city:rome

  • Irlande : Des matières fécales dans les boite de coca cola The Independent - Claire O’Boyle - 28 Mars 2017

    Les boites de coca à remplir dans l’usine de Lisburn, Co Antrim venaient d’Allemagne.

    Probe launched after ’human waste’ found in Coca-Cola cans in Irish factory
    http://www.independent.ie/irish-news/probe-launched-after-human-waste-found-in-cocacola-cans-in-irish-factory
    Un coup de Translate :
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    La police a lancé une enquête après ce qui semble être des déchets humains a été trouvé dans un envoi de boîtes de conserve à une usine de coke.

    Le changement de nuit à l’usine de Lisburn, Co Antrim, a été perturbé la semaine dernière quand un récipient de boîtes pensé pour être arrivé d’Allemagne a bouché les machines - seulement pour des ouvriers pour découvrir qu’un certain nombre étaient remplis avec ce qui a ressemblé à des déchets humains.


    « C’était absolument horrible, et les machines ont dû être arrêtées pendant environ 15 heures pour être nettoyées », a déclaré une source. "C’était inhabituel parce que normalement les boîtes de conserve viennent d’ailleurs dans le Royaume-Uni, mais cette fois, ils apparemment venus de l’Allemagne.
    . . . . . . . . .
    La source a expliqué que les boîtes arrivaient à l’usine sans dessus, pour être remplies de la boisson gazeuse avant qu’elles soient scellées et vendues à travers l’Irlande du Nord.

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    #coca_cola #Irlande #Allemagne #Transport #déjections #multinationale #transport

  • Square-Mile Street Network Visualization

    The heart of Allan Jacobs’ classic book on street-level urban form and design, Great Streets, features dozens of hand-drawn figure-ground diagrams in the style of Nolli maps. Each depicts one square mile of a city’s street network. Drawing these cities at the same scale provides a revealing spatial objectivity in visually comparing their street networks and urban forms.

    We can recreate these visualizations automatically with Python and the OSMnx package, which I developed as part of my dissertation. With OSMnx we can download a street network from OpenStreetMap for anywhere in the world in just one line of code. Here are the square-mile diagrams of #Portland, #San_Francisco, #Irvine, and #Rome created and plotted automatically by OSMnx.


    http://geoffboeing.com/2017/01/square-mile-street-network-visualization
    #urban_matter #cartographie #visualisation #OSM #urbanisme #forme_urbaine
    via @reka

  • Trilogie hivernale en pays gavot - CQFD, mensuel de critique et d’expérimentation sociales
    http://cqfd-journal.org/Trilogie-hivernale-en-pays-gavot

    En 268 avant Jicé, les troupes d’Hannibal remontaient la vallée de la Durance pour tenter de mettre une roustasse à la Rome antique. Deux millénaires de chaos plus tard, ce sont à d’autres armées que les habitants de ce bout des Hautes-Alpes se trouvent funestement confrontés. Les électriciens à très haute tension, parangons assumés de la surconsommation énergétique, ont fini par s’intéresser au corridor durancien – pour le foutre en l’air. Les éléphants ont fait place aux bulldozers. Mais, tandis que les travaux de construction de ces nouvelles lignes THT continuent d’éventrer nos montagnes, de sympathiques et sportives formes d’intervention ont vu le jour sur les pylônes défigurant la vallée.

    #RTE (filiale d’#EDF), #électricité #saloperie #interconnexion #énergie_nucléaire

  • 60 ans après Rome, l’UE et le spectre de l’arbitraire
    https://www.mediapart.fr/journal/international/260317/60-ans-apres-rome-l-ue-et-le-spectre-de-l-arbitraire

    © Reuters Ces derniers mois, plusieurs juristes et politistes ont produit des analyses dénonçant des politiques européennes à la limite de la constitutionnalité. Les gestions de la crise des dettes souveraines et de celle des réfugiés sont pointées du doigt.

    #International

  • A #Rome, les 27 tentent de conjurer la fin annoncée de l’Europe
    https://www.mediapart.fr/journal/international/240317/rome-les-27-tentent-de-conjurer-la-fin-annoncee-de-l-europe

    L’Union européenne fête ses soixante ans à Rome, ce samedi, dans une ambiance crépusculaire. A-t-elle encore les moyens de sortir d’un statu quo qui la ronge de l’intérieur ?

    #International #Economie #Brexit #Crise #Jean-Claude_Juncker #Michel_Aglietta #populismes #Traité_de_Rome #UE

  • France : Formation de 300 prêtres catholiques au néo libéralisme par la famille mulliez La Croix - Claire Lesegretain -14/03/2017
    http://www.la-croix.com/Religion/Catholicisme/France/Les-fondateurs-dAuchan-forment-pretres-management-2017-03-14-1200831658

    " Des prêtres à l’école de l’économie mondiale

    Créées à l’initiative de membres de la famille Mulliez, fondatrice d’Auchan, les sessions « Chemins d’humanité » veulent former au management les prêtres et les aider à mieux comprendre les réalités économiques. Une cinquantaine de prêtres, parmi les 300 ayant bénéficié de cette formation, se retrouvent cette semaine à Rome pour en marquer le 20e anniversaire.
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    Ce dimanche soir d’octobre 2015, Sébastien Savarin, 44 ans, délaisse sa paroisse de Saint-Jean-Baptiste de Forges-en-Bray (Seine-Maritime) où il est curé de 29 communes, pour se rendre à Roissy. Tôt le lendemain, il doit s’envoler vers New York avec une quinzaine d’autres prêtres de divers diocèses de France, pour une semaine dense, intitulée « À la rencontre des changements de ce monde ».

    Le P. Savarin a achevé, il y a quelque mois, la formation « Chemins d’humanité », lancée en 1996 par André Mulliez, en lien avec Mgr Albert Rouet, alors responsable de la Commission sociale de l’Épiscopat (devenue le Conseil pour les affaires économiques, sociales et juridiques). Constatant la méconnaissance de nombreux prêtres de la vie de l’entreprise, le membre de cette grande famille d’entrepreneurs du Nord (Auchan, Leroy-Merlin, Decathlon, Flunch…) voulait aider ceux-ci « à mieux comprendre ce monde économique qui bouge » , selon Caroline Auriach, directrice de Chemins d’humanité.

    Une formation qui aide à « se poser les bonnes questions »
    Ainsi, pendant sa semaine new-yorkaise, la promotion 2015-2016 a rencontré l’ambassadeur de France auprès de l’ONU et visité une plate-forme de start-up, ainsi que la salle des marchés d’une grande banque française, « avec deux heures de discussions avec des traders », précise le P. Savarin.
    Parmi les techniques de management découvertes pendant ces dix-huit mois, le P. Savarin a pu expérimenter celle du diagramme d’affinités (pour organiser les idées émises par un groupe et les structurer par thèmes) avec des équipes de funérailles en difficulté.
    « Cela a permis de laisser émerger d’autres questions plus importantes et de les aborder sereinement » , raconte-t-il, considérant que ce parcours a « quelque chose d’évangélique », en tant qu’il « rappelle que le Christ a marché au milieu des hommes de son temps et invite à ne pas rester enfermer dans son presbytère ».

