city:rennes

  • OPH de Rennes : sanction pécuniaire pour une utilisation du #fichier des #locataires incompatible avec la finalité initiale | CNIL
    https://www.cnil.fr/fr/oph-de-rennes-sanction-pecuniaire-pour-une-utilisation-du-fichier-des-locataire

    La formation restreinte de la CNIL a prononcé une sanction de 30 000 euros à l’encontre de l’OPH de Rennes Métropole ARCHIPEL HABITAT pour avoir utilisé le fichier de ses locataires à d’autres fins que celle de gestion de l’habitat social.

    • L’autorité indépendante reproche à l’OPH, et tout particulièrement sa présidente #Nathalie_Appéré, également maire PS de #Rennes, d’avoir utilisé un courrier aux locataires des logements sociaux de l’OPH pour critiquer la décision du gouvernement de diminuer le montant des aides au logement (APL).
      https://france3-regions.francetvinfo.fr/bretagne/ille-et-vilaine/rennes/oph-rennes-sanctionne-cnil-mauvais-usage-son-fichier-lo

      « Les données personnelles doivent être collectées pour des finalités déterminées, explicites et légitimes », a rappelé la Cnil dans sa décision, ajoutant que « la loi interdit que des données personnelles soient traitées ultérieurement de manière incompatible avec la finalité qui en a justifié la collecte ».

      Selon la Commission, l’OPH a justifié l’usage de son fichier afin « d’informer les locataires sur les nouvelles dispositions réglementaires relatives au montant des APL » (aides au logement), une explication que la #CNIL rejette « au regard des termes utilisés dans le courrier et de la teneur générale du message ».
      La Cnil explique par ailleurs son choix de rendre cette décision publique par la nécessité de « rappeler publiquement à l’ensemble des acteurs du secteur social l’interdiction d’utiliser des fichiers d’usagers pour des finalités autres et incompatibles avec les finalités initiales ».

      La maire de Rennes avait adressé un courrier à la mi-octobre à l’ensemble des 12 500 Rennais locataires de logements sociaux afin d’y critiquer la décision gouvernementale de diminuer le montant des aides gouvernementales au logement, dénonçant une « mesure injuste (qui) aurait des répercussion terribles sur la qualité de votre cadre de vie ».

      Ce courrier avait provoqué la colère de l’antenne de La République En Marche (LREM) en Ille-et-Vilaine mais également de l’opposition de droite au conseil municipal, qui est à l’origine de la saisine de la Cnil. Bertrand Plouvier chef de file de l’opposition LR se « félicite de cette décision » en précisant "qu’on ne doit pas mélanger les genres comme c’est le cas depuis 40 ans à Rennes et instrumentaliser les peurs des locataires.

      http://www.archipel-habitat.fr/actu_CP_decision_CNIL.html

    • http://rennes-info.org/Le-DAL-35-soutient-la-saisie-du

      Le DAL 35 soutient la saisie du Conseil Constitutionnel par Archipel-Habitat
      mardi 7 août 2018

      La CNIL, saisie par la droite municipale, a estimé devoir pénaliser le bailleur social Archipel-Habitat par une amende de 30 000 €, ce parce que la Présidente de ce bailleur social (la maire de Rennes) a adressé une lettre à tous les locataires dénonçant la baisse de l’APL de 5 €.

      Il est tellement rare qu’un bailleur s’adresse aux locataires pour les informer que l’initiative mérite d’être soulignée. Qu’aurait dit cette opposition municipale si cette lettre avait appelé à une manifestation ?

      Le #DAL35 soutient donc la saisie du Conseil Constitutionnel par Archipel-Habitat afin de déclarer nulle la position de la #CNIL pour le moins abusive.

      En tant que représentants élus des locataires d’Archipel-Habitat, nous attendons avec impatience une autre lettre de notre Présidente expliquant les mesures de la #loi_ELAN qui visent à détruire le logement social.

      Cette loi anti-pauvres, passée au Sénat en juillet, est faite pour l’argent, pas pour les gens ! Et encore moins pour les sans-abri et mal-logés de plus en plus nombreux en France : ELAN accélère les expulsions, criminalise les occupant-e-s sans titre et les squatters, marchandise les #HLM, réduit le nombre de logements pour les handicapés, diminue la qualité des logements, autorise le préfet de Guyane à expulser en un mois et sans jugement les maisons dans les quartiers informels, précarise les locataires (bail mobilité), démonte la loi SRU …

  • "NOCES ROUGES DANS LE CIEL" une pièce du Système solaire pour une représentation exceptionnelle le 27 juillet 2018 à partir de 21h30 au Théâtre La Terre. Billetterie en ligne : Inutile de réserver, c’est gratuit.


    https://www.lecho.be/economie-politique/international-general/Noces-rouges-dans-le-ciel-ce-vendredi/10034419
    La pièce qui se joue ce soir où la planète Mars doit exceptionnellement donner la réplique à la Lune, est à pied d’oeuvre pour cet ultime gala. Un site Internet a été créé afin de savoir à quelle heure le spectacle débutera selon l’endroit dans lequel vous vous trouvez, en France comme ailleurs.
    https://www.timeanddate.com/eclipse/map/2018-july-27
    On vous souhaite un bon spectacle. :-))
    #Planète #EclipseDeLune #Mars

  • Découverte radiophonique sur la route des vacances :
    Radio Univers
    http://www.radio-univers.com

    Créée en 1981 sous le nom de Radio Chantepleure, #radio historique de la bande FM installée à Cuguen (Ille-et-Vilaine), Radio Univers – FM 99.9 – est un média non-commercial et non-institutionnel. On la capte en FM de Dinan à Fougères, de Saint-Malo à Rennes. Et grâce à Internet, sur ordinateur...

    Programmation musicale originale avec souvent des pépites inouïes et aussi de la #poésie.
    Sur le web des articles traitant de #photo :


    http://www.radio-univers.com/vers-lhorizon-n848
    ou de #littérature
    http://www.radio-univers.com/erri-de-luca-une-tete-de-nuage-n847

  • Je ne peux qu’applaudir la vaillance de la presse à retrouver l’auteur de violences inadmissibles contre de jeunes manifestants le premier mai dernier, je suis admiratif des moyens et de l’intelligence sans doute déployées pour retrouver cette aiguille pourrie dans un meute, ce serait même de nature à infléchir la sévérité de mon jugement quant aux méfaits de la reconnaissance faciale. Bref je trouve ce premier résultat encourageant, chapeau messieurs-dames les journalistes, quel brillant début, votre opiniâtreté a payé !

    Il vous reste désormais à passer au peigne fin le reste de toutes les autres meules de foin, à savoir toutes ces innombrables vidéos de violences policières ces soixante-dix dernières années.

    Hardi ! Pendant que le fer est chaud

    • Une radioscopie de la chaine de commandement (le dir cab de Salcon, Patrick Strzoda) et des activés de cette #milice serait pas mal venue non plus puisque c’est à la périphérie, et dans ce cas au regard de ce que font les #supplétifs de la #police que l’on pourra faire le point avec précision sur cette dernière (déjà trois responsables policiers suspendus, comme autant de fusibles) comme sur les pratiques et conceptions de l’#État qui l’organise et la dirige.

      Patrick Strzoda, le directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, entendu jeudi soir par les enquêteurs
      https://www.francetvinfo.fr/politique/emmanuel-macron/agression-d-un-manifestant-par-un-collaborateur-de-l-elysee/info-france-info-patrick-strzoda-le-directeur-de-cabinet-demmanuel-macr

      Je découvre à cette occasion que la police sait se faire chouchouter. Par delà le déménagement du quai des Orfèvres aux Batignolles ils ont gardé le petit nom de leur antre, « 36 » ("entendu depuis ce vendredi matin, à 10h, au siège de la police judiciaire de Paris, au 36, rue du Bastion, dans le 17e arrondissement").

      #illégalité #Élysée #opacité

    • Je m’interroge aussi sur la façon dont Le Monde a procédé pour retrouver le gars. Il n’y a pas eu encore d’articles à propos de cette enquête. Ce que je trouve curieux. En général, au Monde , ils et elles aiment bien montrer à quel points ils et elles ont été malines pour ce qui est de déterrer ce genre de dossier. Là rien. J’en viens à me demander si d’aventure le truc ne serait pas arrivé tout cuit (c’était le sens de mon ironie).

