4 696 CDD signés par des journalistes en 2014 dans l’entreprise. En cause : l’« absence de gestion des prises de congés » (deux mois et demi par an en moyenne) qui répond en général « à des habitudes ou des solutions de confort ».
      Il préconise donc « un système rigoureux des prises de congés » pour permettre « une indispensable réduction programmée du recours à la précarité ».

      Donc le manager d’état Dominique-Jean Chertier propose que soit mieux gérées les trop longues vacances des journaux en pied.
      Histoire connue... La diabolisation de la #précarité_de_l'emploi au nom de l’emploi « complet », occulte le fait que celle-ci est aussi une conséquence des acquis des #salariés en poste (ainsi, le CE d’EDF est lin des plus gros, et l’un des plus gros employeurs de précaires), et pas seulement une politique patronale.

      sur le pédigrée du rapporteur :
      http://seenthis.net/messages/359749

  • France Culture remercie Colette Fellous et Sophie Nauleau
    http://www.telerama.fr/radio/france-culture-remercie-colette-fellous,127591.php

    L’une des voix emblématiques de #France_Culture ne viendra plus bercer les oreilles des auditeurs à la rentrée : Colette Fellous, 65 ans, ne fera pas partie de la nouvelle grille. Productrice à Radio France depuis 1980, elle a animé Les Nuits magnétiques de 1990 à 1999 et présente Carnet nomade, chaque samedi à 20h. Autant de voyages radiophoniques portés par son charisme  : « Je voulais faire de la radio comme on écrit, comme on rêve, comme on invente, comme on compose… », confiait la romancière l’année dernière à Télérama.

    Après le départ d’Alain Veinstein, animateur et producteur de l’émission littéraire Du jour au lendemain jusqu’en juin 2014, la direction pousse ainsi vers la sortie un autre pilier de la station. Après lui avoir reproché de fournir une émission « trop littéraire », son directeur Olivier Poivre d’Arvoir lui aurait toutefois proposé de réfléchir à une longue série d’été pour l’été 2016.

    Les amoureux des mots ne retrouverons pas non plus l’émission Ça rime à quoi produite par Sophie Nauleau, qui était à l’antenne depuis 2008. Le seul rendez-vous de #poésie à #Radio_France disparait lui aussi de l’antenne. « Olivier Poivre d’Arvor m’a dit que l’émission ne générait pas assez de #podcasts, rapporte Sophie Nauleau, dépitée. Et il estime que d’autres sujets méritent d’être davantage mis en avant, comme la photographie ». La productrice ne décolère pas : « C’est cavalier, et sans argument qui tienne la route ». D’une façon générale et pour des raisons d’économie, il semble que le nombre de producteurs doive diminuer sur France Culture.

    • La poésie, ça ne fait pas partie du cahier des charges de Culture, quelle que soit l’#audience ?!

      Sinon je n’avais pas vu la charge d’Acrimed contre Fellous la semaine dernière :

      Les éditocrates n’ont pas le monopole des échanges circulaires des invitations et/ou des gratifications. Le microcosme médiatico-culturel compte aussi ses spécialistes en la matière. Parmi eux, une virtuose méconnue, exemple exemplaire de cette pratique consistant à privatiser l’antenne du service public pour ses intérêts propres et ceux de ses amis : Colette Fellous, animatrice sur France Culture de « Carnet nomade », qu’elle devrait rebaptiser « Carnet d’adresses ».

      http://www.acrimed.org/article4683.html

    • Emission littéraire dézinguée par Acrimed, supprimée par France Culture - Arrêt sur images
      http://www.arretsurimages.net/breves/2015-06-06/Emission-litteraire-dezinguee-par-Acrimed-supprimee-par-France-Cultu

      Jointe par @si, Colette Fellous ne décolère pas contre l’article d’Acrimed : « Je suis choquée et dégoûtée par ce torchon. Evidemment j’ai invité Garcin, car j’ai aimé son livre. Haenel, je le connais depuis longtemps. J’aime suivre le parcours des écrivains, c’était aussi le principe de mon émission. Les gens de ma collection, je ne les ai jamais invités pour des livres que je publiais ». Et Fellous de nous raconter son entretien avec le directeur de France Culture, Olivier Poivre d’Arvor : « J’ai lu cet article le matin, et j’avais rendez-vous avec Olivier Poivre d’Arvor. Il m’a dit qu’ils étaient obligés de faire des économies, que ce n’est pas un problème de fond, même si,mon émission était parfois trop littéraire, un peu trop entre soi. Et il m’a dit qu’il y avait un truc qui circulait sur internet. J’ai bondi et il a reconnu que c’était effectivement malfaisant. Je ne sais pas qui est derrière cet article mais je crois que je vais porter plainte pour préjudice moral si ça a joué dans la décision ».

