city:roubaix

  • L’Union. Ville fantôme
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/980-l-union-ville-fantome

    Sur la zone de l’Union, entre Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, c’est l’urbanisme des grands projets qui resplendit dans toute sa bêtise et sa violence. Retour sur la mise en friche d’un ancien territoire industriel et sur l’incapacité des chantres de l’attractivité à reconstruire là où leurs aînés ont démoli.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Le bailleur très social de la MEL expulse ses syndicalistes Par Elsa Sabado - 4 mai 2018 - Mediacites
    https://www.mediacites.fr/lille/enquete-lille/2018/05/04/le-bailleur-tres-social-de-la-mel-expulse-ses-syndicalistes

    Soliha, l’association qui loge les familles les plus pauvres de la métropole lilloise, mène une restructuration à la hache après avoir frôlé la faillite. Des élus du personnel figurent en bonne place dans les plans sociaux. Une plainte pour discrimination syndicale est sur le point d’être déposée.

    Où est passée la quinzaine d’élus syndicaux de Soliha présents autour de la table lors de la négociation du PSE de 2015 ? » Stéphane Ducrocq, avocat en droit social au barreau de Lille, fait mine de s’interroger. Mais c’est pour donner aussitôt la réponse : « Aujourd’hui, il en reste deux, dont l’une est sous le coup d’une menace de licenciement. En vingt ans de métier, c’est la première fois que je vois cela, c’est un record absolu. » Il s’apprête d’ailleurs à déposer une plainte pour discrimination syndicale dans les prochains jours. Depuis 2013, les dossiers de salariés de l’association s’entassent sur son bureau.


    Pendant très longtemps, ils sont venus travailler au « PACT » (propagande et action contre les taudis), l’ancien nom de Soliha, par conviction, voire par militantisme. Le PACT réhabilite l’habitat dégradé et y loge la population trop pauvre pour prétendre aux HLM. Dans le Nord, c’est un grand patron du textile, Ignace Mulliez, qui en est à l’origine, au sortir de la seconde guerre mondiale. « L’association, qui permettait au départ à la grande bourgeoisie lilloise d’encadrer le sous-prolétariat, est peu à peu devenue un opérateur de politiques publiques, désormais aux mains de la Métropole. C’est le dernier filet de sécurité avant la rue ou l’hébergement d’urgence », explique Antonio Delfini, sociologue spécialiste des questions urbaines dans l’agglomération lilloise. Il y a des équipes techniques qui rénovent le bâti, et des travailleurs sociaux qui dépatouillent les situations des ménages. ».

    « Soliha, ce n’est pas n’importe quelle association, c’est un acteur principal de la politique de logement de notre Métropole »
    Les taudis sont préemptés par les mairies de la MEL qui les transmettent au PACT afin qu’il les restaure. A son apogée, le PACT Métropole Nord possédera jusqu’à 4200 logements. Soit la moitié du patrimoine de la fédération de tous les PACT de France ! Des maisons ou des appartements financés à 100 % par l’argent public, qu’il s’agisse de ventes à l’euro symbolique, de subventions ou d’aides à la pierre. « Soliha Métropole Nord, ce n’est pas n’importe quelle association et dans la politique de logement de notre Métropole, c’est un acteur principal. L’ensemble de nos villes ont utilisé, utilisent, ou utiliseront les services de cette association qui s’adresse aux familles les plus en difficulté et qui les aide à trouver un logement décent », déclamait Max-André Pick, élu LR de Roubaix lors d’une discussion à la MEL le 24 juin 2016. Pour accomplir sa mission, l’association a employé jusqu’à 280 personnes. Mais des années de graves difficultés financières ont ramené les effectifs à 228 salariés en 2016.

    Le profil très fragile des locataires de Soliha, ex Pact Métropole Nord (PMN)
    Depuis le 15 décembre 2017, il faut soustraire deux personnes de plus, deux employées du service comptable depuis respectivement 12 et 29 ans. Elles ont la surprise, ce matin là, de voir arriver dans leur bureau Dany Colomb, la DRH de l’association. Celle-ci leur demande de réunir leurs affaires et de la suivre dans son bureau. Elles en ressortiront mises à pied à titre conservatoire avant un entretien en vue de leur licenciement pour faute grave, encadrées et raccompagnés jusqu’à la sortie par trois membres de la direction. « J’avais l’impression d’être une terroriste. J’étais dans l’incompréhension totale, raconte l’une des deux licenciées. Et les collègues, pareil. Ils pensaient que la direction allait tomber d . . . . .

    La suite est payante.

    #Lille #logement #PACT #Soliha #HLM #Ignace_Mulliez #MEL #taudis #associations #licenciements

  • Un businessman de 70 ans à la tête d’un réseau criminel wallon en lien avec la mafia Charlotte Legrand - 29 Avril 2018 -RTBF
    https://www.rtbf.be/info/societe/detail_un-businessman-de-70-ans-a-la-tete-d-un-reseau-criminel-wallon-en-lien-a

    Cette semaine, 290 policiers ont mené des perquisitions dans le Hainaut, mais aussi à Namur, Liège et dans le Luxembourg. Ils sont parvenus à démanteler une organisation criminelle de grande ampleur, active dans le trafic de stupéfiants, de faux billets, la traite des êtres humains, le blanchiment, la fraude douanière.

    Des liens ont été établis avec des organisations mafieuses. Les Albanais contrôlaient les plantations de cannabis, la #mafia italienne fournissait les faux billets. On sait désormais qui était à la tête de ce réseau.

    Parcours particulier
    Selon des informations recueillies à très bonne source, il s’agit de Francis Leclaire. Il habite à Obigies, dans l’entité de Pecq, près de Tournai.
    L’homme est âgé d’une septantaine d’années et il a un parcours très étonnant puisqu’il débute comme coiffeur, il se spécialise dans les perruques puis, première reconversion, Francis Leclaire se tourne vers le secteur textile dans les années 70.
    Il est d’abord simple importateur de T-shirts asiatiques, puis fabrique ses propres textiles. Et il connait une ascension fulgurante. Il devient PDG de plusieurs usines. #Modibel, à Leuze en Hainaut. #Texim à Mouscron, une usine qu’il déplace à Roubaix. Là bas, on fabrique pour #Carrefour - la marque #TEX, #Promod, #Pimkie, #Decathon mais aussi Lee Cooper, Sonia Rykiel…
    Fin des années 90, Francis Leclaire passe pour un pionnier dans le renouveau du #textile. C’est un visionnaire qui parvient à fabriquer plus vite qu’en Inde ou en Asie.

    La famille interpellée
    Mais, quelques années plus tard, l’homme d’affaires entame une deuxième reconversion. Dans des business beaucoup plus occultes. Les sociétés qu’il avait fondées dans le secteur textile sont aujourd’hui soit en faillite, soit revendues. Francis Leclaire est soupçonné d’avoir tiré les ficelles d’un véritable réseau en lien avec les mafias albanaise et italienne.
    Quatre membres de sa famille, son épouse, ses enfants et son beau-fils ont été arrêtés lors du vaste coup de filet de la semaine dernière. Au total, 11 personnes sont sous les verrous. L’enquête se poursuit.
    Nous avons tenté de joindre Francis Leclaire, via des membres de sa famille, pour recueillir sa réaction ou celle de son avocat. Sans succès.

    #Roubaix #Patronat #Patronat_du_nord #mulliez

  • #autisme : un établissement de Roubaix mis en cause pour ses pratiques « punitives »
    https://www.mediapart.fr/journal/france/050418/autisme-un-etablissement-de-roubaix-mis-en-cause-pour-ses-pratiques-puniti

    Alors que le premier ministre présente vendredi 6 avril le plan autisme, Mediapart a enquêté sur les pratiques d’un établissement de Roubaix qui applique l’une des principales méthodes comportementales. Les parents s’opposent à une approche qu’ils jugent trop punitive. La rupture avec l’équipe de psychologues et d’éducateurs est consommée depuis l’installation d’une salle capitonnée et de caméras de surveillance.

    #France

  • Désarmons le béton
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/976-desarmons-le-beton

    L’agglomération lilloise est une terre de luttes urbaines. Si la postérité fait la part belle à la lutte des habitant.es de l’Alma-Gare à Roubaix au milieu des années 1970, des initiatives moins connues ont émergé dans d’autres quartiers : Vieux-Lille, Moulins ou Fives. Les traces de résistances persistent encore aujourd’hui dans le milieu associatif local. En 2003, Jean-Louis Borloo, ministre de la ville, crée l’agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) qui finance les projets des maires qui veulent « casser les ghettos » et faire venir des populations plus riches dans les quartiers pauvres. Cette « rénovation » se révèle fatale pour les quartiers populaires. L’ANRU est devenue le bras armé de la lutte contre les pauvres, plus que contre la pauvreté. Partout, les habitant.es refusent de dégager si (...)

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • A.P.U FIVES : « à nous la ville »
    http://labrique.net/index.php/thematiques/droit-a-la-ville/975-a-p-u-fives-a-nous-la-ville

    L’Atelier populaire d’urbanisme de Fives est la petite dernière des APU. Née en 2014, l’association est nourrie par l’histoire d’une lutte qui démarre en 1973 à l’Alma-Gare à Roubaix. Premiers pas, et déjà sur ses deux jambes, pour défendre les locataires contre les marchands de sommeil et les bailleurs sociaux qui abusent de leurs droits, et soutenir les habitant.es en lutte contre des grands projets urbains.

    #En_vedette #Droit_à_la_ville

  • Apprentissage : le patronat doit « jouer le jeu »
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/14506-apprentissage-le-patronat-doit-jouer-le-jeu

    C’est bien le problème en France (contrairement à l’allemagne) c’est que les patrons sont des Salauds, mon fils alexandre a commencé des apprentissage à chaque fois il est tombé sur des fumiers qui l’ont exploité en renvoyé sans même lui payer un €uro, et les autres patron ne prennent pas d’aprentie, c’est dégulasse, comment voulez vous que les jeunes trouve leur voie si les patrons je joue pas le jeu ? dans d’autres pays les patrons sont nettement plus intelligent.

    Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, a engagé lundi le patronat à "jouer le jeu" en recrutant davantage de jeunes apprentis, ajoutant qu’avec la réforme annoncée par le gouvernement, "il n’y a plus de frein à l’apprentissage".

    "Cette réforme de l’apprentissage (...)

    #En_vedette #Actualités_françaises

    • Merci BCE comme quoi mon Alexandre n’est pas le seul, en attendant il est toujours sans activité car a cause de la fin des contrats aidé il n’as pas pus intégré l’école de son choix....

  • Sondage : vote pour la programmation du Grand Mix (1er trimestre 2018) - Dans Ton Concert
    https://www.danstonconcert.com/sondage-vote-programmation-du-grand-mix-1er-trimestre-2018

    La programmation du Grand Mix ? Il est pas fermé le Grand Mix ?… On ne va pas se mentir, on a passé une partie de la fin d’année 2017 à pleurnicher sur la fermeture du Grand Mix pendant un an pour travaux. On a vidé les fûts et fait tomber la neige au dernier afterwork pour oublier. Et à force d’oublier, on a presque failli se convaincre qu’il n’y aurait pas de concerts à Tourcoing en 2018.

    Qu’on se le dise : que nenni ! En 2018 le Grand Mix assure une programmation assez fofolle, une programmation « hors les murs » comme ils disent. Et en 2018, il sera plus que jamais crucial de soutenir (financièrement surtout, psychologiquement un peu) le Grand Mix et son équipe en se rendant aux super concerts organisés à la Condition Publique (c’est à Roubaix mais c’est pareil), au Théâtre de l’Idéal et à l’Hospice d’Havré.

    Du coup, je compte sur toi pour voter ci-dessous et me dire où on a une chance de se croiser en ce début d’année. Tu influenceras aussi mes choix de couverture en photos. Mais si je peux me permettre de tenter de jouer les influenceurs avec toi : le concert de Liima (photo d’illustration de cet article) sera assurément un gros temps fort des concerts 2018 dans la métropole lilloise (c’était juste le meilleur concert de l’année 2016, c’est te dire le level), et ça sera le 28 janvier à l’Hospice d’Havré. Je mettrais bien aussi une petite pièce à l’autre bout du trimestre avec le retour des Normands mais néanmoins excellents Concrete Knives le 29 mars au théâtre de l’Idéal. Entre les deux, à vous de jouer !

