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  • Hadopi 9 ans après ... (2)

    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi - Le terrier de Meghann
    http://le-terrier-de-meghann.over-blog.com/article-hadopi-et-les-artistes-2eme-partie-ceux-qui

    4 octobre 2010
    Hadopi et les artistes - 2ème partie : Ceux qui sont contre Hadopi
    Suite de ma petite enquête sur les stars et Hadopi. Ici, ceux qui se sont prononcés contre la loi, les bons exemples à adopter et quelques idées pour gagner de l’argent. Là encore, une liste non-exhaustive, qui sera enrichie au fur et à mesure des recherches !

     

    Liste anti-hadopi :

     

    « (…) Cinéastes, acteurs, producteurs, nous avions signé il y a quelques jours une tribune dénonçant les dangers de cette loi et appelant à un changement de mentalités. L’Assemblée nationale vient de nous donner la formidable opportunité de le faire. Commençons à réfléchir, dès aujourd’hui, aux nouvelles perspectives que nous offre Internet et aux nouvelles formes de diffusion des oeuvres qui doivent être trouvées.
    La diversité de la création doit dès aujourd’hui revenir au centre de la réflexion sur les enjeux de la révolution numérique, au même titre que la protection des libertés individuelles et des auteurs. Complètement oubliées dans ce projet de loi, elles sont pourtant les poumons de la création.(…) »

     

    Extrait de la lettre des cinéastes contre Hadopi

    CINEMA ET TELE :

     

    – Jean-luc godard :
    Il a soutenu financièrement un “pirate” pour son procès.
    "Je suis contre Hadopi, bien sûr. Il n’y a pas de propriété intellectuelle. Je suis contre l’héritage, par exemple. Que les enfants d’un artiste puissent bénéficier des droits de l’œuvre de leurs parents, pourquoi pas jusqu’à leur majorité... Mais après, je ne trouve pas ça évident que les enfants de Ravel touchent des droits sur le Boléro..." Et d’ajouter : "Le droit d’auteur ? Un auteur n’a que des devoirs."
    http://www.lesinrocks.com/actualite/actu-article/article/godard-confirme-son-opposition-a-hadopi-en-aidant-un-pirate

     

    –Yvan Le Bolloc’h :
    Il considère hadopi comme décalé par rapport aux usages de la jeune génération qui est née avec Internet, faisant explicitement référence à ses enfants.
    Il se déclare pour une Licence Globale qui taxerait les FAI.

    Selon lui, la loi est "has been"

    http://www.dailymotion.com/video/x9800t_yvan-le-bolloc-h-la-loi-hadopi-est_news

     

    – Victoria Abril
    – Chantal Akerman (réalisatrice)
    – Catherine Deneuve
    – Louis Garrel
    – Clotilde Hesme

    – Christophe Honoré (réalisateur)
    – Chiara Mastroianni

    – Gael Morel (réalisateur)
    – Eva Truffaut (artiste cinéaste, ayant-droit de François Truffaut) 
    – Jeanne Balibar

     

    – Les Monty Python :

    Les Monty Python avaient fait un choix pour le moins cavalier en ces périodes où filtrage et traque au piratage l’emportent : en adoptant une démarche pédagogique, tournée sous fond de dérision, ils ont décidé d’ouvrir une chaîne spéciale sur Youtube pour y diffuser gratuitement plusieurs de leurs (fameux) sketchs.[...] Résultats des courses ? Les ventes des DVD des Monty Python ont explosé sur le site d’e-commerce, caracolant à la deuxième place de la section coffret de Films et téléfilms, avec une hausse des ventes de 23 000%,

    – Mathieu Kassovitz :
    Le réalisateur de "La Haine" a déclaré :
    « je n’ai jamais rien dit sur le sujet, mais pour moi c’est une connerie. L’industrie s’est baisée depuis qu’elle est passée au numérique. (…) [Elle] ne s’est pas projetée dans dix ans avec un internet dix fois plus rapides, des ordinateurs cent fois plus puissants et des DVD copiables en quelques minutes. J’en ai parlé avec Steven Spielberg et d’autres grands réalisateurs américains. Ils dépensent des centaines de millions de dollars afin de trouver une parade contre des petits mecs de quatorze ans qui démonteront leur DRM en quelques minutes ! En plus, Hadopi ne peut fonctionner, car le vrai piratage consiste à se refiler des disques durs remplis de vidéos ripées »
    « dans le débat sur Hadopi, à travers le Sénat et l’Assemblée nationale, l’industrie a voulu faire passer le message : « si vous aimez les artistes, ne piratez pas ». Mais ce ne sont pas les artistes qui en prennent plein la gueule. Ils perdent un peu, mais ils restent très bien payés. L’Hadopi ne protège que l’industrie. »
    « Je pirate aussi, mais cela me sert à me faire une idée sur un film. S’il me plaît, je l’achète en Blu-ray pour me faire une vraie séance de cinéma à la maison »
    « l’industrie s’est baisée elle-même, alors ça ne sert à rien de taper sur des mômes de quinze ans. Et puis, à 10 euros la place de ciné, à 30 euros le Bluray et 20 € le DVD, faut pas s’étonner des conséquences. C’est dégueulasse de leur mettre cela à portée de main et de leur dire que c’est interdit. Le gamin qui est à 70 bornes d’une salle ou qui n’a pas d’argent, on lui dit « si tu télécharges District 9, tu vas aller en prison ». C’est juste dégueulasse. Je ne peux cautionner cela. »

    AUTRES :

     

    – Fañch Ar Ruz :
    "J’ai fait le choix du partage et de la liberté Dessinateur / illustrateur "A une époque où le pouvoir criminalise la grande majorité des citoyen-nes considéré-es comme des « pirates », je refuse d’insulter, à ses côtés, les lecteurs et les lectrices qui utilisent mes dessins pour alimenter leurs blogues, leurs exposés, leurs sites, leurs dossiers, leurs tracts et leurs banderoles !"