    • Au plus près de Salcon : Patrick « Flashball » Strzoda nommé directeur de cabinet d’Emmanuel Macron, mai 2017
      https://seenthis.net/messages/598275
      (Excusez le procédé, je cite mon résumé d’alors). "Préfet, il a ordonné aux bleus d’agir sans matricule à l’encontre des manifestants contre la loi travail à Rennes ; après l’énucléation d’un manifestant par ses troupes, il a prétendu que la police n’avait pas utilisé de #flashball ce jour-là ; depuis, il arrive à la Bac de Rennes d’ôter les brassards police pour chasser du manifestant dans les ruelles, les cours et les escaliers d’immeubles pour les humilier, les frapper, les intimider, les menacer... Son arrivée au ministère de l’intérieur aura coincidé avec une radicalisation de l’utilisation offensive des #grenades_de_désencerclement : aux tirs répétés, groupés ou sporadiques déjà en vigueur, se sont récemment ajoutés des #tirs_par_salves.

      Nous voilà prévenus, terrorisation étatique et magouilles policières de tous niveaux sont au programme."

    • Quand je lis ce genre de choses dans Le Monde

      Dans ce moment important dans la vie démocratique, il faut toutefois se féliciter que les contre-pouvoirs aient fonctionné. La presse, d’abord , qui a révélé ce qui avait vocation à rester dissimulé au sein de l’Elysée. La justice, ensuite, qui a lancé une enquête et qui doit maintenant faire son travail. Le Parlement, enfin, qui a décidé de mettre en place une double commission d’enquête chargée d’établir la vérité.

      (https://www.lemonde.fr/idees/article/2018/07/21/benalla-une-affaire-d-etat_5334424_3232.html )

      Je trouve admirable cet air de violon (et c’était un peu ce que je voulais dire dans mon billet initial) à propos du contrepouvoir de la presse (surtout de la part du Monde qui chante les louanges du gamin-président depuis plus d’un an), et toujours pas le moindre article à propos de la façon dont Le Monde a enquêté pour faire ce rapprochement entre le tabasseur de la contrescarpe et le garde du corps du gamin-président. A ce sujet je suis de plus en plus persuadé que cela leur a été livré (un peu) tout cuit.

      Et je continue de les encourager à fouiller dans toutes les vidéos de violences policières sur lesquelles on peut facilement mettre la main.

      De la même manière, j’aurais tendance à les croire un peu plus sur la question du contrepouvoir quand ils et elles éplucheront effectivement ce qu’il y a dans les Panama Papers et dont ils se sont faits les choux gras pendant un petit mois et puis c’est tout avec une divulgation au compte-gouttes savamment calculée pour vendre de l’encre et du clic.

    • Macron qui se rapproche de Poutine... ça peut aider à faire ressortir les « affaires » qui trainent et dont ces amateurs mis là par des gens qui savent ce qu’ils font n’ont pas eu de mal à en faire des dossiers.
      Mais ça peut tout aussi bien être un autre souci « d’état profond » qui en a ras l’bol de ces neuneus...

    • Dit autrement (beaucoup mieux) par Frédéric Lordon : https://seenthis.net/messages/710111, notamment ce passage :

      Alors désormais nous attendons. Nous attendons de voir s’il se trouve quelque média pour enfin montrer toutes ces choses, entendons : pour les montrer vraiment, c’est-à-dire autrement que comme une série d’articles factuels mais sans suite ni cohérence, par-là voués à l’oubli et l’absence d’aucun effet politique, quelque média pour connecter ce qui doit l’être, non pas donc en en restant au confortable FN, mais en dessinant enfin l’arc qui est maintenant sous nos yeux, l’arc qui emmène de Marine Épouvantail Le Pen à Valls, Collomb, Macron, qui fait le rapport entre la violence pluri-décennale dans les banlieues et celle plus récente dans la rue, ou contre les syndicalistes trop remuants, et ceci quitte, s’il le faut (on sent qu’il le faudra…), à demander aux journalistes-remparts-de-la-démocratie d’aller puiser dans leurs souvenirs d’enfance : « relie les points dans l’ordre des numéros et tu verras apparaître une figure ». Avertissons d’emblée ces âmes sensibles : ici on va voir apparaître une sale gueule.

  • MACRON, OU LE RETOUR DES MILICIENS

    Le journal Le Monde, révèle ce mercredi 18 juillet qu’un haut responsable du parti au pouvoir, et très proche du Président de la République a tabassé des manifestants le 1er mai dernier, à Paris.

    Alexandre Benalla se serait porté volontaire pour « assurer le maintien de l’ordre » aux côtés des policiers. C’est donc en tant que milicien volontaire, en dehors de tout cadre légal, qu’on lui a prêté un casque de policier, et qu’il a commis des exactions volontaire sur les opposants au gouvernement.
    Notamment le tabassage en règle d’un manifestant au sol. Des méthodes de mafieux, ou de fascistes. Ces violences volontaires ont été filmées.

    Alexandre Benalla a été chargé de la sécurité de Macron. Il est aujourd’hui chargé de mission à l’Elysée, au sein du cabinet présidentiel. Il fait donc partie de la garde rapprochée du président.

    Des proches du gouvernement peuvent aller cogner impunément des opposants, avec l’accord de l’Etat qui leur offre du matériel de police. Cela ne se passe pas sous l’Ancien Régime. Ni à Téhéran, Moscou ou Caracas. Mais à Paris, en 2018, sous le règne de Macron.

    Source :
    https://www.lemonde.fr/politique/article/2018/07/18/le-monde-identifie-sur-une-video-un-collaborateur-de-m-macron-frappant-un-ma
    --
    https://www.youtube.com/watch?v=MDSmwM6Z3hU

    • Alexandre Benalla licencié ! Enfin une pétition victorieuse :)
      À la lecture des articles, le dircab de Macron Patrick Strzoda semble administrer la milice, il doit faire valoir ses droits à la retraite en octobre, il pourrait anticiper. À moins que le milicien en sache décidémment trop sur le fric de la campagne ou d’autres turpitudes...

      En attendant la suite, un chef de parti, une garde des sceaux, un président de l’Assemblée nationale et un président de groupe accordant leurs violons hier

      #affaire_d'État

    • Donc le gars qui est responsable de la sécurité du président et qui va se délasser un jour chômé en s’adonnant à un loisir un peu pervers, mais très à la mode, tabasser du manifestant, il intervient assez lâchement, nous l’avons vu, en étant finalement sous la protection des CRS autour de lui, et donc je pose la question, soit les CRS autour de lui sont au courant de qui il est et ils sont complices, ou soit encore ils ne savent pas qui le type est et ils n’interviennent pas pour protéger les deux jeunes personnes attaquées, et là ce n’est plus de la complicité mais non assistance à personnes en danger (qui plus est dans l’exercice de leur fonction qui est justement de protéger la population).

    • Cette milice (ils étaient trois ou davantage) agit sous le contrôle « administratif » du dircab de la présidence, l’ex préfet de Ille et Villaine qui a géré la flicaille à Rennes, Patrice Strzoda qui étaient parmi les préfets donnant pour consigne orale (?) aux policiers de pas exhiber leur « numéro d’immatriculation administrative » (loi de sécurité 2017) / matricule.

      Il est vraisemblable que les diverses attaques dont LREM a été l’objet partout en France (meetings perturbés, interpellations publiques, permanences vandalisées) a convaincu tout ce beau monde qu’une extrême gauche et des anarchistes allait continuer à s’en prendre à Salcon et qu’il fallait prendre les devants par l’action (on ne sait pas trop ce qu’il en est en matière de renseignement).

      Ils sont pas bien malins, tout le monde l’aura compris. Mais c’est bien le préfet de Paris qui intègre à ses troupes ces deux observateurs auréolés du prestige Élysée (ça s’entend « laissez nous les coudées franches »). Par exemple pour passer vraiment pour un baqueux, il aurait été de bon ton d’utiliser une matraque télescopique et d’avoir un casque qui ne soit pas très étonnamment siglé CRS (usuellement ils ont des casques civils), et mieux, de mettre une cagoule ou de se masquer ( ce que font les policiers, y compris en uniforme).

      A priori, même schéma qu’à la fac de Montpellier où c’est le recteur lui même qui coordonnait les profs et doctorants qui ont fait office de nervis pour attaquer les étudiants en lutte. Ils aiment les patrons, il leur en faut.
      Ce qui est dur pour Salcon dans cette affaire est que le geste initial (ne pas se débarrasser d’un collaborateur filmé à diverses reprises lors d’actions troubles) semble devoir être tenu pour des raisons qui pourraient être impératives (le fric de la campagne, durant laquelle Benalla n’était pas armé pour des prunes ? d’autres affaires).