    Même relecture positive de la part du P. Pierre-Marie Leroy, curé de la paroisse Saint-Paul-en-Ternois (52 villages) et doyen des 8 paroisses du Ternois, dans le diocèse d’Arras, qui a bénéficié de Chemins d’humanité il y a dix ans. Cette formation aide, selon lui, « à poser les bonnes questions, à repérer les compétences, à mettre les bonnes personnes aux bons endroits et à trouver sa juste place, le tout dans une démarche très ecclésiale ».

    Des apprentissages mis en application
    Le P. Leroy sait de quoi il parle. En 2009, tout juste arrivé dans sa paroisse, il a dû mettre en place une équipe de bénévoles compétents pour faire vivre l’abbaye de Belval après le départ des cisterciennes. Aujourd’hui, l’abbaye sert d’entreprise de réinsertion (affinage de fromages, jardinage…) pour des personnes à la rue et de centre d’accueil pour des séminaires d’entreprises, tout en ayant gardé une boutique de produits religieux.

    Le P. Leroy est également vice-président de l’association d’aide aux sans-abri à Arras, Le petit âtre, qui compte une quarantaine de salariés. « Tout cela est né de ce que j’ai appris avec Chemins d’humanité » , insiste-t-il en rappelant sa formation initiale de travailleur social.
    Quant à Marc Fassier, prêtre du diocèse de Saint-Denis qui a suivi Chemins d’Humanité en 2011-2012, à l’âge de 33-34 ans, il reste marqué par sa semaine à New York. « Nous logions à Manhattan, lieu symbole de la mondialisation, un peu comme la Seine-Saint-Denis, s’amuse-t-il. Et nous plongions tour à tour dans l’univers du luxe, en rencontrant les directions de Cartier et de Ralph Lauren, et dans celui de la grande pauvreté, avec les franciscains du Bronx. »

    Des stages qui donnent « des clés de compréhension du monde »
    Actuellement prêtre aux Lilas, responsable diocésain de la formation et doctorant à l’Institut catholique de Paris, le P. Fassier raconte également ses stages d’immersion de quelques jours dans un centre de tri postal près d’Orly, au Conseil national du droit d’asile, au Conseil d’État et au tribunal administratif de Paris. Autant d’expériences qui, selon lui, donnent « d’autres clés de compréhension du monde ».
    « Cette formation n’apporte pas un savoir-faire, mais transforme en profondeur » , résume le prêtre des Lilas. Il en veut pour preuve sa thèse de doctorat sur « La place de l’Église dans les démocraties libérales » : un thème qu’il n’aurait pas choisi sans Chemins d’humanité.

    Les 20 ans de « Chemins d’humanité »
    Jusqu’à vendredi 17 mars, Chemins d’humanité fête ses 20 ans à Rome avec 45 prêtres et 45 hommes et femmes d’entreprises. En plus de visites pour s’immerger dans la réalité économique de la capitale italienne, les participants imagineront ensemble les coopérations de demain entre prêtres et laïcs et échangeront sur les enjeux ecclésiaux avec différents membres de la Curie.
    Cette formation aux réalités économiques, proposée à des prêtres volontaires, après accord de leur évêque, est financée par des entrepreneurs et une modeste participation des inscrits. En vingt ans, près de 300 prêtres, exerçant dans un diocèse de France, ont suivi le parcours de dix-huit mois en six modules de cinq jours.

    L’actuelle promotion, ayant commencé le parcours en novembre 2016, est composée de 13 prêtres : 3 du diocèse de Strasbourg, 3 de Metz, 2 de Cahors, et un de Pontoise, de Rouen, d’Évry, de Créteil et de Montpellier."

    Claire Lesegretain

    #mulliez #La_Croix #formation #néo_libéralisme #traders #Religion #Catholicisme #Chemins_d_humanité #réalités_économiques #prêtre

  • Sébastien Villemot : « Sortir de l’euro par la gauche, c’est possible ! »
    http://www.revue-ballast.fr/villemot-sortir-de-leuro-par-la-gauche

    Le nouveau « sommet du plan B » s’est tenu les 10 et 11 mars à Rome. Nous longeons un quai parisien, par une matinée pluvieuse comme en réservent les printemps mal dégrossis. On dépasse l’ambassade du Qatar, celle d’Afrique du Sud, l‘Église américaine, La Boudeuse amarrée près d’un pont. Nous voici presque arrivés au rendez-vous. Nous rencontrons Sébastien Villemot, économiste et spécialiste de la crise de la zone euro, pour un échange qui se veut d’abord de clarification et de vulgarisation. L’économie, surtout quand elle se fait « déconnomie » — selon le terme de Jacques Généreux —, passe pour inabordable : tâchons ici de nous porter en faux. Qu’est-ce vraiment qu’une dette publique ? Faut-il avoir peur d’une sortie de l’euro ? La gauche abandonne-t-elle ce sujet au Front national ? Quelles leçons tirer de la crise grecque ? Bref, ce « plan B » serait-il l’une des portes de sortie pour relancer la machine à penser la politique ?

    Il peut donc y avoir des raisons de gauche de sortir de l’euro, et une manière de gauche de penser la sortie…
    Oui, il y a en effet différentes manières d’envisager cette sortie. Tout dépend du projet politique qui est derrière : repli national ou refondation de l’Europe  ? L’idée du plan B, c’est d’imaginer une sortie coopérative, c’est-à-dire qui ne débouche pas sur de nouvelles guerres monétaires, avec des dévaluations compétitives de chacun des pays qui recommenceraient à s’affronter dans une logique néomercantiliste. Mais en même temps, on voit bien que l’euro tel qu’il existe n’empêche pas les dévaluations compétitives (elles prennent juste une forme différente, en forçant les salaires à la baisse) et qu’il favorise la montée des ressentiments nationaux et des extrêmes droites. Le statu quo n’est donc pas non plus une option : en un sens, l’euro est en train de tuer l’idéal européen  ! Le plan B, c’est penser un moment de rupture avec le carcan institutionnel, mais qui débouche sur une re-construction commune, tout en tenant compte de la diversité des situations nationales aux plans économique, social et institutionnel. Penser une sortie de gauche, ce n’est pas fouler aux pieds l’Europe, c’est justement rendre aux valeurs européennes leur vrai sens, en retrouvant les moyens de faire une politique enfin conforme à l’idéal de solidarité censé avoir présidé à sa création !

