city:ruhr

  • A Gaillon de nombreux cons s’éveillent à la politique
    Procès du mur des gilets jaunes : le rude moment de l’ex-présidente du Syndicat de la magistrature.

    Khashoggi : l’audition de Joakim Noah conforte la volonté de sanction du Sénat.
    NBA : la directrice de la CIA signe aux Grizzlies de Memphis.

    Un produit utilisé pour la dialyse va présenter les Oscars 2019
    Alerte sanitaire sur l’acteur et humoriste Kevin Hart

    Le prix Turner pour l’art contemporain s’inverse aux Etats-Unis, Wall street panique
    La courbe des taux sacre un court-métrage tourné avec un téléphone.

    La « lettre sur Dieu » d’Einstein aboutit à une naissance
    Une transplantation d’utérus, d’une donneuse décédée, vendue 2,89 millions de dollars.

    Pigeons, souris, rats : les espèces les plus communes sont favorisés par la diplomatie américaine
    Retour des activités humaines en Somalie après vingt-huit années d’absence.

    Brexit : la dernière houillère de la Ruhr perd un vote clef
    Le gouvernement May ferme

    #de_la_dyslexie_créative

  • Exposition
    http://www.nova-cinema.org/prog/2017/163-decembre/brik/article/exposition

    La notion de "ville discrète" est une construction subjective, par comparaison avec des villes qui sembleraient « exister » davantage. Il s’agit d’espaces urbains de taille moyenne, lieux de vie a priori quelconques évoluant dans une temporalité préjugée plus lente. Peu présentes dans l’imaginaire collectif et à faible dimension médiatique ou romanesque contrairement à des villes comme Londres, Paris ou New-York, elles se situent hors des principaux canaux touristiques. C’est ce que veut raconter le projet BRIK. Pour cette expo, un cas pratique : la ville de Wuppertal, près de la Ruhr, en Allemagne. Nous la connaissions mal mais nous en avions une idée. Grâce au métro suspendu et au fait qu’elle a hébergé Pina Bausch pendant longtemps. Rien de plus. Nous nous y sommes rendus à quatre (...)

  • Un grand brûlé survit grâce à une greffe de peau de son jumeau
    http://www.lemonde.fr/medecine/article/2017/11/23/une-greffe-de-peau-entre-jumeaux-realisee-pour-la-premiere-fois-sur-95-du-co

    Des brûlés avaient déjà été greffés avec leur jumeau monozygote, mais pas sur une telle étendue. Cela « ouvre la voie à de nouvelles thérapeutiques, et notamment la mise au point d’une peau universelle », souligne le communiqué. Des travaux sont en cours à partir de cellules souches destinées à générer de manière illimitée des cellules de peau qui pourraient être autogreffées ensuite sur les patients.

    Cette greffe n’est pas sans rappeler le succès obtenu par l’équipe de Tobias Hirsch (université de la Ruhr, Allemagne), avec ses collègues autrichiens et italiens. Ils ont annoncé, le 8 novembre, être parvenus à reconstruire la peau d’un jeune garçon détruite par une grave maladie héréditaire, l’épidermolyse bulleuse jonctionnelle. Cette affection héréditaire, qui peut résulter de la mutation de plusieurs gènes, se caractérise par la formation de bulles (cloques) entre l’épiderme et le derme. Les décollements cutanés peuvent être mortels, comme dans le cas de ce garçonnet.

    Les chercheurs lui ont prélevé un morceau de peau saine et ont corrigé la mutation génétique puis ont déposé les greffons sur le corps du petit patient, lors de trois interventions. Ces travaux ont été publiés dans Nature le 9 novembre.

    #médecine #greffe

  • Derrière le « modèle » économique allemand, des milliers de précaires
    https://www.mediapart.fr/journal/international/040817/derriere-le-modele-economique-allemand-des-milliers-de-precaires

    À #Bochum, le #chômage de longue durée touche la moitié des chômeurs. © AP Douze ans après la mise en place des réformes « Hartz », l’économie allemande affiche certes le plus bas taux de chômage de la zone euro. Mais elle compte aussi une proportion croissante d’emplois à temps partiel et sous-payés. Reportage à Bochum, dans la #Ruhr, où la désindustrialisation se conjugue à la dérégulation.

