city:saint-denis

  • Déchéance de scolarité dans les écoles de Seine-Saint-Denis (Mediapart)
    https://blogs.mediapart.fr/edition/educateurs-prioritaires/article/030216/decheance-de-scolarite-dans-les-ecoles-de-seine-saint-denis

    Les parents d’élèves alertent les autorités depuis de nombreuses années au sujet du manque de moyens en Seine-Saint-Denis et en particulier concernant le non remplacement des enseignants absents. Le défenseur des droits s’est même fendu en novembre dernier de trois recommandations sur la « situation scolaire à Saint-Denis ».

    #éducation #remplacements #Seine-Saint-Denis #manque_de_moyens #inégalités

  • Saint-Denis. Le Raid dans le viseur

    seuls « onze coups de feu » peuvent être attribués à Abdelhamid Abaaoud, le coordonnateur des attentats, sa cousine Hasna Aït Boulahcen et Chakib Akrouh, un membre du commando des terrasses. Ce dernier est mort en actionnant sa ceinture d’explosifs, Abdelhamid Abaaoud par l’effet de blast qui s’en est suivi et la jeune femme par asphyxie. Mais aucun des trois n’aurait été touché par l’une des 1 500 balles – et non 5 000 – tirées par les policiers. L’état des boucliers témoigne aussi de la panique ambiante. Si 17 impacts sont relevés à l’avant de ces matériels de protection, plus de quarante le sont à l’intérieur, laissant penser que la plupart des coups de feu essuyés par les policiers venaient de leurs propres collègues situés en arrière… Les impacts sur le porte-bouclier, eux, ne pourront jamais être analysés. Ils ont été limés avant de passer entre les mains des experts.

    http://www.humanite.fr/saint-denis-le-raid-dans-le-viseur-597691

    #raid #police #sécurité #fail #attentats

  • Assaut de Saint-Denis : Les terroristes n’auraient tiré que 11 coups de feu, selon Mediapart
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11246-assaut-de-saint-denis-les-terroristes-n-auraient-tire-que-11-coups-

    SOCIETE Les éléments du site contredisent la version officielle selon laquelle les forces de l’ordre avaient « essuyé le feu de nombreuses heures »...

    Les policiers du Raid à Saint-Denis, le 18 novembre 2015 - Jerome GROISARD/AP/SIPA

    La polémique sur l’intervention du Raid à Saint-Denis ne semble pas près de s’éteindre. Alors que l’on savait déjà que ni Abdelhamid Abaaoud, le coordinateur des attentats de Paris, ni sa cousine, n’avaient pas été touchés par des balles lors de l’assaut lancé le 18 novembre dernier sur l’appartement où ils étaient retranchés, Mediapart révèle dimanche que les terroristes n’auraient tiré que 11 coups de feu en tout, ce qui contredit de nouveau la version officielle selon laquelle les forces de l’ordre avaient « essuyé le feu de nombreuses heures ».

    >> A lire aussi : Cazeneuve (...)

  • Nous ne céderons pas !
    Signez la pétition
    http://www.nousnecederonspas.org

    Pour nous, c’est définitivement non !

    Non au projet de déchéance de la nationalité, non à une démocratie sous état d’urgence, non à une réforme constitutionnelle imposée sans débat, en exploitant l’effroi légitime suscité par les attentats.

    Nous n’acceptons pas la gouvernance de la peur, celle qui n’offre aucune sécurité mais qui assurément permet de violer nos principes les plus essentiels.

    Notre rejet est absolu. Nous appelons tous ceux et celles qui partagent une autre idée de la France à le manifester.

    A l’initiative de :

