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  • De fausses dénonciations de viol - paris-normandie.fr
    http://www.paris-normandie.fr/detail_article/articles/1750395/de-fausses-denonciations-de-viol

    Selon une source policière, « dans sept ou huit cas sur dix, c’est du pipeau ». Ce fonctionnaire dénonce la perte de temps et l’argent dépensé : « En plus d’un collègue pour le dépôt de plainte, il y a les prélèvements à analyser qui sont envoyés à Lille, au Havre pour les analyses toxicologiques, savoir s’il y avait de l’alcool, la cytologie pour le sperme au CHU de Rouen... Tout ça coûte très cher, le Casa (service médico-judiciaire pour les victimes de violence, N.D.L.R.) est aussi mobilisé... », souligne cette même source. « Après les perquisitions, on ne les fait pas tout seul, et les garde à vue c’est trois collègues, sans compter tous les fichiers à remplir... Tout ça représente un coût horaire énorme. Et pendant qu’on fait ça, on ne traite pas d’autres dossiers », complète un autre policier qui rappelle qu’une garde à vue, « c’est toujours traumatisant ». Sans parler des conséquences sur l’entourage. La Direction départementale de la sécurité publique (DDSP) de Seine-Maritime précise que toutes les plaintes enregistrées font l’objet d’investigations.

    « Il y a une espèce d’inconscience de la réalité des choses » pour Jean-Claude Belot, qui précise que les plaignantes sont majoritairement des jeunes, « mais pas que ». « Je suis sûr que si elles réalisaient, elles ne le feraient pas. Quand vous leur rappelez la gravité de la situation, elles vous regardent avec de grands yeux, l’air de dire : « C’est quand même pas si grave de dire que quelqu’un m’a violée ». C’est presque vous qui passez pour un tortionnaire d’avoir le toupet de le leur reprocher. Il n’y a jamais un mot de regret ni de remords, c’est très rare ». « Celui qui remercie, par contre, c’est le mis en cause ! » relève un enquêteur.

    via : http://chaotiqueneutre.tumblr.com

    #selon_une_source_policière #culture_du_viol #masculinisme #domination

    • Oui ça énerve... qu’on les foute à la circulation ces blaireaux, s’ils n’ont « pas le temps » de s’occuper de ça... C’est pitoyable.. On paie de impôts pour une police qui défend les forts aux dépens des faibles...
      Y a un paquet de métiers qui gagneraient à se féminiser.. je dis pas ça par rapport à la question de l’égalité, je me place sur l’angle de la compétence..

    • J’imagine que ce flic doit poursuivre les agresseurs quant ils sont racisés. On sent le gros trouduc du fn dans cette « source ». Mais je ne m’inquiète pas pour la carrière de ce pandor, il sera certainement promu ainsi que le journaleux qui a commis ce bel exemple de propagande pro-viol qui aura probablement bientôt sa chronique a la Tv ou chez libé bien installer entre Zemmour et Iacub.

      Ca vaudrait le coup d’enquêter sur cette source, dans quel commissariat il sévit car il doit faire beaucoup beaucoup de dégâts parmis les victimes de viol. Qui apres la première agression et une fois trouvé le courage de réclamer justice, se font agresser une seconde fois cette fois par la police.

      Police partout - Justice nulle part.

    • L’article parle d’un cas a Elbeuf en Normandie. Faudrait trouver qui au commussariat de cette ville s’est occupé de cette jeune fille qui sois disant aurai calomnier. Vu le niveau de compétence du journaeux de paris-normandie, il a pas due aller la chercher bien loin sa source policiere.
      Quant au procureur adjoint jean-claude Belot, je ne trouve pas de mots assez durs pour le qualifier
      http://www.normandie-actu.fr/reportage-ces-30m2-ou-la-justice-classe-ou-non-les-affaires-judiciair

    • Alors, comprenez : je suis fais partie des statistiques de “fausses accusations de viol”. Lorsqu’ils ont écrit leurs rapports et ont envoyé les nombres au département de la justice pour compiler les informations, j’y suis inscrite comme une menteuse, une fausse accusation, même si aucune plainte n’a été portée à mon égard. (Je ne sais pas si c’est parce qu’ils ne pensaient pas pouvoir me faire un procès, ou parce qu’ils ne voulaient pas faire un procès à une fille de flic.) Et vous savez quoi ? Je ne suis pas la seule. C’est horrifiant, le nombre de femmes que j’ai rencontrées en groupes d’entraide et à des réunions d’activistes qui partagent des expériences très similaires. Elles aussi, elles sont des statistiques de fausses accusations de viol. Nous avons toutes été violées.
      Alors gardez cela en tête, lorsque vous citez le nombre de 6-8%, les statistiques de “fausses accusations”. Je sais qu’on doit se fier aux informations qu’on a, et j’utilise aussi cette statistique lorsque je discute de ça. Mais je me souviens toujours que ce nombre n’est certainement pas une représentation exacte. (Peut-être qu’elle devrait toujours être accompagnée d’un astérisque ?)
      S’il vous plaît, souvenez-vous de mon histoire lorsque vous voyez des statistiques de “fausses accusations de viol”. Souvenez-vous de mon amie, qui a avoué une fausse accusation dans le but de garder ses prestations d’ancien combattant après avoir été réformée (le bon pote de son violeur et supérieur direct a traité l’affaire ; un acquittement était inévitable). Souvenez-vous de cette femme d’âge moyen que j’ai rencontrée, encore traumatisée, qui, adolescente, s’est rétractée lorsque son violeur (et beau-père) a menacé de tuer sa famille. Et les nombreuses, nombreuses autres, toutes inconnues, toutes oubliées - même dans les strictes statistiques, qui sont souvent le seul testament de nos expériences. Au lieu de cela, nos histoires, nos traumatismes, sont utilisés pour stigmatiser et traumatiser davantage les nouvelles victimes. Ça me rend malade de savoir que les masculinistes peuvent prendre nos nombres et les utiliser pour justifier leur “ces salopes mentent, comme d’hab”. Je ne peux pas trouver les mots tant c’est dévastateur.

      http://prenezcecouteau.tumblr.com/post/104337680803/alors-comprenez-je-suis-fais-partie-des

  • Rouen, 20 novembre : Débat et Networking cocktail autour de la Chaine de valeurs des entreprises chinoises en Europe ?