      #terroriser

    • Ce qui m’étonne dans cette histoire, c’est l’amateurisme incroyable de l’Elysée qui envoie un de ses proches, quasiment à visage découvert, pour faire la basse besogne. Pourquoi envoyer un type aussi aisément reconnaissable et aussi proche du chef de l’état ? Ca n’a aucun sens. Si ce Benalla s’est simplement laissé emporter par son « enthousiasme » sans avoir obéi à des ordres directs dans ce cas précis, c’est tout aussi incroyable, voire plus incroyable encore : comment votre présidence peut-elle embaucher un type pareil à un poste pareil ? Il n’y a aucune évaluation psychologique lors d’une embauche ? En Belgique c’est incontournable.

    • @aude_v Je pense que le pouvoir est une drogue, du moins il agit sur les hommes comme une drogue dont ils ne peuvent se passer pour vivre. ça me fait penser au Syndrome d’hubris. Ce sont des symptômes d’une maladie mentale récemment répertoriée qui se développerait durant l’exercice du pouvoir. Perte du sens des réalités, intolérance à la contradiction, actions à l’emporte-pièce, obsession de sa propre image et abus de pouvoir. Ce n’est pas rassurant tout ça. Vu d’ici on sent que le peuple français gronde et il a raison d’être en colère...

      Ici aussi rien ne va notre gouvernement fédéral doit trouver 2,6 milliards d’euros pour maintenir son budget dans la trajectoire européenne. Nous avons une monarchie constitutionnelle, parlementaire dont la succession au trône est déterminée par primogéniture. Alors que le pays tout entier se voit imposer des mesures d’austérité. Cette monarchie inutile possède toujours des privilèges de l’Ancien Régime et ça coute 37millions d’euros au contribuable sans oublier l’entretien de plusieurs palais pour toute la famille royale. Mais chut ! Ce n’est pas correct de parler de tout ça. Si je commence, je n’arrêterais pas...

    • Encore inconnu du grand public il y a quelques jours, le profil d’Alexandre #Benalla se précise au fil des révélations. En déplacements officiels ou en vacances : le jeune homme de 26 ans à la carrure imposante n’est jamais loin d’Emmanuel #Macron.


      Dessin de Deligne pour #Urtikan.net
      http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/alexandre-benalla-emmanuel-macron-une-affaire-detat

  • Abusée durant son enfance, elle attaque l’Etat pour faute lourde
    https://www.bfmtv.com/police-justice/maltraitee-durant-son-enfance-elle-attaque-l-etat-pour-faute-lourde-1481863.h

    Karine, désormais âgée de 20 ans, accuse la justice d’être restée sourde à son martyre, malgré des signalements répétés.

    Karine a vécu une enfance martyre. Délaissée par ses parents avant d’être violée par l’homme qu’ils hébergeaient, la jeune femme aujourd’hui âgée de 20 ans attaque l’État pour faute lourde, selon une information d’Europe 1. Son cas avait en effet été signalé une quinzaine de fois à la justice, tour à tour par les services sociaux, les médecins ou l’entourage de la famille, sans que ses parents soient jamais inquiétés.

    Une mère infanticide

    Karine naît en 1997 dans un climat déjà délétère : sa mère a été condamnée par le passé à huit ans de prison pour le meurtre de sa première fille. Eu égard à ce contexte difficile, les services sociaux se relaient régulièrement auprès de la famille, sans pour autant conclure à une nécessité de placement de la petite fille.

    Pourtant, selon sa tante, qui a vu l’enfant grandir dans un environnement d’abus et a été l’auteure elle-même de plusieurs signalements aux services compétents, « plus elle grandissait, plus elle avait des stigmates d’enfant maltraitée ». Elle confie notamment avoir alerté la justice après avoir constaté « une très grosse infection urinaire » chez la fillette. Au médecin, Karine explique alors que « son papa l’allong[e] souvent dans la baignoire » et « la touch[e] beaucoup ». La tante écrit au juge des enfants mais son courrier reste lettre morte.

    "Quand on ne veut pas voir, on ne voit pas"
    « Quand on ne veut pas voir, on ne voit pas. Pourtant, tout le monde remarque que monsieur a la main légère, que le comportement de madame est sexualisé avec son enfant, que Karine n’a pas de câlin (...) Personne ne s’inquiète de ça », déplore-t-elle, toujours au micro d’Europe 1.

    Une enquête, ouverte après un dîner de famille au cours de laquelle la petite fille de 6 ans se masturbe sous la table, est classée sans suite en 2004.

    En 2005, la situation gagne encore en sordide, puisque les parents de Karine hébergent occasionnellement un homme déjà condamné pour des faits de nature pédophile. Là encore, malgré un signalement, aucune décision de justice n’est prise. « Parce que les parents sont arrivés avec un certificat médical, qu’ils avaient fait faire la veille chez le médecin traitant, il n’y a pas eu d’investigation plus poussée », déplore la tante de Karine. Comble de l’absurde, cette dernière est poursuivie pour dénonciation calomnieuse et contrainte d’écrire une lettre d’excuses aux parents...

    "Oubliée"

    Ce n’est qu’en 2009, après douze ans de sévices, que la justice ouvre enfin les yeux. Une expertise médicale vient notamment appuyer les allégations de la petite fille. « J’aimerais qu’on lui demande pardon de l’avoir oubliée », confie sa tante aujourd’hui, alors que le procès du violeur de Karine s’ouvre cette semaine devant la cour d’assises de Rennes. Malgré le témoignage accablant de leur fille, les parents ne sont pas poursuivis pour complicité.

    Selon Europe 1, la plainte parallèle qui vise l’Etat et concerne des faits vieux de plus de dix ans risque, elle, d’être prescrite.

    Ah la prescription, comme c’est pratique !
    Et la lettre d’excuses aux parents, incroyable ! Et en même temps très cohérent vu qu’ils ne sont même pas poursuivis pour complicité. C’est scandaleux ! Il y a vraiment un truc à l’ASE concernant les liens avec les parents maltraitants qu’il faudrait ne pas rompre voire protéger. Lamentable.

    #viol #enfance #violence #maltraitance #protection_de_l_enfance #procès #pédophilie

  • Nous les Tsiganes, ou les Roms comme vous dites, vous
    Catégorisations ethniques et frontières sociales en Europe
    Swanie Potot, Presses universitaires de Rennes, 2018
    http://www.pur-editions.fr/detail.php?idOuv=4594

    Présentation :

    La présence et la visibilité des « Roms » dans les villes françaises sont devenues des questions politiques de premier plan depuis une dizaine d’années. Sans bien savoir qui l’on désigne par ce terme, on leur attribue la résurrection des bidonvilles et la responsabilité de la délinquance de rue. Dans les medias comme dans les discours politiques, ces pratiques sont moins renvoyées à une pauvreté extrême qu’il conviendrait de combattre qu’à la nature même des Roms : ce seraient leurs mœurs et leurs préférences culturelles qui feraient d’eux des marginaux inassimilables.

    A partir d’un travail ethnographique auprès de migrants roumains dits roms, dans des squats et bidonvilles de la région niçoise, ainsi que d’une analyse du mouvement rom et de son histoire, l’auteure montre que la mise en exergue de l’appartenance ethnique par des acteurs aux motivations diverses tend à naturaliser et figer une frontière sociale. L’ethnicisation de ces descendants d’esclaves justifie ainsi leur traitement différentiel sur le long terme, ouvrant simultanément la voie aux discriminations positives et aux pratiques xénophobes. Empruntant à la sociologie des migrations et à celle des relations interethniques, c’est le débat entre anti-racismes universaliste et différentialiste qui compose la toile de fond de cette enquête.

    Préface de Cécile Canut.

    Sommaire :
    -Des Tsiganes aux Roms, une ascension sociale continue ?
    -Les « Roms » de Nice, au-delà de la lentille ethnique
    -Ethnicité et frontières sociales
    -La République et l’ethnie

    #Tziganes #Roms #Sociologie #Ethnographie #France #Roumanie #Migrations #Racisme #Nice #Swanie_Potot

  • Verdict ? : « sursis et mise à l’épreuve ». La justice attend qu’il y ait mort d’homme.

    Rennes. Il avait installé un logiciel espion sur le portable de son ex
    https://www.ouest-france.fr/bretagne/rennes-35000/rennes-il-avait-installe-un-logiciel-espion-sur-le-portable-de-son-ex-5

    « Il m’a dit qu’il continuera jusqu’à l’usure. Il a même contacté ma famille et piraté mon ordinateur. Je ne suis pas serein de savoir que quelqu’un qui vient tous les jours sur mon lieu de travail me promet la mort. »

  • Enfin une solution pour le démantèlement des centrales nucléaires : la sous-traitance !
    Accord nucléaire entre EDF Veolia - Journal de l’environnement
    http://www.journaldelenvironnement.net/article/accord-nucleaire-entre-edf-veolia,92431?xtor=RSS-31

    EDF et Veolia ont annoncé mardi 26 juin la conclusion d’un accord de partenariat dans le démantèlement des centrales nucléaires et le traitement des déchets radioactifs.