    AC ! Agir ensemble contre le chômage !, AC ! Trégor, Act Up-Paris, AFD International, Agir pour le changement démocratique en Algérie (Acda), Alternatiba, Altertour, Alofa Tuvalu, ANV Cop21, Apel-Egalité, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association Avocats pour la défense des droits des détenus, Association démocratique des Tunisiens en France (ADTF), Association femmes solidaires comité Saint-Denis, Association France Palestine solidarité (AFPS), l’Association générale des étudiants de Paris Sorbonne (AGEPS), Association des Marocains en France (AMF), Association nationale des pieds-noirs progressistes et leurs amis (ANPNPA), Association pour la reconnaissance des droits et libertés aux femmes musulmanes (ARDLFM), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Association des Tunisiens en France (ATF), Association des universitaires pour le respect du droit international en Palestine (Aurdip), Attac, Cadac, CADTM France, Cedetim, CGT Police Paris, Centre islamique Philippe Grenier (CIPG), Cercle Condorcet de Paris, CISPM/ Maroc, Clamart-Citoyenne, Collectif des 39, Collectif des associations citoyennes, Collectif D’ailleurs nous sommes d’ici Tours 37, Collectif BDS Saint-Etienne, Collectif CGT Insertion-Probation (UGFF-CGT), Collectif La Chapelle debout !, Collectif contre l’islamophobie en France (CCIF), Collectif de défense des libertés fondamentales de l’agglomération rouennaise (CDLF), Collectif féministes pour l’égalité, Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine (CJACP), Collectif lyonnais jamais déchue, Collectif Mémorial 98, Collectif national des Faucheurs volontaires, Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif Ouiouioui, Collectif de soutien aux sans-papiers du Trégor-Goëlo, Collectif Stop le contrôle au faciès, Comité pour le développement et le patrimoine (CDP), Comité pour le Respect des Libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Commission islam et laïcité, Conseil national des associations familiales laïques (Cnafal), Confédération générale du travail (CGT), Confédération nationale du logement (CNL), Confédération paysanne, Conseil des migrants subsahariens au Maroc, Coordination de l’action non-violente de l’Arche (Canva), Coordination nationale Pas sans nous, Coordination contre le racisme et l’islamophobie (CRI), Droit au logement (Dal), Droit solidarité, Emancipation Tendance intersyndicale, Emmaüs France, Emmaüs international, Espace franco-algérien, Espace Marx, Euromed Feminist Initiative IFE-EFI, Farapej, Fédération des associations des travailleurs et des jeunes (DIDF-France), Fédération des CIRCs, Fédération française des motards en colère (FFMC), Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme (FIDH), Fédération nationale de la Libre pensée, Fédération des Tunisiens citoyens des deux rives (FTCR), Femmes égalité, Filles et fils de la République (FFR), Fondation Copernic, Fondation sciences citoyennes, Halte OPGM07, Ipam, Jinov International, Justice et libertés Strasbourg , La Cimade, Le Genepi, Le Gisti, Le Mouvement de la paix, Les Amis de la Terre France, Les Amoureux au ban public, Liberpensula Frakcio de Sat, Ligue des droits de l’Homme (LDH), Ligue de l’Enseignement, Maison des potes, Mamans toutes égales (MTE), Marche des femmes pour la dignité (Mafed), Minga-agir ensemble pour une économie équitable, Mouvement pour une alternative non-violente (Man), Mouvement pour l’économie solidaire (Mes), Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement pour l’économie solidaire, Négajoule !, Observatoire citoyen du CRA de Palaiseau, Observatoire international des prisons (OIP) – section française, Osez le féminisme !, Participation et spiritualité musulmanes (PSM), Peuple et culture Ile-de-France, Planning familial, Pôle de renaissance communiste en France (PRCF), Powerfoule, Réseau d’alerte et d’intervention pour les droits de l’Homme (RaidH), Réseaux citoyens Saint-Etienne, Réseau éducation sans frontières (RESF), Réseau Immigration Développement Démocratie – IDD, Revue Ecole émancipée, Revue Inprecor, Revue Mouvements, Revue Regard, Romeurope 94, Solidarité laïque, Survie, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat français des artistes interprètes (SFA), Syndicat de la magistrature (SM), Syndicat de la médecine générale (SMG), Syndicat national des arts vivants (Synavi), Syndicat national des journalistes (SNJ), SNJ-CGT, SNPES-PJJ/FSU, SNUEP-FSU, SNUipp-FSU Paris, SNUITAM-FSU, SNUTER-FSU, Solidaires étudiant-e-s, SUPAP-FSU, Une Autre voix juive (UAVJ), Union générale des fédérations de fonctionnaires CGT (UGFF-CGT), Union juive française pour la paix (UJFP), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union nationale lycéenne (UNL), Union rationaliste, Union syndicale de la psychiatrie (USP), Union syndicale solidaires.

    #état_d'urgence #gouvernement_hollande #PS #Social_démocratie

  • Deux films autour de Notre-Dame-des-Landes le 26/01, 19h - Saint-Denis
    http://paris-luttes.info/2-films-autour-de-notre-dame-des-4765

    Les choses bougent en ce moment autour de la Zone à défendre de Notre-Dame-des-Landes, tant du côté du pouvoir en place que du côté de celleux qui lui résistent. PROJECTION DE DEUX FILMS AUTOUR DE NOTRE-DAME-DES-LANDES Suivie d’une (...) — Expression - Contre culture, Saint-Denis, NDDL, projection, ZAD

  • Les habitants du “48”, ces oubliés des attentats de Paris
    http://bondyblog.liberation.fr/201601191431/les-habitants-du-48-ces-oublies-des-attentats-de-paris

    Deux mois après l’assaut mené dans un immeuble situé au 48 rue de la République à Saint-Denis (93), le relogement des habitants traîne, et les Dionysiens se sentent abandonnés à leur sort. Pour revendiquer leurs droits, ils ont décidé de manifester ce lundi 18 janvier dans le centre-ville. Source : Bondy Blog

  • Saint-Denis : Des militaires envoyés pour un rassemblement de parents et d’instits.
    https://paris-luttes.info/saint-denis-des-militaires-envoyes-4728

    Près d’une dizaine de militaires et autant de policiers étaient postés mercredi 14 janvier devant le lycée de la légion d’honneur, alors que se rassemblaient parents et enseignantEs pour dénoncer le réel état d’urgence des écoles de la ville.

