city:roubaix

  • Derrière une série d’attaques informatiques très puissantes, un réseau d’objets connectés piratés

    http://www.lemonde.fr/pixels/article/2016/09/26/derriere-une-serie-d-attaques-informatiques-tres-puissantes-un-reseau-d-obje

    Or, l’attaque qui a visé le site de Brian Krebs a été estimée à 620 Gbps, ce qui en fait l’une des plus importantes de l’histoire d’Internet. Le site a été rendu totalement inaccessible, malgé le système de protection dont il bénéficiait, mis en place par une filiale du géant d’Internet Akamaï. Le site est revenu en ligne épisodiquement durant les deux jours suivants, avant qu’Akamaï ne jette l’éponge, expliquant qu’il pouvait protéger le site, mais que cela aurait un coût – près de 200 000 dollars à l’année – une somme que M. Krebs ne pouvait pas payer. Google lui a alors proposé de fournir gracieusement son propre système de protection contre ce type d’attaque – le site de M. Krebs est depuis normalement accessible.

    Coïncidence ? Le 22 septembre également, l’hébergeur et fournisseur d’accès français OVH était également victime d’une tentative de blocage massive – une série de 26 attaques simultanées de plus de 100 Gbps, affirme Octave Klaba, le PDG de l’entreprise sise à Roubaix. L’attaque a occasionné des dysfonctionnements temporaires sur le réseau d’OVH.

    La particularité des attaques ayant eu lieu la semaine dernière, et qui leur aurait permis d’atteindre ces débits inédits, est qu’il s’agit d’un botnet non pas composé d’ordinateurs, mais de machines beaucoup plus simples – et notamment de caméras de surveillance. M. Klaba explique que son entreprise a repéré 145 607 caméras qui semblaient faire partie du réseau.

    De nombreux spécialistes affirment depuis des années que « l’Internet des objets » représente une menace importante – non pas à cause des objets en tant que tels, mais parce que de très nombreux modèles d’objets connectés vendus dans le commerce sont insuffisament protégés et donc aisément piratables. Contrairement aux ordinateurs ou aux smartphones, ils ne bénéficient que rarement de mises à jour régulières, et restent connectés en permanence à Internet ; ce qui en fait des cibles idéales pour des personnes cherchant à créer des botnets de grande envergure.

    #Internet_des_objets

  • On peut désormais récupérer ses courses au Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/47095/article/2016-09-19/peut-desormais-recuperer-ses-courses-au-grand-mix

    Comme la Condition publique de Roubaix, la salle de concert vient de s’associer à LeCourtCircuit, une société qui permet d’acheter en ligne des produits locaux.
    Par Jean-François Rebischung | Publié le 19/09/2016

    Trois jeudis par mois, les abonnés au site courtcircuit.fr seront invités à retirer leurs courses dans les bureaux du Grand Mix, rue Saint-Jacques.

    Les premiers clients sont attendus le 22 septembre. Car désormais, chaque jeudi, entre 18 h et 20 h, le Grand Mix sera aussi un point de retrait pour les abonnés au site internet lecourtcircuit.fr. Ce dernier propose la livraison hebdomadaire dans plusieurs points de retraits installés dans la région, de produits locaux tels que des légumes, des fruits, de la viande, des laitages ou encore du pain. Le principe est simple : on s’inscrit, on choisit son point de retrait, on commande, on paye et puis il suffit de se rendre au rendez-vous à la bonne heure.

    Lille compte deux points, Roubaix, un, Tourcoing a désormais le sien grâce au Grand Mix. C’est le treizième de la région. Et comme à chaque fois, la société promet de faire appel aux producteurs du secteur. « Il y a une offre à valoriser, souligne Jimmy Devemy, l’un des trois créateurs de la société. Et manger local, c’est possible ! »

    C’est aussi bon pour l’environnement, et c’est ce qu’a retenu le Grand Mix. Maeva Justice est chargée des projets européens pour la salle, qui vient de décrocher avec d’autres ainsi qu’avec des festivals le financement d’un chantier baptisé « Durabilité et écologie dans le secteur de la musique et de ses opérateurs ». Une salle de concert peut-elle s’inscrire dans un projet de développement durable ? « C’est un projet d’échange de bonnes pratiques », résume Maeva Justice, qui explique qu’une salle peut par exemple travailler sur les économies d’énergie, mais qu’il faut « aussi rendre les choses visibles pour le public ». D’où le partenariat avec LeCourtCircuit...

    Un partenariat que la salle adapte à son fonctionnement. Trois fois par mois, les clients de LeCourtCircuit seront invités à venir chercher leurs courses rue Saint-Jacques, là où la salle a ses bureaux. Pour le quatrième, ils seront conviés place Notre-Dame, là où ont lieu les concerts lors des soirées Afterwork auxquelles sera associée Sacavin, une autre société lilloise fonctionnement sur le même principe que LeCourtCircuit, mais pour proposer des sélections de vins.

  • L’autodestruction du Parti socialiste, par Rémi Lefebvre
    https://mensuel.framapad.org/p/diploPS
    (je publie ici cette critique interne au PS in extenso, si cela pose pb, je modifierais)

    Subjugué par les dogmes du « marché libre » et rivé aux consignes de Bruxelles, le président François Hollande s’obstine à imposer le démantèlement du code du #travail, faute de lutter efficacement contre le #chômage. Comme une majorité de syndicats, de Français et de parlementaires rechignent, il tente un passage en force, au mépris mêjme de toute logique électorale.

    Pour le Parti socialiste (#PS) français, l’heure du bilan approche. Rarement un parti aura été aussi rapidement abîmé par son passage aux affaires. En 2012, il tenait l’ensemble des pouvoirs entre ses mains. Quatre ans plus tard, il a perdu un nombre considérable d’élus et, à moins d’un an de l’élection présidentielle, la cause paraît entendue : M. François Hollande, qui se prépare à l’évidence à solliciter le renouvellement de son mandat, n’est même pas assuré de figurer au second tour. L’impopularité du président comme celle de son premier ministre battent des records historiques.