    Le volet démantèlement concerne les six réacteurs de la filière uranium naturel graphite gaz (UNGG) pour lesquels EDF n’a pas de solution technique .

    alors que Véolia avec ses camions bennes circulant sur tout le territoire a indéniablement tout le savoir-faire nécessaire...

    #nucléaire

  • La mise en administration des graffitis à Paris de 1977 à 2017 - Prix spécial de la thèse 2018
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=74e93846-3955-42b9-a5f3-922e8a54877c

    La mise en administration des graffitis à Paris de 1977 à 2017 Par Julie Vaslin, Prix Spécial 2018 Avec : Gabriel Dupuy, Membre du jury, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Hélène Bailleul, Université Rennes 2

  • Remise de prix de Thèse sur la ville 2018
    http://lille1tv.univ-lille1.fr/videos/video.aspx?id=c466de97-7852-41ed-921c-35fda5ff699f

    La mise en administration des graffitis à Paris de 1977 à 2017 Par Julie Vaslin, Prix Spécial 2018 Avec : Gabriel Dupuy, Membre du jury, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne Hélène Bailleul, Université Rennes 2

    • Mercredi matin, alors que trois salariés sont déjà au travail et que la boutique est ouverte (comme d’habitude depuis 81 ans), le directeur du groupe Louise, la responsable des ressources humaines et une assistante juridique débarquent. « Ils nous ont demandé de nous réunir pour une annonce. Ils nous ont dit : « On va fermer. » » Les employés, surpris, posent alors la question du délai. Et la réponse les laisse sous le choc (tout comme le reste de la ville). « C’est immédiat. »

    • 1/ https://www.boulangerielouise.com/contact

      2/ La Voix du Nord | 21/06/2018
      http://www.lavoixdunord.fr/401540/article/2018-06-21/les-boulangeries-louise-condamnees-par-le-tribunal-d-avesnes

      Les boulangeries Louise condamnées par le tribunal d’Avesnes

      Bien que ses dirigeants se défendaient de toute volonté de « tromper le consommateur », la holding Louise (à la tête des boulangeries du même nom) a été reconnue coupable de pratique commerciale trompeuse par le tribunal d’Avesnes-sur-Helpe.

      3/ http://www.lavoixdunord.fr/401510/article/2018-06-21/les-explications-du-groupe-louise-sur-la-fermeture-de-la-patisserie-cha
      Florent Brelivet, directeur général de Boulangerie Louise, évoque notamment des conditions de travail qui n’étaient plus acceptables. (Pour justifier une autre fermeture de boulangerie du groupe seulement un an et demi après son rachat)

      #Boulangerie_Louise

    • http://fr.viadeo.com/fr/search/rcl/fr/BOULANGERIE+LOUISE/fr

      Jean-Baptiste Dubois
      Directeur Régional, Boulangerie Louise
      Houdain | France

      Poste actuel :Directeur RégionalBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur de région - Grand NordSymphonyIRI Group

      Ecole : Lycée Gaston Berger
      Hélène Garez
      Responsable Marketing opérationnel, Boulangerie Louise
      Lille | France

      Poste actuel :Responsable Marketing opérationnelBoulangerie Louise
      Poste précédent :Responsable de magasinBoulangerie Louise

      Ecole : Ecole De Commerce Européenne

      128 contacts
      Nils De Rocca Serra
      Directeur Opérationnel grand Ouest, Boulangerie Louise
      Développe son réseau professio…
      Saint Leger Des Bois | France

      Poste actuel :Directeur Opérationnel OuestBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur régional Normandie et Pays de la LoireBoulangerie Louise

      Ecole : I2M - Institut De Management France Quick
      Frédéric Le Roux
      Directeur Régional, Boulangerie Louise
      A l’écoute d’opportunités
      Brest | France

      Poste actuel :Directeur RégionalBoulangerie Louise
      Poste précédent :Animateur de zoneNOZ

      Ecole : TECOMAH

      Après des études en commerce et agro-alimentaire, je me suis tout naturellement tourné vers des emplois regroupant ces deux spécialités. C’est ainsi que le poste de chef de secteur m’a permis de découvrir le monde du travail et celui des GMS, milieu difficile et exigeant. Soucieux de management,...

      171 contacts
      Julien Sagnot
      moniteur produit , boulangerie louise
      A l’écoute d’opportunités
      Halluin | France

      Poste actuel :moniteur produit boulangerie louise
      Poste précédent :moniteur produitsboulangerie louise

      Ecole : Cfa Rouxmesnil Bouteille

      34 contacts
      Anthony Hamdi
      Boulanger,
      Wattrelos | France

      Poste actuel :BoulangerSemi industriel belge
      Poste précédent :Responsable de fabricationBoulangerie louise

      Ecole : CFA TOURCOING

      Dynamique, Rigoureux, Organisé, Gestion du personnel, Travail et Esprit d’équipe, Polyvalence ,Ambitieux , Ponctuel et Perseverant Veille au bon fonctionnement de la production et de l’équipe

      12 contacts
      Cyrille Grard
      Chef de secteur, Boulangerie Louise
      Reims | France

      Poste actuel :Chef de secteurBoulangerie Louise
      Poste précédent :FormateurCentre de formation SAINT MICHEL

      Ecole : Faculté Des Sciences

      Nouvellement embauché chef de secteur pour les boulangeries Louise. La gestion de point de vente dans le respect des proces instaurés par LOUISE fait partie de mon quotidien.
      Florent Brelivet
      DIRECTEUR GENERAL, BOULANGERIE LOUISE
      Guenroc | France

      Poste actuel :DIRECTEUR GENERALBoulangerie Louise
      Poste précédent :DIRECTION MARKETING BRIOCHE DOREEGroupe Le Duff

      Ecole : Ecole Supérieure De Gestion (ESG) - Groupe PSB (Paris School Of Business)

      279 contacts
      Nicolas Bourlon
      chargé de developpement, buffalo-grill
      A l’écoute d’opportunités
      Saint Pierre Les Elbeuf | France

      Poste actuel :chargé de developpementbuffalo-grill
      Poste précédent :Chargé d’expansion Boulangerie Louise

      Ecole : Université Evry Val D’Essonne

      Aujourd’hui en recherche de nouvelles implantations pour KFC sur la Picardie et le Nord pas de Calais.

      314 contacts
      Gilles Thierri
      Boulanger, Boulangerie Louise
      Reims | France

      Poste actuel :BoulangerBoulangerie Louise
      Poste précédent :Si2web, conception et développementSi2web

      Ecole : CFA

      Une nouvelle page est tournée et s’ouvre vers de nouvelles collaborations. (en recherche active) Armé pour accomplir mes missions, j’arbore un management qui ne pose aucune limite culturelle ou sociale. Ainsi, la subtilité de nos réussites quotidiennes, réside en notre capacité à concurrencer...

      363 contacts
      Blondel Jean-françois
      Responsable de secteur, Boulangerie Louise
      Foëcy | France

      Poste actuel :Responsable de secteurBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur de restaurantFlunch

      Ecole : Lycée Hôtelier

      40 contacts
      Elodie Roullois
      Responsable des ventes, BOULANGERIE LOUISE
      Saint Malo | France

      Poste actuel :Responsable des ventesBOULANGERIE LOUISE

      Ecole : Lycée Les Vergers
      Julie Gueguen
      Monitrice des ventes, Boulangerie Louise
      Quimper | France

      Poste actuel :Monitrice des ventesBoulangerie Louise
      Poste précédent :responsable de magasinBoulangerie Louise

      Ecole : Université Rennes 1

      De nombreuses expériences en restauration, dans l’artisanat et dans l’agroalimentaire ont confirmé une réelle passion pour le secteur alimentaire. Celles-ci m’ont permis de développer mes compétences dans ce secteur : une vaste connaissance du marché, des compétences techniques, une aisance relat...

      34 contacts
      Caroline Budynek
      commerciale
      Lille | France

      Poste actuel :Vendeuse et remplacement ponctuel de la responsable de magasinBoulangerie louise
      Poste précédent :Hôtesse d’accueil/hôtesse de caisseE.Leclerc

      Ecole : TERTIA 3000

      74 contacts
      Michael Ferjani
      Directeur Opérationnel, Boulangerie Louise
      Développe son réseau professio…
      Abbeville | France

      Poste actuel :Directeur OpérationnelBoulangerie Louise
      Poste précédent :Directeur régionalZEEMAN

      Ecole : ESIG

      Parcours trés complet et opérationnel en magasin au sein de diverses enseignes de distribution spécialisée et alimentaire......de responsable de rayon à directeur Opérationnel.