  • A #Rome, les gauches européennes cogitent sur l’« édifice branlant » de l’UE
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120317/rome-les-gauches-europeennes-cogitent-sur-l-edifice-branlant-de-l-ue

    Ce week-end se tenait à Rome le quatrième sommet du #plan_B. Cette initiative, lancée en septembre 2015 sous l’impulsion de #Jean-Luc_Mélenchon, est devenue le cercle de réflexion des gauches alternatives européennes pour reconstruire l’Union européenne. Si des divergences persistent, les interlocuteurs sont unanimes sur l’urgence de se mobiliser en cette année électorale 2017.

    #International #Traité_de_Rome #union_européenne

  • A Rome, #Jean-Luc_Mélenchon en tribun du peuple européen
    https://www.mediapart.fr/journal/international/120317/rome-jean-luc-melenchon-en-tribun-du-peuple-europeen

    Jean-Luc Mélenchon à Rome, samedi 11 mars © CG Le candidat de la #France insoumise participait samedi au quatrième sommet du #plan_B. L’occasion pour lui, en pleine campagne, de montrer que son projet – sortir des traités de gré ou de force – est partagé en #europe. À une quarantaine de jours du premier tour, Mélenchon estime qu’un vent favorable s’est levé.

    #International #France_insoumise #institutions #union_européenne

  • A Rome, Mélenchon creuse le sillon du « plan B » européen avec les gauches radicales

    Le candidat à la présidentielle participe samedi et dimanche à une réunion de la gauche radicale européenne. Il prône une sortie de l’Union si la renégociation des traités échoue.
    Jean-Luc Mélenchon a longtemps pensé que l’Europe serait au cœur de cette présidentielle. Même si le sujet n’est pas parvenu pour le moment à s’imposer dans la campagne, ce partisan du non au traité constitutionnel européen en 2005 compte bien saisir la tribune qui lui est offerte, samedi 11 mars, lors d’« un sommet du plan B » organisé à Rome. Une autre façon pour lui de célébrer les 60 ans du traité du même nom, à l’origine de la Communauté économique européenne (CEE).

    Celui qui n’a cessé de dénoncer ces dernières années « l’Europe austéritaire » a lui-même lancé ce processus en septembre 2015 lors de la Fête de L’Humanité. A l’époque, il vient de rompre avec Alexis Tsipras, le premier ministre grec issu du parti Syriza, coupable à ses yeux de n’avoir pas su instaurer un rapport de force avec l’Allemagne.
    Le député européen est alors soutenu par l’ex-ministre grec des finances Yanis Varoufakis – qui s’éloignera finalement de l’initiative –, par l’Allemand Oskar Lafontaine, ancien coprésident de Die Linke, ou encore par Zoe Konstantopoulou, alors présidente du Parlement grec, en rupture avec Syriza.

    « Protectionnisme solidaire »

    Samedi et dimanche, à Rome, cette quatrième rencontre réunira des participants principalement issus de la gauche radicale européenne la plus critique – les communistes français ne partagent par exemple pas cette démarche.

    Etaient cependant annoncés John McDonnel, un proche du leader du Parti travailliste britannique Jeremy Corbyn, Luigi De Magistris, maire de Naples et homme de gauche indépendant, ou Fabio Massimo Castaldo, député européen du Mouvement 5 étoiles italien. « C’est encore très démarrant, on se voit beaucoup car on a besoin de bien se comprendre, avait précisé M. Mélenchon, lundi, lors d’une conférence de presse. Il n’y aura pas qu’un plan B. Suivant les pays, le plan B ne sera pas le même. »

    Dans son programme, M. Mélenchon défend l’idée d’un « plan A » – « sortie concertée des traités européens » et « négociation d’autres règles » – et d’un « plan B » – « sortie des traités européens unilatérale par la France » – en cas d’échec de la première méthode.

    Le premier comporte la fin de l’indépendance de la Banque centrale européenne, la mise en place d’un « protectionnisme solidaire » ou encore une harmonisation fiscale et sociale.

    « L’Europe, on la change ou on la quitte »

    En cas d’accord, les Français seront consultés par référendum pour décider « souverainement de [leur] participation à l’Union européenne [UE] refondée ou de la sortie ». En cas d’échec, la seconde option consisterait notamment à stopper la contribution de la France au budget de l’UE et à mettre en place un contrôle des capitaux et des marchandises aux frontières nationales.

    « S’il n’y a pas de plan B, le plan A ne fonctionne pas, expliquait le candidat de La France insoumise en août 2016 au Monde. Ce qui me distingue d’autres courants de gauche, c’est que, pour moi, la nation est un levier de la bataille européenne. »

    Une démonstration qui ne convainc pas l’écologiste Pascal Durand, son collègue au Parlement européen, qui juge que c’est une sortie de l’UE qui ne dit pas son nom. « Son plan A n’existe pas, estime ce pro-européen. Mélenchon, ce n’est pas Zorro : ce qu’il demande n’est pas compatible avec les traités. On peut essayer de les renégocier mais pas de s’en affranchir tout seul. La seule façon d’y arriver, c’est de sortir de l’UE. »

    Au lendemain du Brexit britannique, en juin 2016, M. Mélenchon n’avait pas hésité à résumer sa pensée d’une formule provocatrice, inspirée d’un slogan de la droite dure : « L’Europe, on la change ou on la quitte. » Une approche qui marque une évolution par rapport à 2012, où il souhaitait « s’affranchir » du traité de Lisbonne pour « construire une autre Europe ».

    Se différencier de Benoît Hamon

    Désormais, l’ex-socialiste entend marquer sa différence, notamment avec Benoît Hamon, pourtant lui aussi « noniste » en 2005. C’est d’ailleurs le seul point que M. Mélenchon avait évoqué, le 26 février, après leur tête-à-tête pour expliquer l’échec de leurs discussions.

    Si l’objectif du candidat socialiste – « mettre l’austérité en minorité » en Europe – rejoint celui du fondateur du Parti de gauche, le chemin pour y parvenir diverge, comme il l’expliquait jeudi dans une interview au Monde. M. Hamon, lui, ne croit pas à la « menace » d’un plan B. « Je veux réussir à parler d’Europe sous une autre forme que celle d’un dangereux chiffon rouge qu’on agite dans tous les sens », critiquait-il.

    Ce partisan d’une Europe de la défense que M. Mélenchon fustige promeut « une assemblée parlementaire de la zone euro » qui aurait pour mission de « décider du budget de la zone euro, mais aussi des politiques d’harmonisation fiscale et sociale ».

    Une idée que son concurrent de La France insoumise a déjà étrillée dans une note de blog le 22 février, jugeant que M. Hamon ne faisait que reprendre une idée « cosmétique » de François Hollande. « Il ne s’agit donc pas de trouver de nouvelles formes d’apparence de l’Europe, mais de régler ses problèmes à la racine ! », écrivait-il.