    #état_d'urgence #répression #bidasses #armée

  • Pierre Joxe sur l’état d’urgence et la déchéance...
    http://www.lesinrocks.com/2016/01/17/actualite/les-quartiers-populaires-font-le-bilan-de-deux-mois-detat-durgence-11798

    Ce 15 janvier, la coordination nationale “Pas sans nous” faisait le bilan de l’#état_d’urgence à la Bourse du travail de Saint-Denis, avec Pierre Joxe en guest-star.
    (...), l’ex-ministre socialiste (...) avait lancé fin décembre un appel vibrant à “la gauche bien vivante” pour qu’elle rejette le projet de loi constitutionnelle sur la #déchéance_de_nationalité. (...)

    “J’étais enfant en Algérie : mon père s’est retrouvé exilé là-bas après avoir été viré par Vichy. J’ai vu ce que c’était que le régime colonial, un pays où il y a deux niveaux de nationalité. A l’époque il y avait les Français de souche européenne, et les Français de souche nord-africaine, qui n’avaient pas les mêmes droits […]. Pendant cette période, de 1941 à 1944, j’ai vu ce que c’était que l’inégalité devant le droit. […]

    Le débat qui s’est ouvert sur la déchéance de nationalité – malheureusement par un gouvernement à direction socialiste – est très grave, car qui est atteint par cette réforme ? Sur les 3,5 millions de binationaux en France, 3 millions sont franco-maghrébins. La suspicion est donc jetée sur une partie de la population française, des gens nés en France pour la plupart, et cela nous rattache à la période coloniale. Qu’est-ce que c’était que l’#état_d’urgence en 1954 ? C’était la suspension de certaines #libertés. L’état d’urgence est un état de droit diminué, mutilé, qui crée des éléments de racisme, d’intolérance et de discrimination. Quelle est la symbolique recherchée ? Faire une distinction entre les Français ? Ou plaire à une partie de l’électorat ou du Parlement pour obtenir un vote ? Dans un cas comme dans l’autre c’est détestable”.

  • Deux mois après l’assaut, les victimes du 48 rue de la République à St Denis attendent toujours du concret
    http://paris-luttes.info/deux-mois-apres-l-assaut-les-4714

    Les habitants du 48 rue de la république à St Denis ont été évacués suite à l’assaut mené par les forces de l’ordre contre des terroristes le 18 novembre dernier. Trois d’entre eux ont été blessés par balle, dont un toujours hospitalisé. L’immeuble est inhabitable. Aucunes solutions sérieuses de relogement (...) — Logement - Squat, Saint-Denis, Attentats de Paris

  • « C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur. »

    Action collective
    Nous ne céderons pas !
    Nous manifesterons le 30 janvier
    http://www.gisti.org/spip.php?article5098

    Ceux qui, au nom de Daech, ont fait subir à Paris et à Saint-Denis un moment d’inhumanité absolue ne nous feront pas céder. Rien ne peut justifier ces assassinats, ici ou ailleurs. Chacune des victimes vit en nous parce que nous appartenons à la même humanité. Notre solidarité à leur égard et à l’égard de leurs familles est totale. Ce crime est immense mais c’est en continuant à vivre librement et fraternellement que notre réponse sera à la hauteur.

    Nous ne sommes pas naïfs : nous savons que ces actes de terrorisme appellent des réponses à la mesure du danger qu’ils représentent. Comme nous savons que le rôle des forces de l’ordre et de la justice est essentiel pour protéger nos libertés. Mais cela ne doit pas nous empêcher de réfléchir aux réponses que notre société doit apporter à ces actes et à celles déjà mises en œuvre.

    C’est la démocratie qui est mise à mal quand le Parlement est appelé à délibérer d’un jour à l’autre, sous la pression de l’émotion et les assauts de démagogie de responsables politiques qui cultivent la peur.

    Après la prorogation de l’état d’urgence et l’extension des pouvoirs de police, d’autres mesures sont encore annoncées par le président de la République. Il nous paraît essentiel de rappeler que rien ne doit nous faire sortir de l’Etat de droit et nous priver de nos libertés. L’état d’urgence ne peut devenir un état permanent et les conditions de sa mise en œuvre ne sauraient entraver la démocratie sociale, l’exercice de la citoyenneté et le débat public.

    Depuis 1986, les lois accordant plus de pouvoirs aux forces de l’ordre, organisant une justice d’exception et restreignant nos libertés, au prétexte de lutter contre le terrorisme, s’empilent. L’adoption d’autres dispositifs législatifs, y compris d’ordre constitutionnel, exige de poser la question de leur efficacité et de l’atteinte supplémentaire aux libertés qu’ils constituent. Avant de modifier la loi et de conférer à l’État des pouvoirs accrus, il faut que celui-ci s’interroge sur ce qui n’a pas permis d’éviter une telle abomination. La réponse des autorités se veut martiale, elle n’est pas une assurance de sécurité et ne garantit en rien le respect de nos libertés.

    Vouloir priver de leur nationalité jusqu’aux personnes nées françaises, c’est délivrer une nouvelle fois le message d’une France divisée. Le silence du président de la République, lors de la réunion du Parlement, sur l’indispensable engagement de l’État en faveur de l’égalité des droits, de la justice sociale, sur le développement des services publics, contre toutes les discriminations et contre toutes les manifestations de racisme accroît dramatiquement le sentiment d’exclusion que vit toute une partie de notre peuple. Il donne ainsi un peu plus corps à la stigmatisation croissante qui s’exerce mettant en péril notre volonté de vivre ensemble.