    NEOMA Confucius Institute for Business-Rouen et Rouen Normandy Invest vous invitent le 20 novembre 2014 de 16h à 18h pour un débat autour de la question :

    Etes-vous prêts à vous connecter à la chaine de valeurs des entreprises chinoises en Europe ?

    La forte croissance des investissements chinois en Europe, qui s’inscrit dans le cadre de la crise financière qui a fragilisé de nombreuses entreprises du continent, peut constituer une opportunité sans équivalent aussi bien qu’un risque pour les entreprises, et notamment les PME européennes. Dans ce contexte, connaître les motivations et les spécificités de fonctionnement des investisseurs chinois est essentiel pour pouvoir bâtir une stratégie de développement...

    http://www.chinefrancophonie.com/t3076-rouen-20-novembre-debat-et-networking-cocktail-autour-de-la

  • Administration : silence vaut approbation sauf... dans la majorité des cas
    http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2014/11/12/administration-silence-vaut-approbation-sauf-dans-la-majorite-des-cas_452111

    Le principe « silence vaut accord », l’un des volets de la loi visant à simplifier les relations entre l’#administration et les citoyens, publié au Journal officiel du 13 novembre 2013, entre en vigueur ce mercredi 12 novembre pour l’#Etat et ses établissements publics. Il faudra attendre un an de plus pour qu’elle s’applique aux collectivités territoriales et aux organismes de #sécurité_sociale.
    C’est un renversement de logique par rapport au principe qui prévalait jusqu’alors : « silence vaut rejet. »

    Ce que dit la loi :

    « Le silence gardé pendant deux mois par l’autorité administrative sur une demande vaut décision d’acceptation. »

    Plus d’exceptions que de règles
    D’emblée, la règle est restreinte ; il ne s’agit pas d’un principe général.

    1 200 procédures seront éligibles, comme l’inscription en première année de fac, les permis de construire ou encore l’homologation des ruptures conventionnelles, explique le gouvernement.

    La liste regroupant les #démarches facilitées (consultable ici en format .PDF) ne représente toutefois qu’un tiers des 3 600 procédures d’autorisations administratives prévues par la loi.

    De plus, même pour les procédures concernées par la simplification, la loi comporte des exceptions touchant à la forme des requêtes :

    S’il manque des pièces justificatives (le délai ne court qu’à réception de l’ensemble du dossier) ;
    Lorsque la demande ne tend pas à l’adoption d’une décision présentant le caractère d’une décision individuelle ;
    Lorsque la demande ne s’inscrit pas dans une procédure prévue par un texte législatif ou réglementaire ou présente le caractère d’une réclamation ou d’un recours administratif ;
    Si la demande présente un caractère financier ;
    ...

    Plus précis que Le Monde (l’article est ici in extenso car il n’est pas accessible en ligne) :

    La Semaine Juridique Administrations et Collectivités territoriales n° 45, 10 Novembre 2014

    La nouvelle règle « le silence vaut acceptation » si rarement applicable
    Commentaire par Jean-Philippe Derosier
    professeur des universités à l’université de Rouen
    directeur de l’École doctorale Droit Normandie

    Dans le cadre du choc de simplification voulu par le président de la République, une nouvelle règle va gouverner les rapports entre l’administration et les administrés : le silence gardé pendant deux mois vaudra désormais acception. Cette règle entre en vigueur le 12 novembre 2014, pour l’administration de l’État et les établissements publics administratifs de l’État. Ce nouveau principe va connaître un nombre considérable d’exceptions, certaines étant prévues par la loi elle-même, d’autres par ses décrets d’application, particulièrement nombreux . Cela fait ainsi de cette révolution pourtant ambitieuse, une révolution profondément fastidieuse.

    Note :
    Silence ! L’administration décide... La règle de la décision administrative par effet de silence de l’administration est très ancienne, le principe étant que le silence gardé pendant deux mois vaut rejet de la demande formulée par l’administré. C’est un décret du 2 novembre 1864 qui l’avait introduite à l’égard des ministres statuant « sur un recours pour excès de pouvoir contre les décisions d’autorités qui leur sont subordonnées » (art. 7, on était encore sous l’empire du ministre-juge), avant que la loi du 7 juillet 1900 ne l’élargisse à toutes les décisions administratives (art. 3). La décision implicite de rejet était alors acquise après un délai de quatre mois. Cette règle a été reprise dans la loi du 7 juin 1956, relative aux délais de recours contentieux en matière administrative (art. 1er), puis par le décret du 11 janvier 1965. Le Conseil constitutionnel l’avait reconnue en tant que « principe général de notre droit » (décision n° 69-55 L du 26 juin 1969), tandis que « le Conseil d’État devait en juger autrement dès l’année suivante, de façon implicite mais certaine » (René Chapus, Droit administratif général, tome 1, LGDJ, Paris, 15e éd., 2001, n° 137). C’est enfin la loi du 12 avril 2000, relative aux droits des citoyens dans leurs relations avec les administrations (L. n° 2000-321 : Journal Officiel 13 Avril 2000) qui a confirmé ce principe, en réduisant le délai de silence de quatre à deux mois (art. 21).