    Raphaëlle Besse Desmoulières
    Journaliste au Monde

    #élections_présidentielles #union_européenne #promesses_électorales #plan_B

  • Comment devenir un athlète de la #mémoire - Le Temps
    https://www.letemps.ch/sciences/2017/03/08/devenir-un-athlete-memoire

    Comment muscler notre mémoire ? La question n’est pas neuve : il y a plus de 2000 ans, elle occupait déjà la civilisation gréco-romaine. Quatre siècles avant notre ère, une réponse efficace fut trouvée par un poète grec. A Rome, Cicéron la popularisa ensuite : pour exercer cette faculté de notre cerveau, recommande-t-il, il faut « choisir en pensée des lieux distincts, se former des images des choses que l’on veut retenir, puis ranger ces images dans les divers lieux. Alors l’ordre des lieux conserve l’ordre des choses ; les images rappellent les choses elles-mêmes. »

    Il s’agit, en somme, de bâtir votre « #palais_de_la_mémoire ». Imaginez une maison qui vous est très familière : ce sera votre « palais mental ». Déposez-y tous les éléments dont vous voulez vous souvenir, selon un parcours correspondant à l’ordre de mémorisation voulu. Ensuite, promenez-vous mentalement dans ce « palais » : vous y visualiserez ces souvenirs, là où vous les avez laissés.

    Le plus étonnant est que cette méthode antique reste une des techniques les plus efficaces, aujourd’hui encore, pour développer notre mémoire. Une étude publiée le 8 mars dans la revue Neuron dévoile ses bénéfices d’un entraînement par ce « palais de la mémoire » (ou « méthode des lieux »). Ce travail, fruit d’une collaboration entre l’Université Radboud (Pays-Bas), l’Université Stanford (Etats-Unis) et l’Institut Max-Planck de Psychiatrie (Allemagne), montre que doper sa capacité de mémorisation est accessible à tous.

    [...]

    Après l’entraînement par ce « palais de la mémoire », les réseaux de neurones activés lors de la mémorisation se mettent à ressembler aux réseaux de neurones activés chez des champions de la mémoire aguerris. C’est ce que montre l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf), qui mesure les flux sanguins dans le cerveau et permet d’évaluer – indirectement – l’activité cérébrale.

  • Première Sécession de la plèbe
    Formule générale de l’histoire de tous les peuples, appliquée à l’histoire du peuple romain
    Pierre-Simon Ballanche
    http://www.pontcerq.fr/livres/premiere-secession-de-la-plebe-de-pierre-simon-ballanche

    Il y a onze excellentes raisons de lire, et de défendre, et de parler de ce livre : Ballanche, Première Sécession de la plèbe. En voici neuf en vrac. (Et d’autres raisons, en plus des onze, n’existent pas encore ; mais ne manqueront pas d’exister un jour.)
    1) Ce que raconte Ballanche dans ce récit est peu connu. Or c’est la première Grève totale de l’Histoire. En 494 avant J.-C., à Rome, la plèbe s’en va, se retire sur une colline. Le Sénat, affolé, démuni, envoie des émissaires pour parlementer...
    2) Jacques Rancière s’était penché (le premier sans doute) sur ce texte oublié de Ballanche, en 1995 ; et sa lecture est un moment-clef de La Mésentente, un de ses livres les plus importants. Car il trouve dans le récit de Ballanche (par rapport aux sources antiques) un déplacement essentiel : il en va dans cette grève, pour les plébéiens enfuis, de leur existence même en tant que sujets politiques ; il en va de leur existence comme êtres parlants.
    3) Ce texte Première Sécession de la Plèbe n’a pas été réédité depuis sa parution en revue en 1829. Il était introuvable. Le voici !
    4) Quand Ballanche, à partir des sources antiques, en vient à faire le récit de la sécession de la plèbe romaine, c’est sur le fond de l’ébranlement révolutionnaire : la société tremble encore du choc de 1789, en 1829, et s’apprête, dans les mois qui viennent, à une secousse nouvelle. Ballanche est un conservateur, peut-être. Il va saluer Juillet 1830 où il reconnaît sa théorie, sa prophétie. Ballanche se fait le premier théoricien inattendu du plébéianisme.
    5) Ballanche est un écrivain méconnu : ami de Chateaubriand et de Madame Récamier, membre du cercle de l’Abbaye-aux-Bois. Or Ballanche ne fut pas sans influence sur tout la seconde génération romantique, qui le lut très attentivement et avec enthousiasme.
    6) Antoine Compagnon fait de Ballanche un « Antimoderne ». Lire Première sécession de la plèbe permet de comprendre ce que peut un antimoderne, alors.
    7) Ballanche a une plume qui ne manque pas de charme. Son récit est poétique, élégiaque, au début – il devient dramatique : et la troisième partie est un tel « drame » théâtral, qu’il est venu à l’idée de certains d’en faire très exactement un texte pour le théâtre. Il sera représenté. (Avis aux théâtreux dans tout le pays.)
    8) Dans l’histoire des idées, Ballanche fait le trait d’union, peu connu, entre Vico et Michelet. Voilà une descendance qu’il faudrait suivre attentivement...
    9) Ballanche introduit une distinction conceptuelle qui n’est pas sans intérêt sans doute : à une heure où l’on parle à nouveau, souvent, de « populisme », de « peuple », et où les journalistes s’activent à s’étonner, à expliquer, à prouver par allusions et relevés de « mots », que l’extrême-gauche c’est à peu près l’extrême-droite (... et qu’il faut défendre la « démocratie »), Ballanche remarque, très simplement, qu’il y a populeux (#peuple) et qu’il y a plebs (#plèbe).
    « Les Romains avaient les mots plebs et populus, que l’on confondait assez facilement à une époque où les institutions avaient changé, et où les mots étaient demeurés, ce qui arrive toujours. […] Quoi qu’il en soit, le peuple était l’ensemble de ceux qui avaient des droits dans la cité ; tant que les plébéiens furent sans droits, les patriciens seuls étaient le peuple. La célèbre maxime Salus populi suprema lex [...] reçut quelquefois des applications qui font frémir. » (Ballanche, Oeuvres, 1830, t. IV, p. 52-53) [p. 125-126]

    #grève #livre

  • 60e anniversaire du Traité de Rome : PRODI, BONINO, GOZI, BROK, GOULARD, LAMASSOURE, VERHOFSTADT, FRASSONI participeront parmi d’autres à la Convention de la Marche pour l’Europe
    https://www.uef.fr/60e-anniversaire-du-traite-de-rome-prodi-bonino-gozi-brok-goulard

    Des milliers de personnes venues de tout le continent sont attendues à Rome le 25 mars pour se joindre à la « Marche pour l’Europe » et témoigner de leur soutien à l’unité politique de l’Europe. La marche sera précédée par la Convention « L’Europe riposte : reconstruire une vision, regagner la confiance, relancer l’unité » au Centre de congrès Roma Eventi, sur la Piazza di Spagna, de 8h30 à 12h30. Parmi les intervenants confirmés : Romano Prodi ancien président de la Commission européenne et ancien président (...)