  • Des scènes d’émeute pour du Nutella dans des Intermarché
    http://www.leprogres.fr/loire-42/2018/01/25/la-guerre-pour-du-nutella

    L’enseigne proposait, ce jeudi matin, des pots de Nutella de 950 grammes à 1,41 euro seulement, soit près de 70 % de réduction. Résultat : des scènes d’émeute un peu partout.

    (...)

    A Saint-Chamond, le magasin est assez petit, c’est un Intermarché Contact. Mais les 300 pots sont partis en un quart d’heure aussi. « Ça se battait. On a vendu ce qu’on vend en trois mois. Sur les tapis des caisses, il n’y avait que du Nutella », témoigne une salariée, qui assure n’avoir jamais connu ça en seize ans.

    (...)

    A l’Intermarché de Saint-Cyprien, les gens se sont battus, ils se sont jetés sur la personne qui transportait les pots de Nutella sur une palette.

    A Rive-de-Gier, les portables étaient de sortie pour filmer l’émeute : « Ils se sont acharnés comme des animaux. Une femme s’est fait tirer les cheveux, une dame âgée a pris un carton sur la tête, une autre avait la main en sang. C’était horrible », témoigne une cliente qui a assisté à la scène.

    • Michel Cymes évoque le sucre et ses dangers, à la faveur de la sortie en salle du passionnant documentaire « #Sugarland ». Le médecin campe sur sa position : le #sucre est une substance ultra-addictive, au même titre que la drogue.
      http://www.rtl.fr/actu/bien-etre/michel-cymes-persiste-et-signe-le-sucre-est-hautement-addictif-7791976607

      Huile de palme + sucre + 70% de réduction, un cocktail d’Intermarché qui occasionne partout en France des scènes inédites de cette concurrence entre fauchés dont se soutient la #guerre_aux_pauvres
      #nutsy

    • @ninachani

      Ça me donne envie de pleurer !

      Pareil. Et c’est souvent cette même envie de pleurer quand je fais les courses d’épicerie. les monceaux de saloperies que je vois dans les caddies de mes semblables et qui disent à la pauvreté de goût et les maladies futures. Des fois quand je vois des personnes hésiter et que j’ai une recette en tête avec ce qu’ils tiennent dans les mains, j’essaie le plus simplement du monde de leur donner cette recette, parfois ce sont les caissiers et les caissières qui m’interrogent à propos de tel ou tel produit un peu exotique sur le tapis, et alors-là je suis intarissable des choses que l’on peut faire avec du nioc man, des pois cassés ou encore du mascarpone, et j’insiste toujours sur le fait que cela ne coûte pas plus cher et cela prend à peine plus de temps que d’ouvrir un truc tout fait et de le faire réchauffer. Ou encore de repérer ans leur caddie un truc tout cuisiné mais qu’on peut améliorer facilement.

      Il n’y a pas longtemps une cassière m’a dit : « on doit bien manger chez vous mais on ne doit pas rigoler beaucoup », ça m’a fait rire, puis ça m’a un peu secoué, cette idée de riz complet = tristesse

      Par petits gestes comme ça, aimables paroles, je me demande si on ne grignote pas un peu de terrain et puis c’est une avalanche de Nutella à -70% qui emporte tout.

    • Il n’y a pas longtemps une cassière m’a dit : « on doit bien manger chez vous mais on ne doit pas rigoler beaucoup », ça m’a fait rire, puis ça m’a un peu secoué, cette idée de riz complet = tristesse

      Ça me rappelle cette discussion avec de jeunes universitaires à qui je racontais que ne consommais jamais de coca cola. L’un m’a répondu que c’était une chose de boycotter les marques qu’on estime prédatrices, mais que là c’était de la frustration. Ben non, aucune frustration de ne pas boire cette merde.

    • @philippe_de_jonckheere
      Maître Mô


      Personne ne s’est battu pour du Nutella.
      Mais on s’est battu parce du luxe est bradé (de 4 € 50 a 1 € 40 !) et donc exceptionnellement accessible.
      En fait on s’est battu parce que trois euros c’est beaucoup d’argent, pour beaucoup de gens : la voilà la tristesse.

    • @unagi Ce n’est pas mon impression. Le nutella il y en a chez les pauvres même si c’est effectivement assez cher. Je pense qu’on s’est battu pour la marque parce que le marketing est très, très bien fait et aussi pour la satisfaction de faire une bonne affaire, pas forcément d’économiser de l’argent. Lordon l’explique très bien, les grandes marques sont très efficaces pour attiser notre désir de nous procurer leur produit, c’est normal ils paient plein de gens très compétents pour étudier nos bas instincts et y répondre. Le capitalisme et la pub qui en est indissociable convainquent plein de gens que le bonheur c’est d’acheter telle marque et si on peut, en plus, avoir l’impression qu’on a été malin, qu’on a eu accès à un prix réservé à une petite minorité, qu’on fait partie des gagnants en quelque sorte, là c’est le top du top. Les gens ils ne vont pas faire d’économie forcément. Si j’achète 4 pots d’un coup je vais manger encore plus de nutella que d’habitude parce que je vais me dire qu’en plus ça coûte beaucoup moins cher cette fois ci alors pourquoi m’en priver, puisqu’il y a 4 pots d’avance. Ça aussi c’est calculé, c’est comme les grands conditionnements. Et en plus on crée ainsi un niveau de consommation + grand qui sera éventuellement maintenu par la suite même quand il n’y aura plus la promotion.

    • Nutella, révélateur de notre temps

      Dans les pots de Nutella, nous le savons désormais, on trouve du sucre, de l’huile, mais aussi de l’humiliation, du cynisme et une bonne dose de mépris de classe. Regardez-donc ces pauvres (non, pardon, ces beauf) qui s’écharpent pour des pots des Nutella ! Les cons ! Mais ils ne le savent pas, que le Nutella c’est mauvais pour la santé, plein de graisse et que ça détruit les écosystèmes des Orangs Outans ? Bien entendu, qu’ils le savent. On le leur a expliqué, à la télé, dans les journaux, à l’école, ou lors de la sortie annuelle au zoo de Beauval. Seulement voilà, c’est bon le Nutella. Et quand il n’est pas cher, pourquoi se priver de pouvoir revenir le soir avec une petite (ou grosse) surprise pour les enfants ? C’est compliqué, de résister, quand on sait qu’on fera plaisir aux gosses, ou qu’on se fera plaisir à soi, ce soir ou demain, avec une tartine de Nutella pas chère.

      Evidemment, l’attitude des gens, accentuée par les films et les commentaires des réseaux sociaux, est rapidement un peu ridicule. Quelle époque, je vous jure, s’entre-tuer, ou presque, pour du Nutella ! Quelle idée ! Et bien je trouve pour ma part qu’il y a plus inquiétant, et sans doute plus révélateur encore des dérives de notre temps : l’attitude des commentateurs. Je lis sur Twitter et sur Facebook énormément de commentaires très ironiques, très méprisants, à l’égard des gens que l’on voit sur ces films. « des têtes à regarder l’Amour est dans le Pré », des « cassos », des « beaufs », des « Groseille » (version plus cinéphile de la même réalité), des « gros veaux trop cons pour ne pas savoir que le Nutella c’est de la merde ». Et j’en passe. Mais franchement... Qui sommes nous, derrière nos écrans (le plus souvent mais - bizarrement - pas toujours, cachés derrière un confortable anonymat) pour juger ces gens et se moquer d’eux ? Il y a sur ces films un concentré de cette France que certains, par calculs politiques, appelaient la France d’en bas, celle des petits, des sans grade. Il y a là des gens qui sont ce que nous avons été, pour beaucoup d’entre nous, ou ce qu’ont été nos parents, nos grands-parents, nos amis d’enfance. Et personnellement, ces commentaires me mettent mal à l’aise. Certains me font mal.

      Ne jugeons pas. Essayons plutôt de comprendre. Comment en arrive-t-on à de telles situations ? Comment en arrive-t-on à se battre dans un magasin pour payer moins cher de la pâte à tartiner ? Fait-on cela par plaisir ? Mais aussi, comment en arrive-t-on à rire collectivement de l’humiliation des plus fragiles d’entre nous qu’apportent ces images ? Comment ne pas voir (et s’il se trouve quelques commentateurs pour en parler ici ou là, ils sont une très faible minorité) que derrière ces images, se cache en réalité le cynisme de Ferrero, qui s’offre une publicité gratuite pour son produit phare ? Comment ne pas voir l’indifférence et le cynisme des responsables de grande surface qui trouveront bien, demain, le moyen de dénoncer les dégradation qui nuisent à l’image de leurs établissements, après avoir réussi en quelques secondes une opération promotionnelle hors norme ?

      C’est là, à mon sens qu’est le vrai enjeu : comprendre comment, une fois de plus, nous acceptons et cautionnons que ceux qui sont peu de choses se moquent de ceux qui sont moins encore, sous le regard amusé et intéressé de ceux qui tirent les bénéfices (au sens premier du terme, sans doute) de ce lamentable épisode ? Sans doute m’accusera-t-on de vivre au pays de Oui-Oui. Peu importe, je l’assume. J’assume, en tout cas, de vouloir vivre dans un monde où décidément, non, se payer des gorges chaudes sur les effets de la pauvreté et du déclassement n’est pas quelque chose d’acceptable.

      https://blogs.mediapart.fr/lionel-jeanjeau/blog/250118/nutella-revelateur-de-notre-temps

    • Dans « la paix sociale », pour quoi peut on encore se battre ? Ces scènes en rappellent d’autres lors de #black_friday où il peut s’agir de produits très coûteux.

      @objectifocean signale :

      Au dela de « Ouh, les cassos, ils se battent pour un pot de #Nutella... »
      Regardez le taux de chômage autour des #intermarché en question.
      Ostricourt 20%
      Roubaix 30%
      Wingles 20%
      Marles-les-Mines 27%
      Saint-chamond 20%
      Saint-Cyprien 25%
      Rive-de-Gier 20%
      Voilà...
      (source Insee 2014)

      La marque, ça compte, c’est pas seulement une aliénation. J’imagine que ceux qui mange du Nutella le préfère aux « pâtes à tartiner » qui l’imitent. Et puis un enjeu de reconnaissance (ici, je suis chômeurs mais je peux quand même filer du Nutella aux mômes comme un salarié intégré, et tant pis si les vrais « gens bien » font aujourd’hui éviter le sucre à leurs enfants, ce modèle là ne se diffusera que lentement, vu les intérêts en jeu). Qui d’entre nous n’a pas vécu une scène où c’était pas le bon jeans, les bonnes chaussures, le bon gâteau, parce que c’était pas assez cher, ou pas assez connu, où c’était moins bien qu’une norme

      Sinon, @philippe_de_jonckheere, c’est sûrement un désastre mais il me parait faux de dire que cela prend pas plus de temps de faire à manger. C’est au minimum 15 minutes, et plutôt une demi heure tous quart d’heure, sauf repas exceptionnel (à lire tes seens je me demande d’ailleurs toujours comment tu fais pour trouver le temps, varier autant, etc.). Pour beaucoup de monde, où bien selon les moments, cuisiner n’a malheureusement rien d’une activité de détente, créatrice, oblative, plaisante, c’est une corvée, du travail domestique.
      En milieu populaire, le repas a pu être un moment important (supposant cuisine). Ce n’est très souvent plus le cas au quotidien mais seulement par exception. Le travail-emploi des femmes et bien d’autres facteurs ont joué. Non seulement, ça dégèle du surgelé plus que ça ouvrait des boites, mais en plus le moment commun du repas a souvent laissé place à l’ingestion post moderne ou chacun tend à manger à sa façon et à son heure (spectacle affreux si il en est).

      Le prix au kilo et au litre ça compte grave. Les promos c’est l’occasion de stocker/consommer des produits de « qualité » standard et pas des produits bas de gamme. Je dois être bien daronisé comme disent les djeuns, mais il y a plein d’articles de supermarché de centre ville que je n’achète que lorsqu’ils font l’objet de réduction et coûtent ainsi le prix du bas de gamme, voire moins. Il peut m’arriver d’acheter 10 paquets de café d’un coup parce qu’il est correct mais à 2€ au lieu de 3, ou trois fois trop de pâtes potables, il n’y a qu’à stocker.

      La conso populaire, elle oblige aussi bien souvent à disposer d’un congelo, pas juste pour le transformé et l’ultra transformé de l’#agrolimentaire mais aussi pour stocker du périssable lorsqu’il est disponible pas cher, en saison, en promo. Pour ma part j’achète souvent pour les congeler des produits bruts soldés pour cause de date de péremption (par exemple des poulets moins pourris que le bas de gamme), ou je prend chez le poissonnier plus de poisson en promo que ce que je cuisinerais de suite, etc.