  • Fort bonne mise en perspective de #Radio_Fanch : « Le coup de grâce… sans grâce »
    http://radiofanch.blogspot.fr/2015/06/le-coup-de-grace-sans-grace.html

    Juste une question de décence. Dans quelques jours #France_Inter publiera un double CD « L’esprit Inter ». Quel esprit ? Dans un communiqué #Didier_Varrod (1) écrit : « Fort de l’enthousiasme de notre programme musical de grève… ». L’entreprise de discrédit d’un mouvement de 28 jours atteint ici un point culminant. Par-dessus tout pendant la #grève le plus important pour M. Varrod a été de produire et de diffuser une play-list que les auditeurs ont plébiscité. « Du moment qu’ils écoutent la chaîne » doit se féliciter M. Varrod. Aller jusqu’à donner un tel « spectacle » une telle publicité à une play-list de grève, c’est révoltant, dégueulasse et indigne. Où était l’enthousiasme du 19 mars au 17 avril 2015 ?

    (...) Mardi soir, ironie sordide de l’histoire, était enregistré en studio à Radio France « Le dimanche idéal » d’#Arièle_Butaux émission hebdomadaire de #France_Musique. Avant l’enregistrement la toute nouvelle #Coordination_de_Radio_France a tenu à faire le communiqué suivant :

    "Pardon de vous interrompre. Nous nous permettons de nous inviter un court instant parmi vous ; sans y avoir été conviés, mille excuses Arièle. Ce qui motive notre présence est en fait en lien avec ce qui arrive à votre émission.

    Nous sommes des personnels de la radio, nous sommes venus vous dire qu’il est fortement probable que cette émission hebdomadaire « Le dimanche idéal » d’Arièle Butaux à laquelle vous assistez ce soir - que ce précieux rendez vous avec vous, public - ne soit pas reconduit l’année prochaine.

    Nous voulions que vous sachiez que comme de nombreux salariés qui travaillent ici, nous ne sommes pas d’accord avec ce choix éditorial des dirigeants de #Radio_France.
    Si vous refusez, vous aussi, la réduction des émissions en public et les moyens de leur production, vous pouvez signer cette pétition, merci de la faire circuler dans les rangées et de la laisser à l’équipe.

    La coordination de Radio France vous souhaite une excellente soirée… Et vive la #radio publique !" (3)

    Voilà donc les nouvelles façons de faire la promotion de la musique à Radio France. D’un côté la promotion d’une play-list de grève, de l’autre le choix d’arrêter une émission musicale en public. C’est quoi cette roublardise permanente qui veut à la fois ouvrir la Maison de la radio au public pour lui faire vivre de l’intérieur « La fabrique de la radio » et dans le même temps empêcher le public de continuer à être fidèle à une émission musicale (3) publique que le plébiscitée par le public ?

    Il y a beaucoup de fois le mot « public » dans ma phrase précédente. Sans doute parce que c’est peut-être un mot en voie de disparition…

    cc @sparf

  • Déclaration intersyndicale pour France Musique

    Paris, le 29 mai 2015,

    La grille de #France_Musique telle qu’elle a été dévoilée aux producteurs au cours de leurs rendez-vous individuels paraît bâtie uniquement sur des perspectives comptables. Tous les changements par rapport à la grille 14-15 sont guidés par des économies, au détriment de la ligne éditoriale.