    Ce principe est en train de subir une « forme de révolution ». Selon la volonté du président de la République, formulée lors de sa conférence de presse du 16 mai 2013 et sous couvert de simplification des « relations entre l’administration et les citoyens », une #loi du 12 novembre 2013 (L. n° 2013-1005, habilitant le Gouvernement à simplifier les relations entre l’administration et les citoyens : Journal Officiel 13 Novembre 2013) est venue réécrire l’article 21 de la loi du 12 avril 2000. Ce dernier dispose désormais en son « I » que « le silence gardé pendant deux mois par l’autorité administrative sur une demande vaut décision d’acceptation » . Au principe selon lequel, en droit administratif, « qui ne dit mot, refuse », on substitue le principe, plus commun dans la vie courante, « qui ne dit mot, consent ».

    Cette règle nouvelle entre en vigueur à compter du 12 novembre 2014, pour les actes relevant des services de l’État (compétence des administrations de l’État ou des établissements publics administratifs de l’État) et un an plus tard, à compter du 12 novembre 2015, pour les services des autres administrations (pour les actes pris par les collectivités territoriales et leurs établissements publics, ainsi que pour ceux des organismes de sécurité sociale et des autres organismes chargés de la gestion d’un service public administratif). Il s’agit incontestablement d’une révolution et même d’une révolution ambitieuse (1). Le résultat sera-t-il pour autant à la hauteur de l’ambition ? C’est peu probable et l’on risque plutôt d’assister à une révolution fastidieuse (2).

    1. Une révolution ambitieuse

    La remise en cause d’une règle vieille de presque un siècle et demi est, à elle seule, ambitieuse. À cela s’ajoute, en l’espèce, la volonté de créer une situation soi-disant plus favorable aux administrés, dès lors que l’inaction de l’administration emportera satisfaction de leur demande. C’est pourquoi, il n’est pas inutile de formuler deux remarques liminaires. D’abord, cette modification essentielle de notre droit administratif s’inscrit dans une démarche de simplification, ce qui sous-entend que la situation juridique antérieure devrait être complexe ou, à tout le moins, plus complexe que la situation juridique nouvelle. Or, cette règle ancienne avait, semble-t-il, produit bon nombre de résultats satisfaisants, tant en matière de réactivité de l’administration que de satisfaction des attentes des administrés. Ensuite, cette modification a été introduite par voie d’amendement présenté par le Gouvernement au Sénat, si bien que la nouvelle mesure n’a pas pu bénéficier de l’expertise du Conseil d’État à travers l’avis préalable au passage en Conseil des ministres ni de l’étude d’impact accompagnant tout projet de loi. Ces deux analyses administratives auraient pourtant été grandement utiles afin d’apprécier la portée réelle de la simplification attendue (par et pour l’administration) et les conséquences de cette révolution à l’égard des administrés et, surtout, de l’administration.

    La règle paraît simple, réformatrice et progressiste, il faut l’admettre. Tellement, qu’elle en devient démagogique (Bertrand Seiller, Quand les exceptions infirment (heureusement) la règle : le sens du silence de l’administration : RFD adm. 2014, p. 35). Elle est, toutefois, assortie de cinq cas d’exception , ce qui n’est pas exceptionnel, en droit, mais ces derniers sont, à eux seuls, tellement larges qu’ils permettent d’exclure de très nombreuses hypothèses . Ainsi, seules les demandes tendant à l’adoption d’une décision individuelle sont concernées par cette réforme, ce qui exclut donc toutes les demandes afférentes à des actes réglementaires, notamment (art. 21, I, 1°). Cependant, ces décisions individuelles ne sauraient concerner les relations entre l’administration et ses agents, celles-ci étant également exclues du champ d’application de la règle « silence vaut accord » (art. 21, I, 5°) : toutes les demandes s’inscrivant dans le champ de la fonction publique continueront donc à être régies par la règle précédente du rejet implicite. De même, cette nouvelle règle de l’accord implicite ne s’applique qu’à l’égard des demandes s’inscrivant dans une procédure prévue par un texte législatif ou réglementaire (art. 21, I, 2°), mais toute demande présentant le caractère d’une réclamation ou d’un recours administratif en est exclue . Enfin, cette règle nouvelle ne s’applique toujours pas si la demande présente un caractère financier , sauf dans les cas prévus par décrets, en matière de sécurité sociale (art. 21, I, 3°).

    Pour résumer ces quatre premiers cas d’exception, pour que la règle du « silence vaut accord » s’applique à une demande formulée à l’administration, il faut qu’elle concerne :
    – a) une décision individuelle ;
    – b) de quelqu’un qui n’est pas un agent s’adressant à son administration ;
    – c) qu’elle s’inscrive dans une procédure prévue par un texte législatif ou réglementaire ;
    – d) mais qui n’ait pas le caractère d’une réclamation ou d’un recours administratif ;
    – e) et qu’elle ne présente pas un caractère financier, sauf si elle relève de la sécurité sociale et que le cas est prévu par décret.