      #économie_domestique #abondance (s’en donner l’impression)

    • Les prix exceptionnellement bas et la promesse d’une vie meilleure

      @ninachani dit

      Je pense qu’on s’est battu pour la marque parce que le marketing est très, très bien fait et aussi pour la satisfaction de faire une bonne affaire, pas forcément d’économiser de l’argent.

      et je pense qu’elle a raison, elle a indentifié l’essence du fait divers.

      Pour comprendre l’importance de l’idéologie et du marketing il faut éliminer tous les facteurs biologiques. On peut alors tester si l’idéologie est capable d’exercer un influence assez grande pour pousser des adultes à se comporter comme le décrit l’article.

      De ma propre observation je peux contribuer un événement qui s’est déroulé dans les nuits qui ont suivi le 9 novembre 1989 à proximité d’un point de passage entre Berlin-Ouest et l’Est. Il faut savoir que la situation alimentaire en RDA et Berlin-Est était comparable à celle à l’ouest à l’exeption des produit de luxe - on trouvait des croissants Lenôtre au grand magasin de luxe KaDeWe à Berlin-Ouest mais il fallait se contenter des Ost-Schrippen à l’Est. Il n’y avait donc pas de famine à l’est et les gens se nourrissaient d’une manière plus saine qu’on le fait chez nous actuellement - les plats cuisinés et industriels n’existaient simplement pas.

      Il devait être vers 22 heures le 10 ou le 11 novembre 1989 près du pont Bösebrücke qui menait vers le post de contrôle qui était ouvert depuis peu. Les douaniers de l’Est y vérifiaient encore les papiers mais il laissaient passer librement chacun avec une carte d’identité.

      Le large boulevard qui mène vers le pont du côté ouest est peu éclairé, prèsque noir. Un camion comme celui sur la photo s’arrête à cent mètres du pont et ouvre son hayon.

      Il faut savoir que Mon Chérie est une marque de Ferrero amplement annoncée dans les publicités télévisées. Il s’agit de chocolat contenant une cerise qui flotte dans une sorte de Cognac de mauvaise qualité très sucré.

      Du coup des centaines d’habitants de Berlin-Est se ruent vers l’arrière du camoin où des ouvriers distribuent des paquets de chocolat périmé comme si c’étaient des rations de riz pour les affamés du Sahel. Les gens sont sur leur chemin de retour après une visite de la partie ouest de la ville fermée pour eux jusqu’il y a quelques jours. Ils profitent de l’occasion pour s’emparer de quelques paquets de cette merveille devenue accessible d’une manière inattendue et miraculeuse.

      C’est la bagarre, la confusion dans la peinombre est totale, pourtant il me semble que malgré l’enthousiasme frénétique des pauvres gens personne n’est blessé. Le contenu du 40 tonnes part en espace de quelques minutes. Le conducteur ferme le hayon et s’en va après une cigarette bien méritée. Le calme retourne au boulevard Bornholmer Straße où les derniers visiteurs de l’est de dirigent vers leur quartier à Prenzlauer Berg et Weissensee .

      http://www.openstreetmap.org/node/268917019

      Volià ce que tu peux réussir avec un peu de publicité et des prix trés bas.

      #Berlin #mur #publicité

    • Sweet Movie
      https://www.youtube.com/watch?v=QO0BJi5j_wg

      Sweet Movie - Wikipedia
      https://en.wikipedia.org/wiki/Sweet_Movie

      She picks up the hitchhiking sailor Potemkin, though she warns him that if he falls in love, she will kill him. He ignores her many suggestions for him to leave and their relationship evolves. Eventually, in the state of love making, she stabs him to death in their nidus of sugar.

      #film

    • Longtemps j’ai pensé que seuls les marginaux s’éduquaient à échapper aux hallucinations collectives : celles de la morale et l’ordre.
      La publicité et le marketing s’occupent du désir comme la police de l’ordre.
      Résister mentalement aux injonctions sociales qui sont reprises par une foule, à la transe collective du désir (avoir ce que l’on n’a pas), c’est un effort mental auquel peu de gens sont préparés. Ce n’est pas tant une question d’argent que de ressort qui lâche.
      Je n’ai pas d’argent, j’aime modérement le Nutella, mais je souffre avant tout de la transformation en animal que cela pourrait opèrer sur moi.
      Je l’ai vu une fois, c’était un petit village en Normandie, bord de mer, les gens n’y sont pas pauvres, pas loin de Deauville, soir d’Halloween sous la halle du marché. Depuis la remorque d’un tracteur étaient jetés sur la foule des bonbons divers. Très vite, ce qui devait être une fête pour les enfants déguisés se transforme en cauchemar. Les parents veulent accumuler le plus possible de bonbons, ils sont venus avec des sacs, ils marchent sur les mains des enfants qui ont réussi à se baisser dans la cohue. Au départ on croit que c’est drôle, de gagner plus que les autres, mais ça se pousse, ça devient méchant, des petits se mettent à pleurer de peur.
      On a arraché les enfants de là vite fait, mais ils nous en ont voulu !

    • Sinon, @philippe_de_jonckheere, c’est sûrement un désastre mais il me parait faux de dire que cela prend pas plus de temps de faire à manger. C’est au minimum 15 minutes, et plutôt une demi heure tous quart d’heure, sauf repas exceptionnel (à lire tes seens je me demande d’ailleurs toujours comment tu fais pour trouver le temps, varier autant, etc.).

      Ah mais, d’abord je n’ai pas la télévision et je n’ai ni Facebook ni Twitter, et sinon je suis assez organisé comme gars.

      Et sinon en un quart d’heure : tu prends n’importe quel filet de poisson que tu déposes dans du papier alu avec des oignons, des carottes, de l’huile d’olive, du sel du poivre du citron, tu refermes le papier alu et tu colles ça au four pendant unq uart d’heure et c’est très bon. Si tu as un quart d’heure de plus tu fais du riz complet pour accompagner. Et pendant que le riz et le poisson cuisent tu découpes des quartiers de tomates de la feta ou de la mozarelle, de l’huile d’olive et du seul et hop !

      Je maintiens cela peut prendre un quart d’heure. Ensuite je mise beaucoup sur le fait que toute personne qui réaliserait un tel truc aussi facile et en tirer une insigne satisfaction va s’enhardir à faire d’autres trucs (comme des bricks à l’oeuf, une quiche avec de la pâte toute faite... et puis....

      Et puis c’est l’avalanche de Nutella à -70%).

    • @colporteur

      Pour ma part j’achète souvent pour les congeler des produits bruts soldés pour cause de date de péremption (par exemple des poulets moins pourris que le bas de gamme), ou je prend chez le poissonnier plus de poisson en promo que ce que je cuisinerais de suite, etc.

      Tu n’es pas obligé de stocker, continue de n’acheter que les trucs qui sont en promotion, de semaine en semaine il y a toujours des trucs en promotion et du coup ça t’oblige à varier (comme tu dis)

      Phil, hyper daronisé velu

    • Une superbe phrase d’une amie sur Facebook : « quand l’émeute montre la misère, l’imbécile regarde le Nutella ». Reprenez vous mes amis ! Ces femmes et hommes avaient enfin les moyens d’ offrir à leurs gosses une gourmandise qu’ils jugent désirable parce su’ ils en entendent parler sans y gouter jamais. Reprenez vous ! Vous ne pouvez pas reprocher aux pauvres les idées dominantes ni les standards de consommation de la societe de consommation. Ici ils font dans le bruit et la cavalcade ce que vous faites paisiblement et en silence parce que vous en avez les moyens. Et si vous ne le faites pas, comme moi, c’est parce que vous savez de quoi il s’agit. Mais pas eux. LES PAUVRES NE SONT PAS RESPONSABLES DE LEUR PAUVRETÉ QUELQU’EN SOIT LE DOMAINE. jlm

    • @philippe_de_jonckheere genré si tu veux mais c’est pas moi qui en décide, ça se passe comme ça, c’est les femmes qui font la bouffe tous les jours, sauf exception très exceptionnelle (il y a même des « ménages » ou la division routinière des taches c’est popote pour l’homme vaisselle pour la femme), si des hommes font la cuisine, c’est en général pour des exploits culinaires qui n’ont rien à voir avec l’ordinaire (ou bien le barbeuc d’été... sans cuisine).
      Oui, c’est un plaisir de ne pas laisser aux entreprises ce besoin vital, et d’y oeuvrer, un plaisir certainement de surprendre ses enfants par des repas. L’impression quand même que non seulement tu es organisé mais aussi très actif, et pas trop trop fauché.
      35h hebdo, ou temps partiel avec horaire en coupures, plus temps de transports, plus temps de travail domestique, c’est comme d’aller à l’usine, ça peut donner envie de se détendre, de se laisser aller à ne rien faire, voire ne plus laisser la force de faire davantage et chercher à réduire le temps de travail (domestique inclus, de mauvaises mères ! ou le choix de faire la lecture aux lardons le soir plutôt que de cuisiner, qui sait ? ). Et même de se vautrer devant la téloche (un bon neuroleptique) « pour décompresser ».
      Par ailleurs, plein de monde vit seul, ça incite pas à faire à manger lorsque personne ne se joint au repas.

      Si je stocke des promos c’est pour pas faire le chasseur cueilleur qui alterne période de disette et festin selon les arrivages (spécialement pour les protéines animales car je vais au marché régulièrement pour ce qui est végétal, mais ce que je dois y acheter ressemble souvent à de l’imitation de Nutella pour cause de fric). Et puis je trouvais dinque que ma grand mère qui avait connu la guerre ait toujours des kilos de sucre, et finalement moi c’est les pâtes, l’huile d’olive, les pois chiches ou les cornichons (et si quelqu’un apportait de la charcut ? n’en manquons pas) et je sais quoi encore. Je sais que je finirais toujours le mois.
      Plein de produit tiennent fort bien la congélation (à proscrire dans bien des cas). Il m’arrive y compris de stocker des surplus de récup sur le marché (légumes congelables sans trop de perte de qualité), ça demande un taff de mise en oeuvre (acheter des haricots verts ou des rondelles de courgette picard c’est plus vite fait, surtout si on se les fait livrer...). Et ça permet à quelqu’un de pas toujours très organisé de s’organiser autrement : avoir toujours de quoi manger, pour soi ou en cas de repas collectif impromptu. Bon j’arrête, je suis pas un modèle du tout :) et j’ai pas de théorie de la chose (vivre sous le capitalisme) sous la main.
      Faire gaffe aux promos, c’est aussi un boulot de bonne femme, et ça prend du temps (tout comme ça prend du temps de voler l’essentiel de ce que l’on mange). Je me souviens d’avoir vu des pauvresses trimbalant une grosse boite en carton avec les bons de réducs dans un supermarché U.S pour remplir le caddie « à bon escient ». Ce que je vois aujourd’hui au supermarché en bas de chez moi, c’est des femmes qui consultent des comparateurs de prix sur smartphones.

      Ne pas oublier. Ça aussi un petit goût de revanche (à défaut d’être « la » revanche de la chanson) : cette fois je me saignerais moins pour ces machins dont j’ai besoin. Sous les comptabilités ordinaires, le mégotage, ce « matérialisme » vulgaire, un refus de la mesure capitaliste, aussi.

    • Ça me rappelle cette discussion avec de jeunes universitaires à qui je racontais que ne consommais jamais de coca cola.

      Tout comme celles et ceux qui te regardent comme un Martien quand tu leur dis que tu ne bois pas d’alcool. Là aussi, l’injonction sociale est à la clef de la partition. Sauf que j’ai perdu l’envie de danser sur ce que la musique jouait et quand la musique joue trop fort, je me bouche les oreilles :-))

    • @colporteur

      Faire gaffe aux promos, c’est aussi un boulot de bonne femme

      euh, mais c’est pas possible d’écrire ça sur seenthis !
      Dire que c’est un rôle toujours dévolu aux femmes, mais dire « bonne femme », non, franchement, tu plonges … assume ta beauferie et utilise bobonne ou pouffiasse pendant que tu y es mais surtout ne va pas raconter derrière

      genré si tu veux mais c’est pas moi qui en décide

      Si si, c’est toi qui décide de mettre bonne femme, un terme méprisant et condescendant.