    Nous voulons que ces dramatiques événements soient, au contraire, l’occasion de construire un autre chemin que celui qui nous est proposé. Un chemin qui refuse de désigner des boucs émissaires et qui refuse que la France soit en guerre contre elle-même. Un chemin qui donne à la paix et à l’égalité des droits toute leur place et qui s’engage en faveur d’une France solidaire, ouverte à l’autre, accueillante, libre et fraternelle.

    Pour nos libertés, pour une société où la fraternité a toute sa place, nous ne céderons pas à la peur dans laquelle veulent nous faire vivre ceux et celles qui font de la mort leur raison de vivre.

    Nous appelons les femmes et les hommes de ce pays à rester solidaires et à lutter contre toute forme de racisme. Nous appelons aussi à la défense des libertés car nous ferons prévaloir en toutes circonstances notre liberté d’information, d’expression, de manifestation et de réunion.

    Nos organisations construiront, partout en France, ces lieux qui nous permettront de débattre et nous exercerons une vigilance permanente afin que nos droits et libertés soient préservés et que nul ne soit victime de discriminations.

    25 novembre 2015

    #état-urgence #Gisti #PS #social-démocratie

  • Soirée de soutien au centre social auto-organisé l’Attiéké
    http://paris-luttes.info/soiree-de-soutien-au-centre-social-4698

    Soirée de soutien samedi 16 janvier à la lutte pour la réquisition du bâtiment de l’Attiéké, 31 boulevard Marcel Sembat à Saint-Denis. — affiche_dj_senor_sou.pdf, Plus d’infos sur l’Attiéké

    http://paris-luttes.info/chroot/mediaslibres/ml-paris/ml-paris/public_html/IMG/pdf/affiche_dj_senor_sou.pdf

  • « Nous allons vers un 11 septembre européen », selon un responsable du contre-terrorisme français
    https://www.crashdebug.fr/actualites-france/11151-nous-allons-vers-un-11-septembre-europeen-selon-un-responsable-du-c

    Rappelez vous le propos de l’ex juge Tévidic hier.... Vous savez la vérité (informations complémentaires) et pourtant vous laissez faire, alors ne venez pas pleurer après, ça sera peut être vous, vos enfants, votre mari la prochaine victime et vous serez COUPABLE, par votre lâcheté.

    « L’Europe doit s’attendre à connaître cette année des attaques simultanées dans des villes majeures de plusieurs pays du vieux continent, a déclaré un responsable français du contre-terrorisme qui a requis l’anonymat.

    Cité par l’AFP, il a indiqué penser que pendant l’année 2015 l’Europe avait été relativement épargnée par les attentats par rapport à ce qui pourrait se produire en 2016. Les attaques du 13 novembre dernier à Paris et Saint-Denis qui ont fait 130 morts et près de 352 blessés ne sont, selon lui, que le point de départ (...)

  • Des policiers frappent violemment une maman et son fils - YouTube
    https://www.youtube.com/watch?v=vVoOBCoHNZw&app=desktop

    Ajoutée le 26 déc. 2015

    Ça s’est passé le samedi 26 janvier 2015 à Pantin (93). La pauvre mère de famille s’est retrouvée aux urgences, à l’hôpital de Bondy dans la soirée, traumatisée avec plusieurs contusions et traumatismes sur plusieurs partis du corps. Sont fils de 15 ans a été molesté à tort, il y a peu de temps. Elle a décidé de porter plaintes contre ces policiers qui l’ont reconnu, insultés et sont descendus de leur véhicule pour se venger sur elle !!! Elle fonctionnaire de la ville et responsable de la petite enfance, il me semble... Oui ça s’est passé en France !!! Il y a plusieurs témoins qui ont assisté et ou filmé cette macabre bavure qui fait honte à la police nationale et de ce fait, à la république française. Ces monstres seront poursuivis, jugés et envoyés en prison je l’espère. Tout mon soutien à cette pauvre maman ainsi qu’à sa famille.

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    Abdelkrim Branine
    https://twitter.com/krimbranine/status/681116969131732996
    Le certificat médical de la maman lynchée par la police hier à Pantin. 10 jours d’ITT #EtatDurgence #Violences

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    Pantin/Saint-Denis : une femme porte plainte pour violences policières
    Ajoutée le 27 déc. 2015

    Pantin/Saint-Denis : une femme porte plainte pour violences policières
    https://www.youtube.com/watch?v=YouePo40QEk&app=desktop

    #Pantin #violences_policières

  • Assaut de Saint-Denis : le rapport du RAID n’éclaircit pas les zones d’ombre
    http://www.lemonde.fr/attaques-a-paris/article/2015/12/23/assaut-de-saint-denis-le-rapport-du-raid-n-eclaircit-pas-les-zones-d-ombre_4

    Les circonstances de l’assaut mené le 18 novembre à Saint-Denis par le RAID contre le coordinateur présumé des attentats de Paris, Abdelhamid Abaaoud, et ses complices se précisent. Si beaucoup de questions demeurent, de nombreux documents auxquels Le Monde a eu accès affinent le scénario d’une opération qui s’est déroulée avec une rare violence et dans une extrême confusion. (...)
    Aucune arme de guerre ne sera retrouvée, contrairement à ce qu’avait pu laisser penser le récit du patron du RAID. Le tir « nourri » évoqué par le RAID se heurte à une constatation imparable : seul un Browning semi-automatique a été retrouvé dans les décombres le 20 novembre, sans chargeur mais avec une munition. Sur le pistolet, la police retrouve une empreinte d’Abdelhamid Abaaoud. C’est à ce jour la seule arme des terroristes découverte.