    À ne se limiter qu’à ces seuls cas d’exception, on peut déjà noter que les hypothèses où la règle du silence vaut accord s’applique sont relativement restreintes.
    Les restrictions se poursuivent par deux dispositions tiroirs à l’effet dévastateur. Il est ainsi possible de prévoir, par décrets en Conseil d’État, que la nouvelle règle ne s’applique pas et que, par conséquent, le silence vaut rejet soit lorsqu’« une acceptation implicite ne serait pas compatible avec le respect des engagements internationaux et européens de la France, la protection de la sécurité nationale, la protection des libertés et des principes à valeur constitutionnelle et la sauvegarde de l’ordre public » (art. 21, I, 4°), soit, tout simplement et généralement, « eu égard à l’objet de la décision ou pour des motifs de bonne administration » . Ces nouvelles hypothèses d’exception possibles sont vastes et vagues... et il n’est donc point surprenant que le Gouvernement ait adopté, en Conseil des ministres le 23 octobre 2014, plus de quarante décrets d’application !

    Le nombre des exceptions au principe transforme ce dernier en principe exceptionnel
    Une révolution décidément ambitieuse qui, afin de simplifier, augmente en réalité le nombre de textes applicables et se transforme ainsi en révolution fastidieuse.

    2. Une révolution fastidieuse
    À peine entamée, la révolution annoncée est déjà écornée... la voilà donc fastidieuse, peinant à produire les résultats attendus, à triple titre : elle n’est que peu, voire pas, lisible, elle n’a que peu, voire pas, d’effets, elle n’est que peu, voire pas, utile.

    L’illisibilité était déjà dénoncée lors de l’entrée en vigueur de la loi, dont on a pu décrier le manque d’intelligibilité et d’accessibilité (Bertrand Seiller, Quand les exceptions infirment (heureusement) la règle, préc.). En effet, comprendre le sens exact des diverses exceptions relèvent d’une véritable prouesse technique : elles sont formulées tantôt de façon négative, tantôt de façon affirmative (art. 21, I, 2°), elles contiennent elles-mêmes des exceptions (art. 21, I, 3°), elles sont parfois très indéterminées (hypothèse du caractère financier, étant donné que de très nombreuses décisions peuvent avoir un impact financier sans avoir un caractère expressément financier). L’illisibilité est désormais confirmée avec l’entrée en vigueur (à ce jour) de quarante-deux décrets d’application, éparpillant le nombre d’exceptions au point d’en rendre la recherche, l’identification et, donc, la lecture particulièrement délicates. C’est d’autant plus le cas que ces décrets sont très hétérogènes : certains ne contiennent que quelques exceptions (quatre ou cinq, comme D. n° 2014-1267 ou D. n° 2014-1306 : Journal Officiel 1er Novembre 2014 et 18445), voire une seule (D. n° 2014-1268 : Journal Officiel 1er Novembre 2014), tandis que d’autres en contiennent plus d’une centaine (119 pour D. n° 2014-1277 : Journal Officiel 1er Novembre 2014), voire presque deux cents (199 pour D. n° 2014-1280 : Journal Officiel 1er Novembre 2014) ou même 235, le record (D. n° 2014-1273 : Journal Officiel 1er Novembre 2014). Il faut également prendre garde à les lire les uns après les autres car tous se suivent... mais ne se ressemblent pas, puisque certains ne prévoient pas de dérogations au principe du silence vaut acceptation, mais des dérogations au délai de la règle des deux mois pour l’acception implicite (il y a ainsi neuf décrets, dont on ne donnera ici que le numéro : 1278, 1281, 1284, 1287, 1290, 1293, 1297, 1300, 1305 et 1307).

    Comment admettre que la lecture et la compréhension du texte législatif, l’examen nécessaire de 42 décrets et 1125 exceptions, d’un nombre vraisemblablement exponentiel de jugements et arrêts des juridictions administratives puissent s’appeler de la simplification ?

    L’effet réduit de la réforme pouvait déjà être perçu à partir de la loi, ainsi qu’on l’a esquissé ci-dessus. Les décrets d’application rendent encore plus occasionnels les cas d’un silence valant acceptation puisqu’ils énumèrent plus d’un millier de cas dérogeant à ce nouveau principe (près de 1 125 après un premier comptage). Le nombre des exceptions au principe transforme ce dernier en principe exceptionnel. Certaines dérogations étendent même l’application des dispositions expresses de la loi : l’article 1er du décret 2014-1303 (Journal Officiel 1er Novembre 2014), tout en prenant pour fondement le II de l’article 21 (les cas où l’on peut déroger au nouveau principe simplement eu égard à l’objet de la décision ou pour une bonne administration) étend le 5° du I du même article (écartant la règle du silence vaut accord des relations entre les agents et leur administration) puisqu’il soustrait à ce principe, d’une part, les demandes émanant des ayants-droits ou ayants-causes d’un agent et, d’autre part, les demandes s’inscrivant dans une procédure d’accès à un emploi relevant de l’État ou de l’un de ses établissements publics administratifs. Autant dire, donc, que l’effet utile de la révolution est un effet réduit. Voire un effet inutile, tant sa portée est marginalisée. Mais ce n’est pas là la seule raison d’inutilité.