    • @touti, Si les guillemets implicites s’entendent pas, je les ajoute. ce que ça veut dire c’est que un taff que les mecs font pas, le soin, la reproduction, ça reste les femmes, en général, et très massivement, idem pour la gestion du budget domestique (promos incluses), sauf pour un homme sans femme, ce citron sans fusée spatiale.

    • Pourtant ces images ne sont pas rassurantes puisqu’elles nous mettent sous les yeux ce que c’est qu’être pauvre dans une société de consommation, ce que c’est que manquer de pouvoir d’achat dans une société d’abondance, au point de se battre pour des pots de Nutella.

      http://rf.proxycast.org/1394173213663043584/13983-26.01.2018-ITEMA_21568105-0.mp3

      https://www.franceculture.fr/emissions/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner/lhumeur-du-matin-par-guillaume-erner-vendredi-26-janvier-2018

    • @sombre

      Tout comme celles et ceux qui te regardent comme un Martien quand tu leur dis que tu ne bois pas d’alcool.

      – Désolé je ne bois pas d’alcool
      – quoi t’es breton et tu bois pas ?
      – oui, enfin j’ai bu mais je ne bois plus.
      – ah ben là oui, d’accord.

      Comme quoi la Bretagne est une terre d’alcooliques, une idée encore bien ancrée. yec’hed mat !

    • A Cologne on lance 300 tonnes de bonbons dans la foule - c’est le poids distribué le lundi gras (Rosenmontag) uniquement. Pourtant ca se passe d’une manière plutôt calme dans le cadre de la folie collective annuelle du carnaval.

      Auf der Jagd : Kids im Kölner Kamelle-Rausch (1:17)
      https://www.youtube.com/watch?v=AXIPePZOsm0

      Là c’est un rituel alors que les excès se produisent lors des situations extraordinaires.

      Rosenmontag
      https://en.wikipedia.org/wiki/Rosenmontag

      Celebrations usually include dressing up in fancy costumes, dancing, parades, heavy drinking and general public displays with floats. Every town in the Karneval areas boasts at least one parade with floats making fun of the themes of the day.[6] Usually sweets (Kamelle) are thrown into the crowds lining the streets among cries of “Helau” or “Alaaf”, whereby the cry “Kölle Alaaf” is only applied in the Cologne area – the exact meaning of Alaaf is disputed, it may stem from “alaf”, Celtic for “luck”, or “Alle af”, Ripuarian for “all [others] away”. Sweets and tulips are thrown into the crowd.

      The celebrations become quieter the next day, known as Veilchendienstag ("Violet Tuesday", Shrove Tuesday), and end with “Aschermittwoch” (Ash Wednesday).

      2018 date : 12 February

      reportage de la télévision régionale SR3
      http://www.ardmediathek.de/tv/aktueller-bericht/aktueller-bericht-27-02-2017/SR-Fernsehen/Video?bcastId=743232&documentId=40967918

      Buntes Treiben beim Umzug in Neunkirchen, Beamtenbesoldung unter dem Durchschnitt, Rosenmontagsumzug in Burbach, Rosenmontagsumzug in Saarwellingen und Illingen, Rosenmontagsumzüge in Freisen, Wadern und Losheim, Rosenmontagsumzüge in Merchweiler und Marpingen, Interview mit dem Kinderprinzenpaar, Rosenmontagsumzüge in Ommersheim und Reinheim, Rosenmontagsumzüge in Friedrichsthal, Riegelsberg und Schwalbach, Rückblick auf die Fastnachtsumzüge am Fastnachtssonntag.

      #carnaval

    • Les autorités sanitaires ont recensé six fois plus d’intoxications en 2016 qu’en 2010 suite à la consommation de cocaïne et à ses dérivés, dont le crack, a indiqué vendredi l’Agence du médicament.
      Une promotion proposant le pot de Nutella de 950 grammes à 1,41 euro au lieu de 4,50 euros a provoqué la cohue et l’hystérie dans des magasins.
      Dessin de #Chereau pour #Urtikan.net

      http://www.urtikan.net/dessin-du-jour/cocaine-nutella-chacun-ses-addictions
      https://seenthis.net/messages/556318

    • L’analyse de Jean Gadrey
      https://blogs.alternatives-economiques.fr/gadrey/2018/01/27/ruees-sur-le-nutella-a-prix-casse-qui-sont-les-fauteu

      Mais ce n’est pas tout. L’oligarchie est certes d’abord constituée des super dealers que sont les multinationales et la finance, mais ses fondés de pouvoir dans les institutions publiques sont les plus hauts responsables politiques. Pas tous, mais certains, et nombreux. Ceux qui, entre autres, peuvent amplifier les inégalités de revenu et la pauvreté. Par exemple via une fiscalité qui privilégie les riches contre les pauvres, et via l’appauvrissement des services publics. Car la fiscalité, si elle est progressive, et les services publics gratuits ou à des tarifs très abordables, sont deux des grands réducteurs d’inégalités de revenus, avec bien entendu les prestations sociales, si elles ne sont pas réduites à une peau de chagrin, et avec des mesures qui seraient nécessaires pour limiter les écarts de salaires entre les plus hauts et les plus bas.

      Or la dernière période, y compris les derniers mois, ont vu une offensive de grande ampleur de l’oligarchie et de la macronarchie contre les plus modestes, les plus précaires, contre les services publics, contre la fiscalité progressive, contre les prestations sociales et, en préparation, contre le SMIC. Le nombre de pauvres au sens officiel a progressé d’un million en dix ans.

      Il ne s’agit pas de dire que « les pauvres » sont les seuls à participer, pour certains d’entre eux, à la ruée sur les soldes. Ce serait faux. Mais l’incitation à gagner plus de 3 euros sur un pot de Nutella est malgré tout autrement plus forte chez ceux qui doivent compter le moindre euro, ou à qui on vient d’enlever 5 euros d’APL par mois, que chez la plupart de ceux qui les critiquent en oubliant d’incriminer les dealers et les requins.

    • Je me permets d’ajouter une hypothèse : le assez banal phénomène de foule.

      Tu mets les gens dans un espace restreint, tu leur donnes une même destination, avec un même but, et tu regardes comment ça dégénère. Voir comment s’énervent très vite les gens qui se font doubler, ou qui ont l’impression de se faire doubler, ou juste l’impression qu’on va essayer de les doubler, pour ne pas trop théoriser les qualités du marketing du Nutella. Même pour aucun avantage pécunier (genre attendre son queue devant le rayon boucherie), si les gens font la queue dans le désordre, le ton monte vite.

    • Héhé ! Lemmings !!!
      https://www.techsupportalert.com/content/play-classic-lemmings-game-online-your-browser.htm

      Game fans of a certain age will surely remember Lemmings, which was one of the hottest games of the 1990s. Amazingly, someone actually managed to recreate a clone of the game as a Web-based application that you can play in your browser. It works just like the original, and is just as fun and addictive as you’ll remember it.

      To see for yourself, head to http://www.elizium.nu/scripts/lemmings

      Lemming
      https://en.wikipedia.org/wiki/Lemming#Behavior


      @arno ... banal phénomène de foule ... ;-)

      Lemmings have become the subject of a widely popular misconception that they commit mass suicide when they migrate by jumping off cliffs. It is not a mass suicide but the result of their migratory behavior.
      ...
      It is not known why lemming populations fluctuate with such great variance roughly every four years, before numbers drop to near extinction.

      Bah, comme chez l’Homme quoi. Reste à savoir si c’est mieux chez la Femme ;-)

      #it_has_begun

    • Après le Nutella, la vente de couches-culottes provoque des ruées dans un Intermarché
      http://www.bfmtv.com/societe/apres-le-nutella-la-vente-de-couches-culottes-provoque-des-ruees-dans-un-inte

      Après des rabais effectués sur des pots de Nutella allant jusqu’à -70% et provoquant des scènes d’émeutes, c’est au tour des couches-culottes Pampers de rendre les consommateurs hystériques, au sein de l’Intermarché de Metz Vallières.

      Un prix de 23,95 euros à 7,18 euros

      Ce mardi matin, le quotidien Le Républicain Lorrain fait état d’une émeute, ayant éclaté dès l’ouverture du magasin. En cause : une promotion exceptionnelle de -70% sur le paquet de couches Pampers, faisant passer le prix du paquet de 23,95 euros à 7,18 euros.

      Dans les colonnes du journal, la gérante du magasin raconte scène : « C’était l’horreur ! C’est devenu ingérable. Environ 250 personnes étaient présentes à l’ouverture spécialement pour acheter des couches. Des femmes se sont battues, nous avons été contraints d’appeler les forces de l’ordre. Le personnel était à bout ».
      Une enquête ouverte par la répression des fraudes

      La même opération sera toutefois reconduite dès demain matin mais avec la présence des forces de l’ordre afin d’éviter tout débordement. La Répression des fraudes (DGCCRF) a toutefois lancé une enquête sur ses rabais à 70 % sur le Nutella.

      Du café moulu faisait également partie de la liste des produits à prix réduits, dans le cadre de l’opération « Les quatre semaines les moins chères de France », durant lesquelles de nombreuses promotions ont lieu à travers toute la France. Une opération commerciale qui risque de donner lieu à de nombreuses scènes d’émeutes comme on a pu en voir ces derniers jours.

      70%, ça reste un ovni dans le monde des promos, souvent de 20 à 40%, ou, plus trompeur, de 40 à 70% sur le deuxième article identique acheté.
      Je croyais la #vente_à_perte encadrée.
      https://fr.wikipedia.org/wiki/Vente_à_perte
      #intermarché #pub

    • Sur les phénomènes de foule, il y a eu dans les années xxxx un système de surveillance qui détectait les comportements déviants. Je crois que vous tous qui critiquez le gout national pour le Nutella vous êtes bons pour être classés dans cette catégorie. D’éminents sociologues avaient œuvré pour étudier la foule dans le métro et pouvait ainsi déduire que celui ou celle qui ne courrait dans le sens opposé à la foule était déviant, tout comme rester 2 métros de plus sur le quai ou lever un bras (quand les autres ne le font pas). Grace à un logiciel informatique couplé à la vidéosurveillance, la RATP, grand laboratoire du contrôle de la foule, dit plus communément (voire politiquement pour ceux qui osent encore ce mot) #contrôle_social, créa #prismatica, ce fameux logiciel prêt à épingler ceux qui n’aiment pas le Nutella.

    • Emeutes au Nutella - Analyse de Mélenchon
      La Luciole Mélenchantée
      https://www.youtube.com/watch?v=AQ1e1LefyqU

      Les médias n’ont retenu que le tweet de Mélenchon à propos des émeutes causées par la promo sur le Nutella dans certains supermarchés de la grande distribution. Pourtant, il a émis une analyse complète de la société de consommation capitaliste où la pauvreté explose, notamment dans son livre L’ère du peuple .

      « La publicité est dans la démocratie ce que la propagande est dans la dictature »

  • Avec le Grand Mix, treize concerts hors les murs, et ça commence ce mercredi ! - Nord Eclair
    http://www.nordeclair.fr/130744/article/2018-01-23/avec-le-grand-mix-treize-concerts-hors-les-murs-et-ca-commence-ce-mercred

    Le Grand Mix a fermé ses portes pour travaux le 1er décembre. Mais la programmation continue… hors les murs. Ainsi The Editors, Eddy De Pretto ou The Soft Moon mettront le cap sur Roubaix. Pépite ou Lee Ronaldo joueront à l’hospice d’Havré. Enfin, trois concerts investiront le théâtre de l’Idéal transformé.

  • Les racines de Laurent Wauquiez
    Catégorie : Célébrités, Nord | le 11 Décembre 2017 par Jean-Louis Beaucarnot
    https://www.rfgenealogie.com/s-informer/infos/celebrites/les-racines-de-laurent-wauquiez

    Bien que né à Lyon et élu auvergnat, on peut dire que le nouveau président des Républicains est à 100 % du Nord, avec ses racines essentiellement concentrées dans le département du Nord, moyennant quelques branches partant vers le Pas-de-Calais et quelques autres vers la Belgique (Van Ham, Wyckhuyse…).


    Tant par son père, Philippe Wauquiez, que par sa mère, Éliane Motte, il est surtout un pur produit des vieilles familles patronales du Nord, cousinant notamment avec toutes celles de la vieille bourgeoise de la région lilloise, qui depuis des siècles, ne cessent de s’allier et de se serrer les coudes. Cela lui vaut pas mal de parentés, tant au sein du monde des affaires que du monde politique, avec autant de ministres, que de cardinaux et d’archevêques.