    Les défaites à toutes les élections intermédiaires n’ont en rien arrêté la fuite en avant libérale dont la « #loi_travail » marque l’apogée. Malgré la timide embellie de l’emploi, qui servira sans doute de justification à la candidature de M. Hollande, la politique de l’offre (1) engagée dès l’automne 2012 ne produit toujours pas de résultats. Pour valoriser l’action du gouvernement, que le peuple de gauche désavoue massivement, le PS reprend mot pour mot les éléments de langage de la droite en 2012 : la nécessité de la « #réforme » s’est imposée pour « préserver le modèle social français ». « La politique de l’offre n’est ni de droite ni de gauche : elle est nécessaire », a pu déclarer M. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement (2). Désormais, l’aversion suscitée dépasse de très loin les franges de la gauche radicale et la déception que provoque immanquablement l’exercice « réformiste » du pouvoir. Comment comprendre ce qui s’apparente à une autodestruction ?

    Se dirige-t-on vers la fin du PS ? Quelle rationalité électorale poursuivent les élites socialistes, par ailleurs si « raisonnables » ?
    Si leur stratégie apparaît incertaine, elle dérive d’un postulat qui fonde la cohérence et la constance du gouvernement : la politique menée, aussi suicidaire qu’elle puisse paraître, n’est pas négociable. Elle découle dans une large mesure de contraintes européennes que M. Hollande, contrairement à ce qu’il avait annoncé durant la campagne de 2012, n’a pas renégociées. Les choix idéologiques sont si marqués qu’ils prennent le pas sur les intérêts électoraux du parti. Dès lors qu’aucune inflexion n’est envisageable et que le PS n’a plus la base électorale de sa politique, il est condamné à fabriquer un improbable électorat de substitution, au centre gauche, et compte s’appuyer sur la prochaine élection présidentielle pour le faire émerger.

    Jusqu’à présent, le PS appartenait à ce type de parti que le politiste italien Angelo Panebianco a appelé « électoral-professionnel » (3), c’est-à-dire voué à un seul objectif : la maximisation des performances électorales. Entre 2002 et 2012, il est devenu un parti de professionnels de la politique locale — élus et collaborateurs d’élus (4). En 2012, quand il accède au pouvoir national, il dirige la quasi-totalité des régions, 60 % des départements, les deux tiers des villes et même, pour la première fois de son histoire, le Sénat. Quatre ans plus tard, la machine électorale est dévastée. Au cours des vingt-deux législatives partielles qui ont eu lieu dans cet intervalle, le PS a été éliminé dès le premier tour dans la moitié des circonscriptions où il présentait un candidat (5).

    Après avoir fait prospérer le socialisme municipal dans des proportions jamais atteintes, M. Hollande, lui-même ancien président du conseil général de la Corrèze, en est devenu le fossoyeur. En 2014, son parti a perdu 162 villes de plus de 9 000 habitants — un record pour des élections municipales. Il ne dirige plus que cinq régions et vingt-six départements. Le « parti des élus » a été sacrifié sur l’autel d’une politique de #compétitivité aussi inefficace qu’impopulaire. Repliés sur leurs fiefs locaux depuis 2002, les notables socialistes se sont peu à peu désintéressés des débats idéologiques nationaux. Tétanisés par les défaites, ils semblent attendre que le cycle du pouvoir se referme pour retrouver une opposition qui fut jadis confortable.
    Ces échecs électoraux massifs et répétés ont eu des effets considérables sur l’organisation partisane. L’armature du PS se désagrège dans ses profondeurs territoriales. Les assistants, collaborateurs d’élus et permanents ont été victimes de ce qui s’apparente à des plans de licenciement successifs, alors qu’ils exercent souvent des responsabilités essentielles dans l’appareil, à la direction des sections ou des fédérations. Certaines fédérations sont en cessation de paiement. L’historique fédération du Nord a perdu depuis 2012 de nombreuses villes (Roubaix, Tourcoing, Dunkerque, Maubeuge, la communauté urbaine de Lille…), le département, la région et la moitié de ses militants. Pour résorber une dette de 1 million d’euros, la direction fédérale a dû se résoudre à vendre une partie de son siège.

    La « loi travail » piétine le congrès

    Enfin, le parti dans son ensemble connaît une hémorragie de militants sans précédent. Les renouvellements de cartes au 1er décembre 2014 ne dépassaient pas 60 000 adhérents, soit largement 50 000 de moins qu’en 2012 . Le phénomène va bien au-delà des habituels flux et reflux liés à l’exercice du pouvoir.

    À quoi bon demeurer dans un parti exsangue et dévitalisé, qui n’a plus son mot à dire ? Le premier secrétaire, M. Jean-Christophe Cambadélis, donne un peu mieux le change que son prédécesseur, M. Harlem Désir, d’une remarquable passivité ; mais la démocratie interne est inexistante. Le président de la République estime n’avoir pas de comptes à rendre à un parti dont il n’a pas tiré son investiture, puisqu’il doit sa candidature à une primaire ouverte. Les résultats du congrès de Poitiers, en juin 2015, ont été complètement ignorés, alors qu’ils étaient censés définir la ligne politique du parti. Dans la motion majoritaire, dont M. Cambadélis était le premier signataire, une position par anticipation sur la loi El Khomri avait été prise. On y lit : « Il faut rétablir la #hiérarchie_des_normes : la loi est plus forte que l’accord collectif, et lui-même s’impose au contrat de travail. » Soit l’exact inverse de la proposition que le gouvernement s’acharne à défendre. S’appuyant sur le socle de légitimité du congrès, un rapport demandant une réorientation de la politique gouvernementale a été adopté par le bureau national à une très large majorité en juillet 2015. Il a été balayé d’un revers de main par le premier ministre Manuel Valls, qui n’a cessé, depuis, de radicaliser sa ligne sociale-libérale. La « loi travail », qui ne faisait pas partie des engagements de 2012, n’a jamais été discutée au PS ; elle n’a fait l’objet d’aucun vote du bureau politique. La direction du parti a même renoncé à produire un programme en vue de l’élection présidentielle. Mieux vaut orienter le futur candidat à l’aide de « cahiers » que formuler un programme qu’il n’appliquera pas : c’est, en substance, ce que le premier secrétaire a expliqué lors du conseil national du 6 février 2016.