    La révolution se voulait utile car elle avait pour ambition de « simplifier les relations entre l’administration et les citoyens », ainsi que l’indique l’intitulé de la loi du 12 novembre 2014 et le rappelle le contexte de « choc de simplification » voulu par le président Hollande, dans lequel celle-ci s’inscrit. Il est possible d’admettre que la remise en cause d’une règle historique soit de la simplification : cela pourrait même s’appeler de la modernisation. Il est encore possible d’admettre que le retournement d’un principe – le nouveau apparaissant comme plus favorable aux administrés – soit également de la simplification. Mais pour les administrés, seulement, dans ce cas. Car, pour l’administration, il s’agit bien de complexification, celle-ci devant, désormais, rapidement et scrupuleusement instruire chaque demande, au risque, sinon, d’accepter implicitement une demande, emportant des droits acquis au profit des administrés (d’autant plus qu’il s’agit de demandes individuelles), de façon parfaitement légale puisque cela s’inscrira dans le cadre de cette nouvelle procédure, emportant ainsi une impossibilité de retrait et une abrogation encadrée et difficile.
    Cependant, comment est-il possible d’admettre que la lecture et la compréhension du texte législatif, l’examen nécessaire de quarante-deux décrets et 1 125 exceptions, d’un nombre vraisemblablement exponentiel de jugements et arrêts des juridictions administratives puissent s’appeler de la simplification ? Auparavant, il existait un texte et une règle simple : l’article 21 de la loi du 12 avril 2000, disposant qu’une fois une demande formulée à l’administration, après que celle-ci n’a pas donné de réponse pendant deux mois, la demande est rejetée. Désormais, il existe une loi avec une règle peut-être simple, mais assortie d’exceptions difficilement compréhensibles. À ce premier texte, s’en ajoutent plus d’une quarantaine d’autres posant un nombre considérable d’exceptions. La simplification du droit passerait donc par le renversement des principes bien ancrés, par l’augmentation du nombre de textes juridiques et par la multiplication des dérogations au principe nouveau. Cela s’appelle plutôt de la bonification : des textes juridiques et... des coûts, pour l’administration et les administrés. La première devra sans doute augmenter ses effectifs pour statuer sur les demandes avant l’expiration du délai de deux mois ou sur les recours contentieux, les seconds paieront d’autant plus cher les honoraires versés à leurs conseils juridiques qui devront examiner si leur demande s’inscrit, ou non, dans l’un des cas dérogatoires. Et ce n’est pas fini : l’an prochain, lorsque la loi entrera en vigueur à l’égard des collectivités territoriales et des autres services administratifs, d’autres décrets seront adoptés.

    Le choc de simplification est donc promis à un bel avenir : une simplification qui s’effondre dans une plus grande complexité. Et promet une prochaine et bien certaine nouvelle simplification. Simplifiez, simplifiez, il en restera toujours quelque chose... de complexe !

    Note : En réalité, la règle était déjà un peu plus complexe, car il existait un certain nombre de dérogations, tant au délai de deux mois, qu’au principe lui-même, le silence pouvant également valoir acceptation. Les exceptions étaient environ 400.

    #opacité_défensive #arbitraire #relations_de_pouvoir #droit

  • Un communiqué de la #zad de #rouen.
    http://coutoentrelesdents.noblogs.org/post/2014/11/07/un-communique-de-la-zad-de-rouen

    Expulsion de la ZAD urbaine de Rouen. Alors que les cabanes se multipliaient et que les occupants se faisaient plus nombreux, qu’hier les lycéens nous retrouvaient sur la place occupée, Yvon Robert et la mairie socialiste ont décidé d’expulser violemment … Continue reading →

    #ACAB #CAPITALISME #LUTTES #manifestation #occupation_policière #rassemblement #rémi_fraisse #répression

  • Communiqué de la place du palais de justice occupée à Rouen (MàJ le 7/11)

    http://larotative.info/communique-de-la-place-du-palais.html

    Après 2 jours et 3 nuits d’occupation, un dispositif policier écrasant d’une vingtaine de camions de CRS a délogé les occupants de la place du palais de justice et détruit les installations. Alors que l’Etat même a reconnu son crime et ses mensonges, les autorités s’obstinent à exercer leurs forces et décourager toute forme de résistance. La personne qui était dans l’arbre a été emmenée au commissariat. A 6h, des lycéens qui appelaient à des blocages ont été intimidés par des officiers de la Bac devant leur lycée. Leurs identités ont été prises par la police.

  • http://faceauxarmesdelapolice.wordpress.com/2014/11/05/ils-nous-tuent-occupons

    Face au palais de Justice de Rouen, une cabane de palettes est apparue en cinq minutes. Nous servons des soupes chaudes. Un campement a vu le jour et nous comptons bien y rester. Nous ne revendiquons rien : c’est la possibilité même de lutter et d’envisager d’autres futurs qui est en jeu. Nous, premiers occupants, nous vous appelons à nous rejoindre pour discuter, élaborer la suite du mouvement, construire d’autre cabanes et manger un morceau.

    #répression
    #armes_non_létales
    #Rouen
    #Rémi_Fraisse
    #ACAB
    #ZAD

    • Une ZAD s’est installée durant la nuit en plein Rouen
      http://www.reporterre.net/spip.php?article6534

      Après avoir tué Rémi Fraisse au Testet, la police a blessé un grand nombre de manifestants (Nantes, Toulouse, Paris, etc.) lors des dizaines de rassemblements et manifestations qui ont suivis un peu partout, au tonfa, à coups de pieds, de flash ball, et y compris avec des « grenades de désencerclement », procédé à des centaines d’arrestations (plus de 300 à Paris, dont des #arrestations_préventives), et la #justice a condamné ou va condamner des manifestants dans plusieurs villes, sur la base d’accusations elles aussi policières.

      Depuis, un énième « jeune des quartiers » a été éborgné par un tir de flash ball à Blois, et trois policiers ont été relaxés hier après avoir causé la mort d’un autiste. L’impunité est au pouvoir. Et la police le dernier service public « performant » auquel puissent avoir affaire les pauvres.