    Les Wauquiez, eux-mêmes, sont de bourgeoisie moins ancienne, avec leurs ancêtres laboureurs puis « censiers » (= gros fermiers) dans le village de Fretin, au sud-est de Lille, où l’on peut remonter jusqu’à un Guillebert Wauquier, né vers 1560. Des ancêtres qui viendront sous l’Empire à Roubaix, où ils seront voituriers, autrement dit transporteurs, avant de devenir filateurs de coton à Tourcoing et de créer une tannerie.

    C’est davantage dans la lignée maternelle, les Motte, que les parentés se multiplient, avec derrière les Motte, les Grimonprez, Delvoye, Mathon, Descamps, Flipo, Toutlemonde, Prouvost et bien d’autres encore…, à commencer par les Mulliez, qui le font cousiner avec les fondateurs de Phildar, de Saint-Maclou et d’Auchan, dont Gérard Mulliez, 2e fortune de France.

    Des parentés en tous sens, faisant notamment de Laurent Wauquiez un descendant, par une bâtarde des anciens comtes de Flandres, du roi Philippe V le long et donc ainsi un lointain cousin de François Hollande ... Faisant encore de lui par les Delepoulle le cousin de Bruno Le Maire et par les Desurmont celui de Frédéric Mitterrand, de Jean-Frédéric Poisson et de Fabrice Delloye, l’ex-mari d’Ingrid Betancourt, comme par les Waignon, il cousine avec Frédéric Nihous. Sans oublier une parenté par les Van Hallwin (d’Halluin), de Quesnoy-sur-Deule, avec Charles de Gaulle.

    On pourra voir son arbre disponible pour partie en ligne sur Geneastar. : https://gw.geneanet.org/gntstarwauquiezl?lang=fr&pz=laurent+thimotee+marie&nz=wauquiez&ocz=0&m=

    #Laurent-Wauquiez #généalogie #Républicain #familles-patronales-du-Nord #Fretin #Lille #Motte #Grimonprez #Delvoye #Mathon #Descamps #Flipo #Toutlemonde #Prouvost #Mulliez #François-Hollande #Bruno-Le-Maire #FrédéricMitterrand #Jean-Frédéric-Poisson #Fabrice-Delloye #Frédéric-Nihous #Charles-de-Gaulle #famille

    • Ascendants de « Laurent Thimotée Marie » WAUQUIEZ
      Jusqu’à la 18e génération. geneanet.org

      Génération 1
      1 - « Laurent Thimotée Marie » WAUQUIEZ 1975
      Génération 2
      2 - Philippe WAUQUIEZ
      3 - Éliane WAUQUIEZ-MOTTE 1938
      Génération 3
      4 - « Henri » WAUQUIEZ 1907-1996
      5 - « Marie Louise » LE MAN 1910-1997
      6 - Louis MOTTE 1915
      7 - Françoise DUMONT 1916-2014
      Génération 4
      8 - « Henri » WAUQUIEZ
      9 - « Henriette » WILLEM
      12 - Louis Edouard François Marie Joseph MOTTE 1888-1957
      13 - Marguerite Marie Louise VANDENBERGHE 1889-1975
      Génération 5
      16 - « Henri » WAUQUIEZ 1841-1914
      17 - « Flore » TURBELIN 1854-1927
      24 - « Louis » MOTTE 1860-1924
      25 - Irma Henriette Adolphine VAN HAM 1868-1945
      26 - « Paul Julien » van DEN BERGHE 1863-1934
      27 - « Marie Isabelle » LEPOUTRE 1867-1926
      Génération 6
      32 - « Casimir Joseph » WAUQUIEZ 1795-1865
      33 - « Fidéline » MALFAIT
      48 - « François » MOTTE 1836-1879
      49 - « Ludivine » DUVILLIERS 1836-1865
      50 - « Edouard » VAN HAM 1818-1889
      51 - « Henriette » CARLIER 1835-1904
      52 - « Polydore Victor Constant » VANDENBERGHE 1828-1898
      53 - « Juliette Louise » DESURMONT 1829-1920
      54 - « Auguste Louis » LEPOUTRE 1825-1903
      55 - « Euphrosine Marie Louise » BARBILLON 1835-1903
      Génération 7
      64 - « Louis François » WAUQUIEZ 1760-1809
      65 - « Augustine Françoise Joseph » WATTEL 1762-1811
      96 - "Jacques « Philippe » Pierre Joseph" MOTTE 1796-1879
      97 - « Stéphanie Julie Augustine » ROUSSEL 1800-1884
      100 - « Jacques Joseph » VAN HAM 1785-1873
      101 - « Françoise » DARQUENNE 1791-1876
      104 - « Philippe Albert » VANDENBERGHE 1797-1843
      105 - « Marie Julienne » BAUWENS 1802-1877
      106 - « Jean Baptiste Joseph » DESURMONT 1800-1855
      107 - « Angélique Louise Joseph » LEFEBVRE 1802-1835
      108 - « Augustin Joseph » LEPOUTRE 1791-1845
      109 - « Éléonore Flavie Joseph » LESAGE 1801-1886
      110 - « François Joseph » BARBILLON 1798-1872
      111 - « Victoire Hyacinthe » GARBE 1812-1895
      Génération 8
      128 - « Pierre François » WAUQUIEZ 1716-1788
      . . . . . . . . . . . . . . .
      https://gw.geneanet.org/gntstarwauquiezl?lang=fr&pz=laurent+thimotee+marie&nz=wauquiez&ocz=0&m=

  • La famille Mulliez : 1300 hypocrites règnent sur le secteur de la grande distribution

    Votre père est patron d’#Auchan, votre frère dirige #Decathlon, votre beau-frère possède #Cultura, et votre petit-cousin vient d’arriver à la tête de #Norauto. Lors de vos repas de famille, vous tenez une assemblée générale d’actionnaires qui commence par une messe et se termine par des attributions d’enseignes de la distribution française aux nouveaux entrants. Si votre vie de famille ressemble à ça, c’est que vous faites partie de la famille #Mulliez, qui représente la troisième fortune française et possède une grande partie des enseignes de distribution et de commerce de détail du pays. Si ce n’est pas le cas, alors vous faites probablement partie de leurs salariés et/ou de leurs clients, parce que vous avez sans doute fréquenté leurs rayons frais (à Auchan), leurs garages (Norauto), leurs magasins de vêtements (#Jules, #Kiabi ou #Pimkie), leurs magasins d’ameublement et de bricolage (#Leroy-Merlin, #Saint-Maclou), leurs enseignes culture et multimédia ( #Cultura ). Réputés pour leur discrétion, les membres de la famille jouissent d’une bonne image médiatique. Sans doute parce que les #Mulliez représentent l’incarnation du #capitalisme bien de chez nous, et que le patriarche, Gérard Mulliez, est réputé pour ses positions modérées par rapport au reste du patronat français. Originaire de Roubaix, la famille Mulliez est connue comme fervente catholique, défenseuse de la production française et respectueuse de ses salariés comme de ses clients. Pourtant, la saga Mulliez comporte de l’évasion fiscale, la bétonisation de nos campagnes et l’exploitation mortelle de travailleurs bangladais. Enquête sur une famille pas si parfaite.


    Quand vous faites vos courses à Auchan, que vous achetez des baskets à Decathlon, un jean à Jules, un DVD à Cultura ou que vous faites réviser votre voiture à Norauto, vous pénétrez dans des entreprises qui appartiennent toutes à la même famille : les Mulliez. Ils sont 1 300 à faire partie de l’Association Familiale Mulliez, une structure juridique qui gère collectivement les actifs d’une immense famille dont on fait partie par naissance ou par mariage (après entretien préalable du conseil d’administration). Les Mulliez ne font pas semblant de croire dans le self-made-man : tout membre de la famille est associé aux affaires, au sein d’une sorte de communisme familiale où les actifs appartiennent à tous les membres de l’association. En gros, vous avez statistiquement plus de chance de devenir riche en épousant un ou une Mulliez qu’en grattant un Astro. D’ailleurs, le jackpot de la famille augmente plus vite que les gains des tirages successifs de l’Euromillion : Entre 2015 et 2016, la fortune de l’AFM a crû de 13,04 %, passant de 23 à 26 milliards d’euros. Ses membres doivent cette bonne santé familiale à un très vieil héritage.

    Une famille vieille comme le capitalisme
    La suite :
    http://www.frustrationlarevue.fr/famille-mulliez-1300-hypocrites-regnent-secteur-de-grande-distrib

  • Derniers spectacles avant fermeture au Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/275248/article/2017-11-28/derniers-spectacles-avant-fermeture-au-grand-mix

    Ce mercredi soir, c’est le groupe de pop français Elephanz qui assurera le dernier concert du soir au Grand Mix. Jeudi, après l’after work de 18 heures, le Grand Mix fermera ses portes pour dix mois. Mais les concerts continueront hors les murs.
    Par Anne Courtel | Publié le 28/11/2017

    Jeudi soir, vers 21 heures, les projecteurs vont s’éteindre, et quelqu’un fermera la porte à clé du Grand Mix. Elle le restera dix mois.

    PHOTO ludovic maillard - VDN

    Jeudi soir, vers 21 heures, les projecteurs vont s’éteindre, quelqu’un fermera la porte à clé du Grand Mix. Pendant dix mois, ne résonnera plus que le son des marteaux-piqueurs, perceuses et bétonneuses dans cet antre qui accueille des ballades comme du gros rock qui tache. Le Grand Mix se rénove et s’étend pour ses vingt ans . La salle de concerts va s’étendre dans l’ancien magasin Herrebeau voisin.

    Façade plus accueillante

    Seront aménagés : une seconde salle de concert (le Petit Mix), des loges, des bureaux, un bar. Nouvelle entité et ancien bâtiment seront reliés. Mais surtout la façade « aveuglée » du Grand Mix sera plus accueillante pour un lieu plus ouvert sur la ville.

    PHOTO LUDOVIC MAILLARD

    L’ensemble du site sera achevé en avril 2019 avec la livraison du Petit Mix. Les concerts eux reprendront place Notre-Dame en octobre 2018. En attendant, il faudra aller au théâtre de l’Idéal à Tourcoing, à l’Hospice d’Havré ou à la Condition publique de Roubaix. Cinquante concerts délocalisés sont annoncés contre 80 en saison « classique ».

    Ce mercredi soir, c’est la pop élégante d’Elephanz qui sera sur scène. Le groupe viendra présenter son nouvel album : Blowing Like A Storm . Il reste des places ! Jeudi, l’afterwork a déjà enregistré trois cents réservations pour Inuït. Il est alors possible de manger, de boire, d’écouter de la musique et d’admirer les mille gommettes multicolores siglées « Mix’Art » des étudiants de l’association Com With Us de l’IUT B de Tourcoing. Derniers verres avant fermeture !

    Réservations : https://legrandmix.com

  • Elèves : le système D des profs contre la #pauvreté - Libération
    http://www.liberation.fr/france/2017/11/26/eleves-le-systeme-d-des-profs-contre-la-pauvrete_1612703

    Emmanuel (1) raconte cette scène. Elle se passe à Auch (Gers), dans sa classe de CP, lors d’une séance sur le développement durable. Au détour d’une phrase, un élève explique qu’à la maison ils remplissent un seau d’eau une fois par semaine et puisent dedans pour se laver. Un autre dit ne plus avoir de lumière chez lui parce que l’électricité a été coupée. « Cette pauvreté, on ne la voit pas forcément tout de suite, elle surgit souvent d’un coup, sur un point de détail. Les enfants n’en parlent pas spontanément, il y a toujours une grande pudeur », témoigne Emmanuel, enseignant depuis quinze ans.

    Pas de chaussures

    Parfois, la réalité lui saute à la figure à cause de la météo, par exemple. Un coup de froid, la neige, et des élèves arrivent quand même en tongs à l’école, parce qu’ils n’ont pas d’autres paires de chaussures. Il parle aussi de ces enfants qui s’endorment sur leur bureau, parce qu’ils n’ont pas de lit pour eux tout seul à la maison. A l’écouter dérouler les exemples, on saisit vite que ces situations n’ont pour lui plus rien d’exceptionnel. Elles font partie de son quotidien. Il s’exprime d’une voix calme, mais dit ressentir une immense colère. « Une colère qui ne sert à rien, puisque rien ne change ».

    Nous sommes en 2017, dans la sixième puissance économique mondiale.