    Comme le parti n’assure plus son rôle de régulation des différends et de production d’un point de vue commun, les débats se sont déplacés dans l’arène parlementaire, où les députés frondeurs organisent une résistance très médiatisée, mais jusqu’ici marginale. Un cap a été franchi avec leur tentative de déposer une motion de censure contre le gouvernement lors du débat sur la « loi travail », en mai 2016. Si beaucoup de députés socialistes désapprouvent sans doute la politique du gouvernement, la plupart d’entre eux, par résignation ou manque de courage, ne souhaitent pas affaiblir le président de la République, pensant que leur sort électoral dépend du sien. L’approche de la débâcle finale n’y change rien : fatalisme et #présidentialisme font leur œuvre.

    Reconnaissant que le PS est au bout d’un cycle, le premier secrétaire prône désormais son « dépassement » autour de la Belle Alliance populaire, fédération de la « gauche de transformation » regroupant associatifs, syndicalistes, intellectuels et partenaires du PS. Il s’agit de s’adresser au peuple de gauche « au-delà des appareils radicalisés contre le PS ». Lors du lancement de cette initiative, le 13 avril, M. Cambadélis s’affichait aux côtés de MM. Jean-Vincent Placé et Jean-Luc Bennahmias (6), ainsi que de responsables du Parti radical. Même M. Robert Hue, habituelle caution communiste du PS, a refusé de participer à ce replâtrage.

    La destruction du parti apparaît comme une stratégie délibérée de M. Valls, qui, avec un cynisme à peine contenu, se projette au-delà de la débâcle à venir. Le premier ministre s’emploie à créer les conditions d’une candidature de M. Hollande, vouée à l’échec, et à entériner le schisme entre « deux gauches irréconciliables (7) ». Fortement minoritaire lors de la primaire de 2011 (8), il cherche à liquider le « vieux parti », comme l’un de ses modèles, M. Anthony Blair, l’avait fait avec le Labour au Royaume-Uni, pour réinitialiser le jeu politique au centre. Selon lui, plus le parti sera dévasté, plus son œuvre aura de chances de réussir. Il est désormais débordé sur sa droite par le ministre de l’économie Emmanuel Macron, qui adopte la même stratégie hors du PS et cherche la surenchère dans la « transgression » des marqueurs politiques de gauche.

    La stratégie de M. Hollande apparaît plus obscure et incertaine. Il semble miser sur les dernières chances de réélection que lui laissent la progression du Front national (FN) et la désunion de la droite, qui s’est lancée dans l’aventure d’une primaire ouverte peu conforme à sa culture politique. L’une des lois de la Ve République est peut-être que le président doit tout sacrifier à l’essentiel, c’est-à-dire sa réélection, quel qu’en soit le prix pour son parti. M. Hollande ne peut plus jouer désormais que sur les ressources de sa fonction.

    Il cherche d’abord à sécuriser sa candidature. Les partisans d’une primaire ont voulu l’entraîner dans cette procédure pour sortir de l’impasse à gauche (9). Le PS a dans un premier temps adopté une position attentiste, avant d’en accepter le principe, mais en excluant tout préalable afin de mieux en compromettre le déclenchement. Après quelques hésitations, communistes et écologistes ont finalement refusé de s’engager dans une démarche qui pourrait les contraindre à soutenir M. Hollande s’il en sortait victorieux. Au terme de ce jeu de poker menteur, les socialistes peuvent pérorer : « Pour le moment, le seul parti qui se bat pour une primaire, c’est le Parti socialiste », déclare ainsi M. Christophe Borgel, secrétaire national chargé des élections (10). M. Cambadélis a envisagé un temps de convoquer un congrès extraordinaire pour modifier les statuts et dispenser M. Hollande de participer à une telle procédure, avant de changer d’avis et de convaincre le président en exercice d’accepter une primaire (conseil national du 18 juin). Comment interpréter ce revirement ? Distancé par la droite et l’extrême droite dans les sondages, rattrapé voire dépassé à gauche par M. Jean-Luc Mélenchon, M. Hollande ne peut espérer retrouver une certaine légitimité qu’en obtenant sa désignation par cette procédure. Il prend de court ses opposants « frondeurs », qui peineront peut-être à désigner un candidat commun. Toujours tacticien plutôt que stratège, le chef de l’État espère sans doute aussi que les électeurs de gauche se détournent de la primaire, limitée aux partis soutenant le gouvernement, ce qui permettrait une surreprésentation des plus légitimistes pouvant lui être encore favorables. D’autant plus que le PS, faute de temps et de moyens militants, sera sans doute dans l’incapacité d’ouvrir autant de bureaux de vote qu’en 2011.

    Les gardiens de la République

    Monsieur Hollande cherche à empêcher la dispersion des candidatures à gauche au premier tour. Il s’est employé à diviser les écologistes, avec un succès certain. La nomination au gouvernement de trois ministres écologistes en janvier 2016 a rempli son office. L’explosion du groupe parlementaire Europe Écologie - Les Verts (EELV) à l’Assemblée nationale en mai a mis encore un peu plus à mal l’hypothèse d’une candidature de Mme Cécile Duflot.
    Enfin, le président peut compter sur la #droitisation du jeu politique, à laquelle il a lui-même largement contribué, mais qui peut le déplacer sur la gauche dans les mois qui viennent. L’action du gouvernement a déporté le centre de gravité du pensable et du dicible vers la droite, comme en témoigne la réécriture de la « loi travail » au Sénat.