    Les deux émissions d’une heure de milieu de journée (magazine pour la première, contenu « de fond » pour la deuxième) sont remplacées par une émission de programmation de 2 heures, qui suit une émission de programmation de 2 heures, et précède un concert de 2 heures, qui s’enchaîne à une émission de programmation de 2 heures ! Il n’y aura plus de contenu « de fond » de toute la semaine, et après la Matinale culturelle, il faudra attendre 22h30 pour entendre une parole de musicien. C’est évidemment un souci d’économie qui conduit à cette évolution, puisqu’une émission de programmation de 2 heures coûte moins cher que deux émissions d’une heure avec des invités-spécialistes rémunérés.

    En semaine encore, les émissions de « diversité musicale » qui étaient programmées entre 22h30 et minuit (pop-rock, musiques électroniques, musiques du monde, musique de film) sont supprimées, ce qui ne laisse dans la semaine que des émissions de classique et de jazz.

    Toute la diversité se trouve accumulée le week-end, par un jeu de chaises musicales : certains producteurs du week-end voient leurs émissions disparaître pour laisser la place à ceux dont l’émission est supprimée en semaine. Est-il raisonnable de donner deux visages à cette antenne, classique la semaine, diversité le week-end, diversité qui se ferait au risque de créer des tunnels sur certains types de répertoire ?

    D’autres problèmes se posent :

    – qu’en est-il des émissions en public ? Le Dimanche idéal est supprimé pour cause de coût trop élevé, les Notes du Traducteur s’arrêtent, et nous n’avons aucune certitude concernant les moyens des autres émissions régulières enregistrées en public (génération jeunes interprètes, à l’improviste, plaisir du quatuor, carrefour de Lodéon, les mardis de la musique ancienne, la tribune des critiques de disques).

    – les cachets des musiciens seraient supprimés eux aussi : la raison invoquée est que France Musique ne dispose pas d’une licence d’organisateur de concerts. Or France Musique est une chaîne de Radio France, qui dispose de cette licence. On n’imagine pas faire venir des musiciens pour jouer 50 minutes sans les payer. Ces concerts seraient transformés en invitation promotionnelle exclusivement. C’est là encore une mesure comptable.

    – avec L’Air des Lieux, disparaît le dernier documentaire élaboré sur France Musique, ce qui uniformise encore les contenus et les formats pour une chaîne dont les moyens de montage et de mixage sont déjà largement insuffisants.

    Les conséquences sociales de ces décisions sont aussi illégales que scandaleuses. Plusieurs producteurs verront leur cachet, pour la saison prochaine, nettement amputé, soit parce qu’ils perdent une hebdomadaire alors qu’ils en avaient deux, soit parce qu’ils passent d’une quotidienne à une hebdomadaire, soit parce qu’on leur propose de remplacer une hebdomadaire par une présentation de concert.

    Il s’agit dans tous les cas d’un appauvrissement de l’offre éditoriale qui réduit France Musique quasiment exclusivement à un rôle de diffuseur. Or la richesse de France Musique et de sa programmation résident dans les compétences et les savoir-faire de ses producteurs, et dans sa capacité à accueillir les artistes et à produire une offre de musique vivante, riche et diversifiée.

    La disparition d’émissions élaborées et d’émissions en public relève également de décisions purement économiques, qui impacteront sévèrement d’autres services de la maison.

    Où sont l’ambition, la force d’un projet radiophonique fédérateur, la volonté d’investir des programmes ambitieux et de qualité, le soutien aux artistes, la création, l’action pédagogique, l’ouverture sur le monde et l’actualité musicale, l’activité des formations musicales au-delà de la
    retransmission de leurs concerts : tout ce qui fait le cahier des charges de cette antenne ?

    France Musique est sacrifiée sur l’autel d’économies budgétaires et de choix absurdes qui visent à pénaliser gravement la production de Radio France, pourtant sa première ressource !

    Cette politique est dangereuse, il faut y renoncer. Elle va conduire à la liquidation de la richesse d’une chaîne, à la disparition d’emplois et de savoir-faire uniques : producteurs, collaborateurs spécialisés, chroniqueurs, attachés de production, chargés de réalisation, techniciens du son, musiciens metteurs en onde, personnels administratifs, accordeurs de piano, éclairagistes...