    • Dans certaines écoles de ma région des Hauts de France, on sert de la soupe le matin dans certaines classes de maternelle.

      Dans les écoles, les instits se démerdent avec l’aide d’associations de bienfaisance, dans le silence le plus complet, afin que les élus ne viennent pas y mettre fin.
      Ce depuis des décennies, pour ne pas dire toujours.

      C’est la réalité sur Roubaix, Tourcoing, Wattrelos et consorts.
      Pour les touristes, faites un tour autour de La Condition Publique, entrez dans les courées qui n’ont pas été rasées

      Ca doit exister dans les villes de la banlieue parisienne, ou libération et ses journalistes n’ont jamais mis leur stylo.

    • No problémo @heautontimoroumenos , je ne répondais pas à ton commentaire, je répondais aux sois disants journaleux de libé et leurs soutiens.

      Pour Roubaix, mon témoignage c’est celui de ma rencontre avec Pierette.
      Orpheline à 4 ans (Son Père ouvrier, boxeur, mort très prématurément ).
      Fille de salle au CHR de Lille.
      On y applique toujours les procédures qu’elle a rédigé
      Cours du soir, assistante maternelle , Institutrice, Directrice d’Ecole à Roubaix.
      La vie, la vrai, la réalité, une véritable Femme, elle. *
      Elle attend pas qu’on lui dise de marcher pour on ne sait qui.

      Père Boxeur
      Pour information auprès des fières bénévoles de @legrandmix , Le Fresnoy à Tourcoing était avant tout une salle de Boxe, et de spectacles populaire.
      Certains et certaines y mouraient.

      Pour en effacer ce souvenir, on l’a transformé en salle d’exposition, de spectacle contant pour rien.
      C’est là que le père de Pierrette a du laisser sa peau.
      Dans les Hauts de France, il n’y a pas que l’industrie ou les travaux publics qui tuent. La pauvreté, avant tout.
      Après, on essaye d’effacer les traces.

      Heureusement que des Pierettes existent, elles ne se contentent pas de balancer des hashtag sur Internet, elles.

      Il y a aussi des Pierrot, bien sur.

    • @RastaPopoulos je ne suis pas là pour dire à qui que se soit ce qu’il faut faire avec sa vie.

      Je ne comprends pas très bien d’où tu sort <n’importe quelle féministe connue ou pas>
      Seenthis est il supervisé par des militant(e)s d’#En_Marche ?

      Pierrette, une anonyme qui a fait beaucoup, comme tant d’autres, s’estimait heureuse avoir obtenu un résultat quand les tchos qui avaient de la soupe le matin, (et qui en ont toujours, à Roubaix, et ailleurs) échangeaient un regard avec le personnel de l’école, au bout de 2 ans.
      Sans plus.
      Rien d’autre.
      Vu l’état des ptis gosses, qu’espérait d’autre ?
      C’est ça, la vie, la vraie, pas celles des réseaux soient disants sociaux.

      Dans la majorité des écoles, celles et ceux qui se dévouent n’attendent strictement rien.
      Idem dans les hôpitaux, les hepads . . . .
      C’est le meilleur moyen de ne pas être déçu(e), surtout de la part de celles et ceux qui se proclament militant(e)s d’une grande cause à la mode et veulent avant tout faire semblant d’en garder l’exclusivité, pour un résultat extrêmement volatile, et très peu pédagogue.
      Le vent les emportera.

      Aie !
      Au secours @RastaPopoulos ma réponse peut sembler sexiste !
      Je vais me faire tuer !
      Au secours !
      Bon, pas d’inquiétudes quand même.
      Quand t’a rencontré et compris des femmes pareilles . . . .
      https://www.youtube.com/watch?v=eUvApC0bwUk

    • BCE Tu prétend que les féministes vont tu tuer mais c’est toi qui fait l’apologie du féminicide contre elles en utilisant le meurtrier de Marie Trintignant pour faire tes sous-entendus menaçants aux féministes.

      Pour toi la bonne femme, Pierrette, c’est celle qui ne dénonce pas les hommes qui lui ont fait subir un viol. Mais au fond même les pierrettes tu te torche avec puisque tu détourne le sujet d’elles et de leurs actions et revendications pour baver ta haine des féministes.

      #misogynie #masculinisme #anti-féminisme #féminicide #violophile

    • @bce_106_6

      Au secours @RastaPopoulos ma réponse peut sembler sexiste ! Je vais me faire tuer ! Au secours !

      ta réponse peut surtout sembler super con. Ces petits effets d’opposition entre les féministes (de quoi tu parles ? De rien, de fantasmes englobant, comme n’importe quel couillon sans cervelle qui fait des petits bruits avec sa bouche et a des avis généraux sur tout) et une autre catégorie imaginaire (puisque très également générale), plus vraie, plus authentique, agissante, voilà qui est vraiment encore plus bête que sexiste. On rencontre des têtes creuses dans tous les domaines, politiques ou pas, toujours prêts à établir des frontières inutiles entre les actions et les pensées, les paroles et les actes, au nom d’une illusoire vérité de l’un contre l’autre (brave position anti-intello qui n’imagine pas quelle variété infinie de corps peuvent se loger dans un cortège de tête, ni quelles lectures peuvent être désirées quand l’émeute s’apaise). Sans la préparation patiente par des années de travail du féminisme, aucune idée de ce genre n’aurait simplement percolé socialement pour rendre le reste imaginable, donc possible.
      Le virilisme rock’n’roll de pacotille de ton écriture comme de tes choix musicaux est aussi toc que les effets de parler paysans dans la littérature bourgeoise du XIXe. Je suppose que tu comptes aussi là-dessus pour nous convaincre de ta vérité.

  • Droits communs du travail et droit au travail dans les Communs | Calimaq
    https://scinfolex.com/2017/11/18/droits-communs-du-travail-et-droit-au-travail-dans-les-communs

    Cette semaine, la ville de Roubaix accueillait les ROUMICS (Rencontres OUvertes du Multimédia et de l’Internet Citoyen et Solidaire) qui ont choisi cette année de traiter une problématique particulièrement intéressante : « Vivre des Communs ». Bien que n’ayant pu participer à cet événement, je voulais par ce billet contribuer à la réflexion collective, en m’aventurant notamment… Source : : : S.I.Lex : :

  • Joseph Bara — Wikipédia
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_Bara


    Joseph Bara, Jean-Joseph Weerts, 1882, musée de la Piscine, Roubaix.

    François Joseph Bara, ou Barra, né le 30 juillet 1779 au château de Palaiseau1,2,3,4, tué le 17 frimaire an II à Jallais, près de Cholet, est un jeune soldat républicain tué pendant la guerre de Vendée et dont l’hagiographie révolutionnaire a fait un jeune tambour héroïque tombé sous les balles d’une multitude de royalistes en criant « Vive la République ! ». Bara est mort à l’âge de 14 ans.

    La découverte de ce jeune martyre révolutionnaire me fait beaucoup pensé à Guy Moquet instrumentalisé par Sarko.

  • Sur les ruines du futur

    Contre-récit de la révolution des textiles innovants à Roubaix

    Par Mickaël Correia

    http://jefklak.org/?p=4877

    À Roubaix, la zone de l’Union est l’ancien « cœur battant » de l’industrie textile française du XXe siècle. Grèves dans les usines, syndicalisme ouvrier, main-d’œuvre immigrée mais aussi restructurations et délocalisations ont animé ce quartier industriel et populaire jusqu’à ce qu’il devienne au début des années 2000 une des plus grandes friches industrielles du pays. Depuis maintenant près de dix ans, les élus et acteurs économiques locaux ont lancé un vaste chantier de réhabilitation de l’Union pour que la zone devienne à terme un pôle de compétitivité et d’innovation industrielle au service de la métropole lilloise. Symbole de ce projet titanesque, le Centre européen des textiles innovants, qui réunit start-ups, entreprises familiales et laboratoires de recherche, se veut le fer de lance de la future révolution textile. Entre projet de rénovation urbaine, relégation des ancien·nes ouvrier·es du textile et économie de l’innovation, reportage en quatre actes, quatre espaces, sur la friche de l’Union.

  • #violences_sexuelles : aux Etats-Unis, un « torrent » de révélations
    https://www.mediapart.fr/journal/international/131117/violences-sexuelles-aux-etats-unis-un-torrent-de-revelations

    Plus d’un mois après la révélation des viols et #agressions d’Harvey Weinstein, les scandales s’accumulent. Hollywood est forcé de contempler sa culture machiste. La notion de #consentement sexuel s’invite au cœur des discussions. « Nous ne sommes pas des choses ». Manifestation #metoo à Hollywood, le 12 novembre © Reuters

    #International ##balancetonporc #Donald_Trump #harcèlement

    • Vivement une enquête de médiapart sur les viols et #agressions :
      – Au travail en France
      – A l’université en France
      – Dans l’adminstration française.
      – Dans le monde politique français.
      – Dans l’armée . . .
      – . . . .

      1930, Roubaix, 30 % de naissances hors mariage.
      Vivement une enquête de médiapart

  • Roubaix - Il a adressé plus de 10 000 courriers à la Voix du Nord en vingt ans Bruno Renoul - 11 Novembre 2017

    Abonné depuis plus de cinquante ans à la Voix du Nord, le Roubaisien Francis Baussart écrit depuis quinze ans au journal pour commenter les articles qui le font réagir. Au total, il a écrit 10 000 courriers qu’il a soigneusement archivés. Il en est à 13 300 pages…


    Il y a en a soixante-quinze. Soixante-quinze classeurs, rangés par ordre chronologique sur les étagères du salon de sa demeure roubaisienne. Soixante-quinze classeurs qui contiennent chacun 180 pages de commentaires adressés à différentes rédactions de la Voix du Nord et de Nord éclair. Pour 13 300 pages et 10 000 commentaires au total. « Je suis un bon client pour les cartouches d’encre… », sourit Francis Baussart en feuilletant les pages d’un de ces dossiers, dont il ne se séparerait pour rien au monde, même s’il ne les consulte jamais.

    Ces soixante-quinze classeurs renferment vingt années d’une activité que ce Roubaisien de naissance a entamée lorsqu’il a pris sa retraite en 1997, à l’âge de 65 ans, après une carrière de cadre dans l’industrie. Une activité, ou plutôt un labeur très organisé, fait de lecture du journal, d’identification des sujets sur lesquels il va réagir, et enfin d’écriture des textes à adresser au journal. Et ensuite de découpage systématique de tous ceux qui paraissent dans la Voix du Nord ou Nord éclair.

    Lui parle d’un véritable travail. « J’écris six heures par jour », raconte-t-il. Et il commence très tôt : dès 6 h du matin, il est sur le pont, guettant l’arrivée du colporteur et du précieux journal. « Je l’attends avec impatience, avoue-t-il. Et parfois, je suis tellement impatient que quand il y a un peu de retard, je commence à lire la version numérique… » Il lit son quotidien de la première à la dernière page. Puis attaque sur son Mac la rédaction de ses « commentaires » du jour. Quand on le voit ce jour-là, à 9 h 30, il en est déjà à son quatrième texte. « Ma première satisfaction, c’est d’écrire. Mais bien sûr, c’est aussi plaisant d’être publié et d’être lu, parce que ça montre que ce que j’écris n’est pas complètement farfelu », observe-t-il.

    Il y a aussi chez lui un attachement irrépressible, physique, au papier, aux pages qui glissent entre les doigts, à l’encre qui s’imprime sur les mains. Et une tendresse assumée pour son titre de prédilection, la Voix du Nord. Il y est abonné depuis plus de cinquante ans, alors que ses parents, eux, étaient de fidèles lecteurs de Nord éclair. Aujourd’hui âgé de 85 ans, il ne se « lasse pas » de sa « petite activité ». Quand on le quitte, il repart au charbon : « Je crois que j’ai un petit texte à finir. »

    Source : http://www.lavoixdunord.fr/263090/article/2017-11-11/il-adresse-plus-de-10-000-courriers-la-voix-du-nord-en-vingt-ans

    #médias #lecteurs #MDR C’est pas le #gorafi #écriture

  • [MàJ] Panne OVH ce jeudi matin, résolue à 10h50
    https://www.linformaticien.com/actualites/id/45564/maj-panne-ovh-ce-jeudi-matin-resolue-a-10h50.aspx

    Depuis 8h ce matin OVH est en panne. Un certain nombre de sites, celui de BFM Business par exemple, subissent quelques problèmes d’accessibilité. Octave Klaba, qui renseigne par tweets l’évolution de la situation, a annoncé que deux de ses datacentres strasbourgeois (SBG1 et SBG4) ne sont plus alimentés. « Les 2 arrivées électriques EDF sont down (!!) et les 2 chaînes de groupes électrogènes se sont mis en défaut (!!!) » écrit le fondateur d’OVH.
    […]
    [MàJ 10h50] Selon Octave Klaba, la panne est en cours de résolution. Les liens optiques entre Roubaix et les PoP ont été rétablis il y a quelques minutes et à Strasbourg, les générateurs de secours marchent enfin, alimentant les salles de routage des deux datacentres. ERDF est parvenu à réparer une des alimentations en cause, la seconde est toujours "down". En conséquence, SBG2 devrait être fonctionnel dans les prochaines minutes et SBG1/SBG4 d’ici quelques heures. La plupart des sites affectés sont de nouveau accessibles.