    #Europe

    / Communiqué

    #Communiqué
    « http://www.marchforeurope2017.eu/fr »
    « http://www.marchforeurope2017.eu/fr/programme »
    « http://www.marchforeurope2017.eu/programme »

    • Undocumented Germans? Diary of an EU citizen in the UK (22)

      In post-Brexit Britain, we may have a situation whereas UK-based EU nationals who don’t comply with the new requirements for staying in the UK and are unwilling or unable to go back their country of origin (there are plenty of reasons for that) may become subject to immigration detention and removal en masse. It is perhaps an extreme scenario, but it also have some positive transformative potential in it may help us to humanise undocumented migrants and understand on a more equal footing their circumstances and aspirations. It may also provide a reminder to our politicians in Brussels, Rome, Paris, Berlin, Madrid etc. that one day in a not too distant future their own citizens may face in Britain a similar treatment to the one the EU and its member states are inflicting on undocumented people now. And if this is the case, crying outrage and indignation and claiming moral high ground may not work.

      https://nandosigona.info/2017/03/29/undocumented-germans-diary-of-an-eu-citizen-in-the-uk-22

  • « La guerre est une force qui nous octroie du sens », de Chris Hedges (Actes sud) — Par Sébastien Lapaque
    http://www.monde-diplomatique.fr/2016/12/LAPAQUE/56945

    Il y a ceux qui prétendent faire la guerre sans l’aimer… et ceux qui ne l’aiment plus après l’avoir faite. Engagé sur le théâtre des opérations au Salvador, au Koweït, dans l’ancienne Yougoslavie, en Algérie et en Afghanistan, l’écrivain et reporter américain Chris Hedges ne portait pas d’armes. Cela ne l’a pas empêché de voir la mort de près et de revenir de ces campagnes avec une conviction énoncée dans ce livre publié aux États-Unis en 2002 et traduit aujourd’hui par Nancy Huston : « Pour servir la cause de la guerre, on démantèle notre univers moral. Et, une fois démantelé, il est presque impossible de le reconstituer. » Son plaidoyer pour la paix ne rejette pas la raison — et notamment l’ultima ratio regum dont parlaient les Anciens — ni ne met en question la nécessité de défendre ses amis contre ses ennemis. Cela ne l’empêche pas d’observer avec effroi que la guerre, aujourd’hui comme hier, peut faire office de stimulant destiné à « divertir une société au bord de la faillite ». Courageux et surprenant.

    Chris Hedges : «  La démocratie américaine n’est plus qu’une façade  »
    http://lemonde.fr/international/article/2017/01/03/chris-hedges-la-democratie-americaine-n-est-plus-qu-une-facade_5056866_3210.

    Par rapport à la guerre du Vietnam, comment la société américaine vit-elle la guerre en cours ?

    Le conflit au Vietnam était contenu là-bas, alors que celui qui est en cours se traduit par des actes de terrorisme sur le sol américain ou européen. L’autre différence, c’est qu’il n’y a plus de service militaire ni de conscription. La guerre actuelle est menée par les pauvres. Seule une assez petite partie de la population est touchée, contrairement à l’époque du Vietnam. Les gens n’ont pas vu leurs enfants partir ou leurs impôts augmenter. Il n’y a pas d’effet majeur, les Américains peuvent faire comme si la guerre n’existait pas. La preuve, c’est que la presse ne la couvre presque plus, et pas seulement pour des raisons économiques.

    (…)

    Trump va-t-il inaugurer une ère de repli sur soi et d’isolationnisme ?

    C’est ce qu’il dit, mais on verra. C’est le problème des empires : ils s’étendent au-delà de leurs capacités et finissent par s’écrouler de l’intérieur. Traversez les Etats-Unis : c’est une épave, une ruine. Allez à Cleveland, quittez le centre-ville, c’est le tiers-monde ! Pour survivre, l’empire doit alors rapatrier sur le territoire national ses forces répressives : notre police se militarise, s’équipe de drones, use de la force létale sans discernement. Nous déclinons, comme Rome, qui ne parvenait plus à mobiliser ses citoyens pour se défendre et a dû, à la fin de la république, faire appel à des mercenaires qui ont fini par désigner un empereur. Nous avons la même élite gouvernante corrompue et dévoyée. Notre démocratie n’est plus qu’une façade.

    via @opironet #conflit #guerre #États-Unis

  • New detention centres at the external EU borders

    Greece is building pre-removal detention facilities on the Aegean islands with the aim of accelerating the implementation of the EU-Turkey statement. These will be separate from the Reception and Identification Centres on the hotspots where newly arrived refugees and migrants are initially detained.
    The construction of pre-removal detention centres on the islands marks a shift away from previous efforts of the Greek authorities to transfer people from the hotspots to detention centres on the mainland. Greece currently has six pre-removal centres with a total of 5,215 places in #Amygdaleza, #Petrou_Ralli, Corinth, #Paranesti, #Xanthi and #Orestiada.

    According to the EU Coordinator for the implementation of the statement, the pre-removal detention centres on the islands would be a temporary solution to increase the number of returns to Turkey. On #Kos, a pre-removal detention centre has been established by a Ministerial Decision entering into force in February 2017 until the end of 2017. The costs of construction of the centre are estimated at €4.5 million. Reference has also been made to pre-removal centres in the remaining #hotspots, although an implementing legal instrument has yet to be issued.

    The expansion of detention practice to promote returns from EU border countries goes beyond Greece. At the end of 2016, Italy announced the re-opening of four Identification and Expulsion Centres (CIE) not currently operating. The government also requested the #CIE in #Rome, Torino, #Brindisi and #Caltanissetta to reserve 90 places each, specifically for Nigerian nationals.

    #détention_administrative #rétention #asile #migrations #réfugiés #Grèce #Italie #Turin #Corinthe #réfugiés #asile #migrations

    –-> peut-être utile pour des futures cartes...

  • Sujets imprévus, guerres civiles, points de rupture, Maurizio Lazzarato, CIP-IDF
    http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=8488

    Une lecture du livre de Davide Gallo Lassere, Contre la Loi Travail et son Monde. Argent, précarité et mouvements sociaux (Eterotopia-France, novembre 2016)

    Le beau livre de Davide me semble fournir une excellente occasion de discuter de ce que le colloque C17 qui s’était tenu à Rome à la mi-janvier avait appelé « les taches que doivent accomplir les communistes ». Je dis « beau » parce qu’il pose des questions pertinentes et je voudrais, plutôt que de rédiger une recension, instaurer un dialogue à partir de certaines réponses possibles à ces questions.