    CFDT, CGT, FO, SUD, UNSA, SNJ #Radio_France

  • Les Prud’hommes sanctionnent (une fois de plus) l’abus de contrats précaires à Radio France - Acrimed
    http://www.acrimed.org/article4666.html

    Une fois de plus, #Radio_France a été condamnée par la justice à requalifier une salariée intermittente qui travaillait, en fait, de manière permanente. Au vu de la récurrence de ce genre d’affaires, presqu’à chaque fois sanctionnées de la même manière par les Prud’hommes, il apparaît évident que l’abus de contrats précaires à Radio France participe de la gestion ordinaire du groupe d’#audiovisuel_public.

  • Le rapport de la Cour des comptes sur #Radio_France
    https://www.ccomptes.fr/content/download/80701/1999462/version/1/file/20150401-rapport-Radio-France.pdf (PDF)

    Avec communiqué de presse en anglais :
    https://www.ccomptes.fr/content/download/81316/2007235/version/2/file/20150331-press-release-Radio-France.pdf

    La Cour des comptes a rendu public, le 1er avril 2015, un rapport consacré à Radio France, société anonyme détenue à 100 % par l’#État et dont le chiffre d’affaires – 641 M€ en 2013 – provient à 90 % du produit de la contribution à l’#audiovisuel_public, c’est-à-dire de la #redevance.

    Entre 2006 et 2013, Radio France a maintenu sa part d’#audience autour de 25 %. La qualité de ses programmes fait l’objet d’une appréciation positive. Leur contenu culturel, comme le professionnalisme de ses programmes d’information, ne sont pas contestés.

    Le rapport de la Cour porte sur les conditions dans lesquelles Radio France met en œuvre ses missions, particulièrement sur le plan financier. Il examine l’usage des fonds publics mis à la disposition de l’entreprise, la qualité de sa gestion, ainsi que ses capacités d’évolution. Ce rapport, qui procède principalement du contrôle de l’entreprise sur les exercices 2004 à 2013, s’appuie également sur des comparaisons avec des #radios de service public étrangères qui se sont profondément transformées ces dernières années (#BBC en Grande-Bretagne, DR au Danemark et #RTBF en Belgique). Au terme de ses investigations, la Cour constate que l’#entreprise est aujourd’hui confrontée à une situation financière critique, alors qu’elle doit faire face à des défis importants.

    Ces circonstances imposent à Radio France de mettre en œuvre une stratégie globale de changement, afin de rénover en profondeur ses activités et ses modes de gestion.

    https://www.ccomptes.fr/Publications/Publications/Radio-France-les-raisons-d-une-crise-les-pistes-d-une-reforme

  • La grève à #Radio_France - Network #27
    http://www.radiovl.fr/ludovic-piedtenu-greve-a-radio-france-mois-apres
    http://www.radiovl.fr/emissions/network/ntw27.mp3

    Network 27# Ludovic Piedtenu, journaliste à France Culture et président de l’association SDJ ( la société des journalistes ) revient sur la plus longue #grève de l’histoire de la maison de la radio (28 jours).


    Nous avons voulu comprendre avec lui les causes et les conclusions de ce mouvement. Nous discutons des solutions possibles pour améliorer la situation et nous abordons les différents projets de la SDJ.

  • Frais de l’#INA : Anticor porte plainte - France Inter
    http://www.franceinter.fr/depeche-frais-de-lina-anticor-porte-plainte

    Agnès Saal a réintégré le ministère de la Culture comme chargée de mission, Mathieu Gallet est président de Radio France, mais la justice va peut-être devoir se pencher sur les dépenses des deux anciens présidents de l’Institut national de l’#audiovisuel (#INA). Anticor a porté plainte pour détournement de fonds publics pour la première, et favoritisme pour le second. Une information révélée par France Inter et France Info.

    Le parquet de Créteil a depuis jeudi entre les mains une plainte contre X de l’association de lutte contre la corruption « pour de multiples infractions touchant à la probité publique », pour des faits commis entre 2011 et 2015 au sein de l’INA. Il s’agit d’une part des marchés de communication et de conseil passés sans appel d’offres sous la présidence de Mathieu Gallet (2010-2014), d’après une note du Contrôle général et financier de Bercy, révélée le 6 mai par le Canard Enchaîné. Les dépenses concernées par ces « irrégularités » s’élèveraient à plus d’un million d’euros (1 178 900). Sollicité hier, le président de Radiofrance n’a pas souhaité s’exprimer. Le 2 avril, Mathieu Gallet avait affirmé sur iTélé que ces marchés avaient été passés « de manière tout à faire régulière ».