    L’essentiel des munitions ont en réalité été tirées par les policiers d’élite. Dès le lendemain de l’assaut, la police judiciaire fait un premier décompte des munitions saisies. Ils recensent plus de 1 500 étuis percutés et 4 étuis percutés de grenade, provenant « vraisemblablement, selon les techniciens du laboratoire central de la préfecture de Paris, des tirs effectués par les effectifs de la police du RAID ».

    Compte-rendu très succinct

    Autant de précisions qui ne figurent pas dans le compte-rendu très succinct fait par le patron du RAID aux magistrats antiterroristes et dont Le Monde a pu prendre connaissance. A sa lecture, aucune réponse n’est apportée aux questions soulevées sur la stratégie d’opérer des « tirs de saturation » pour empêcher un éventuel kamikaze d’approcher.

    Aucune mention non plus des raisons pour lesquelles les explosifs disposés par le RAID sur la porte de l’appartement n’ont pas fonctionné. Aucune précision sur les échanges que des hommes du RAID ont eus avec Hasna Aït Boulahcen lorsqu’elle a demandé à deux reprises de pouvoir sortir.

    Rien sur le moment où l’un des terroristes a déclenché sa ceinture d’explosifs. Rien enfin sur le fait qu’un seul pistolet automatique ait pu à lui seul donner le sentiment aux équipes du RAID d’être visées par « un feu nourri ». Ni la direction du RAID ni la direction générale de la police nationale n’ont souhaité répondre à nos questions.

    #tir_nourri_imaginaire #exécutions

    Sur l’assaut et ses conséquences sur des voisins, blessés par des tirs policiers, gardés à vue et menacés d’expulsion, Hasna Aïtboulhacen...
    http://seenthis.net/messages/431802

    Rien de bien neuf donc si ce n’est que - scoop !- le RAID ne s’étale pas dans son rapport sur les incohérences de ses récits et de ses actes. Il faut dire que ni sa presse ni ses commanditaires ne sont demandeurs.

    On raconte que les keufs font rouler leurs véhicules en fin d’année pour épuiser les dotations de carburants afin quelles ne soient pas revues à la baisse. 5000 balles du RAID (et combien des autres flics ?) pour être mieux dotés encore ? Démonstration de puissance mimétique (pour le coup) afin de priver exemplairement du choix du moment et des modalités de leur propre mort des « kamikazes » à venir ? L’état d’urgence aura donné blanc seing à une toute puissance spectaculaire : viva la muerte nous clament eux aussi ces grands muets, toujours occupés à trompetter.

  • banlieue-monde : Mais que s’est-il donc passé à la Bourse du Travail de Saint-Denis le vendredi 11 décembre 2015 ?

    http://banlieue-monde.blogspot.fr/2015/12/mais-que-sest-il-donc-passe-la-bourse.html

    Tariq Ramadan est de nationalité suisse, d’origine égyptienne. Il est islamologue, universitaire, écrivain. Il est professeur à l’Oriental Faculty et au St Antony’s college de l’Université d’Oxford, directeur de recherche à la faculté de Doha , chercheur (senior fellow) à l’Université de Doskisha (Kyoto).

    Il reprend l’analyse d’Alain Gresh et renchérit, rappelant les guerres étasuniennes pour « libérer » l’Afghanistan et la volonté de la France de mener une intervention militaire en Syrie, bien avant les attentats de 2001 et de 2015. Il estime que la banalisation du racisme antimusulman est liée au soutien au sionisme et à la politique israélienne. La situation en France est similaire à ce qui se passe aux Etats-Unis depuis le 11 septembre 2001.

    L’islamophobie est une stratégie de distraction , pour détourner les citoyens des échecs désastreux des politiques sociale et économique qui leur sont imposées. Il sert à faire accepter une politique sécuritaire, de surveillance, de délation, de suspicion, de peur, à suspendre le cadre légal et les droits de l’homme... Pour lui, cela disqualifie le gouvernement quant à son appel à faire barrage à l’extrême droite. Il fait référence à Naomi Klein ( auteure en 2008 de La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre).