     

    – Paulo Coelho :
    « Les gens disent chez les éditeurs, que le piratage c’est bon. Moi dans mon cas, j’ai mis tous mes livres en piratage sur mon site. Et qu’est ce que ça a donné ? Ça a donné que les ventes ont monté. »

     

    MUSIQUE :

     

    – Daniel Guichard :
    Questionné sur la loi Hadopi, le chanteur a exprimé son scepticisme sur l’efficacité de cette mesure, tout en constatant que "piquer des chansons" n’était pas un phénomène nouveau : "Déjà dans les années 70, on enregistrait tous les disques sur cassette !"
    http://www.lepost.fr/article/2010/10/04/2249377_hadopi-arretons-les-conneries-avant-c-etait-pareil-on-piquait-la-musi

     

    – Michael Goldman (fils de J.J Goldman) :
    « Je n’ai jamais été favorable à la loi Hadopi, mais on ne s’était pas encore exprimé sur le sujet. S’il y a un problème, c’est moins le téléchargement illégal que le streaming. Lutter contre le téléchargement illégal est inutile et dépassé. Cela ne fera pas vendre davantage de musique et n’apportera rien au soutien à la création. »
    « Le succès d’un site comme Deezer montre ce que veut le consommateur : trouver la musique sur un site, toute la musique disponible. Mais le problème est que les maisons de disques signent avec Deezer, qui ne rémunère presque pas les artistes. C’est de l’hypocrisie, et c’est dangereux, car elles légalisent un système qui dévalue la musique. Elles acceptent une forme de licence globale "gratuite", après avoire refusé une licence globale payante. Il faut chercher des solutions techniques et économiques dans le sens d’une licence globale plutôt que dans la répression du téléchargement. »

     

    – Olivia Ruiz :
    "Cette loi est incohérente, estime l’interprète de La femme chocolat. Elle a été mal pensée car sanctionner oui, mais certainement pas le petit gars qui télécharge parce qu’il n’a pas les moyens. A mon sens, il est plus important de sanctionner les opérateurs qui, sur leur site, téléchargent gratuitement de la musique avec beaucoup de publicité, pour s’en mettre plein les poches. Sur cette question là, je donne mon point de vue quand on me le demande, mais je n’irai pas manifester non plus".
    http://www.laprovence.com/actu/olivia-ruiz-la-loi-hadopi-a-ete-mal-pensee

     

    – Francis Lalanne :
    Estimant que c’est l’Hadopi "le vrai pirate", il décrit la haute autorité prévue par le projet de loi comme une "administration qui va venir chez les gens, fonctionner comme une administration judiciaire, et policière". "Et ça ce n’est plus la République", assène Francis Lalanne, qui y voit le symbole d’une "dictature civile".
    "Je ne suis pas d’accord en tant que citoyen pour que les élus de la République nomment des gens qui ne sont pas élus, qui ne sont pas élus pour constituer une sorte d’administration comme ça, des gens qui s’arrogent le pouvoir judiciaire, le pouvoir policier, et qui vont pouvoir débouler chez les gens, pour couper ton électricité, couper ton internet...".
    "Moi je suis pour le libre accès à la connaissance et à la culture et moi je vis de ma musique, et s’il fallait que j’en vive un peu moins bien mais que cela favorise l’accès plus large à l’information et à la connaissance de ce que je produits j’en serai heureux parce qu’on ne va pas commencer à mettre des barrières entre les gens et l’art au motif que l’on voudrait refaire sa piscine", a indiqué Francis Lalanne.
    "Il faut qu’on arrête de confondre dans ce pays la garantie des droits et la répression (...) je ne dis pas que l’oeuvre intellectuelle n’a pas de valeur, mais elle n’a pas forcémment la valeur que la société de consommation décide qu’elle a. Moi je suis désolé mais mon oeuvre intellectuelle me permets de vivre même si je ne vends pas de disques demain"
    "Moi-même je suis producteur indépendant et j’ai appris à adapter mes coûts de production aux fluctuations du marché et effectivement, et quand le marché est moins florissant je fais un petit peu attention, je dépense moins mais ça ne veut pas dire que ce que je crée est moins bien".
    "Imputer la crise du marché du disque à ce qu’on appelle le piratage c’est une imposture. S’il y a eu une crise et il y en a une, ça n’est pas à cause des gens qui téléchargent de la musique comme il est faux de dire que les gens qui téléchargent n’achètent pas de disques. Maintenant il y a une telle offre qu’il est sûr qu’on ne pourra pas tout acheter".
    "Je préfère que quelqu’un ’vole’ ma musique plutôt qu’il ne l’écoute pas".
    Il donne, finalement, le mot de la fin : "la peur du gendarme n’est pas le commencement de la sagesse, mais le commencement de la violence".
    http://www.numerama.com/magazine/12844-francis-lalanne-distribue-les-coups-contre-l-hadopi.html

     

    – Seal :
    Interrogé sur Europe1, il s’est clairement exprimé contre la coupure de l’abonnement internet.

     

    – Christophe Willem :
    Il se déclare contre la coupure de l’accès Internet voulue par le projet de loi, qu’il juge disproportionnée. Il pointe également le problème de la "double peine" qui obligerait à continuer à payer son abonnement durant la coupure. Il explique par ailleurs que le téléchargement étant rentré dans les mœurs, notamment chez les plus jeunes, il est illusoire de chercher à lutter contre. En parallèle, il est favorable au développement d’éditions "de luxe" des disques, destinées aux fans.

    Il a expliqué à Ozap que la rupture de son contrat avec la société de production Nineteen l’empêche actuellement d’être présent sur le plateau de Nouvelle Star sur M6 :
    « Avant l’émission, tu signes tous les contrats et tu te retrouves avec un manager. Tu n’as pas le choix. Au moment du second album, j’ai voulu changer les choses. Ils me prenaient 50 % de mes droits à l’image. Je voulais donc renégocier, mais ils n’ont pas voulu. (...) Mon problème, c’est qu’avec M6, Fremantle et Sony, on est otage de ça. Nineteen s’oppose au fait que je vienne dans l’émission parce que c’est leur programme (...) Paradoxalement, Nineteen m’empêche d’aller dans l’émission pour faire la promotion de mon album, mais continue de toucher des royalties sur tous mes disques, même si je ne suis plus en contrat avec eux. »

     

    – Indochine (Nicola Sirkis) :
    « Contrairement à ce qui a été annoncé sur certains sites (j’aimelesartistes) soutenant la loi Hadopi, Nicola Sirkis et Indochine ne soutiennent en rien cette loi et n’ont signé aucune pétition la défendant. La position du groupe et de Nicola a toujours été très claire à ce sujet. »

     

    – Jim Kerr (Simple Minds) :
    http://fr.readwriteweb.com/2009/04/03/entrevues/jim-kerr-des-simple-minds-donne-son-avis-sur-hadopi

     

    – Manu Chao :
    A propos de l’HADOPI "Moi ça me fait plaisir d’offrir mon disque, et y’a personne, aucune loi qui va me l’empêcher."

    http://culturebox.france3.fr/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais#/all/15103/manu-chao-parle-de-baionarenad_hadopi-et-de-calais

     

    – Brian Message (co-manager de Radiohead) :
    "Nous pensons que l’échange de fichiers via le P2P doit être légalisé..... Le partage de musique, lorsqu’il ne se fait pas dans un but lucratif, est quelque chose de formidable pour la culture et pour la musique....."
    « [...]la musique diffusée ou téléchargée gratuitement en ligne a une vraie valeur économique, [...] il serait absolument faux de dire que sa valeur est égale à zéro  ! À partir de cette gratuité, il devient possible de fidéliser le public, de vendre des places de concerts, des collectors, etc. Les maisons de disques qui restent focalisées sur la seule activité de vente de musique enregistrée risquent de compromettre la carrière de leurs artistes. C’est peut-être paradoxal, mais la gratuité fait désormais partie du business de la musique. »