     

    Anticor vise aussi les frais de taxi de son successeur à l’Ina, Agnès Saal : plus de 40.000 euros en dix mois, dont près de 7.000 pour son fils, alors qu’elle disposait d’une voiture avec chauffeur. Agnès Saal, qui a démissionné de l’Ina le 28 avril, a réintégré le ministère de la Culture, dans l’attente, selon la ministre Fleur Pellerin, d’un conseil de discipline. Cette réintégration a pourtant donné l’impression, partagée par des syndicats de l’INA, d’une absence de sanction. C’est ce qui a poussé Anticor à agir, explique l’avocat de l’association, Jérôme Karsenti : "Anticor avait annoncé que, suite aux révélations dans la presse, s’il n’y avait pas de sanctions ou de poursuites engagées, Anticor se saisirait.
     

    Et si le parquet de Créteil n’ouvre pas d’enquête, Anticor pourrait se constituer partie civile pour obtenir la saisie d’un juge d’instruction. Pour Maître Karsenti, il faut « qu’enfin il y ait un souci de la gestion publique dans les collectivités et dans les organismes publics ».

     
    « Cela n’a pas de sens de dire qu’il y a eu une dilapidation de fonds publics, un détournement, ce sont des mots très graves qui ne correspondent en aucun cas à ce qui s’est passé », réplique l’avocat d’Agnès Saal, Jean-Pierre Mignard, qui menace de déposer plainte à son tour pour dénonciation calomnieuse. Il souligne que Mme Saal a remboursé pour 15.900 euros de frais de taxis, ce que l’INA nous a confirmé. Il s’agit des notes au nom de son fils et des courses réalisées les week-ends, qui correspondent à des déplacements privés. « On avait proposé à Mme Saal à l’origine deux voitures avec chauffeur, rappelle Me Mignard, c’est elle-même qui a dit c’est trop et qu’un taxi suffirait amplement, et quand on fait le comparatif avec ce qu’aurait coûté un second chauffeur c’est sans commune mesure, c’est dans l’intéret de l’INA ! ».

     

    La défense d’Agnès Saal estime même qu’elle « paye pour d’autres », et a décidé de livrer des éléments de comparaison avec son prédecesseur Mathieu Gallet. Selon elle, les « frais de mission, de déplacement (dont taxis) et de réception pour la présidence » s’élevaient pour l’année 2013 à 111.400 euros, puis ont baissé en 2014 à 89.000 eurros dont plus de la moitié (50.000 euros) sur les quatre premiers mois de l’année pendant lesquels Mme Saal n’était pas encore en fonction.

    Par Sara Ghibaudo, | 29 Mai 2015

  • Refonte de France Musique : quels sont les programmes qui s’arrêtent, ceux qui restent ? - Télérama.fr
    http://www.telerama.fr/radio/refonte-de-france-musique-quels-sont-les-programmes-qui-s-arretent-ceux-qui

    La « refonte » de #France_Musique voulue par le pdg de #Radio_France Mathieu Gallet est en train de devenir réalité. La directrice de la station publique, Marie-Pierre de Surville, est en train de finaliser une grille de rentrée encore plus radicale que celle de septembre 2014 — déjà sérieusement remaniée. L’objectif n’est pas nouveau : élargir son public (la chaîne a touché quotidiennement 851 000 auditeurs entre janvier et mars 2015, selon Médiamétrie). Quitte à sérieusement la faire loucher vers sa concurrente privée Radio Classique, qui la bat niveau audience — avec plus d’un million de fidèles. Mais à quel prix…

    Septembre verra un net allègement de l’antenne, particulièrement en semaine. Du lundi au vendredi, l’accent sera mis sur le classique et le jazz, au détriment de la diversité. La matinale de Vincent Josse reste en place, toujours suivie de En pistes ! entre 10 et 12h. Mais la tranche 12h-14h, elle devrait changer drastiquement : exit l’éclectique Magazine de Lionel Esparza, fini le passionnant Mitan des musiciens de Renaud Machart (qui remplaçait le mythique Matin des musiciens depuis l’année dernière). A la place, une programmation musicale commentée par Denisa Kerschova. L’après-midi garde le Carrefour de Lodéon et Open jazz, notamment. Mais les secondes parties de soirée changent de visage. Les émissions Label pop, Des aventures sonores, Couleurs du monde, et Cinéma song sont supprimées ou remisées au week-end. Elles seraient remplacées par une sorte de Pop club (l’ancien programme phare de José Artur sur France Inter) classique, animé par Lionel Esparza du lundi au jeudi.