    Le président escompte que la surenchère libérale à laquelle donne lieu la primaire des Républicains, pleinement décomplexés (suppression de l’impôt sur la fortune et des trente-cinq heures, réduction massive du nombre de fonctionnaires…), réinstalle le clivage gauche-droite. Une victoire de M. Nicolas Sarkozy à la primaire serait très favorable à M. Hollande. Le PS entonne déjà le refrain des élections législatives de 1986 : « Au secours, la droite revient ! » « Les Français vont enfin comparer », s’écrie M. Le Foll. Le discours convenu sur le « tripartisme », avec la qualification annoncée de la présidente du FN, Mme Marine Le Pen, au second tour de la présidentielle, permet déjà aux dirigeants socialistes de se positionner comme les gardiens de la République. Interrogé par Les Échos (13 juin 2016) sur la stratégie de rassemblement de la gauche d’ici à l’élection, M. Jean-Marie Le Guen, secrétaire d’État aux relations avec le Parlement (11), croit en la capacité de rassemblement au centre gauche de M. Hollande : « Avec la tripolarisation, la présidentielle et les législatives de 2017 n’auront rien à voir avec les élections précédentes. Selon toute vraisemblance, le candidat du camp républicain, de gauche ou de droite, aura besoin d’aller chercher les électeurs de l’autre bord pour l’emporter au second tour face à Marine Le Pen. Pour moi, celui qui l’emportera au premier tour sera celui qui proposera la bonne formule de rassemblement pour le second. Ma conviction, c’est que la gravité de la situation ne permettra pas de jouer au jeu des postures traditionnelles. Aujourd’hui, c’est l’emphase, l’hystérie, le déni de la réalité. Mais tout cela va se dissoudre devant la réalité. »

    Si irréaliste que cela puisse paraître, le PS n’a donc pas encore complètement renoncé à l’idée d’une victoire en 2017. M. Mélenchon fait quant à lui le même calcul qu’en 2012 : passer devant le candidat du PS au premier tour pour lui retirer sa rente de position dominante et le « pasokiser » — c’est-à-dire le marginaliser, comme le Parti socialiste grec, en lui retirant son monopole de parti à vocation majoritaire à gauche. Mais, dans cette hypothèse, désormais plus crédible qu’il y a quatre ans, une victoire relative suffira-t-elle à passer le cap du premier tour ?

    C’est à une recomposition de grande ampleur que doit s’atteler la gauche, au-delà de ses corporatismes d’appareil mortifères. Les socialistes les plus progressistes pourraient y contribuer ; à moins qu’ils soient aspirés dans le jeu politicien et le cycle des défaites « refondatrices » au PS. Déjà, Mme Martine Aubry et les frondeurs enjambent la défaite à venir et préparent le futur congrès. Le PS est peut-être à l’agonie ; mais il a démontré au cours de sa longue histoire (le cas de la défaite cuisante de 1993 effacée dès 1997 est exemplaire) une capacité de résilience qui fonde sa longévité historique.

    (1) Politique libérale consistant à tenter de relancer l’activité économique en multipliant les avantages offerts aux entreprises.
    (2) Les Échos, Paris, 17 janvier 2014.
    (3) Angelo Panebianco, Political Parties : Organization and Power, Cambridge University Press, 1988.
    (4) Lire Rémi Lefebvre, « Faire de la politique ou vivre de la politique ? », Le Monde diplomatique, octobre 2009.
    (5) Le Monde, 13 juin 2016.
    (6) M. Placé est secrétaire d’État à la réforme de l’État et à la simplification, ancien président du groupe Europe Écologie - Les Verts au Sénat ; M. Bennahmias est ancien député européen Vert, passé par le Mouvement démocrate (MoDem) de M. François Bayrou.
    (7) Discours à Corbeil-Essonnes, 15 février 2016.
    (8) Il n’avait recueilli que 5,63 % des suffrages des sympathisants.
    (9) Dans un appel « Pour une primaire à gauche » publié par Libération, Paris, 10 janvier 2016.
    (10) L’Opinion, Paris, 23 mai 2016.
    (11) Cet ancien proche de M. Dominique Strauss-Kahn, qui a constitué un « pôle des réformateurs », s’impose au fil des mois comme le théoricien gouvernemental du social-libéralisme.

    Note : la plupart des hiérarques cités, Mélanchon compris, furent lambertistes.

  • Auchan : Licenciée pour l’exemple Claude Askolovitch / Salte
    http://www.slate.fr/story/121807/auchan-menace-empire-licenciement

    Le licenciement d’une caissière de chez Auchan pour une erreur sur un pot de sauce tomate à 85 centimes n’est pas neutre. Il révèle la fébrilité agressive d’une grande distribution qui se vit, sous ses diverses enseignes, comme un pays en guerre, et à la guerre, on ne fait pas de détail.

    Il y a quelques semaines, Gérard Mulliez, patriarche d’une tribu commerçante milliardaire et solidaire, confiait à Valeurs actuelles quelques secrets de sa réussite, et notamment celui-là : il avait fait donner à ses « hôtesses de caisse » (Gérard Mulliez est l’inventeur d’Auchan, entre autres) des cours d’économie, et il jurait : 
    « Je suis persuadé qu’aujourd’hui nos hôtesses de caisse comprennent mieux l’économie que la moyenne des députés ».

    A relire aujourd’hui, quand une de ces hôtesses de caisse -nous dirons caissière à présent, pour faire simple- a été frappée par la foudre du chômage, on se demande si les cours d’économie intégraient aussi la logique de guerre de la grande distribution, et le concept de licencié pour l’exemple. C’est donc arrivé à l’Auchan City de Tourcoing, tout près de chez les Mulliez qui sont des Nordistes de Croix (commune chic où ils vivent), de Belgique (chic pays où ils vivent à l’abri du fisc), de Roubaix (chic ville où leur saga commença). L’histoire a été contée par La Voix du Nord, puis les media nationaux ont suivi.

    Une faute lourde à 85 centimes
    . . . . . . . . . . .
    Qu’importe la somme et qu’importe le doute. On est fusillé pour deux euros ou pour quatre-vingt-cinq centimes, pour un soupçon ou une distraction, sans mobile apparent. La faiblesse serait une autre traitrise. Et elles ont beau soupirer, les bonnes consciences qui ne savent pas ce qu’est la guerre : comment vaincre l’ennemi, si la caissière oublie la peur ?
    . . . . . . . . . . .