      17 contacts
      Seguin Romain
      Moniteur Produit, Boulangerie Louise
      Bretagne | France

      Poste actuel :Moniteur Produit BretagneBoulangerie Louise
      Poste précédent :Responsable de productionBoulangerie Louise

      Toujours à la recherche de nouveau challenge et passionné des métiers de bouche en particulier par la Boulangerie j’ai tout d’abord commencé par l’apprentissage pour ensuite travaillé dans plusieurs boulangerie en France et à l’étranger pour optimiser mes méthodes et mon organisation de travail.

      11 contacts
      BOULANGERIE Louise
      Appel à Candidature_BOULANGERIE LOUISE
      Développe son activité
      Feignies | France

      Poste actuel :RESPONSABLE DES RESSOURCES HUMAINESBOULANGERIE LOUISE

      La société Boulangerie Louise développe un concept de fabrication de baguettes et pains spéciaux maison dans les règles de l’art. Les boulangeries Louise se multiplient sur les régions suivantes : Hauts de France, Grand Est, Grand Ouest et Parisienne. Véritable artisan, nous recherchons des p...

      313 contacts
      Marine Diette
      Responsable des Ventes, Boulangerie Louise
      En recherche active
      Armentières | France

      Poste actuel :Responsable des VentesBoulangerie Louise
      Poste précédent :VendeuseBoulangerie Louise

      Ecole : Lycée Paul Hazard

      48 contacts
      Anne-Lorine Munier
      responsable magasin, Boulangerie Louise
      A l’écoute d’opportunités
      Quimper | France

      Poste actuel :responsable magasinBoulangerie Louise
      Poste précédent :chef de magasinLidl

      Ecole : Ecole De Management De Normandie

      Responsable magasin 2 ans d’expérience en grande distribution Management d’équipes de 10 personnes

      157 contacts
      Emmanuel Galopin
      Moniteur Vente, Boulangerie Louise
      Rouen | France

      Poste actuel :Moniteur VenteBoulangerie Louise
      Poste précédent :ManagerBoulangerie Louise

      Ecole : GRETA Rouen

  • En mathématiques, les filles restent des inconnues - Libération
    http://www.liberation.fr/debats/2018/06/21/en-mathematiques-les-filles-restent-des-inconnues_1660876

    Article déjà mis en lien ici : https://seenthis.net/messages/703974 mais j’ai fait un copier coller pour les personnes qui ne savent pas désactiver javascript vu le paywall de Liberation à partir d’un certain nombre d’articles lus.

    Normale Sup, Polytechnique… Les grandes écoles scientifiques peinent à faire de la place aux filles. Une discrimination insidieuse que certaines vont jusqu’à intégrer. « Libération » a rencontré de jeunes mathématiciennes qui racontent les stéréotypes auxquels elles font face et leur combat pour s’en affranchir.

    Zéro. Aucune fille n’a intégré le département de mathé­­ma­tiques de l’Ecole normale ­supérieure (ENS) de la rue d’Ulm (Paris) l’an dernier. Voilà, un problème réglé. Après la disparition, en 1985, de l’ENS jeunes filles de Sèvres la prédominance des « mâles » n’a cessé de se confirmer.

    Elles s’appellent Edwige, Lola, ­Sonia, Camille, elles ont réalisé un parcours sans faute, mais pas sans douleurs, pour s’imposer parmi les meilleurs élèves de la filière des mathématiques. Elles ont intégré l’une des ENS ou l’Ecole polytechnique, et racontent les petites vexations et les grands préjugés, les révoltes et les victoires remportées contre le mécanisme qui voudrait qu’elles n’aient rien à faire dans le domaine des mathématiques, qu’elles soient appliquées ou fondamentales.

    Il y a d’abord Camille (2), une trajectoire rectiligne à « Stan », Stanislas un établissement privé situé dans le VIe arrondissement de Paris, du collège à la prépa. Brillante, elle a le choix des meilleurs  : l’ENS et Polytechnique, l’X. Elle choisit la seconde. Neuf filles sur 30 élèves en terminale S, neuf sur 50 en math sup, et quatre sur 42 en math spé, sans que cela suscite d’interrogation  : « Je n’ai jamais senti de différence de traitement entre filles et garçons. »

    Pourtant Edwige, Sonia et Lola ont une autre vision des choses. A des degrés différents, elles racontent une discrimination palpable ou impalpable qui leur donne des envies de combattre pour l’égalité des filles et des garçons en maths.

    Egaux devant Pythagore

    A la veille de l’été 2017, Lola était aussi admise à l’ENS, rue d’Ulm d’où sont sorties toutes les médailles Fields de France à l’exception d’Alexandre Grothendieck. Elle préférera elle aussi le campus de l’X à Palaiseau. Au collège à Vanves, celui que les contourneurs de carte scolaire évitent et où elle a voulu rester, Lola est dans les meilleures élèves. Les 17, succèdent aux 19, sans efforts particuliers. Filles ou garçons, il n’y a pas de différence. Tous égaux devant Pythagore.

    Bonne élève, elle intègre le lycée Louis-le-Grand en seconde. Les notes chutent, mais elle bosse et intègre « la » 1ère S1, et la TS1, « la » terminale S qui donne accès à « la » classe prépa qui permettra d’accéder à l’une des quatre ENS (Ulm, Rennes, Lyon, Paris-Saclay, l’ex-Cachan) ou à l’X. En TS1, la parité est respectée 50 % de filles 50 % de garçons.

    C’est ensuite que tout se complique. Lola se voit reléguée tout au fond la classe  : 35e, 35e, 36e aux trois premiers contrôles. En janvier, elle doit choisir entre faire autre chose ou s’accrocher. A la maison, son père ne cesse de lui répéter que les filles sont meilleures que les garçons. Le stéréotype qui veut que les mathématiques ne sont pas faites pour les filles tourne dans l’autre sens. « J’ai repris les bases, repassé les programmes de 1ère et de TS, quand le professeur était déjà passé au programme de math sup. » C’est à ce moment qu’elle découvre le sexisme très ordinaire qui traîne dans les couloirs d’un grand lycée parisien. « On pardonne très facilement aux garçons de ne faire que des maths. Ils peuvent s’enfermer dans le travail, ne faire que bosser, passer de l’internat aux salles de cours en peignoir, en survêtement ou même en pyjama. C’est presque normal. On dira  : “C’est un bosseur”. Des filles, on attend autre chose. Il faut qu’elles soient sympathiques, qu’elles préparent le buffet pour les fêtes, qu’elles s’investissent dans la vie de la classe. Elles doivent “jouer les princesses” et passer du temps à se préparer. On perd un temps fou, et pendant ce temps, les garçons bossent et passent devant. Moi, je descendais comme j’étais, et tant pis si ça provoquait des remarques », s’agace Lola qui refuse la division surhommes et princesses, nouvelle version du « Sois belle et tais toi  ! ». Elle remonte à la 17e place et intègre finalement « la » bonne prépa.

    « Travailler dur »

    Sonia raconte un parcours similaire. Elle aussi se dit « ni bonne ni mauvaise » élève, quand les garçons souligneraient la puissance de leur machine cérébrale. Elle aussi échappe aux stéréotypes familiaux, avec une mère anglaise féministe virulente, un père mexicain, l’un et l’autre artistes plasticiens. Après la seconde à Louis-le-Grand, elle voit les garçons lui passer devant sans qu’elle comprenne bien pourquoi. Pas de 1ère S1, pas de TS1, pas de prépa « étoilée ». « On proposait à des garçons moins bien notés que moi d’aller dans les bonnes math sup, et je me suis retrouvée en MP5 [la classe préparatoire qui ne prépare pas aux meilleures écoles, ndlr]. Ça m’a révoltée, et, du coup, je me suis mise à travailler dur. » Elle raconte les perles du sexisme ordinaire en classe prépa  : « Pour une matheuse t’es bonne », sous entendu « t’es mignonne  ! ». « Une fille, enfin elle compte pour une demie. »« Un jour, un garçon fait le décompte des filles en prépa et il ajoute  : “Elle, elle compte pour une demie.” Il fallait la disqualifier parce qu’elle ne faisait pas assez ­attention à son look  ! » L’un des meilleurs élèves de la prépa lancera en cours de philo que la place de la femme est à la maison pour s’occuper des enfants. Plus tard, une fois intégrée l’X, Lola entendra dire en stage qu’elle n’allait pas toute sa vie faire des maths, qu’il fallait songer à se marier et à faire des enfants.