    Concernant l’islam, évidemment la condamnation des attentats terroristes est totale. Les musulmans n’ont pas à être mis en demeure de condamner pour prouver leur adhésion aux valeurs de la République ! Comme tous les citoyens, ils sont horrifiés et sont des victimes potentielles. Manuel Valls lui-même a déclaré, avant les élections, pour avoir les voix des musulmans, que l’islam est une religion de paix. Il considère que le mot « radicalisation » n’est pas à utiliser, parce qu’il laisse entendre implicitement que le terrorisme pourrait se justifier par un fondement religieux. Or, les jeunes « djihadistes » sont le plus souvent des nouveaux convertis à une religion dont ils n’ont qu’une approche superficielle. Il critique sur les plans philosophique et théologique les courants salafistes et littéralistes, mais il dénonce leur criminalisation, qui est d’ailleurs incohérente avec le soutien de la France aux Etats qui les financent ! Il n’y a pas, insiste-t-il, de discours religieux qui puisse justifier les crimes.

    Il faut « sortir de l’ornière d’une position victimaire » pour lutter contre l’islamophobie, contre l’instrumentalisation d’une fausse laïcité répressive et intrusive, et rassembler sur le plan national pour la justice sociale, contre la dérive liberticide pour tous, et sur le plan international, pour renforcer le mouvement anti-guerre, qui est essentiel mais encore minoritaire.

  • Un meeting historique pour la paix et contre l’islamophobie
    http://contre-attaques.org/magazine/article/un-meeting

    Le meeting pour une politique de paix, de justice et de dignité qui s’est déroulé le 11 décembre marque une avancée dans la #Lutte_contre_l'Islamophobie, pour la dignité et contre la guerre. Plus qu’un succès avec près de 700 personnes, il est un moment important des mobilisations civiles et citoyennes pour les libertés. La salle est comble, près de 700 personnes s’agglutinent à la Bourse du travail de Saint-Denis. Assis sur les sièges, les escaliers, debout, les yeux rivés sur la scène à l’écoute, prêt à (...)

    #Magazine

    / #carousel, #Analyses, #Etat_d'urgence, Lutte contre l’Islamophobie, #Racisme

  • Pétition · Assignez-moi !
    https://www.change.org/p/monsieur-le-ministre-de-l-int%C3%A9rieur-assignez-moi

    Monsieur le Ministre de l’Intérieur,

    Je demande mon assignation à résidence, dans les meilleurs délais.

    Il se trouve en effet que je partage l’essentiel des convictions de nombre de militants écologistes, altermondialistes et autres squatteurs qui ont fait tout récemment, par dizaines, l’objet de cette mesure administrative, dans le cadre de l’état d’urgence mis en place à l’issue des attentats du 13 novembre 2015 :
     Je suis l’adversaire déclaré des aventures militaires néo-coloniales actuellement conduites au nom de la France et d’un « droit de légitime défense » parfaitement nébuleux.
     Je trouve abject votre projet d’inscrire dans la Constitution de notre pays la possibilité de déchoir de leur nationalité des binationaux présumés coupables, mesure distinctement inspirée par le Front national auquel, au demeurant, vous prétendez « faire barrage ».
     Je trouve odieux que des musulmans fassent l’objet d’une assignation à résidence du simple fait qu’ils tiennent une sandwicherie halal ou fréquentent une mosquée estampillée comme suspecte – ou du simple fait qu’ils sont musulmans ou étiquetés comme tels.
     Je me refuse à me désolidariser des réfugiés (aujourd’hui par vous assimilés à des terroristes) avec lesquels je me bats pour qu’ils-elles puissent vivre là où bon leur semble. Je ne renoncerai pas à manifester auprès des collectifs des quartiers populaires qui, de Saint-Denis à Moellenbeek, n’ont pas attendu le 13 novembre pour vivre en état d’urgence (et, depuis des décennies, pour pleurer leurs morts des suites de « bavures policières »).
     Je m’oppose formellement au projet de construction d’un nouvel aéroport dans la région de Nantes et, pour cette raison, me déclare solidaire des Zadistes qui occupent la zone contestée.
     Je suis scandalisé-e par le fait que l’enquête concernant la mort de Rémi Fraisse, tué par un gendarme, ait été confiée à la gendarmerie.
     Je me suis délibérément abstenu-e de pavoiser au jour dit, ceci au mépris des consignes expressément dispensées aux citoyens par les services de l’Etat.
     Je considère que l’état d’urgence rendant possible, dans les conditions expéditives que vous savez, ma propre assignation à résidence (comme celle de tant d’autres) constitue une atteinte caractérisée aux droits des citoyens et aux libertés publiques – à commencer par l’interdiction de manifester. J’y vois l’ébauche d’un régime policier du plus mauvais aloi. Ce simple fait devrait suffire amplement à justifier l’exécution de la mesure susmentionnée.

    Je ne doute pas un instant que vos services sauront utilement compléter ce tableau attestant ma dangerosité et rendant nécessaire mon assignation à résidence – ceci que mon nom figure ou non parmi ceux des suspects enregistrés sous la lettre « S ».
    Si ces messieurs-dames de la police pouvaient, simplement, lorsqu’ils viendront me notifier cette mesure de salubrité publique, se dispenser de faire voler en éclats ma porte (que je suis tout-e disposé-e à leur ouvrir dès le premier coup de sonnette, à toute heure du jour ou de la nuit) et de dévaster mon logement dans lequel les livres, les ustensiles de cuisine et les kits de jardinage comptent en plus grand nombre que les armes de guerre, je leur (et vous) en vouerais une reconnaissance durable.