    • Groupes électrogènes, comment ça marche dans les hyper/supermarchés ? ( Je ne me permettrai pas de parler d’OVH, je n’y ai jamais travaillé ).

      Comme vous le savez probablement, ERDF accorde des tarifs préférentiels aux entreprises, à condition de pouvoir leur couper l’approvisionnement électrique une vingtaine de jours par an, lors des pics de consommation.
      Les clients sont informés par des impulsions électriques transmises par le réseau, qui doivent mettre en route automatiquement leurs groupes électrogènes de secours.

      Les directeurs de magasin, quand il y en a encore, sont directement intéressés à la baisse des frais de fonctionnement de leur magasin.
      Conséquences :
      – Pas de test de mise en route des groupes électrogènes de secours, ça consomme du fuel, ces tests de sécurité.
      – Les cuves de fuel de ces groupes électrogènes de secours sont les moins remplies possibles.

      Bilan : tout s’arrête, et ça ne re démarre pas facilement.

  • Les villes les plus pauvres de France
    https://bestof.one/categories/lieux/villes/classements/les-villes-les-plus-pauvres-de-france
    https://www.data.gouv.fr/fr/reuses/les-villes-les-plus-pauvres-de-france
    France métro http://www.chroniques-cartographiques.fr/2017/05/carte-de-france-des-villes-les-plus-pauvres-de-france.htm

    classement 2017 des communes les plus pauvres de France est établi selon les toutes dernières données de l’INSEE. La liste des villes françaises est triée par le taux de pauvreté de chaque commune, ce pourcentage de pauvreté correspond à la part d’habitants vivant sous le seuil de pauvreté.

  • Capitaine Marleau cartonne. Le triomphe politique de Corinne Masiero LE BLOG DE JEAN-EMMANUEL DUCOIN - vendredi 27 octobre 2017
    http://larouetournehuma.blogspot.fr/2017/10/records.html

    Politique. « Je suis une révoltée, une révolutionnaire… C’est une vocation périlleuse. » Connaissez-vous beaucoup d’actrices capables de prononcer semblable phrase dans les couloirs de la rédaction de l’Humanité ? Et d’ajouter ceci : « Depuis toujours j’ai pris le parti des humbles et des opprimés – car c’est mon parti – à la face de tous les pouvoirs établis, surtout celui de l’oligarchie financière. » Celle qui parlait ainsi en 2015, lors d’une de ses plus belles prestations (« rédactrice en chef d’un jour » du journal de Jaurès), cartonne tous les mardis soir sur France 3. Un succès colossal qui nous réjouit autant qu’il nous conforte. Corrine Masiero, née à Douai, y campe la « Capitaine Marleau », cette héroïne atypique au franc-parler et à l’accent chti qui pénètre dans nos salons chaque semaine pour une séance de maintien et/ou de rattrapage politique. Le bloc-noteur assume ce qu’il vient d’écrire. Car le personnage de cette gendarme gradée, outre qu’elle nous ferait aimer toute la flicaille de la terre (c’est dire l’ampleur de l’exploit !), se confond tellement avec celle qui l’incarne à l’écran que nous ne savons plus qui nous regardons : Marleau ou Masiero ?


    « J’ai tellement l’air pas fute-fute que les gens ont pitié de moi et finissent par s’accuser de tout et de n’importe quoi. » Cette réplique lancée par la capitaine au cours d’un épisode de la série résume parfaitement le rôle interprété par Corinne Masiero, une femme gendarme à la dégaine improbable, aussi sarcastique qu’attachante, toujours flanquée d’une chapka désormais culte et moins soviétique que confortable. Elle raconte : « Pourquoi une gonzesse devrait être glamour ? C’est encore une fois un truc qu’on colle comme ça. Un truc machiste. Marleau, ce n’est pas ça. » L’explication s’avère assez simple en vérité : Marleau, c’est Masiero et vice versa. La manière dont cette comédienne de 53 ans se réapproprie ses répliques donne, en effet, du mordant aux dialogues et offre aux téléspectateurs une authenticité rare. La réalisatrice Josée Dayan (Le Comte de Monte-Cristo, Les Rois maudits, etc.) ne le cache pas : « Corinne improvise tout le temps, elle rajoute des dialogues, des pics, des saillies politiques qui lui viennent naturellement. Marleau est à son image, une femme engagée, citoyenne, qui n’a pas sa langue dans sa poche. » D’autant que l’actrice, toujours en pleine improvisation, ne prévient pas forcément ses collègues.

    « Ce n’est pas très facile pour eux, confesse-t-elle, on n’a pas le temps de répéter et puis quand on arrive sur le plateau, le collègue me sort un truc, puis moi j’ai envie de répondre autre chose. Il se passe quelque chose qui fait qu’il y a une nouvelle improvisation car ils sont obligés de s’adapter à ces nouveautés que je dégueule comme ça d’un coup. » Par l’intelligence du procédé plutôt cru, du moins en apparence, Corinne Masiero distille ses propres combats dans la bouche de Marleau. Tout y passe. Le féminisme, la défense des migrants, la lutte des classes, la dénonciation de l’arrogance des puissants, l’engagement pour la dignité des plus pauvres et des « rebuts » de la société… Que du bonheur. 

    Avec ses airs de ne pas y toucher, Corinne se définit en privé comme une « babache », ce qui, en langue picarde du Nord, s’applique à toute personne ayant de faibles capacités intellectuelles. La bonne blague. « La politique c’est tout le temps, c’est appartenir à une association, participer à une manifestation, donner à manger aux réfugiés, se battre pour la VIe République », explique celle qui fut candidate sur une liste Front de gauche, aux municipales de Roubaix, en 2014. Et pourtant, le mardi soir, le public est présent. Et en masse, entre 5 et 7 millions à se délecter des enquêtes menées par leur gendarme favorite, si bien que France 3 réalise des records d’audience jamais vus depuis 2010 et terrasse TF1 une fois sur deux au moins. Que croyez-vous que signifie ce coup d’éclat que personne ne pouvait prévoir ? Juste une évidence : quand on ose des programmes de qualité, il y a toujours des citoyens conscients de leurs actes au rendez-vous. 

    Louise Wimmer 2011 Le Film
    https://www.youtube.com/watch?v=WyXLpMIcA-s

  • Sexisme dans le milieu des Jeux Vidéos
    La réaction d’Anthony Roux, patron d’Ankama est emblématique de la #culture_du_viol et de l’attitude des hommes face aux violences que subissent les femmes.


    https://twitter.com/willvs/status/921254729577099264

    Quant une personne (un journaliste) fait remarqué que cet « humour » est problématique Monsieur Roux répond que le milieu du Jeux video n’est pas concerné par ce pbl. Il répond sur son blog- une longue réponse qui montre son mépris total pour les femmes victimes de violences sexuelles et sa mauvaise foie totale sur le sujet - post par la suite supprimé de son blog puisque les machistes sont des lâches. Comme rien ne se perd sur internet voici le message en question :

    Bonjour à tous,

    Me voila bien rentré et pressé d’écrire sur cette polémique concernant mon trait d’humour sur l’affaire Weinstein. Tout d’abord, je place cet article dans la partie « Inspirations » car finalement, il n’a sa place nul part et c’est peut-être ici qu’il fera le moins « tâche ».

    Résumé : Suite à cette phrase dans ma dernière note : « frémissant d’excitation comme une actrice débutante se présentant devant Harvey Weinstein » nous avons reçu quelques coups de fils et j’ai été contacté directement par William, un journaliste travaillant pour (entre autre) « le Monde ».

    Les questions que William me pose, parlent pour elles et j’ai tenu à y répondre ici même pour éviter que mes propos ne soient déformés. Car plutôt que les producteurs, présidents, acteurs et autres individus lubriques, ce qui me dérange le plus dans notre monde actuel, c’est le journalisme. Ou, les gens se faisant passer pour des journalistes. William, ne prend pas cette critique pour toi, je veux tenter de défendre mon point de vue et il ne te vise pas personnellement, je suis certain que tu es très sympathique.

    Voici donc les questions de William :
    1/ Est-ce que ce trait d’humour, qui consiste à rire du viol alors même que le sujet est sur la place publique et que de nombreuses femmes dans l’industrie du JV en ont été victimes, n’est pas déplacé ?