      Les maffias de notables qui gouvernent (la droite et la gauche de droite, leurs pseudopodes médiatiques, intellectuels, syndicaux) font donner partout la police car ils ont des intérêts à défendre. Ceux que portent un « syndicat » comme la FNSEA, qui défend une agriculture dévastatrice financée par des budgets publics colossaux (de la « politique agricole commune » aux investissements dans des infrastructures dédiées), ceux des entreprises de BTP, ceux de l’économie, qui est la politique du capital. État Bouygues-Hec-flashball.

      L’ampleur de l’attaque actuellement menée, de la « réforme » de l’Unedic" la stigmatisation des chômeurs, vient d’être ainsi ponctuée de façon décisive : si, loin des projecteurs et de l’attention publique, la police tue chaque année des « délinquants », des « assistés » et des « déviants » lors de ses opérations quotidiennes de maintien de l’ordre, ces crimes sont pour l’essentiel banalisés. Ce qui fait aujourd’hui évènement c’est d’avoir tué un « opposant ». Un acte dont le ministre de l’intérieur a lui-même indiqué qu’il ne s’agissait pas d’une « bavure » (à l’inverse de ce que de bonnes âmes s’évertuent à dire).

      Il me semble que parmi divers facteurs (sur lesquels je vais pas revenir maintenant...), la faiblesse de la mobilisation « sur les droits sociaux » que la réforme de l’unedic à de nouveau vérifiée relève pour partie de l’anticipation que c’est à ce type de répression qu’aurait à faire face un mouvement qui ne lâcherait rien et mettrait en oeuvre le potentiel de nuisance contre la société du capital dont tous disposent, puissance potentielle que chacun est invité chaque jour à abandonner.

      Samedi, des rdvs de mobilisation sont proposés (ou vont l’être) un peu partout.
      On peut s’informer là
      http://paris-luttes.info
      un appel à s’organiser pour que le calme et le silence ne s’installent pas.
      http://paris-luttes.info/pour-remi-fraisse-et-les-autres
      et là
      http://zad.nadir.org

      Pour les franciliens, demain jeudi un rassemblement est appelé à Nation à 11 h.
      Appel de lycéen·ne·s, notamment du Mouvement inter-luttes indépendant (Mili), à une mobilisation contre les violences policières et à un blocus le jeudi 6 novembre.

      #désencerclement #occupation

  • La carte et la plume, entretien avec Michel Bussi, géographe et romancier

    http://echogeo.revues.org/13717

    Pour la rubrique « Sur l’Écrit » de ce dossier sur la Police, comment résister à l’envie de s’entretenir avec Michel Bussi, géographe ET auteur de romans policiers ?

    2Michel Bussi est professeur de géographie à l’Université de Rouen où il dirige le laboratoire IDEES (UMR CNRS 6266). Ses recherches portent sur la géographie du politique (géographie électorale, recompositions territoriales, nouvelles formes de gouvernances dans les territoires locaux). Il est aussi un écrivain apprécié du grand public, dont les romans à clés connaissent un grand succès. Si ses premiers romans ont pour cadre la Normandie (Code Lupin en 2006, Omaha crimes en 2007, Nymphéas noirs en 2010), les suivants élargissent le champ : Un avion sans elle (2012) se présente sous la forme d’un road movie, Ne lâche pas ma main (2013) se déroule sur l’île de la Réunion.

    3Quels rapports aux lieux, à l’espace, Michel Bussi met-il en récit ? Comment l’alchimie du regard du géographe et de l’auteur prend-elle forme dans le processus d’écriture ? L’entretien qui suit, réalisé en janvier 2014, nous livre quelques pistes, au fil de la plume.

    #géographie #police #sécurité #littérature #échogéo

  • Rouen : portait d’ un mercenaire d’ extrême droite
    http://lahorde.samizdat.net/2014/10/15/rouen-portait-d-un-mercenaire-d-extreme-droite

    Lu sur le site de Ras l’Front Rouen : Une poignée de militants français de l’ #Extrême_droite_radicale se sont engagés pour combattre aux côtés des séparatistes pro russes l’ armée ukrainienne, à Donetsk à l’ est de l’ #Ukraine, dans cette région nommée le Dombass. Parmi eux un militant que nous connaissons bien [&hellip

    #Alexandre_Douguine #Gilles_Lenormand #Jeunesses_identitaires #Parti_De_la_France

  • Le bras d’un pré-Néandertalien trouvé au bord de la Seine
    http://www.lemonde.fr/archeologie/article/2014/10/09/le-bras-d-un-pre-neandertalien-trouve-en-bord-de-seine_4503785_1650751.html

    Il a déjà un nom : l’homme de Tourville-la-Rivière. Une équipe de scientifiques de l’Institut national d’archéologie préventive et du CNRS a annoncé, jeudi 9 octobre, la découverte des « vestiges d’un pré-Néandertalien » : les trois os longs (humérus, radius, cubitus) du bras gauche d’un individu adulte (ou « vieil adolescent »), de sexe encore indéterminé, vieux de quelque 200 000 ans. Ces ossements ont été mis au jour de la cadre d’une campagne en bord de Seine, à 15 km en amont de Rouen, préalable à l’exploitation du site par l’industrie gravière.
    (…)
    Enfin, les techniques d’imagerie et la reconstruction topographique ont mis en évidence, sur la crête de l’humérus, un relief osseux de 4 cm jusqu’ici inconnu. Du moins chez Néandertal. Dans la littérature scientifique, pareille anomalie est courante... parmi les joueurs de baseball. Les paléontologues n’en ont rien conclu sur la nationalité américaine du squelette ou son amour du sport. « Notre hypothèse est que cette anomalie est la conséquence de mouvements répétés d’extension du bras avec éloignement du reste du corps, a indiqué Bruno Maureille. Peut-être un lancer. » « Ou un trouble musculo-squelettique », envisage Jean-Philippe Faivre. D’autant que le bras avait subi au moins un arrachement ligamentaire.
    (…)
    Une telle découverte permettrait de situer plus précisément le squelette dans la longue lignée néandertalienne. Et de voir si, par hasard, l’homme de Tourville-la-Rivière ne serait pas une femme.