    Davide se demande comment il est possible qu’après une succession de victoires qui a culminé dans les années 70, on ait pu subir une défaite_stratégique comme celle que nous a infligée le néolibéralisme. J’ajouterais qu’il s’agit de comprendre aussi les raisons des défaites ultérieures - celle subie par les mobilisations contre la Loi Travail n’étant que la dernière d’une longue série.

    C’est justement des concepts de « travail » et de « production » que j’aimerais partir. En réalité, ces derniers ne peuvent être compris (et cela depuis la conquête des Amériques) indépendamment du travail des esclaves dans les colonies et du travail de reproduction des femmes [3]. Or c’est une chose que le marxisme a eu du mal à intégrer politiquement quand il ne l’a pas ignorée ; elle ne joue en tout cas aucun rôle dans sa théorie de la « valeur ».

    #livre #défaite_stratégique #néolibéralisme #Loi_Travail #travail #marxisme

    https://seenthis.net/messages/573555
    https://seenthis.net/messages/567050

  • MEDU - MAPPA INTERATTIVA

    http://esodi.mediciperidirittiumani.org

    Je ne connaissais pas (aussi ce lien : http://www.mediciperidirittiumani.org/en)

    cc @cdb_77

    EXODI is an interactive web map built upon testimonies of 1,000 migrants from sub-Saharan Africa that were collected in nearly three years of activity (2014-2016) by the operators and volunteers of Medici per i Diritti Umani/Doctors for Human Rights (MEDU).They are part of those 730 thousand men, women and children landed on Italian shores in the last 15 years, of which more than half in the last 32 months. The map describes in the simplest and detailed way the Migratory Routes from Sub-Saharan Countries to Italy, the difficulties, the violence, the tragedy and hopes encountered during the trip by the protagonists. This map is addressed to all those who want to understand and deepen the human experience marking our time. In this sense, EXODI is not only a map showing the stages and paths, as well as a report with data and statistics, but above all, a testimony that describes life stories. It is an interactive and in progress web map that will be periodically updated with new testimonies gathered from all those who will share the story of their own journey. The information was collected in Sicily (in the Centres of Special Reception for Asylum Seekers/CAS of Ragusa and in the Reception Centre for Asylum Seekers/CARA of Mineo) and in Rome (in informal reception centres and at Medu Psychè Centre for rehabilitation of victims of torture). Testimonials were also collected in Ventimiglia and Egypt, specifically in Aswan and Cairo. In all these places Medu’s work guarantees social and health support to migrants, first medical assistance as well as medical and psychological rehabilitation services for victims of torture and inhuman and degrading treatment. Through updated data EXODI aims also to describe the physical and mental consequences of the journey on the health of an entire generation of young Africans; a journey in which, as a witness said, “you are no longer considered as a human being”.

    #migrations #réfugiés #asile #circulations #itinéraires

  • Les pro-européens ripostent ! La marche pour l’Europe
    https://www.uef.fr/les-pro-europeens-ripostent-la-marche-pour-l-europe

    Le 25 mars 2017, des milliers de citoyens européens se réuniront à Rome pour marcher et demander une #Europe plus forte, plus unie et plus démocratique. Les Européens de tout le continent sont invités à participer à la plus grande manifestation pro-européenne, s’opposant aux clivages nationaux et montrant leur soutien au projet Européen. La Marche aura lieu en parallèle aux célébrations du 60e anniversaire de la Communauté économique européenne. Le 25 mars 2017, des milliers de personnes venant des (...)

    Europe

    / Communiqué

    #Communiqué
    « http://www.marchforeurope2017.eu/fr/why-we-march »
    « http://www.marchforeurope2017.eu/fr/participate »
    « http://www.marciaperleuropa2017.it »
    « http://www.marchforeurope2017.eu/fr/organisers/partners »
    « http://www.marchforeurope2017.eu/fr/academic-community-launches-appeal-in-support-to-the-march-for-eu »
    « http://www.marchforeurope2017.eu/fr »

  • L’historien Ali Farid Belkadi à Ouyahia : « Au nom de quelle morale l’Algérie céderait-elle les crânes des résistants à la France ? » - RipouxBlique des CumulardsVentrusGrosQ
    http://slisel.over-blog.com/2017/02/l-historien-ali-farid-belkadi-a-ouyahia-au-nom-de-quelle-morale-l-
    http://www.algeriepatriotique.com/sites/default/files/styles/282x211/public/field/image/Ouy.jpg?itok=klBlDw6N

    Ahmed Ouyahia, le conseiller du président Bouteflika, a suggéré dernièrement d’abandonner les crânes des résistants algériens entreposés à Paris. Il a clairement pris le parti des assaillants contre leurs victimes. Je suis convaincu, personnellement, qu’il aurait fait partie, au temps de Rome, de l’élite provinciale berbéro-kabyle romanisée. Cette fine fleur des provinces berbères d’antan, qui s’était dressée comme un seul homme contre la résistance de Jugurtha, n’était pas pour la déchéance de Rome ; elle faisait avec, attachée à ses commodités, à ses standings et à ses conforts, clans et castes, décorums obligent.

    Selon Ahmed Ouyahia, si les crânes des résistants algériens au Musée de l’Homme de Paris, en France, devaient être enterrés en Algérie, « ils seraient oubliés comme les millions d’autres martyrs. Mais si on les laissait dans leur boîte en France, cela leur rappellerait toujours les horreurs que la colonisation française a commises en Algérie ». On m’a dit la même chose pour les centaines de stèles d’El-Hofra (Constantine), que j’avais inventoriées au Musée du Louvre, il y a quelques années : « Ces stèles sont mieux sauvegardées en France. L’Algérie ne saura pas quoi en faire. Elles disparaîtront. » L’Algérie saura quoi en faire, qui garde dans ses musées de fortunées collections, insoupçonnées de nos foules indifférentes au passé fabuleux de leur pays. Un peuple est un organisme créé par le passé, disait quelqu’un.

    Mais venons-en aux ossements de nos héros qui sont retenus dans des boîtes à chaussures à six euros (le prix d’une canette de soda à la terrasse d’un café parisien), dans les armoires du principal muséum de l’ex-métropole coloniale.

    Selon Ahmed Ouyahia, « enterrer ces ossements à Alger, ce serait les vouer à l’oubli, comme les millions d’autres martyrs ». Mais, qui donc a négligé ces martyrs ? Si ce n’est la classe politique algérienne, les condisciples d’Ahmed Ouyahia, dont les préoccupations essentielles sont d’amonceler des biens licites et illicites, et qui agissent généralement de manière à ne pas froisser l’ancienne puissance coloniale ?