    Le syndrome de la vieille fille allume des clignotants dans tous les sens  : « Le garçon est prêt à s’enfermer dans les études, quand la fille n’a pas de temps à perdre pour trouver un mec. » En dépit des obstacles, elle intégrera l’ENS-Lyon où le sexisme s’atténue peut-être parce que les femmes ont disparu, elles sont quatre sur 40 élèves. Pour décrire un monde où les mâles dominants s’agrègent, elle évoque la salle du concours où se retrouvent les postulants à Polytechnique  : « Un océan de mecs. Là, j’ai senti la différence, ça n’était pas la place pour une fille. »

    Conscience collective

    Edwige partage le constat de Lola et Sonia sur la mise à l’écart ­insidieuse des filles, mais elle veut transformer le discours individuel en une arme collective dans un domaine où la solidarité féminine est presque inexistante. « Les filles ne se voient pas comme les victimes d’un système, la solidarité féminine est inexistante. Chacune pense qu’il s’agit d’un problème individuel. A chacune de trouver la solution, il n’y a pas de sororité, vraiment il n’y a aucune solidarité », estime Edwige qui a choisi l’ENS-Lyon.

    Pour susciter une prise de conscience collective, Edwige organise dans le cadre d’Animath (1) des week-ends « Filles et Maths » avec des rencontres avec des mathéma­ticiennes de métier et des ateliers d’algèbres, de géométrie ou d’arithmétique. Faut-il faire des quotas dans les préparations aux grandes écoles pour les filles  ? « Pourquoi pas  ? La loi ORE (3) a fixé des quotas pour les boursiers, pourquoi pas pour les filles  ? »

    L’idée a été évoquée à l’ENS-Lyon tant le désarroi est grand face à la raréfaction des filles dans le département de mathématiques, admet Emmanuelle Picard, sociologue impliquée dans un groupe d’études mis en place par les ENS pour comprendre l’incompréhensible. Pourquoi les filles représentent 20 % des élèves en prépa, 16 % des candidats au concours MP des ENS, celui qui privilégie les maths, 8 % des admissibles et 5 % des intégrées par concours  ? Et question subsidiaire  : comment remédier à cette situation  ? « La pression sociale, les stéréotypes qui classent, rangent les garçons du côté des chiffres et les filles du côté des lettres tout cela est vrai, mais il faut comprendre ces phénomènes pour comprendre à quel moment les filles s’éliminent », explique la sociologue.

    « Avoir une barbe »  ?

    Rozzen Texier-Picard, mathématicienne et vice-présidente chargée des questions liées à la diversité à l’ENS-Rennes, avoue ne pas avoir trouvé la solution à un problème qu’elle examine depuis plusieurs années  : « Nous avons intégré les matières littéraires, le français et les langues dès l’admissibilité pour le concours 2018, et nous allons voir ce que cela donne », dit-elle sans attendre un bond spectaculaire.

    Elyès Jouini, mathématicien, vice-président de l’université Paris-Dauphine et coauteur de plusieurs études, n’a pas beaucoup plus de certitudes pour expliquer la sexuation des maths. « Beaucoup d’efforts ont été réalisés pour réduire l’écart entre le niveau moyen des filles et des garçons. Mais, quand on regarde le haut du panier, les 5 % qui se trouvent tout en haut de la pyramide, les garçons s’imposent à chaque fois qu’il y a une sélection. Là, les archétypes et les stéréotypes fonctionnent, et quand il s’agit de se présenter à un concours réputé difficile, les garçons iront quand ils ont 12 ou 13, les filles attendront d’avoir 15 ou 16. Prenez un pays comme la Norvège qui a sans doute le plus fait pour effacer les écarts entre femmes et hommes, le biais mathématiques demeure. »

    La situation est-elle désespérée  ? Pas tout à fait. Elyès Jouini rappelle qu’au XVIIIe siècle, l’un des cerveaux les plus brillants de l’Europe s’éclairant à la raison, Emmanuel Kant, estimait que les filles n’étaient pas faites pour les lettres classiques  : « Une femme qui sait le grec est si peu une femme qu’elle pourrait aussi bien avoir une barbe. » Faudra-t-il attendre un siècle ou deux pour que les choses s’arrangent  ? « Si nous voulons maintenir le niveau de l’école française de mathématiques, on ne peut pas se passer de la moitié de la population », constate un mathématicien pressé de voir les choses bouger, sans savoir comment faire. Inutile de porter attention aux explications mettant en cause des différences fondamentales entre les deux sexes, sinon en donnant la parole à un enfant de 5 ans rentrant de l’école  : « Le cerveau des filles ne tourne pas dans le même sens que celui des garçons. »

    Une autre scène vaut la peine d’être racontée. Un matin de juin, les enfants de l’école maternelle de la rue Clauzel à Paris sont déguisés pour fêter la fin de l’année. Toutes les filles sont en princesses, sauf une, habillée en catwoman. Les garçons sont tous en super-héros, sauf un pirate. Et un tigre pas du tout méchant.
    (1) Animath est une association qui cherche à promouvoir les mathématiques auprès des jeunes.
    (2) Nous ne parlerons à aucun moment du physique des jeunes femmes que nous avons rencontrées, pour ne pas avoir à aborder cette question qui voudrait qu’une fille qui fait des maths sacrifie sa féminité.
    (3) Loi du 8 mars 2018 relative à l’orientation et à la réussite des étudiants.

    Philippe Douroux , Magalie Danican

    Par contre je ne suis pas d’accord avec l’argument qui cite Kant et les lettres classiques. Tout le monde le sait, le problème ce ne sont pas les maths en eux mêmes mais le fait que c’est la matière qui est considérée comme un marqueur d’excellence et de sélection. Donc si les maths cessent d’être cet outil de sélection, il n’y aura aucun souci et les filles deviendront aussi bonnes en maths que les garçons pendant que la matière qui sera devenue matière marqueur d’excellence, la géographie par exemple, sera squattée par les garçons. Ça ne voudra absolument pas dire que l’éducation mettre filles et garçons sur le même pied d’égalité. C’est ce qui s’est passé avec les humanités qui jouaient ce rôle avant les maths, raison pour laquelle Kant évoque les lettres classiques.

    #mathématiques #sexisme #orientation #éducation #discriminations #école #filles #genre

    • Je sais plus ou j’avaiis lu ca et je vais chercher ou c’étais, mais le pbl des choix d’orientations n’est pas lié au fait que les filles ne vont pas en sciences, maths, mais ce déséquillibre serait lié au fait que les garcons desertent les secteurs féminisés. Les filles font des maths, mais les garçons evitent totalement les branches féminisées pour ne pas passer pour féminins. Il ne manque pas de programmes pour inciter les filles a faire des etudes de math, mais des programmes pour inciter les garçons à choisir les fillières féminisées (qui sont méprisées e dévalorisées parceque féminisées, avec tres faibles salaires et progressions de carrières) c’est ca dont on aurais besoin.

      edit c’est ici : https://seenthis.net/messages/704072

      [Les garçons] se retrouvent de manière très concentrée en S (69 %) alors que les filles se répartissent dans les 3 séries de manière plus équilibrée et choisissent préférentiellement la section S, à l’opposé de ce que l’on pense généralement (…). Contrairement aux injonctions qui leur sont faites, les filles n’ont pas, du moins au niveau de l’enseignement secondaire général, un problème de diversification des choix d’#orientation.

      […] C’est l’observation de la répartition des filles et des garçons, pas seulement la proportion des filles dans les filières, qui révèle le jeu du #genre, c’est-à-dire l’impact du système féminin/masculin sur les orientations des deux sexes. C’est cela qui doit nous poser question et non pas seulement le constat de la moindre orientation des filles vers les sciences et techniques. On devrait effectivement se demander d’une part, pourquoi les filles sont attirées par les secteurs du soin, de l’éducation, du social et, d’autre part, pourquoi l’absence des garçons dans ces filières et métiers ne fait pas problème.

      […] Le survol rapide que l’on vient d’en faire [des politiques de promotion de l’égalité] pour les quarante dernières années révèle qu’il est quasi exclusivement question de l’orientation des filles vers les sciences et techniques. On ne se préoccupe pas réellement du fait que la division sexuée de l’orientation touche aussi les choix des garçons, comme nous l’avons souligné plus haut. L’absence des garçons des filières littéraires et sociales, du soin et de l’éducation, ne fait pas question, elle n’est pas une préoccupation sociale et politique. Par ailleurs, ces politiques concentrent beaucoup d’énergie sur l’information, comme si l’absence des filles dans les filières visées provenait essentiellement de leur manque d’informations objectives sur ces secteurs. Enfin, on semble croire que la diversification des choix d’orientation des filles produira de facto l’égalité des sexes en matière de formation et d’emploi. Il suffirait que les filles soient présentes pour que disparaissent les inégalités entre sexes… L’aveuglement, aux rapports sociaux de sexes qui régissent la société, donc l’école et le travail, laisse perplexe.