    Détail d’un relief osseux (enthésopathie), qui rappelle des anomalies observées chez les joueurs de base-ball. | DENIS GLIKSMAN / INRA

  • La Comtesse de Cagliostro, un exemple de mise en valeur du domaine public par des bibliothèques
    http://biblionumericus.fr/2014/10/04/la-comtesse-de-cagliostro-exemple-de-mise-en-valeur-du-domaine-public/##Les+biblioth%C3%A8ques+de+la+ville+de+Rouen+se+sont+appuy%C3%A9es+.

    Les bibliothèques de la ville de Rouen se sont appuyées sur le domaine public et les libertés qu’il offre pour créer une autre œuvre adaptée aux technologies numériques. L’histoire enrichie d’Arsène Lupin a été conçue sous sa forme originale : un feuilleton quotidien. Chaque jour, vous recevez une notification qui vous avertit que le nouveau chapitre est arrivé. Toute l’histoire se dévoile « au fur et à mesure des jours ».

  • Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois - Basta !
    http://www.bastamag.net/Bienvenue-dans-l-agriculture-de

    C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette agriculture de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau modèle agricole : celui d’un réseau de centaines de milliers de micro-fermes rentables et capables de générer chacune un emploi à plein temps. Reportage.

  • « de 140 à l’infini » = 104 ; petits jeux sur une dédicace  _

    je lis écoute trouve au perdu
    suis d’un pied sur l’autre rythmant
    debout devant une grande ardoise
    avec les écoutants lisant trouvant
    l’ami - ils sont multiples - trouvés -
    bituur esztreym n’est pas Môsieur J.
    de fait voici ce dernier ne confondons
    140 avec textes longs quoiqu’additionnant
    à 140 un autre 140 ainsi de suite à
    l’infini on obtient livres recueils
    _ c’est ainsi que page 116 coule H2O
    Lucien Suel en est l’auteur le voici
    à nos côtés brouettant le terril jusqu’à
    Rouen et des souvenirs de 1948 posés ici
    le même jour qu’écris ceci le
    27 (multiplie par 5,185185 tu obtiens 140)
    septembre est propice à ces mélanges
    2014 ; on obtient donc enfin l’arcane 104.


     c] bituur esztreym aka e-m gabalda, 2014, LAL1.3.
    dédicace à @LucienSuel en réponse à sa dédicace « de 140 à l’infini » qui fait 104
    café perdu, 27 sept. 2014

  • Ferme à défendre contre projet d’Auchan : un festival pour soutenir les occupants des Bouillons
    http://www.bastamag.net/Ferme-a-defendre-contre-projet-d

    Chantiers participatifs, soirées concerts, visites et ateliers en tout genre : les opposants à la construction d’un centre commercial Auchan, à Mont-Saint-Aignan, dans la banlieue de Rouen, organise un festival les 26, 27 et 28 septembre prochains. Le projet menace de démolir la ferme des Bouillons, occupée depuis décembre 2012. Voici l’appel des organisateurs. Il était une fois des occupants d’une ferme à défendre contre un ogre nommé Auchan. Leurs terres allaient être goudronnées et ils ne pouvaient (...)

    ça bouge !

    / #Alternatives_concrètes, #Agriculture_biologique

    #ça_bouge_ !

  • Intervention sur la confidentialité des données le samedi 20 septembre à Rouen
    http://www.dsfc.net/reseautage/intervention-sur-la-confidentialite-des-donnees-le-samedi-20-septembre-a-rouen

    J’interviendrai, comme chaque année ou presque, à l’occasion de la journée du logiciel libre organisée par le LUG rouennais NUI, sur le thème de la confidentialité des données. Dsfc

    Autour du sujet : Journée magistrale du logiciel libre le 15 septembre à Rouen Rencontres du logiciel libre à Rouen Saint Sever

  • Des champs, pas d’Auchan
    http://www.zinzine.domainepublic.net/index.php?theurl=emmission2.php&id=2491

    Nous sommes à la ferme des Bouillons, sur la commune de Mont-St.Aignan, un bel endroit avec une dizaine de bâtiments, de bonnes terres et d’arbres magnifiques, un lieu plein d’énergie, de combativité et de tranquillité à la fois. Le vrombissement sourd nous rappelle cependant que nous sommes à quelques centaines de mètres de la rocade qui contourne Rouen et d’une zone commerciale. La ferme et ses quatre hectares sont occupées par un collectif depuis décembre 2012. Cette propriété avait été achetée en janvier 2012 par le groupe immobilier Immochan, filiale du groupe commercial Auchan. En juillet de la même année, Immochan avait obtenu de la mairie un permis pour tout raser. C’est samedi, jour de marché sur la ferme, l’occasion pour quelques dizaines d’amis, de sympathisants, d’amis et de curieux de (...)

  • Des traces de plutonium dans la Seine - Nucléaire
    http://www.usinenouvelle.com/article/des-traces-de-plutonium-dans-la-seine.N270017

    Aux abords de Rouen, des traces de plutonium ont été retrouvées dans des sédiments de la Seine. L’Autorité de sureté nucléaire assure que le risque est faible.