    A mon humble avis, Ahmed Ouyahia est un personnage politique au bout du rouleau, achevé politiquement. Il n’est pas mandaté par les Algériens pour exiger ou suggérer ceci ou cela dans cette affaire du Musée de l’Homme. Ahmed Ouyahia est apparu dans la chose publique non pas par quelque don infus de la providence, mais par le choix d’une carrière, comme on devient boulanger, maçon ou plombier après une solide instruction. Les idées, les sentiments du passé, ceux de la génération de Novembre qui déplaça les montagnes, qui ne sont pas éteints dans le cœur, l’esprit et l’âme de la plupart des Algériens, ne lui sont pas coutumiers. 

    Les traces indélébiles du siècle des années de braise, qui servirent de proue à tant d’insurrections, sont toujours vivaces dans l’hyper-mémoire des Algériens. Ahmed Ouyahia est la synthèse déclinée de jeunes loups d’antan, recyclés bon an mal an dans la horde assoiffée de pouvoir, qui pèse de tout son poids sur l’Algérie. Ces martyrs du Muséum, ce ne sont pas les têtes de momies égyptiennes ou phéniciennes ni les débris humains du temps de Rome. Ils ont des noms.

    Il parle d’abandonner à la France les crânes des résistants algériens détenus au Musée de l’Homme de Paris. Mais que faire des familles de ces résistants, qui ont été identifiées, dont celle du héros Mokhtar El-Titraoui, qui porte les références MNHN-HA-5944 ? Les familles sont là, vivantes et éprouvées par la situation barbare faite à leurs ancêtres.

    J’ai retrouvé quelques-unes de ces familles. Dont la descendante de Mokhtar El-Titraoui, Mme Metmoura Khedoudja, une vieille et honorable dame de plus de 90 ans, qui m’a accordé sa bénédiction, dont je conserve précieusement le témoignage audio et vidéo. Elle garde toujours en mémoire les évènements qui se sont produits lors de la décapitation de Mokhtar El-Titraoui.

    Voici son témoignage, héréditaire : « C’est ma grand-mère qui se prénommait Kheïra, dont Kouider El-Titraoui, le père du martyr Mokhtar était l’oncle paternel, qui m’a relaté ces évènements, en particulier la décapitation de Mokhtar El-Titraoui. Ces évènements sont connus de la famille depuis les années 1840. » Selon ce témoignage, Mokhtar El-Titraoui, le fils de Kouider, a été décapité pour son engagement dans la lutte de libération du pays. Sa tête qui avait été fixée sur une pique ou une baïonnette fut exposée sur la place du soukpour servir d’exemple à la population. Le père et le fils luttaient ensemble en Kabylie. Kouider El-Titraoui, rescapé de l’embuscade tendue par la soldatesque française, a dissimulé son identité afin de ne pas être reconnu par les Français et leurs supplétifs indigènes. Ensuite, le corps sans tête de Mokhtar El-Titraoui a été amené de Grande Kabylie jusqu’à sa région natale, à Boukhari. Sa vie durant, il avait formulé le vœu d’être inhumé à M’fatha, parmi les siens. Il sera enterré à Ben Khefir, dans un endroit appelé El-Faïdja, dans la tribu des M’fatḥa, selon Mme Matmoura Khedoudja, sa descendante. Sa famille a refusé qu’il soit enterré seul, à l’écart du caveau familial.

    Mokhtar El-Titraoui, un « Arabe » qui lutta aux côtés de ses frères kabyles, s’est marié en Kabylie et il aurait eu une fille avec une femme kabyle. Kouider, le père, repose dans sa terre natale dans la tribu des Ouled El-Boukhari, commune de M’fatḥa, daïra de Ksar El-Boukhari, wilaya de Médéa (ex-Titteri), aux côtés de ses ancêtres, dont son père, feu Sidi M’hamed Ben Farhat et sa mère Al-Aouniya (Témoignage vidéo du 25 mai 2013).

    Que fait Ahmed Ouyahia des souvenirs émouvants de cette noble famille de Chorfas, qui appartient aux Ahl Al-Beyt ? Que faire d’une autre famille, de Moussa El-Darkaoui, le saint de Djelfa, qui porte le n° MNHN-HA-594 au Muséum de Paris, dont les descendants sont également connus ?

    Un siècle avant les maquis de la guerre de Libération nationale, les mêmes populations des régions de Skikda, Sétif, Béjaïa, la Mitidja et d’ailleurs dans toute l’Algérie, dont les insoumis Touareg à l’ordre colonial, avaient déjà pris part à la lutte armée contre la colonisation française. Ce sont ces gens-là qui ont été décapités par les Français.

    J’ai tiré de l’ombre cet ensemble d’hommes et de mouvements dont l’importance est négligée et passée sous silence dans les livres algériens d’histoire tronqués et obsolètes. Les révoltes dans l’Algérie coloniale qui ont précédé la guerre de Libération 1954-1962, ne se résument pas seulement à la résistance d’Abdelkader dans l’Ouest algérien, jusqu’en 1847, ni à la révolte de Mohamed et Boumezrag Mokrani en Kabylie, de mars à octobre 1871.

    De quel droit l’Algérie vertueuse et probe céderait-elle ces ossements aux Français ? Au nom de quelle morale et de quelles valeurs universelles ?

    La France à travers ses musées a adhéré à la résolution qui a été adoptée par l’Assemblée générale de l’ONU, le 13 septembre 2007. Celle-ci enjoint aux Etats (barbares européens), dans ses articles 11 et 12, d’accorder réparation aux peuples autochtones. L’article 12 précise que « les Etats veillent à permettre l’accès aux objets de culte et aux restes humains en leur possession et/ou leur rapatriement, par le biais de mécanismes justes, transparents et efficaces mis au point en concertation avec les peuples autochtones concernés ».

    Le code de déontologie de l’Icom, le Conseil international des musées, aboutissement de six années de révisions, a été formellement approuvé lors la 21e Assemblée générale à Séoul, en octobre 2004. Il a largement abordé cette question de ce qui est encore pudiquement appelé « le matériel culturel et sensible ». Un certain nombre de principes ont été fixés pour favoriser les retours des restes humains éparpillés dans les musées à travers le monde. Les Africains, dont les Algériens, détiennent-ils des cadavres d’hommes blancs dans leurs armoires ?

    La France a adhéré à cette résolution internationale. De nombreux pays ont déjà répondu favorablement à ces demandes. La France ne bouge pas. Sauf en ce qui concerne les restes maoris, qui ont été retournés au peuple aborigène de la Nouvelle-Zélande.

    Ahmed Ouyahia voudrait que la France continue de garder les ossements de nos martyrs dans une armoire, à la manière des assiettes de Limoges qui sont soigneusement rangées dans les dessertes des salles à manger. Ahmed Ouyahia rajoute : « Je me demande pourquoi cette question des crânes a été soulevée il y a deux années. » Il est mal informé. La question des crânes a été soulevée par moi dès le mois de mars 2011. J’ai donc la prétention de connaître cette affaire sensible, pour l’avoir entretenue durant des années. J’ai mis trois années pour écrire mon livre, Boubaghla, le sultan à la mule grise, la résistance des Chorfas, paru à la fin de l’année 2014, qui éclaircit un pan obscur de l’histoire algérienne contemporaine, resté dans l’ombre. Je n’ai jamais baissé les bras dans cette affaire.