    Le week-end, donc, deviendrait un grand fourre-tout. Quelques émissions seraient gardées (Klassiko dingo, 42e rue, Le cri du patchwork, Musicus politicus...) ; certaines se verraient regroupées (Gaëlle Le Gallic devrait par exemple fusionner ses deux programmes, Leur premier CD et Générations jeunes interprètes) ; d’autres encore seraient supprimées (Un dimanche idéal, L’air des lieux, Les menus plaisirs de Bruno Mantovani, On ne badine pas avec le jazz…). Philippe Cassard transformera, de son propre chef, ses Notes du traducteur en une tranche sur les grands interprètes (le samedi de 10h à 12h).

    Si des inconnues demeurent — certains producteurs attendent leur « reclassement », proposent encore des idées —, l’orientation de cette grille atteste toutefois d’une évidente volonté de proposer de la musique de genres au périmètre réduit et précisément défini, et surtout de minimiser, en semaine, une proposition éditoriale exigeante. Du lundi au vendredi, tout propos musicologique ou radiophoniquement élaboré semble disparaître des ondes.

    Plus globalement, un plan d’économies affecterait les contenus : les captations de concerts, opéras ou récitals seraient diminuées de moitié (et réduites aux salles disposant d’une régie technique — soit, par exemple, l’Opéra Bastille et non l’Opéra Garnier !) ; et les producteurs ne pourraient plus verser de cachet aux artistes invités dans leurs émissions hors promo — au prétexte que France Musique, qui l’a pourtant toujours fait jusqu’à présent, ne serait juridiquement pas apte à le faire. Un crève-coeur pour cette station dont les contenus, forcément inégaux au fil des saisons, ont toutefois souvent creusé l’intelligence et l’excellence artistique.

  • Radio Fañch : Inouï…
    http://radiofanch.blogspot.fr/2015/05/inoui.html

    Bon pendant que la Fifa s’empêtre dans l’abracadabrantesque et que Platoche semble dégoûté, les matchs continuent. Pareil pour Radio France : pendant que le médiateur…, pendant que les syndicats… pendant que la direction… pendant que la tutelle… pendant que le Csa… pendant que les directeurs de chaine reçoivent les producteurs… les émissions continuent. Sauf que la radio étant une source d’information, on aimerait être informé par la radio des événements de la radio. Qu’en pense Jean-Marc Four le directeur de l’information de France Inter lui qui animait l’an passé sur France Culture « Le secret des sources » ? Il n’aurait quand même pas l’ironie cruelle d’annoncer que les sources internes sont secrètes, si ? Méthode Four : faites ce que je vous dis mais ne faites pas ce que je fais. Absolument crédible !

    Donc l’auditeur est prié d’écouter, de répondre à Médiamétrie, de roucouler sur les réso zoziaux pour vanter l’excellence de telle ou tel, mais de s’interroger point. Que fait le médiateur (l’autre) celui qui est « attaché » (c’est le bon mot) à Radio France ? Comme ce n’est pas RTL, Europe 1, RMC qui vont nous informer va donc savoir ? Quant à la TV on peut toujours rêver ! On parle de droit de suite pour l’info. Mais là où est la suite ? Cette situation doit être tout à fait confortable pour le Pdg de Radio France. Les médias l’oublient et vogue la… galère. Car rien, loin s’en faut, n’est réglé. Et la galère est toujours là. Cet état de fait devrait faire perdre un peu de leur superbe à ces journalistes, perpétuels donneurs de leçons de journalisme. Là en l’ocurrence on aimerait bien que le Washington Post, l’International Herald Tribune ou le Frankfurteir Allgemeine Zeitung viennent enquêter sur ce qui se passe à la Maison de la radio. Des fois que ça puisse nous intéresser.