    #auchan #mulliez #Licenciée_pour_l_exemple #Fusillé_pour_l'_exemple #caissiére

    • Et ça passe aux Prud’hommes un machin comme ça ? Y’a pas préjudice pour 85 cts.

      Quand je repense à ces jeunes (du Nord) qui refusaient les critiques envers Mulliez sous pretexte qu’il leur avait fourni un emploi d’été au moment propice...

    • Stéphanie est-elle possiblement coupable d’autres « malversations » ? De l’aveu de la direction elle-même (à France 3) mais surtout à la lecture de la lettre de licenciement : NON

      Stéphanie sait-elle qu’elle se trouve sous la surveillance à la fois de la vidéo, et de la sécurité humaine ? OUI

      Dans ce cas, quel intérêt suprême lui ferait commettre des « malversations » ? Un partage du butin avec la cliente, soit (à supposer que ce partage soit équitable) : 3 petites bouteilles d’eau pétillante, 1 paquet de nouilles Auchan, une demi-boîte de sauce tomate. L’enjeu valait-il tant de risques ? NON

      Une source sûre, employée à la sécurité du magasin, peut-elle confirmer que Stéphanie a été placée sous surveillance (comme cela se fait régulièrement envers d’autres collègues en particulier liées à la CGT), et que cette surveillance a démontré qu’elle était parfaitement innocente de toute « malversation » ? OUI

      La CGT dispose-t-elle d’éléments probants mettant gravement en cause certains personnels de direction du magasin, quant à leur volonté de « faire le ménage » ? OUI

      L’inspection du travail est-elle en charge d’une enquête, depuis plus d’un an, sur de possibles discriminations syndicales et raciales dans ce magasin ? OUI

      L’avocat de notre Union Locale et de sa section syndicale, est-il déjà en charge de toutes les affaires concernant ce magasin et ses pratiques à notre encontre ? OUI

      La direction du magasin a-t-elle tenté à plusieurs reprises de contacter Stéphanie pour « arranger l’affaire » ? OUI

      Un rassemblement aura-t-il lieu devant le magasin, après une campagne auprès de la population et dans le cadre d’un mouvement de grève des salariés du magasin, si Stéphanie n’est pas réintégrée ? OUI

    • On a bu du café Robusta premier prix par hectolitre et on s’en est fait des #ulcères à l’estomac. Pour mettre fin à la décomposition de notre propre intérieur, on a acté que nous n’étions pas malades. La #pauvreté n’est pas une MST. Il a donc fallu chourrer le beurre, l’argent du beurre, la crémière ligotée dans le coffre de la Twingo, et du kawa que seuls les bourges peuvent s’offrir.

      http://infokiosques.net/lire.php?id_article=1345

  • Lille : Court Circuit, le drive des produits locaux - Lille et ses environs - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/lille-court-circuit-le-drive-des-produits-locaux-jna49b0n1211773?xtor=RSS

    Le Court Circuit met en relation producteurs régionaux et consommateurs. Depuis le 20 mai dernier, cette jeune entreprise propose un point de retrait à Lille.

    Anthony Voilet, Maxence Messian et Jimmy Devemy ont crée en 2013, lecourtcircuit.fr. Ce site internet propose un drive des produits locaux, mettant en lien les producteurs de la région avec les consommateurs. Le Court Circuit propose douze points de retrait dans la région, dont deux dans la métropole lilloise. Après celui de Roubaix, le trio a lancé un nouveau relais le 20 mai dernier au sein de l’auberge de jeunesse lilloise.
    Large gamme de produits
    Appartenant à la Maison de l’économie sociale et solidaire, pour Jimmy « on ne pouvait pas rêver mieux avec nos valeurs ». Les commandes sont disponibles le vendredi en fin d’après-midi et les utilisateurs peuvent commander jusqu’au jeudi soir parmi une large gamme de produits.
    À Lille, lecourtcircuit.fr s’est associé avec quinze producteurs du coin. Ces derniers fixent leurs prix et récupèrent 83 % des bénéfices, le site prend 11 % et reverse 6% au gestionnaire en charge du point de retrait l’accueillant. Les trois nordistes ont également lancé un blog. Un portrait ou une vidéo sur l’un des producteurs y est régulièrement publié, afin d’expliquer ces métiers aux utilisateurs du service.
    www.lecourtcircuit.fr, Auberge de jeunesse HI Lille, 235, boulevard Paul-Painlevé, le vendredi de 17 h à 19 h. http://blog.lecourtcircuit.fr

  • Formation à l’informatique : installer et utiliser Linux Médiathèque de Roubaix - La Grand Plage
    http://www.mediathequederoubaix.fr/agenda/formation-informatique-installer-utiliser-linux

    Trois ateliers informatiques et une install party ouverte à tous pour apprendre à maîtriser votre ordinateur, comprendre et installer Linux et choisir ses outils.

    N’attendez plus pour vous inscrire !

    – Samedi 4 juin - comprendre les bases du système d’exploitation, du logiciel libre
    – Samedi 11 juin - Installer Linux sur votre poste - Install-Party
    – Samedi 18 juin - Comprendre, paramétrer, choisir et installer des logiciels Linux
    – Samedi 25 juin - Apprendre à se servir de Linux au jour le jour

  • Install Party Linux Médiathèque de Roubaix - La Grand Plage
    http://www.mediathequederoubaix.fr/agenda/install-party-linux

    Vous souhaitez réinstaller votre ordinateur avec un système stable et gratuit ? Nous avons une solution pour vous !

    En partenariat avec les associations Club Linux Nord-Pas-de-Calais et Chtinux, nous vous proposons d’installer le système libre et gratuit : Linux.
    Si vous voulez découvrir ce qu’est Linux et comment s’en servir, inscrivez-vous aussi aux ateliers des 4 juin, 18 et 25 juin.