    2/ Est-ce que vous constatez qu’il y a une prise de conscience dans votre entreprise depuis l’affaire Weinstein et les multiples témoignages de harcèlement quotidien des femmes ?
    3/ En tant que PDG, dans ce genre de période de prise de conscience, est-on amené à se poser des questions sur son propre comportement ?
    Bien, la difficulté dans tout cela, c’est de savoir par où commencer avant de répondre. Parce que je vais répondre. Pas par besoin de me justifier, pas non plus par envie de donner mon avis sur ce sujet et surtout pas par envie de prendre part à cette mascarade . Je vais le faire pour vous expliquer ce qui me dérange de façon générale et cela depuis des années.
    Oui, car avant de répondre à ces questions, je vais vous expliquer pourquoi j’ai envie de rire de tout cela plutôt que d’en pleurer.
    Avais-je conscience que j’allais m’attirer des critiques ?
    Bien sûr, le test n’a pas manqué de réussir. Au-dela même de toutes mes attentes. Imaginez, j’ai la chance qu’un journaliste me pose ces questions brillantes et inspirées suite à ma petite phrase.
    Est-ce que je me moque des femmes violées ou harcelées ? JAMAIS. J’ai énormément de défauts, mais il se trouve que le malheur des gens, quelqu’ils soient, ne m’inspire pas et ne m’amuse pas.
    La question est plutôt celle-çi : « Qu’est ce qui me perturbe ? »
    La réponse : Les « journalistes » avec un petit J. Ces journalistes qui cherchent l’audience. Ceux qui pensent que le sensationnel, le sordide, la crasse de ce monde permet de vendre plus. Le plus répugnant dans tout cela ? C’est qu’ils ont raison : l’ordure fait vendre. Quand je plaisante sur un tel sujet, ce n’est pas pour me moquer de ces pauvres femmes ou hommes qui ont subi des harcèlements. Quel rapport d’ailleurs avec mon article ? Non, je ris de l’ampleur commercial que prend l’ensemble. Je ris pour ne pas pleurer.
    LES PORCS, LES VAUTOURS ET LES MOUTONS
    Voila comment je vois notre société aujourd’hui. Je vous laisse deviner qui est qui et je vérifierai après s’il n’y pas une fable de la fontaine avec ces animaux. Oui, je suis un peu insultant mais je me place moi-même dans la troisième catégorie, donc essayons de relativiser cette « charge ». Plus je vieilli, plus j’en ai marre d’être pris pour un mouton. J’en ai marre qu’on me bourre le crâne comme c’est le cas actuellement. Cela fait 20 ans que je n’ai plus les chaines de TV.
    A peu prêt autant d’années que je n’achète plus les journaux et que j’essaye d’esquiver certains types d’infos. Comprenez-moi, depuis toujours, lorsque je passe à côté d’un kiosque à journaux et que j’y entrevois « le nouveau détective », je baisse les yeux et passe mon chemin… Choqué par un titre accrocheur. Etrangement je suis fan de films d’horreur, mais allez comprendre pourquoi, dès qu’il s’agit d’un truc réel, ça me retourne la tête et l’estomac. Quel rapport avec notre sujet ? Allumez donc votre téléphone, les premières news qui vont vous venir peuvent être catégorisées en fonction du sensationnel / potentiel de vente (qui aujourd’hui pourrait mentir assez fort pour nous affirmer qu’il ne s’agit pas d’un commerce ?)/
    JOURNALISTES OU SCENARISTES ?
    1/ Disparition d’enfants
    Exemple ? Depuis bientôt 2 mois, c’est la petite Maëlys qui est mise en avant, environ 2-3 fois par semaine. Aujourd’hui et je dis bien « aujourd’hui », le titre c’est «  »La forme blanche » qui intrigue les enquêteurs » et oui un titre qui nous fait carrément entrer dans le surnaturel. On a compris, les « journalistes » ont trouvé le nouveau « petit Grégory ». J’ai le coeur fendu par la disparition de cette petite et comme n’importe quel humain normalement constituer, je n’ose imaginer l’horreur que vivent les parents. Malgré tout je suis en colère d’observer, jour après jour ce que les journalistes mettent en place.
    2/ Crimes sordides
    Viol, mari qui tue ses enfants (très à la mode en ce moment), meurtres de vieilles dames… « Il saute du pont avec ses deux enfants ». « Il tabasse sa femme enceinte à mort… » Et zut, j’ai pas envie d’en parler vous voyez de quoi je veux parler.
    3/ Les villes dont on ne présentent plus la déchéance
    Là on arrive dans un sujet qui me touche personnellement. Roubaix a une image toute particulière dans l’esprit de nos scénaristes… Euh journalistes. Roubaix, même pour ceux qui n’y ont jamais foutu les pieds, c’est carrément la ville du mal. L’enfer, l’endroit ou se regroupent les pédophiles, les djihadistes, les consanguins, les vendeurs de drogues… La dernière grosse news de ma chère ville à avoir fait le tour de France ? « Jeune fille attaquée par des rats à Roubaix ». « 20 minutes », « Le point », « La voix du nord », « Le parisien », « Le figaro »… PUTAIN !!! Je vis à Roubaix depuis 15 ans, vous croyez que j’ai envie qu’on parle comme ça de ma ville ? Vous ne croyez pas qu’il y a AUSSI de belles choses à raconter ? Non, si on vous parle de Roubaix pour faire les gros titres ça sera toujours sur ce genre de choses. Les journalistes savent que ça vend mieux que le reste.
    4/ Terrorisme
    J’en parle pas, je vais me prendre des parpaings. Mais juste une question : vous croyez qu’on combat bien le terrorisme en leur permettant de faire les gros titres pendant des mois ?
    5/ Politique
    On arrive dans un sujet qui peut sembler moins grave. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. Je suis le seul mouton à me dire que ce sont les médias qui élisent les présidents ? Je ne parlerais pas de mes convictions (a)politiques, je me demande juste par qui a été élu Mr Macron. En tous les cas, on a appris plein de choses sur Mr Fillon et heureusement que les médias ont fait leur travail sinon il aurait terminé président. D’ailleurs, ils n’ont pas trop parlé de l’entourage de Mr Macron qui ont commis les mêmes fautes. Où en est-on aujourd’hui avec Mr Fillon ? Où en sont ses histoires ? Concitoyens moutons, sachez qu’il n’est plus à la mode, nous ne connaîtrons donc pas la fin de l’histoire. Attention, il ne s’agit pas de parler politique, je déteste ça. Il s’agit de parler de manipulation de masse. Je vois les choses comme cela. Suis-je fou ?
    Bien sur qu’il faut avoir des informations, mais vous sentez-vous vraiment informés ? Moi non. j’ai le sentiment d’être pris pour un abruti en longueur de journée.

    Exemple personnel, faudrait pas que vous pensiez que je tape une crise comme ça gratuitement. Non, ça couve en fait. Et merci William car ça fait du bien de se lâcher.
    Il y a plusieurs mois, un jeune journaleux, se sentant investi d’une mission divine cherche à me contacter car il veut me laisser m’exprimer sur la grande et puissante investigation qu’il a mené. Il paraît qu’à Ankama comme dans les plus grosses boites de JV, les conditions de travail sont exécrables. Ah ! Mettez-vous à ma place. Quelque soit la réponse que je vais lui faire, ça n’ira pas. Mais j’ai l’illumination, je le mets en contact direct avec mon CE. Et bien il n’était pas excité par l’idée le bonhomme, il aurait même demandé à mon chargé de com si j’étais fou. Mais pourtant, qui de mieux placés que les représentants du personnel pour parler des conditions de travail. Si je l’avais fait j’aurais parlé des horaires modulables, des primes de participation, des tickets resto et autres avantages. Mais ça ne sert à rien, l’idée est déjà faîte, le thème défini et ça ne rentre pas dans ce qui se vend. Ca n’ouvre même pas un débat nom d’une pipe. Alors franchement, quel interêt pour notre journaliste en herbe.
    Il y a des porcs depuis toujours. L’humanité est ainsi faîte. Ce qui a changé, ce sont les vautours et merci à internet, merci à l’ultraconnection, car les vautours peuvent en faire maintenant des gros titres et nous assommer avec.
    Vous le voyez le rapport avec le reste ? On parle de Weinstein vite fait ? Juste pour l’exemple car ce n’est pas le sujet au final. Les journaux mettent le gars en scène avec Marion Cotillard. Regardez juste les couvertures et dîtes-moi ce que vous en pensez. Si je ne lis pas les sous titres, on dirait les meilleurs amis du monde. Et maintenant on nous annonce que tout Hollywood c’est fait harceler par ce bon vieux Harvey ? Même Terry Crews, magnifique bébé de 110KG (Mon personnage préféré de Brooklyn 99) c’est fait touché les parties par un (autre) producteur et saute sur l’occasion pour se livrer, lui aussi à des révélations ?
    Mais merde, ils disent que ça fait 30 ans que ça dure et maintenant tout le monde ne parle que de ça ? Mais vous les supers journalistes, vous avez foutu quoi pendant ces dernières décennies ? Même coup qu’avec Fillon : « Ca fait 20 ans qu’il magouille ».

    Et le truc génial dans tout ça ? Et bien c’est qu’on va parler de harcèlement dans toutes les industries du monde parce que c’est devenu le nouveau filon a exploiter. Dans ce cas, moi Anthony Roux, j’ai une confession à vous faire, je me sens harceler par tout ça. Qu’est ce que je dois faire pour ne plus être un mouton entre les mains des vautours ?

    Bon, William, faut-il vraiment que je réponde à tes questions ? Tout cela me semble tellement grotesque … J’ai promis de le faire mais franchement, c’est peut-être assez comme ça non ?

    Je terminerais tout de même cet article en précisant une chose. Si d’aventure, j’ai choqué quelqu’un par mes propos, je m’en excuse du fond du coeur. Je travaille dans le divertissement et mon but n’est autre que de divertir, ma plus belle récompense étant le sourire des gens.
    Tot

    trouvé ici http://www.gamerama.fr/forum/view_message.php?message=691927
    C’est sur que le sexisme dans les jeux vidéos personne n’en a jamais parlé ! Et Marlard ne s’est pas pris un torrent de merde quant elle a mis le sujet sur la place publique en France. Anita Sarkashian n’a pas été obligé d’annulé ses conferences sur le sujet pour menace de mort et n’a pas du déménagé suite à du harcelement massif de la part de la communauté des gamers. Jeux-video.com et 4chan ne sont pas les égouts de la misogynie la plus crasse..

    #déni #domination_masculine #humour_oppressif #humour #sexisme_geek

  • Visite dans l’antre poussiéreux du futur Grand Mix - La Voix du Nord
    http://www.lavoixdunord.fr/255185/article/2017-10-29/visite-dans-l-antre-poussiereux-du-futur-grand-mix

    À la fin du mois de novembre, le Grand Mix fermera provisoirement ses portes. La salle de concerts, qui fête ses vingt ans cette année, va pousser les murs. Des travaux d’aménagement d’une seconde salle de concert, d’un bar, de loges, de bureaux... vont avoir lieu dans l’ancien magasin Herrebeau voisin. Petite visite avant travaux.

    Par Anne Courtel | Publié le 29/10/2017

    Que se cache-t-il derrière les panneaux orange et violet qui ornent la façade du Grand Mix depuis des années ? C’est dans le hall d’accueil, par une porte dérobée que les spectateurs du Grand Mix n’ont sans doute jamais remarquée, que commence la visite. Ce fut autrefois un cercle catholique , le cercle Notre-Dame. Le Grand Mix s’installa en 1997 à côté d’une solderie tenue par M. Herrebeau. La cohabitation n’est pas un long fleuve tranquille jusqu’à la fermeture du magasin il y a plus de quinze ans.
    La ville se porte alors acquéreur du site avec déjà dans l’idée de pousser les murs du Grand Mix. En attendant, le site s’endort sur son passé. La lumière passe péniblement à travers des persiennes poussiéreuses. L’espace paraît immense (1 200 m2). On pense immédiatement au film Belgica.
    L’histoire de deux frères, propriétaires d’un café à Gand, qui transforment la friche voisine en salle de concerts.
    Au sous-sol de l’ancien magasin, seront installés les espaces d’archivage, un studio son pour des
    artistes en résidence ou des projets d’action culturelle, et des locaux techniques qui manquent tant
    au Grand Mix.

    Le lieu est à la fois inquiétant et apaisant. On découvre une fresque sculptée de Notre-Dame des
    Anges
    , dont l’église est de l’autre côté de la rue.

    L’objet religieux est non loin de deux immenses affiches publicitaires des années 80. Rappelez-vous en 1981, une jeune femme en bikini mains sur les hanches regardait effrontément les passants en annonçant : « le 4 septembre, j’enlève le bas ».

    Cette publicité mythique et typique de son époque est placardée en 4X3 dans l’escalier de l’ancien
    magasin Herrebeau. Les couleurs sont un peu passées mais l’invective est la même ! « On va tout
    faire pour essayer de garder ces affiches », sourit Boris Colin, le directeur du Grand Mix. Au premier étage, les pigeons font leur propre concert. C’est ici que sera installé le club : une salle de concerts de trois cents spectateurs baptisée le Petit Mix avec un bar et une restauration le midi. « Le but est que les Tourquennois s’approprient aussi le lieu en journée », insiste Peter Maenhout, adjoint à la culture.

    La ville investit un million dans ce chantier.

    « Nous aurons une meilleure visibilité pour les Tourquennois qui pourront juste venir prendre un café en journée. »

    Au second étage, le parquet craque et des lattes se font la malle. Cet étage sera à disposition des artistes avec loges (elles sont actuellement à l’étroit) et cuisines. Un passage vers le Grand Mix seracréé.

    Enfin au dernier étage, l e Grand Mix installera ses bureaux qui sont actuellement rue Saint-Jacques .

    Les pigeons ont encore quelques semaines pour roucouler, les travaux doivent débuter en décembre.

    Des concerts délocalisés
    Le Grand Mix fermera provisoirement ses portes le 30 novembre après le concert Inuït. Pendant dix mois, les concerts seront délocalisés à l’hospice d’Havré (200 places), au théâtre de l’Idéal (670 places debout) ou à la Condition publique à Roubaix (1 200 places). Le premier aura lieu le 24 janvier avec l’Or du commun au théâtre de l’Idéal. « On va passer de 80 concerts programmés par an à 50 cette année-là », annonce Boris Colin.
    En octobre 2018, l’équipe du Grand Mix espère réinvestir la salle historique. Les travaux eux se poursuivront notamment dans le Petit Mix jusqu’en avril 2019. Alors, les quelque trente mille spectateurs annuels du Grand Mix pourront découvrir le nouvel équipement dont l’entrée sera
    toujours place Notre-Dame.

    Trois dates et trois lieux à retenir
    Voici les trois premiers concerts annoncés du Grand Mix « hors les murs ».
    – L’or du commun + guest le 24 janvier à 20 heures au théâtre de l’Idéal à Tourcoing. Ce sera du hip-hop pour cette première.
    – Lee Ranaldo + guest le samedi 24 février à 20 heures à la maison folie Hospice d’Havré de Tourcoing. Ranaldo n’est pas n’importe qui puisqu’il a fondé le groupe Sonic Youth avec Thurston
    Moore.
    – Rejjie Snow+ guest le 16 mars à 20 h 30 à la Condition publique à Roubaix, dans le cadre du festival des Paradis artificiels. Du rap anglais qui n’a rien à envier aux Américains !

    Renseignements : Point d’accueil, 72, rue Saint-Jacques à Tourcoing. Ouvert du mardi au vendredi de 14 h à 19 h et le samedi de 14 h à 18 h. Tel : 03 20 70 10 00.