    Dans l’espoir que ma démarche saura retenir votre attention, je vous prie, Monsieur le Ministre, etc., etc.

  • « On ne me laissait que deux options : voyou ou secrétaire », Article11, - Lémi
    http://www.article11.info/?On-ne-me-laissait-que-deux-options

    « Les voies du Seigneur sont impénétrables ; celles qui mènent à la mosquée, beaucoup moins », écrit Omar Benlaala dans La Barbe1. Il est bien placé pour en parler. Au mitan des années 1990, alors que son horizon post-adolescent n’avait rien de lumineux, il a poussé la porte de la mosquée de Couronnes, en plein cœur de Paris. Il y a trouvé, dit-il, une forme de soulagement social – matière à relancer une vie embourbée. Il s’est alors immergé à corps perdu dans un #islam_fondamentaliste et prosélyte (mais apolitique et non-violent). Une parenthèse de quelques années, lors de laquelle il est devenu « l’un des premiers barbus de Paris », avant de se ranger des voitures et de se consacrer à une approche plus distanciée de la foi.

    Dans la vie comme dans La Barbe, Omar Benlaala parle de cet épisode avec humour et recul. Pas d’angélisme, mais une lecture sociale de son parcours : si la mosquée a tant signifié pour lui, c’est parce qu’elle fut le seul endroit à l’accueillir lorsqu’il était paumé.

    Pour cet entretien, je l’ai rencontré dans un café de Ménilmontant, le quartier parisien qui l’a vu grandir et qu’il connaît comme sa poche. Pendant une heure et demie, il a dévidé les fils de sa vie. En voilà les contours.

    « Beaucoup lisent mon livre uniquement à l’aune de l’islam. La Barbe est pourtant d’abord le récit du passage à l’âge adulte d’un adolescent paumé. Mon histoire s’inscrit dans une #recherche_identitaire malaisée, dont la mosquée n’est qu’un aspect. Lorsque j’opte pour la barbe et la djellaba, c’est une réaction classique d’ado qui veut attirer l’attention et choquer ses parents. Il s’agit d’exister autrement dans un contexte social compliqué. Un peu comme un punk arborant la crête. Le message est limpide : Regardez-moi !

    Mon itinéraire est plutôt classique. Je quitte l’école à l’âge de 16 ans et je commence alors à passer mes journées dans la rue. Cela dure trois ou quatre ans. Une période compliquée, à tel point que j’ai l’impression d’en tomber malade, comme s’il y avait un poison en moi. Quand tu es dans la rue, que tu t’embrouilles tout le temps et que tu fumes trente joints par jour, tu te sens tout le temps en colère. C’est usant.

    Dans ce contexte, la découverte de la mosquée représente pour moi une véritable bouffée d’air frais. On m’y fait passer de problème à solution. On croit en moi. Un changement de dimension, dans lequel je m’engouffre corps et âme. Et il suffit de trois fois rien, d’un petit déclic. En l’occurrence : un ami qui me propose de venir partager un thé et des cacahuètes à la mosquée. Il ne le sait pas, mais je suis alors prêt à saisir n’importe quelle occasion de changer de vie. Je crois en plus faire plaisir à mes parents, qui s’inquiètent beaucoup pour moi. En plongeant dans leur religion, j’ai le sentiment de faire un pas vers eux.

    Par le jeu des circonstances et des rencontres, j’opte pour un islam particulier. Hors quelques vieux chibanis de la mosquée de Couronnes, les premières personnes que je rencontre sont en effet des itinérants, relevant du Tablighi Jamaat2, ou Tabligh. Eux sont de mon âge. Ils viennent de Saint-Denis et passent de mosquée en mosquée. Quand ils repartent, je deviens moi-même prosélyte, commençant à recruter autour de moi.

    Je deviens alors l’un des tous premiers ’’barbus’’ de Paris. À l’époque, presque personne ne se présente ainsi, pas même l’imam de la mosquée. Qu’importe, je veux ressembler à ces jeunes de Saint-Denis. Très vite,j’y prends même plaisir. La barbe me permet de dissimuler mon acné et de me faire une réputation dans le quartier – plus elle pousse et plus j’ai l’impression de gagner en légitimité. Quant à la djellaba, elle complète parfaitement la panoplie. Je considère alors mon look comme le parfait mariage de la tenue musulmane et de celle de Satan Petit Cœur, un personnage de Dragon Ball Z. Au fond, je suis en plein jeu de rôle.

    Jusqu’alors, j’étais plutôt centré sur mon nombril. Mais le Tabligh, approche religieuse basée sur la rencontre et la #prédication, m’encourage à regarder autour de moi. Et à bouger. De la mosquée centrale de Saint-Denis partent en effet de nombreux voyages, vers la France ou l’étranger. Mais pour avoir le droit de participer à ces grands pèlerinages, il faut d’abord accomplir deux sorties de quarante jours dans son propre pays. La deuxième que j’effectue a lieu dans le Nord de France, à pied, et elle me marque intensément. Je ne suis pas seul : une dizaine de personnes marchent avec moi, dont la moitié sont des jeunes de mon quartier, des gens je connais depuis l’enfance. Pour nous tous, c’est une #expérience formidable. En voyageant ainsi pendant quarante jours et quarante nuits, on apprend vraiment à se connaître. Et aussi à connaître la France – je découvre ce qu’est un village, et je rencontre des gens très éloignés de mon univers habituel.