  • L’hébergeur OVH séduit le gotha des investisseurs
    http://www.lesechos.fr/tech-medias/hightech/021954828613-lhebergeur-ovh-seduit-le-gotha-des-investisseurs-2000256.php#

    L’élite des investisseurs internationaux se presse à Roubaix, alors que la société nordiste OVH, troisième hébergeur mondial de sites Internet, ouvre pour la première fois son capital à des tiers.

    La famille Klaba, fondatrice d’OVH, a retenu cinq offres d’actionnaires minoritaires dans le cadre du processus organisé par BNP Paribas. Une seule émane d’un investisseur français, le holding AFM de la puissante famille Mulliez, selon nos informations. Les quatre autres ont été émises par des investisseurs américains et canadiens : le prestigieux fonds d’investissement Warburg Pincus, KKR allié à Towerbrook, le fonds de Goldman Sachs, ainsi que la Caisse de Dépôt et Placement du Québec.

    #Canada #Capital-investissement #France #French_Tech #Internet #Numérique #OVH #Octave_Klaba #Économie #États-Unis

  • Spectacles : salles et producteurs de la métropole lilloise cherchent des parades au marché noir - Lille et ses environs - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/info-locale/spectacles-salles-et-producteurs-de-la-metropole-jna49b0n1103029?xtor=RSS

    Des places de spectacle vendues dix fois le prix de base, ça existe. Mais les acheter, c’est très risqué. Pourtant, il y a des alternatives au marché noir pour les représentations à guichets fermés : les échanges, pratiqués depuis peu par le Colisée de Roubaix, ou les enchères encadrées inventées par une Marcquoise.

    C’est le concert de l’année, celui que vous ne vouliez pas manquer. Seulement, vous n’êtes pas le seul. Et au moment d’acheter des places, patatras, il n’en reste plus aucune en vente. Alors, que faire : se morfondre, ou tenter de se procurer des tickets malgré tout ?
    Dans le second cas, il y a un gros écueil : celui du marché noir, des sites d’annonces sur Internet. « On a déjà vu des gens vendre sur Internet des photocopies de billets de concerts ! », avoue-t-on effaré chez Vérone Productions. Effaré surtout que les clients tombent dans le panneau des annonces pas toujours fiables. Pourtant, il y a des solutions. Des enchères encadrées, comme celles imaginées par Mathilde Bonte (lire ci-dessous), ou des plates-formes d’échange encadrées.

    Éviter la spéculation

    Depuis quelques semaines, le Colisée de Roubaix s’est rapproché d’un site officiel et sécurisé de vente de billets entre particuliers. Et on y est conscient de la nécessité. « On a vu des places pour Julien Doré ou pour la famille Chedid être revendues à des prix prohibitifs », observe Romain Rousseau. Il se souvient aussi de pratiques franchement déplacées. « Lors de l’annulation du concert des Eagles Of Death Metal, le 14 novembre, au lendemain de l’attentat au Bataclan, les personnes qui avaient des billets avaient la priorité pour en racheter. Certains en ont profité pour les revendre avec une plus-value. Il faut éviter cette spéculation ! » Spéculation d’autant moins admise dans les salles subventionnées : une loi datant de 1919 interdit de revendre à un prix supérieur à la valeur d’achat initiale.

    Une plate-forme d’échange

    Alors, au Colisée, où l’échange des billets était très contraignant, on s’est rapproché de zePASS, une plate-forme de billetterie d’occasion pour les spectateurs que d’autres structures de la métropole lilloise ont adoptée.
    Pour le Colisée, c’est la seule exception légale aux conditions générales de vente qui veulent que les droits pour un spectacle ne soient pas cessibles. Là, avec un léger coût pour le vendeur, des billets peuvent être échangés entre particuliers, avec un paiement via ce site et un échange qui se fait soit par courrier, soit en main propre. Et donc à un prix qui n’excède pas le tarif initial, voire qui peut baisser plus on s’approche de la date du spectacle afin de perdre le moins possible. « Il n’y a pas de volonté de gagner de l’argent sur la revente, mais c’est un service en plus proposé aux spectateurs », insiste Romain Rousseau. Un service qui peut éviter de se retrouver le bec dans l’eau ou avec de gros ennuis.

  • Cartographie des oublis - La nuit des arts à la Condition Publique - La Condition Publique à Roubaix (59100) Vendredi 20 Mai 2016 et Samedi 21 Mai 2016

    http://www.spectable.com/cartographie-des-oublis-la-nuit-arts-condition-publique/318759/353525

    Pour le titre, très évocateur...

    A l’occasion de la Nuit des Arts de Roubaix, la Condition Publique accueille Fréderic Tentelier, artiste, musicien, auteur et metteur en scène qui nous invite à un parcours sonore, visuel et théâtral dans l’ensemble des espaces de la Condition Publique.

    #cartographie_des_oublis

    • Eh Rézo, Il faut plutôt aller chercher tes informations sur la RTBF, le blog gobin n’est pas trés crédible.
      Les requins (mulliez) se bouffent entre eux.
      RTBF : http://www.rtbf.be/info/regions/hainaut/detail_nechin-le-domicile-du-pdg-patrick-mulliez-aurait-ete-perquisitionne?id=9

      Groupe Mulliez : outre Néchin, perquisitions aussi en France et au Luxembourg

      Des perquisitions ont eu lieu mardi dans différentes propriétés du groupe de distribution Mulliez (Auchan) en France, en Belgique et au Luxembourg dans le cadre d’une enquête pour soupçons de fraude fiscale, selon une source judiciaire. Cette enquête est  « ouverte depuis 8 mois » à la suite d’une "plainte d’un membre de la famille Mulliez" , a indiqué cette source, ajoutant : "Cela ressemble à un règlement de compte".