    – Gilbert Montagné :
    « Au sujet de la crise d’Internet, c’est l’industrie musicale qui a été aveugle car ils n’y ont pas cru au départ. On ne peut pas se plaindre d’un incendie quand on a donné des allumettes à l’incendiaire. S’ils avaient pris les précautions à prendre, ça ne serait pas arrivé. [...] quand on a la possibilité de télécharger des titres gratuitement, comment voulez-vous qu’on ne le fasse pas ? C’est évident.[...]
    Les majors n’existeront plus dans quelque temps et il faut savoir se recycler. Ce n’est pas affolant, ça ne me fait pas peur du tout. »

    – Marc Cerrone :
    « La musique est condamnée à être gratuite et il faut trouver des solutions pour créer des revenus autrement[...]Je n’ai jamais autant gagné ma vie qu’aujourd’hui grâce aux droits dérivés alors que mes musiques sont pillées par les DJ pour des samples et que mes albums sont piratables »

    – Cali :
    Alors que Cali semblait suivre le mouvement en soutenant le gouvernement jusqu’alors, il a fait volte-face le 28 mars 2009 dans l’émission F-OG de Franz-Olivier Giesbert :
    « il faut quand même faire le ménage chez nous, [...] on ne peut pas traiter de voleur un jeune qui télécharge alors que c’est nous les voleurs [...] les producteurs de disque se font des marges énormes, et ce que nous [les artistes] récoltons est tout de même très minime »

    – Marcel et son orchestre :
    « je trouve qu’avec cette loi, on ne se pose pas la bonne question : celle du statut de l’artiste »

    – Ministère des Affaires populaires :
    « Je préfère qu’on télécharge mon album plutôt qu’on ne l’écoute pas du tout. Je pense que les maisons de disques ont beaucoup apporté mais elles ont aussi participé à la marchandisation de la musique. Si leur industrie s’effondre, pour moi, ce n’est pas grave. C’est peut-être facile à dire parce qu’on vit surtout des concerts mais aujourd’hui, on a trop tendance à faire des disques cinq étoiles. On veut nous faire croire que les artistes sont menacés mais pour moi la musique, c’est de l’artisanat. On est en train de vivre une révolution économique et culturelle. Je suis content d’être témoin de ça. À nous de trouver d’autres moyens de financement. »

     - Daniel Vangarde :
    Auteur–compositeur, éditeur et producteur de chansons, père du "Daft Punk" Thomas Bangalter et auteur du tube « D.I.S.C.O. » d’Ottawan
    « La création d’une “Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres » sur internet, qui se substituerait à l’autorité de l’auteur, serait la négation même du droit d’auteur et de la propriété intellectuelle. La légitimité de l’H.A.D.O.P.I. reposerait sur la désintégration du droit d’auteur. Une véritable bombe atomique culturelle... Le comble, c’est que cette “Haute Autorité“ censée assurer la “Protection des droits sur Internet“ serait créée dans le cadre du principe de la “riposte graduée“, qui, en langage militaire, vise à éviter l’usage prématuré de la bombe atomique. »

    – Gari Greu (Membre du groupe marseillais Massilia Sound System) :
    « Le téléchargement nous profite, ça nous amène beaucoup plus de monde aux concerts. Quand j’étais jeune, je possédais 15 vinyles en tout, si j’avais pu télécharger je ne me serais pas gêné ! Ma culture musicale aurait été bien plus grande ! »

    "C’est rétrograde comme méthode. En plus, ça ne va pas pouvoir fonctionner, c’est inapplicable pour plein de raisons ; ne serait-ce que parce qu’internet est plein de malins qui utilisent la connexion internet du voisin. Non, ce n’est pas une solution…(...)
    Mais le tout répressif me gave, c’est un peu la solution proposée à tous les problèmes en ce moment. S’il y avait vraiment un truc à faire, ça aurait été d’aller voir les fournisseurs d’accès, c’est eux les gros gagnants.(...)
    Je me sens pas très concerné par cette histoire de "manque à gagner." Moi, en tant que chanteur et musicien, qu’on me télécharge je m’en moque ! Au contraire, ça veut dire qu’on m’écoute, que je touche les gens. Et je le comprends très bien : les jeunes d’aujourd’hui, ça fait 15 ans qu’ils téléchargent de la musique. Acheter un CD pour eux c’est un peu comme aller à la messe. Evidemment, le facteur économique m’intéresse moins qu’il n’intéresse les grosses maisons de disque.(...)
    le téléchargement légal ça doit représenter que 5% du téléchargement global. C’est plutôt sur l’avenir du disque qu’il faut s’interroger. En France, il y a un album téléchargé légalement pour dix vendus physiquement, aux Etats-Unis c’est le contraire. Moi je télécharge tout mais j’ai l’achat militant, j’achète ceux qui véhiculent des idées."

    http://www.laprovence.com/article/region/massilia-sound-system-en-guerre-contre-la-loi-hadopi

    – Mademoiselle K :
    Mademoiselle K dément avoir signé la pétition pro-HADOPI sur son blog

     

    – Gonzales

     

    – David Ghetta

     

    – Morrissey :

    Le musicien anglais Morrissey, ex-chanteur des Smiths, appelle ses fans à boycotter le prochain double coffret musical dont il fait l’objet, car sa maison de disque, EMI, ne l’a pas consulté, et de plus ne lui paye aucune royaltie depuis 1992.

     

    – Mos Def :

    Mos Def a choisi de vendre son prochain album The Ecstatic, en le proposant via un T-shirt. Le tshirt possède un code permettant de télécharger ses chansons. 

     

    – Metric :

    N’ayant plus de maison de disques pour le distribuer -hormis chez eux et au Mexique-, le quatrième album de Metric ne pourra être acheté que depuis leur site officiel.(...) En effet, Metric fait partie de ces groupes qui sont partisans du téléchargement “intelligent” et savent très bien qu’aujourd’hui les amateurs de musique n’achètent pas un album sans avoir eu l’occasion de l’écouter avant.

     

    – No Doubt :

    « Pour justifier la lutte contre le piratage, les maisons de disques répètent à qui veut l’entendre que les artistes gagnent moins d’argent par les concerts que par la vente de disques. Mais certains artistes semblent ne avoir lu le post-it. Le groupe No Doubt, qui prépare sa tournée aux Etats-Unis, propose ainsi aux fans de télécharger toute leur discographie lorsqu’ils réservent une place de concert après avoir adhéré au "No Doubt Tour Club", une sorte de fan-club spécialement créé pour la tournée. »

     

    – Nine Inch Nails :