    #International #Allemagne #economie #Hartz_IV #mini-jobs #précarité

  •  » Avoir du #boulot et vivre #pauvre, c’est le miracle Allemand
    http://www.les-crises.fr/avoir-du-boulot-et-vivre-pauvre-cest-le-miracle-allemand

    “En Allemagne le problème c’est qu’un travailleur sur 5 gagne moins de 10 euros par heure ; il est donc considéré comme un travailleur pauvre. C’est le résultat de la destruction des règles du marché du travail. L’Allemagne est un pays riche, il n’y a pas de doute là-dessus. Mais l’Allemagne est aussi un pays divisé socialement. Dans ce pays riche, les travailleurs pauvres existent, des gens qui travaillent 40 ou 50 heure par semaine mais qui ne gagnent pas leur vie en travaillant”, explique-t-il.

    Le problème concerne l’industrie du bâtiment, l’hôtellerie, la restauration, la vente au détail et le secteur du service en général, mais aussi des métiers qui nécéssitent des années de formations : Andriana et Jan enseignent dans des écoles publiques de musique à Berlin. Aujourd’hui, ils ont rendez-vous avec leur ami Tilman, vidéo-blogueur.

    Jan est marié, il a deux enfants. Il lutte pour mettre de l’argent de côté pour sa retraite.
    Adriana enseigne la musique depuis plus de 20 ans. Elle prendra sa retraite en 2033. Elle raconte le choc qu’elle a eu en recevant la lettre de son organisme de retraite.

    “Personne ne me croit quand j’en parle. Donc je vous la montre. Je vais toucher une retraite mensuelle de 351 euros et 82 cents. Je paie déjà 400 euros pour mon appartement… ma retraite ne me permettra même pas de payer mon loyer”, raconte Adriana Balboa, professeure de musique à Berlin.

    “351 euros ? Ce n’est rien ! C’est la conséquence des contrats freelance, du fait d‘être obligé de facturer chaque heure ou de ne pas être payé pendant les vacances, de ne pas avoir de revenu stable. Ce système nous pénalise. Mais que peut-on faire ?”, s’interroge son ami Tilman Shulze, professeur de musique également.

  • #Allemagne : le bassin de la Ruhr en #crise

    La multinationale allemande #ThyssenKrup a fait plusieurs fois les gros titres dernièrement, car un plan de restructuration de l’entreprise prévoit la suppression de milliers de postes et l’économie de cinq cents millions d’euros. Le géant allemand pourrait également fusionner sa filière #acier avec l’entreprise indienne Tata, ce qui marquerait l’adieu du bassin de la #Ruhr à une industrie qui a tant compté pour elle. Une telle décision s’ajouterait aux difficiles mutations que la région traverse depuis dix ans.

    http://info.arte.tv/fr/allemagne-le-bassin-de-la-ruhr-en-crise
    #désindustrialisation #aciéries

  • La guerre moderne est un orde social - Bernard Charbonneau, L’Etat (publié en 1949 et extrêmement visionnaire)

    Les guerres du passé étaient limitées : dans le temps, dans l’espace, bornées par des principes religieux. Tandis que la #guerre_moderne est totale. Sur toute l’étendue du monde elle nous atteint tous, mais il n’est pas de lieu sur Terre où elle ne puisse aller saisir chacun. Elle est partout, et tout s’organise en fonction d’elle ; aussi est-il illusoire de la considérer comme un moyen. Totale, la guerre ne cesse de le devenir d’un conflit à l’autre, qu’il s’agisse de la mainmise sur les hommes et sur les choses, ou du mépris du droit des gens. Il suffit par exemple de comparer l’Allemagne de 1914 avec celle de 1917, celle de 1917 avec celle de 1939 et celle de 1939 avec celle de 1943. Ainsi des autres nations.

    La guerre moderne englobe le monde. Sur une planète que les #transports rapides n’ont cessé de rétrécir, il n’y a plus des guerres mais une guerre : l’équilibre ne peut être rompu en un point sans que l’ensemble soit menacé. Cette interdépendance est de plus en plus stricte ; la guerre de #1914 fut une guerre européenne à répercussions mondiales, celle de 1939 une guerre mondiale d’origine européenne. L’invasion de l’URSS, état asiatique autant qu’occidental, entrainait à plus ou moins brève échéance l’explosion du conflit du Pacifique. A la différence du premier conflit mondial, l’Amérique et le Japon furent engagés dans la guerre pour des intérêts vraiment vitaux ; de la Ruhr à l’Oural, de l’Oural au Pacifique et du Pacifique à l’Atlantique la guerre fermait son cercle de fer sur la Terre. Elle n’oppose plus des pays comme en 1914, mais des continents. [...]