      La famille Mulliez, connue pour sa grande discrétion, contrôle un empire, présent pour l’essentiel dans le domaine de la distribution. Ses principales enseignes sont Auchan, Décathlon, Leroy-Merlin ou encore Kiabi ou Norauto.
      Selon le magazine français Challenge, Gérard Mulliez, fondateur d’Auchan, et sa famille étaient à la tête de la quatrième fortune de France en 2015, avec 23 milliards d’euros.
      Selon cette source judiciaire,  « énormément de documentation » a été saisie mardi, ce qui "va nécessiter plusieurs semaines de travail".
      Le procureur du roi de Mons-Tournai, Christian Henry, a confirmé qu’une perquisition avait été menée mardi matin au domicile de Patrick Mulliez, à Néchin (Estaimpuis) "dans le cadre d’une commission rogatoire internationale demandée par les autorités françaises. Lors de cette descente, la police judiciaire fédérale a saisi différents objets.
      D’autres perquisitions ont eu lieu à Roubaix, dans le nord de la France, où se trouve le siège social du groupe Mulliez, et au Luxembourg.
      Contacté par l’AFP, le service de communication du groupe Auchan, principal actif du groupe Mulliez, n’était pas en mesure de répondre mardi soir.

      blog gobin
      Article 163 - Gobin le délateur est-il aussi un agent de la famille Mulliez ?
      http://richessem.eklablog.com/article-163-gobin-le-delateur-est-il-aussi-un-agent-de-la-famill
      Par benoitb dans Accueil le 20 Février 2015 à 15:57

      Bonjour
      Après avoir lu "La face cachée de l’empire Mulliez", je me permets de renvoyer tous les lecteurs de mon blog aux articles 4, 5, 52c, 52d, 88 et 90 b qui vont de novembre 2009 à avril 2012.
      L’article 5 - et de nombreux autres articles de mon blog - sont prémonitoires par rapport à la nature du livre que Gobin vient de publier. Nous allons revenir dans les prochains jours en détail sur les âneries, faux scoops, inexactitudes ... que ce livre contient.
      Les articles 4, 52c, 52d, 88 et 90b - preuves en justice à l’appui, indiquent un autre point fondamental : la nature de Gobin. Vous savez, celui qui a dénoncé l’attribution de la légion d’honneur à Edouard Leclerc, en publiant - au moment où sa maison d’édition sortait un ouvrage sur le "Leclerc, enquête sur un système" - des "révélations" sur Edouard Leclerc et son passé au moment de l’occupation. Attaqué par la famille Leclerc, Gobin a fait intervenir un comité de soutien (avec notamment Stéphane Hessel, Pierre Péan, Michel Onfray ...) - qui défendait bien évidemment la liberté de la presse ; ce qui se comprend. Sauf que ce comité a totalement été abusé par Gobin, qui effectivement en connaît un bout sur la délation. Ce même Gobin qui n’a pas hésité (voir les articles cités et leurs preuves en justice) à proposer à la famille Mulliez de révéler mon identité. Heureusement que nous n’étions plus sous l’occupation, car alors je ne donnais pas cher de ma peau !!!
      Ce même Gobin, qui - pour échapper aux poursuites que j’avais introduites - n’hésitait pas à invoquer des problèmes de santé. Comme la famille Leclerc dans le cas d’Edouard Leclerc. Il n’y a pas de doute. Gobin connaît bien toutes les ficelles. Il devait être à l’article de la mort. Il suffit de parcourir son nouvel opus, où il relate ses voyages un peu partout dans le monde, en Russie et ailleurs. Bref ... un grabataire qui ne pouvait pas comparaître devant la justice, mais qui promenait son flair d’enquêteur de haut vol sur tous les continents.
      Beaucoup plus grave. A l’avant dernière page de l’ouvrage (page 260), il n’hésite pas un seul instant à reprendre des arguments qui m’avaient valu les foudres de Gérard Mulliez, ce dernier m’ayant attaqué en justice pour éviter la sortie de mon livre sur "La richesse des Mulliez". Gérard Mulliez avait perdu devant le TGI, et avait été condamné.
      Ce qui m’amène à penser que le sieur Gobin est probablement un agent à la solde de la famille Mulliez.
      Gobin qui s’est toujours présenté comme une victime, non seulement dans l’affaire Leclerc, alors qu’il a des comportements avérés de délateur ; mais aussi au moment de la publication du premier ouvrage sur le "Secret des Mulliez", et actuellement dans les articles qui présentent son autre ouvrage. Il se sent en effet menacé par le groupe Mulliez, par Gérard Mulliez .... Mais que je sache, aucun membre de la famille Mulliez ne l’a attaqué en justice, ce sieur Gobin. Etrange. Faut dire qu’il ne dérange pas trop, vu le contenu "trivial" de ses livres.
      Gobin qui dispose d’informations de la famille (voir les encadrés du nouveau livre). Alors qu’il dit par ailleurs qu’il est pratiquement "tricard" dans la famille Mulliez. Or, et vous pouvez vérifier (pages 77 à 82 ; pages 144-145 ...) qu’en fait de critiques, Gobin ne fait que reprendre des points valorisés par la famille Mulliez. Avec de temps en temps, un encart de mauvais goût (sur Christophe Dubrulle), ou un autre invérifiable ... Histoire d’équilibrer des propos trop favorables à la famille.
      Gobin sait parfaitement à qui il s’adresse : des gens incapables de vérifier ses dires. Mais dès qu’il a devant lui une personne qui connaît l’histoire, c’est une autre paire de manches. Ainsi de cette fameuse page 260. Que dit-elle, au sujet de l’assignation afin de reconnaître un comité de groupe Mulliez ? "Si les juges lillois viennent à opter pour une analyse similaire (à celle de l’autorité de la concurrence), la reconnaissance d’un groupe Mulliez pourrait avoir comme conséquence subsidiaire la création de l’un des plus importants comités centraux d’entreprise de France. Une aubaine pour le cabinet Syndex, l’un des leaders hexagonaux de la prestation conseil et audit auprès des CE, qui est sur le coup depuis plusieurs années et dont les experts ont fourni des éléments à l’appui de la procédure d’assignation. Les Mulliez ont eu la possibilité de suivre de près le montage du dossier. Un de leurs gendres s’est discrètement fait embaucher chez Syndex. Etonnante coïncidence : entré en janvier 2009, le jeune homme a quitté l’entreprise en 2012, peu après le lancement de la procédure d’assignation ...".
      Gobin, excellent journaliste selon ses laudateurs anonymes qui ont page ouverte dans son blog, a tout faux :
      – rien de secret dans tout cela : voir les articles 88 et 90b du présent blog ;
      – Syndex n’a rien à voir dans l’affaire : c’est l’ouvrage que j’ai rédigé sur le "Groupe Mulliez, pour en finir avec le conte familial", qui a servi à Stéphane Ducrocq pour asseoir en partie son argumentation ... et c’était dans la presse depuis avril 2012, avec nos deux photos en prime. Le "Sherlock Holmes" de l’investigation a du plomb dans l’aile ...
      – c’est tellement cet ouvrage sur le groupe Mulliez qui a été utilisé qu’un avocat adverse (de la famille Mulliez) l’a attaqué en qualifiant mon ouvrage de "nul" ; bien mal lui en a pris. Ce qualificatif m’a permis de requérir auprès du Président du Tribunal de Commerce de Lille Métropole afin que la famille Mulliez soit obligée de publier les comptes des SCA ; ce qui a été acquis en partie (l’affaire est pendante sur la question de comptes qui n’ont pas été publiés) grâce à mon action ...
      – et si jamais il y a eu un "espion" de la famille Mulliez à Syndex, il faut croire qu’il a fait "chou blanc" ; puisqu’il n’y avait rien à voir. Gobin reproduit dans cette page 260 les divagations qu’il a colportées depuis le premier livre sur la Richesse des Mulliez à mon encontre ; ce qui m’a valu l’arrivée d’un huissier à ma porte un vendredi soir avec l’assignation de Gérard Mulliez, dont on sait ensuite qu’il a été débouté de toutes ses prétentions sur mes prétendues utilisations d’expertises de Syndex.
      Gobin le délateur travaille là encore pour le groupe Mulliez ; en ressortant la question de la reconnaissance du groupe Mulliez non pas sur des faits (il n’a d’ailleurs aucune connaissance du dossier - lui le champion du journalisme d’investigation), mais sur des ragots, il reprend les arguments de la famille Mulliez. Comme dans de nombreuses pages de son dernier ouvrage.
      Il est donc permis de se demander s’il n’est pas également un agent de la famille Mulliez, sous couvert d’un journalisme "d’investigation" autoproclamé "indépendant" qui ne révèle rien d’autre que ce que la famille veut bien lui laisser comme miettes, pour mieux la valoriser.
      La suite ces prochains jours. Tant pis pour les acheteurs du livre. Ils verront qu’ils ont payé pour une "investigation" qui ne vaut pas davantage qu’une monnaie de singe.
      B. Boussemart
      PS - en pièce jointe le jugement concernant l’attaque de Gérard Mulliez contre mon premier ouvrage
      Télécharger « JugementTGI08GMulliez.pdf »