    « Le groupe de rock Nine Inch Nails continue sa marche loin des chemins balisés des maisons de disque. [...]Trent Reznor, leader de Nine Inch Nails avait produit et mis en ligne presque gratuitement le nouvel album du poète et slammeur Saul Williams.
    Sur le site, n’importe quel internaute peut, une fois inscrit gratuitement, télécharger les versions brutes des morceaux de Nine Inch Nails et de certains titres de Saul Williams »
    « Le géant de la vente en ligne Amazon a sorti la liste de ses meilleures ventes en ligne d’albums en format mp3. En tête de ce classement, on trouve Ghosts I-IV de Nine Inch Nails, un album de trente-six morceaux instrumentaux sorti sous licence Creative Commons BY-NC-SA.[...]
    Les fans de NIN auraient pu aller sur n’importe-quel réseau de partage de fichiers et télécharger l’ensemble de l’album légalement. Beaucoup l’ont fait, des milliers vont continuer à le faire. Alors, pourquoi les fans se donneraient la peine d’acheter des fichiers identiques à ceux disponible sur les réseaux de partage ? », s’interroge ainsi Fred Benenson. Selon lui, une explication possible est « la commodité et la facilité » d’achat proposées par NIN et Amazon. Et une autre « que les fans ont compris qu’en achetant les mp3 ils soutenaient directement la musique et la carrière d’un artiste qu’ils aiment. »

     

    – Moby :

    "La musique est libre tant qu’elle est utilisée dans une vidéo non-commerciale ou dans un film à but non lucratif. Si vous voulez l’utiliser dans un film commercial alors vous pouvez demander une licence (...)"

     

    – Michel Sardou :

    "Je suis un dévoreur de films sur iTunes, le cinéma américain, les DVD, et je vois tout" explique Michel Sardou.

    "Je l’ai déjà (Iron Man 2) ! Je l’ai piraté ! Bon je reconnais, Mesdames et Messieurs, je suis honnête, que je suis un pirate"

    http://www.i-actu.com/michel-sardou-premiere-victime-dhadopi

     

    – Florent Pagny :

    Le chanteur souligne qu’envoyer des lettres recommandées à des millions de gens qui téléchargent illégalement, c’est impossible. Au lieu de pénaliser le pirate, dit-il, il faut mieux gérer internet.
    "D’autant qu’iTunes et les autres plateformes légales sont difficiles d’accès : il faut payer et l’on ne trouve pas tout".
    http://www.leblogtvnews.com/article-31950711.html

     

    – Gilberto Gil (musicien (guitare), chanteur et compositeur brésilien ; Il fut ministre de la Culture du gouvernement Lula da Silva du 2 janvier 2003 au 30 juillet 2008)

    – Great Lake Swimmers :
    Great Lake Swimmers est un groupe folk canadien, dans l’article publié par pcinpact.com il reconnait que le P2P a aidé leur promotion.
    "Great Lake Swimmers estime bien plutôt que le P2P est un bouche à oreille mondial"

    – Shakira :
    La chanteuse colombienne a déclaré à la chaîne de télévision Sky News qu’elle soutenait le peer-to-peer qui la "rapprocherait" de ses fans.

     

    – Carla Bruni :

    « avoir grand plaisir à être téléportée (…) grand plaisir à être piratée, car au fond, quand on est piraté c’est qu’on intéresse les gens ».
    http://bluetouff.com/2009/04/27/hadopi-le-figaro-carla-bruni-censure-debile

    BONUS :

     

    – Nicolas Dupont Aignan :

    « Je serais ravi un jour d’être poursuivi par Hadopi pour téléchargement, je le revendique ! Je mets au défi le président de la République et tous ces chanteurs fanés autour, de venir envoyer à des millions de Français des mails de relance et d’amende trois mois avant l’élection présidentielle. On va rigoler ! »

    http://www.pcinpact.com/actu/news/59811-hadopi-beurfm-licence-globale-nda.htm

    #France #droit_d_auteur #hadopi

  • Abus sexuels dans l’Eglise : en #Vendée, d’anciens séminaristes brisent le silence

    Dans le diocèse de #Luçon, des séminaristes accusent une quinzaine de prêtres de faits de pédophilie. Les faits remontent aux années 1950 et se sont étalés sur au moins trois décennies au cœur de la rurale et conservatrice Vendée.

    https://www.mediapart.fr/journal/france/311018/abus-sexuels-dans-l-eglise-en-vendee-d-anciens-seminaristes-brisent-le-sil
    #abus_sexuels #Eglise_catholique #prêtres_pédophiles #pédophilie #France #viols

    Une enquête de @wereport (@marty et @daphne) pour @mediapart

    • [...]

      Maurice Martenot’s electronic instrument was first heard in 1928. Nine years after that Olivier Messiaen, who was just beginning to make his mark as a composer, decided to write a substantial amount of music for an ensemble of no fewer than six. The occasion was a son et lumière presentation by the River Seine as part of an International Exhibition of Arts and Technology. The eight movements of Fêtes des belles eaux are very much background music: and although Messiaen reused some of the material a few years later in his Quatuor pour la fin du temps, listening to the 35 minutes of Fêtes without an accompanying visual spectacular would be a fairly austere experience without its unusual, not to say unprecedented, sound qualities.

      The ondes martenot – whose finest hour would come within the exotic canvas of the Turangalîla-Symphonie – is neither characterless nor colourless. With its saxophone-like tone, it is as capable of rapidly articulated lines as of dreamy meditation, and Messiaen’s early style, echoing Debussy and Ravel while also hinting at his encounters with oriental music, fits well with the rather metallic mysteriousness of the sound.

      [...]

      https://www.gramophone.co.uk/review/messiaen-f%C3%AAte-des-belles-eaux

      –--------------------------------------------

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Ondes_Martenot

      [...]

      Avec le thérémine mis au point en Russie en 19191, les ondes Martenot constituent l’un des plus anciens instruments de musique électronique. Maurice Martenot conçoit cet instrument à partir de 19182. Suivant le spécialiste Michel Risse, de l’Université Pierre-et-Marie-Curie, c’est par le truchement de la télégraphie sans fil (TSF) que le caporal Martenot, radiotélégraphiste durant la Première Guerre mondiale, découvrit le potentiel musical des ondes3. Maurice Martenot dépose le brevet de son invention en 1922 4 et présente ses « ondes musicales » au public le 20 avril 1928 à l’Opéra de Paris avec l’Orchestre Pasdeloup 6 en exécutant le Poème symphonique pour solo d’ondes musicales et orchestre que le compositeur franco-grec Dimitrios Levidis avait spécialement écrit pour lui en 1926. Le succès fut immédiat.

      Des compositeurs comme #Arthur_Honegger, #Darius_Milhaud, #André_Jolivet, #Olivier_Messiaen ou encore #Charles_Koechlin, écrivent immédiatement des morceaux pour les ondes Martenot, symbole d’inouï et de modernité, que son inventeur ne cesse d’améliorer jusqu’en 1975, année de la création du septième et dernier modèle de concert. On peut citer par exemple l’œuvre de Messiaen intitulée Fête des belles eaux, pour six Ondes Martenot, qui fut créée pour l’Exposition universelle de 1937 et imite le mouvement des fontaines. Le répertoire compte plus de 1 500 œuvres. L’instrument est aussi employé dans les musiques populaires, dans les années 1950 et 1960 ; on peut l’entendre par exemple chez des chanteuses telles qu’Édith Piaf ou Catherine Sauvage, et plus significativement chez des chanteurs tels que Léo Ferré ou Jacques Brel.