    La guerre est de plus en plus présente. Les risques de ruine et de mort qui n’intéressaient qu’un petit nombre d’hommes concernent maintenant toute l’humanité. Aujourd’hui, pour le civil comme pour le militaire, la guerre signifie : beaucoup de chances d’être tué et toutes les chances d’être pris. Elle ne peut plus être l’affaire du Prince ; pénétrant la vie pour la bouleverser jusqu’en ses tréfonds, elle relève du plus secret, et du plus sacré, de notre jugement intérieur.

    Car la guerre moderne n’est pas seulement la guerre, elle est aussi un #ordre_social. La nécessité d’utiliser des masses considérables pour réaliser d’urgence le maximum de puissance crée dans l’armée moderne une société d’un type nouveau, société massive et organisée qui n’obéit qu’à des fins pratiques. Que le système militaire s’étende à la vie civile, et la société totalitaire est née : or, le propre de la guerre moderne est de s’étendre à tout. L’obligation et la volonté d’être efficace y imposent une mobilisation grandissante des hommes et des biens. Cette tâche, chaque jour plus considérable et complexe, absorbe les esprits dans l’immédiat, au moment où la décandence des religions déchaîne une soif d’action pratique que la guerre peut seule apaiser. Ainsi la guerre va jusqu’au bout de l’espace et du temps, jusqu’au bout de la société, jusqu’au bout de la morale. Sous la pression, et dans le culte de la nécessité, elle centralise tous les pouvoirs entre les mains d’une seule direction politique ; afin d’obtenir un rendement maximum elle substitue au libre jeu de la société le plan et l’organisation méthodique de toues les fonctions. Cette orgnisation totale arme une volonté de domination universelle qui ne connait d’autre impératif qu’elle-même. Telle est la définition de la guerre moderne, exactement celle de l’#état_totalitaire : il n’est pas né d’une idée, mais des fatalités de l’action abandonnée à elle-même.

    • CIRPES - Centre Interdisciplinaire de Recherches sur la Paix et d’Etudes Stratégiques - Alain Joxe BARBARISATION DE LA PAIX (2004-2008)
      http://cirpes.net/article386.html

      La destruction du cadre des buts de guerre « nationaux » ou « westphaliens » n’a pas fait disparaître les guerres, elle a pour corollaire la prolifération des guerres policières de répression permanente qui, sans contrôle et sans riposte adaptée des forces populaires, pourraient devenir partout la forme d’une stratégie fasciste acentrée et globalisée, entraînant l’oikoumène vers un état d’exception (Carl Schmittien, mais permanent).

      Une sorte de Barbarie universelle, l’inverse d’une république universelle Kantienne, deviendrait la légitimation de toutes les prédations, pillages et destructions d’environnement, capables d’augmenter la richesse des riches et la pauvreté des pauvres jusqu’à explosion. Une bonne description de ce paradigme contribuera, on l’espère, à restaurer dans les débats un rapport de forces qui l’emportera sur l’héritage stratégique des néo-conservateurs américains, devenue doctrine globale du néolibéralisme.

    • La défaite aide les démocraties à se plonger dans la guerre totale. L’urgence du péril leur impose la dictature, élimine ce qui pouvait subsister en elles de scrupules. Les démocrates se tranquilisent en pensant qu’il s’agit là de mesures provisoires ; à chaque guerre renaît l’illusion de pouvoir revenir en arrière avec la paix. Portée d’ailleurs par sa culture à nier le caractère décisif du fait, l’opinion libérale ne se rend pas compte que l’évolution entraînée par la guerre est pour une large part irréversible ; que l’état de guerre ne cultive pas en vain l’habitude du pouvoir chez les dirigeants, et celle de l’obéissance dans les masses.
      [...] La guerre totale donne au monde actuel l’impulsion énergique qui lui permet de trouver pour la mort les ressources qu’il est incapable de trouver pour la vie.

  • Cinq millions de vues pour une vidéo de musique classique : l’effet YouTube | Drôles de gammes | Rue89 Les blogs
    http://blogs.rue89.com/droles-de-gammes/2013/06/24/cinq-millions-de-vues-pour-une-video-de-musique-classique-leffet-youtub

    Récemment, le pianiste mondialement célèbre Krystian Zimerman s’est arrêté de jouer et a quitté la salle parce qu’un spectateur le filmait. De retour sur scène, il a expliqué que les vidéos de lui postées sur YouTube à son insu lui avaient fait manquer des contrats avec des maisons de disques.

    Le directeur du festival où l’incident a eu lieu [le Klavier-festival Ruhr, ndlr] a déclaré qu’il s’agissait d’un vol. C’en est un. Zimerman a ajouté que « la destruction de la musique classique sur YouTube est énorme ».

    #musique #copyright_madness