      Comme d’habitude on rend les filles et les femmes responsables des discriminations qu’elles subissent et jamais on ne dit ni ne fait rien qui puisse vaguement incommodé le moindre garçon ou homme.

  • Soutien aux trois militantes mises en accusation à la suite de la manifestation du 22 mai ! – A2C
    https://autonomiedeclasse.wordpress.com/2018/06/11/soutien-aux-trois-militantes-mises-en-accusation-a-la-s

    Au cours de la manifestation pour la fonction publique de Rennes, Alliance a voulu jouer la naïveté provocatrice en se plaçant juste derrière FO, latéralement au point fixe du collectif des postier·es grévistes, et devant le cortège de Solidaires. Cela ne pouvait rester sans réponse. Elle a été spontanée et est venue de manifestant·es, d’usager·es solidaires des services publics, de postier·es et cheminot·es, et autres retraité·es. Cette action ne s’est pas faite dans un élan de virilisme « anti-flic » et n’a pas non plus été préméditée, contrairement à ce que sous-entendent les accusateurs. Il s’agissait simplement de leur montrer que leur présence n’était pas souhaitée.
    Suite à cela, non contents de leur présence provocatrice, des membres d’Alliance ont porté plainte contre trois camarades. Leur arrestation s’est déroulée une semaine après la manifestation, à domicile et dans la démesure : 15 policiers et baceux armés de flashball pour interpeler une personne endormie. L’usage de la force et de pressions psychologiques montrent la volonté d’intimider, de faire peur, de briser le mouvement social.
    Les militantes sont notamment poursuivies pour « entrave à la liberté de manifester ». Une provocation supplémentaire quand on connait le contexte rennais : le centre ville reste une citadelle interdite – par la force – à toute sorte de manifestations revendicatives ; les manifestations – que la Préfecture n’autorise qu’après d’interminables tracasseries quant aux parcours – se déroulent à chaque fois au milieu de dispositifs policiers dignes d’un état de siège, avec des policiers en tenue de combat, surarmés, des rues barrées par des dispositifs anti-émeutes, sans oublier la présence lancinante de l’hélicoptère qui entretien une tension insupportable ; les interventions de la police à l’encontre des jeunes, étudiantEs, lycéenNEs, et des moins jeunes, comme les postierEs en lutte, sont toujours d’une brutalité inacceptable.

  • « Tous mes symptômes auraient dû alerter les médecins » : quand le cancer du sein est mal diagnostiqué chez les jeunes patientes
    https://www.francetvinfo.fr/sante/hopital/tous-mes-symptomes-auraient-du-alerter-les-medecins-quand-le-cancer-du-

    La jeune femme qui habite à Rennes à l’époque se rend encore deux ou trois fois chez son généraliste, se plaignant toujours des mêmes symptômes. Celui-ci lui prescrit, pour la rassurer, une échographie et une ponction, autrement dit, un prélèvement d’un échantillon de la masse en question pour l’analyser. Mais ce dernier examen ne sera pas pratiqué. Selon Solène, le radiologue lui refuse. « Je m’en souviens comme si c’était hier, il m’a répondu : ’De toute façon, on ne fait pas une ponction à 25 ans’ », raconte-t-elle.

    • Il n’y a pas que les jeunes femmes.
      En 2010, comme je sens une boule dans mon sein droit, je vais à Paris en urgence à un rdv chez une gynéco, je me fais engueuler comme si j’étais stupide , « c’est votre glande mammaire madame, vous avez des seins, c’est tout à fait normal, tout va bien »
      En juin 2016, je vais voir en pleurs mon médecin traitant car je suis épuisée, je n’arrive plus à récupérer de ma fatigue, je me traine, je vais avoir 50 ans, j’ai pris d’un coup 20 kilos il y a 6 ans dont je ne me défais pas. Mais non, elle me fait faire tout les tests sanguins, cardiaques et elle zappe de m’ausculter et de m’envoyer faire une mammo.
      En décembre 2016, j’ai atrocement mal à la poitrine, je ne respire plus, panique, diagnostic du samu qui me mène aux urgences : burnout. Ils ne voient rien non plus.
      Juin 2017, j’exige une mammographie, dans la journée biopsie et mise à part la médecin qui n’a pas ouvert son courrier, 10 jours après je lui arrache les résultats de cancer du sein.
      Résultat : il a fallut retirer lors d’une 2em opération la chaine ganglionnaire parce qu’il y avait des métastases sous mon bras.

      je ne vois pas d’autre tag à mettre quand on ignore à ce point la parole des patientes
      #maltraitance_médicale

    • Pour autant, Mélanie Courtier n’en veut pas à son médecin, « c’est une très bonne généraliste ! »

      Je rêve...

      C’est arrivé à une de mes amies : elle fait un procès à son gynécologue et elle a bien raison.

  • Alors voilà, c’est une personne qui est devenue députée. Et comme elle n’a aucune idée de ce que doit être une députée, elle fait tout comme on lui dit de faire. En commission, elle donne son avis et dans l’hémicycle elle obéit au gouvernement. Le soir elle rentre chez elle et elle est bien contente de sa journée. Le lendemain, elle recommence. C’est sa vie de bulot.

    « Elle précise toutefois avoir donné un avis favorable à cet amendement lorsque il a été débattu en commission. Puis avoir suivi la ligne gouvernementale, introduite par le ministre de l’Agriculture Stéphane Travert, de ne pas fixer la date dans la loi. »

    Glyphosate. Une députée bretonne vote contre l’amendement qu’elle présentait - Rennes - LeTelegramme.fr
    http://www.letelegramme.fr/ille-et-vilaine/rennes/glyphosate-une-deputee-bretonne-vote-contre-son-propre-amendement-30-05

  • Ça se complique
    http://www.piecesetmaindoeuvre.com/spip.php?page=resume&id_article=1063

    Petite annonce trouvée sur le site squat.net Comme le dit Sempé : Tome 1, « Rien n’est simple », tome 2 : « Ça se complique » Rennes : les Escarpaulettes recrutent ! mai 30th, 2018 Escarpaulettes, squat d’accueil à Rennes, légal jusqu’au 15 août 2018, cherche à compléter son équipe. Nous sommes uniquement des personnes poly-opprimées (nous faisons face à plusieurs systèmes qui nous oppriment) et avons pour 2 principes de fonctionnement : – une attention constante aux rapports de domination que nous pouvons exercer entre nous – l’accueil inconditionnel des personnes qui en font la demande pour 3 nuits et après on discute. Nous sommes trans, cis, françaises, non françaises, blanches, non-blanches, hétéros, pas hétéros, et toutes pauvres. Suite aux départ de 2 de nos cohabitants, nous (...)

    #Service_compris

  • Dublin Italie | Un tribunal conclut à des défaillances systémiques dans la procédure d’asile
    https://asile.ch/2018/06/01/dublin-italie-un-tribunal-conclut-a-des-defaillances-systemiques-dans-la-proce

    Fin décembre 2017, le Tribunal administratif (TA) de Rennes (France) a annulé le renvoi vers l’Italie d’un ressortissant soudanais et enjoint au préfet « de l’autoriser à solliciter l’asile ». L’homme craignait des mauvais traitements et un refoulement vers le Soudan sans examen de sa demande d’asile, en raison de la situation migratoire que connaît l’Italie et d’un […]

  • #Rennes : les Escarpaulettes recrutent !
    https://fr.squat.net/2018/05/30/rennes-escarpaulettes-re

    Escarpaulettes, squat d’accueil à Rennes, légal jusqu’au 15 août 2018, cherche à compléter son équipe. Nous sommes uniquement des personnes poly-opprimées (nous faisons face à plusieurs systèmes qui nous oppriment) et avons pour 2 principes de fonctionnement : – une attention constante aux rapports de domination que nous pouvons exercer entre nous – l’accueil inconditionnel […]

    #féministes_&_queers

  • À cause d’un accident, Joshua Clover ne pourra malheureusement pas venir présenter son livre en Europe. On lui souhaite bon rétablissement ! Uniquement les dates à Marseille et Genève sont maintenues :
    http://entremonde.net/actualite

    mercredi 13 juin 2018
    Rencontre avec les éditions Entremonde et le traducteur à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door