      Sa production est stoppée en 1988. À la suite de diverses tentatives infructueuses de la part de fabricants japonais ou américains, on assiste à la fin des années 1990 à l’éclosion d’une nouvelle facture de l’instrument ayant pour nom ondéa. L’ondéa doit beaucoup à Jeanne Loriod par ses conseils éclairés et à Claude-Samuel Lévine qui a, par ailleurs, mis au point son système de diffuseurs virtuels, s’approchant des sonorités des diffuseurs des ondes Martenot d’origine (résonance, métallique et palme)10,11. Cela a permis une renaissance de l’instrument, utilisé désormais sur scène et en tournée par différents ondistes depuis 2004, notamment des artistes populaires anglo-américains tels que Joe Jackson, Gorillaz ou Jonny Greenwood. L’ondéa était aussi utilisé par le musicien français Yann Tiersen (pendant dix ans avec Christine Ott). Plusieurs conservatoires français (Strasbourg, Cergy, Boulogne, Évry, Saint-Étienne) se sont équipés de cet instrument.

      [...]

      chez seenthis :

      https://seenthis.net/recherche?recherche=Ondes_Martenot&follow=all

      #ondes_Martenot

      https://seenthis.net/recherche?recherche=th%C3%A9r%C3%A9mine&follow=all

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Th%C3%A9r%C3%A9mine

      #Thérémine

      –-------------------

      https://www.youtube.com/watch?v=nrYgm5MML58

      Olivier #Messiaen (1908-1992) : Fête des belles eaux, per sestetto di Ondes Martenot (1937). Sextet Jeanne Loriod : Nelly Caron, Monique Matagne, Renée Recoussine, Karel Trow, Henriette Chanforan, Ondes Martenot Jeanne Loriod, Martenot solo and Musical Direction.

      1. Premieres fusees 0:00
      2. L’eau 2:47
      3. Les fusses 4:51
      4. L’eau 7:15
      5. Les fusses 15:28
      6. L’eau (à son maximum de hauteur) 17:06
      7. Superposition de l’eau et des fusses 24:18
      8. Feu d’artifice final 25:05

      –-----------------

      https://vimeo.com/121500471

      Vecteur Ondes play Fête des belles eaux (1937) by Olivier Messiaen (1908-1992) in Orgelpark at 22 February 2015.

      Vecteur ondes :
      Fabienne Martin, Pascale Rousse Lacordaire, Philippe Arrieus, Haruka Ogawa, Dominique Kim, Augustin Viard

  • « Concert amplifié » : une mauvaise idée, dans le tapis Le Devoir - Sylvain Cormier - 3 mars 2018

    http://www.ledevoir.com/culture/521804/critique-spectacle-concert-amplifie-au-centre-bell-une-mauvaise-idee-dans-

    Les musiciens de l’Orchestre symphonique de Québec prennent place. Voici le chef David Martin, solennel, un peu croque-mort dans la démarche raide. L’orchestre démarre. Badaboum. Tagada. Tsoin-tsoin. Plein les oreilles. Stridence. Trop aigus, les cuivres, les vents.

    Bourdonnement. Trop brouillonnes, les basses. On comprend tout de suite : par « concert amplifié », on voulait dire « trop fort ». L’idée, c’est d’impressionner. Y a-t-il un micro par instrument et un sonorisateur dur de la feuille ? On peut le supposer. L’idée, c’est aussi de donner à entendre les « classiques du classique » à la manière d’un show rock. Beding bedang. Rentre-dedans, c’est pas de l’onguent.

    Évidemment, la nuance dans le maniement de la baguette ne s’entend pas beaucoup : c’est de la console que ça se décide, clairement (ou, plus exactement, confusément). Le premier mouvement de la Cinquième symphonie de Beethoven frappe comme un paquet de marteaux sur un paquet d’enclumes. L’artillerie lourde. Les bombes. La DCA. Pin-pon, pin-pon. Sonnez l’alerte. Les Alliés débarquent en Normandie. Mais non, il n’y a pas d’écran. C’est moi qui me souviens d’une scène dans Le jour le plus long, le film de Zanuck.
    À la fin de la pièce, pschuittttt ! Des jets de fumée (ou de vapeur) jaillissent. Deux secondes. J’espère qu’ils ne sont pas payés à la durée des effets spéciaux, ça ne fera pas cher de l’heure. Quand s’amène « la divine » Natalie Choquette (dixit le chef), c’est un peu plus équilibré : il ne faut pas l’enterrer, ce serait malpoli. Le chef annonce le « très touchant » thème de Roméo et Juliette de Prokofiev : c’est gentil de le préciser, comment aurait-on su autrement qu’il fallait s’émouvoir ? Évidemment, nous ne sommes pas des habitués des concerts classiques, il faut tout nous expliquer. Il ne suffit pas de nous assommer.

    En ce vendredi au Centre Bell, pour la seconde présentation de ce « concert amplifié » (jeudi soir, c’était au Grand Théâtre de Québec), on mesure l’ineptie du concept. Les courts moments d’effets spéciaux sont des corps étrangers. Des verrues plantaires sur des pieds bots. Du trop avec du trop, ça fait doublement trop. Enflure. Baudruche. Montgolfière. Imaginez des ballounes avec des pétards à mèche : le grand n’importe quoi.

    Stéroïdes en stéréo
    Pour dire les choses simplement : c’est une très mauvaise idée, ce spectacle. Une mauvaise idée dans le tapis. Musicalement, ça ne va pas : l’amplification dénature la dynamique naturelle d’un orchestre symphonique. Crac boum hue ! Les effets de show rock ne fonctionnent pas non plus : tout est gratuit, c’est même pas du show de boucane 101, rien n’est lié à ce qui se passe dans les pièces. Lesquelles n’ont pas grand-chose à faire ainsi accolées : il n’y a pas de logique autre que celle d’être des « morceaux connus ». Exemple d’effet : chaque musicien a au poignet un bracelet lumineux. On se croirait dans la foule au Festival d’été de Québec. Pas grand rapport avec la partition, mettons.

    Çà et là, des passages moins piétons rappellent que ces musiciens savent jouer quand ils en ont l’occasion. Ils font ce qu’ils peuvent, dans les circonstances. On compatit. On pâtit, aussi, mais bon, la compassion est plus grande que le ras-le-bol. Ils n’ont pas l’air à la fête : pas sûr que l’habillage rock leur sied. Peut-être aurait-il fallu, comme les Beatles lors de l’enregistrement de la folle séquence pour orchestre dans A Day in the Life, leur fournir de faux nez, perruques et autres objets forains : ils auraient été plus à l’aise.