    Des traces de plutonium ont été retrouvées dans la Seine au niveau du bassin des docks de Rouen, et dans le bras mort de la Seine à Bouafles (Eure). Elles ont été identifiées dans le cadre du programme de recherche Rhapsodis (Reconstitution Historique des Apports Particulaires à la Seine par l’Observation De leur Intégration Sédimentaire) engagé en 2008 et mené par l’Institut de radioprotection et de sureté nucléaire (IRSN). Le plutonium est un métal lourd et radioactif produit au cœur des réacteurs nucléaire.....

    #Rouen
    #seine
    #plutonium ( traces )
    #sureté_nucléaire
    #IRSN ( Institut de radioprotection et de sureté nucléaire )

  • Des traces de #plutonium retrouvées dans la Seine
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/06/17/des-traces-de-plutonium-retrouvees-dans-la-seine_4440135_3244.html

    Des traces de plutonium, un métal lourd produit dans les réacteurs nucléaires, ont été relevées dans des sédiments au fond de la Seine en amont et en aval de Rouen, dans le cadre de recherches.
    (…)
     : « En 2010, l’#IRSN a informé l’#ASN d’anomalies de concentrations de plutonium mesurées dans les carottes de sédiments prélevées d’une part dans le bassin des docks de Rouen, d’autre part dans le bras mort de la Seine à Bouafles (Eure), en amont de Rouen et du barrage de Poses. »

    Les anomalies correspondent à des dépôts ayant eu lieu en 1961 et 1975. L’origine des traces de plutonium les plus anciennes n’a pas été trouvée. Les dépôts de 1975 proviennent d’opérations de retraitement et de séparation d’éléments radioactifs menées à cette époque par le Commissariat à l’énergie atomique sur son site de Fontenay-aux-Roses (Hauts-de-Seine).

    #CEA

  • Bienvenue dans l’agriculture de demain, libérée des pesticides et du pétrole, et créatrice de dizaines de milliers d’emplois
    http://www.bastamag.net/Bienvenue-dans-l-agriculture-de

    C’est une promesse pleine d’avenir : nourrir la France sans pesticides, sans engrais chimiques, et quasiment sans pétrole, tout en dégageant de substantielles marges et en créant des dizaines de milliers d’emplois. A la Ferme du Bec Hellouin, non loin de Rouen, on invente cette #Agriculture_de demain. Expérimentant des techniques qui viennent des quatre coins de la planète, cette ferme en permaculture produirait autant voir plus que le système conventionnel. L’exploitation pose les bases d’un nouveau (...)

    #Inventer

    / Agriculture , Biodiversité, Quelle agriculture pour demain ?, #Reportages, Emploi , #Agriculture_biologique, #Travailler_autrement, A la (...)

    #Biodiversité #Quelle_agriculture_pour_demain_ ? #Emploi_

  • Que sont les trains annulés devenus ? - Train Train quotidien
    http://alireailleurs.tumblr.com/post/88745105312

    Sur Tran train quotidien, le blog des usagers des trains Le Havre-Rouen-Paris, les usagers reviennent sur la publication par la SNCF d’un rapport montrant l’amélioration de la qualité du service en Normandie. En récupérant le rapport et les données (fournies par la SNCF), surprise de constater qu’entre juin 2013 et mars 2014, aucun train n’aurait été annuelé entre Saint-Lazare et Rouen ! Hors, en récupérant les messages du service d’alertes SMS d’Intercités, on compte 11 train annulés entre janvier et mars 2014 ! 11 défaillances qui n’apparaissent pas dans les statistiques que la SNCF a remis à l’autorité de la qualité des transports ! Un exemple très concret et qui montre bien la limite des données et leurs possibles manipulations et qui posent la question de la surveillance des indicateurs établis par les (...)

    #open_data #politiques_publiques

  • laisse juste ça en souvenir d’un truc à l’époque.]]

    formes, détails, disposition

    j’écris plus que je ne photographie. ce que j’aime, et aime noter et voir, c’est les gens. mais je ne les prends pas en photo, ou à peine, ou pas encore.
    ce qui me retient et m’attire dans ce que je vois, ce sont les formes, les ou le détail, tel aspect, tel relief, un jeu de couleurs ou une combinaison de lignes.
    notamment saisies à tel moment précis du jour, de la lumière, sous tel éclairage ou selon tel angle précis : là où je me trouve heureusement, plutôt que je ne le cherche.
    le travail est ainsi plutôt dans la disposition à voir que dans la photo elle-même ; car je ne suis pas photographe.

  • Le Pen ne sera jamais la bienvenue à #Sotteville-les-Rouen !
    http://lahorde.samizdat.net/2014/05/08/le-pen-ne-sera-jamais-la-bienvenue-a-sotteville-les-rouen

    Le site de Ras l’Front Rouen revient sur la visite provocatrice de #Marine_Le_Pen dimanche 5 mai sur le marché de Sotteville-lès-Rouen, et la mobilisation antifasciste qui l’a accueillie. Sotteville-lès-Rouen : ville cheminote, commune de gauche de la banlieue rouennaise où les luttes sociales sont dans les gènes de leurs habitants, dans la Santé et bien [&hellip

    #Initiatives_antifas #Front_National

  • Documentation Académie de Rouen - Trouver des images sur le Web : moteurs de recherche, banques générales et thématiques
    http://documentation.spip.ac-rouen.fr/spip.php?article73

    l’utilisation de quelques banques d’images peut s’avérer utile. L’objectif de la refonte complète du présent article (initialement publié en 2005) est de signaler quelques unes de ces banques 

    #illustrations