    19H00 la librairie L’Hydre aux mille têtes, 96, rue Saint Savournin, Marseille
    vendredi 8 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    20H00 La Parole errante, coorganisé avec le café librairie Michèle Firk, 9, rue François Debergue, Montreuil
    lundi 11 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    19H00 la Maison de la Grève, 37, rue Legraverend, Rennes
    vendredi 15 juin 2018
    Rencontre avec les éditions Entremonde à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    18H30 la librairie Oraibi + Beckbooks, 10, rue des Vieux-Grenadiers, Genève
    samedi 16 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door

    19H00 l’ERG, 87, rue du Page, Bruxelles
    dimanche 17 juin 2018
    ANNULÉE ! Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Suivi de la projection de The Spook Who Sat by the Door

    20H00 la Cafétéria Collective Kali, 32, rue Saint-Thomas, Liège
    mercredi 20 juin 2018
    ANNULÉE ! Séminaire Conséquences — Rencontre avec Joshua Clover à l’occasion de la sortie de L’Émeute prime

    Information sur le lieu à venir

    19H00 Paris

    #livres #édition #théorie #communisme #communisation

  • Emmanuel Macron accorde sa première grâce présidentielle à une détenue de 73 ans
    https://www.lemonde.fr/societe/article/2018/05/27/emmanuel-macron-accorde-sa-premiere-grace-presidentielle-a-une-detenue-de-73

    Emmanuel Macron a accordé sa première grâce présidentielle, partielle, à une détenue de 73 ans, condamnée en 1988 à perpétuité pour meurtre, a annoncé dimanche 27 mai l’Elysée, confirmant une information du Journal du dimanche. Sa peine est commuée à vingt ans de prison, commençant au moment de la signature du décret présidentiel, soit vendredi dernier.

    Isabelle, une ex-prostituée originaire de Guadeloupe, est emprisonnée depuis trente ans pour le meurtre d’un de ses clients et est détenue dans un hôpital psychiatrique de Rennes. Son régime de détention, très sévère, ne permettait pas, par exemple, de bénéficier de « sorties thérapeutiques organisées sous encadrement psychiatrique », a expliqué son avocate, Me Virginie Bianchi, à La1ere.fr.

    Je ne comprend pas où est la grâce si cette femme doit encore purgé 20 ans de prison. Sinon c’est interessant que le PARTIELLE de la « grâce » ai disparu du titre.

  • Un député actionnaire de Sanofi veut déréglementer les essais cliniques sur les humains Frustration - 9 Mai 2018
    http://www.frustrationlarevue.fr/un-depute-actionnaire-de-sanofi-veut-dereglementer-les-essais-cli

    Le 9 mai était examinée en commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale une proposition de loi du groupe centriste MODEM, http://www.assemblee-nationale.fr/15/propositions/pion0847.asp qui porte sur la réforme des « Comités de protection des personnes ». Ces comités ont pour rôle de s’assurer que tout projet de recherche portant sur l’être humain respecte diverses mesures (médicales, éthiques et juridiques) visant à assurer la protection des personnes qui participeront à cette recherche. Il existe une quarantaine de comités en France, composés de chercheurs, de professionnels de santé, d’usagers, d’associations et de psychologues. Ces comités doivent en particulier donner leur aval à des essais cliniques, c’est-à-dire les études qui évaluent l’efficacité et la tolérance d’un traitement. La proposition de loi qui veut réformer le fonctionnement de comité a été conçue par un député fort attentif aux intérêts de l’industrie pharmaceutique…

    Une proposition de loi qui fragilise la protection des patients
    La dimension expérimentale des essais cliniques présente d’abord des risques évidents : le dernier accident grave date de 2016. Un homme volontaire pour un essai mené par le laboratoire portugais Bial à Rennes décède des suites de l’absorption d’une dose de la molécule testée. On peut donc payer de sa vie la participation à un essai clinique, mais les sujets de ces études sont des personnes qui peuvent être en situation de grande vulnérabilité face aux commanditaires de l’étude : qu’ils soient en bonne santé ou malades, leur niveau d’information sur les risques auxquels ils font face peut être variable.

    C’est ainsi pour vérifier que leur consentement est éclairé, c’est-à-dire que l’industriel ou l’organisme de recherche organisateur de l’essai clinique a rempli ses obligations en matière d’information, que les Comités de protection des personnes jouent un rôle essentiel. S’ils donnent un avis défavorable à l’étude, le labo doit faire appel de la décision.

    Mis en place avec la première loi bioéthique en matière de recherche, en 1984, ces comités sont donc des instances clefs dans le parcours d’un médicament. Et c’est parce qu’ils sont si essentiels que la législation a tout fait pour les protéger de l’influence de la toute-puissance pharmaceutique : pour une étude clinique, le comité qui contrôle est tiré au sort parmi les 40 comités répartis sur le territoire. Ainsi, il est plus difficile pour les industriels de cibler des membres à influencer.


    Une réforme réclamée par le LEEM, premier lobby pharmaceutique français. 
    Or, pour l’industrie pharmaceutique plus que pour n’importe quel autre secteur, le temps, c’est de l’argent : puisqu’un brevet ne dure que vingt ans, les labos doivent tout faire pour mettre un nouveau produit au plus vite sur le marché. Ces procédures préalables au lancement d’essais cliniques leur sont donc insupportables. En février 2017, le LEEM, lobby français des industries pharmaceutiques, lançait un cri d’alarme complaisamment relayé par la presse, se plaignant d’une durée moyenne trop élevée de traitement de ses dossiers par les Comités de protection des personnes (deux mois). Et alors même que la France est le troisième pays du monde en terme d’essais cliniques menés, le lobby alertait sur la baisse du nombre de participants.

    C’était sans compter sur la complicité du groupe parlementaire MODEM qui a utilisé sa niche (journée accordée à un groupe d’opposition pour présenter à l’Assemblée ses propres propositions de loi) pour proposer une loi « relative à l’expertise des comités de protection des personnes ». Cette proposition fait parfaitement écho aux jérémiades des labos, estimant que le tirage au sort des CPP entraîne des délais trop longs. L’exposé des motifs de la proposition de loi ne mentionne pas un seul instant le point de vue des patients mais relaie tous les éléments de langage des industriels. Elle vise à instaurer une limitation du tirage au sort, réduisant son champ aux seuls CPP disposant d’experts reconnus pour le sujet donné de tel ou tel essai clinique. Une pirouette destinée à réduire le champ des interlocuteurs par essai clinique, et menaçant au passage l’intégrité des comités.

    Un député fort gâté par les laboratoires
    Pourquoi des députés se font-ils les relais aussi zélés de l’industrie pharmaceutique ? Le rapporteur de la proposition de loi, Cyrille Isaac-Sibille est un médecin. Mais aussi un actionnaire. Actionnaire de… Sanofi, dont il possède 92 parts selon sa dernière déclaration de patrimoine. https://www.challenges.fr/entreprise/sante-et-pharmacie/essais-cliniques-l-avertissement-en-demi-teinte-de-l-industrie-pharmaceut De plus, en février dernier, le magazine Médiacités révélait https://www.mediacites.fr/lyon/enquete-lyon/2018/02/06/isaac-sibille-et-touraine-les-liaisons-dangereuses-de-deux-deputes-medeci ? que le médecin avait été fort gâté par l’industrie pharmaceutique entre 2014 et 2016, touchant rien que durant cette période 3 563 € de cadeaux (voyages, repas…), selon la base de donnée transparence.sante.gouv.fr qui permet de consulter les liens déclarés des praticiens.

    À n’en point douter, Cyrille Isaac-Sibille fait partie de ces médecins qui ont fait leur les souhaits et désirs de l’industrie pharmaceutique au détriment de l’intérêt des patients. La seule revue médicale indépendante, Prescrire, juge pourtant que les Comités de protection des personnes doivent être renforcés, et non affaiblis comme le veut ce drôle de docteur. En tant que député, Isaac-Sibille a écrit une proposition de loi dictée par un lobby plutôt que par une quelconque conception de l’intérêt général. Son groupe parlementaire, le prétendu modéré et rationnel MODEM, l’a suivi comme un seul homme dans ce dévoiement révoltant de la « représentation nationale ».

    Seuls les deux députés de la France Insoumise présents lors de ce premier examen en commission ont soulevé la question des liens d’intérêts du médecin-député, https://www.facebook.com/Depute.Ratenon/videos/2003845339688900 , sous les cris d’orfraie de leurs collègues LREM qui estimaient qu’il s’agissait là d’une terrible attaque “ad hominem”. Bafouillant et confu, Cyrille Isaac-Sibille a alors eu ce lapsus légendaire, pour justifier sa détention d’action Sanofi “Je suis fier de défendre les intérêts euuh… d’investir dans le secteur pharmaceutique”. La proposition de loi sera discutée dans l’hémicycle le 17 mai.

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