    Et L’Heptade ?
    Qu’en est-il de la « suite » de L’Heptade, l’attraction première de la soirée, condensé du grand oeuvre d’Harmonium, réarrangement signé David Martin avec l’aide de Serge Fiori lui-même ? C’est la portion la plus comestible de ce gâteau à étages : la transposition pour orchestre ne tombe pas sur le coeur. On a de toute évidence fait un effort. Il y a une part de création. Un respect des modulations d’origine. Et un certain goût dans les éclairages. Ça n’éclabousse pas pour éclabousser, sauf quand Natalie Choquette vient se mêler de Comme un sage. Il aurait fallu demander à Monique Fauteux, qui aurait permis un véritable lien avec Harmonium.

    Ce n’est quand même pas long, sept minutes mémorables sur une interminable heure et demie. Surtout quand c’est suivi, je vous le donne en mille, du Boléro de Ravel. Avec de petites ampoules qui scandent le rythme, une ampoule par lutrin. Ça alors, la trouvaille ! On est éblouis, vous pensez bien ! Un peu plus et on avait droit au cochon volant de Pink Floyd… La question monte comme un cadavre ayant trop séjourné dans l’eau : comment diable a-t-on pu s’imaginer que le volume suffit à compenser une telle absence d’imagination ? Navrante, consternante expérience.

    @pmo #En_vedette #smart #Musique #Nécrotechnologies #Quebec #bracelet_électronique #bracelet Néo #Culture

  • Domaine public et prorogation de guerre : le cas de Manuel de Falla | Aitua
    https://www.aitua.net/domaine-public-et-prorogation-de-guerre-le-cas-de-manuel-de-falla

    La prorogation de Guerre pour les œuvres européennes.

    Voici la réponse de la SDRM :

    Si l’œuvre (musicale, ayant pour origine un pays de l’EEE) a « traversé » les deux guerres, elle est protégée 84 ans et 272 jours à compter du décès de l’auteur ou du dernier des co-auteurs, si il s’agit d’une œuvre de collaboration.

    Si elle n’a traversé que la période entourant la seconde Guerre mondiale, alors sa durée de protection sera de 78 ans et 120 jours.

    La prorogation de guerre, c’est le prolongement de la durée des droits d’auteurs des œuvres publiées avant ou pendant l’une des deux guerres mondiales. Pour les œuvres musicales [1], il faut alors ajouter aux 70 années de protection :

    8 ans et 120 jours pour les œuvres publiés avant ou pendant la seconde guerre
    14 ans et 272 jours pour les œuvres publiés avant ou pendant la première guerre

    Je croyais que ces prorogations ne visaient que les œuvres musicales françaises, comme les musiques de Ravel (notamment son fameux Boléro). Mais c’est en réalité étendu à l’ensemble des œuvres européennes et compositeurs européens [2] comme Manuel de Falla. L’Hommage à Debussy ne sera donc pas dans le domaine public avant le 30 avril 2025.

  • La Lettonie envoie ses troupes envahir la France

    Enchanter les français au rythme musical du peuple letton : il est grand temps !

    Choristes + musiciens + orchestre symphonique + Chœur de Lettonie : La Folle tournée des concerts pour enchanter des français qui en ont bien besoin !

    https://www.lettonie-francija.fr/orchestre-symphonique-national-lettonie-1056?lang=fr

    Nombreux concerts de musique classique par des enchanteurs lettons.
    En direct live sur Arte Concerts les 4 & 5 février 2017.

    L’Orchestre Symphonique de Lettonie sous la direction du Chef d’Orchestre letton Andris Poga entame une série de concerts en France. Il sera accompagné au piano par Plamena Mangova, artiste Bulgare renommée, par Alexandra Conunova au violon, selon les lieux et les folles scènes, d’Aix en Provence, Nantes, et Laval. Venant des pays qui chantent en Baltique en passant par la Lorraine, le Chœur National de Lettonie l’accompagnera . Au programme Modeste Moussorgski, Maurice Ravel, Sergueï Rachmaninov, Beethoven et de nombreux compositeurs. Concerts en direct sur ARTE les 4 & 5 février.

    L’Orchestre Symphonique de Lettonie et ses folles scènes à Nantes , Aix en Provence, Laval, Paris, Metz, ...

    L’Orchestre Symphonique National de Lettonie affiche, du haut de ses neuf décennies d’existence, un palmarès impressionnant et une remarquable cohésion, encore renforcée depuis la nomination en 2013 d’Andris Poga à la baguette. Cet ancien assistant de Paavo Järvi à l’Orchestre de Paris, « à la présence aussi naturelle qu’écrasante » (Le Figaro) a déjà dirigé de grands orchestres français.

    La bulgare Plamena Mangova, révélée en 2007 par un Deuxième Prix au Concours Reine Elisabeth, interprétera le redoutable Concerto en sol de Ravel, sommet de virtuosité, composé d’un morceau lent ceint de deux danses extatiques, imprégnées tantôt de tournures hispanisantes qui feront la fortune du Boléro, tantôt de rythmes jazzy.

    Très à l’aise dans le répertoire coloré de la musique russe, Andris Poga dirigera ensuite le poème symphonique de Moussorgski Une nuit sur le Mont chauve ainsi que l’ultime partition de Rachmaninov, les célèbres Danses symphoniques où s’entremêlent senteurs lyriques et discrètes tendances modernistes.

    AIX-en-Provence
    mardi 24 janvier 2017 à 20h30
    Grand Théâtre de Provence -
    Plamena Mangova et l’Orchestre Symphonique de Lettonie

    METZ en Lorraine
    jeudi 26 janvier 2017 à 20h
    L’ARSENAL - Avenue Ney
    Plamena Mangova au piano et l’Orchestre Symphonique de Lettonie

    Les Folles Journées de Nantes [1] en Région Pays de la Loire se tiennent du 27 au 5 février 2017 dans une dizaine de villes ligériennes et à l’Ile d’Yeu le 6 mai 2017.

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    LAVAL Samedi 28 Janvier au Théatre à 20:30
    Orchestre Symphonique de Lettonie

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    mercredi 1 février 19:15
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Orchestre National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    mercredi 1 février 21:00
    Alexandra Conunova et l’Orchestre National de Lettonie
    Auditorium Vaslav Nijinski

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    jeudi 2 février 15:45
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Orchestre National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Vendredi 3 février 17:30
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Orchestre National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Vendredi 3 février 21:15
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Choeur & Orchestre National de Lettonie
    Beethoven : Symphonie n°9 en ré mineur opus 125

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Samedi 4 février 12:30
    Salle Anna Pavlova
    Choeur National de Lettonie
    Rachmaninov : Danses symphoniques - Maskats : Tango

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Live sur ARTE Concerts Samedi 4 février 17:00
    Auditorium Vaslav Nijinski
    Choeur et Orchestre National de Lettonie

    Festival "La Folle Journée de Nantes"
    Live ARTE Concert Dimanche 5 février à 17:30
    Le rythme des peuples

    #Nantes #Aix_en_Provence #Laval #Paris #Metz, #Lettonie #orchestre #choeur #France #choristes #symphonique

  • Du mieux disant culturel au temps de cerveau disponible : la privatisation de TF1
    https://www.franceinter.fr/emissions/affaires-sensibles/affaires-sensibles-17-septembre-2015
    http://rf.proxycast.org/1188393064100536320/13940-20.07.2016-ITEMA_21035169-0.mp3
    Affaires sensibles ne remplacera jamais dans mon cœur feu Rendez-vous avec X , cependant, j’écoute régulièrement le podcast de la quotidienne, parfois décevante (l’épisode sur Arendt, la « fiction » sur Niki de Saint Phalle et leurs fictions du vendredi en général) mais aussi régulièrement passionnante. Par exemple, avec cet hilarant et amer retour sur la privatisation de TF1 où l’on entends Bernard Tapie proposer de fêter Messiaen et Ravel en prime time.