      A part ça, Mercie Rézo pour ce que tu fais.

    • Nos radis contre vos paradis (fiscaux) - Pique-Nique fiscal à Néchin du 7 mai 2016 , avant celui de la police chez les mulliez

      Bienvenue dans le Territoire Belge des « HAUTS-CHAMPS D’AUCHAN » !

      Par la coordination Interluttants 59-62/ Les étudiants de LIlle 1 et Lille 3/ Les Nuits Deboutistes/ Le collectif anonyme des boulimiques associés/ l’association Gay Fisc/ etc
      VIDEO : https://www.youtube.com/watch?v=jWBh3Glr8JQ

      Source : http://coordination-des-interluttants-59-62.blogspot.fr/2016/05/nos-radis-contre-vos-paradis-fiscaux-7_7.html
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      Un des gros intérêt de l’exil fiscal en Belgique pour les Mulliez est « l’Impôt sur les Nos radis contre vos paradis (fiscaux) - Pique-Nique fiscal à Néchin du 7 mai 2016 , avant celui de la police chez les mulliezSociétés ».
      « La vie Auchan-MULLIEZ, elle a quelque chose de plus ». En 2011, le centre de coordination d’Auchan installé à Bruxelles, ayant pour objet « le financement du développement international du groupe » ( bras financier armé international) a déclaré un bénéfice de 114,77 millions d’euros. Sur ce magot, les MULLIEZ n’ont acquitté au titre de « l’Impôt sur les Sociétés » que 11 967€, soit : 0,01% du profit déclaré ! « Auchan-MULLIEZ, la confiance, le partage et le progrès !

      Patrick Mulliez : demeurant 90 rue reine Astrid à Néchin/ 2 € d’impôts pour 372 818 395 € de revenus en 2014. Patrick Mulliez , exonéré !
      Alix Mulliez (fille de Patrick) : demeurant 74 rue des saules à Néchin. Alix Mulliez , exonérée !
      Marie-Kentya (fille de Patrick) : 88, rue reine Astrid à Néchin. Marie-Kentya, exonérée !
      Sonia Mulliez (fille de Patrick) : 90 rue reine Astrid à Néchin. Sonia Mulliez, exonérée !
      Nos radis contre vos paradis (fiscaux) - Pique-Nique fiscal à Néchin du 7 mai 2016 , avant celui de la police chez les mulliezDorothée Mulliez (fille de Patrick) : 3 résidence des mottes à Froyennes (près de Néchin). Dorothée Mulliez,exonérée !
      Jean Mulliez : 80 rue reine Astrid à Néchin/ zéro € d’impôts pour plus de 453 millions d’€ de revenus. Jean Mulliez, exonéré !
      Jean Luc Mulliez (fils de jean) : 70 rue reine Astrid à Néchin. Jean Luc Mulliez , exonéré !
      Mariette Mulliez : 64 rue des saules à Néchin. Mariette Mulliez, exonérée !
      Gonzague Mulliez : 45 rue des combattants à Néchin. Gonzague Mulliez, exonéré !
      Sylvie Menet : 24 rue d’Estaffiers à Templeuve (près de Néchin). Sylvie Menet , exonérée !
      . . . . . . .
      * Toutes les infos : http://coordination-des-interluttants-59-62.blogspot.fr/2016/05/nos-radis-contre-vos-paradis-fiscaux-7_7.html