    Il me faut un an et un premier voyage en Inde, au Pakistan et au Bangladesh pour comprendre que je participe à un mouvement ayant une ampleur internationale. Les adeptes du Tabligh sont en effet présents dans plus de cent trente pays, et ils se comptent par dizaines de millions. J’en prends notamment conscience au Bangladesh, à l’occasion du pèlerinage de Tongui, deuxième plus grand rassemblement musulman après celui de La Mecque. Sous mes yeux, une foule colossale, rassemblée sur une même plaine. Ça me semble incroyable. N’ayant jusqu’ici jamais voyagé hors de France, j’ai l’impression de débarquer dans un autre monde.

    À Paris, je fais rapidement preuve de mes qualités de recruteur. La mosquée de Couronnes se remplit et des jeunes débarquent. L’ambiance du lieu change, devient plus vivante, pendant et après les prières. Les anciens sont heureux de voir arriver des nouveaux. Certains nous demandent même d’intervenir auprès de leurs enfants pour les remettre sur la bonne voie. J’ai l’impression de vivre quelque chose d’important – pour une fois, je me retrouve au centre de quelque chose. Et puis, mon périple a fait de moi une petite star : je suis vu comme un aventurier, un Corto Maltese. Dans le quartier, personne n’a jamais voyagé aussi loin, et encore moins pour quatre ou cinq mois.

    Je ne cherche alors pas spécialement à définir mon approche. Je plonge juste dans ce nouveau mode de vie, sans me poser de questions. Ça me semble évident. Comme l’était l’islam aux yeux de mes parents – pour eux, la religion relevait de la vie quotidienne. Elle déterminait la manière qu’ils avaient de se laver, de manger, de prier. C’était leur culture. Et pourtant, à l’époque où je me lance à corps perdu dans l’islam, mon père et ma mère estiment que j’en fais trop. Ils n’ont pas tort : je passe pratiquement tout mon temps à la mosquée, jusqu’à y dormir. Et je ne parle plus que de religion.

    J’ai toujours entretenu un rapport très littéraire à l’islam. Comme une forme de revanche sur cette école qui n’a pas su me retenir – j’aimais pourtant lire quand j’étais enfant. Pendant mes années de rue, je n’ai eu aucun rapport avec la littérature. Et voilà que je tombe sur le Coran, et sur ses formules que je trouve fantastiques. J’accroche immédiatement ! Je retrouve le goût du livre et de la lecture, qui plus est dans une langue que je ne connais pas.

    Ce que je ressens à l’époque ressemble sans doute à ce que vivent les jeunes se lançant dans l’engagement militant. Je vais à la rencontre des gens, j’essaye de les convaincre, et j’ai l’impression d’avoir mille choses à découvrir. Je commence même à faire des prêches à la mosquée. Résultat : en m’obligeant à structurer ma parole, l’islam structure progressivement ma pensée.

  • Condamné pour non-respect d’une assignation à résidence
    Par Lefigaro.fr avec AFP Mis à jour le 10/12/2015
    http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2015/12/10/97001-20151210FILWWW00261-condamne-pour-non-respect-d-une-assignation-a-res

    Un étudiant de 26 ans, présenté comme « un prédicateur musulman radical », a été condamné à cinq mois de prison ferme pour n’avoir pas respecté son assignation à résidence, a indiqué le parquet de Chambéry (Savoie).

    Le parquet avait requis une peine de six mois ferme à l’encontre du jeune homme, domicilié à Marnaz (Haute-Savoie), arrêté et placé en détention la semaine dernière alors qu’il se rendait à sa formation à Chambéry. « Si je ne fais pas mes stages, je jette par la fenêtre mes deux années d’études », avait-il expliqué lors d’une précédente audience, cité dans le quotidien Dauphiné Libéré. Le jeune homme avait été assigné à résidence le 26 novembre à la suite d’une perquisition administrative menée à son domicile et devait pointer trois fois par jour à la gendarmerie.

    Il a été maintenu en détention jeudi à l’issue de son procès.
    Quelque 2.500 perquisitions administratives ont été menées et 354 personnes assignées à résidence depuis l’instauration de l’état d’urgence après les attentats de Paris et Saint-Denis, selon le dernier décompte du ministère de l’Intérieur.

  • Meeting « pour une politique de paix, de justice et de dignité » demain à St Denis - @CAislamophobie

    http://contre-attaques.org/magazine/article/grand-meeting

    Dans une tribune unitaire, un collectif d’associations et de personnalités lancent un appel. Contre les dérives racistes et islamophobes de l’état d’urgence, la politique guerrière de la France, le tout sécuritaire et l’état d’exception liberticide, ils en appellent à la paix, la justice et la dignité lors d’un Grand meeting le vendredi 11 décembre 2015 à 18h30 à la Bourse du Travail de Saint-Denis.