    #radio #audio #france_inter

  • Tourcoing : Sage et tout son contraire, jeudi au Grand Mix - Tourcoing et autour de Tourcoing - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/tourcoing-sage-et-tout-son-contraire-jeudi-au-grand-mix-ia51b0n1081190

    Que fait un guitariste quand on lui vole ses guitares ? Il se met au piano ! C’est ainsi qu’est né Sage, projet solo d’Ambroise Willaume, ex-leader du groupe Revolver. Les ballades acoustiques et la pop teintée d’electro de son premier album éponyme sont à découvrir ce jeudi soir au Grand Mix.

    Le groupe des débuts est en pause depuis fin 2012. Revolver, c’est vraiment fini ?

    C’est une pause à durée indéterminée mais pas une fin. On n’est pas fâchés, on est restés très proches et bons amis. Mais ce que je fais aujourd’hui n’est pas une pause entre deux albums de Revolver, c’est un vrai projet à part entière.

    Pourquoi un second projet solo, après La Chambre ?

    La Chambre, c’était ultraconfidentiel. C’était plutôt un nom d’emprunt pour pouvoir faire des concerts incognito. Sage, c’est moi tout simplement. Ça fait deux ans que je travaille mes chansons. Je joue la musique que j’ai envie de faire, de manière très sincère. J’y vois une vraie évolution par rapport à Revolver.

    Vous avez visiblement un faible pour les pseudonymes énigmatiques. Celui-ci mérite éclaircissement…

    Sage vient de Sagittaire, mon signe astrologique. J’aime assez l’ambiguïté derrière ce mot, qui peut être à la fois un compliment et un défaut. J’aime créer un questionnement autour du pseudo.

    L’aventure Sage a débuté par un cambriolage…

    Je me suis fait voler toutes mes guitares le dernier jour de notre tournée avec Revolver. On était en Australie et mon studio à Paris a été cambriolé. Je me suis retrouvé sans groupe et sans guitare alors je me suis mis au piano, même si c’est un instrument que je maîtrise moins bien. Finalement, cette histoire m’a permis de tourner la page plus facilement.
    Il s’est passé plus de 18 mois entre l’EP In Between et la sortie de l’album.

    Pourquoi tant de temps ?

    Je suis rentré au studio il y a un an et avec Benjamin Lebeau de The Shoes, qui a coproduit l’album, on a créé une énorme expérimentation. On est resté plusieurs mois à la quête d’un nouveau son. On a voulu donner un cadre futuriste aux chansons pourtant sur une base acoustique. On est tous les deux très perfectionnistes alors ça a pris du temps.

    Benjamin Lebeau de The Shoes à la production, des premières parties de Christine and the Queens et The Dø, des arrangements pour Woodkid ou Gaëtan Roussel. Vous savez vous entourer…

    C’est vrai que j’ai eu beaucoup de chance de rencontrer tous ces gens-là au fil de mon parcours. C’est une petite famille. Woodkid a sans doute été le déclencheur.

    Vous acceptez justement la comparaison avec Woodkid ?

    C’est un très beau compliment ! C’est quelqu’un de très doué, qui a inventé un nouveau style. Il est plus visuel que musical : on n’a pas du tout la même démarche mais c’est vrai, on a des influences communes.

    Comme pour Revolver, vous revendiquez le mélange entre musiques pop et classique.

    Je ne cherche pas à les mixer mais je trouve des parallèles entre ces deux genres. Je ne veux pas me fixer de limites, ce sont les harmonies, les accords qui m’intéressent. Dans les compositions, il y a des choses aussi modernes chez Debussy ou Ravel que chez Bowie ou Neil Young.

    Votre tournée vient d’être lancée. Quel est l’accueil du public ?

    Excellent ! La tournée, c’est la finalité de ce qu’on fait. Les disques, les concerts : l’un justifie l’autre. C’est assez dur de remonter seul sur scène après 300 concerts avec un groupe mais j’essaie de faire quelque chose de très différent. Je suis au piano et aux claviers en compagnie de deux batteurs (un acoustique et un électronique). C’est une bonne manière de rendre les couleurs de cet album, entre les morceaux intimistes et plus rythmés. Dans cette configuration, on peut jouer sur les contrastes.

    Vous dites préférer les concerts épurés, sans ordinateurs.

    Je déteste ça ! Pour moi par définition, le live doit être vivant. Je trouve ça horrible de ne pas pouvoir rater un concert. Monter sur scène, c’est se mettre en danger, pas appuyer sur un bouton et attendre que tout se passe comme prévu.

    Un mot sur Dralms avec qui vous partagerez la scène au Grand Mix ?

    J’ai joué avec eux lundi à Amiens. C’est un vrai bon groupe, avec un son épuré. On va les retrouver avec plaisir dans cette salle, le Grand Mix, que j’aime beaucoup. On était venu 2-3 fois avec Revolver. Je suis ravi de revenir.

    Sage + Dralms + Farao : jeudi 31 mars à 20 h au grand Mix, 5 place Notre-Dame à Tourcoing. 16 / 13 €. www.legrandmix.com

  • Paris 20e : des lycéens interpellés au fusil d’assaut pour avoir tenté de bloquer leur établissement
    http://paris-luttes.info/paris-20-interpellations-au-fusil-4410

    Ce matin, 4 lycéens de Ravel ont tenté de bloquer leur lycée pour manifester leur opposition à la ‪#‎Cop21‬ et à l’état d’urgence. Ils se sont fait interpeller par 8 flics de la bac équipés de fusils, qui n’ont pas hésité à les menacer à de multiples reprises en pointant l’un des fusils sur eux. D’après les (...) — Répression - prisons, 20e arrondissement, COP21, état d’urgence

  • La boucle numérique (sur le GIF animé, etc.) | BONOBO
    http://bonobo.net/la-boucle-numerique-sur-le-gif-anime-etc

    « une mèche coupée des boucles Bérénices »
    Catule, la boucle de Bérénice, Anacharsis éditions, 2002.