    Ahmed Ouyahia peut formuler une demande de prêt de ces têtes au Muséum de Paris. Le prêt de ces têtes peut durer de quelques jours à plusieurs semaines. Cela ne devrait pas poser de problèmes ; c’est relativement simple s’agissant de prêt pour exposition et non pas de prêts scientifiques. Il suffit de préciser les dates d’exposition, le lieu, la liste complète des spécimens sollicités, les conditions de présentation et de conservation…

    Afin que les Algériens puissent admirer leurs héros, les priser temporairement et se souvenir de leurs luttes, avant leur retour définitif vers leurs boîtes en carton à la métropole française démocratique et républicaine. Il suffit de retourner un questionnaire au Muséum de Paris à compléter par l’emprunteur. Les frais d’emballage et de transport vers Alger étant assurés par les équipes professionnelles de Musée de Paris.

    Les forums inspirés de la déclaration d’Ouyahia parlent de simple dérision de sa part. Il se serait donc exprimé par moquerie ou plaisanterie, allusivement. On ne plaisante pas ainsi sur le sort malheureux de nos héros, morts les armes à la main et décapités, dont les têtes ont été expédiées à Paris dans des tonneaux, avant de finir dans des boîtes en carton à 6 euros.

    Selon Ahmed Ouyahia, le conseiller du président Bouteflika, « l’Etat algérien ne veut toujours pas se positionner officiellement sur ce dossier ». Hélas !, il n’a rien compris. Il ne s’agit pas de se positionner sur ce dossier. Il s’agit de défendre officiellement la mémoire collective des Algériens. Ces têtes du muséum, qui appartiennent à des martyrs de la lutte de Libération nationale, font partie du factum national, elles méritent leur belle part de commémoration, ainsi que la reconnaissance impérissable de la nation algérienne.

    La dette envers ces martyrs vaut bien plus que les protocoles habiles et les décorums ministériels.

    Ali Farid Belkadi
    Historien, anthropologue, auteur notamment de Boubaghla le sultan à la mule grise. La résistance des Chorfas, éditions Thala, Alger.

    http://www.algeriepatriotique.com

  • Un film de la BBC confirme les exécutions extrajudiciaires au nom de la protection de la nature
    http://us1.campaign-archive2.com/?u=b14580b05b832fb959c4ee444&id=6efefb0009&e=468928f47b

    Vous le savez peut-être déjà : la campagne de Survival pour un nouveau modèle de défense de l’environnement s’oppose farouchement au terrible coût humain de la protection militarisée de la nature — à travers le monde, des personnes #autochtones sont arrêtées, frappées, torturées et tuées au nom de la protection de la nature.

    Le parc national de #Kaziranga en #Inde est l’exemple le plus tristement célèbre de ce phénomène inhumain... Au moins cinquante personnes ont été tuées au cours des trois dernières années, y compris des autochtones innocents.

    Les organisations de #protection_de_la_nature sont complices de cette violation des droits de l’homme ; elles forment les gardes forestiers, leur fournissent de l’équipement et ne condamnent jamais la violence. Mais les exécutions extrajudiciaires sont inacceptables — quelles que soient les circonstances : le droit international et les directives de l’ONU sont très claires à ce sujet.

    Alertée par notre travail, la BBC a enquêté. Voici ce que les journalistes ont découvert...

    #meurtres #terres

  • Italy curtails appeal rights and expands rebranded detention centres

    On 10 February, the Italian Council of Ministers adopted a law that foresees the acceleration of asylum procedures and returns, following heavily criticised plans set out in the second half of 2016. The Decree Law is only provisionally binding until it is voted on in the Parliament.

    The new law creates specialised immigration chambers to hear asylum appeals. These chambers are established in 14 courts (Bari, Bologna, Brescia, Cagliari, Catania, Catanzaro, Florence, Lecce, Milan, Palermo, Rome, Naples, Torino and Venice), and are competent to decide on asylum appeal cases under a single judge. The reform also limits the possibility to be heard in such appeals: asylum appeal procedures are to be accelerated, as a decision by the specialised chamber must be taken within four months instead of six, and the decision can no longer be appealed to the Court of Appeal.

    http://www.ecre.org/italy-curtails-appeal-rights-and-expands-rebranded-detention-centres
    #asile #migrations #réfugiés #Italie #renvois #expulsions #procédures_accélérées #procédure_d'asile #loi #législation #réforme #recours

  • Réunion de nouvel an de l’UEF-Rhône-Alpes
    https://www.uef.fr/reunion-de-nouvel-an-de-l-uef-rhone-alpes

    La section Rhône-Alpes de notre mouvement a ténu le 24 janvier dernier une réunion de nouvel an sous la forme d’un « pot de reprise de carte » suivi d’une réunion de son Comité directeur. La soirée a commencé par le traditionnel pot de « Nouvel An » auquel ont participé près de 20 personnes. Jean-Francis Billion, président de la section, a commenté l’actualité en ce début d’année et les points importants à venir dont la célébration du 60e anniversaire du Traité de Rome le 25 mars prochain. En outre, les (...)

    #Régions

    / #Auvergne-Rhône-Alpes

    https://www.uef.fr/IMG/pdf/24.01.17-cr-codir-uef-ra.pdf?410/78df2b3f0dcfbba73bf1292c8206ff245e8666e0
    https://www.uef.fr/IMG/pdf/240117-rapport-uef-ra-2016.pdf?411/4291a14cbfc5197551e8594c4cc587fb684dc192

  • Ivan Shadr, sculpteur et chantre de la Révolution russe | Actualités russes
    http://fr.rbth.com/art/histoire/2017/02/11/ivan-shadr-sculpteur-et-chantre-de-la-revolution-russe_700093

    Ivan Shadr (1887–1941), fils de paysan d’une bourgade de l’Oural située à 2 000 kilomètres à l’est de Moscou, est arrivé à pied à Saint-Pétersbourg à 20 ans. De toute la gamme de ses talents – son chant de rue a été apprécié par le metteur en scène du théâtre Alexandra Mikhaïl Darski et ses dessins étaient prisés par le grand Ilia Répine –, ce fils de menuisier a choisi la sculpture. Diplômé de l’École de Nicolas Roerich à Saint-Pétersbourg, il fait un stage à l’Académie de la Grande Chaumière chez Rodin et à l’Académie des beaux-arts de Rome. Il revient ensuite en Russie pour devenir le chantre de la Révolution.

    #urss #ex-urss #soviétisme #union_soviétique #art #sculpture