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  • Quand les forces spéciales forment les cadres

    L’armée s’ouvre à l’entreprise. En matière de management, elle a des choses à apprendre aux cadres dirigeants, qui ont été 2.000, cette année, à suivre les formations de Saint-Cyr.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203085742554-quand-les-forces-speciales-forment-les-cadres-634761.php

    Mais place aux travaux pratiques. La mission : construire un radeau avec des sortes de gros jerricans et des cordes pour transporter un malade nécessitant des soins de l’autre côté d’un lac. Temps imparti : une heure. Xavier, le moniteur de ce groupe, désigne un leader. Ce sera Rajiv, un ingénieur aéronautique indien très actif et volontaire. Un choix qui ne doit rien au hasard : l’ardeur du jeune manager doit être tempérée, pense-t-il, par la dynamique de groupe. « Un leader n’est rien sans le groupe. Son rôle est d’écouter tout le monde, y compris les plus effacés, et de faire siennes les meilleures solutions proposées » , décrypte le moniteur. En l’occurrence, Rajiv pense cette fois avoir trouvé la solution technique sans avoir consulté les autres. Il se lance dans l’assemblage du radeau. Plusieurs membres de l’équipe s’isolent, désoeuvrés. D’autres suivent les consignes du jeune Indien sans broncher. Le radeau finit par ressembler à quelque chose… Mais il est branlant. Un tronc d’arbre pourtant disponible a été négligé et, du coup, sa structure n’est pas assez solide. Les cordes encombrent par ailleurs sa surface. On en a utilisé trois fois trop. Les équipes de trois qui vont faire la traversée du lac sont mal assorties. Les unes sont trop lourdes, les autres trop légères. Finalement, tout le monde parviendra sur l’autre rive, mais l’opération n’est clairement pas une réussite, et le bilan est sévère : « Le leader n’a pas écouté les solutions proposées par les autres, notamment celles, pourtant appropriées, qui ont été formulées par les femmes de l’équipe. Il n’a pas non plus expliqué suffisamment le but de la mission. Rajiv n’a pas pris le champ nécessaire pendant la construction du radeau pour rectifier les erreurs et pour donner du travail à tout le monde, entraînant la démobilisation d’une partie de l’équipe… »

    #entreprise #armée #management

  • « Légalité et légitimité des drones armés »
    http://politique-etrangere.com/2013/10/08/legalite-et-legitimite-des-drones-armes
    La réponse d’un professeur de Saint-Cyr à « Théorie du drone », cité dans l’article.

    Les drones armés passent pour illégaux au regard du droit international humanitaire. Ils ne sont, en réalité, que les instruments nouveaux de guerres qui s’opèrent de plus en plus à distance de l’adversaire ; et ils permettent même sans doute des frappes plus discriminées que des armes plus classiques. Leur automatisation croissante pose, par contre, nombre de questions que de nouvelles réglementations internationales se doivent de prendre en compte.

    Pour l’auteur, l’enjeu des drones réside maintenant non dans leur usage pour assassiner – et encore moins surveiller –, mais dans leur autonomie de vol et de décision de tuer. Cette autonomie de vol des drones est de toute façon mise en place par d’autres secteurs industriels, pour lutter contre la pollution ou le sauvetage en mer (cf. http://seenthis.net/messages/182366 sur la continuité industrielle entre surveillance militaire et lutte contre la pollution dans le domaine des drones ou des avions légers, avec le cas de Vigie-Aviation ).

    À quand une réflexion sur la #robotisation de notre espace aérien ?