    Boucle originelle : le son

    La boucle musicale à une histoire riche : de l’ostinato 1 (répétition obstinée d’une formule rythmique) chez Bach ou Ravel ou même dès le XVIIe siècle, à la « Vexation » 2 de Satie et ses 840 mêmes mesures, à l’usage des samplers des années 70 et à l’ensemble des musiques dites « sérielles » et « minimales ».
    Mais plus particulièrement, le XXe siècle est le siècle de la boucle, souvent considérée comme un retour d’un archaïsme, un équivalent en musique de l’influence de ce qu’on appelait « arts nègres » sur les avants-gardes.

    À ce moment-là, la répétition du même est une transgression d’un temps musical considéré comme mélodique :

    « Elle n’est plus indifférente à l’égard du temps, puisqu’elle ne se répète pas à son gré (…) Le concept de classique, dans la musique, est défini par cette relation paradoxale avec le temps (…) c’est pourquoi la variation devenant partie intégrante des œuvres les plus valables de la période dite classique… »

    Théodore W. Adorno, Philosophie de la nouvelle musique, Tel Gallimard 1979, page 32.

    Même si le rythme semble avoir à faire avec la boucle, et qu’un son unique répété est déjà une boucle, l’histoire de la musique noire américaine n’a pas seule la responsabilité de la scansion épileptique qui envahit le XXe siècle.
    Paradoxalement, ce qui était jugé comme un « archaïsme », un « primitivisme », qui aurait contredit la notion de « classique » qui considérait la musique comme « variation », nous semble aujourd’hui comme une caractéristique majeure de la révolution industrielle :

    « Le ronflement s’entend, rythmique et dur, Des chaudières et des meules nocturnes ; »

    « Grondent, au fond des cours, toujours, Les haletants battements sourds
    Des usines et des fabriques symétriques. »

    « Automatiques et minutieux,
    Des ouvriers silencieux
    Règlent le mouvement
    D’universel tictaquement
    Qui fermente de fièvre et de folie
    Et déchiquette, avec ses dents d’entêtement, La parole humaine abolie. »

    Verhaeren, Les villes tentaculaires, Le Livre de Poche 1995.

    Car c’est la machine, scandant la vie moderne de ses rythmes nouveaux avec sa capacité mécanique à refaire/redire à l’identique, qui marque le véritable empire de la boucle sur notre temps.

    Boucle numérique...

    Et @philippe_de_jonckheere et « Chinois » qui viennent se glisser là.

    #numérique #boucle

    • Tu sais @unagi, il y a quelques années, internet était encore un endroit où l’on ne se commettait qu’à reculons, les oeuvres n’étaient pas si nombreuses aussi on pouvait se retrouver cité dans de nombreux mémoires et autres thèses par le simple fait qu’on avait mis son travail sur internet, qu’on avait accepté un tel principe de la mise en ligne et si en plus on avait réfléchi à ce que cela pouvait impliquer de réflexion créative, on passait vite pour une manière de demi-dieu aux yeux des universitaires qui ne se rendaient même pas compte qu’ils étaient, eux, accidentellement très créatifs en imaginant des formes du futur en extrapolant à propos d’un nombre réduit d’oeuvres. Relire ces lignes avec une dizaine d’années de recul désormais me paraît bien exotique d’anachronisme.

      Et Chinois (ma vie) est un bon exemple, en soi ce n’était pas une mauvaise construction cette idée de labyrinthe façon Marelle de cortazar, mais plus fouillé, plus compliqué et en html avec donc des liens hypertextes très nombreux, mais misère quand je relis le texte, je suis un peu gêné tout de même, surtout quand je repense aux assez nombreuses thèses et autres études universitaires dans lequel il apparaît en bonne place.

  • "La France s’apprête à transposer une directive européenne qui va allonger les droits des interprètes et des producteurs de 50 à 70 ans. Pour le domaine public, c’est encore une fois une nouvelle atteinte.

    Mais cela ne signifie pas qu’il n’est pas possible d’agir pour contre-attaquer, et sans attendre ! La député Isabelle Attard a déposé une série d’amendements visant à introduire une définition positive du domaine public, ainsi qu’à supprimer les archaïsmes que constituent les prorogations de guerre et le « bonus » de 30 ans des Morts pour la France.

    De telles mesures auraient pour effet de faire entrer dans le domaine public des oeuvres majeures, comme le Boléro de Ravel ou le Petit Prince de Saint-Exupéry.

    Si vous avez un moment en ce 11 novembre, écrivez à un député de la Commission des affaires culturelles pour soutenir ces propositions ! http://www.assemblee-nationale.fr/qui/xml/organe.asp…"

    Rendons Le Petit Prince et le Boléro de Ravel au domaine public !
    http://www.savoirscom1.info/2014/11/rendons-le-petit-prince-et-le-bolero-de-ravel-au-domaine-public

    http://scinfolex.com/2011/09/12/hacker-le-domaine-public
    http://scinfolex.com/2010/10/08/des-robins-des-bois-liberent-les-livres-de-google-book-sur-internet-archi
    http://scinfolex.com/tag/domaine-public

    #domaine_public #droit_d'auteur #extension #privatisation #communs #loi

  • ▶ Germaine Tailleferre

    Le premier morceau de mon fils qui vient de commencer le piano en cette rentrée, c’est une pièce à quatre main qu’il joue avec son père, très fier que ce soit celui d’une compositrice tout à fait géniale : Germaine Tailleferre. Un chef d’oeuvre beau, simple, profond comme toute son oeuvre (voir ci-dessous). Ce quatre main s’appelle "premières prouesses". Et faire plus simple et plus génial en même temps me parait difficile.

    Mais comme Germaine Tailleferre à eu le mauvais goût d’être une femme et pas un homme, elle a disparu très rapidement des écrans radars musicaux alors qu’elle méritait largement d’être aussi reconnue et appréciée qu’un Satie, qu’un Debussy ou un Ravel.

    La prof de piano dans la video ci-dessous en dit quelques mots intéressants... Et rappelle au passage qu’être femme et compositrice n’était pas nécessairement simple !

    Germaine Tailleferre - L’Anticonservatoire - Vidéo dailymotion
    https://www.dailymotion.com/video/xcxi0i


    Germaine Tailleferre - L’Anticonservatoire

    Germaine Tailleferre, un morceau de piano à quatre mains interprété par Johanna et Claire

    « Une Marie Laurencin pour l’oreille », c’est ainsi que Jean Cocteau parlait de Germaine Tailleferre, l’unique femme du célèbre Groupe des Six (en compagnie de Georges Auric, Louis Durey, Arthur Honegger, Darius Milhaud et Francis Poulenc).

    voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Tailleferre

    –—

    Quelques autres oeuvres de Germaine Tailleferre

    https://www.youtube.com/watch?v=HZ2OVCLoEDE

    https://www.youtube.com/watch?v=6bZggqOp1Ng

    https://www.youtube.com/watch?v=61AN8nzSv6A

    https://www.youtube.com/watch?v=kfYLoN3kRf8

    https://www.youtube.com/watch?v=dBNKHhCCB5I

    https://www.youtube.com/watch?v=cmvSYcVssMI

    #germaine_tailleferre #compositrices #musique #piano