    Un média de communication qui ne communique pas sur lui-même c’est la tarte à la crème de la communication moderne. C’est un peu plus de discrédit sur une institution médiatique qui aurait gagné à être transparente quand elle se contente de faire le dos rond. Insupportable !

  • Quand je mange une biscotte bien croustillante, j’entends moins bien la radio
    http://www.canalsud.net/?Quand-je-mange-une-biscotte-bien

    Une lettre de Jacqueline Weyl autour du temps qui passe et d’une grève à Radio France et qui renvoie à un autre écrit critique sur ce que devient la radio et à laquelle je réponds par une pitrerie que la radio est morte et que ça pourrait se révéler pas si mal. Durée : 1h35. Source : Canal Sud

  • Retour sur la grève à #Radio_France
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7682

    Ebauche d’analyse d’une #grève dite exemplaire mais somme toute ordinaire.

    Ambiance électrique et délétère dans l’entreprise depuis plusieurs mois due aux travaux qui n’en finissent pas et qui perturbent la réalisation des émissions, à une direction déficiente et incompétente, à une absence de dialogue entre partenaires sociaux, à une réelle souffrance du personnel dont le travail n’est pas reconnu à sa juste valeur, et à l’arrivée d’un nouveau pdg sûr de lui, qui accumule les bévues et affiche un réel mépris.

    C’est la réaction radicale de certains face à cette situation qui a libéré les paroles et les actes, poussant l’ensemble des #salarié.e.s et #précaires à se lever et à revendiquer, pendant 28 jours d’une grève, qui a été qualifiée d’exemplaire et historique dans l’audiovisuel public, cette dignité tant bafouée…

    Une formidable envie d’en découdre et une réelle solidarité se sont manifestées quelques temps avant le déclenchement de la grève et se sont confirmées le long des différentes #assemblées_générales qui ont ponctué ce mouvement.

    Les #organisations_syndicales qui par ailleurs n’avaient pas brillé par leur combativité dans les mois et années précédant ce mouvement, ont dans la logique des règles gérant le « dialogue social dans l’entreprise » pris les choses en main, le train en marche et face à l’inertie de la direction, déposé des préavis de grève portant sur la production, les orchestres, les services de propreté et de sécurité et le démantèlement des radios locales.

    Sous la pression de l’assemblée générale, les syndicats ont accepté de déposer trois autres préavis portant notamment sur les travaux, mais les ont finalement abandonnés, cédant à une direction qui considérait, au mépris des textes et de la loi, qu’ils étaient illégaux.

    Il s’agit là de la première trahison dont se sont rendus coupables les syndicats réunis dans l’intersyndicale.

  • Quelle #radio_publique en 2015 ? (GRER)
    http://radiography.hypotheses.org/1662

    Samedi 9 mai 2015, Salle Julian, Galerie Colbert, 2 rue Vivienne ou 6 rue des Petits Champs, 75002 Paris

    En relation avec les événements qui ont touché #Radio_France, mais au-delà du mouvement de grève lui-même, le GRER a souhaité organiser un séminaire d’une demie journée autour de la notion de #service_public radiophonique et sa place en 2015. Il s’agira de mettre en perspective la nature de la radiodiffusion publique, dans le temps et l’espace, puis, autour d’une table ronde, d’interroger l’actuel exemple français. Ce séminaire est ouvert à tous ceux qui s’intéressent à ces questions et veulent s’informer et participer à une réflexion autour d’elles.

  • En finir avec les abus de la « permittence » à Radio France : requalification des CDDU récurrents et réguliers en CDI !

    Malgré les différents rapports parlementaires invitant les entreprises audiovisuelles à mettre en œuvre une politique d’intégration des salariés en Contrats à durée déterminée d’usage (CDDU) occupant des postes par nature permanents, et alors que la question de la « permittence » est au cœur du conflit portant sur les annexes 8 et 10 de l’assurance chômage, Radio France refuse toujours de revoir ses pratiques illégales d’embauches...

    #Radio-France #grève #syndicalisme #prudhommes